« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Sam 26 Jan - 15:50
Le festival de la mine
J’ouvris péniblement les yeux. Un rayon de soleil matinal caressait mon visage, me réveillant en douceur. La place à côté de moi était vide. Caressant les draps avec mes pieds, j’approchais ma tête près de l’oreiller pour sentir une odeur. Je serrais le coussin près de moi, me mettant en position fœtal, avant de m’étirer durant plusieurs minutes. Je n’avais pas la notion du temps. Quel jour on était ? Où étais-je ? Je mis les deux coussins dans mon dos et m’appuya dessus. Petit à petit, mon cerveau se réveillait lui aussi et je retrouvais tous mes sens. C’est alors que je réalisais qu’un plateau était posé sur la table de chevet. Surprise, je regardais la tasse de café, la pomme et les tartines beurrés comme-ci c’était la première fois que j’en voyais. J’aperçus ensuite un petit mot posé contre la tasse. Je le pris et en lu le contenu. « Michael… » pensais-je avant de sourire. Je pris le plateau pour le poser devant moi. Je bus quelques gorgées de café, il était encore chaud. J’engloutis rapidement les tartines avant de finir par la pomme, mon fruit préféré. Je la regardais un instant. Elle était toute brillante, je pouvais presque voir mon reflet dedans. Et elle était rouge, rouge comme le sang. Je portais le fruit interdit à mes lèvres et y croqua délicatement un bout.
Lorsque j’eu finis mon café, je posais le plateau sur le sol et m’étira de nouveau dans le lit. Je n’avais pas envie de bouger. Si je le pouvais, je serai resté dans ma couette toute la journée. D’habitude, il m’arrivait d’avoir le sommeil troublé fréquemment soit par des cauchemars soit par des insomnies. Le peu de fois où je dormais profondément c’était après une dure journée de boulot qui m’avait totalement épuisé, ou bien ma lute acharnée pour faire partir Emma Swan. Mais depuis que Michael était là, sa présence la nuit était réconfortante. J’aimais bien profiter qu’il dorme pour me coller contre lui ou lui tenir la main toute la nuit. La nuit avait été magique. Je me décidais enfin à poser un pied sur le sol. Je me baissais pour prendre le plateau, que je descendis à la cuisine, puis me mis devant la télévision pour zapper. Mais il n’y avait pas grand-chose. Je me fis couler un bain et tandis que la baignoire se remplissait doucement, je cherchais un cd à passer en attendant. Je finis par prendre quelque chose de calme et relaxant et m’enferma une bonne heure dans la salle de bain, me plongeant dans l’eau, parmi les huiles essentielles et les nombreux savons pour le corps.
Michael m’avait dit qu’il était sorti prendre l’air. Mais où ? De plus, cela faisait un moment qu’il n’était pas rentré. Je me souvins alors que c’était le jour du festival de la mine. Un sourire crispé apparut sur mon visage. En fait, je n’avais pas réellement envie de me rendre à ce festival, je le trouvais stupide et sans aucune utilité. Mais j’étais le maire de cette ville et je me devais d’être présente à ce genre d’évènement. Soupirant, je plongeais ma tête dans l’eau. C’était décidé, j’allai aller à ce maudit festival. Peut-être y croiserai-je Michael. J’espérais que Gold n’y serait pas, cela m’ennuierait de devoir le croiser sur mon chemin. Une fois sortie de la salle de bain, j’enfilais des vêtements dans ma chambre, faisant presque exprès de retarder le moment où je devrais partir de chez moi. Enfilant mes chaussures à talons noirs, je pris mes clés et ferma soigneusement la maison avant de passer le portail et marcher dans la rue. Les mains dans ma veste, mon sac autour du bras, j’avançais lentement. La nuit était quasiment tombée.
Lorsque j’arrivais sur le lieu des festivités, il y avait une harmonie de couleurs et de lumières. S’en était presque écœurant. Je pénétrais dans le parc, m’avançant vers les stands. Le visage impassible, je me demandais ce que je faisais là. Tous les habitants de Storybrooke que je croisais s’écartait pour me laisser le passage, me regardant avec de grands yeux ronds craintifs, me souhaitant le bonsoir d’une manière si maladroite que cela me mis de bonne humeur. J’aimais que ses idiots aient peur. La foule commence bien évidemment à se dissiper, car personne ne veut rester à proximité de madame le maire. Leur souriant, je m’approche vers un stand avant de me faire interpeller par une voix masculine qui m’est bien familière. J’esquisse un sourire et me retourne pour regarder Michael.
« Bonsoir Monsieur Moody. Je ne sais pas encore, je viens seulement d’arriver. Mais je peux supposer que oui. »
J’aperçus derrière l’épaule de Michael cette très chère Mary Margaret s’approchant d’un stand de jeu. Elle n’avait vraiment rien d’autre à faire celle-là ? J’étais tout de même contente d’avoir pu retourner beaucoup de personnes contre elle, la faisant passer pour une briseuse de couple. Lui donner une mauvaise réputation au sein de cette ville avait été très facile. D’ailleurs, c’était elle qui avait quasiment tout fait en voyant en secret David alors qu’il est marié à Kathryn.
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Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Sam 26 Jan - 18:05
Le Festival de la Mine.
Venez à la fête des fous !
Les habitants de la ville étaient tous tels des chacals prêts à sauter sur l'occasion d'aller à ce misérable festival. Qu'ils étaient niais. Comme si ce festival avait encore un rapport avec les mineurs ! Chaque année il ne se passait pas grand chose et les nonnes revenaient toujours à l'attaque avec leurs stupides bougies en réclamant la charité. Lorsque je voyais certains bénévoles frapper à la porte de chez « moi » avec leurs satanées morceaux de cire, de leur adressais donc un grand sourire, puis refermais la porte lentement en mode Shining. Mais ça avait beau les refroidir, ils revenaient toujours. Ils vouaient probablement un culte à mon talent d'actrice, mais ils devaient arrêter. C'est à cause d'eux que cette année j'avais décidé d'aller vraiment faire preuve de mes dons au festival de façon publique.
Au début, je ne comptais pas y aller. J'en avais relativement assez de sortir à cette fête ennuyante à mourir, si bien que même Suzy et Ginnie ne s'y rendaient pas... Si ça, ce n'était pas une fête ennuyeuse à mourir ! Mais néanmoins, j'avais beau rester devant la fenêtre du salon, assise sur le sofa, les bras croisés sur le rebord de la fenêtre, je finis par hésiter. Et si, après tout, je trouvais le moyen de rendre le festival attrayant à mes yeux ? Mais oui, c'était ça ! Il fallait que j'y participe : il fallait que j'ouvre un stand. Aussi ma chance tourna lorsqu'un jour, je vis Walgrim arriver sur mon lieu de travail pour me demander de passer un message à Gold pour un délai vis-à-vis de son loyer. Tout en acceptant, je finis par lui demander s'il comptait aller au festival. Je ne compris pas vraiment pourquoi il en fut aussi étonné, mais sa réaction me fit rire et au bout de quelques minutes d'étonnement de la part de mon ami, il finit par me dire qu'il m'accompagnerait à la fête. Marché conclu, j'avais mon ticket pour aller à la soirée et je n'y serais pas seule !
Le jour du festival enfin venu, je fouillais dans mon armoire à la recherche d'une tenue chaude, car les temps étaient assez frais et tomber malade ne me tenait pas trop à cœur. J'enfilais donc un pull bleu marine, un pantalon en jean et des bottes. Ne comptant pas y passer la soirée, je fonçais vite me coiffer en assemblant mes cheveux roux en une queue de cheval avant de mettre mon écharpe autour du cou et d'enfiler mon manteau. Je vis Damon rentrer à l'appartement tandis que j'en sortais et lui fit un clin d’œil comme pour lui assurer que ce soir, je récolterai un bon paquet d'oseille. Je rejoignais ainsi Walgrim au parc en ayant récupérer de quoi monter notre stand, puis nous nous en occupions pendant environ une heure avant qu'il ne soit enfin fin prêt. Je m'arrangeais pour que personne alentours ne puisse nous voir, ni nous entendre (avec tous les stands présents qui se mettaient en place, ce n'était pas tellement compliqué au fond) puis je lui expliquais les règles du jeu.
« Donc en fait, les pig... habitants devront mettre des pièces de monnaie dans la caisse pour activer l'une des pinces suspendues au dessus des différents lots. Ils pourront donc contrôler la pince dans l'espoir d'attraper l'un des « cadeaux » sauf qu'en fait, les pinces n'ont pas la force suffisante pour attraper quoi que ce soit plus de trois secondes. »
Je lui montrais un exemple en vérifiant à nouveau qu'aucun regard indiscret ou jaloux ne regarde notre stand, puis j'introduisis une pièce de monnaie dans la caisse pour activer l'une des pinces. J'attrapais donc une peluche en forme de lapin durant exactement trois secondes et n'eut bien entendu par le temps de la récupérer comme il le fallait. Ce n'était pas plus compliqué que ça, c'était un attrape pigeons. Et je savais avec certitude que la moitié de la population présente viendrait faire un tour par ici. Ne serait-ce que les couples, pour attraper quelque chose pour leurs conjoints, les parents pour leurs enfants, les célibataires pour leur plaisir personnel et j'en passe. Je vérifiais que Walgrim avait bien comprit, tout en comprenant moi-même qu'il se sentait un poil mal à l'aise vis-à-vis de toute cette machinerie. Bon, ce n'était pourtant pas sorcier !
De toute façon, nous partagerions les frais à la fin de la soirée. Et si j'étais clémente et que je tombais sur des personnes qui ne méritaient pas de se faire arnaquer, je pourrais toujours leur débloquer un lot... Ou laisser tout le loisir à mon ami de le faire. Il se sentirait peut-être moins « coupable » bien que c'était un jeu tout à fait banal ! La seule différence avec les autres stands étant que j'avais un cerveau beaucoup plus développé que celui des nonnes ou des autres habitants possédant de quoi arnaquer potentiellement quiconque s'approchait de son stand. Mais tout le monde ne peut pas avoir mes fabuleuses idées... Aussi Walgrim finit par aller au stand de vin chaud en me proposant quelque chose et en me promettant de ne boire qu'un verre. Je le sentais venir celui-là ! Il essayait de fuir mes premiers « clients » en faisant mine de ne pas être là.
Aussi je le laissais aller sans lui réclamer de vin et j'accueillais avec un de mes plus beaux sourires les premiers clients. Je récoltais l'argent tandis que le mot « pigeon » s'affichait sur tous les visages joyeux qui tentaient leurs chances ici. Certains étaient d'ailleurs assez coriaces et personne ne me soupçonnait d'avoir trafiquer la machinerie. Tant mieux, j'étais trop rusée pour leurs petits cerveaux de moineaux. Mais tandis que je fixais avec un sourire béat les clients, j'entendis des cris suivis d'une odeur de brûlé. Ah ben peut-être qu'il y aurait de l'action cette année ! Cependant, les pigeons continuèrent de se faire déplumer tandis que j'encaissais joyeusement l'argent en les encourageants à tenter leur chance. C'était vraiment beaucoup trop jouissif comme spectacle. Soudain, je vis Mary Margaret approcher de mon stand en me demandant si elle pouvait tenter sa chance.
« Mais bien-sûr ! Tout le monde peut jouer. » J'attendis donc qu'elle me donne la monnaie que je mettais ensuite dans la caisse puis lui laissais le loisir de manier la pince. Pendant ce temps, Walgrim revint au stand en s'excusant d'avoir mit du temps. Je le soupçonnait d'avoir peut-être prit un verre ou deux de plus mais je n'en fis rien et lui adressai un sourire. « Et bien le stand a l'air d'attirer l'attention de pas mal de monde, mais personne n'a encore réussi à repartir avec quelque chose... Peut-être que la chance va finir par tourner pour les gens ! » Évidemment, je disais ça car il y avait quelques personnes autour du stand, dont Mary Margaret. Je n'allais quand même pas répondre que tout le monde s'était fait berné après avoir tenté maintes et maintes fois de jouer. Cependant, parler de l'entrée de Betty me fit rire et savoir que mon ami avait tout filmé me donna encore plus le sourire.
« Non je ne crois pas avoir entendu la mère Betty mais je suis sûre que si elle a fait une entrée remarquable, c'est parce qu'elle avait vu son bien aimé Alister... Néanmoins je ne dis pas non pour voir ces images à la fin de la soirée ! » Je finis ensuite par me tourner vers Mary Margaret en voyant que bien évidemment, elle n'avait pas réussit à gagner son lot. Je me demandais si cela valait le coup de lui donner encore de l'espoir ou non toutefois... Oh et puis, pourquoi pas ? L'espoir fait vivre ceux qui ignorent que tout – ou presque – est toujours calculé avec la plus grande précision par les génies du mal. « Ah, c'est dommage... Tu peux retenter ta chance si tu le souhaites ! »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Dim 27 Jan - 2:44
▣ Le Festival de la Mine
Ce soir là, le Granny's Dinner avait fermé plus tôt que d'habitude. En effet, c'était la fête de la Mine, et il était hors de question pour la Grand-mère comme pour la fille de manquer un événement pareil ! D'ailleurs, la serveuse avait déjà tout prévu et devait passer la soirée avec Even, sa meilleure amie. Elles adoraient faire la fête ensemble et se comportaient comme deux grosses gamines avec leurs styles extravagants que l'on remarquait de loin. Une fois le verre à la main, impossible de les arrêter ! C'est donc bien évidemment qu'elles s'étaient données rendez-vous à la fête. Fermer le Granny's plutôt que prévu à également permis aux serveurs de rentrer chez eux plus tôt, pour pouvoir profiter. D'ailleurs, Ruby se demandait bien si Thomas serait présent à la fête et surtout avec qui il avait choisi d'y aller ! Le jeune homme était devenu un bon ami de la brunette qui avait prit sa défense dès son premier jour de travail au bar. Elle s'était ensuite aperçue que sous la complicité qu'ils avaient tissés, Thomas ressentait surement un peu plus que de l'amitié envers elle mais n'avait préféré rien dire et continue de faire comme si de rien n'était. En plus, il est encore plus drôle et maladroit lorsqu'il est gêné, et elle s'amuse à le taquiner gentillement.
Elle s'était donc préparée et après avoir choisi avec soin ses habits, avait comme à son habitude insisté sur son rouge à lèvre et son fard à paupière rouge/rose pour souligner ses yeux. En vu du froid hivernal, elle s'était munie de son béret rouge assorti à ses cheveux ainsi qu'une veste en cuire, un tee-shirt et des talons noirs avec un jean et une écharpe rouge. Au moins, Even ne risquerait pas de la manquer ! C'est dingue ce que le rouge l'attirait, c'était une couleur tellement belle ! Sans attendre un instant de plus, elle prit son sac et se précipita dans la voiture avec sa Grand-mère. Son enthousiasme fut alors coupé lorsque celle-ci annonça à mi-chemin qu'il fallait retourner à l'hôtel car elle avait oublié son manteau. Ce détour leur fit prendre au moins dix minutes de retard, sans compter les feux rouges. Elle reçut ensuite un message d'Even lui demandant où elle se trouvait. Rah, si seulement sa grand-mère n'était pas si vieille ! Il fallait vraiment qu'elle songe à se trouver un appartement, mais elle ne serait jamais assez dégourdie pour gérer les tonnes de factures et courriers qu'elle recevrait sans cesse... Sans parler du loyer de Gold. Alors que la jeune femme commençait à perdre patience, elle arriva enfin devant le Parc Municipal de la ville. Sans même descendre de la voiture, on pouvait y voir la foule s'y promener ainsi que les nombreuses lumières qui brillaient.
Une fois garée, Ruby descendit sans même attendre Granny et se précipita d'un pas joyeux dans la foule en regardant toutes les lanternes au-dessus d'elle. Elle déambulait parmi les stands et cherchait frénétiquement son amie. Elle repéra un Stand de Barbapapa, un stand de Jeu, le traditionnel Stand de bougies des bonnes soeurs où il y avait visiblement une agitation certaine. Elle haussa les épaules, se disant qu'elle achèterait peut être une bougie plus tard ! Mais bon sang, où était Even ? Maintenant c'était elle qui ne la trouvait plus ! Alors qu'elle s'apprêtait à sortir son portable de sa poche dans le but de la bipper à son tour, elle reconnut de dos une silhouette aux longs cheveux noirs de jais qui lui était très familière. Les vêtements qui l'habillaient ne firent que confirmer ses doutes, et Ruby fonça vers son amie et lui attrapa le bras.
« Coucou ! Désolé pour le retard, j'ai eu un léger contre-temps ! » dit-elle en souriant à pleine dents. Chacun des mots qu'elle prononçait faisait sortir de sa bouche une légère petite brume blanche à cause de la température. Elle était aussi excitée qu'une enfant, bien que cette fête était tout sauf originale, étant donné qu'elle avait lieu tout les ans, de la même façon. Mais on ne pouvait pas refuser le peu de distraction qu'offrait Storybrooke, ca serait un vrai suicide social. « Oh Salut Lowell ! » s'exclama-t-elle ensuite lorsqu'elle remarqua qu'elle les avait coupé dans leur conversation. Cependant, ca ne l’empêcha pas de continuer. « Ca te dit de faire un tour au Stand de Vin chaud ? Je suis passée devant tout à l'heure, ils ont déjà commencé à servir et il y a d'autres boissons aussi ! » dit-elle tout en sautillant sur elle-même et commençant à tirer le bras d'Even.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Dim 27 Jan - 12:20
Le Festival de la Mine.
