« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
Sujet: ೨ Le festival de la mine. Sam 10 Nov - 16:24
Intringue n°1.
೨ Le Festival de la mine.
Bienvenue chers habitants maudits ! Si vous lisez ce sujet, c'est que vous avez répondu présent pour participer à la fête des mineurs, un grand merci à vous ! Cette soirée promet d'être mémorable, croyez-en l'expérience d'un vieux bouquin comme moi... Profitez, riez, amusez vous, faites des rencontres, prenez du bon temps... C'est la fête que tous attendiez, alors décompressez un peu et lâchez vous ! Attention cependant, ce ne dois pas être l'anarchie pour autant, n'oubliez pas que c'est pour la bonne cause et que les fonds récoltés seront reversés au couvent de Storybrooke, et pour que vous ne vous perdiez pas, lisez bien la suite de ce message : il vous explique la marche à suivre.... Vive les mineurs et préparez vos bougies !
Avant d'aller s'amuser.
೨ Quelques explications.
Pour des raisons pratiques, nous avons décidé qu'il n'y aurait qu'un seul grand RP pour cette intrigue (celui-ci), et donc que tout le monde répondrait à la suite, en respectant un ordre de passage. Ainsi, nous vous invitons à vérifier régulièrement l'avancée de l'intrigue, histoire de ne pas bloquer le tout si votre tour est arrivé mais que vous ne l'aviez pas remarqué ! Pas de panique, si vous n'avez pas bien suivi : vos admins adorés vous montrent la voie ! Et ne vous en faites pas, nous rappellerons à l'ordre les retardataires, si besoin est ! Concernant l'ordre de passage, nous espérons qu'il vous conviendra, nous avons essayé de regrouper les gens liés pour qu'ils soient inspirés plus rapidement mais bien sûr rien ne vous empêche d'interagir avec un membre dont la réponse n'est pas proche de la vôtre : cette intrigue doit aussi vous permettre de faire des rencontres plus facilement que dans les conditions normales de RP ! Vous pouvez dès à présent jeter un coup d’œil à la liste de participants ci-dessous, triée et ordonnée, et ainsi repérer les tours de vos personnages... Il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter un bon jeu parmi nous, et gare aux surprises...
Que la fête commence !
೨ Les participants du RP.
Samara D. Wood ೨ Masha Grey ೨ Maddhen Tide ೨ Sasha J. Storm ೨ Walgrim Redcap ೨ Michael Moody ೨ Regina Mills ೨ Thomas S. Strawman.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Dim 11 Nov - 0:16
Le Festival de la Mine.
☸ Chrissie
Chrissie avait toujours évité le festival de la mine, les années précédentes, car si elle avait émis la volonté de s'y rendre sa mère l'aurait forcé à rester collée à sa famille, là où Maud McAllister aurait été certaine de pouvoir surveiller le moindre de ses faits et gestes, de pouvoir la rappeler à l'ordre si jamais l'aînée de ses enfants donnait un image de sa famille qui ne correspondait pas aux attentes de la porte-parole de la mairie, et ça, la rouquine en était malade rien qu'en y pensant. Cette année, cependant, c'était différent. Elle n'habitait plus sous le même toit que le reste du clan McAllister, elle n'avait donc plus à suivre cette stupide règle des sorties en famille, et elle était curieuse de voir comment le festival avait évolué depuis la dernière fois où elle s'y était rendue, c'est à dire avant qu'elle ne bascule dans le monde de l'adolescence, puis le monde adulte.
Soupirant dans la salle de bain, elle jeta un coup d’œil par la fenêtre : le ciel était plutôt dégagé, mais à cette période de l'année cela voulait dire qu'il faisait particulièrement froid dehors. Heureusement, elle avait son gros pull, ses bottes fourrées et son écharpe en laine. Elle sourit en visualisant déjà la tête d'Azael quand il la verrait aussi bien emmitouflée dans ses vêtements, lui qui est toujours le premier à critiquer ses tenues, trop sages au goût du magicien, lui qui serait plutôt du genre à favoriser les habits avec un minimum de tissu et faciles à retirer... Elle rougit à cette pensée tandis que les souvenirs de sa soirée au casino lui revinrent, et elle se força à se pincer pour revenir à la réalité. Azael Selis, le pire squatteur de tout Storybrooke, habitait encore chez elle et elle devait bien avouer qu'elle ne savait plus trop où elle en était en ce qui le concernait depuis cette fameuse nuit... Finissant de se préparer, elle sortit de la salle de bain et se confronta au regard dépité du magicien, exactement celui qu'elle avait imaginé, ce qui la fit rire.
▬ Allez, ne fais pas la tête, on y va, je suis sûre qu'on va croiser Luz !
Ils sortirent de l'appartement et marchèrent jusqu'au parc municipal qui n'était pas très loin de leur lieu d'habitat, lieu convenu pour le festival. Chrissie avait un grand sourire collé au visage, impressionnée par les efforts fournis par les organisateurs : tout semblait parfait et propice à l'amusement ! Des tas de stands attiraient son regard, les gens semblaient heureux malgré la température basse, et les lumières... Les décorations lumineuses étaient époustouflantes, comme des centaines de petites étoiles éparpillées avec goût dans tout le parc ! Il ne faisait pas encore noir, et déjà comme ça elles réhaussaient l'ambiance d'une touche de féerie. La rouquine n'avait qu'une envie : rester assez longtemps pour voir l'effet que ça rendrait une fois la nuit tombée. Laissant son regard flâner aux alentours, un stand tapissé de violet et un peu en retrait attira son attention et elle se retourna subitement vers Azael, avec les yeux d'une gamine au pied du sapin de Noël.
▬ Oh, regarde, une voyante ! On y va ? Allez, on y va, ça sera marrant !
Lança-t-elle en tirant la manche d'Azael pour l'entraîner à sa suite. L'escroc aurait certainement du tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de lui proposer de venir avec lui à cette fête car, vraiment, il ne savait pas dans quoi il s'était engagé en invitant une grande gamine telle que Chrissie McAllister, la rouquine espiègle !
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Dim 11 Nov - 3:27
Samara D. Wood
Samara sortit en trombe de chez elle. Refermant derrière, la jeune femme manqua de faire tomber l'espèce de carton qu'elle tenait dans ses bras. De l'autre côté de la porte, on pouvait entendre quelqu'un frotter avec agacement, comme s'il y avait une sorte de petit animal. Samara soupira et dis sur un ton las:
« Meeko! Arrête un peu, tu sais très bien que je peux pas t'emmener voyons! »
En effet, il y avait son animal de compagnie, un raton laveur, derrière cette porte. La jeune femme n'aimait pas le laisser seul à la maison, en général il vidait ses tiroirs! Mais bon mieux valait ne peut pas l'emmener avec elle. On n'emmène pas un raton laveur à la fête de la ville! Oui c'est là qu'elle se rendait ce soir, le festival de la mine plus précisément. Samara s'était portée volontaire pour tenir le stand de barbe à papa. Ca lui faisait toujours plaisir d'aider puis ce serait l'occasion de rencontrer de nouveaux visages! Elle descendit quatre à quatre ses escaliers, veillant à ne pas faire tomber son précieux carton dans lequel il y avait des objets pour son stand. Une fois en bas, la jeune femme prit sa voiture et partit, un joli sourire aux lèvres, en direction de la fête.
Lorsque Samara arriva au parc ou se trouvait la fête, elle descendit de sa voiture et se rendit jusqu'à son emplacement pour monter seule son stand. Il n'y avait pas encore énormément de monde pour l'instant mis à part ceux qui tenaient un stand comme elle! La jeune femme s‘installa donc et commença à tout déballer. Au bout d'une demi-heure d‘acharnement, elle avait réussi à monter toute seule son stand malgré son petit gabarit! Désormais, elle n'avait plus qu'à attendre que la fête commence. Pour patienter, elle s'assit sur sa chaise et se mit à lire un bon vieux bouquin qu'elle tenait dans ses mains, emmitouflées par des moufles. Il ne faisait pas très chaud en cette saison, Samara s‘était donc vêtue d'une paire de bottes toute simple avec un jean, un pull, un parka couleur camel et elle avait aussi mis des petits accessoires de l'hiver tel qu‘un bonnet, une écharpe et ses fameuses moufles! Il y avait peu de risques qu'elle réussisse à tomber malade ce soir!
