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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer

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MessageSujet: [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer   [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer Icon_minitimeMer 23 Juil - 17:26
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Raphaël & Willoh & Spencer




∞ Tu peux hurler, mais lâche ce vase !

« Parler est un besoin, écouter est un art » Johann Wolfgang Von Goethe.

On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver, qu'avec un mot gentil tout seul. C'était la nouvelle philosophie de Spencer, même si cette citation n'avait aucun point commun avec elle. Cette femme ne possédait ni d'arme, ni de gentillesse. Être agréable n'était pas sa première qualité et très peu de personnes pouvait y avoir droit. Elle faisait partie des individus qui privilégiaient les paroles non verbales pour s'exprimer. L'expression physique avait plus de valeurs, se montrer froide et dominante était son revolver. Il était inutile de demander à une personne de se taire, il suffisait d'avoir le comportement approprié. C'était d'autant plus impressionnant d'avoir une personne silencieuse avec un posture menaçante plutôt qu'une personne avec une faible estime de soi-même demandant tout gentiment. C'était un art qu'elle avait appris à maîtriser depuis son plus jeune âge. Ne pas dire un mot était à lui-même un message, c'était de cette façon qu'elle régissait sa vie, tant personnelle que professionnelle. Les mots pouvaient paraître dérisoires, en un seul regard, nous pouvons comprendre l'état d'esprit d'une personne. La peur, l'angoisse, la joie, l'envie ... tout ses sentiments pouvaient s'exprimer sans un seul mot. Spencer aurait pu être psychologue, mais son manque d'empathie l'aurait fait échouer dans ce domaine. Ses élèves avaient appris à la craindre, ils n'étaient pas en veine. Pour la simple raison que l'art était plus qu'une passion et qu'elle était honnête. Chacun de ses mots étaient réfléchit, si leurs œuvres étaient un désastre, c'était un désastre. La vie n'allait pas leur faire de cadeaux, alors pourquoi commencer maintenant, après tout, elle leur rendait service. Spencer ne voulait pas paraître faible, elle ne voulait pas devenir comme son père qui avait perdu sa femme, voler par un autre. Elle ne voulait pas devenir comme sa voisine qui se laissait marcher dessus par son mari. Elle se refusait de devenir faible, de devenir une proie pour les autres.

Ce jour était comme les autres, un autre jour banal dans une vie banale. Spencer était la première à se rendre compte qu'elle s'ennuyait et cette réalité ne datait pas d'hier. Alors que son fils se préparait pour aller à l'école, elle jouait du violon. La maison qui était silencieuse s'imprégnait de chacune de ses notes, elle apprenait depuis quelques jours à jouer les musiques du film Pirate de Caraïbe. Son fils lui avait demandé ou plutôt supplié de les apprendre. Elle et son violon étaient rendus à la mélodie de Davy Jones, un son qui faisait ressentir une douce mélancolie. Ce fut qu'à leurs départs pour l'école qu'elle délaissa son violon pour rejoindre sa chambre. C'était le tour de sa gouvernante, Willoh d'emmener son fils à l'école. C'est ainsi, habillé d'un simple maillot de bain et d'une chemise qu'elle se prélassa au soleil, avec un seul pied dans l'eau froide de la piscine. Les orphelins ne pouvaient pas voir son jardin, ce qui l'arrangeait, elle n'avait pas envie de voir leurs têtes malheureuses derrière leurs barreaux de fenêtre. L'air était doux et le soleil était clément, c'était la température idéale pour passer sa journée dehors. C'est donc assez facilement qu'elle s'endormit, couché près de sa piscine, le pied dans l'eau. Spencer dû fermer l’œil quelques instant, puisqu'une personne ne cessait pas de tambouriner sur sa porte, oui elle n'avait pas de sonnette, trop bruyant. Willoh n'ouvrait pas, ce qui signifiait qu'elle n'était pas encore rentré et donc, qu'elle n'avait pas dormit longtemps. C'était avec difficulté qu'elle se releva, son sol retenait une emprunte, celle de son pied mouillé. En ouvrant la porte, elle vit avec étonnement Raphaël, il était bien tôt pour avoir sa visite. Ses yeux n'étaient pas encore suffisamment ouvert pour faire attention aux détails de sa tenus, elle sentait juste son animosité. Sa tête se colla à sa porte d'entrée et son pied encore humide croisa son autre jambe, elle opta pour un air séducteur.

- Laisse-moi deviner, aucune autre de tes conquêtes n'étaient libre ?

Les proies, il fallait les écouter, entendre tout ce qu'ils ont à dire, jusqu'aux moments où on obtienne ce qu'on veuille. Des informations, des faiblesses, tout ce qui pourrait être utile. Lui, il était sa proie. Elle l'avait eu, de bien des façons et pourtant, il ne lui appartenait pas. Il voulait appartenir à une autre femme qui n'était nulle autre que Louna Nerys, du moins, Louna K-Nerys. Monsieur avait été trop long pour conquérir le cœur de la belle, puisqu'à présent, la chaise était prise. Sûrement pas pour longtemps, l'héritière d'Ester marchait sur l'impulsivité, comme pour ce mariage qui commençait fort.





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Raphaël Abbot

Raphaël Abbot
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Il bat, pourquoi ?
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Guy de Gisborne, le Shérif de Nottingham

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MessageSujet: Re: [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer   [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer Icon_minitimeLun 28 Juil - 1:10
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Raphaël & Willoh & Spencer




∞ Je ne connais pas le sens du mot "partager".

Enceinte… Louna… Louna enceinte. Ces deux mots tournaient inlassablement dans la tête de Raphaël qui avait eu l’impression de recevoir une enclume sur le sommet du crâne lorsqu’il avait appris la « nouvelle ». Comment est-ce qu’une telle chose était possible ? Sa chère et innocente Louna avait été souillée par… par cette espèce de microcéphale inutile ! La vie était injustement faite ! Ce Knightwood était très loin d’être à la hauteur de l’héritière Nerys. Et pourtant, Esther Nerys avait autorisé ce mariage. Forcément, qui disait mariage disait aussi fondation d’une famille, cela allait de paire, même si certains n’attendaient pas le mariage pour se lancer dans la procréation ! Enfin, toujours était-il que Raphaël se remettait progressivement du mariage qu’on lui annonçait la venue du futur héritier Nerys. De quoi sombrer en dépression ! Mais vraiment en dépression ! Heureusement qu’il avait quand même les nerfs solides. Mais n’empêche que cette nouvelle l’énervait.

De toute sa vie, l’architecte ne se souvenait pas avoir été aussi en colère. Chez lui, quasiment toute sa villa y était passée. Il avait balancé contre les murs les différentes choses qui lui tombaient sous la main sans vraiment faire attention aux cris de la bonne de maison qui le suppliait d’arrêter. Du coup, entendre cette femme élever la voix l’avait énervé encore plus et lui avait ordonné de se taire si elle ne voulait pas se retrouver à loger sous le seul pont de la ville, à savoir cette espèce de vieille construction qui se trouvait dans la forêt et qui était cassée depuis le temps. Ca avait eu l’effet escompté, elle s’était tue, mais la colère était toujours là et elle ne semblait pas disposer à s’en aller dans l’immédiat. Ce bébé, qui arrivait vraiment comme un cheveu sur la soupe, n’arrangeait réellement pas les choses. Raphaël n’ignorait pas que dans le petit couple, il existait quelques tensions. Il s’était dit que le pire du mariage arrivait plus rapidement que prévu et connaissant sa Louna, elle en aurait vite assez, mais ce bébé là… Il gâchait tout !

Etre dans les petits papiers d’Esther Nerys permettait à Raphaël d’aller et venir presque comme bon lui semblait dans la demeure familiale. Du coup, il était au courant d’absolument toutes les évolutions concernant les futurs mariés. Vous n’imaginez même pas comment il jubilait à chaque fois qu’il entendait les deux « tourtereaux » s’engueuler en pensant que personne ne les entendrait de là où ils étaient ? L’architecte pensait sincèrement que ce n’était plus qu’une question de temps pour que le microcéphale ne fasse sa valise et ne se tire une bonne fois pour toute, laissant ainsi chemin libre à sa propre personne vers la belle Louna. Mais ce bébé, là, c’était le meilleur moyen pour rabibocher les deux époux. Enfer et damnation ! Comme une furie, il était sorti de chez lui, claquant la porte derrière lui et s’était mis à arpenter les rues de Storybrooke, promenant ainsi sa très mauvaise humeur. Cela dû se voir sur sa tête parce que personne n’osa lui parler. Et c’était tant mieux !