L'épouvantail est de la partie ! ☼
Thomas S. Strawman
Comment acheter une bougie quand on a peur du feu ... ?
« Ce soir, il y a le festival ! Ce soir, il y a le festival ! C'est la fête, c'est la fête, c'est la fêêêête ! » Depuis qu'il s'était levé ce matin-là, Thomas n'avait pas cessé de répété ces mots en chantonnant et en improvisant des petites danses qui lui avaient valu plusieurs chutes au cours de la journée. Mais peu lui importait; rien n'aurait pu entamer sa bonne humeur. Au saut du lit, il ne lui avait tardé qu'une seule chose : que la journée se termine pour qu'il puisse se rendre au parc où se déroulait, comme tous les ans, le Festival de la Mine. Si pour certains habitants de Storybrooke ce n'était qu'un simple événement auquel on se rendait pour acheter une bougie aux nones et ainsi se donner bonne conscience, pour Thomas, c'était un moment propice à l'amusement et au bonheur ! Il adorait ce festival, ce rassemblement de la foule qui passait un bon moment, ses nombreux stands et ses belles lumières qui scintillaient comme des étoiles. C'était bien simple, dans ce festival, Thomas ressemblait encore plus que d'habitude à un enfant. Il ne cessait de piailler devant la beauté du lieu et du courir à droite à gauche pour profiter de tous les stands. Son attitude était généralement une source d'amusement supplémentaire pour les habitants de Storybrooke. En plus, c'était aussi un moment où la charité était la bienvenue et Thomas, parfait bénévole pour tout en toute occasion, était heureux d'apporter un peu de sa contribution aux nones. Pour montrer sa bonne volonté, Thomas avait proposé aux sœurs de les aider à préparer le festival mais, allez savoir pourquoi, ces dernières avaient poliment refusé. C'était peut-être dû au fait que, l'année précédente, il avait réussi à s'emmêler les pieds dans les guirlandes, en arrachant la plupart et en en cassant la majorité...
Enfin, comme le désirait Thomas, la journée s'acheva. Le ciel abandonna ses couleurs roses et orangés du soleil couchant pour se vêtir du voile bleu foncé de la nuit, ponctué de milliers de petites étoiles scintillantes. Dans son petit appartement, le jeune homme achevait de s'habiller. Pour l'occasion, il avait mis un vieux jean un peu troué et usé jusqu'à la corde, un pull qui tirait entre le orange et le marron et sa veste favorite, celle qui était à carreaux rouges et bleus. Pour se coiffer, il se contenta de passer une main vigoureuse dans ses cheveux, les rendant encore plus en bataille, puis il mis son écharpe noire et un chapeau marron qui semblait sortir tout droit d'un western. Alors, il se considéra comme prêt à sortir. Il était encore un peu tôt mais, étant donné qu'il n'avait pas de voiture - il n'avait réussis à obtenir son permis - il avait une longue marche à faire alors, autant partir tout de suite !
Sur le chemin, Thomas marchait d'un pas vif en chantonnant. A un moment, il voulut esquisser un petit pas de danse mais, ayant manqué de finir les quatre fers en l'air, il cessa aussitôt sa chorégraphie. Levant la tête pour observer les petits diamants dans le ciel, le jeune homme se mit à penser à Ruby, la jolie serveuse chez Granny. Elle allait sans doute venir au festival et Thomas en était fou de joie. A vrai dire, il aurait beaucoup aimé lui proposé de venir au festival en sa compagnie mais, au dernier moment, il s'était dégonflé. Du coup, il s'y rendait seul mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il était de si bonne humeur que rien ne pouvait le contrarier. Poussant un soupir, Thomas reposa son regard sur le chemin devant lui, trop tard... BANG ! Le jeune homme se prit de plein fouet un lampadaire. « Ouille... » Marmonna-t-il. Il se redressa en essayant de reprendre ses esprits. Faisant un rapide état des lieux, il fut soulagé de voir qu'il ne s'était rien cassé. Il n'avait pas du tout envie de passer la soirée du festival aux urgences ! Se massant son front douloureux, Thomas reprit sa route... Et fit demi-tour au bout de dix mètres, se rendant compte qu'il avait pris la mauvaise direction.
Lorsqu'il arriva au parc, un immense sourire illumina le visage juvénile de Thomas. C'était absolument magnifique ! Toutes les lumières enveloppaient le festival d'une atmosphère magique ! La quasi totalité de Storybrooke était déjà présente. Apercevant plusieurs personnes qu'il connaissait, le jeune homme les salua avec de grands gestes, puis ses yeux se posèrent sur le stand de bougie que tenaient les nones. Se dirigeant aussitôt vers celui-ci, Thomas sortit son porte-feuille de sa poche (c'était d'ailleurs un miracle qu'il ne l'ai pas oublié). A son approche, les sœurs échangèrent un regard inquiet, sentant venir une catastrophe. Leur adressant un immense sourire, le jeune homme lui demanda une bougie et leur tendit de l'argent. Une none lui en tendit une qu'elle avait préalablement allumé. Thomas la remercia, prit la bougie et s'éloigna en tenant l'objet le plus loin de lui possible, son bras tendu au maximum. Dès que les sœurs furent hors de vue, Thomas s'empressa de souffler la petite flamme qui se dissipa en un petit filet de fumée blanche. Chaque année, Thomas achetait une bougie pour faire plaisir aux sœurs mais, ayant une peur panique du feu, il ne les allumait jamais. Du coup, il avait une belle collection de bougies intactes dans son appartement !
Soudain, une voix attira l'attention de Thomas. Cette voix douce et claire, il l'aurait reconnu entre mille. Tournant la tête, son regard se posa sur Ruby, magnifique comme à son habitude, qui était en compagnie de deux autres personnes. Fou de joie de la voir, le jeune homme se dirigea vers elle, sa bougie éteinte à la main.
« Hey Rub.... Oula ! »
Thomas s'interrompit brusquement. En voulant rejoindre rapidement la jeune femme il avait réussis, allez savoir comment, à s'emmêler les pieds, se faisant lui-même un croche-pied. Perdant l'équilibre, il s'étala de tout son long sur le sol, faisant éclater de rires plusieurs personnes. Ne perdant rien de sa bonne humeur apparente, Thomas leva les yeux vers Ruby qui, bien évidemment, l'avait aussi repéré.
« Coucou ! Tu vas bien ? » Lui demanda-t-il avec un immense sourire, toujours à plat ventre sur le sol, comme s'il avait oublié ce détail.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Lun 28 Jan - 2:07
J'arnaque donc je suis...
Un lézard...un chat de gouttière...un vieux chien à moitié crevé...tels étaient les qualificatifs qui seraient venus à l'esprit de n'importe quelle personne observant Azael. Avachis sur le canapé devant une sitcom particulièrement ennuyeuse, il ne cessait de bailler, à demi-comateux, en attendant que Chrissie veuille bien sortir de la salle de bain...Raaa, les filles et la salle de bain, une grande histoire d'amour ! Il soupira, lasse, et jeta un regard à la pendule qui s'agitait au dessus du réfrigérateur. Dix-huit heures ? Déjà ? Bordel, mais c'est qu'ils allaient être en retard en plus !
- CHRISSIEEEE ! Gueula le magicien en se levant, l'air grognon. Son blouson sur le dos et ses baskets au pied depuis presqu'une heure, il était prêt à partir à tout moment, continuellement en suspens ! Sortira ? Sortira pas ? Il s'étira les bras histoire de se dérouiller un peu et s'avança jusqu'à la porte de la salle de bain qui, ô miracle, s'ouvrit pour faire apparaitre son petit démon roux. Un léger sourire vint étirer ses lèvres devant cette apparition tout à fait délicieuse mais lorsque son regard descendit à hauteur du décolleté de la créature, ce fut une toute autre expression que son visage arbora. Encore un vieux pull de grand-mère ! Azael, dépité, grimaça, n'avait-elle donc rien d'autre à se mettre ? Pourquoi prenait-elle un malin plaisir à le torturer de la sorte ? Surtout aprés ce qu'ils avaient vécu ensemble...Une idée lui traversa l'esprit, celle de faire une descente dans sa garde robe et de tout brûler hormis ses petites culotte en dentelles, rira bien qui rira le dernier chère miss McAllister !
▬ Allez, ne fais pas la tête, on y va, je suis sûre qu'on va croiser Luz !
Le nom de sa cousine ramena le magicien à la réalité. Un peu qu'ils allaient la croiser, c'était uniquement pour elle qu'Azael se rendait à ce festival. Bon, peut-être qu'une part de lui, tout au fond, vraiment au fond, voulait faire plaisir à Chrissie en l'accompagnant à cette fête ! Mais Azael restait Azael et si Luz ne l'avait pas contacté pour une affaire de famille, il aurait trés certainement délaissé sa jolie rousse pour son gang d'alcooliques notoires qui devaient déjà s'accaparer le stand de vin chaud, Sebastian en leader incontesté !
L'ex sorcier vaudou ajusta machinalement l'écharpe que portait Chrissie pour qu'elle lui cache correctement son joli cou, puisqu'elle avait décidé de faire disparaitre chaque parcelle de sa peau autant le faire jusqu'au bout. Attrapant son sac à dos vide d'une main, ils sortirent derechef du studio et se rendirent au festival d'un pas vif et enjoué...enfin surtout Chrissie. Telle une gamine elle se précipita vers les stands, observant tout d'un oeil brillant et rêveur. Azael quand à lui jeta un bref regard en directions des illuminations disposées dans tout le parc, encore quelques heures et pour que le spectacle soit total pour les habitants, les lampadaires s'éteindraient d'eux-même, laissant les petites lucioles seules maitresses des lieux...C'était absolument...PARFAIT !
Un vague sourire moqueur se dessina sur ses lèvres, un peu plus et il allait pousser son rire machiavélique, enfin ça c'était juste avant que Chrissie ne vienne troubler son interprétation du méchant auto-satisfait de son plan foireux comme dans les mauvais films d'actions où la camera zoomait à n'en plus finir sur le visage décomposé du héros désespéré...
▬ Oh, regarde, une voyante ! On y va ? Allez, on y va, ça sera marrant !
- Quoi ? N......! Il n'eut pas le temps de protester, voilà qu'il se faisait entrainer malgré lui sous la tente drapée de violet d'une vieille voyante à deux balles. Il fronça les sourcils et souffla tel un enfant capricieux, pressé de finir ses devoirs pour aller jouer avec ses amis.
- Oh-de-lally...La bonne aventure ! Dit une voix qui se voulait mystérieuse saupoudrée d'un faux accent russe ou roumain.
- Chrissie, c'est un attrape-pigeon, elle est aussi voyante que je suis magicien ! Il jeta immédiatement un regard autour de lui de peur que quelqu'un n'ait entendu ce qu'il venait de dire, ce qui aurait anéanti sa réputation à jamaissssss !!!! La rousse insista néanmoins et Azael se sentit obligé de s'avancer un peu plus au centre de la tente. Ce qui "semblait être une femme" était cachée sous un long manteau violet parsemé d'étoiles blanches, une capuche recouvrait entièrement sa tête, cachant son visage. Son déguisement était vraiment de mauvais goût et Azael la fixa d'un oeil morne quelques secondes avant de se retourner pour faire demi-tour mais bien sur, c'était sans compter sa compagne qui l'agrippa fermement par le col pour l'obliger à rester. Mais..Il n'avait pas que ça à faire, nom d'un chiennn ! Luz allait l'assassiner !
- Apprrochez, apprrochez mes enfants ! Pour dix dollars je vous lirai votre avenir...Que souhaitez vous savoirrrr mes mignons ? Azael grogna quand il sentit le regard insistant de la jeune conservatrice du musée sur lui. Il se fit violence, les dents serrées et la larme à l'oeil et sortit lentement un billet vert de sa poche, pour le poser dans un petit panier sur la table face à la pseudo-voyante. Hum...Vous ! Fit alors la vieille recourbée sur sa boule de cristal en pointant Chrissie du doigt. Je vois un avenir prometteurrrr, tout ce que vous avez rrrrêvé se rréalisera d'une façon ou d'une autrre !
- Bha tiens ! Ça veut tout et rien dire sa phrase ! Bon alléé, Chrissie, je t'en prie ! Azael lança son petit regard de chien battu en direction de sa belle qui l'ignora totalement, bien trop intéressée par ce qu'allait lui apprendre l'usurpatrice.
- Je vois du bonheurrr, il se multipliera parrr deux ! Mais l'enchantement prendra fin et il s'éloignera de vous malgré lui à travers le port...
- Okkkk....Azael lui coupa la parole, croisa les bras et se mit à siffler, levant les yeux au ciel, n'écoutant que d'une oreille ce que la "vieille" débitait. C'est pas que je m'ennuie mais...si enfaite je me fais carrément chier ! Déjà l'avenir ça se lit dans les cartes, c'est plus crédible, ensuite faut jouer mieux son rôle que ça ma grande...c'est quoi ce vieil accent pourrave ? Vous nous faites perdre notre temps, je me casse !
Le magicien grogna de plus belle, lança un regard sans équivoque à Chrissie et fit demi-tour. Cette fois, impossible de lui faire entendre raison ! La seule chose qui pouvait vraiment énerver l'arnaqueur qu'était Azael Selis c'était de se faire arnaquer par un arnaqueur incompétent !
En sortant, il vit à quel point le festival s'était rempli et il grimaça de plus belle, les aiguilles tournaient, leurs temps était compté. Croyant que Chrissie allait rester à papoter dinette avec la mamie, il chercha sa cousine du regard. Il ne repéra au prime abord que sa fidèle Aderyn occupée derrière un stand de jeu, une touffe de cheveux prés d'elle lui fit comprendre que Walgrim l'accompagnait, il s'obligea à rester concentrer sur sa recherche sous peine d'aller les rejoindre, leur duo sentait le nid à pigeons à plein nez. Alors qu'il se frayait un passage à travers la foule, il la vit enfin, sa chère Luz, accompagnée de son espèce de gorille chevelu qu'était Leydan ! Il allait l'aborder quand une voix derrière lui se fit entendre. C'était la voix mélodieusement courroucée de Chrissie ! N'osant pas jeter un regard en arrière, l'ex docteur Facilier se mit à courir à travers la foule, enjambant un Thomas maladroit d'un petit saut souple et léger, sans prendre le temps de s'arrêter et réussit à rejoindre sa cousine.
- Vite coursss ! Elle nous suitttt ! Attrapant le bras de la blonde et de son copain de chaque côté, Azael les entraina avec lui jusque derrière un stand anonyme. Heureusement, le feu qui se dégageait non loin attira l'attention des badaus qui ne virent pas le trio malefique ensemble.
- Luzy, je t'assure que j'ai fais au plus vite et...c'est pas ma faute ! Fit Azael en lançant à nouveau son regard de chien battu à la jolie voleuse qui n'en aurait surement rien à faire ! Quel coeur de pierre !
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Lun 28 Jan - 23:42
Le Festival de la Mine.
☸ Chrissie
Chrissie avait clairement ressenti le manque d'enthousiasme d'Azael concernant la voyante mais elle s'en fichait pas mal. Ainsi ce fut d'un pas déterminé qu'elle le traîna sous la tente surchargée de décorations gitanes, sans doute cela produisait toujours son petit effet sur les clients, mais cela ne semblait absolument pas prendre sur le magicien.
▬ Chrissie, c'est un attrape-pigeon, elle est aussi voyante que je suis magicien !
La rouquine arqua un sourcil et lança un sourire moqueur à son compagnon pour la soirée. Quelque part, au fond elle, elle jubilait d'infliger cela à Azael : l'arnaqueur arnaqué... Il le méritait bien, après tout, avec tous les coups fourrés qu'il faisait ! Peut-être que cela lui servirait de leçon... Chrissie en doutait, lui qui n'avait aucun état d'âme n'était pas du genre à voir l'ironie de la situation : il se retrouvait du mauvais côté de l'arnaque, mais cela ne lui viendrait pas à l'esprit, après une telle expérience, de redevenir réglo. Dommage pour lui ! La conservatrice du musée ne croyait pas du tout aux voyantes, mais elle était là pour s'amuser, et écouter une vieille bonne femme lui dire qu'elle allait gagner au loto la faisait rire, ce qui était donc une forme d'amusement.
▬ Arrête un peu de te plaindre, c'est juste pour rire !
Le magicien, cependant, ne semblait pas partager son avis et Chrissie dut le forcer à rester en l'attrapant par le col lorsqu'il tenta de s'enfuir. Cette fois c'était bon, elle était énervée. La voyante leur réclama dix dollars et la rouquine lança un regard mauvais à Azael jusqu'à ce qu'il se décide à sortir l'argent. On aurait dit qu'il se faisait rouler dessus par un camion-poubelle, quel radin ! La jeune femme aux cheveux de feu leva les yeux au ciel en poussant un soupir agacé. Elle se résigna donc par la suite à ignorer royalement ses remarques désobligeantes pour se concentrer sur ce que disait la femme à l'accent bizarre. Pfff... Il arrivait à gâcher toute la joie de Chrissie en un stand, c'était vraiment pas croyable ! La voyante baragouina une phrase à la rouquine qui la fit sourire et l'ex-princesse s'amusa à en déchiffrer le sens, ou du moins elle essaya car Azael avait décidé qu'il n'avait plus rien d'autre à faire que déclencher une esclandre pour sortir de la tente, ce qui ne se priva pas de faire sous les regards ahuris des deux autres personnes présentes.