Au bout d'un petit moment, les gens commencèrent à débarquer petit à petit. Samara laissa tomber son livre, se releva et s'appuya debout contre son stand attendant l'éventuelle arrivée de clients. Évidemment, il y eut beaucoup d'enfants, la jeune femme se montrait aimable et amicale, elle leur préparait ce petit nuage rose qu‘elle servait avec un joli sourire aux lèvres toujours. Elle avait hâte que la nuit tombe, l‘ambiance serait sans doute meilleure lorsque les étoiles apparaîtront et que les lumières de la ville éclaireront le parc. Il y avait de plus en plus de monde, Samara reconnut certaines personnes et les salua amicalement mais malheureusement elle vit débarquer une jeune femme brune qu'elle connaissait bien. Masha, sa voisine, semblait s'avancer vers elle. Samara ne l'aimait pas vraiment, elle se plaignait toujours! En plus elle insultait son Meeko ouvertement devant elle! Pourtant avec son pit-bull qui bavait partout elle pouvait se taire! Samara la regarda de façon neutre puis lui dit sur un ton légèrement hypocrite:
« Salut Masha! Comment vas-tu? Je vois que t'as finalement réussi à te libérer pour venir, c'est... super! »
Elle essaya de sourire d'un air naturel pour montrer qu'elle était contente que Masha soit là mais Samara n'excellait pas vraiment en matière de mensonges!
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Dim 11 Nov - 17:54
Masha Grey
Courant en trombe dans tout l'appartement, Masha ramassait tout son linge qui trenait, le balancait dans la machine à laver, fit la vaisselle en vitesse et passa l'aspirateur. Le nettoyage complet de son appartement qui lui avait prit tout l'après-midi. Aujourd'hui était son jour de congé, c'est donc tout naturellement qu'elle décida pour la première fois depuis des mois entiers de ranger de fonds en comble son appartement, devenu littéralement une véritable porcherie. Enfin, elle s'affaissa dans son canapé et alluma la télé quelques minutes. Sur la table basse trônait un prospectus qu'elle n'avait pas débarrassé. Elle le prit entre deux doigts, et eut immédiatement une révélation. Mais oui, le festival de la mine était aujourd’hui ! Elle se releva aussitôt et décrocha toutes les tenues de son armoir pour les étaler sur son lit. Il faisait rudement froid aujourd'hui, donc elle allait opter pour sa tunique grise avec une grosse ceinture de cuire, des collants noirs et des bottes fourrées. Sa veste & son écharpe noire feraient également l'affaire. Elle fini alors de se préparer et parti de chez elle en attrapant son sac au passage. Elle ne pouvait rester insensible au regard dépité de sa chienne qui comprit qu'elle ne l'amènerait pas avec elle. Elle lui fit une dernière papouille et ferma la porte.
Lorsqu'elle arriva sur la place de la fête, elle fut émerveillée par toutes ces couleurs et lumières resplendissantes qui donnaient une ambiance magique de Noël avant l'heure. Il ne faisait pas encore nuit, pourtant on voyait tout briller de milles feux. Il y avait de nombreux stands, et tout promettait d'être vraiment amusant ! Masha avait décidé d'y aller seule, dans l'optique de croiser de nouvelles personnes et de s'amuser un peu ! Alors qu'elle déambulait librement dans le parc en observant les nombreux divertissements, une voix familière l'interpella.
« Salut Masha! Comment vas-tu? Je vois que t'as finalement réussi à te libérer pour venir, c'est... super! »
Elle tourna alors la tête vers son interlocutrice, qui n'était autre que Samara, sa voisine de palier. Et... elle semblait tenir le stand de barbe à papa ? Elle se retourna alors totalement vers elle et alla appuyer ses paumes de ses mains sur le bord du stand, un sourire hypocrite aux lèvres lui déclara:
« Oh, mais voilà Samara ! Ta bête sauvage dévastatrice n'est pas avec toi ? Quoique, il vaut mieux qu'elle détruise ton appart plutôt que la fête ! »
Sa voisine était une vrai plaie. Non seulement elle se trimballait un raton-laveur dans son petit appartement, mais en plus il était bruyant et destructeur. Il cherchait toujours un moyen de s'échapper et sautait sur Djali qui se défendait comme elle le pouvait. Le pire, c'est que cela ne la choquait pas. Sa bête s'introduisait chez les gens voler des petits objets et déchirer les rideaux, mais non, tout était normal ! Elles se piquaient régulièrement l'une et l'autre, étant pratiquement toujours en froid. Elle aurait espéré croiser d'autres personnes que celle-là comme Louna ou bien Aliéna, mais elles devaient surement être perdues au milieu de la foule de monde et il y avait très peu de chance qu'elle croise une de ses connaissances ! Sauf quand bien évidemment celles-ci tenaient un stand. Elle ne résista pas plus longtemps à l'odeur sucrée de la barbe à papa, et ne put s’empêcher d'en demander une à son "amie". Elle posa son sac sur le bord du stand et sorti un billet de son porte-monnaie qu'elle tendit à la jeune femme.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Lun 12 Nov - 20:04
Le festival de la mine (ou le flashmob de Betty è.é).
Oui mes amis, nous étions vraiment dans un trou à rat. Il n’y a que les villes paumées comme Storybrooke qui arrive à organiser ce genre de festival qui sert absolument à rien, sauf pour récolter des sous dans notre dos. Mais avec moi ça ne marchera pas ! Je ne suis pas dupe, je ne donnerai pas d’argent. Même pas à ses scouts qui nous vendent leurs fameux cookies –toutefois délicieux je l’avoue- ou encore les bonnes sœurs leurs fameuses bougies. Pour qui me prenne-t-il ? Une mémé écervelée ? Haha, je ne suis même pas vieille d’abord, je ne fais même pas mon âge. Je n’ai presque pas de ride, je suis très belle. Oui, plus belle que la plupart de ses filles ici qui font croire qu’elles sont naturelles…Mais je ne suis pas né de la dernière pluie ! Je sais très bien qu’elles ont vendus leurs corps afin de pouvoir passer au bistouri. Ah là là, la jeunesse d’aujourd’hui.
Pourquoi vais-je alors à ce festival si ça ne m’intéresse pas ? Ah oui. J’espère bien y croiser Sam afin de pouvoir discuter avec lui et pourquoi pas le tuer ? Ça serait un plan machiavélique et génialissime. Je n’aurai qu’à l’emmener dans un coin sombre, avec deux verres, on « trinqueraient » pour cette stupide fête et deux secondes après…il serait mort ! MOUAHAHAHAH…AH heuekrkblzlzlz. Je pris un verre d’eau ainsi qu’un médoc posé sur ma table de chevet. Bon je disais quoi moi ? Ah oui. Je vais le tuer mouaha, non on va éviter de rire là sinon c’est moi qu’on va retrouver par terre. J’imagine déjà le shérif Swan annoncer à la presse que j’ai fais une crise cardiaque dû à mon âge, et du ciel –ou de l’enfer- je crierai « Mais non je me suis étouffé dans mon rire ! ». Quelle honte ça serait…Bien que j’y vais vraiment pour voir Sam, je compte bien aussi me montrer un peu histoire de voir à quel point je suis populaire et belle. Je ne rate jamais une occasion pour me pavaner.
Je m'approchais de ma grande garde robe, ricanant en me disant que les filles ici à Storybrooke n'ont pas la chance que j'ai. Même la garde robe du maire doit être plus petite que la mienne. Eh oui, je suis belle et j'ai du fric ! Je mis une robe longue et simple, mais ravissante je dois dire, de couleur violet, car c'est ma couleur préférée.Je mis mes boucles d'oreilles en or avec des petites pierres précieuses bleues incrustées à l'intérieur, mis des escarpins noires puis mis un bonnet et des gants assortis à ma robe et pour finir une écharpe en fourrure mauve. Je me regardais dans le miroir avec un air satisfait. Je ressemblais vraiment à une star hollywoodienne. Et pas à ses jeunettes de la télé comme Hina Macradatta je sais quoi et Selenga Bornez. D'ailleurs je n'avais jamais compris pourquoi cette idiote était sortie avec Justine Berrette, c'est un garçon même lui ? Mais il a un prénom de fille ?!Non mais alloooo quoi.
Je sortis de mon grand et beau duplex, situé en plein centre-ville. Tout le monde devait jalouser mon magnifique duplex, il était vraiment splendide, digne d'un grand hôtel parisien ou new-yorkais. Je ne mis pas très longtemps à arriver sur la place où se situait le festival. Je m'arrêtais sur le trottoir et soupira en regardant autour de moi cette happy-party qui allait -je le sentais- m'agacer et m'ennuyer. Je souris -oui ça m'arrive- fit une pause comme-ci j'allais être photographié et fit un pas en avant...et trébucha sur l'herbe.
- Non mais qui à foutu cette maudite pelouse artificielle là ? criais-je en crachant de l’herbe de ma bouche.
C’est alors qu’un jeune homme vint m’aider à me relever « Oh non, mamie vous n’avez pas mal ? ». Je l’attrapais par le col de sa chemise, et l’envoya valser sur une voiture qui passait.
- J’ESPERE POUR TOI QUE TU AS UNE BONNE ASSURANCE, CAR SI MON ROUGE A LEVRE EST PARTIE A CAUSE DE TOI, TU VAS SOUFFRIR MON GARS !!