Il avait passé l’intégralité de la nuit au Rabbit Hole, buvant, fumant comme un pompier, payant une à plusieurs tournées. Les femmes ? Pour le coup, il ne s’y intéressa pas, ce qui fit plus d’une malheureuse. Il n’était pas d’humeur. Même l’alcool ne réussit pas à lui donner une once de bonne humeur. Non, cette fois-là, il eut l’alcool plus que mauvais. Raphaël donnait l’impression d’avoir touché le fond. Mais il se relèverait parce que jamais encore il n’était resté sur un échec ! Il était hors de question qu’il s’avoue vaincu. Pas face à ce gamin à qui si on pressait le nez, il en sortirait du lait. Ca, jamais ! De toute façon, il refuserait tout échec, que cela provienne de n’importe qui ! Quand le jour avait commencé à se lever, il était rentré chez lui, titubant d’un lampadaire à l’autre. Jamais la route jusqu’à sa propre villa ne lui avait semblé aussi long. C’était à croire que la route avait été rallongée juste pour l’embêter un peu plus.

Quand enfin il franchit la porte de sa demeure, la bonne était là et elle avait tout nettoyé. Il manquait plusieurs choses, mais ce n’était qu’un détail. Il ne prononça pas un mot, si ce n’est « faites moi un café bien serré » avant de se diriger vers la salle de bain et de se glisser sous la douche. Ses vêtements puaient l’alcool et le tabac froid. Il laissa longtemps l’eau coulée simplement sur ses épaules avant de daigner se laver. Puis il enfila des vêtements propres. Un léger mal de tête commença à pointer le bout de son nez et en arrivant dans la cuisine, il réclama une aspirine tandis qu’il prenait sa tasse de café fraichement préparée. La bonne ne se fit pas prier pour lui en apporter et il l’avala avec une gorgée de café brulant. Il grimaça, mais sincèrement, ça lui donnait presque l’impression d’avoir de nouveau les idées en place ! Mais la colère perdurait. Il fallait qu’il trouve un moyen de décolérer pour pouvoir réfléchir posément. Il n’y arrivait pas quand c’était ainsi.

Jetant un coup d’œil à son téléphone, Raphaël prit la décision de se rendre chez Spencer, mais avant cela… Il appela l’entreprise pour poser une journée. Ca ne lui était encore jamais arrivé. Qu’il soit malade ou mourant, il n’avait jamais été absent. Cette brusque absence suscita quelques questions, mais il répondit que cela était d’ordre purement personnel. On ne chercha donc pas plus loin et on lui accorda sa journée. Pensant que marcher à nouveau lui ferait encore du bien, il ne prit toujours pas sa voiture et se rendit chez son amante. Spencer était bien la seule femme à qui il rendait visite régulièrement. Toutes les autres n’étaient que passagères. Un peu plus et on pourrait dire qu’il n’y avait qu’elle qui comptait réellement s’il n’y avait pas eu Louna. Mais malgré tout, Raphaël était attaché à Spencer. S’il n’était pas amoureux d’elle, il l’aimait, d’une certaine façon, sinon, elle ne serait pas mieux traitée que les autres. Sauf qu’entre les deux amants, il y avait des choses pas très claires qui se produisaient si bien que ça pouvait être un véritable casse-tête chinois.

Remontant l’allée menant à la porte de Spencer très rapidement, Raphaël se retrouva à tambouriner contre la porte. Pourquoi est-ce que cette foutue nana n’installait pas une sonnette comme le commun des mortels ? Pour se distinguer ? Là pour le coup, c’était totalement ridicule ! Emettant une espèce de grognement, il continua de frapper à s’en faire mal à la jointure de ses doigts. Mais qu’est-ce qu’elle foutait ?! N’y avait-il donc pas âme qui vive dans cette foutue baraque ?! Puis finalement, se fut Spencer qui ouvrit la porte, vêtue d’un maillot de bain et d’une simple chemise qui en temps normal aurait réveillé l’animal qui sommeillait en Raphaël, mais pas aujourd’hui. Quoi que… Il ne put quand même s’empêcher de la détailler de haut en bas lorsqu’elle prit une pose séductrice. Cette femme était extrêmement dangereuse. Aussi bien pour lui que pour sa santé mentale. Elle le mènerait en Enfer s’il ne s’y trouvait pas déjà.

Néanmoins, l’heure n’était pas à la plaisanterie ! L’heure était grave ! Plus que grave d’ailleurs. En temps normal il aurait esquissé un demi-sourire dont lui seul avait le secret, mais là, il conserva un air neutre. Raphaël dût se retenir pour ne pas rentrer chez Spencer comme un bourrin. Il avait déjà assez cassé d’objets chez lui, ce n’était pas pour en rajouter une couche chez les autres.

- Tu sais bien que tu n’es pas un second choix par rapport à mes autres conquêtes, répliqua-t-il néanmoins. Mais c’est pas pour ça que je viens !

Il n’était ni trop tôt, ni trop tard ! Quand Raphaël était en proie à des pulsions, ça pouvait être à n’importe quelle heure de la journée. Mais là, tout de suite, il n’y en avait pas. Quoi que peut-être qu’en le cherchant un peu, ça pourrait venir, mais il y avait encore ces deux foutus mots qui tournaient encore et encore dans sa tête et il se demandait s’il ne devait pas s’ouvrir le crâne pour les faire sortir.

- Tu comptes me laisser rentrer à un moment ou un autre ou tu comptes t’exhiber comme ça indéfiniment pour faire baver ces pauvres orphelins ? demanda-t-il.

Les gamins, vers l’âge de quatorze, quinze ans, commençaient à avoir des pulsions, eux aussi et cherchaient à tout connaître. Du coup, il n’avait pas trop de mal à s’imaginer aux fenêtres de cet orphelinat une dizaine d’ado entrain de baver sur les jambes de Spencer, bien que Raphaël n’avait aucun doute quant au fait qu’il devait gâcher la vue. Puis, il y avait aussi le fait qu’il n’aimait pas non plus partager la jeune femme. Allez savoir pourquoi ! Autant les autres femmes, il s’en foutait, mais pas Spencer ! C’était plus fort que lui, il ne supportait pas ça.




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MessageSujet: Re: [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer   [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer Icon_minitimeVen 15 Aoû - 16:00
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∞ Tu peux hurler, mais lâche ce vase !


Le temps était doux, suffisamment pour rester allongé toute la journée. C'est ce qu'elle aurait pu faire, mais ne rien faire n'était pas sa propriété. Elle détestait procrastiner être paresseuse ... Non, cela ne ressemblait pas à Spencer. C'était sans doute pour cela qu'elle détestait voir les personnes restées devant une télé, ils s'abrutissaient. Toutefois, elle passerait quelque temps dehors, se reposer tant qu'elle le pouvait, Willow allait revenir. C'était ce qui était prévu, mais un contre temps montra le bout de son nez. Ce contre temps se nommait Raphaël, elle pouvait le résumé par ça, un imprévu. Il la coupait durant ses activités diverses, de nuit comme de jour. Même si elle ne l'avouait jamais, elle aimait qu'il la sorte de sa routine, tout comme aujourd'hui. Il était là, à la détailler du regard, scrutant tous les détails qu'elle laissait apercevoir. Spencer l'accueillait avec une phrase qui était originale pour un bonjour, cependant, lui aussi avait une manière authentique pour répondre.

- Tu sais bien que tu n'es pas un second choix par rapport à mes autres conquêtes. Mais c'est pas pour ça que je viens !

Ce n'était pas une phrase qui lui était facile de pardonner ou même d'oublier. Bien sûr, c'était elle qui l'avait lancé sur ce sujet, mais celui-ci aurait pu avoir la décence de ne pas réutiliser ses propres termes. Oui, Raphaël était adorable, du moins, ça phrase était adorable, mais ce n'est pas ça qu'elle retint, c'était bel et bien, par rapport à mes autres conquêtes. Il l'a comparait à elles, toutes ces filles faciles qui se jetaient dans ses bras, toutes celles qui avaient dans les bars. C'était méprisable, autant pour elles que pour lui. Spencer avait la rancune facile, tout comme la vengeance. Il était hors de question qu'elle réponde à cette phrase, son regard était plus utile qu'un simple mot. Elle continuait de le regarder, elle aussi le détaillait, après tout, pourquoi serait-il le seul qui pourrait profiter de la vue, même si lui était recouvert de la tête au pied. Il eut un bref silence et ce fut lui qui le combla.

- Tu comptes me laisser rentrer à un moment ou un autre ou tu comptes t'exhiber comme ça indéfiniment pour faire baver ces pauvres orphelins ?