▬ C'est pas que je m'ennuie mais... Si, en fait, je me fais carrément chier ! Déjà l'avenir ça se lit dans les cartes, c'est plus crédible, ensuite faut jouer mieux son rôle que ça ma grande... C'est quoi ce vieil accent pourrave ? Vous nous faites perdre notre temps, je me casse !
Chrissie resta sans voix, figée sur sa chaise, ce mec était malade ! Il lui lança un regard méchant, ce qui eut don d'électriser la demoiselle. Aussitôt, elle fronça les sourcils et se mit à grogner. Azael s'était déjà enfuit, aussi elle en oublia la voyante et sortit en trombe de la tente. Le magicien avançait rapidement dans la foule, sans un regard en arrière. Elle essaya de l'appeler pour qu'il l'attende mais, à la place, il se mit à courir. L'ex-princesse serra les poings, folle de rage.
▬ Oh toi attends un peu que je te retrouve !
Elle avait murmuré ces mots, les dents serrées, et elle se mit à marcher résolument devant elle. Tant pis pour cet abruti, qu'il aille au diable ! & qu'il n'essaie même pas de pointer le bout de son sale nez de lâcheur chez elle ce soir... Ni tous les autres soirs pendant au moins une semaine ! Elle n'en avait pas fini avec lui... affublant d'un regard meurtrier tous ceux qui posaient les yeux sur son passage ou qui la bousculaient, elle évoluait dans la foule sans trop savoir où aller. Elle détestait Azael pour l'avoir laissée en plan comme ça, il aurait très bien pu lui dire non s'il n'avaient vraiment pas voulu venir au festival avec elle. Se sentant pathétique, elle soupira et regarda autour d'elle. Les nonnes semblaient avoir quelques soucis avec leur stand, des gamins courraient ça et là, tout le monde s'amusait. Tout le monde, sauf la rouquine immobile au milieu de la foule... Oh, et puis à quoi bon ! Puisqu'elle n'avait plus la tête à profiter de la soirée, autant rentrer !
Elle se dirigea à regret vers l'entrée du parc lorsque la visions de trois silhouettes au loin devant elle l'immobilisa. Elle reconnut le traître, évidemment, mais aussi Luz et Leydan, et fronça les sourcils. Sa colère revenait rien qu'en voyant les trois individus quitter les yeux comme ça, tranquillement, comme si elle n'avait jamais existé. Portée par sa rage, il ne lui fallut pas très longtemps pour les rattraper. Tirant Azael en arrière par le col le temps qu'il arrête d'avancer, elle explosa en pleine rue.
▬ Ça va, je ne te dérange pas trop ? T'as pas l'impression de m'avoir laissée en plan en plein milieu du festival ?! Stupide magicien !
Elle détourna son attention de la triple andouille qui squattait son appartement, ce dernier en profita pour aller se précipiter derrière la jolie blonde par peur des représailles et, comme si elle ne venait pas d'engueuler Az' quelques secondes plus tôt, elle adressa un grand sourire à sa meilleure amie et à leur compagnon.
▬ Salut Luz, salut Leydan...
Chrissie les observa quelques secondes puis son sourire s'effaça doucement. Elle lança un regard suspicieux au petit groupe. Un arnaqueur, une voleuse et un horloger rabougri... Qu'est-ce que c'était que ce trio ? Il y avait quelque chose de pas net dans cette histoire, elle en était certaine !
▬ Où est-ce que vous allez, comme ça ?
Premièrement, elle n'avait rien d'autre à faire que pourrir les plans d'Azael comme il venait de lui gâcher sa soirée et, deuxièmement, leur petite réunion l'intriguait beaucoup... Aussi, la rouquine s'autoproclama intérieurement membre de leur groupe et se mit en tête de ne pas les lâcher, ne serait-ce que pour voir quel mauvais coup ils préparaient.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Ven 1 Fév - 22:03
Samara D. Wood
Alors que Samara s'acharner à ne pas détruire le stand en s'appuyant trop fort tout en continuant de garder un sourire d'ange, Masha vint vers elle, la policière n'avait pas vraiment l'air de très bonne humeur! On sentit un bruit inquiétant venant de la table lorsqu'elle s'appuya à son tour dessus. Décidément si les deux jeunes femmes ne se calmaient pas tout de suite, le pauvre stand qui était devenue leur souffre-douleur ne survivrait pas très longtemps à leur chamaillerie! Un petit sourire hypocrite sur le visage, Masha se pencha vers elle et lui dit:
« Oh, mais voilà Samara ! Ta bête sauvage dévastatrice n'est pas avec toi ? Quoique, il vaut mieux qu'elle détruise ton appart plutôt que la fête ! »
Samara répondit à son interlocutrice avec une grimace assez infantile. Grrr! Qu'est-ce qu'elle pouvait être insupportable celle-là! Mais qu'avait-elle contre son Meeko adoré? Bête dévastatrice, pffff... Énervée, la jeune métisse s'exclama sur un ton ironique:
« Venant d'une femme qui vit avec un des chiens répertoriés les plus dangereux et qui effraie tout le voisinage... T'as de la chance que je ne me sois jamais plainte à la réunion des colocataires! »
Les sourcils froncés, elle continua de fixer Masha, la relation entre les deux jeunes femmes était pour le moins assez intense. Samara n'avait rien contre Djali, elle qui travaillait dans un refuge, les animaux elle avait l'habitude! Le seul problème c'est juste que lorsqu'il se mette à baver partout comme la chienne de la policière et bien ça devient difficile de descendre les escaliers sans le monde "pingouin" activé.
Posant brutalement son sac sur la table, la policière tira Samara de ses pensées. Elle fixa sa cliente d'un air impatient en se demandant si elle partirait un jour mais malheureusement elle avait l'air de vouloir rester encore un peu! Elle lui tendit un billet en lui demandant une de ses barbes-à-papa.
« Tu veux quoi sale bête ? »
Interrompue dans son commerce, Samara tourna la tête d'un air intrigué pour voir d'où provenait cette voix irritée et légèrement éraillée. Lorsqu'elle vit une personne du troisième âge pour le moins étrange - qui ne pouvait être autre que la fameuse Betty - en train de tenir un écureuil par la peau du cou comme s'il s'agissait d'une vieille chaussette, son sang ne fit qu'un tour. Alors qu'elle s'apprêtait à crier sur l'étrange phénomène qu'était cette vieille femme, cette dernière déboula dans son stand en une chute très gracieuse qui manqua de lui faire une crise cardiaque. Lâchant accidentellement la barbe-à-papa qui atterrit dans les cheveux de sa cliente. La jeune brunette lâcha ensuite un petit rire gêné en espérant que la policière n'allait pas se fâcher, mieux ne valait pas mettre la police en rogne!
« Pour qui tu t'es pris toi ? Un castor ? »
Samara reporta son attention sur Betty qui fixait l'écureuil comme si elle s'apprêtait à provoquer la Troisième Guerre mondiale contre le clan des rongeurs. Elle soupira longuement mais voyant que l'écureuil semblait rire et se trouvait à plusieurs mètres de la bombe à retardement qu'était Betty, elle resta là où elle était.
« Quoi ? C'est lui qui a commencé ! »
L'ancienne Indienne posa ses mains sur ses hanches et regarda Betty d'un air glacial mais le phénomène filait déjà vers l'autre bout du parc sans demander son reste. Trop fière pour s'excuser.
« Ne m'aidez surtout pas à ranger! »
Grognant de rage, elle se baissa afin de ramasser ce qu'avait fait tomber la vieille femme en déboulant sur son stand. Lorsqu'elle se releva elle vit que Masha était toujours là, elle s'exclama d'un air irrité:
« Quoi!? Qu'est-ce que tu attends comme ça? Ca t'amuses de me voir faire le ménage c'est ça! »
Au bout d'une minute elle se rendit compte qu'elle n'avait pas vraiment servi sa cliente, lui balancer une barbe-à-papa dans les cheveux même si ça n'avait pas été voulue n'était pas tellement valable pour l'argent qu'elle lui avait donné. Elle s'excusa auprès de Masha en soupirant et se remit à faire un de ces nuages roses en espérant que la machine ne soit pas cassée! Décidément ce festival s'annonçait plein de surprises!
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Dim 3 Fév - 10:29
Masha Grey
Alors qu'elle attendait impatiemment son met, une voix retentit de derrière le stand puis après un petit silence, cette personne déboula dans le stand en fracassant tout. Masha cria un cri de surprise lorsque tout tomba devant elle et que la barbapapa de Samara alla troner dans ses cheveux. L'ex-gitane se figea pendant quelques secondes et fusilla sa voisine du regard lorsqu'elle commenca à rire. Avec le plus de délicatesse possible, elle retira l'objet collant de ses cheveux maintenant pleins de sucre. Rah, il fallait toujours qu'il lui arrive quelque chose ! Elle regardait avec stupéfaction la vieille femme par terre et hésita longuement à lui proposer son aide.
« Quoi ? C'est lui qui a commencé ! »
Mais visiblement elle n'en avait pas besoin. Elle se releva et sorti comme une diva, sous les mines abasourdies des deux voisines. Samara poussa alors un rale à son intention, c'est vrai qu'elle aurait pu aider à ranger ! Elle aussi aurait pu, mais voir sa voisine en détresse lui procurait une grande satisfaction.
« Quoi!? Qu'est-ce que tu attends comme ça? Ca t'amuses de me voir faire le ménage c'est ça! »
« Tu ne peux pas t'imaginer. » lui répliqua-t-elle un énorme sourire aux lèvres.
Puis, comme si elle avait compris, Samara se releva enfin de son rangement et se remit à lui faire une barbe à papa. Attendant de nouveau, elle regardait le début de la friandise rose se former, avec une odeur exquise et commenca à retirer les derniers bouts de sucres fondus de ses cheveux. Ca collait un peu, mais ca ne se voyait plus ! Quelle horreur quand même, si sa chienne aurait été là, elle lui aurait sauté dessus pour tout manger. En parlant de ca, elle avait laissé sa chienne au commissariat pour la soirée, pour tenir compagnie à Louna & William. Les deux semblaient avoir quelques différents, aussi s'en était-elle voulue d'abandonner son amie avec quelqu'un qu'elle n'appréciait pas. Elle pensa à elle quelques instants en ce demandant ce qu'elle pouvait bien faire, et trouvait vraiment dommage le fait qu'elle se soit fait arrêtée pour la fête. Remarque, on évitait une manifestation de plus en faveur des arbres centenaires ! Elle était bien contente de ne pas être en service ce soir, et évitait à tout prix la moindre situation qui nécessiterait son intervention. Si même pendant les fêtes il fallait être présent, Storybrooke était entrain de se transformer en véritable chaos !
Elle ne savait pas encore ce qu'elle allait faire du reste de sa soirée, mais elle regardait les stands de loin. Il y avait un stand de jeux, de vin chaud, et bien sur l'indémodable et le traditionnel stand de bougies, tenu par les nonnes. D'ailleurs, celui-ci semblait avoir une grosse agitation. Masha fronca les sourcils. Pleins de gens se préicipitaient vers le stand, et une fumée commenca à se former au dessus d'eux. Tout d'abord incrédule, elle fini par soupirer d'un air las. Devait-elle vraiment y aller ? Elle n'était pas en service... Oui mais après tout, elle ne pouvait pas laisser un stand bruler ! Quoique, ce n'était pas son job d'éteindre les feus, il y aurait surement un pompier dans le lot ! Un tas de contradictions se bousculèrent dans sa tête, jusqu'à ce que la raison l'emporte. En marmonnant dans sa barbe, elle se tourna vers Samara :
« Attends moi là deux minutes, je reviens ! » lui dit-elle précipitamment.
Alors elle s'élanca vers le stand des nonnes, en poussant les gens pour passer. Et comme elle le craigniait, il y avait bien un incendie. Un accident, surement. Restant tout de même discrète, elle s'assura juste que personne n'avait été blessé, et sorti son téléphone de sa poche en composant le numéro d'urgence des pompiers. Les nonnes ne seraient jamais disposées à éteindre ca, et à l'allure où le feu progressait, bientôt il n'y aurait plus de stand.
« Allô oui, il y a un stand en feu au Festival de la Mine... »
Une fois qu'elle eut signalé le problème, elle raccrocha et rangea le téléphone dans sa poche. Alors, elle retourna voir sa voisine, impatiente de prendre la barbapapa et de la déguster tranquillement.
« Alors, où ca en est ? »
Elle se tourna une nouvelle fois vers le stand de bougies en se mordant la lèvre. Il ne fallait pas attendre le lendemain pour éteindre ce feu ! Espérons juste qu'ils seront là à temps... Elle en attendant, continuait ses petites activités solitaires et lanca une constatation.
« Y a l'feu au stand des nonnes, j'uis partie voir si y avait rien de grave. »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mar 12 Fév - 8:06
Comment une soirée partie pour être organisé et amusant (dans cet ordre d'importance) avait-elle pu virer en un tel cauchemar ? Tout avait pourtant si bien commencé pour le facteur. Il était venu dans les temps sur les lieux de la fête et avait même prévu deux minutes de temps libre pour faire un rapide tour des festivités avant de s'attaquer à la première activité : gagner un nouvel objet pour sa collection. Et c'était cela qui constituait le grain de sable dans sa stratégie. Le jeu des anneaux auquel il participait était truqué, il n'y avait pas d'autres explications. Marvin avait dépensé quasiment tout son argent sans succès pour une horloge de cuisine qui n'était ni unique ni spécialement jolie à vrai dire. Le facteur ravala très vite ses pensées pour présenter ses plus plates excuses mentales à l'objet qu'il désirait acquérir. On ne savait jamais, peut-être que toutes les choses inanimées étaient des puissances supérieures télépathiques feignant d'être de stupide chose sans vie pour mieux nous tromper. Dans ce cas, les horloges et autres monstres en seraient certainement les souverains. C'était évident quand on songeait avec quelle facilité déconcertante elles dirigeaient déjà la vie de tout le monde, particulièrement la sienne.
Heureusement, dans cet apocalyptique retard, était apparu une lueur d'espoir : Dinah ! Un grand sourire s'afficha quand sa consoeur accepta finalement de l'aider. D'accord, elle le faisait de mauvaise grâce mais ce n'était qu'un insignifiant détail pour lui. On aurait pu croire en voyant sa réaction qu'elle venait d'accepter de lui sauver la vie. Ce qui n'était pas loin de la vérité, du moins de son point de vue. Marvin se serait confondu en remerciements mais il gardait cela pour le moment où Dinah réussirait là où il avait échoué. même s'il venait d'obtenir une nouvelle alliée, la partie n'était pas encore jouée. Bien que Marvin était assez confiant, non pas dans les capacités de sa collègue factrice mais plutôt en cette espèce de force cosmique qui semblait veiller à ce que la jeune fille réussisse toujours sa tournée alors qu'elle n'y consacrait aucune préparation au préalable. Si Marvin n'était pas si pressé et inquiet de voir son planning parfait chamboulé pour ce petit imprévu, il se serait bien attardé sur le phénomène.
Il écarquilla les yeux d'incrédulité quand Dinah réussit son lancé du premier coup. Bien qu'il espérait que son amie réussisse, il était loin d'imaginer qu'un seul essai aurait suffi à sa consoeur pour gagner. Une force puissante devait être à l'oeuvre. Peut-être même LA force, en personne. Marvin refusait d'admettre que c'était parce qu'il était très mauvais qu'il avait raté. Qu'une force cosmique guidait le bras de la factrice était bien plus plausible. Dinah en Jedi qui s'ignorait... voilà qui expliquerait pas mal de chose ! La vitesse de distribution du courrier, le fait qu'elle ne voulait jamais qu'il l'accompagne durant sa tournée pour percée son mystère et aussi le don qu'elle avait pour lui embrouiller les idées avec ces fausses explications. Sans parler de la preuve finale : le lancé d'anneau réussit en un coup ! Comment n'y avait-il pas pensé plus tôt ?
Alors que Marvin estimait du regard les cachettes possibles d'un sabre laser sur sa consoeur, la personne tenant le stand interrompit ses rêveries en lui tendant le prix tant convoité. Sur le moment, il avait complètement oublié l'horloge, alors que l'objet était il y a peu le centre de ses préoccupations. Ce rappel brutal de la réalité fut une bonne surprise et il afficha le même sourire que lorsqu'il avait aperçu le prix la première fois.
"Oui, très." Avoua-t-il quand Dinah lui demanda s'il était satisfait, pouvant enfin exprimer sa joie puisque l'objet était gagné. "Merci beaucoup !"
Marvin essaya de freiner son irrésistible envie de regarder l'heure pour constater son retard, qui devait être monstrueux vu le temps passer au stand. L'action fut très difficile pour lui mais un phénomène galactique était peut-être en train de se jouer devant ses yeux et il était de son devoir d'en avoir le coeur net. Même s'il avait de fortes chances d'être à nouveau déçu par la triste et morne réalité.
"Dis-moi Dinah..." Demanda-t-il avec une lenteur qui était censée donnée un caractère innocent à la question qui allait suivre mais qui ratait lamentablement d'avoir l'effet désiré. "Tu as... quelques choses de prévu pour la suite du festival ?"