La vieille de chez Granny's était debout sur le gazon, en train de me regarder. Qu'est-ce qu'elle avait encore cette cruche - en fait, elle et moi on ne s'aime pas - ? Elle devait être sans doute jalouse. Comme d’habitude… Marchant d'un pas élégant, remettant correctement mon écharpe en fourrure mauve, je passais devant elle, la tête levée et fière, puis parti en direction du premier stand. Eh oui mémé, moi je suis au top contrairement à toi ! Je marchais entre les stands, regardant avec un ennui mortel les gens me sourires avec ce regard me disant clairement « Bon elle va m'acheter quelque chose la petite vieille ? » puis je les dévisageais avec un regard méprisant. J'arrivais devant un stand de barbe à papa, auquel je ne portais aucune attention, jusqu'à ce que j'entende le mépris et l'hypocrisie dans les voix des deux jeunes femmes qui étaient en train de « discuter » entre elle. M'arrêtant, je tournais la tête et reculais de quelques pas, ni vu ni connu et fit une roulade pour me cacher derrière un lampadaire.
- Ouille !counais-je en me massant le dos. C’était plus facile avant.
J'écoutais d'une oreille attentive cette pseudo-dispute, qui allait je pense m'amuser. Je souriais, jusqu'à ce que je me rende compte qu'un écureuil était sur mon épaule.
- Tu veux quoi sale bête ? lui demandais-je comme ci je m'attendais à une réponse de ce part, tout en l'attrapant par la peau de la nuque, comme pour les chats ou les bébés lions.
C'est alors que ce maudit animal me mordilla la peau et je tentais de m'en débarrasser mais c'est qu'il continuait de me mordre le doigt. Je criais et recula d'un pas et pénétra sans le vouloir dans la tante du stand de barbe à papa avant de tomber sur les fesses.
- Pour qui tu t'es pris toi ? Un castor ?
L'écureuil était près de la sortie de la tante et j'étais prête à parier qu'il avait rigolé. Je me levais et me frotta ma robe. Les deux filles étaient en train de me regarder avec des yeux aussi ronds que ceux de l'animal.
- Quoi ? C'est lui qui a commencé !
Je sais que je suis belle, mais c'est vraiment malpolis de m'admirer de la sorte. Je sortis telle la star que je suis et reprit mon chemin comme-ci de rien n'était.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 14 Nov - 9:24
Le festival de la mine. Marvin adorait cette fête, en fait, il adore toutes les fêtes du moment qu'elles ne rognaient pas dans son emploi du temps. Il y avait toujours des choses délicieusement sucrées à manger et parfois il y avait une pièce rare à gagner auprès d'un stand pour sa collection. Et comme toute bonne chose, s'il voulait pouvoir l'exploiter au maximum en temps et en heure, il lui fallait un planning. Le facteur en avait fait un si détaillé et précis que les plus grands tacticiens en rougiraient certainement de jalousie. Marvin vérifia que ces montres étaient toutes parfaitement synchronisés avant de partir puis couru jusqu'au parc pour rejoindre la fête. Ce faisant, il faillit percuter Betty Chayton, la Némésis de tout bon facteur qui se respectait. Par chance, elle trébucha d'elle-même avant cela et il put ainsi faire un détour pour l'éviter. Marvin eut juste le temps d'entendre la colère de Betty sur la pauvre âme qui avait commis l'erreur de l'aider à se relever. Marvin ne put s'empêcher de frisonner en tournant près d'un stand, s'éloignant du lieu du scandale. Il redoutait chaque moment où il devait distribuer le courrier chez cette personne, alors la dernière chose qu'il voudrait c'est de croiser à nouveau cette vieille folle. Il songea à différentes manœuvres d'évitements au cas où il recroiserait Betty durant le festival quand il passa devant le stand de barbe à papa. Son pas ralenti en sentant cette bonne odeur sucrée. Mais la dégustation de cette merveilleuse friandise n'était prévue que dans une heure selon son planning. Marvin prit donc son mal en patience, l'attente ne pouvait que rendre le goût meilleur de toute façon, pour se rendre vers son objectif : les stands de jeux ! Ne sachant pas à l'avance quels jeux il y allait avoir, Marvin n'avait pu faire un ordre précis de visite mais il en était venu à la conclusion qu'avec une dizaine de stands, il avait très exactement cinq minutes à accorder à chacun d'entre eux s'il voulait faire le tour du festival. Le facteur regarda ses montres. Parfait, il était jusqu'à présent dans les temps. Il avait deux minutes pour faire un rapide tour d'horizon pour regarder les lots qu'offraient les différents jeux. Marvin savoura cette brève sensation d'être enfin à l'heure, mais pas trop longtemps non plus car il serait ironique que cela le mette en retard. Le facteur trouva ce qu'il cherchait au stand des jeux d'anneaux. Une superbe horloge de cuisine ! Bon, en réalité, elle n'était ni superbe ni rare. Ce n'était qu'une de ces horloges banales qui essayaient de ressembler vaguement à un chat. Mais cela lui était égal, c'était une horloge et donc il l'a lui fallait absolument. La gagner ne fera que renforcer l'impression de victoire qui en découlera de cette acquisition. Du moins, en théorie. La pratique se montra beaucoup plus ardue. Six minutes et vingt dollars dépensés plus tard, Marvin se retrouva bredouille et le temps imparti pour ce stand commençait dangereusement à être dépassé. En fait il était largement dépassé mais il n'osa regarder ses montres pour le confirmer, préférant pensé que tant qu'il ne regardera pas l'heure, il aura l'illusion d'être encore dans les temps.
Voyant son désarroi, ou voulant à tout pris le faire partir, la personne tenant le stand lui dit qu'il pouvait avoir l'horloge s'il le voulait. Après tout, il avait dépensé facilement le double de son prix en essayant de la gagner. Monumentale erreur ! Marvin fusilla la personne du regard.
"Ce serait contraire aux principes établis par les festival/fête/fête foraines/foire depuis la nuit des temps. Un trophée doit se gagner, sinon autant mettre des prix directement dessus et les vendre sans participer aux jeux. Mais alors ce ne serait plus un stand de jeu d'anneaux mais un magasin." Récita-t-il d'une traite.
Sur ces bonnes paroles, Marvin sortit son portefeuille et y trouva les cinq derniers dollars qu'il avait. Même si par miracle, il réussissait son lancé, il ne pourrait sans doute rien s'acheter d'autre. Adieu, barbe à papa ! Le facteur éloigna ses pensées sucrées de son esprit pour se concentrer sur le problème présent : il devait gagner cette foutue horloge. Sinon toutes les minutes et l'argent dépensés ici n'auraient plus aucun sens. Il inspecta la foule, espérant trouver un visage familier qui pourrait lui venir en aide. Et il vit Dinah, sa collègue factrice. "Dinah ! Dinah ! Dinah !" Cria-t-il en allant rejoindre sa consoeur.
Une fois qu'il l'eut rejoint, il la prit par les épaules pour lui révéler l'importance de la situation : "Il faut que tu m'aides."
Marvin prit une grande inspiration pour pouvoir exposer le problème. "Il y a une horloge de cuisine à gagner là-bas mais je n'arrive pas à la gagner et j'aimerai tellement l'avoir pour ma collection. Et il ne me reste assez d'argent que pour un dernier essai." Expliqua-t-il après avoir lâcher les épaules de la jeune fille pour pointer le stand du jeu d'anneaux du doigt.
"Pour une raison que j'ignore, tu réussis toujours avec une facilité insultante là où moi j'échoue malgré mes efforts." Ce qui se rapprochait le plus d'un compliment pour Marvin. "Tu veux bien lancer les anneaux et gagner l'horloge pour moi ? Je paye, tu gagnes. çà me semble honnête comme proposition, non ?"
Et comme il voulait vraiment cette horloge, il alla jusqu'à joindre les mains dans un geste de supplication. "Pitié, dit oui !"
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 14 Nov - 12:20
Dinah Vorpaline ❥
Qui dit petite ville dit ennui abyssal. Et chacun savait que l’ennui amenait la création d’événements particulièrement stupides, du genre de cette fête, une fête à laquelle Dinah n’avait eu absolument aucune intention d’assister. Elle comptait au contraire profiter de ce jour de congé pour s’affaler sur son canapé et regarder la télévision. Ce n’était peut-être pas passionnant, mais c’était toujours mieux que devoir se mêler à une foule prête à s’amuser à des jeux totalement idiots, juste pour oublier le vide pathétique de leur existence. Non, elle n’était pas vraiment tendre lorsqu’elle était de mauvaise humeur, ce qui était le cas aujourd’hui. Cette journée lui rappelait à quel point l’univers dans lequel elle évoluait était petit et étriqué. Elle détestait cette ville. Elle détestait le fait de ne jamais en être sortie. Mais bientôt, elle terminerait le lycée, ce qui signifiait qu’elle pourrait aller vivre sa vie où bon lui semblait. Elle était si impatiente qu’elle serait volontiers partie dans l’heure qui suivait si elle n’avait pas voulu faire plaisir à son oncle en achevant son année, qui lui semblait durer depuis une éternité. Elle n’avait aucune envie de moisir ici plus longtemps, et avec son travail à la poste elle avait mis de côté suffisamment d’argent pour pouvoir vivre dans un premier temps. Elle comptait ensuite se trouver un petit boulot où bon lui semblerait pour pouvoir reprendre la route après. Oui, l’avenir s’annonçait plein de promesses, mais en attendant, elle devait supporter l’ambiance de Storybrooke, qui l’étouffait de plus en plus.