Cette phrase-là la fit sourire, elle sonnait un peu comme un reproche. C'était amusant de le voir réagir ainsi, après tout, c'était lui qui s'exhibait devant des tonnes de femmes. Puis, elle était chez elle, c'était lui qui était venu la déranger. Sa question la fit réagir, avant d'y répondre, elle s'appuyait un peu plus sur sa porte et haussa un sourcil, pour ensuite lui répondre.

- Hum, je ne sais pas encore ce que je préfère, comme tu le dis si bien, ces pauvres orphelins ... ils n'ont pas beaucoup d'occupation durant leurs pauvres et longues journées. Heureusement qu'ils sont tous à l'école, sinon, je pense qu'on discuterait ici et non à l'intérieur.

Spencer poussa la porte qui, quelque temps auparavant, lui permettait de tenir sur une seule jambe. Cette fois-ci, il eut assez de places pour se faufiler à l'intérieur de chez elle, mais pas assez pour ne pas l'a frôler. C'est avec son pied qu'elle ferma la porte, ce qui produit un effet non escompté, celle-ci se claqua. Tous les deux se trouvèrent devant les grands escaliers, mais la propriétaire de ce manoir l'obligea à le suivre. Après tout, il n'allait pas rester là pendant qu'elle était dans le salon. Lui aussi était richement décoré, de tableaux divers, et même d'une tapisserie qui représentait une jeune femme dans une forêt. Une œuvre qui était dans sa famille depuis des générations, du moins, c'est ce qu'elle croyait, puisqu'en réalité, ceci la représentait elle, l'ancienne elle. Ce manoir était un musée à lui tout seul. D'un geste de la main, elle lui proposa gestuellement de s'installer sur un de ces canapés, lui aussi était d'époque. Toutefois, avant qu'elle puisse voir s'il le fit réellement, Spencer lui proposa ou plutôt ordonna de boire une boisson chaude.

- Willow à fait du thé avant de partir, je vais te chercher une tasse, tu as l'air d'en avoir besoin.

Il était certain que son invité forcé n'avait pas besoin de boire du café. Il paraissait assez énervé, lui rajouter de la caféine dans son organisme serait sûrement une mauvaise idée. Avant de partir vers la cuisine, elle déplaça délicatement ses cheveux sur une même épaule. C'était vrai, elle aimait le titiller, c'était un jeu qui l'amusait. De ce fait, elle laissa errer une de ses mains sur le canapé, faisant mine de caresser le tissu. Une fois qu'il ne pouvait plus voir son visage, elle sourit à pleine dent, être sadique était son quotidien, d'habitude, c'était Willow qu'elle torturait de cette manière. Voyant que cela marchait sur elle, cela ne pouvait que marcher sur lui. Bien que, tout marchait sur lui. Puis, elle voulait se sentir désirée par son amant, même si cela n'était que par le regard. De la torture, c'était sûrement cela, la torture était une belle vengeance.

Sa cuisine n'était pas aussi décorée, celle-ci contenait plus de photos, des photos d'artistes, mais aussi celle de son fils. Sa gouvernante avait déjà sorti une tasse, elle se trouvait sur le comptoir, tout comme la théière. Spencer ne savait pas s'il aimait le thé, mais c'est ce qu'elle lui servirait et puis, elle s'en fichait de le savoir. Après tout, la plupart du temps, ils ne prenaient pas de petit déjeuner ensemble. Elle mit tout sur un plateau et le déposa sur la table basse. Cette dernière s'en servit une et commença enfin à se poser des questions sur sa venue, si ce n'était pas pour s'amuser, c'était pour faire quoi.

- Alors ... qu'est-ce que tu fais là ? Ce n'est sûrement pas pour mes beaux yeux.

Spencer s'interrompit à peine une seconde, juste pour réfléchir, ce n'était pas son habitude de venir sans avoir de bonnes raisons. Il ne semblait pas d'être de bonne humeur, du moins, moins qu'en temps normal. De ce fait, il n'y avait qu'une seule raison qui aurait pu le pousser à venir la voir, de se déplacer des quartiers riches pour atterrir dans les bas quartiers, une seule raison qui la fit froncer ses sourcils. Elle ne le faisait pas par mécontentement, mais plus par la curiosité. Tout en reposant sa tasse de thé qui fumait par la chaleur, Spencer se décida à prouver sa théorie.

- Juste une question, aujourd'hui, c'est bien un de ces fameux jours où tu décides de faire de moi ta confidente et non un jouet sexuel ?

Après que sa question soit posée, Spencer opta pour un visage pour décontracter, voir plus doux. Oui, cela lui arrivait, mais pour des bonnes raisons. Elle mettait toutes ses chances de son côté pour connaître la vérité et pour le mettre devant un fait accompli. Monsieur Abbot serait-il venu pour parler ? Ça serait bien la première fois, qu'il vienne seulement pour discuter. Toutefois, l'ancienne Morgane n'arriva pas à garder une image sérieuse, ses traits effacèrent la douceur pour laisser la place pour un visage moqueur pour ensuite plonger ses lèvres dans le liquide encore fumant.





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Raphaël Abbot

Raphaël Abbot
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∞ Je ne connais pas le sens du mot "partager".

Aux grands maux, les grands remèdes, apparemment. Dans sa colère, Raphaël ne savait plus vers qui se tourner. De toute manière, personne ne le comprendrait. Personne ne comprenait de toute manière. Ce qu’il ressentait pour Louna, très peu de personne le savait. C’était ainsi. Il ne pouvait pas le dire à tout le monde et il ne pouvait pas exprimer cette colère à quelqu’un. Du coup, il extériorisait comme il pouvait. Casser toute sa villa faisait presque parti de ce moyen d’extériorisation. Cela faisait crier et pleurer sa domestique, mais l’architecte n’en avait rien à faire. Tant que ça lui faisait du bien à lui, le reste importait peu. Et puis, une fois plus ou moins calmé, il quittait les lieux. Cette fois-là ne faisait pas exception, bien évidemment. Où il allait ensuite dépendait de lui. Il suivait son instinct. Et pour le moment, celui-ci lui intimait de se rendre chez Spencer.

De toutes les personnes habitants à Storybrooke, cette femme était sans aucun doute celle dont il était le plus proche. Pourtant, pouvait-on les définir comme étant amis ? Pas vraiment. Raphaël ne se souvenait pas être passé par ce stade avec Spencer. Comment est-ce que ça avait commencé alors ? Et bien c’était assez difficile à dire étant donné qu’il n’en avait aucun souvenir. Tout ce qu’il savait, c’était qu’elle et lui étaient amants depuis longue date maintenant. En tout cas, c’était bel et bien chez elle qu’il se rendait parce que, même s’ils passaient plus de temps à faire des galipettes qu’autour d’un café. Mais c’était ainsi que les deux fonctionnaient et ça fonctionnait plutôt bien de cette façon, même si ce n’était pas le dialogue qui dominait, à proprement parlé. En tout cas, il espérait que Spencer trouverait quelque chose qui lui permettrait de digérer ce qu’il venait d’apprendre.

Se rendre dans le quartier pauvre de Storybrooke n’était pas ce que Raphaël préférait, mais c’était là-bas que son amante vivait. Elle avait eu l’idée sadique de faire bâtir son manoir juste en face de l’orphelinat afin de faire baver ces pauvres enfants qui ne connaîtraient probablement jamais la richesse. Cet esprit machiavélique était une des choses qu’il aimait chez Spencer parce qu’il possédait exactement le même. On pouvait presque croire qu’ils étaient semblables. « Qui se ressemble s’assemble », disait le dicton. C’était probablement vrai. Mais il était difficile de savoir ce que Raphaël ressentait réellement pour Spencer. Tout était assez confus dans la tête de l’architecte. Mais comme il ne cherchait pas à voir plus loin que le bout de son nez, c’était assez compliqué de tout définir jusqu’à arriver à une conclusion claire et précise.