Peut-être que s'il restait suffisamment près de Dinah, son aura de force galactique déteindrait un peu sur lui et il se mettrait lui aussi à gagner ? Ou, au pire, il lui demanderait de le remplacer pour ne pas perdre inutilement les derniers dollars qu'il lui restait. Ce serait un peu comme s'il la sponsorisait pour quel apprenne à cultiver son talent. Ainsi, dans le cas où dans un avenir lointain Dinah sauverait une galaxie très très lointaine, se serait un peu grâce à lui ! Le facteur se doutait bien que s'il partageait cette explication avec sa consoeur, elle se moquerait de lui ou du moins ne le croirait pas. Il préféra garder cette révélation quand il verra Dinah sortir un vaisseau X-wings de la boue. Parce que pour l'instant, qu'une force dirige les pas était une théorie comme une autre, même si c'était de loin sa préférée de la soirée. Pour l'instant.
"Parce qu'il y a d'autres stands de jeu et... qui sait ? Tu pourrais peut-être t'amuser un peu avant de retourner à ta triste vie ordinaire et ne comportant aucune capacité spéciale enseignée par un vieil ermite venant d'une planète possédants deux soleils."
Marvin était plutôt fier de lui : il avait réussi à noyer le poisson. Dinah n'allait jamais pouvoir deviner ce qu'il soupçonnait chez elle. Bon peut-être avait-il un peu trop insisté sur le 'aucune' mais elle n'avait sans doute rien remarqué tant son excuse était parfaite. Le monde aurait pu s'écrouler autour de lui (d'ailleurs il parait qu'il y avait un début de feu quelque part), rien n'était plus important en cet instant que de vérifier sa théorie. A part peut-être gagner une autre horloge ou montre...
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Lun 4 Mar - 1:07
Even Ravengrey
♡ ❤ ♡
Le froid était moins présent dans la foule, la chaleur corporelle des autres créait une température ambiante supportable. La multitude de petites lumières s’étaient allumées au-dessus de leur tête, comme-ci un ciel étoilé qui s’était rapproché rien que pour participer à l’évènement. Il n’y avait personne de mieux placé que la demoiselle en bleu pour savoir que les étoiles étaient bienveillantes et cette allusion à ses anciennes alliées fit sourire la rôdeuse. L’attroupement d’habitant de Storybrooke était de plus en plus dense, le rire des gamins se mélangeaient aux odeurs de friandise et les plus vieux retombaient en enfance. Tout ce cirque en plus de son message écrit en vitesse pour Ruby expliquait sans doute sa collision avec l’une de ses connaissances. La secousse l’avait surprise, mais pas autant que de tomber nez à nez avec le capitaine de la caserne des pompiers. De sa main gantée, la jeune chanteuse écarta les mèches couleurs encre qui lui barra le visage et sourit timidement. Elle fut soulagée de ne pas tomber malgré les talons vertigineuse de ses bottes et remercia le ciel d’avoir toujours ses anciens réflexes, évitant ainsi que son téléphone se fracasse sur le sol dure par la gelé. La demoiselle reposa ses grands yeux pairs sur l’homme qui lui faisait face et lui répondit poliment.
« Je crois que je vais survivre ! »
Elle aurait dû s’en douter qu’elle croiserait Lowell aux festivités, surtout celles qui concernaient la vente de bougie, un incendie pouvait si vite arriver quand on mélangeait la bonne humeur des ivrognes et la couleur enivrante des étincelles. Bref, la présence Even n’avait pas besoin de travailler dans un bar pour être au courant de ces choses… Mais ce soir, il n’était plus question de clientèle alcoolisée, mais bien de faire partie de la troupe de fêtards ! Néanmoins, la vue de l’ancien chasseur était un mélange de joie et de regret, il semblait s’amuser comme tous les autres, mais il lui rappelait sans cesse son échec pour lui faire retrouver ses souvenirs. Ce serait dur à se l’avouer, mais Lowell, enfin Denahi, était probablement une cause perdue. Cependant, ce n’était pas une raison suffisante pour gâcher sa soirée entre filles ! D’ailleurs parlant du loup, sans faire de mauvais jeu de mot, son amie vêtu de rouge fit son apparition à ses côtés. Son magnifique sourire fit réapparaître son pareil sur les lèvres de la rodeuse qui ne lui en voulait pas du tout pour son retard. L’excitation de sa voisine fut contagieuse et cela fit soudainement revenir la belle brune à la réalité, elle était là pour s’amuser et pour rien au monde, elle raterait cette occasion d’oublier ses problèmes le temps d’une fête ! Le chaperon avait déjà emprisonné son bras entre ses doigts et la tirait vers le stand de vin chaud. Une boisson chaude pour commencer la soirée ne serait pas une mauvaise idée ! Elle fit un sourire mi amusé, mi contrit au pompier.
« Le Stand de vin chaud ? Pourquoi pas ! Il faut bien commencer quelque part ! Excuse-moi, mais mademoiselle Granny s’impatiente ! On se recroisera peut-être plus tard ! » dit-elle au chef des pompiers. Soudain, on entendit des cris et des nonnes affolées passèrent près d'eux. Soit un feu de joie avait été allumé, soit le kiosque des bonnes sœurs faisait un barbecue... Une colonne de nuages sombres montait vers le ciel. « Oh, je crois qu’on a besoin de toi là-bas Lowell ! C’est pas de la fumée qu’on voit ? »
Quelqu’un avait mis sa bougie trop près d’un stand ? Peut-être, mais l’odeur de fumée était très réelle quant à elle. Finalement, la jeune chanteuse n’aurait peut-être pas la chance de passer beaucoup de temps avec l’ancien chasseur, le pauvre allait sans doute être bien occupé. D’ailleurs, elle le regardait déjà s’éloigner parmi la foule en vitesse. Even espérait qu’il n’y avait pas de blesser en plus… Ensuite, la sœur des corbeaux se retourna vers son amie.
« Alors, c’est pas où qu’on va ? »
Tout à coup, une voix appela sa compagne parmi la foule. Even eut juste le temps de s’écarter d’un pas et un jeune homme s’affala sur le sol devant elles. En plein vol, la rôdeuse attrapa l’objet que l’inconnu avait échappé dans sa chute. Une bougie qui, heureusement, était éteinte. Elle ne le connaissait pas et même si l’hilarité fut générale autour d’eux, la jeune femme eut la politesse de mettre sa main libre devant sa bouche pour cacher son rire. Rien de méchant, cela détendait néanmoins bien l’atmosphère. D’ailleurs, le fait qu’il s’adresse à Ruby sans se relever l’amusa encore d’avantage, même si, elle avait soudainement l’air d’être invisible.
« Tu le connais ? » demanda-t-elle à son amie. « En tout cas, il est sous le charme t’as vu ? Il tombe à tes pieds littéralement ! »
Ce n’était rien qu’une plaisanterie, car la demoiselle était loin d’être une de ces pimbêches qui se moquaient des autres. Et plus, avec son travail de barmaid, ce n’était probablement pas le premier, ni le dernier homme qui allait tituber devant ses yeux. La sœur des corbeaux aida l’étranger à se mettre debout, puis lui tendit la bougie qui était, par chance, encore intacte.
« Tient, je crois que ça t’appartient. Moi c’est Even, je suis l’amie... Que dis-je ! La meilleure amie de Ruby ! »
Even n’était pas dupe, elle sentait déjà se qui se tramait dans l’air entre ces deux-là. Facile, vu qu’elle avait soudainement fait tapisserie à l’arrivée du jeune homme ! Super, la soirée changeait de tournure, elle allait devoir faire la troisième roue du carrosse, enfin, cela dépendait de comment réagirait sa compagne à cette arrivée fracassante ! Du moins, elle tiendrait les tourtereaux à l’œil, sous les allures adorables du jeunes homme, il était hors de question qu’elle laisse son amie tomber dans les bras d’un autre minable coureur de jupons comme Zack, Robin ou même Bran… Et après, c’est Ruby qui se demandait pourquoi elle n’avait jamais trouver le bon !
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Dim 17 Mar - 21:31
Lowell Eagle
La jeune fille avait heureusement réussi à rester sur ses jambes, ce qui soulagea son ami. Une blessée supplémentaire aussi tôt dans la soirée aurait peut-être fait beaucoup. Elle lui répondit poliment que tout était bon pour elle et Lowell ne tenait pas à mettre sa parole en doute. Malgré son apparence assez frêle, la chanteuse était une jeune femme solide et agile. Difficile de la mettre en miette avec une simple bousculade. Le capitaine des pompiers lui adressa alors un sourire franc et chaleureux, prêt à entamer une conversation de courtoisie qui l'éloignerait pendant quelques secondes de l'agitation ambiante. Mais celle-ci le rattrapa bien assez vite en la personne de Ruby, complètement excitée par l'atmosphère festive qui régnait par ici. Elle accourut vers eux, visiblement prête à faire la fête avec l'autre jolie brune sans même prendre conscience de la présence de Lowell. Quand ce fut chose faite, elle le salua avant de poursuivre sa première conversation. Le stand de vin chaud semblait appeler les jeunes femmes aussi efficacement qu'une sirène appelle un marin perdu en mer. Even adressa un sourire d'excuse au pompier qui le lui rendit.
« Pas de soucis, filez toutes les deux. Et je pense qu'on aura effectivement l'occasion de se recroiser, je ne vais pas arrêter de tourner et de virer pendant toute la soirée. En espérant qu'elle soit calme. »
S'il avait su, il se serait très certainement tu. La fête venait tout juste de commencer et il n'avait encore rien vu, malheureusement pour lui. Even, elle, avait bien remarqué la fumée qui s'élevait en nuages opaques vers le ciel et ne tarda pas à le faire remarquer à Lowell. Déjà des inconscients trop impatients d'allumer leur bougie ? Le pompier prit à peine le temps de s'excuser auprès des demoiselles et partit en courant vers la source de la fumée qui n'était autre que le stand de bougies lui-même qui commençait à flamber. Heureusement, le foyer était peu étendu et il ne mit pas longtemps à l'éteindre. Le plus difficile finalement était de calmer les foules. Selon les propos tenus par les badauds, deux adolescentes seraient à l'origine de l'esclandre. Plus de peur que de mal heureusement, mais Lowell était curieux de les retrouver. De par sa profession, il connaissait le goût prononcé des adolescents pour les boissons alcoolisées lors de telles fêtes. Mais il savait aussi parfaitement qu'ils parvenaient toujours à se planquer du regard trop curieux des adultes. Il allait donc avoir du mal à mettre la main sur ces deux-là, mais il le devait. Si elles continuaient elles pourraient devenir aussi dangereuses pour les autres que pour elles-même.
La verve des badauds se faisait de plus en plus violente et Lowell faisait ce qu'il pouvait pour calmer les esprits. Mais leur conversation était fortement alimenté par les belles paroles d'une femme au regard froid que Lowell reconnut comme étant celui de maître Storm, avocate de son état qui se plaisait toujours à ajouter son grain de sel dans tout ce qui ne la regardait pas pour autant que cela puisse mettre un peu plus de bazar qu'il n'y en avait déjà. Garce aux jambes de sauterelle qui ne voyait dans la colère des gens qu'un excellent moyen de se remplir les poches. Le pompier aurait été ravi de la faire taire mais un appel sur son portable le força à se mettre à l'écart du stand et des conversations orageuses autour de ce début d'incendie.
L'appel venait de la caserne. Un terrible accident avait eu lieu en pleine campagne et un maximum d'hommes étaient appelés sur place. Lowell était étonné, il pensait que tout le monde était venu aux festivités. Peut-être s'agissait-il de retardataires un peu trop pressés. Il savait que les deux hommes qui l'avaient accompagné à la fête des mineurs se débrouilleraient très bien sans lui. Il fallait l'espérer en tout cas, car après ce petit incendie on pouvait se demander ce que les habitants de Storybrooke pourraient encore inventer durant la soirée pour donner du fil à retordre aux soldats du feu. Mais Lowell était confiant et surtout il savait qu'il y avait des vies en jeu, plus loin en retrait de la ville. Sans réfléchir il s'élança donc à travers la foule jusqu'au parking où il démarra en trombe pour rejoindre les lieux de l'accident.
Lui qui avait espéré pendant quelques instants profiter de cette soirée, il venait de quitter le lieu des festivités et savait pertinemment qu'il n'y reviendrait pas avant plusieurs heures. Mais quand on choisit une telle profession, on sait qu'on choisit rarement ses soirées. Il y a parfois des choses autrement plus importantes. Le pompier tourna une dernière fois la tête vers le parc où le tout Storybrooke profiterait désormais de sa soirée sans lui.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mar 19 Mar - 15:37
La fête des mineurs.
☆ Liamouche
Caché derrière le stand de bougies, Liam avait pu observer en détails la piètre scène que son géniteur lui avait offert. Visiblement troublé d'avoir entendu le nom de l'orphelin, Sebastian Hopkins était devenu soudainement anxieux et ruinait son rencart avec la fleuriste de la ville, au plus grand plaisir du fiston. Quoi, n'avait-il pas le droit d'apprécier la vue de l'homme qui l'avait abandonné dix-sept ans plus tôt en pleine galère ? C'était pourtant un spectacle captivant... Regardant son père et sa compagne s'éloigner, il pouvait déjà prédire que le bijoutier passerait une mauvaise soirée, son expression contrariée parlait d'elle-même. Ricanant doucement, il détourna le regard et balaya la foule des yeux. Cloé était là.
Le cœur du rouquin fit un bond dans sa poitrine. Figé, il observait la demoiselle avancer parmi les gens aux côtés de Moïra, sa meilleure amie. L'ironie du sort voulut que les deux lycéennes vinssent au stand de bougies, même si ce fut de l'autre côté de l'endroit où Liam se cachait. Il put entendre la dispute opposant Cloé à la mère supérieure, même s'il ne voyait rien, et il vit la petite blonde filer comme une flèche entre les badauds tandis que les nonnes criaient à la voleuse... Fronçant les sourcils, le jeune homme esquissa un geste pour la suivre mais la foule qui s’agglutinait à présent autour du stand l'empêcher de partir et, de toute manière, il n'avait aucune idée de l'endroit où l'ex-fée avait pu courir pour se cacher... Poussant un soupir, il remarqua enfin la fumée qui s'élevait du stand et, écarquillant alors les yeux, il décida qu'il était plus prudent pour lui d'aller voir ailleurs ! Se faufilant parmi les gens, il se fit le plus discret possible et s'éloigna lentement mais sûrement de l'incendie. Oui, bon... Ce n'était pas comme prendre la fuite, techniquement, il savait bien qu'il ne pouvait rien faire contre ce feu et que des gens beaucoup plus qualifiés s'en occuperaient ! Et puis même, il y avait déjà bien assez de monde autour du stand, ils pouvaient agir au lieu de regarder la petite cabane brûler comme des abrutis, aussi !
N'éprouvant aucun remord, Liam se détendit de nouveau, saluant distraitement les divers lycéens qu'il pouvait croiser en chemin, trouvant à chaque fois une excuse pour ne pas les rejoindre. Il ne pouvait évidemment pas leur avouer qu'il cherchait Cloé, ce serait un peu louche, et puis en attendant de tomber sur celle qui faisait battre son cœur il pouvait se balader tranquillement et observer les habitants de la ville sous un nouveau jour. Le festival avait cet avantage de transporter les citoyens de Storybrooke dans un tout autre contexte que leur quotidien, permettant aux participants de se montrer sous un nouveau jour. Ainsi, on pouvait assister à toutes sortes de scènes inattendues, plus ou moins étonnantes. Évidemment, chacun restait fidèle à lui-même, à l'image de Marvin obsédé par le stand récompensant les joueurs par des horloges ou Masha & Samara, les voisines ennemies qui se crêpaient le chignon à coup de barbe-à-papa. Ce fut d'ailleurs cette animosité palpable qui acheva de convaincre Liam qu'il serait plus sage de se rabattre sur les pommes d'amour tant que la policière ne se serait pas éloignée du stand de sa voisine !
Croquant à pleines dents dans le fruit enrobé de sucre, il flânait sans but précis et ses pas le menèrent dans la partie du festival où les stands laissaient place aux manèges. Rien de trop extravagant, évidemment, Storybrooke n'avait pas assez d'envergure pour pour offrir ce genre de divertissement, mais c'était déjà mieux que rien ! Se laisserait-il tenter par la maison hantée ? Choisirait-il de traverser le palais des glaces ? L'orphelin était bien trop occupé à chercher l'attraction qui retiendrait son attention pour regarder devant lui. Et, malheureusement, ce qui devait arriver arriva : il heurta de plein fouet une personne. Grimaçant légèrement, il se maudit intérieurement de ne pas avoir fait plus attention.
▬ Est-ce que ça va ? Excusez moi, je n'avais pas... vu.
Ses excuses, au premier abord chaleureuses, finissaient sur une note de profond désespoir. La cause ? Il avait simplement relevé les yeux en plein milieu de sa phrase et avait alors vu qu'il n'avait bousculé nulle autre que la fleuriste. Il n'avait rien contre Aliéna Pearl, non, en revanche on ne pouvait pas en dire autant concernant l'homme qui se trouvait à ses côtés... C'était bien sa veine ! Chercher à éviter son père et lui rentrer dedans ! & que faisait ce vieux croulant dans cette partie de la fête, d'abord ? Ce n'était pas de son âge ! Grimaçant, il aurait aimé trouver un moyen de s'échapper, trouver une excuse pour partir en courant. Mais bien sûr, il avait engagé la conversation avant de voir en face de qui il se trouvait et maintenant il était coincé !
▬ Oh, euuuh... Bonsoir, mademoiselle Pearl !