Alors qu’elle avait prévu de rester enfermée le temps que les festivités s’achèvent, son oncle Damian lui demanda si elle pouvait aller en ville acheter un paquet de sucre. Elle refusa dans un premier temps, mais il se montra si insistant qu’elle finit par accepter et enfila sa veste en râlant. Elle savait qu’une épicerie en ville serait ouverte, il lui suffirait de se montrer discrète et d’éviter de se mêler à la foule. Elle y parvint d’ailleurs assez bien à l’allée, ignorant les attitudes étranges de certaines personnes, dont cette vieille bique de Betty Chayton qui s’en prenait à un pauvre innocent. Le retour, en revanche, promettait d’être plus difficile. Jusqu’à présent, Dinah avait réussi à se faufiler sans se faire remarquer à travers la foule, jusqu’à ce qu’elle aperçoive Marvin. Il serait difficile de passer devant lui sans qu’il la voit, mais même si elle l’aimait bien, elle n’avait aucune envie de rester ici.
Elle crut qu’elle y était parvenue, quand soudain, elle l’entendit l’appeler à tue-tête. Elle aurait pu prétendre ne pas avoir entendu s’il ne l’avait pas attrapée par les épaules. S’avouant vaincue, elle se tourna vers lui, l’air las.
« Qu’est-ce qu’il t’arrive Marvin? »
Il ne sembla pas vraiment faire attention à son manque d’enthousiasme tant il paraissait préoccupé par son problème, qui était une horloge qu’il souhaitait apparemment gagner. Marvin et ses horloges. Voilà exactement la raison pour laquelle elle devait quitter cette ville au plus vite. Si elle restait ici, elle finirait cinglée, comme la plupart de ses habitants, c’était évident. Il tenta de l’amadouer avec un compliment, ou du moins, quelque chose qui y ressemblait.
« Euh... merci. Je crois. »
C’était vrai, elle était douée pour ce genre de choses. Quoi que ce n’était pas comme si savoir viser allait beaucoup lui servir, si ce n’est pour gagner des déchets dans un jeu stupide à cette stupide fête. Mais voilà qu’il se mit à la supplier, et dans sa tête, elle vit sa journée gâchée. Il était bien capable de la poursuivre à travers toute la place jusqu’à ce qu’elle dise oui. Elle leva les yeux au ciel. Puisqu’elle, n’avait rien à perdre...
« Bon, d’accord, je vais le faire. »
Cela ne lui coûtait rien de rendre ce service qui avait l’air pour son collègue d’une importance capitale. Pourtant, même si elle ne connaissait pas grand chose en horloges, celles-ci ne lui paraissaient pas vraiment exceptionnelle. Enfin, malgré tout, elle prit l’anneau et le lança, réussissant son tir du premier coup. Elle ne put s’empêcher de sourire. Bon d’accord, elle devait l’admettre, c’était plutôt amusant en fin de compte. Elle se tourna vers Marvin qui venait de récupérer son horloge.
« Alors, satisfait? »
Codage fait par .Jenaa
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Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Jeu 15 Nov - 18:57
Even Ravengrey
♡ ❤ ♡
Even observait les étoiles qui doucement apparaissaient l’une après l’autre, la nuit tombait silencieusement. Storybrook était définitivement un trou perdu, mais comme toute petite ville qui se respecte, elle pouvait avoir du charme parfois. La fête des mineurs, Even ne manquait jamais d’y aller, pour une fois qu’elle pouvait s’amuser et sortir des murs sombres du bar ! Aussi pouvait-elle rétablir sa vie sociale qui disparaissait souvent entre une répétition et le temps passé derrière un comptoir, ça lui ferait beaucoup de bien d’interagir avec des gens qui ne voyait pas le monde à travers le fond d’une bouteille vide… Enfin, ce n’était pas toujours facile de vivre normalement en étant entouré de personnes dont certaines ne portaient même plus le nom sous lequel la chanteuse les avait rencontrés. Cela faisait si longtemps que la rodeuse n’avait pas revue le monde des contes, c’était inquiétant de se rendre compte que tous ce qu’elle avait connus auparavant n’étaient plus qu’un rêve qui s’effaçait avec le temps. La jeune femme devait constamment faire attention pour ne pas se tromper ou commettre des imprudences, oui, elle désirait que tout le monde se réveille, mais hélas qui dit malédiction, dit aussi une personne mal intentionnée qui se cache derrière ce stratagème infernal. Even n’avait pas la force de s’attaquer au problème, pas encore et pas en étant seule…
Mais ce soir, elle s’offrait une trêve. Plus de pensées amères et plus de regrets, même si Storybrook était leur prison à tous, ils ne manqueraient pas de s’y amuser pour au moins une soirée ! Even avait garé sa voiture quelques rues plus loin et s’était allongée sur le toit de celle-ci voyant qu’elle avait pris de l’avance. Le couché de soleil avait été un magnifique spectacle pour passer le temps et elle ne prêtait pas du tout attention aux gens qui la regardaient, incrédules, ainsi étendue sur le bord de la route. Pourtant, la jeune femme avait pris son temps pour se préparer. Sachant qu’il ferait plutôt frais ce soir, elle avait opté pour un jean d’un blanc mis fortement en contraste avec ses bottes noires lassées jusque sous ses genoux. Ses talons faramineux ne manqueraient pas de marquer son arrivé, mais elle s’en fichait bien. Son long manteau bleu électrique s’harmonisait à l’intense coloration de son maquillage sur ses paupières. Un trait noir rehaussait également son regard presque félin. Son ensemble se complétait avec une échappe et des gants foncés. Ses cheveux légèrement ondulés retombaient en cascade autour de son visage pâle. Elle soupira d’impatience comme une gamine qui attendait les fêtes de Noël. La chanteuse regarda le petit nuage de condensation qui s’échappa de ses lèvres et qui montait vers les cieux. Une de ses mains gantées alla chercher son portable dans une de ses grandes poches. Even jeta un coup d’œil à son téléphone ; pas de nouveau message et surtout, il était l’heure d’y aller !
La jeune femme sauta en bas du véhicule et atterrie avec une étrange facilité malgré ses bottes vertigineuses, en fait, elle se permit même de courir les quelques tournants qui la séparaient du parc, histoire de se réchauffer un peu en faisant furieusement claqués ses talons sur le sol. Elle contourna des couples enlacés qui marchaient main dans la main et sourit à l’idée que l’amour pouvait naitre même dans un endroit aussi singulier que leur petite ville. Un peu plus loin, une vieille dame qui donnait un nouveau sens à la couleur violet s’effondra théâtralement sur le sol, mais voyant sa mauvaise humeur, elle laissa le soin à un autre bon samaritain de la secourir. Manquerait plus qu’elle se brise une hanche… ou celle de son sauveur ! Even ralentie et se mis à marcher tout doucement, regardant avec des yeux émerveillés ce qui l’entourait. Ces petites lumières éparpillées au-dessus de leur tête, dès qu’elles s’allumeraient, aurait l’air d’une envolé de petites lucioles. Il commençait à y avoir du monde et les stands faisaient des partisans apparemment. Elle voulait y aller aussi, mais où était Red... heum Ruby ? Le petit chaperon rouge était introuvable alors qu’habituellement c’était le genre de personne qu’on repérait tout de suite, non ? Attrapant son portable, elle continuait son chemin et écrivit un message à son amie pour lui dire où elle se trouvait.
« Envoyé…aie ! »
Soudainement, Even percuta quelqu’un, l’impact n’était pas assez fort pour la faire tomber, mais bien assez pour la faire sursauté. Attrappant son téléphone de justesse, la jeune femme se dépêcha de bafouiller des excuses. Ses cheveux venus lui couvrir les yeux l’empêcha de voir avec qui elle avait fait collision.
« Oh pardon, c’est ma faute, je ne regardais pas du tout où j’allais ! Tout va bien ? »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Sam 17 Nov - 11:36
Lowell Eagle
En tant que capitaine des pompiers, Lowell était chargé d'assurer la sécurité lors de la fête des mineurs, une mission annuelle à laquelle il se pliait volontiers. Il avait toujours beaucoup aimé cette fête, certes elle n'avait rien d'extraordinaire, mais pour Storybrooke il ne fallait pas se plaindre. Le temps d'une nuit, la ville était vivante, chaleureuse et colorée. Et cela ne faisait pas de mal. Lowell avait donc passé sa journée dans le petit parc de la ville et l'avait vu se remplir progressivement de petits stands colorés qui seraient du plus bel effet une fois la nuit tombée. L'après-midi avait été plutôt chargée pour lui, il avait aidé les organisateurs à installer les éclairages et la plupart des stands, en vérifiant que toutes les règles de sécurité étaient respectées. Il n'avait pu se résoudre à laisser Sitka tout seul, et le berger d'Anatolie l'avait donc suivi jusqu'au parc où il s'en donnait à cœur joie. Après s'être vautré pendant des heures dans l'herbe tendre, il venait de trouver une occupation bien plus intéressante pour son estomac : le stand de hot-dogs. Sa patience fut bientôt récompensée quand un des responsables lui glissa discrètement un morceau de saucisse. Lowell avait observé la scène de loin et se résigna enfin à rappeler son chien. Il ne valait mieux pas qu'il dévalise les réserves de nourriture avant le début de la fête. Ils se promenèrent donc entre les stands, s'arrêtant de temps à autre pour discuter avec les bénévoles. Le ciel s'assombrissait peu à peu, il allait bientôt être temps d'accueillir les premiers curieux. Le pompier en profita pour se rendre jusqu'à l'ambulance que la ville avait réquisitionné et qui faisait office de centre de premiers secours pour cette soirée. Il vérifia une dernière fois que tout était là, ajouta une veste polaire par dessus son uniforme et réajusta ses rangers avant de sortir de nouveau.