En arrivant chez Spencer, il attendit quand même plusieurs secondes avant qu’on ne vienne lui ouvrir. Ce fut avec un certain soulagement qu’il constata que c’était elle qui venait lui ouvrir et non une tierce personne. Raphaël ne se priva pas pour la détailler de haut en bas. Quand votre amante préférée se présentait devant vous en maillot de bain, qui laissait que très peu place à l’imagination, comment vouliez-vous faire autrement ? Et puis, ce n’était pas comme si Spencer s’en offusquerait étant donné la façon dont elle s’appuya contre le chambranle de la porte pour mettre en valeur chacune de ses courbes que Raphaël avait au moins mille fois adorés. Elle n’ignorait absolument rien des différentes conquêtes que l’architecte pouvait avoir, mais de toutes les femmes qu’il avait pu connaître, Spencer était la seule vers qui il revenait. Si ce n’était pas une preuve de son attachement pour elle ça… Mais encore fallait-il qu’il daigne voir plus loin que le bout de son nez…

Néanmoins, ce n’était pas à cause de l’indisponibilité de ses nombreuses conquêtes qu’il était là. Même quand on lui résistait, Raphaël savait y faire pour qu’au final, il obtienne ce qu’il voulait. La seule qui lui causait des soucis, c’était bien Louna parce qu’il avait la sensation qu’avec elle, il n’aurait jamais gain de cause. En même temps, maintenant que celle-ci était mariée et enceinte de surcroit, ça allait être vraiment difficile de l’obtenir. En lui, il possédait cette sensation cuisante d’échec et il détestait ça. Il détestait perdre. Il fallait qu’il soit vainqueur et pour rien au monde, il ne baisserait les bras. Il ferait absolument tout ce qui était en son pouvoir pour avoir ce qu’il souhaitait. Il ne fit pas vraiment attention au regard qu’elle lui lança lorsqu’il parla de ses conquêtes. Ce n’était pas comme si elle n’était pas au courant. Et puis, ils n’étaient pas ensembles donc il n’avait pas à se justifier.

Etant donné que Spencer ne semblait pas vouloir se décoller du plancher, ce fut Raphaël qui lui demanda à quel moment elle comptait le laisser entrer. Il ne put s’empêcher, néanmoins, de faire une petite remarque à propos de ces orphelins qui devaient baver devant une telle demeure et le luxe qui en sortait. Cela contribua à la faire sourire et très légèrement, l’architecte aussi sourit. Cependant, au lieu de s’écarter pour l’autoriser à pénétrer dans sa demeure, Spencer ne bougea pas d’un pouce, si ne c’est pour s’appuyer un peu plus sur le chambranle de la porte. Sa réponse à la demande de l’architecte eut le don de le faire rire. Même si c’était de l’humour noir, Raphaël adorait la façon dont Spencer répliquait. Il avait parfois l’impression de se retrouver devant un miroir. C’était étrange d’avoir son jumeau dans ce bas monde. Combien de personnes pouvaient se vanter d’avoir rencontré son double ? Très peu, probablement.

- Pauvres enfants… Je les plains d’avoir une voisine telle que toi, répondit-il.

Enfin, Spencer se décala, offrant un passage pour Raphaël qui obéit à cet ordre silencieux. L’espace que la professeur d’art plastique lui laissa était assez fin pour que son bras frôle sa peau. En temps normal, Raphaël en aurait sans aucun doute profité, mais pas aujourd’hui. Disons simplement qu’il n’était pas « conditions » pour ça pour le moment. Mais cela ne faisait aucun doute que si on le cherchait un peu, ça serait une autre histoire. Après tout, il ne restait qu’un homme. Une fois que la maîtresse de maison eut refermée la porte, l’architecte la suivit jusqu’au salon, exactement comme elle le lui ordonna. Le manoir était vraiment différent de sa propre demeure. Néanmoins, c’était d’excellents gouts, ça, Raphaël ne pouvait pas le nier. On ne pouvait pas en attendre moins d’une femme qui travaillait également au musée.

Il s’installa sur le canapé, comme le bon ‘invité’ qu’il était. Il prit une grande inspiration avant de passer une main dans ses cheveux ébène qui étaient déjà coiffés vers l’arrière. Mais c’était un geste mécanique qu’il faisait souvent. Il se retint de grincer des dents lorsque Spencer lui parla de Willow, néanmoins, il ne pouvait pas refuser la tasse de thé qu’elle lui offrait. Elle ne lui laisserait pas le choix de toute manière, même s’il était connu que la théine avait des effets beaucoup plus ‘excitants’ que la caféine. Mais il avait déjà bu un café bien corsé avant de venir. Raphaël se retrouva seul pendant quelques instants. Bien sur, il avait remarqué ce geste qu’elle avait eu de ramener ses magnifiques cheveux dorés sur une seule des épaules, dévoilant un peu plus sa peau. Elle était déjà en maillot de bain, du coup, il ne restait plus grand-chose pour que Spencer apparaisse dans sa plus grande simplicité, mais encore une fois, il n’était pas venu pour ça.

Lorsqu’elle apporta le thé sur un plateau, il la remercia. Le thé et lui, ça n’avait jamais été vraiment ça, mais il se voyait très mal dire « non ». Et il était évident que Spencer n’accepterait absolument aucun refus de sa part. Lorsqu’elle se pencha pour déposer le tableau, Raphaël ne put empêcher son regard de vagabonder sur la naissance de sa poitrine qu’elle laissait ainsi entrevoir. Si elle voulait se cacher, ce n’était pas en maillot de bain qu’elle pourrait le faire. Et puis, elle était chez elle, donc il ne pouvait, ni n’avait l’envie de lui demander de s’habiller. Il faudrait être fou pour demander une telle chose et ne plus pouvoir admirer toute la sensualité que Spencer dégageait. Il fut ramené à la réalité lorsqu’elle lui demanda la raison de sa visite. C’était vrai qu’il ne lui avait toujours pas dit pourquoi il était là, si ce n’est que ce n’était pas parce qu’il n’avait aucune conquête de disponible. Il lui offrit un demi-sourire.

Il ne put lui répondre dans l’absolue car elle lui posa à son tour une question. C’était dingue la façon dont Spencer le faisait se sentir un peu plus léger. Certes, il ne lui avait pas encore dit ce qu’il avait sur le cœur, mais sa présence et ses paroles étaient on ne peut plus suffisantes. Du coup, il se demandait si ça valait la peine qu’il crache son venin. Quoi qu’en fait, s’il ne le sortait pas maintenant, il le sortirait plus tard et ce serai sans aucun doute d’une façon beaucoup moins civile que dans le cas présent. Cependant, avant de se lancer dans la raison qui l’avait poussé à venir ici, elle lui avait posé une question à laquelle il allait répondre avant tout. Après tout, c’était ainsi qu’elle l’avait demandé, d’une certaine manière.

- Tu y vas un peu fort avec les termes de « jouet sexuel », répondit-il. Ce n’est pas comme si tu ne faisais pas pareil de ton côté. Mais oui, si je suis là, c’est pour vider mon sac une bonne fois pour toute, donc j’espère pour toi que tu fais une bonne confidente !

Techniquement, Spencer n’était pas une personne qui criait sur tous les toits ce qu’on venait lui dire. Elle était plutôt du style à garder les informations et à les tourner à son avantage. Comme lui, quoi. C’était à se demander pourquoi il ne s’était pas mis devant un miroir pour vider son sac… Mais c’était mieux d’avoir quelqu’un qui n’était pas son image et qui pouvait répondre. Alors que Raphaël se préparait à lui dire ce qui l’ennuyait à ce point, Spencer afficha un visage tellement doux que du coup, il l’observa pendant quelques instants sans rien dire puis finalement, il se décida. Il ne fallait pas qu’il se laisse trop distraire par le visage d’ange que Spencer pouvait aborder et qui faisait tomber beaucoup de monde dans ses filets. Ca se saurait si elle était une gentille personne ! D’ailleurs, elle reprit presque aussitôt ce visage moqueur, qu’il lui connaissait bien.

- Mon souci es toujours le même, mais plus le temps plus j’ai l’impression que les choses m’échappent et je déteste ça ! Le truc que je redoutais le plus est arrivé : Louna est enceinte !

Il cracha presque cette information tellement ça lui écorchait la bouche de la prononcer.




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MessageSujet: Re: [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer   [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer Icon_minitimeSam 18 Oct - 0:12
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∞ Tu peux hurler, mais lâche ce vase !


Spencer avait la capacité à se cacher derrière un masque, camouflant ses véritables sentiments. Elle pouvait faire semblant d'être heureuse alors qu'elle voudrait pester contre toutes les personnes qui se trouvaient sur sa route. Il était évident qu'elle ne pouvait pas le porter avec tout le monde, alors à force, elle avait arrêté d'être la personne qu'elle reflétait. C'est pour cette raison que tout le monde la voit aussi moqueuse et sadique, parce qu'elle a abandonné l'idée de se faire passer pour une autre personne. Aujourd'hui, Spencer est Spencer, une mère célibataire ayant un certain goût pour la torture de ses élèves. Raphaël eut très vite l’honneur de la voir tel qu'elle était et ça, c'était bien mieux qu'un cadeau. Et apparemment, la voir sous son vrai jour l'avait amené à venir ici pour avoir une confidente. C'était rare que des personnes se confient à elle.