Le rouquin adressa un léger sourire gêné à la fleuriste puis son regard se posa sur Sebastian, qu'il gratifia d'un regard glacial et méprisant. Si la température n'avait pas été aussi basse, nul doute que cette simple œillade aurait rendu l'atmosphère encore plus froide. Ni les ravissantes petites ampoules multicolores qui s'étendaient au dessus de leurs têtes, ni les visages radieux des participants à la fête ne pouvaient détendre cet étrange face-à-face entre ces deux personnes qui avaient tenté de s'éviter depuis le début de la soirée et qui se retrouvaient tout de même l'un devant l'autre malgré tous leurs efforts. Père et fils, et cette pauvre Aliéna qui ne devait pas vraiment comprendre ce qui se passait ! Liam se mordit la langue, se forçant à rester poli puis, avec un air de défi dans les yeux et un sourire sarcastique, il reprit la parole en insistant bien sur le dernier mot :
▬ Salut, papounet.
« Pelles, pioches, remplissons nous les poches ! Piques, pioches, creusons la roche à coup de piques, de pioches... Mon cœur s'illumine, mine, mine... »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 17 Avr - 1:32
Sebastian Hopkins
◐ « Il n'y a pas de bon festival sans scandale...»
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Plus les minutes s’écoulaient et plus le bijoutier perdait de vue le but principal de sa quête, une aventure qui d’ailleurs commençait à prendre une tournure de cauchemar. Pourtant, tous auraient pu être différents. N’avait-il pas enroulé son bras protecteur autour de la taille fine de la jolie fleuriste ? N’avait-elle pas accepté en souriant de passer un peu de temps avec lui sous cette magnifique rivière de lumières ? Mais même dans ce décor enchanteur, le bijoutier ne se défaisait pas du trouble que créait le prénom de son fils nouvellement débarqué dans son existence. Il avait légèrement imposé son idée d’aller faire des tours de manèges, mais son agitation était telle qu’il n’arrivait pas à se décider. Le stand de tir ? Les auto-tamponneuses ? Le carrousel ? Oui, même avoir l’aire débile sur un canasson en bois serait mieux que ce stress ! Sebastian était au moins doué pour une chose, avec sa grande taille et son tact habituel, il n’avait aucune mal à se frayer un chemin parmi la foule de fêtards qui s’écartaient de gré ou de force.
Soudain, la jeune femme à ses côtés enfonça ses talons dans le sol, refusant de faire un pas de plus. Quoi encore ? Devant le refus de la jeune femme, le bijoutier leva les yeux au ciel. Qu’avait-il fait pour que le destin s’acharne ainsi contre lui ? Il ne fallait pas rester sur place, s’était trop risqué. Ils étaient encore trop près d’où le prénom maudit avait fusé. L’ancien pirate se rappela les traits sur la photographie du document que lui avait envoyé l ‘orphelinat, cherchant désespérément à voir –ou à ne pas voir- si les gens qui l’entouraient étaient cette personne tant redoutée. Il n’écoutait qu’à moitié ce que la belle fleuriste lui demandait.
« Bien vais-je. Vais-je bien ? Heu, je vais bien. Je… je… je… Tu veux une peluche ? » balbutia-t-il en se passant nerveusement les doigts dans les cheveux. Il bafouillait encore plus que Thomas après avoir fait une gaffe ! Le bijoutier sous tension tenta une fois de plus de tirer la belle par la manche de son manteau, histoire de se réfugier plus loin, mais sans succès. Sebastian prit alors une profonde inspiration et tenta de mettre de l’ordre dans ses idées. « Bon d’accord ! Disons qu’il se passe de grands changements dans ma vie. Je pense constamment à quelqu’un, tu vois. Sauf que prendre des responsabilités ce n’est pas… Ça ne me ressemble pas alors… Je n’ai pas l’habitude. J’ai du mal à me faire à l’idée que…»
Il se souciait peu de ce dont il avait l’aire lui et sa déclaration. Quelle déclaration au juste ? Il y avait de quoi se méprendre facilement, mais l’ex marine ne voyait rien de tout cela, trop occupé à paniquer intérieurement. Et si Liam voulait vraiment le rencontrer ? Et si Aliéna partait en courant à l’annonce de sa paternité ? Et s’il allait se planquer derrière un stand pour respirer dans un sac en papier ? Au diable la bougie et ses pensées en rimes, il dormirait sous un pont ! Sentant le piège se refermer autour de lui, Sebastian était en train d’envisager de fausser compagnie à sa charmante cavalière de festival quand soudain, une frimousse rousse heurta sa compagne. Ce fut plus fort que lui, la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
« TU NE PEUX PAS FAIRE ATTENTION PETIT ? » lâcha-t-il sans avoir vu le visage de l’intrus, fidèle à son ancien tempérament bouillant d’ancien mercenaire.
Le brouhaha de la foule étouffa son hurlement, par chance, manquerait plus que tout le monde se retourne vers eux. Le gamin enchainait déjà les excuses à l’adresse d’Aliéna, pour sa part, il ne s’excuserait probablement pas. D’ailleurs, Sebastian avait figé lorsque son regard azuré avait croisé celui tout aussi bleu de l’adolescent à l’arrivée fracassante. Il l’avait reconnu. Ce rictus moqueur et la réplique à son égard ne fit que renforcer une évidence en lui : Ils se détestaient déjà. Il ouvrit la bouche, un brochet hors de l’eau, choqué par le dernier mot. Néanmoins, son silence était trop long pour inventer un truc qui démentirait ce fait. Surtout que ce sale gamin qui foutait son existence en l’air ne lui donnerait visiblement pas le loisir de passer outre sa présence. Sebastian se racla bruyamment la gorge.
« Ah oui, j’oubliais presque… Apparemment, je suis papa. » avoua-t-il pour aider Aliéna à sortir du brouillard.
Les choses s’éclaircirent sur le moment. Si Liam voulait vraiment l’aborder, il serait simplement venu se planter devant lui, surtout qu’Aliéna ne lui permettait pas d’aller bien loin, mais non, il s’éloignait rapidement au point d’entrer en collision avec les gens. Était-ce possible que l’adolescent le fuyait lui aussi ? Bah… C’était mieux que d’être tombé sur un gosse en manque d’attention paternel avec des grands yeux larmoyants : L’horreur.
« Enchanté, fiston. » répondit-il de manière glaciale et le regard meurtrier. Le bijoutier commençait à se faire à l’idée que l’univers tout entier était contre lui et qu’il n’y échapperait pas. « On voulait acheter des bougies, non ? » dit-il à sa voisine avant de se détourner de ces retrouvailles qui auraient pu en faire larmoyer plus d’un. Pas lui. Il n'y eut ni poignée de main, ni accolade. « Pour te faire pardonner Liam, tu pourrais nous servir de guide à la dame et moi pour retrouver le stand des nonnes, d’accord ? »
Ses propres mots lui brûlaient les lèvres. Ce n’était certes pas dit sur le ton d’une véritable demande, mais s’il allait devoir souffrir, il ne le ferait pas seul et puis, sa fermerait le clapet de son colocataire pour un temps. Il aurait fait des ''efforts'', il allait ''s’amuser'' au festival en compagnie de son ''fiston'' ! En plus de l’ancienne princesse si elle n’avait pas déjà pris ses jambes à son cou. Sebastian tourna la tête dans sa direction, se demandait lui-même s’il préférait qu’elle l’abandonne à son sort ou prendre le risque de descendre encore plus dans son estime. Bref, c’était l’heure de passé du temps en famille ! Enfin, le temps qu'il se trouve une bougie et une excuse pour foutre le camp.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Dim 21 Avr - 14:47
Aliéna Pearl
▣ Le Festival de la Mine.
Encore quelques instants auparavant, tout se passait à merveille. Aliéna sentait qu'elle allait pouvoir profiter du festival, qui plus est en excellente compagnie mais, en une fraction de seconde, tout semblait avoir basculé. La jeune femme ignorait totalement ce qui était à l'origine de la soudaine agitation de Sebastian ; elle avait beau regarder aux alentours, elle ne voyait pas la chose ou la personne qui aurait pu le mettre dans cet état. Sous le coup de la surprise, elle se laissa entraîner vers les attractions par le bijoutier, sans pouvoir protester. Plus par le ton sec que par sa carrure, Sebastian savait s'imposer dans la foule et tout deux progressaient très rapidement au milieu des gens qui s'écartaient sans faire d'histoire, ou alors en protestant avant de se taire en croisant le regard du bijoutier. Aliéna, elle, adressait des regards d'excuses à ces personnes, se sentant horriblement gênée que certains se retrouvent écartés avec force de l'endroit où ils se trouvaient. Le beau brun avait un caractère très fort, la fleuriste en avait bien conscience, mais d'ordinaire en sa présence, il l'atténuait et ne se montrait pas aussi revêche avec les gens. Mais là, c'était tout le contraire. C'était bien la première fois qu'Aliéna voyait Sebastian si pressé de fuir quelque chose. Car c'était bien cela, il était en train de fuir loin de se qui l'avait affolé.
Refusant de rester dans le brouillard et de se faire entrainer sans raison apparente d'un bout à l'autre du festival, la jeune femme s'arrêta net, forçant Sebastian à en faire de même. Ce geste agaça ce dernier qui leva les yeux au ciel et Aliéna fronça légèrement les sourcils. Il ne pensait tout de même pas pouvoir la laisser dans l'incompréhension comme si de rien n'était ? Tandis qu'elle parlait, la fleuriste regardait son compagnon regarder dans tous les sens, telle une girouette battue par les vents. Enfin, Sebastian consentit à lui répondre, mais dans un tel fouillis de mots qu'Aliéna aurait sans doute rit s'ils s'étaient trouvés dans un tout autre contexte.
« Non merci... » Répondit la jeune femme face à la piètre tentative de diversion de Sebastian.
Le beau brun essaya une nouvelle fois d'entrainer Aliéna plus loin en lui tirant la manche, mais cette dernière se dégagea prestement. Elle n'avait pas l'intention de faire un pas de plus avant de savoir ce qui se passait dans la tête de Sebastian. Le bijoutier se lança dans un discours auquel Aliéna ne s'attendait absolument pas. Au fur et à mesure que les mots franchissaient ses lèvres, la déception apparaissait par petites touches sur le visage de la jeune femme.
« Oh... Ben c'est super pour toi ! »
Aliéna tâchait de conserver un air enjoué mais le sourire n'y était plus vraiment. Sebastian avait rencontré quelqu'un, c'était à prévoir un jour ou l'autre, et ce n'était certainement pas elle. La jeune femme n'avait jamais eu de grands espoirs, connaissant toutes les conquêtes du bijoutier mais une petite flamme d'espérance avait tout de même continuer à brûler en elle. Et à présent, en un instant, cette flamme s'était éteinte. Elle était vraiment... déçue. Mais elle ne voulait pas que cela se voit trop sur son visage, aussi elle inspira pour reprendre ses esprits, et allait parler lorsqu'elle fut heurtée par un jeune homme aux cheveux roux. Aliéna perdit un instant l'équilibre mais se redressa, passant une main sur son bras douloureux. Celui qui l'avait percuté s'excusa aussitôt.
« Non non, ne vous inquiétez pas, ce n'est rien. Vous ne vous êtes pas fais mal ? »
Elle leva les yeux vers le jeune homme pour lui sourire et le reconnut aussitôt en la personne Liam Banning.
« Oh, bonsoir Liam. »
Ce fut ce moment-là que choisit Sebastian pour pousser un rugissement, exprimant son mécontentement. Surprise - d'autant plus qu'il criait alors qu'il était proche d'elle - la fleuriste fit un bond et se tourna vers le beau brun en disant aussitôt :
« Ne t'énerve pas, ce n'est rien... »
A sa grande surprise, Sebastian se figea littéralement en reconnaissant Liam. Ce dernier jetant un regard méprisant au bijoutier. Aliéna, debout entre les deux, les regardait tour à tour, se demandant encore une fois ce qui se passait. L'expression sur leur visage était telle que, si on pouvait fusiller du regard, la jeune femme ne doutait pas qu'elle se serait trouvée entre deux cadavres... Devait-elle rompre le très très lourd silence établit ? Il était sans doute préférable de rester muette... Enfin, ce fut Liam qui brisa le silence, mais de la façon la plus inattendue. Au mot "papounet", Aliéna écarquilla les yeux et se tourna aussitôt vers Sebastian, l'incompréhension dans les yeux. Le bijoutier confirma alors ce que Liam venait de dire et, sous le choc, la jeune femme ouvrit grand la bouche.
« Pap... Tu es... Attends... Quoi ?! »
Sebastian papa ? C'était une blague ? Aliéna jeta un coup d’œil au rouquin puis au beau brun, comme si elle s'attendait à ce qu'ils éclatent de rire devant leur plaisanterie. Mais non, visiblement, c'était loin d'être une blague. La jeune femme ne put s'empêcher de faire aller son regard entre les deux, cherchant quelques ressemblances mais non... Ils ne se ressemblaient pas du tout physiquement ! C'était vraiment incroyable... Et, en disant "incroyable" il fallait entendre "vraiment bizarre" ! Se doutant qu'elle ressemblait à un poisson hors de l'eau, Aliéna referma la bouche.
« Ah heu... C'est... Très surprenant ! »
C'était donc Liam que Sebastian cherchait absolument à fuir. Mais pourquoi ? La jeune femme ne mit pas longtemps à comprendre que cette paternité était ignorée autant par un que par l'autre. Mais qui pouvait bien être la mère ? Ce n'était sans doute pas le moment de poser la question au vue de la tension électrique qui persistait entre le père et le fils. Sebastian finit par faire bouger les choses, mais en parlant d'un ton si glacial que cela fit frissonner Aliéna. Pourquoi tant d'antipathie ? Le bijoutier fit quelques pas dans l'intention de se diriger vers le stand des nonnes mais la jeune femme ne bougea tout de suite. Que devait-elle faire à présent ? En dix minutes à peine, elle avait apprit que Sebastian avait quelqu'un dans sa vie - sûrement pas elle - et qu'en plus il avait un fils qui vivait à l'orphelinat... Aliéna jeta un regard vers Sebastian et leur regard se croisèrent. Devait-elle partir ? Le beau brun le lui aurait sans doute conseillé s'il n'avait plus voulu la voir. Et la fleuriste, de son côté, n'avait pas envie de s'en aller. C'était plutôt étrange mais, bien qu'elle fut secouée, elle sentait qu'elle pouvait prendre la chose plutôt bien... à force. Inspirant à fond, Aliéna adressa un léger sourire à Sebastian et se mit à sa hauteur. Au bout de quelques pas, une question qui pointait dans sa tête franchit ses lèvres malgré elle.
« C'était Liam que tu fuyais ? Pourquoi tu ne me l'a pas dis tout de suite... ? »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Jeu 25 Avr - 2:48
Le festival des tarés
J'ai perdu mes ailes mais je n'ai pas renoncé à voler... ♨
Elle se sentait stupide ! Marchant pour arriver au stand de vin chaud, Cloé reprenait son souffle fastidieusement. Les joues rougies, elle semblait encore en colère, une colère qui ne disparaissait pas malgré le vol qu'elle venait de commettre au nom de l'injustice dont elle se sentait victime. La grosse bougie dans les bras, elle ruminait...Quelle idiote ! Pourquoi perdait-elle sans cesse son sang froid ? Pourquoi était-elle sans cesse à fleur de peau ? Honteuse, elle jeta de brefs coups d’œils derrière elle, elle aurait juré que quelqu'un lui avait couru après...Observant la lourde bougie toute moche qu'elle tenait elle soupira tristement avant de lever la tête et d'apercevoir un visage familier non loin d'elle. Sa soeur Diane venait d'en faire tomber son verre et se précipita vers l'ex fée Clochette avant de la prendre dans ses bras.
- Cloé cela faisait si longtemps ! Pourquoi n’es tu pas venu me voir à l’aquarium ?
- Je passerai promis..euh...
Immédiatement le regard de la fée des eaux devint plus noir, sans doute venait-elle d'entendre les cris des nonnes effarouchées qui entonnaient "elle a volé la bougie" et comme le dit larcin se trouvait dans ses bras...Il ne fallait pas être bien maligne pour ne pas faire le rapprochement ! Foutues bonnes soeurs ! Diane lui fit la morale et encore la morale et encore la morale. Cloé, l'esprit encore légèrement embrumé par les effluves d'alcool, baissa pitoyablement la tête, ne souhaitant pas s'étendre davantage sur ses actes de sale petite délinquante en mal d'amour. Elle n'écouta qu'à moitié son discours, bien trop occupée qu'elle était à tracer des cercles dans la terre avec son pied. Où pouvait bien se trouver Moïra maintenant ? Et Liam ? Elle pensait réellement le voir au festival...Il lui avait pourtant bien dit qu'il y serait. Penser que quelque chose de plus intéressant, comme les bras d'une jolie fille par exemple, ait pu le retenir quelque-part, la fit grimacer. Un sentiment de désespoir s'empara de son coeur et c'est la gorge nouée qu'elle murmura un petit "désolé" à son ainée. Rien n'allait plus, ce festival était une vraie connerie sans intérêt ! Elle voulait rentrer à l'orphelinat, se cacher sous ses draps et pleurer tout son sôul. Sa soeur en rajouta une couche en mentionnant leur supposée mère, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase.
- Nous n'avons jamais eu de mère, ne me parle plus d'elle ! Répliqua froidement Cloé avant de détourner le regard. Heureusement, ce fut à peu prés à ce moment là que des cris plus stridents s'élevèrent derrière elles. De la fumée s'élevait du stand de bougies et c'est une Moïra toujours aussi fracassée qui les renseigna sur la cause de tout ce remue-ménage.