Comme il s'y était attendu, les premiers habitants venaient de faire leur apparition, il commença donc à effectuer sa ronde habituelle, veillant à ce que tout soit sans danger pour que la fête soit la plus réussie possible. Parfois on l'arrêtait pour le saluer, il restait donc à parler quelques instants mais il savait bien que tous avaient d'autres choses bien plus intéressantes que parler simplement. Tout ici n'était que tentation et amusement, les enfants comme les parents ne savaient plus où donner de la tête. Lowell regarda autour de lui, une nouvelle fois à la recherche de son animal de compagnie qu'il avait encore laissé filer. Sitka était indépendant, il aimait mener sa vie comme bon lui semblait et c'était un chien si affectueux qu'il n'y avait rien à craindre avec les autres. Il n'y avait que lorsque le danger rôdait qu'il représentait une menace. L'ennui c'est qu'il pouvait parfois être collant et qu'il allait facilement vers les autres sans se poser de questions. Cette fois-ci il semblerait que ce soit le stand de barbe-à-papa qui l'intéressait ou du moins la jeune femme qui se trouvait devant. Lowell la reconnaissait, une jeune policière répondant au nom de Masha qui avait habituellement un imposant pit-bull à ses côtés. C'était sans doute la raison du vif intérêt de Sitka pour la demoiselle, il devait sentir la présence de la chienne sur les vêtements de sa propriétaire. Lowell le siffla pour le ramener vers lui, en adressant un signe d'excuse à Masha.
Le pompier assista alors à ce qui aurait pu être sa première intervention de la soirée, la vieille Betty Chayton qui venait de s'affaler de tout son long. A son âge, les chutes pouvaient être dangereuses (bien qu'elle soit le genre de femmes à le taire, on pouvait aisément affirmer qu'elle n'était plus toute jeune) et Lowell aurait du se précipiter vers elle. Mais il faudrait une intervention d'urgence pour qu'il daigne s'occuper de ce cas. Tout le monde connaissait Betty de réputation, et tout le monde savait qu'elle était particulièrement exécrable. Lowell savait que son intervention n'aurait pas du tout été bien vue. Et en voyant le sort réservé à la pauvre âme qui avait cru bon de s'en charger, il n'était pas mécontent de sa décision. Un sourire étira ses lèvres, malgré sa grande compassion il avait toujours été plus ou moins moqueur, bien davantage lorsqu'il était jeune, mais cette habitude le reprenait parfois. Et la chute de la vieille Betty Chayton au beau milieu du parc municipal allait rester dans les annales, elle méritait presque une diffusion sur Youtube, si quelqu'un avait eu l'idée de filmer à cet instant précis. Lowell fut néanmoins stoppé dans sa petite pause moquerie par les pleurs d'une petite fille qu'on amenait vers lui. La maman lui expliqua qu'elle venait de faire une mauvaise chute en chahutant avec son frère (décidément, de sept à soixante-dix sept ans, la chute était la mode de la soirée). Lowell l'amena donc jusque dans son camion où il pris un simple pansement qu'il apposa sur le genou de la petite. Une simple égratignure qu'elle oublierait vite. Lorsqu'ils sortirent, elle gambadait déjà comme si rien ne s'était passé, hormis le fait qu'elle montrait fièrement son pansement à tous ceux qui se trouvaient sur son chemin.
Alors qu'il quittait la petite blessée des yeux, le pompier sentit une secousse qui le surprit. La personne qui venait de le bousculer était en train de s'excuser platement, après avoir rattrapé son téléphone au vol. Celle-ci ne semblait pas l'avoir reconnu, mais pour lui il n'était pas bien difficile de savoir qui se cachait derrière cet épais rideau de cheveux noirs. Il lui adressa un sourire amusé avant de lui répondre.
« Ne t'en fais pas pour moi, Even, je n'ai rien. Il en faut bien plus pour me voir à terre. Et toi ? A part une petite frayeur, ça va ? »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mar 20 Nov - 18:28
La fête des mineurs.
☆ Liamouche
Le festival de la mine, ce rassemblement organisé nulle part ailleurs qu'à Storybrooke pour célébrer on ne sait plus vraiment quoi, avait toujours laissé Liam indifférent. Oh, bien sûr, il y allait tous les ans car c'était toujours une occasion de s'échapper de l'orphelinat et de rencontrer des gens. Par exemple, il y a deux ans de cela, le jeune homme avait rencontré Louna Nerys lors du festival et c'est comme cela qu'il avait réussi à obtenir son job au journal de la ville. Cette année, cependant, tout était différent. Cela faisait quelques temps à présent que la perfide Mme Time lui avait balancé un certificat de naissance sous le nez. Ce bout de papier avait bouleversé le cours de sa vie, lui qui pensait pourtant être capable de prédire ce qui l'attendrait dans le futur, à présent il devait caser un père quelque part dans son schéma d'avenir. Et quel père ! Sebastian Hopkins, propriétaire de la bijouterie, tristement célèbre à Storybrooke pour son penchant pour l'alcool, blessé de guerre, visiblement coureur de jupons... Jamais Liam ne lui avait adressé la parole, comment aurait-il pu penser une seule seconde que cet inconnu soit sa seule famille ?
Il n'arrivait toujours pas à digérer la nouvelle et ne savait pas vraiment quoi penser de tout cela : devait-il être heureux de retrouver un père ou bien laisser place à la colère, sachant que cet homme avait été si proche durant toutes ces années sans se manifester ? Le certificat ne disait même pas qui était sa mère, Sebastian le savait-il seulement ou Liam n'était-il que le résultat d'une soirée trop arrosée ? Tant de questions se bousculaient dans son esprit, tant de doutes... Le rouquin se sentait tellement perdu qu'il s'était arrangé pour rester loin du bijoutier, histoire d'éviter la confrontation le plus longtemps possible. À l'évidence, cette tactique n'était pas au goût de tout le monde, en particulier Carmen Time que Liam soupçonnait vivement d'avoir truqué le certificat de naissance dans l'unique but de pouvoir approcher d'encore plus près Sebastian, sachant pertinemment qu'elle lui courait après depuis toujours, mais cela il ne pouvait malheureusement pas le prouver. L'horrible directrice de l'orphelinat, comprenant que l'adolescent ne faisait aucun effort pour entrer en contact avec son géniteur, prit donc les choses en main et organisa une rencontre père/fils lors du festival de cette année. Lorsqu'elle en informa le rouquin, ce dernier ignora royalement ses ordres et ses menaces, bien décidé à ne pas y aller. Il s'en serait certainement tenu à cette résolution, d'ailleurs, s'il n'avait pas surpris une certaine conversation dans les couloirs du lycée.
Ce jour-là, alors qu'il passait près de Cloé Dusty, la jolie blonde qui faisait battre son cœur et qui vivait elle aussi à l'orphelinat, en se rendant à son cours de littérature, il entendit la demoiselle parler du festival avec sa meilleure amie, Moira Fisher. Les jeunes filles discutaient de l'événement avec tellement d'animation et d'impatience dans leur voix que Liam comprit qu'elles avaient bien l'intention de s'y rendre. Du coup, la perspective de savoir Cloé là-bas sans qu'il ne puisse savoir qui lui tournerait autour ni si elle prévoyait d'y faire de nouvelles rencontres lui déplut tellement qu'il fut d'une humeur exécrable tout le reste de la journée. Il fallait qu'il se rende à l'évidence : il devait aller à ce festival, ne serait-ce que pour empêcher Cloé de tomber dans les bras du premier venu ! Il trouverait bien une solution quant à son père, de toute façon il y avait tellement de monde dans ce genre de réunions que Liam espérait encore ne pas croiser Sebastian... On peut toujours y croire, non ? De toute manière, sa décision était prise : il irait et il aviserait sur place si la situation l'exigeait.