- Tu as raison, tu es un jouet très attractif et heureusement pour toi, je suis aussi une excellente ... confidente.

Spencer avait accentué le mot excellente, une manière subtile de se venter. Avec le temps, elle avait appris à le connaître et à savoir quand quelque chose le tracassait. D'ailleurs, c'était la raison de sa venue, il était assis sur son canapé afin de passer ses nerfs sur une personne et non sur des objets inanimés. Tout ce qu'elle espérait, c'est qu'il ne s'énerve pas sur ses objets à elle.

- Mon souci es toujours le même, mais plus le temps plus j’ai l’impression que les choses m’échappent et je déteste ça ! Le truc que je redoutais le plus est arrivé : Louna est enceinte !

Deux choix se présentaient à elle, soit elle gardait ce sourire et écoutait ce qu'il avait à dire, soit elle s'énervait, au risque de l'énerver encore plus. De toute manière qu'est-ce qu'elle risquait ? Il risquerait de partir et s'énerver chez quelqu'un d'autre ? Peut-être, mais elle savait qu'il allait revenir plus tard, c'est toujours ce qu'il fait, il revient, au grand désespoir de Willow. La jeune mariée était enceinte, c'était la raison de leurs mariages précipités ou était-ce simplement le destin ? Spencer était persuadé que Louna serait une bonne mère, autant qu'épouse, elle avait des doutes, mais la grossesse était une toute autre histoire. Elle arqua un sourcil, afficha le plus beau de ses sourires avant de lui répondre. Elle avait choisi, Raphaël aurait le droit à sa méchanceté.

- Elle n'a pas perdu de temps, les jeunes vierges sont souvent les plus farouches. Surtout celle qu'elle vient de se marier avec l'homme qu'elle a toujours voulu.

Parfois, elle se demandait s'il ne faisait pas exprès, s'il ne disait pas toute ses choses pour la rendre jalouse. Après tout, il en était capable, de faire tout un stratagème pour pousser une femme à se jeter à son coup. Elle aurait pu croire que c'était un de ses plans, mais lorsque l'autre fille était Louna, elle savait pertinemment que ce n'était pas pour la rendre jalouse.

- Enfin, tu n'es pas venue là pour que je t'explique à quel point la nouvelle madame K. Nerys est heureuse en mariage. Alors vas-y, continue à pester contre sa maternité ...

C'est vrai, elle voulait lui faire du mal. Elle savait comment le faire. Toutes les personnes ont des faiblesses, celle de Raphaël était Louna. La moindre insulte envers elle et il réagit. Il se comportait comme un chevalier servant, dommage qu'elle ne l'a jamais remarqué. Alors oui, elle le cherchait. Bien sûr, elle était honorée qu'il vienne à elle pour autre chose que du sexe, mais venir lui parler de la grossesse de la femme qu'il aime, ce n'était pas agréable à entendre. Spencer n'était pas doué pour faire le bonheur des uns, mais le malheur des autres, c'était facile. La vengeance était une seconde peau pour elle et Raphaël en faisait souvent les frais. Apparemment, il n'avait jamais appris à être diplomate avec les personnes comme elle. À ce moment précis, elle se mit à sourire et attrapa sa tasse de thé encore fumante. Toutefois, son sourire se transforma et elle laissait apparaître un visage neutre. Sa jalousie prenait le pas sur son contrôle, en une seconde, elle se laissa aller. La phrase qu'elle allait prononcer n'était pas pour lui faire du mal, mais cette phrase était pour elle, une auto-flagellation.

- Tu aurais aimé que cet enfant soit le tien et non celui d'un homme des forêts.

Spencer croisa les jambes et laissa le liquide brûlant glisser dans sa gorge. Puis, elle se pencha pour déposer la tasse dans sa soucoupe, ce qui provoqua un léger son aiguë. Pour le moment, c'était le seul bruit qui recouvrait la pièce. Elle était bien plus préoccupée par ses questions, comme celle qui concernait Louna. Serait-elle capable de quitter son mari pour aller avec lui ? En réalité, ce n'était pas la question qui devrait être la première. La première était bien plus importante et intelligente, serait-elle capable d'aimer d'un homme comme lui, un homme comme Raphaël ? L'héritière de la dynastie Nerys était la pureté incarnée, elle était digne d'être une princesse. C'est deux personnes étaient totalement différentes, c'était évident, n'importe qui pourrait s'en apercevoir. Est-ce que lui pouvait le remarquer ? Pouvait-il se rendre compte que cet attachement en vers elle était peine perdu ou espérait-il encore ? Spencer aimait le voir aussi déterminé et ambitieux, mais pas lorsque ces petites attentions étaient dirigées vers une autre femme qu'elle. Surtout lorsque la personne qui était visée était une femme comme Louna. Elle avait de quoi être jalouse. Cette jeune femme était magnifique, elle était jeune, respirait la joie de vivre et se battait pour ses convictions. La propriétaire de ce manoir avait le plus profond respect pour elle, c'est ce qui était le plus dur, elle ne pouvait pas la détester aussi facilement.

- Dumas avait raison, caresse les femmes, mais ne les aime pas, si tu ne veux point devenir leur esclave, se murmura t-elle.

Cette phrase était une sorte de Note Bene, une parole pour elle-même et non pour Raphaël. Elle était à présent dos à lui, elle ne voyait pas son visage et heureusement. Il était comme un pervers qui tournait obsessionnellement autour d'une adolescente. C'était tout aussi écœurant que désolant. Il s'attachait à elle, la scrutant à chacun de ses pas, la dévorant du regard, respirant son parfum ... Raphaël était un homme inquiétant, mais il avait ce même masque qui lui permettait de ressembler à n'importe qui. Grâce à lui, il pouvait l'approcher sans qu'elle se rende compte de son stratagème. En essuyant son buffet, Spencer se rendit compte que Willow n'avait pas fini le ménage. Elle n'était vraiment pas née dans la bonne époque, elle n'aimait pas la technologie et haïssait que sa maison soit en désordre, mais surtout qu'il est de la poussière qui se balade, ce fut la raison pour qu'elle lâche un léger grognement.





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Raphaël Abbot

Raphaël Abbot
Admin ೨ Le Shérif de Nottingham

♦ Curse :
470
♦ Coeur :
Il bat, pourquoi ?
♦ Personnage de Conte :
Guy de Gisborne, le Shérif de Nottingham

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MessageSujet: Re: [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer   [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer Icon_minitimeJeu 30 Oct - 17:03
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∞ Je ne connais pas le sens du mot "partager".

Raphaël n’était pas du genre soumis, mais lorsqu’il s’agissait de Spencer, là, ça ne lui posait plus aucun souci. Contradictoire, n’est-ce pas ? Mais cette femme là exerçait un certain pouvoir sur lui, tout comme Louna d’ailleurs. Ces deux-là devaient être les seules à pouvoir faire de l’architecte ce qu’elles voulaient, même s’il était évident que c’était surtout l’héritière Nerys qui arrivait à le mettre à genoux et lui faire faire n’importe quoi. Pour ce qui était de Spencer, même si elle gagnait souvent ce qu’elle voulait, il faisait quand même un peu de résistance. Enfin bon, cela ne faisait aucun doute que Spencer et Raphaël étaient tous les deux le jouet sexuel de l’autre. Il y avait cette tension entre eux qui faisaient qu’ils se complétaient, mais malheureusement, ils étaient trop bouchés l’un et l’autre pour s’en rendre compte. Mais là n’était pas le souci. Le souci de Raphaël était d’un autre ordre et pour une fois, il comptait vraiment sur Spencer pour être sa confidente.

- Une excellente confidente, c’est tout ce dont j’ai besoin pour le moment.

Quoi que… il ne dirait pas non à une partie de jambe en l’air avec Spencer qui était sans aucun doute la meilleure des amantes qu’il ait pu avoir jusqu’à présent, mais avant ça, il devait vider son sac, sinon, il allait être incapable de faire quoi que ce soit (ou pas…). Assis sur le canapé de la jeune femme, Raphaël passa nerveusement une main dans ses cheveux noirs. Il espérait vraiment que Spencer était une bonne confidente parce que sinon, il retournerait chez lui et passerait encore une fois ses nerfs sur les différents objets qui se trouvaient dans sa villa et sa bonne crierait de nouveau d’effrois, ce qui contribuerait à l’énerver encore plus. Cet énervement était vraiment un cycle sans fin dans lequel il fallait trouver la sortie. Après plusieurs secondes à se concentrer sur sa respiration, il lâcha ce qui l’énervait : Louna était enceinte. L’apprendre était une chose, mais le dire manqua de lui arracher la bouche.