"Une imbécile a foutu le feu..."
- Moïra...Soupira Cloé en levant les yeux au ciel. Si Diane n'avait pas fais le lien, Cloé savait, rien qu'à l'attitude de sa meilleure amie, que l'imbécile en question c'était elle ! L'ex fée soutint la sirène en lui prenant le bras et attendit patiemment que Diane daigne s'éloigner pour réparer leurs erreurs, comme toujours. Comme si les gens de cette ville seraient plus reconnaissants en la voyant payer sa bougie pourrave !
- Viens on se barre d'ici avant qu'elle ne revienne nous chaperonner ! Glissa Cloé à sa complice de toujours. Cette dernière ne semblait pas en mesure de la contredire et c'est ainsi qu'elles se faufilèrent entre les badauds, bien résolues à rentrer chez elle.
- Pff...C'est l'angoisse, on aurait jamais dû venir ici ! Ces gens, je ne les supporte plus...Quoi tu veux ma photo toi ? S'écria-t'elle en désignant d'un coup de menton une petite vieille qui les fixait étrangement.
- Sorcière ! Souffla Cloé en continuant son chemin. Tu vois ! Je ne vois pas ce qui nous retient de prendre la voiture de Louna et de partir loin de cette ville de fous ! Rumina la blondinette en trainant son alcoolique de best friend derrière elle. Bien sur, elle ne comptait pas partir dans l'immédiat, il y avait trop de choses qui la retenait ici...Non enfait, si Moïra partait avec elle, il n'y aurait que deux choses qui la retiendraient, Liam et Diane bien sur...
Au détour d'un mini carrefour, là où les senteurs de barbe à papa donnaient un teint dangereusement verdâtre à la brunette, Cloé crut reconnaitre Liam à travers la foule...Mais c'était impossible puisqu'il marchait aux côtés du détestable Sebastian Hopkins et de la jolie Aliéna, qui, entre nous, devait sans doute s'être faite prendre en otage par ce vieux pervers vicieux sans scrupule. L'orpheline et son amie se cachèrent derrière un stand de pêche aux canards, ou plutôt, Cloé poussa Moïra sur le côté pour observer l'étrange trio de loin.
- Impossible ! Grogna Cloé en clignant des yeux. La jeune femme serra les poings, la colère ressurgit de nulle part, comment cet homme pouvait se balader l'air de rien prés de SON Liam ? Que pouvait bien ressentir l'élu de son coeur là maintenant ? Parler à son père, son véritable père apparemment, à celui qui possédait le même sang que lui et qui l'avait ignoré pendant dix sept ans...Liam devait être effondré. Il ne le montrait pas, il gardait sa fierté, Cloé se sentit si mal pour lui tout à coup. Et dire qu'elle imaginait quelques minutes auparavant qu'il la trompait avec une autre. Non pas qu'ils soient ensemble, non, enfin, bref...L'ex fée Clochette se mordit les lèvres, elle hésita, jeta un coup à Moïra qui semblait étrangement plus absorbée par les canards que par la scène qui se déroulait sous leurs yeux et décida finalement de lui reprendre le bras pour l'entrainer avec elle à la rencontre des trois autres.
- Liam ! Ali ! Et...Machin ! Attendez nous ! S'écria Cloé en prenant une fausse voix chantonnante et en affichant un large sourire plus ou moins exagéré. Les deux adolescentes s'incrustèrent purement et simplement au petit groupe et même si les trois autres pouvaient se sentir gênés par cette visite impromptue, Cloé resta plantée devant eux, du haut de ses un mètre cinquante-cinq et les dévisagea longuement. Instinctivement, elle se mit presque devant Liam, comme pour le protéger de son paternel fraichement désigné, ignorant ce que Momo penserait de tout cela, après tout, il s'agissait de son patron.
- Hé bha ! Ca pour une surprise...Désolée de perturber cette si touchante réunion de famille...Immédiatement, ses yeux dorés se posèrent sur Sebastian qui les dominait tous, et le foudroya du regard, espérant ainsi assassiner mentalement celui qui lui prenait l'être le plus cher à son coeur. Ses yeux pourtant tiltèrent sur une enseigne, juste derrière le grand con frisé, et une idée diabolique fusa.
- Mais on était sur le point d'aller là bas ! Liam, tu nous accompagnes ? Ça pourrait être drôle...L'orpheline se tourna vers le rouquin et croisa son regard, son coeur reprit immédiatement ce rythme endiablé qu'il adoptait toujours en sa présence. Elle lui sourit timidement avant de se tourner vers Ali.
- Allé viens aussi Ali, pour une fois que tu peux t'amuser sans ton horrible soeur sur le dos ! Relâchant Moïra, elle se saisit de la main d'Aliéna et l'entraina avec elle vers la fameuse maison hantée dont l'enseigne clignotait autant que le gyrophare de la moto de Masha et qui les suppliait de venir y faire un tour. Avant que le bijoutier ne se dérobe et ne prenne la poudre d'escampette, l'ex fée ajouta simplement à voix haute et distincte sans se retourner :
- Venez aussi, vous n'allez quand même pas nous ABANDONNER si rapidement !
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 1 Mai - 15:11
Moïra Fisher
L'air de rien, le festival avait encore un énorme succès auprès des habitants de Storybrooke, et ce quel que soit leur âge. Il y avait foule ce soir là dans le parc de la ville, et de chaque côté des voix aux accents familiers parvenaient jusqu'aux oreilles de Moïra. Une cacophonie étrangement mélodieuse qui dans son esprit embrumé accompagnait la chorégraphie du va et vient incessant des figurants, ces extras qui n'étaient là que pour que la scène ne paraisse pas vide. Et au milieu, elle, qui cherchait sa déserteuse de meilleure amie. Elle vivait sa propre version d'Alice au Pays des Merveilles. A sa droite un stand de bonbons de toutes les tailles, de toutes formes et couleurs, qu'elle aurait voulu tous goûter. A sa gauche un stand de jeu où des peluches en pagaille faisaient envie aux clients potentiels. En y réfléchissant, elle aurait préféré aller par là, près des Mickeys qui souriaient aux côtés de Tazs et dans le coin en haut à droite, un gigantesque Bob l’Éponge souriait de ses deux dents aux enfants de Storybrooke.
La jeune Fisher fit un pas en direction du stand – un Chamboule Tout, elle venait de le remarquer – mais s'arrêta. Cloé avait son argent. Elle le lui prenait toujours pour veiller dessus comme sur la prunelle de ses yeux. Si un jour la brunette devenait riche, elle prendrait sa meilleure amie comme banquière sans la moindre hésitation : elle était encore plus grippe-sou que Picsou quand il s'agissait de l'argent de Moïra. Par contre pour ce qui était de garder un œil sur Moïra elle-même il n'y avait plus personne ! Elle fuyait qui ? Les nonnes ? Cette bande de pauvres filles qui se prenaient pour des saintes parce qu'elles vendaient trois bougies au nom de leur 'Père qui est aux cieux' ? Eh bien qu'il y reste, ça leur fera les pieds ! Elles voulaient être des saintes ? Elles n'avaient qu'à s'occuper un petit peu des orphelins de Storybrooke pour changer, ça aurait au moins le mérite de calmer son hystérique de meilleure amie. Comme ça elle pourrait s'occuper d'elle au lieu de se cacher d'une poignée de bonniches de Dieu. Et puis de toute façon Dieu il n'en avait rien à carrer d'elles. Franchement, si elle avait le pouvoir de voir ce qu'elle voulait quand elle le voulait, ça serait la douche de Johnny Depp que la lycéenne surveillerait toute la journée, ou celle de Robert Downey Jr. Certainement pas une petite ville sans intérêt que n'importe qui avec une once d'intelligence rêverait de quitter !
Lorsqu'enfin l'ancienne sirène retrouva son amie, elle retint un soupir. Diane était avec elle. Non pas qu'elle n'aimait pas la jeune femme, loin de là c'était une personne adorable, mais elle avait tendance à se prendre pour leur mère à toutes les deux. Et l'adolescente détestait ça, mais sans doute pas autant que Cloé. Moïra interrompit les hostilités entre les deux sœurs, non sans insulter les nonnes au passage. Était-ce un blasphème ? Elle espérait bien que oui ! Diane lui fit les gros yeux en entendant ses paroles peu convenables mais la lycéenne leva un sourcil, la mettant au défi de la sermonner comme elle semblait le faire avec la jolie blonde avant qu'elle n'arrive. Cela aurait pu avoir l'air menaçant si la jeune Fisher ne se balançait pas d'avant en arrière, à la recherche d'un équilibre qu'elle avait perdu après son quatrième cocktail. Un mouvement de foule, et la voilà qui déclarait qu'il y avait le feu. Si l'aînée des orphelines semblait plus soucieuse de rembourser la bougie volée par sa sœur, Cloé pour sa part soupira. Bien sûr qu'elle avait compris. Levant le menton bien haut dans une imitation grotesque mais tellement réussie de Lya, Moïra déclara à son amie cependant que Diane s'éloignait:
''Sache que je te tiens pour responsable de cet incendie. Tout ça pour cette horreur. Jette-moi ça avant que Liam ne te voit avec !''
Cloé la prit par le bras, geste en apparence banal mais pour lequel la brunette était particulièrement reconnaissante. Au moins, elle risquait moins de tomber ainsi. L'ancienne fée parla, mais Moïra n'écoutait pas et se laissa entraîner. Depuis quand le festival était devenu aussi beau ? Elle leva les yeux et admira une nouvelle fois les guirlandes sous lesquelles elle passait. Bleues, rouges, vertes... Son sac ondulait sous une mini-houle, elle n'en avait cure : mieux valait que le contenu de la bouteille qu'elle avait emportée soit bien mélangé avant qu'elle ne le boive. Sa sœur de cœur bavardait toujours et pestait contre les habitants de Storybrooke, en agressant quelques uns au passage. Cloé, la douceur incarnée...
''Tu vois ! Je ne vois pas ce qui nous retient de prendre la voiture de Louna et de partir loin de cette ville de fous !''
Quand elle comprit le sens des paroles de son amie, Moïra s'immobilisa aussitôt, se faisant presque rentrer dedans par plusieurs jeunes qui marchaient derrière elles. Elle s'en moquait, elle cherchait les yeux de la jolie blonde. Lorsqu'elle les trouva, ce fut d'une voix étrangement calme et sérieuse qu'elle parla.
''Faisons-le. On pourrait rentrer maintenant, faire nos valises et prendre la voiture. Toute la ville est ici ce soir, personne ne nous verrait partir et on pourrait être à Boston dans cinq heures.''
Mais elle n'avait qu'à regarder Cloé pour savoir qu'elle ne partirait pas. Pas sans Liam. Diane, elle pourrait s'y faire avec le temps, mais pas Liam. Leurs projets de départ, leurs rêves de voir le monde ensemble, le lycéen les lui avait pris en lui prenant la blondinette. Évidemment, la jeune Fisher était heureuse pour son amie, elle qui méritait tant mais qui avait si peu. Mais l'amour ? Renoncer à leurs plans pour un fantasme... Alors non, elle ne partirait pas, et Moïra non plus. Cela lui donna envie de pleurer. Pleurer ? Pour cela ? Cela signifiait qu'elle commençait déjà à dessoûler. Elle n'aimait pas ça. Elles reprirent leur chemin dans la foule, les parfums de barbe à papa lui montaient à la tête et son ventre gargouillait en même temps que son estomac se retournait. Vérifiant qu'aucun représentant de l'ordre et/ou rabat-joie moraliste ne se trouvait dans les parages, l'ancienne sirène ouvrit son sac, en sortit une bouteille en plastique au contenu bleuâtre et en but quelques gorgées. Un délicieux frisson la parcourut et elle rangea le précieux nectar dans son sac qu'elle prit bien soin de refermer.
Tout à coup une attaque. Cloé venait de littéralement la jeter derrière un stand. Des canards ! Quelle bonne idée, Moïra adorait ce stand quand elle était petite, même si à chaque fois elle partait en pleurant parce qu'il lui fallait rendre les canards en plastique pour finir avec un jouet pitoyable. L'adolescente s'accroupit devant le bassin et se laissa hypnotiser par les petits flotteurs qui allaient au gré du courant. Des roses, des jaunes, des violets, elle approcha le doigt pour tapoter la tête de l'un d'entre eux qui aussitôt se mit à tanguer comme prit dans une tempête. Puis elle tapa dans un autre. Puis un autre. Bientôt tous les canards tanguaient et un grand sourire d'enfant apparut sur le visage de la jeune fille. Nouvelle attaque. Un jour il faudrait qu'elle parle avec Cloé de cette détestable habitude qu'elle avait de la traîner ivre partout sans même lui dire où elles allaient. Et puis elle le vit enfin. Le trio qui semblait être la cible verrouillée par son amie.
''Liam ! Ali ! Et... Machin ! Attendez-nous !'' ''Sebastian, Clo. Il s'appelle Seeeeee-baaaaas-tiaaaaan.''
Elle se retint de justesse de dire qu'elle ferait bien de le retenir pour de bon maintenant qu'il allait être son beau-père. Heureusement, Seb' était plutôt cool : il oublierait rapidement cet affront après quelques verres ! La lycéenne salua Liam, offrit un 'Bonsoir' poli à la jolie fleuriste qu'elle connaissait pour être le point – très – faible de Sebastian et finalement sourit à son patron de manière compatissante. Le pauvre, s'il croyait que sa soirée serait tranquille, il s'était planté dans les règles de l'art. Preuve en était que Cloé semblait prête à se battre pour défendre Liam. Et la voilà qui s'excusait de les déranger à présent.
''C'est pour ça, on va pas vous embêter plus longtemps, hein patron ?''
Elle ne devinait que trop bien qu'il était déjà dans une situation difficile avant leur arrivée. Après tout, son fils et lui ne se connaissaient pas alors apprendre à le faire en compagnie d'Aliéna ne devait pas être évident pour le bijoutier. Oui, elle trouverait très certainement encore de nombreuses bouteilles vides sur le comptoir de La Perle Rare cette semaine. Moïra réalisa que Cloé parlait de nouveau, ne s'arrêtait-elle donc jamais ? Ah bon, elles allaient à la Maison Hantée ? La brunette n'était même pas au courant, elle croyait que son amie voulait juste torturer un peu plus Sebastian en compagnie de Liam mais si elle partaient de suite, peut-être devrait-elle présenter ses excuses à l'ancienne fée pour avoir pensé une telle chose. Mais elle n'eut pas le temps de le faire que déjà l'incontrôlable furie blonde avait invité Liam et Aliéna à se joindre à elles. Plus personne ne soutenait la jeune Fisher désormais, et elle recommença à osciller d'avant en arrière. Heureusement qu'elle était bien proportionnée : si elle avait eu des seins comme ceux de Miss Storm la tutrice de Lya ou encore de Rebecca la serveuse du Granny's nul doute qu'elle serait tombée face contre terre.
Une dernière provocation de Cloé et Sebastian n'eut plus d'autre choix que les accompagner. La Maison Hantée était l'une des attractions les plus géniales à faire avec un peu – ou beaucoup – d'alcool dans le sang. Une aventure plus vraie que nature ! Il fallait juste éviter que Moïra ne se trouve une arme. Elle ouvrit une nouvelle fois son sac, profitant du fait que son amie lui tournait le dos pour prendre une gorgée, deux gorgées, trois gorgées. Elle perdit le compte, et la bouteille était déjà à moitié vide. A côté d'elle se tenait son patron, droit comme un 'i', jetant probablement d'innombrables et terribles malédictions aux deux adolescents qui accaparaient désormais la belle Aliéna. Elle avait vraiment de beaux cheveux. Elle tendit alors la bouteille à l'ancien pirate.
''Courage liquide ?''
Non vraiment, s'il y avait une sainte à Storybrooke c'était elle.
« J'adore les festivals, c'est toujours plein de drames! »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 1 Mai - 21:33
Diane Hedge
Assise sur mon banc, je repensai à ma rencontre avec Cloé et plus particulièrement à sa réaction lorsque j’avais évoqué notre mère. Elle qui plus jeune ne cherchait qu’a en apprendre plus sur elle avait réagis de façon tellement inhabituelle que je n’avais pas réagis de suite, mais maintenant que j’étais seule je ne pouvais que me rendre compte que ma petite sœur n’allait pas bien. Comment avais-je pu la laisser tomber au point où elle ne venait plus me parler de ses problèmes ? Nous étions pourtant proche toutes les deux, bon je reconnais que je suis un peu étouffante à la surprotéger et a essayer de rattraper toutes ses bêtises, mais c’était ma sœur et je l’aimais, elle était tout ce qu’il me restait de bien dans cette ville. Sans elle je n’aurais pas eu le courage de continuer, je me serais surement laisser dépérir à l’orphelinat au lieu de me battre pour en sortir, si j’avais repris l’aquarium c’était pour avoir plus d’argent et qu’a son tour elle sorte de cet enfer.
Je ne lui avais même pas dit que j’étais allé trouver une détective privée pour retrouver notre génitrice, je lui faisais moi aussi des cachotteries, c’était la première fois mais je n’allais pas lui en parler, car si elle rejetait rien que le fait que j’en parle alors la retrouver ne me ferait que du bien à moi néanmoins ma sœur me manquait cruellement à cet instant comme toutes les journées que je passais à l’aquarium. Je lâchais un soupir de découragement tout en sentant la peine m’envahir encore plus, les larmes montèrent en même temps, dans son sac Marlo se tortilla et se libéra pour sauter sur mes jambes, elle s’assit et me regarda de son habituelle regard triste. Je repensai au jour où je l’avais sauvé du refuge, elle avait été une compagne et une amie fidèle depuis ce jour, la petite chienne se mit sur ses pattes et commença à me lécher le visage pour ôter les larmes qui y coulait
Je suis une idiote Marlo, une véritable idiote.