Le jour J, l'air était glacial. Liam avait observé Cloé du coin de l’œil toute la journée, espérant jusqu'à la dernière seconde que celle-ci change d'avis, mais elle n'avait malheureusement montré aucun signe d'abandon. C'est donc en grognant que Liam se prépara avant de sortir de l'orphelinat, direction le parc municipal. Inutile de préciser qu'il traîna sur la route, faisant des détours incroyables, s'accrochant à l'image de Cloé en train d'embrasser un inconnu pour se motiver à ne pas faire demi-tour. Lorsqu'il arriva sur place, la fête battait déjà son plein. Il marchait tranquillement en direction des stands quand une grand-mère s'étala par terre sous ses yeux. N'ayant pas reconnu la redoutable Betty Chayton, le rouquin voulut se montrer aimable et l'aida à se relever... Erreur fatale.
▬ Oh non, mamie vous n'avez pas mal ?
▬ J’ESPERE POUR TOI QUE TU AS UNE BONNE ASSURANCE, CAR SI MON ROUGE A LEVRE EST PARTIE A CAUSE DE TOI, TU VAS SOUFFRIR MON GARS !!
Non seulement la vieille lui hurlait dessus, mais en plus elle venait de le pousser violemment sur une voiture avant de disparaître à grandes enjambées, jamais un message aurait pu passer plus clairement ! Grognant de plus belle, Liam la maudit et se jura de me plus jamais faire un geste pour les personnes âgées, vu la façon dont il était remercié... Énervé, il s'enfonça d'un pas décidé dans la foule, assassinant du regard ceux qui avaient le malheur de le bousculer, caressant à peine Sitka, le chien du capitaine des pompiers, lorsque l'animal vint lui tourner autour. Le canin dut être déçu de constater que Liam n'avait pas envie de jouer avec lui aujourd'hui et il repartit aussi sec se trouver un autre compagnon de jeu, la langue pendante et la queue frétillante. Au moins quelqu'un aimait les bains de foule, pensa le jeune homme. Laissant son regard flâner, il vit les facteurs jouer ensemble à un stand, et les barbes à papa semblaient très demandées. À quelques pas de là, une autre collision eut lieu, mais cette fois les deux protagonistes semblaient de meilleure humeur que l'horrible mémé de tout à l'heure... Liam sentit son cœur se serrer, il n'y avait toujours aucun signe de Cloé. Aurait-il fait tout ce chemin pour rien ?
Se dirigeant vers le stand de vin chaud, il croisa quelques personnes avec lesquelles il avait des cours en commun et les salua distraitement sans pour autant rester discuter avec eux, déclinant leur invitation d'aller dans le train fantôme en leur compagnie. Croisant les bras, un air songeur accroché au visage, le rouquin se demandait où pouvait bien être passée sa bien-aimée quand, soudainement, ses yeux se posèrent sur un visage vaguement familier. Évidemment, cela devait bien finir par arriver. L'adolescent se mit à s'insulter intérieurement : comment avait-il pu être assez bête pour se rendre au seul stand où l'on distribuait de l'alcool alors qu'il souhaitait éviter Sebastian Hopkins ?! N'osant plus bouger de peur d'attirer son attention, il l'observa rire et adresser de longs regards charmeurs à une femme qu'il n'arrivait pas à distinguer puisqu'elle lui faisait dos... Sans trop savoir pourquoi, il ressentit un pincement au cœur en voyant la scène : visiblement draguer et risquer de mettre au monde un autre enfant non désiré était plus important aux yeux du bijoutier que de rencontrer Liam ! Sentant la colère l'envahir, il serra les poings, occultant totalement le fait que lui non plus n'avait aucune envie de le rencontrer et que, d'une certaine manière, Sebastian faisait la même chose que lui. Fulminant sur place, il ne se rendit compte qu'il était totalement à découvert aux yeux du bijoutier que quand une voix retentit dans son dos, une voix criant le nom de l'orphelin.
Visiblement, son « père » avait lui aussi entendu le prénom du rouquin retentir car le jeune homme put le voir se crisper soudainement. Ne voulant surtout pas se faire repérer, Liam se jeta tel un lion bondissant derrière le stand de bougies et se tapit là le plus discrètement possible, ignorant royalement la personne qui avait cherché à lui parler, de toute façon il n'avait même pas reconnu la voix en question, sans doute un autre lycéen qui voulait le forcer à faire tel ou tel jeu avec lui ! Il se rendit bien rapidement compte qu'il venait de trouver la cachette idéale pour espionner son géniteur sans que ce dernier ne puisse le voir, et Liam devait bien avouer que la scène à laquelle il était en train d'assister entre son père et sa conquête le faisait bien rire...
« Pelles, pioches, remplissons nous les poches ! Piques, pioches, creusons la roche à coup de piques, de pioches... Mon cœur s'illumine, mine, mine... »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Ven 30 Nov - 4:58
Sebastian Hopkins
◐ « Il n'y a pas de bon festival sans scandale...»
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« JE-N’I-RAI-PAS !»
Enfin, c’est ce qu’il avait proclamé haut et fort, articulant les syllabes pour souligner toute sa volonté de gamin entêté, quand Andrew l’avait trouvé emmitouflé dans une couverture, affalé sur le canapé. Une bouteille et une coupe de vin étaient sur la table basse et le bijoutier regardait un feuilleton un peu débille qui le faisait bien rire. Le festival des mineurs ? Pas question, il savait ce qui l’attendait là-bas et il n’avait pas envie de l’affronter. Les années passées, il s’en était donné à cœur joie pourtant, les belles lumières, les boissons chaudes, les jolies filles aux joues rougies par le froid… C’était dans ses cordes, mais être père là c’était… C’était trop tôt. L’idée d’avoir une descendance ne lui était pas encore entrée dans la tête, c’était toujours aussi irréel. Et puis, le fait de ne pas avoir la preuve devant les yeux lui permettait de se bercer dans ses illusions encore un peu... Sebastian savait que ça vie venait de prendre un tournant dramatique, voire catastrophique, il avait même des papiers noirs sur blancs qui le lui remettaient constamment la situation en pleine figure. Son colocataire n’y manquait pas non plus, depuis des semaines qu'il le harcelait littéralement à propos d’une rencontre avec son fi…fils. Même le mot lui restait au travers de la gorge! Ce gamin, quant bien même s’était triste à dire, il n’en avait jamais voulu. Il n’avait même jamais songé à fonder une famille, à se poser, à être un modèle pour plein de mini-lui qui courraient dans ses jambes tout partout en l’appelant ''papa’’ de leurs petites voix désagréables… Non, non et non s’était définitivement trop lui demander !
Cependant, son entourage n’était pas du même avis. Surtout que son entourage dans l’instant se composait d’une seule personne au courant de sa mésaventure et que celle-ci le fixait plus que mécontent. Cet air, l’ex marine le connaissait bien, il l’avait vu mainte fois et cela ne l’affectait pas le moins du monde ! Il lança un regard de défi à son colocataire, comme s’il allait bouger pour un rendez-vous auquel il n’avait jamais donné son accord ! Sebastian remonta la couverture jusque sous son visage et se coucha de tout son long sur les coussins, emmurant les deux hommes dans un lourd silence. En plus, Andrew était de mèche avec la directrice de l’orphelinat à coup sûr ! Miss Time lui donnait froid dans le dos avec ses grands airs et ses mains baladeuses, il détestait la façon qu’elle le regardait comme s'il était un vulgaire morceau de viande. Maintenant en plus de ses avances peu subtiles, il aurait à endurer ses visites s’il lui prenait une soudaine envie de revoir son ancien protégé… Liam. Il avait retenu le prénom malgré lui, même avec tout le refoulement dont il était capable en plus d’innombrable bouteille, ces quelques lettres ne voulaient pas s’effacer de son esprit. Malgré tout, le bijoutier s’obstina à un tel point qu’il ne vit pas Andrew se rapprocher. Sebastian n’avait qu’une seule idée en tête, rester enfermé le plus longtemps possible pour ne pas croiser sa progéniture. Bref, il ne s’y résoudrait pas ! Il ne voulait pas ! Il n’irait pas ! Il…
VLAN ! La porte de l’appartement se referma bruyamment derrière un Sebastian complètement déboussolé. Il était seul dans le corridor, les cheveux en bataille, encore emballé dans sa couverture dans laquelle son colocataire l’avait si bien ligoté pour le trainer jusqu’à l’extérieur. Cette fois le marine ne l’avait pas laissé avoir le dernier mot, il faut croire que le sujet du pauvre petit orphelin sans père était intraitable pour monsieur Smith ! Ce que Sebastian pouvait détester les gens avec une conscience dans la minute… Il jura plusieurs fois, tambourina à la porte longtemps, donnant des ordres de plus en plus grossiers à Andrew qui faisait la sourde oreille. Enfin, au bout de longues minutes, le bijoutier se calma enfin.
« Si je te promet d’y aller, je pourrais au moins avoir mes clés ? Et mon manteau… Ah et des chaussures ça pourraient être pratique ! »
La couverture s’était vite retrouvée sur le sol dans toute cette frustration, par chance, le bijoutier ne s’était pas changé après la fermeture de sa boutique. Il portait donc encore une chemise verte foncé et un pantalon noir, la cravate et le veston avait longtemps été enlevés ainsi que ses souliers... Aucune réponse. Sebastian leva les yeux au ciel et eu un soupire qui en dit très long, Andrew allait lui payer ça d’une façon ou d’une autre…
« S’il te plait…» marmonna-t-il.