Raphaël n’ignorait pas ce que Spencer pensait de son attachement pour la riche héritière de la ville. Sauf qu’en venant la prendre pour confidente, il n’avait pas besoin qu’on s’énerve contre lui. Juste qu’on l’écoute. C’était le rôle d’un confident, non ? Bon, avec les conseils qui allaient avec, en théorie. Mais si Spencer consentait déjà, ne serait-ce qu’à l’écouter, ce serait déjà un pas énorme. Quand il leva la tête vers elle, il put constater qu’elle lui offrait son plus magnifique sourire. Ou elle était ravie pour la future mère, ou elle s’amusait de la situation. Peut-être même les deux ! Soudainement, Raphaël commença à regretter d’être venu la chercher pour qu’elle soit sa confidente. Il aurait mieux fait de prendre une inconnue, il aurait peut-être perdu moins de temps ? La mâchoire de l’architecte se crispa face à la méchanceté donc Spencer fit preuve avec ses paroles. Il ne supportait pas qu’on puisse dire du mal de son innocente Marianne, mais néanmoins, elle venait presque de soulever un problème intéressant : et si Louna s’était mariée avec William uniquement parce qu’elle était enceinte ? Grande possibilité. Il la fusilla pendant un bref instant du regard.

- N’est-ce pas toi qui viens de dire que tu étais une excellente confidente ? cracha-t-il presque de colère.

Il était déjà en colère, du coup, il n’en fallait pas beaucoup plus pour le faire sortir de ses gonds. Au pire des cas, se ne serait pas sa première dispute avec Spencer. Il avait arrêté de compter après la première. Ils se rabibochaient toujours. C’était ce truc qui existait entre eux qui faisaient que peu importait la dispute, jusqu’à présent, ils revenaient toujours l’un vers l’autre. C’était ainsi. Alors que Raphaël n’avait toujours pas touché à sa tasse de thé, la maîtresse de maison continua d’en boire. Si elle voulait sa tasse à lui, elle n’avait qu’à se servir parce que ce n’était pas lui qui allait y toucher. Surtout quand on savait que la théine était plus énervante que la caféine qu’il avait déjà bu lorsque sa bonne à lui, lui en avait servi une tasse pour, soi-disant, le calmer. Il passa une main sur son visage, essayant de se calmer. La journée ne faisait que commencer et pourtant, elle lui semblait déjà extrêmement longue.

Il laissa sa main tomber sur son genou lorsqu’elle lui demanda s’il aurait souhaité que la situation soit toute autre. Aurait-il souhaité être le père de l’enfant de Louna ? Bien évidemment que oui ! Louna était la femme qu’il désirait plus que tout. Et forcément, parce qu’il ne pouvait pas l’avoir, il ne la désirait qu’encore plus. C’était aussi un cercle vicieux. La vie était extrêmement compliquée. Jusqu’à présent, Raphaël n’avait jamais réellement songé à avoir un jour des enfants, même s’il était évident qu’il en aurait (ou pas). En fait, il ne se voyait pas vraiment dans ce rôle-là étant donné que jusqu’à présent, il n’avait été qu’oncle Raphaël pour Harlow. Etre un tonton adoptif et être un père, ce n’était décidemment pas pareil. Cependant, cette affirmation lui ouvrit un tant soit peu les yeux et il ne put qu’hocher légèrement la tête en guise de réponse. Oui, il aurait aimé et il était clair qu’il aurait pu lui offrir une bien meilleure vie que celle que cet homme des bois pourrait lui offrir. Vivre au milieu des arbres, non mais franchement ? Vous voyez un bébé dormir dans un arbre vous ?

Raphaël observa les fines jambes de Spencer se croiser avant de relever le regard vers elle tandis qu’elle se penchait en avant. Si l’ambiance n’était pas aussi froide depuis qu’elle s’était montrée amer, l’architecte aurait pu y voir une quelconque invitation, mais là, tout de suite, il savait bien que ce n’était pas le cas. Puis quand elle se redressa, il reporta son attention sur elle, sur son visage et non sur une de ses généreuses formes féminines. Bien sur, Raphaël était capable de vénérer chacune de ses courbes des heures entières, mais encore une fois, il fallait qu’il mette sa nymphomanie de côté pour se concentrer sur la situation actuelle. Spencer lui tourna le dos pour aller vers son buffet tout en murmurant sans doute des paroles beaucoup plus à elle-même qu’à lui, mais ce n’était pas bien important étant donné que Raphaël l’entendit. Il pencha la tête sur le côté tandis qu’elle passait la main sur le meuble, constatant l’état de propreté de ce dernier.

Un léger sourire, l’un des premiers de la journée, vint se peindre sur ses lèvres. Aussi se leva-t-il pour s’avancer vers la jeune femme qui lui tournait toujours le dos. Il posa ses mains sur les hanches dénudées de Spencer et colla son torse contre son dos. Penchant légèrement sa tête vers son oreille, il murmura :

- Serais-tu jalouse, par hasard ?

Bien évidemment, il n’était sur de rien en disant cela, mais il n’avait pas pu s’empêcher de le sortir pour voir sa réaction Telle qu’il la connaissait, elle lui dirait que ce n’était certainement pas le cas. Mais si elle lui disait que « oui », il saurait que ses paroles seraient pleines de vérité. Quelque part, Raphaël piégeait Spencer, mais n’était-ce pas elle qui s’était montrée méchante à son égard alors qu’elle était censée jouer le rôle de confidente ? Il déposa un léger baiser sur sa joue, attendant une réponse avec un sourire victorieux de collé sur les lèvres.




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MessageSujet: Re: [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer   [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer Icon_minitimeDim 2 Nov - 19:51
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∞ Un peu plus de poison dans ton thé ?

Les bruits sourds de la surface tambourinaient vaguement à ses oreilles, tandis qu'elle nageait à tout allure, enchainant longueur sur longueur. Totalement immergée, elle faisait de grands mouvements fluides avec ses jambes jusqu'à finalement faire une pirouette et prendre de l'élan sur le bord pour s'élancer de nouveau. Cela faisait déjà bien une heure ou deux que Willow était à la piscine, là où on la trouvait le plus souvent avec la plage. Plus tôt ce matin, elle s'était occupée d'Harlow, le fils de Spencer, pour l'accompagner à l'école. Et une fois que ce fut fait, comme aujourd'hui elle ne travaillait avec Vany que plus tard dans l'après-midi, elle avait décidé de filer se nager pour se détendre.  L'eau, c'était surement l'endroit dans lequel elle se sentait le plus à l'aise. Dès qu'elle avait un problème et qu'elle n'avait pas envie de se saouler bêtement pour oublier, elle allait prendre un bol d'air frais face à la mer. C'était bête à dire, peut être même totalement ridicule. Mais là mer, c'était son univers.

La blondinette sortit enfin la tête de l'eau, le souffle haletant. Un sourire se dessina sur son visage, et elle sortit enfin de l'eau pour se sécher. Se moquant que son maillot était encore humide, elle enfila un short taille haute et une chemise blanche qui s'imbiba très rapidement de son maillot. Elle couru jusqu'à sa voiture et se dit qu'avant de rentrer, elle avait bien envie de passer à l'épicerie afin de remplir le frigo pour le repas de ce midi. Elle ne savait pas si Spencer était toujours à la maison mais, en faisant du thé ce matin elle s'était bien vite rendue compte du néant qui régnait dans les placards de la cuisine. Et puis elle avait de la chance, en général Raphaël était trop occupé pour venir de si bonne heure. Ça lui évitera de vouloir mettre de la mort aux rats dans le plat !