La chienne continua de me lécher jusqu’à ce que je me mette a rire, je la serrai fort dans mes bras, même si ma peine n’avait pas disparu et que le moral était plus bas que terre au moins pouvais je me dire que Marlo resterait toujours avec moi.
-Allez on y va ma belle, allons-nous changer les idées !
Des passants me regardèrent, peut-être avait-il crus que je leur parlais qu’importe, je remis Marlo dans son sac et le mit sur mon épaule, je déambulais entre les stands de gâteaux et de jeux, il y avait un chamboultout je donnais une pièce au propriétaire du stand et lançai de toutes mes forces mes balles, ça me fit un bien immense j’avais l’impression de jeter tous mes soucis avec les balles. J’avais perdu mais qu’importe je me sentais plus légère, quelques stands plus loin il y avait un stand de peluche, un enfant de l’orphelinat que je connaissais le regardait avec envie. Je posais ma main sur son épaule et il sursauta avant de me reconnaitre, je lui offris un sourire serein puis tandis une pièce aux gérant du stand.
-Choisis une corde, je te l’offre
L’enfant d’environ 8 ans me regarda éberluée, c’était une petite fille aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus. Elle prit le temps de bien choisir et tira de toutes ses forces sur la corde, une peluche de taille moyenne apparut, c’était un joli dauphin, l’homme le détacha et le tendit de mauvaise grâce à la petite fille. Personne n’aimait vraiment les orphelins personne sauf moi, pour moi il était tous mes frères et mes sœurs, sans distinction d’âge ou de couleur. La petite fille tira sur ma chemise, je me mit à sa hauteur et elle déposa un rapide bisou sur ma joue avant de partir en courant, je souris et décidai de tenter ma chance aussi, je donnais une première pièce et gagnai un tout petit ours de couleur rose.
J’avais envie de rejouer et me dit que je n’avais rien à perdre de toute façon, je donnai ma dernière pièce et pris bien le temps de choisir ma corde, j’en pris une toute fine et la tirai délicatement au bout de celle-ci pendait un magnifique et énorme loup, je tapais dans mes mains comme une enfant. L’homme me donna le loup, il prenait beaucoup de place dans mes bras, mais j’étais heureuse à cet instant, dans son sac Marlo mordillait l’une des pattes de l’ours que je lui avais offert.
Souriante je continuai a déambuler dans les allées quand quelqu’un passa à toute vitesse devant moi, je m’étais arreter juste à temps, quelques minutes plus tard et j’aurais percuté de plein fouet Lya qui ne semblait pas m’avoir remarquer, mais c’était une habitude chez elle. Elle avancait comme une furie vers un couple qui discutait, je reconnus tout de suite Bran le vétérinaire qui avait soigné Sen lors de la dernière tempête, il discutait avec … et bien avec la seule personne que je ne pensais pas voir avec lui : Maddhen. Il ne formait pas vraiment un couple harmonieux mais c’était leurs affaires, par contre ils allaient certainement avoir le droit à l’une des crise de Lya, rien qu’a sa tête je savais ce qui allait se produire.
Je regardais le vétérinaire et mes pensées s’envolèrent vers mon dolphineau, la culpabilité m’assaillit alors de plein fouet, je regardais mon loup et ma chienne avec regret, j’avais tellement à faire à l’aquarium et je me permettait de prendre une journée de congé, j’étais vraiment irresponsable finalement, même pas capable de bien m’occuper d’un bâtiment alors d’une adolescente n’en parlont pas. Marlo jappa et me sortit de ma réverie, je prie la direction immédiate de l’aquarium je ne devais plus perdre mon temps à m’amuser, j’étais adulte je n’avais pas le loisir de m’amuser !
« Le festival de la mine : Dur retour vers la réalité»
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Jeu 2 Mai - 21:47
Maddhen
Erreur de Timing
La question de Bran l'avait fait beaucoup rire, bien sûr que non, ce n'était pas son bonjour. Ses jambes se collèrent sur son dos, ce qui lui donnait une meilleure prise. Puis, en se penchant vers lui et lui embrassait la joue. Maddhen avait juste besoin de se cramponner à son mulet, son bras droit était autour de son coup et l'autre indiquait des stands où ils pouvaient s'arrêter. Bran avait juste besoin de marcher vers eux. Apparemment, Tok voulait une peluche, elle ne comprenait pas pourquoi ! Maddy s'entendait très bien avec ce singe, elles s'étaient même mise d'accord pour pousser cet as du tire à l'arc à aller dans cette foire. Il faut le meilleur pour avoir les meilleurs lots !
Alors qu'il se dirigeait vers un stand, une voix très familière les arrêtèrent. Au bout de cette fameuse voie, il y avait Lya. Maddhen était très étonné de la voir, cette surprise était la dernière personne qu'elle l'imaginerait de voir ici. Ce n'était pas son genre de sorti, cette lycéenne était plus habituée au soirée mondaine. Cependant, même si elle était surprise, Maddy était très heureuse de la voire. D'ailleurs, elle ne cachait pas sa joie lorsqu'elle demandait un stand avec une panthère et si elle gênait. Réellement oui, car c'était sa soirée avec Bran mais bon, elle faisait un effort pour elle.
- Mais non, pourquoi tu nous dérangerais ! D’accord, une panthère est noté dans la liste au lot !
Lya n’était pas dans le même esprit que ces deux jeunes gens. Ils étaient festifs, contrairement à son humeur. Cette dernière paraissait tendu, irrité. Avait-elle croisé Cloé et Moïra ? C’était compliqué de gérer une amitié avec des filles qui se détestes mais elle le faisait. Elle devait légèrement être sadomasochiste pour choisir des amies comme elles.
- Je comprends maintenant pourquoi tu ne veux pas être vue avec moi, tu es déjà bien accompagné à ce que je vois ... Bravo Maddhen tu as gagné le droit d'être vu avec monsieur que te vaux ce privilège ?
Gagné ? Apparemment, Bran était inscrit pour être un lot. Privilège ? Bien sûr qu'elle avait droit à ce privilège ! À près tout, elle le connaissait depuis dès années. Il avait été là pour elle dans les moment difficile et ça aurait été réciproque si cet homme n'était pas un supernova. Il était toujours en pleine forme et avec un moral d'acier. Ou alors, c'était un très bon comédien. Cependant, cette petite naïve avait toujours crut qu'ils n'y avaient aucuns secrets entre eux. Enfin, c'est bien ce qu'elle croyait car, la suite des événements allaient bien lui prouver le contraire.
- Hum, enfin, c'est-à-dire que heu que ... ça ne va pas Lya ?
Il n'y avait pas de mot pour décrire son embarras et son incompréhension. Qu'est-ce qui se passait ? Pourquoi cette agression ? Ce qui la gênait le plus ce n'était pas sa manière de lui parler, c'était surtout sa façon de la regarder. Maddhen avait eu droit au regard noir spécial Lya, dont elle seule avait le secret. Un bon moyen de la faire paniquer et l'imagination de cette femme était sans limite. Avait-elle oublié son anniversaire ? Sa fête ? D'acheter quelques choses ? Tout un tas de questions se chamboulaient dans son esprit mais, c'est qu'elle n'avait pas encore compris devenait claire et limpide. Lya avait sorti ses griffes pour une simple raison, Bran, c'était lui sa véritable cible.
Au fil du temps passé sur le dos du chevalier servant, la tension devenait plus électrique. Apparemment Bran avait aussi droit au regard tueur de Mademoiselle Thunders. Ce qui mit une ambiance bien différente qu'il y avait avant son arrivée. Les illusions de Mady se fracassaient contre ce visage fermé. C'est à ce moment où elle comprenait enfin que le monde n'était pas comme elle le voyait. Il se passait quelques choses entre eux ? Sûrement, sinon pourquoi elle réagirait de cette manière ? Comment être sûr ? C'est très simple, il faut poser la question.
- Vous vous connaissez ? Mais surtout depuis vous vous connaissez depuis quand ?
Tout son corps devenait crispé, heureusement que Bran était un homme musclé, sinon il l'aurait sûrement lâché, tellement que ses bras et ses jambes devaient le serer. Cette dernière évitait très souvent les conflits, quitte à ne plus revoir la personne. C'était, sans aucun doute, très lâche de sa part mais, les disputes lui donnait le cafard. C'est une façon très maladroite de sauver son humeur et de sauver son petit monde. Or, cette fois-ci, Maddhen n'allait peut-être pas suivre sa ligne de conduite. Il y a toujours un moment où les hommes transgressent leurs propres règles. Ce jour était arrivé, il était temps de se battre pour ses convictions mais surtout, pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Lya avait toujours eu la main prise sur elle et l'ancienne sirène la laissait faire, cela avait toujours été ainsi. Son amie avait un caractère qui ne pouvait pas être maté par une personne sans maturité. C'était triste à dire mais oui, Mademoiselle Tide n'avait pas assez de sagesse pour contrôler cette personnalité et puis, elle en avait aucune envie. Son rôle était celui de l'amie plus âgé qui, avait besoin d'un toit pour quelque temps et non celui de la brider.
Lya était une personne complexe qui était extrêmement difficile à comprendre. Sa façon de vouloir tout contrôler devait peut-être provenir de son manque de parents. Enfin, c'est ce qu'elle pensait et c'était à cause de cette croyance qu'elle se laissait dominé de cette façon. Cependant, cette situation était bien différente de toutes les autres, il s'agissait de son Bran, de son ami et non du sien ! Pourquoi devait-elle avoir tous les hommes de cette ville ? Elle en avait pas assez d'acheter de pauvre heu ? Elle avait oublié son prénom mais elle n'oublierait pas son vol d'ami. En y réfléchissant un peu plus près, ce sentiment il était familier.
- Toi tu me poses par terre et gentiment je te prie !
C'était la première fois que Maddhen avait un ton aussi ferme et autoritaire, elle ne l'avait jamais eu avant, surtout pas sur Bran et Lya. La brune et la blonde allaient avoir un problème car, toutes les deux avaient un sérieux problème avec le partage.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Ven 3 Mai - 22:26
Bran Woodsen
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➹ Le nouveau mulet de storybrooke !.
S'il y a bien une chose que Bran ne supportait pas, c'était qu'on lui impose des choix, activité et toute chose qu'il n'aime pas faire. Rien que cette fête ne le rendait pas super-joyeux, pas qu'il était une personne enjouée de nature, mais il pouvait lui arriver d'afficher quelque sourire à l'occasion et ce n'était certainement pas l'occasion. Même si Maddhen, elle était, toute a fait heureuse, la seule raison : elle savait qu'elle allait repartir avec plein de peluche. En fin de compte Bran n'était là que pour la servir autant à récolter ses lots qu'à la porter sur son dos, mais bon il aimait la compagnie de l'ancienne Sirène, cette petite écervelée qui le surprenait à chaque instant. D'un instinct assez protecteur, il l'avait pris sous son aile et se disait prêt à tout rien que pour voir son petit sourire enfantin, oui même aller à sa saleté de festival.
Le nouveau petit mulet de Storybrooke avançait parmi les stands, la blondinette lui en montrait tellement qu'il ne savait vers le quelle s'arrêter, comme il l'avait pensé des heures se seront écoulés avant qu'il puisse regagner sa maison. Que devait-il ne pas faire pour faire plaisir à Maddhen ? Alors qu'il lui demandait de faire un choix de stand, une voix apparut et même s'il était ravi de l'entendre, il se douta qu'une nouvelle fois Lya allait tout gâcher et le regard de celle-ci ne réservait vraiment rien de bon. Devait-il lui aussi se mettre en colère ? La situation ses révélait plus qu'étranges, déjà il avait promis de passer la soirée avecMaddhen ce que d'ailleurs sa chère petite amie savait et ensuite toutes les personnes qui les entouraient ignorait que Lya et lui se connaissaient et cela devait rester ainsi pour lui, sachant très bien qu'il n'avait rien de plus risquer que le commérage. Tout ce qu'il voulait s'était protégé leurs relations.
- Mais non, pourquoi tu nous dérangerais ! D’accord, une panthère est noté dans la liste au lot !
L'innocence de Maddhen parut détendre l'atmosphère, mais bon c'était seulement en apparence, la pauvre elle n'avait rien fait de mal, hormis vouloir obtenir des peluches. D'ailleurs il était plus que soulager que la jeune femme ne vive pas chez lui, ou pouvait-elle mettre tous se bazzart ? Elle avait totalement devancé Bran qui hocha simplement la tête pour souligner qu'il était d'accord avec sa cavalière. Pour l'instant, il restait serein après tout Lya allait peut-être se tenir à carreau, c'était tout ce qu'il souhaitait, mais c'était comme demandé à la lune de rester dans le ciel quand le soleil arrivait. Oui les probabilités que tout se déroule bien n'était pas au beau fixe et comme il se l'était douté la furie Lya frappa.
- Je comprends maintenant pourquoi tu ne veux pas être vue avec moi, tu es déjà bien accompagné à ce que je vois ... Bravo Maddhen tu as gagné le droit d'être vu avec monsieur que te vaux ce privilège ?
La jalousie, il n'y avait pas pires défauts, surtout quand ce n'était pas fondé. Il ignorait ce qui l'énervait le plus, le fait qu'elle doute de lui ou alors qu'elle décide de déclarer leur secret alors qui lui n'était pas prêt à se montrer en public, pas qu'il avait honte d'elle, loin de là, mais la situation était délicate, la jeune femme était peut-être majeure, elle n'en restait pas moins une élève au lycée. Pour le coup il répondit par son regard sombre prouvant à sa brunette qu'elle allait beaucoup trop loin.
- Vous vous connaissez ? Mais surtout depuis vous vous connaissez depuis quand ?
Et voilà ce qu'il redoutait venait de se produire, comment Maddhen allait prendre le fait qu'il ne lui avait pas divulgué sa relation avec son amie ? Lya ne pouvait-elle pas réfléchir cinq secondes et réaliser que ce n'est pas une façon de mettre ses proches au courant. Lui qui essayait à chaque instant de canaliser sa colère, se devait de lutter encore plus fort. Il sentit le corps de l'ancienne sirène se crisper sur son dos et se sentait fort désolé pour elle, ne supportant pas de comprendre que les actions de Lya l'effrayaient, il fallait qu'il soit clair avec sa brunette, qu'elle comprenne que même s'il l'aimait, lui aussi avait le droit de passer du temps avec ses autres amis, sauf que pour le coup, il ne sortit pas le mot correctement.
-Oui on se connaît et je pensais que c'était clair Lya, ce soir je passe la soirée avec Maddhen !
Au fur aux mesures de sa phrase, le ton de sa voix était devenu plus ferme. Si elle voulait déclarer la guerre, elle l'aurait et Maddhen ne serait pas une victime de leur problème du couple, si elle avait une personne à insulter ou détester c'était lui et seulement lui.
- Toi tu me poses par terre et gentiment je te prie !
Il ne l'avait jamais entendu parler ainsi et toute en s'exécutant, il ne quitta pas de vue Lya, lui lançant un regard remplit de colère et de déception. L'envie de la chopper par le bras et l'éloigner du festival pour qu'ils s'expliquent le démangeait, mais il avait promis à Maddhen de lui gagner des peluches et Bran tenait toujours ses promesses. Alors, sans dire un mot, il attrapa les bras de Maddhen ainsi que celui de Lya, ne leur laissant pas le choix de le suivre, il se dirigea vers le stand de tir à l'arc. Arrivés à destination, il Les lâcha et prit une pièce dans sa poche pour la posa sur le comptoir.
Attrapant l'arc, il se concentra sur sa cible. Il n'y avait rien de mieux pour se calmer, plus rien autour de lui exister hormis ce qu'il devait atteindre et en quelques secondes, il lança toutes les flèches à sa porter, la vitesse de ses gestes en restait impressionnante. Reprenant un grand boucher d'air frais, il tourna la tête vers Maddhen
- Choisis ton lot, on est là pour ça n'est-ce pas ?
Il souhaitait vraiment qu'elle passerait une bonne soirée et oublierait les remarques déplaisantes d'une de ses plus grandes amies. Arc toujours en main, il finit par regarder celle qui avait pris le contrôle de son coeur, alors qu'il pensait cela impossible. Même vexée, elle n'en restait pas moins magnifique.
- Alors, tu veux une peluche ou nous faire une scène devant tout le monde, juste pour obtenir ce que tu veux !
Le jeune homme n'était pas dupe, tout ce qu'elle voulait, c'était que tout le monde sache pour eux, mais si elle déclenchait une crise exprès, il ne pouvait savoir qu'elle serait sa réaction.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Sam 4 Mai - 11:09
ಬ Une soirée pour un nouveau départ ?
Lya Thunders
S'attaquer à l'ancienne sirène n'était surement pas la meilleure des attaques, mais sur le moment c'était la défense qu'elle avait trouvée. D'ailleurs elle voyait bien dans les yeux de Maddhen, qu'elle ne comprenait pas forcément de quoi elle était accusée et comment le pourrait-elle ? Bran ne lui avait surement pas parlé de sa liaison avec la fée. Non il était trop gêné par elle pour ne serait-ce qu'évoquer qu'ils se connaissaient tous les deux. Lya était l'une des bêtes noires de storybrooke et personne ou peu de gens s'en moquer de s'afficher avec elle. Mais Bran, lui avait décidé qu'elle n'était pas assez convenable pour lui. Cela peiner l'héritière qui pourtant n'avait jamais connu ce genre de sentiment pour un homme auparavant. Bran la foudroyer du regards alors que maddhen tenter de comprendre comment les deux jeunes gens avait fait connaissance :
Vous vous connaissez ? Mais surtout depuis vous vous connaissez depuis quand ?