La porte s’ouvrit enfin, mais tous se passa trop vite pour que le bijoutier puisse tenter de revenir à l’intérieur. Son manteau fut aussi violement expulsé de l’appartement que lui, il l’attrapa au vol. Facile, mais ce qu’il n’avait pas prévu, s’était les deux souliers qui fondirent sur lui avec force, manquant de lui faire perdre l’équilibre de façon plus ou moins gracieuse. Cela allait lui laisser des marques... La porte se referma soudainement. Définitivement, il devait arrêter de sous-estimer le marine parfaitement entrainé avec lequel il vivait…
« Et les clés ? »
Un silence de mort accueillit sa demande, le faisant grogner encore plus. Il mit rageusement son manteau et trouva une écharpe noire, des gants en cuir ainsi que son portefeuille dans les poches, mais ne trouva ni ses cigarettes, ni sa flasque… Cela le fit encore jurer, il en avait vraiment marre que les gens ''agissent’’ pour son propre bien ! Il chaussa les souliers. Pas de clés, pas de retour au bercail sans que monsieur Smith est eu confirmation de sa présence à la fête ! Rien que ça…
« Tu sais quoi ? Ne m’attend pas, je ne reviendrai pas dormir ici ! »
Sebastian parti, furieux, dévalant les escaliers en vitesse, au cas où Andrew aurait eu envie de le rattraper. Il sorti du bâtiment quand un objet tomba du ciel, près de lui. Le bijoutier se retourna pour apercevoir Andrew qui refermait une des fenêtres de leur appartement. Il se pencha pour ramasser l’objet, c’était ses clés. Une note y était accrochée : ''Rapporte une bougie.’’ Cela le fit sourire, la dispute prenait une allure de chasse au trésor tout à coup. Malgré toutes les tensions, malgré tous les cris, Andrew ne le laisserait jamais son ami faire des conneries s’il pouvait l’éviter, ça avait du bon et d’autres fois s’était l’enfer… Ppfff, franchement, s’était dans ce genre d’ambiance qu’il voulait élever un gosse ? L’ex marine mis le trousseau de clés dans sa poche et parti à pied en direction de la fête, l’air frais ferait du bien à humeur. Inutile de faire un détour par le bar, c’était probablement fermé pour les festivités, pareil pour tous les autres commerces. Aller squatter chez une connaissance ? Pratiquement l'ensemble de Storybrook devait être de la fête vue l’heure. La bijouterie ne lui vint pas à l’esprit étant trop éloignée de son appartement. Passant devant une vitrine, l’homme se recoiffa convenablement et hâta le pas, plus vite il se débarrassait de la chose, plus vite il pourrait rentrer retrouver son canapé.
Arrivé sur place, Sebastian fut néanmoins éblouit par toutes les lumières, lui qui adorait ce qui brille, il fut ravi. Il croisa bien des gens sans vraiment leur accorder de l’importance après tout, il avait un but. Des vieilles femmes pestaient contre la jeunesse un peu plus loin, des enfants riaient entre les stands, les jolies demoiselles entraient en collision comme par hasard avec les pompiers baraqués… Tout ça était vraiment trop prévisible à son gout. De son regard azuré, il survola la foule en quête du stand des nonnes. Il n’avait qu’à acheter une chandelle n’y vu, n’y connu et repartir le plus rapidement possible avant que fiston ne rapplique… Sauf qu’autre chose capta son attention. Une démarche d’abord, souple et gracieuse, puis un parfum qu’il connaissait si bien lui fit soudainement oublier le pourquoi de sa venue. Enfin, presque, mais ne pas saluer la ravissante fleuriste serait bien impoli, non ? Du moins, aller savoir pourquoi, ce fut la seule pensée qui lui sembla logique sur l’instant... Il la rattrapa enfin et posa délicatement sa main sur son bras pour ne pas la faire sursauter inutilement et lui offrit son plus beau sourire.
« Bonsoir Alinéa… On vient profiter un peu de la fête ? Tu veux bien que je me joigne à toi ? Je crois que je me suis perdu, je cherchais le kiosque des nonnes pour leur acheter l’une de leur bougie. Après tout, c’est pour une bonne cause ! » dit-il d’un ton aimable.
Il n’en avait rien à cirer de la ''bonne cause’’, mais ça c’était un détail. La seule et unique cause pour laquelle cette bougie était cruciale était de pouvoir dormir sous un toit ce soir, mais encore une fois, il n’en dirait rien. Sebastian offrit son bras à la jeune femme comme un parfait gentleman et fit quelques pas en sa compagnie. Faisant la réflexion que le temps s’était drôlement refroidit ces derniers jours, il lui proposa quelque chose à boire pour se réchauffer. Lui qui n’avait pourtant pas envie de faire la fête ne se voyait pas quitter si rapidement la seule personne qui ne le prenait pas pour un horrible personnage dans cette ville. Par chance, le stand de vin chaud était non loin, comme quoi cette rencontre était un signe du destin… Ils firent la queue en attente de leur verre, un verre qui ne serait pas de trop selon le bijoutier qui regrettait déjà la bouteille laissée dans l’appartement. Il savait pertinemment que la jeune femme était aussi enchantée qu’Andrew par rapport aux penchants de l’ex marine pour la boisson, alors pour ne pas ternir son image aux yeux de la belle, il ajouta avec le sourire :
« Promis, un seul verre pour se réchauffer. C’est tout... »
Il voulut rajouter quelque chose, mais sa bouche resta ouverte comme un poisson hors de l’eau. Liam... Il n’avait pas rêvé ? Il avait bien entendu le prénom Liam ? Son sang ne fit qu’un tour et le bijoutier figea sur le coup, des flashbacks du document de l’acte de naissance le hantaient soudainement. Stupide, stupide, stupide ! Il aurait dû déguerpir quand il en avait l’occasion ! Il était trop tard désormais et le vendeur du stand le lui rappelait bien en déposant les deux verres devant lui et la demoiselle. L’odeur du vin le ramena un peu à lui et non sans jeter des regards furtifs de tous les côtés, il sorti avec difficulté la monnaie dont il avait besoin. Il paniquait, redoutant soudainement qu’un gamin vint le faire passer pour un père indigne devant la presque totalité de Storybrook, mais surtout, devant Aliéna, l’une des rares personnes avec lesquelles Sebastian ne se permettait pas d’être un salaud. La monnaie s’échappait entre ses doigts et allait rouler sur le sol, il se pencha bafouant nerveusement des excuses pour les ramasser. Cela lui permit de se retourner une ou deux fois pour vérifier qu’aucun rouquin ressemblant de près ou de loin à la photo du document qu’on lui avait envoyé n’était dans le coin… Enfin, il paya les deux verres, bu le sien un peu trop rapidement et se retourna vers sa compagne.
« Tu veux qu’on aille faire un tour dans les manèges ? »
Il ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre et passa son bras autour de sa taille fine, il l’entraina un peu plus loin, même si la foule dense l’empêchait de s’éloigner rapidement. Faisant mine de vouloir trouver un chemin plus facile, Sebastian continua de scruter les alentours avec un peu trop d’intensité.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Ven 30 Nov - 17:56
Aliéna Pearl
▣ Le Festival de la Mine.
L'eau chaude ruisselait sur le corps d'Aliéna, chassant shampoing de ses cheveux chocolats et savon de sa peau claire. Elle profitait de ces quelques minutes de détente qui étaient plus que bienvenue : toute la journée, sa mère l'avait harcelé à la boutique de fleurs, la faisant enchaîner livraisons, inventaire des fleurs et rangement de l'arrière-boutique. Travailleuse, la jeune femme avait l'habitude d'effectuer toutes ces tâches seule, d'autant plus que sa mère ne levait jamais le petit doigt pour l'aider, mais pas autant surtout dans un si court laps de temps. Bien sûr, Aliéna avait tout de suite compris la raison de cet acharnement ce jour-là en particulier : Madame Pearl avait espéré l'épuiser suffisamment pour qu'elle n'est pas la force de se rendre au Festival de la Mine qui avait lieu le soir-même. Chaque année, elle mettait tout en œuvre pour la mettre en retard, l'épuiser ou lui demander d'accomplir des tâches au dernier moment afin qu'elle ne profite pas de la fête. Cependant, Aliéna restait forte sur ce point-là ; elle n'aurait manqué le festival pour rien au monde ! Elle adorait cet événement annuel et ce n'était pas sa mère ou la fatigue qui allaient la priver de ce plaisir.