Raphaël et Willow ne s'étaient jamais entendus, depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne. Ils se méprisaient, se mettaient toujours des bâtons dans les roues et pourtant, ils se voyaient plusieurs fois par semaine. La raison ? Spencer. En effet, la patronne de l'ex-Selkie et lui étaient amants et se voyaient donc assez régulièrement malheureusement pour elle. Oui malheureusement car, depuis un long moment, la demoiselle n'était pas insensible au charme de la violoniste. Et ce qui était encore plus étrange, c'était qu'elle ne paraissait pas savoir ce qu'elle voulait. Il y avait bien un jeu de séduction entre les deux jeunes femmes mais, en général, cela se finissait toujours froidement ou d'une manière incompréhensible, de quoi totalement retourner le cerveau de la gouvernante qui ne savait plus quoi penser dans sa tête. De plus, elle détestait voir Spencer se faire utiliser comme un jouet, une vulgaire "femme parmi les autres". Et même si selon ses dires il lui accordait plus d'importance que les autres, aux yeux de Willow, ca ne changeait absolument rien. C'était un gros macho nymphomane et obsédé. Voilà tout. Mais ce qui était sûr, c'était que Spencer tenait réellement à elle ! Et donc, malgré les excès de jalousie qu'elle avait parfois, Willow se savait protégée et elle en jouait encore plus pour se venger de Raphaël et lui faire toutes les misères du monde dès qu'elle en avait l'occasion. Un véritable combat de coq ! Mais c'était difficile d'être deux à convoiter la même femme, et encore plus lorsque celle-ci s'amusait à les embrouiller. Heureusement, elle avait son plan de secours. Louna. Elle savait que le bourgeois craquait sur elle, et bien que sa grossesse soit annoncée au grand public, elle n'en démordait pas pour chercher des plans pour les faire se rapprocher, au plus grand désespoir de Lip d'ailleurs !

Son véhicule arriva enfin devant le manoir où elle vivait mais, lorsqu'elle voulu s'y garer, elle eut la désagréable surprise d'apercevoir par la fenêtre du salon une silhouette masculine qui venait de se lever. Rah ! On se demandait bien quel homme avait envie de rendre visite à Spencer à n'importe qu'elle heure hein ! La jalousie et la fureur commencèrent à monter en elle. Elle sortit enfin de la voiture, le lourd carton de nourriture dans les bras, et ferma la portière en donnant un coup de pied peu délicat dedans. Elle avança dans le jardin, et après s'être débattue avec la clé et la serrure, elle poussa la porte qui tapa contre le mur avant de se refermer toute seule en claquant. Elle elle traça d'une traite dans la cuisine et décida, pour signaler gentiement sa présence, de couper par le salon.

- C'EST JUSTE MOIIIII, JE PASSE JE VOIS RIEN NE VOUS DÉRANGEZ PAS POUR MOIIII ! cria-t-elle tout en passant, le regard fixé vers la cuisine.

Or, elle était loin d'être idiote. Elle avait très bien vu du coin de l'oeil la position dans laquelle ils étaient, l'un plaqué contre l'autre. Génial ! Le repas risquait d'être gé-nial. Mais au moins, elle empêcherait peut-être Raphaël de souiller encore une fois le canapé. Comment pouvait-on avoir envie de s'y asseoir après ! Peut-être qu'elle ferait mieux de repartir sans cuisiner, et les laisser se débrouiller. Mais elle n'avait vraiment pas envie qu'une scène érotique se passe dans ce qu'elle qualifiait être sa cuisine. Alors, les cheveux et la chemise toujours à moitié mouillés, elle entreprit de ranger calmement ses achats à leur place en serrant la mâchoire. Elle tendit l'oreille dans l'espoir d'entendre quelque chose, mais rien. Alors, elle envisagea un endroit où aller pour quitter le manoir, sauf qu'elle avait déjà passé la matinée dans l'eau. Et puis de toute façon, Spencer risquait de mal le prendre si elle la laissait se débrouiller avec la nourriture. Elle poussa un soupir, résignée, et entreprit de cuisiner hum... Des lasagnes tiens ! Et bien sûr, elle n'oublierait pas de rajouter sa touche personnelle dans l'assiette de son très cher rival adoré !  




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MessageSujet: Re: [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer   [Flashback] Détourner l’attention. Si tu te souviens de ça, jamais tu ne te feras attraper җ Raphaël & WilloW & Spencer Icon_minitimeMar 6 Jan - 19:33
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∞ Tu peux hurler, mais lâche ce vase !


Si vous voulez côtoyer Spencer Rigan, il faut que vous sachiez certaine chose. La première étant son amour pour l'art, il serait difficile de l'acheter avec un tableau, mais ça augmentera l'estime qu'elle aurait pour vous. Le plus difficile serait sûrement de trouver les œuvres qu'elle affectionne le plus, mais quand on veut, on peut. Le deuxième point, qui n'est pas à négliger, c'est une femme froide ayant un certain goût pour la torture mentale. Lorsqu'elle se décide de s'en prendre verbalement contre vous, n'ayez pas peur de lui répondre, c'est ce qu'elle cherche, une véritable confrontation. Très peu de personnes osent réellement entrer en rivalité contre cette femme, c'est pour cela qu'elle cherche à s'entourer de forts caractères. Une personne qui ne répond pas n'est pas amusante, ce sont des individus qui manquent d'intérêt et qui sont trop faciles à blesser. Certes, elle est joueuse, mais pour qu'elle continue de jouer avec vous, il faut respecter ses règles. Un autre point intéressant, si vous voulez éviter d'être dans son radar, c'est tout simple, il faut l'éviter. Ne cherchez pas à lui parler, ni à être sympathique avec elle, c'est de cette manière que vous sauverez votre peau. A part ça, Spencer est une femme adorable, n'ayez pas peur de l'approcher ... ou peut-être que si.

Raphaël avait tout compris, il était parfait pour la contrer et pour la faire jouer au jeu : « qui de toi et de moi te fera le plus mal ». Il semblait comprendre ce qui se passait dans son cerveau torturé, ce qui n'était pas pour lui plaire. C'est effrayant de voir une personne qui est capable de prévoir vos réactions. Toutefois, pour ce jour précis, il ne semblait pas avoir calculé les répercussions de son annonce. Le coureur de jupons voulait une confidente certes, mais cela ne signifia pas qu'elle devait être gentille avec lui. Il avait demandé une écoute et non une muette. Spencer n'était pas le genre de femme qui parle durant les heures, lorsqu'elle s'exprime, c'est pour dire des choses intéressantes et utiles. Bien sûr, toutes ses paroles n'avaient qu'un seul but, le vexer et ses stratégies semblaient réussir. Malheureusement pour lui, elle connaissait ses faiblesses et lui était réceptif à ses attaques. Son visage s'assombrissait à chacun de ses assauts, sa mâchoire se contractait, son regard était si noir qu'elle croirait voir le sien. Elle avait réussi à l'énerver davantage. Raphaël lui reprochait son manque d'attention, mais que voulait-il ? Elle n'allait sûrement pas le materné, elle était sa partenaire de sexe, rien d'autre. Toutefois, cela ne l'arrêta pas dans son avalanche de méchanceté. Il n'aurait jamais dû venir lui parler de Louna et il s'en rendait compte. Toutefois, il n'était pas le seul à souffrir dans cette situation, Spencer ressentait un certain ... ennui. Elle n'aurait pas dû poser sa question, il était évident qu'il voulait être le père de cet enfant, mais elle avait besoin de l'entendre pour en être certaine. Malgré sa question, aucun mot ne sortit de sa bouche, mais son comportement criait que oui. Son amante eut un léger pincement au cœur, elle ne supportait pas de passer après une femme plus jeune et surtout après la descendante Nerys.

Elle ne s'attendait pas à ce qu'il la touche, ni à ce qu'il se colle à elle. Il savait la surprendre, elle n'avait pas calculé cet acte. À ce moment précis, elle voulut se retourner, l'embrasser d'une manière passionner et lui faire oublier sa Louna. Pourtant, même si elle en avait très envie, elle se retint, Raphaël avait fait une erreur qui lui allait être chère payée.

- Serais-tu jalouse, par hasard ?

Spencer jalouse ? Jamais ! Elle n'aimait pas partager ses jouets et Raphaël était le sien. Elle était possessive et ça, elle pouvait l'accepter, mais jalouse ... Elle l'était peut-être, mais jamais elle ne lui dirait. La madame Rigan était bien trop fière pour lui dire et jamais elle ne lui dirait. Après sa question dénouée de sens, il déposa un baiser sur sa joue. Dès qu'il la touchait, son cœur battait plus vite et ce jour-là, son cœur ne faisait pas exception. Avant qu'elle puisse répondre quoi que ce soit, elle entendit la porte souffrir. Willow rentrait et elle malmenait sa serrure, puis elle se mit à hurler :

- C'EST JUSTE MOIIIII, JE PASSE JE VOIS RIEN NE VOUS DÉRANGEZ PAS POUR MOIIII !

Personne n'avait le droit de hurler dans cette maison à part elle. Tout le monde pouvait exprimer son point de vue, mais pas en vociférant. Elle lui en dirait de mot, mais plus tard, à ce moment précis, elle eut une idée. Raphaël allait regretter son affront, parole de Rigan. Elle se retourna, son torse était, à présent, collé au siens. Son regard son plongea dans le sien, puis elle laissa un très léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Un rictus qui n'envisageait rien de bon. Ses deux mains arrivèrent délicatement sur sa nuque et, tout en murmurant, elle laissa échapper son venin.