C'était vexant pour Lya de savoir qu'il n'avait jamais dû prononcer ne serait-ce qu'une fois son prénom. Il n'était pas obligé à crier sur tous les toits qu'ils s'envoyaient en l'air de temps en temps, mais il aurait pu ne pas cacher le fait qu'ils avaient fait connaissance. Lya entendait déjà les railleries de ses ennemis qui la verraient en train de tenter désespérément de courir après un homme qui prétendait ne pas la connaître enfin pas comme c'était le cas. Elle aurait à ce moment-là s'enfuir en courant ou même remonter le temps juste avant sa rencontre avec le jeune homme qui avait tant chamboulé sa vie et surtout ses sentiments et la réponse qu'il fit à Maddhen sur un ton de plus en plus méprisant, amplifia encore plus cette envie :
Oui on se connaît et je pensais que c'était clair Lya, ce soir je passe la soirée avec Maddhen !
Effectivement il ne pouvait pas être plus clair qu'en cet instant. Il avait bien spécifié à la jeune femme qu'il allait accompagner au festival, mais il n'avait pas mentionné le nom de Maddhen. Et à vrai dire ce qui ennuyait Lya n'était pas qu'il y soit avec l'ancienne sirène, mais bien qu'il y soit sans elle. D'accord elle n'était qu'une lycéenne, mais elle se plaisait à croire qu'il aimait être avec elle. Oui cette lycéenne qu'il redoutait tant d'afficher à son bras était celle avec qui il prenait du bon temps et dans ces moments-là elle avait bien vu dans ses yeux qu'elle était bien plus qu'une aventure. Du moins elle le pense jusqu'à ce soir. La blondinette s'était raidi sur le dos du vétérinaire, Lya avait beau y penser jamais elle n'avait entendu, celle qui était contre toute attente une de ces amies, parler ainsi, elle avait ordonné au jeune homme de la poser ce qu'il fit sans attendre. Le regard plein de haine avait fait déglutir l'ancienne fée qui malgré tout regretter presque son attitude. Elle s'apprêtait à s'excuser auprès de Maddhen et Bran, mais ce dernier attrapé les deux filles part le bras et les obligea à le suivre au stand de tir à l'arc. Sans dire un mot, Lya regarda la parade du mal qui montre ses prouesses, d'accord il fallait avouer que c'était très excitant et que Lya aurait pu à ce moment-là, se jeter sur lui, mais elle était bien trop en colère et encore une fois la phrase de bran n'avait fait qu'attiser le feu en elle :
Alors, tu veux une peluche ou nous faire une scène devant tout le monde, juste pour obtenir ce que tu veux !
Alors, c'était comme ça qu'il voyait les choses, pour lui elle ne faisait que pour obtenir ce qu'elle voulait, d'accord c'était un peu la vérité, mais tout ce qu'elle voulait c'est un peu de reconnaissance de ce part, Lya était au bord des larmes, était hors d'elle, le fait qu'elle ressente ce genre de sentiment de haine, parce qu'elle avait été blessée à cause d'un sentiment qu'elle n'avait encore jamais connu avant ce jour, la faisait bouillir de rage. À aucun moment lorsqu'elle avait commencé sa relation avec le vétérinaire elle avait pensé ressentir cela. Et ce soir, alors que l'amour qu'elle lui porte à lui sauter aux yeux, il n'avait trouvé rien d'autre que de l'humilier et lui faire regretter d'avoir ouvert son coeur. Au final elle était encore plus en colère après elle de s'être montré si vulnérable et alors qu'elle aurait pu passer au-dessus et faire celle qui est ravie de passer un moment avec deux amies elle ne put se résoudre à montrer cette facette d'elle-même, elle posa son bras délicatement sur celui de Maddhen :
Je suis désolé de t'avoir pris à partir Maddhen... et d'avoir gâché ta soirée !
Un élan de regret s'afficher sur son visage et bien qu'elle tenait vraiment à s'excuser auprès de Bran qui avait éveillé en elle ce sentiment de jalousie tant redouter, elle n'en fit rien par fierté. Elle lui lança un dernier regard noir qui faisait couler des larmes le long de ses joues. Cette humiliation avait assez duré maintenant, elle décida alors qu'elle devait prendre fin. Elle pinça ses lèvres et tenter de mémoriser le visage de celui-ci consciente qu'après cela il ne se reverrait sans doute jamais.
Quant à toi et bien désolé d'avoir pensé que nous étions plus que... peu importe... adieu Bran.
Elle se retournait prête à enfin mettre les voiles, elle désirait plus que tout s'enfoncer dans les ruelles et regagner son manoir. Elle chercha du regard pendant une fraction de seconde dans la foule le visage de sa tutrice qui sans aucun doute ne serait dégouté par tous ses bons sentiments qui animaient Lya, mais avant de pouvoir avancer elle sentit une main ferme attraper son bras et la forcer à se retourner. Les lèvres qui venaient de toucher les siennes étaient si douce qu'elle ne pouvait qu'y gouter. Ce n'était certes pas comme cela qu'elle avait envisagé les choses, mais à défaut d'autre chose, elle laissa Bran l'embrasser malgré son irrésistible envie de lui montrer qu'elle n'était pas du genre à pardonner ce genre d'humiliation.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Sam 4 Mai - 11:27
Le Festival de la mine
« Je déteste les festivals ! »
Luz ne paraissait pas vraiment heureuse de ce qu’elle voyait et son exclamation ne fit que confirmer mes pensées. Elle dit qu’on n’était pas venu au marché et sa réplique me fit sourire, elle s’attendait à quoi des enceintes énormes et un groupe de hard rock ?
C’est ca un festival à storybrooke Luz, tu t’attendais surement pas à ça hein, toujours envie de rester maintenant ?
Pour ma part j’aurais mille fois préférer faire demi-tour, comment avais-je pu la laisser m’entrainer la dedans c’est incompréhensible. Nous étions arrêtés et la jeune femme n’avait pas l’air de s’en incommoder comme si c’était normal de rester debout dans le chemin a rien faire en plein milieu d’un festival. Je mis mes mains dans mes poches et tapais du pied en signe d’impatience.
On attend quelqu’un ou tu t’amuses juste à me faire attendre pour rien ? Si c’est je te le dis de suite je me casse je n’ai pas que ça à faire que de suivre sans broncher, je ne suis pas ton cleps !
Je m’apprêtais a mettre ma menace à exécution, lorsque quelqu’un me choppa le bras et m’attira vers un stand. Ma réaction première fut de stopper net pour rester avec ma voleuse, mais quand je vis qu’elle était aussi embarquée je la suivis tout en me dégageant d’un coup sec de la poigne de celui qui me tenait. Je détestais qu’on me touche depuis plusieurs années, et ceux qui s’y était aventurée avait fini a l’hôpital avec des membres cassées, je posai enfin le regard sur celui qui m’avait embarqué. C’était Azael, un nigaud de première d’après moi mais incroyablement doué pour s’attirer des ennuis, il nous avait emmené derrière un stand anonyme comme s’il avait cherché à échapper à quelque chose ou plutôt à quelqu’un.
- Luzy, je t'assure que j'ai fais au plus vite et...c'est pas ma faute !
Je ne comprenais vraiment pas de quoi il parlait et puis je m’en contrefichais, il avait appelé la voleuse Luzy aussi je levais un sourcil interrogateur vers celle-ci, j’allais lui l’interroger sur ses liens avec ce morveux qui attisait quelque peu la jalousie que j’éprouvais quand nous fûmes rejoints par une quatrième personne. On commençait à être beaucoup derrière ce stand, c’était une jeune fille que je ne reconnus pas, ça ne devait pas être une cliente de la boutique et je n’avais pas souvenir de l’avoir vu au bar d’Even, elle avait de long cheveux flamboyant.
▬ Ça va, je ne te dérange pas trop ? T'as pas l'impression de m'avoir laissée en plan en plein milieu du festival ?! Stupide magicien !
Azael à qui la réplique était manifestement destinée se planqua derrière Luz comme un gamin qui serait pris en faute et qui se cacherait derrière sa mère. Je le pris par le bras et le remit bien en vue.
Assume pour une fois ! dis –je en grognant
Il nous avait attiré ici pour en plus ne pas assumer ce qu’il avait fait et peu m’importait les conneries qu’il avait pu faire je voulais savoir pourquoi j’étais là un point c’est tout !
▬ Salut Luz, salut Leydan...
On se connait ? Dis-je a Chrissie, je la connais ? Comment elle sait mon nom ? En me tournant vers Luz. D’où elle se permet de m’appeler par mon nom ?
Je sentis la colère monter en moi et le sourire de Chrissie disparut de son visage, avait-elle peur ? elle aurait pu et certainement dû avoir peur, j’étais tellement en rogne que j’aurais pu arracher un arbre à mains nus. Ouvrant et fermant mes poings je tentais de garder mon calme pour ne pas faire de bêtises à mon tour, je me tournais vers Luz.
Alors on fait quoi ? on va pas rester ici à poireauter comme des nigauds ! C’est quoi le programme ?
Comme je le prévoyais elle ne me répondit pas, c’était une question d’habitude maintenant, elle s’éloigna du groupe, je jetai un regard de biais à Azael avant de me mettre à la suivre tout en pestant son sur comportement, mais où est ce qu’elle allait bon sens ?! Elle nous fit entrer dans un immeuble, nous prîmes les escaliers et nous débouchâmes sur le toit du dit immeuble. De là ou nous étions nous surplombions le festival qui n’était pas si grand au final, ce n’était pas New York non plus il faut le dire. Je me tournais vers la voleuse encore une fois.
Et maintenant ? On s’assoit et on fait un pique-nique ou on va jouer aux cartes peut etre ??
Je commencais vraiment à en avoir plus que ras le bol des cachotteries, j'aurais mieux fait de rester chez moi, si au moins on pouvait casser quelques nez ca animerait surement un peu plus ce maudit festival
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Sam 4 Mai - 14:54
Luz Daegan
Vraiment Luz n'arrivait à comprendre pourquoi on appelait cela un festival, si elle n'avait pas son petit plan à exécuter, elle aurait déjà fait demi-tour prête à aller visiter n'importe quelle maison qui s'offrait à elle. La remarque de Big ben sur le festival lui fit froncer les sourcils, bien sûr qu'elle allait rester, elle ne s'était pas amusée à aller le chercher pour ne pas accomplir tout ce qui était prévu. Il ne restait plus qu'Az les rejoignent et ils pourraient commencer, sauf qu'elle ne le voyait nul-part s'il osait lui faire faux bond, il allait beaucoup plus souffrir que la fois où elle l'avait assommé avec un pot de fleurs, être violente ne voulait pas dire ne pas aimer. Après tout qui était assez fou pour exprimer son attachement autrement.
On attend quelqu’un ou tu t’amuses juste à me faire attendre pour rien ? Si c’est je te le dis de suite je me casse je n’ai pas que ça à faire que de suivre sans broncher, je ne suis pas ton cleps !
Son chien, mais où était le rapport ? Elle ne l'avait pas attaché ou forcé à venir en lui promettant un os. Enfin s'il voulait un os, elle en avait une réserve juste à ouvrir une tombe et il aurait sa récompense. C'est vrai qu'elle ne lui avait pas souligné qu'ils attendaient bien quelqu'un mais est-ce qu'on disait à un chien où on allait en promenade, non il n'avait pas le choix, là c'était pareil. Si le jeune homme savait qu'en parler de cleps, Luz viendrait à penser qu'il en était peut-être un, il l'aurait sans doute gardé pour lui.
- La seule laisse que j'ai, serait trop bien pour toi, il y a des diamants dessus !
Oui, il était hors de question qu'elle l'attache avec un bien si précieux, bon si elle trouvait une vielle corde toute mâcher, elle pourrait lui faire plaisir, prête à lui dire. D'un coup comme-ci elle s'envolait dans les airs, une personne l'attrapa pour la mener juste à un stand. Heureusement que c'était son cousin, car la sanction pour l'emmener ainsi aurait été un bon coup de pied bien placé. Ne prêtant même pas un regard à celui qu'elle avait été cherchée chez lui, elle n'avait yeux que pour les explications de son propre sang.
- Luzy, je t'assure que j'ai fais au plus vite et...c'est pas ma faute !
À bout de souffle, elle ne se demandait même pas ce qu'il fuyait, pour seule raison qu'elle n'en avait rien à faire. Les soucis d'Az étaient les soucis d'Az, la loyauté familiale pour ces deux personnes n'étaient pas comme on se l'attendait, en fait tout dépendait de la situation, s'il avait des problèmes d'argent, il était sûr qu'il se débrouillerait, pour l'alcool pareil... Elle voulait bien l'aider pour tout le reste.
- Ce n'est jamais de ta faute, comme m'avoir pris pour une fée et vouloir me vendre, non Az' je marche plus, enfin si je marche... Pointa un doigt vers lui... Tu as très bien compris...
La blondinette avait un petit air sérieux qui ne lui était près pas très commun. Regardant le ciel, vu les étoiles et la lune il était vraiment temps de passer à l'action. Ouai la jeune fille ne connaissait pas vraiment le terme montre, le pire des combles c'est qu'elle se trouvait près de L'horloger de la ville.
▬ Ça va, je ne te dérange pas trop ? T'as pas l'impression de m'avoir laissée en plan en plein milieu du festival ?! Stupide magicien !
Elle, c'était elle que fuyait son cousin. Et bien bravo s'il y avait bien une personne que Luz n'arrivait pas à repousser c'était sa meilleure amie, non mais quelle idée Az' avait eu de l'emmener, elle allait être un poids et le pire c'est qu'elle ne pouvait lui dire, car une seule réflexion et elle resterait dans leur patte. Donc pour toute réaction, elle resta droite comme une pique et son abruti de cousin, alla se cacher derrière elle. Comme-ci Luz allait pouvoir le sauver de la rouquine, il aurait été intelligent il se serait planqué derrière Big ben. Les deux cousins faisaient vraiment triste mine face à Chrissie, car il était difficile de ne pas paraître coupable. Alors que son amie venait de les saluer, Big Ben eut de nouveau une crise, il était vraiment temps qu'il aille se faire soigner, ne sachant même pas s'il connaissait Chrissie.
D’où elle se permet de m’appeler par mon nom ?
- T'inquiète Big ben, un jour tu oublieras ton horrible prénom !
Pour Luz, il resterait à jamais Big Ben, car il n'avait pas assez d'importance pour avoir un nom pour elle. Il fallait le dire, elle ne l'avait emmené que par profil. Attrapant le bras de son cousin, elle essayait d'établir un nouveau plan pour planter Chrissie ici, peut-être que Big Ben pourrait l'occuper. Non très mauvaise idée, elle tenait tout de même à la santé mentale de sa meilleure amie et ne voulait surtout pas que cette brute casse sa rouquine. Alors quand il demanda qu'elle fût le programme, Luz se résigna, Chrissie allait faire partie de l'aventure. Sans attendre, elle s'éloigna du groupe toute en tirant sur le bras de son cousin pour qu'il la suive. Passant devant le stand de bougie, elle piqua une bougie ni vu ni connu et continua à se faufiler dans la foule, trop occuper pour les voir rentrer dans un immeuble. Arrivés en haut, Luz se mit au bord du vide, adorant sentir cette sensation qu'au moindre faut pas c'est la chute.
Et maintenant ? On s’assoit et on fait un pique-nique ou on va jouer aux cartes peut etre ??
Restant sur les bords de l'immeuble, elle s'approcha de Leydan pour lui donner une tape sur la tête, il était vraiment temps qu'il arrête de se plaindre et d'agir. Car grogner alors que Luz commençait seulement à s'amuser allait lui gâcher tout son plaisir.
- Maintenant tu arrêtes de geindre comme une gamine et tu nous coupe le courant...
Dès qu'il s'agissait d'une mission, la petite folle qu'elle était disparaissait pour laisser place à la voleuse professionnelle. Le petit chien avait bien compris sa leçon et se dirigea vers le disjoncteur pour bricoler. Pendant ce temps, Luz sauté du rebord pour aller parler à Az' et Chrissie...
- Tu t'occupes de Chrissie, c'est toi qui l'as emmené et moi je m'occupe de...
Sa phrase ne fut même pas terminé que toutes les lumières de la ville s'éteignirent, Luz sauta sur place, folle de joie. Son plan avait réussi, il n'y avait plus que l'obscurité, plus d'alarme dans les maisons. Toutes les sécurités de la ville étaient brisées, hormis les chiens de garde, mais bon ils en avaient un aussi. Prenant la bougie dans sa main, elle l'alluma avec un briquet.
- Notre soirée ne fait que débuter...
En disant ses mots, elle se dirigea vers la sortie avec ses complices, le festival était fini pour eux.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Sam 4 Mai - 15:01
Hope you had fun !
೨ To be known.
La ville se retrouve à présent dans le noir complet, Luz, Chrissie, Azael et Leydan ont quitté le festival et les habitants doivent faire face à la coupure de courant...
Prenez en compte ceci pour vos futures réponses ...