- Pour être jalouse, il faudrait que je tienne à toi ...

Spencer laissa apercevoir un visage désolé, puis en se dégageant de son étreinte, elle haussa légèrement ses épaules. Elle se dirigea vers la cuisine et observa Willow, elle rangeait les courses et semblait être attelée à cette tâche. Sa patronne se racla la gorge pour montrer sa présence. Une fois que son regard changea de direction, elle lui sourit et fit une demande.

- Peut-tu faire du café pour notre invité ? Et puis, vient avec nous, tu auras bien le temps de faire la cuisine plus tard. Je te prépare une tasse de thé.

Elle connaissait parfaitement sa gouvernante, que ça soit son caractère, mais aussi ses faiblesses. Willow n'était pas indifférente aux charmes subtils de Spencer et malheureusement pour elle, la propriétaire du manoir en jouait. Elle n'allait pas refuser de venir, surtout si elle lui demandait.

- Willow va te faire du café, je vois bien que tu ne veux pas de mon thé et que tu préfères embaumer un parfum nauséabond.

Elle avait bien insisté sur le terme « nauséabond », cette odeur était si, comment pouvait-elle décrire cet arôme ? Aucun terme ne venait à son esprit. Elle déversa le liquide fumant dans une tasse, chose promit, chose due.
Spencer s'installa comme une sirène, les jambes sur le côté. Willow ne tarda pas à montrer son joli visage.

- Avant de t'asseoir, tu veux bien allez chercher la robe qui est sur la porte de ma chambre et aussi la crème qui est sur mon lit, merci.

Ce n'était pas rare qu'elle sourit à Willow, mais ce jour-là, c'était un sourire plus subtil. Spencer avait une idée en tête et elle son plan allait fonctionner. Après tout, c'était sa ruse, ça allait forcément réussir ...





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Raphaël Abbot

Raphaël Abbot
Admin ೨ Le Shérif de Nottingham

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470
♦ Coeur :
Il bat, pourquoi ?
♦ Personnage de Conte :
Guy de Gisborne, le Shérif de Nottingham

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... ... ...
Raphaël & Willoh & Spencer




∞ Je ne connais pas le sens du mot "partager".

Il aurait dû se douter qu’en allant voir Spencer, il n’obtiendrait pas gain de cause. C’était beaucoup plus amusant de parler au docteur Lynch qu’avec elle, mais Raphaël avait la sensation que s’il avait le malheur de parler de Louna au psychiatre, il se passerait quelque chose de négatif pour lui. Du coup, il s’était un peu tourné vers la spécialiste en art. Mais il aurait dû prévoir que la jeune femme réagirait de cette façon. Il savait qu’elle n’irait pas crier sur tous les toits ce que l’architecte venait de lui avouer, mais s’il avait espérer du réconfort, il pouvait se mettre le doigt dans l’œil, et ce, très profondément. Raphaël en prenait un peu plein les dents, et cela l’énervait encore plus. Il était déjà assez énervé, du coup, il n’en fallait pas beaucoup pour prendre très mal les choses. En théorie, quand on venait se confier à quelqu’un, on s’attendait à recevoir des conseils quelconques, or, Spencer semblait presque s’amuser de son énervement.

L’un comme l’autre aimaient torturés les esprits par des paroles qui pouvaient faire mouche. Parfois, ils s’amusaient à se lancer des piques mutuellement jusqu’à ce qu’il y en ait un qui craque. Mais cela pouvait prendre des heures et des heures. Une personne externe pouvait trouver ça extrêmement ennuyeux, mais entre eux, ça pouvait leur passer la journée sans qu’ils ne s’en rendent compte. C’était un peu comme de l’amour vache. Et ils revenaient toujours l’un vers l’autre. Finalement, après qu’elle lui ait demandé s’il aurait souhaité être le père de l’enfant que Louna portait, une petite lumière se fit dans son esprit. Même s’il n’avait pas contredit ses paroles, il ne tarda pas à réagir en se levant du canapé où il était assis. Sans plus attendre, il avait pris place derrière la jeune femme, se collant contre son dos. Hasardant un peu, il lui demanda si elle était jalouse. Il se doutait qu’il avait tapé un point sensible chez Spencer et qu’elle ne tarderait pas à le lui faire payer, mais ils furent interrompus par une voix criarde qui faisait extrêmement mal aux oreilles de l’architecte.

La morue était rentrée. Raphaël lâcha un soupire d’agacement. Willow et lui, depuis le début, ça ne collait pas. Ils ne se supportaient pas. Du coup, entre eux, niveau attaque verbal, c’était encore pire qu’avec Spencer. Il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer que la bonne avait des vues sur sa patronne et ça mettait en colère l’architecte. Certes, lui-même n’était pas l’homme d’une seule femme, et il savait que certaines d’entre elles ne voyaient pas que lui non plus de leur côté, mais en ce qui concernait Spencer, il y avait quelque chose qui l’énervait. Il ne supportait pas de savoir qu’elle pouvait de son côté aller voir ailleurs. Néanmoins, il ne s’en prenait pas à elle, mais plutôt vers ses « prétendants ». Et dans cet instant précis, « prétendante ». Certes, le mot n’était pas le mieux choisi, mais Willow était devenue sa principale rivale. Au passage, la réciproque était vraie. Du coup, ils se pourrissaient la vie à chaque fois qu’ils avaient le malheur de se croiser et personne ne pouvait rien faire pour les arrêter. Quelque part, heureusement qu’ils n’avaient aucun ennemi en commun parce que le pauvre terminerait certainement dans un asile ou bien il finirait par se suicider.

Après la petite intervention de la morue, Spencer se retourna vers lui. Raphaël ne bougea pas d’un pouce. Il baissa simplement légèrement la tête pour pouvoir la regarder dans les yeux. Le rictus qui s’afficha sur le visage de la jeune femme n’annonçait absolument rien de bon. L’architecte s’attendait à tout de sa part. Et pour cause, la sentence ne tarda pas à tomber et eut pour conséquence de le moucher complètement. Il la laissa se dégager de son étreinte puis quand elle lui tourna le dos, Raphaël se mit à rire légèrement. N’importe qui se serait peut-être énervé face à ces paroles pleines de venin, mais il ne fallait pas oublier que l’ancien shérif connaissait plutôt bien Spencer depuis le temps qu’ils se pratiquaient.

- D’accord, tu as gagné, pour cette fois, répondit-il en calmant son rire.

Il la laissa se rendre dans la cuisine où s’était rendue la morue en débarquant au manoir. Il n’aimait pas spécialement savoir que les deux femmes se retrouvaient seules, mais il n’allait pas non plus suivre la spécialiste en art comme s’il était un toutou ! Raphaël avait beaucoup plus de fierté que ça. Du coup, il resta dans le salon, observant une œuvre d’art qui se trouvait dans le coin. Il ne comprenait pas vraiment la fascination que la propriétaire des lieux éprouvait pour toutes ces choses, mais chacun ses hobbies après tout. De là où il se trouvait, il entendit que très brièvement les paroles de Spencer envers sa bonne et n’y prêta pas réelle attention jusqu’à ce que la maîtresse de maison ne revienne pour lui annoncer que la morue allait lui faire un café, faute de vouloir boire le thé. Raphaël ne releva pas la caractéristique qu’elle fit du café, se concentrant plutôt sur un autre point.

- Non merci, ça ira pour le café, j’en ai déjà bu un avant de venir ici. Je préfère boire ton thé !

Qui pouvait savoir ce que Willow pourrait mettre dans le café ?! De la mort aux rats ? Ou cracher dedans avant de lui offrir un sourire angélique ? Raphaël ne voulait pas tenter le diable. Il préférait encore boire un thé ! Parce qu’au moins, il savait qu’il ne serait pas empoisonné. Enfin bon. Ce fut ce moment là que la morue apparut et Spencer l’envoya presque aussitôt chercher des choses qui se trouvaient dans sa chambre. Ce serait quelques minutes de gagné. Des minutes en moins que l’architecte aurait à supporter la présence de la bonne. Croisant les bras sur son torse, il fixa la spécialiste en art et lui demanda :

- Je me demande ce qu’il se passe dans ton esprit farfelu ?

Depuis le temps, l’architecte savait reconnaître quand Spencer préparait un coup bas. Mais pour savoir quoi exactement… C’était une autre histoire !




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