Aliéna sursauta soudain ; de grands coups frappés contre la porte de la salle de bains retentirent, suivis de la voix criarde sa sœur aînée qui braya : « Grouille-toi un peu! Je vais être à la bourre ! » Soupirant avec lassitude, la jeune femme coupa l'eau et sortit de la douche. Dans son moment de détente, elle avait complètement oublié sa sœur. Il était vrai qu'elle et leur mère se rendaient aussi au festival, l'une pour se pavaner et critiquer tout ce qu'elle voyait et l'autre pour élire domicile aux stands d'alcool et séduire quelques hommes. Il y avait tout de même un point positif : toutes deux étaient si occupées qu'elles ne se souciaient pas d'Aliéna qui pouvait ainsi profiter de sa soirée sans les avoir sur le dos. « Comme si elle n'avait pas eu le temps de se préparer plus tôt... » Songea Aliéna tandis que sa sœur martelait la porte de son poing. S'enroulant dans une serviette, la jeune femme ouvrit la porte de la salle de bains et se retrouva nez à nez avec sa sœur qui jeta avec mépris : « C'est pas trop tôt ! ». Gardant le silence Aliéna, dont les cheveux dégoulinants formaient une flaque à ses pieds, gagna sa petite chambre. Elle se sécha rapidement le corps et les cheveux puis se planta devant son placard. Le temps était particulièrement froid à cette époque de l'année, aussi Aliéna opta pour un pull blanc, un pantalon noir et des bottes fourrées. Puis, elle s'assit à son bureau et entreprit de se coiffer et de se maquiller légèrement, impatiente de se rendre à la soirée. Elle allait sans doute voir Masha, sa pétillante amie débordante de vie, ou bien la douce Evana, et peut-être même Sebastian. La demoiselle sourit en pensant au bijoutier caractériel qu'elle appréciait tant, contrairement à la majorité des habitants de Storybrooke qui ne le portaient pas dans leur cœur. Malgré son côté asocial, viendrait-il au festival ? Elle l'espérait sincèrement. Après une dernière inspection, Aliéna fut satisfaite de son apparence. Elle enfila son manteau blanc, son bonnet et son écharpe puis quitta la maison, grimaçant en entendant les vocalises stridentes de sa sœur sous la douche.
Lorsqu'elle arriva au parc, le festival brillait de milles feux avec toutes les lumières qui avaient été installées. Comme chaque année, Aliéna retrouvait cette atmosphère féerique qu'elle affectionnait tant et qui faisait naître des étoiles dans ses yeux. Flânant entre les stands, elle salua chaleureusement les personnes qu'elle connaissait. Elle se mit également en quête du stand de bougies tenu par les sœurs. Comme chaque année, Aliéna en achèterait une, après tout c'était pour la bonne cause. Soudain, son regard fut attiré par une silhouette à la longue chevelure brune : Masha. Elle se trouvait devant le stand de barbe à papa. Ravie de voir son amie, la jeune femme allait se diriger vers elle, lorsqu'une main se posa doucement sur son épaule. Se retournant, Aliéna vit avec surprise et plaisir que cette main appartenait à Sebastian. Au fond, elle ne s'attendait pas à le voir au festival, c'est pourquoi elle haussa les sourcils avant de sourire joyeusement au bijoutier. Celui-ci lui demanda alors s'il pouvait lui tenir compagnie, ce qui fit extrêmement plaisir à la jeune femme.
« Bonsoir Sebastian ! Oui avec plaisir, je suis venue toute seule alors tu es le bienvenue. Heu... J'étais justement en train de le chercher, il doit être par là-bas...»Dit Aliéna en faisant un geste vague vers sa droite.
Elle dissimula un sourire amusé en entendant Sebastian parler de la "bonne cause". Elle savait qu'il n'était pas du genre à se préoccuper de ce genre de choses. Néanmoins, elle ne dit rien et passa son bras sur celui que lui présenta son compagnon. Elle qui était certaine de ne pas voir le bijoutier de la soirée, voilà qu'elle allait en passer une partie en sa compagnie, ce qui était loin de lui déplaire. Après quelques pas, Sebastian proposa de lui offrir à boire, histoire de se réchauffer. Aliéna, qui sentait le froid traverser ses vêtements, se dit que cela serait une bonne idée. Cependant, lorsqu'ils arrivèrent devant le stand de vin chaud, la jeune femme se mordit la lèvre, ennuyée : Sebastian n'était pas connu pour sa résistance face à une bouteille d'alcool et elle et Andrew, le colocataire du bijoutier, s'étaient mis d'accord pour l'empêcher de céder à son penchant. Semblant lire ses pensées, son compagnon lui assura qu'il ne boirait qu'un seul verre.
« Je contrôle. »Répondit-elle avec malice.
Soudain, sans qu'Aliéna comprenne ce qui lui arrivait, Sebastian se figea. Il se mit à lancer des regards dans diverses directions, tomba ses pièces de monnaies et se mit à bafouiller pour s'excuser, visiblement frustré. La jeune femme le regarda avec ébahissement; c'était bien la première fois qu'elle voyait le bijoutier dans cet état. Regardant elle aussi autour d'elle, Aliéna chercha ce qui aurait pu être à l'origine de cette réaction de la part de Sebastian, mais elle ne vit rien de particulier.
« Sebastian... Tu te sens bien ? Tu te comportes de façon étrange... »
Buvant à petites gorgées son verre de vin, Aliéna regardait avec inquiétude son compagnon qui gardait le silence, se demandant quelle mouche lui avait piqué. Elle grimaça lorsqu'elle le vit vider son verre de vin presque d'une traite. Heureusement qu'il lui avait promis de n'en boire qu'un parce qu'elle se serait sérieusement inquiété et aurait sans doute été obligée d'appeler Andrew à la rescousse pour l'éloigner du stand d'alcool. Cependant, Sebastian ne parut pas vouloir boire un autre verre puisqu'il se tourna vers elle et lui proposa d'aller faire un tour. La jeune femme eut à peine le temps de reposer son verre dont elle n'avait bu que la moitié, que le bijoutier l'entraînait plus loin. Tandis qu'ils marchaient, Aliéna vit Sebastian continuer à observer la foule avec intensité. Qui cherchait-il ? Ou qui cherchait-il à éviter ? La jeune femme était dans l'incompréhension totale, aussi elle s'arrêta net et se dégagea de Sebastian pour lui faire face.
« Bon, qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es vraiment bizarre. Tu sais que... Si tu as un problème, tu peux m'en parler... ?»
Croisant les bras sur sa poitrine, Aliéna fixa Sebastian. Elle n'avait pas l'intention de bouger tant que celui-ci ne lui aurait pas dit ce qui clochait.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 12 Déc - 20:43
Le festival des tarés
J'ai perdu mes ailes mais je n'ai pas renoncé à voler... ♨
- Non Moïra…une goutte de plus et je vomis sur ton plancher ! Rappelles moi de ne plus jamais te suivre dans tes délires de création de cocktail dégueux…La jolie blonde repoussa son verre dans lequel se trouvait une mixture étrange aux couleurs imprécises, vacillantes entre le vert et le orange. Soupirant, les coudes sur la table, sa main soutenant sa tête, elle semblait au bord de la nausée, fixant d’un œil morne son acolyte de toujours.
- Si on continue comme ça, on va arriver au festival à quatre pattes ! La superbe brune face à elle afficha un sourire malicieux et ingurgita tout le contenu de son propre verre en haussant les épaules avec dédain. Depuis quand la gentille Moïra Fisher avait amorcé un si mauvais tournant ? Soupirant de plus belle, Cloé leva les yeux au ciel avant de se lever pour atteindre le canapé sans trop tituber. Les deux adolescentes s’étaient retrouvées chez Moïra après les cours pour se préparer, à leur manière, à la fête qui se déroulait comme chaque année en ville. Une fête splendide qui réunissait tous les habitants de Storybrooke pour célébrer une vieille coutume, celle des mineurs qui partaient travailler au péril de leur vie bien des centaines d’années auparavant, enfin c’était ce que Cloé imaginait. Elle se demandait ce que diraient ces types barbus en voyant ce qu’était devenu le festival qui commémorait leur "héroïsme", un vaste cirque où les bougies des bonnes sœurs côtoyaient les stands de pêche aux canards… Sans doutes ces mineurs tiraient la même gueule de trois pieds de long que sur les photos jaunies qui les représentaient à l’entrée du festival, comprenant que ce dernier n’avait de commémoratif que le nom.
- Hum…Elle est où enfaîte ta coloc’? Demanda Cloé avachie sur le canapé, fixant d’un œil morne la télé. Non pas que la vie de Louna l’intéressait, c’était simplement pour parler, l’alcool avait un drôle d’effet sur elle, avant qu’il ne lui monte au cerveau, il la rendait bavarde…Ses pensées vagabondèrent, embrumées, elle avait hâte d’aller s’amuser un peu car ces dernières semaines n’avaient pas été de tout repos. Cette vieille peau de directrice lui avait fait vivre un enfer après l’avoir attrapée en train de fouiller son bureau à la recherche de papiers, de lettres, d’indices prouvant que Liam n’avait aucun lien de parenté avec ce Sébastian Hopkins, le patron alcoolique de Moïra. Pour sûr, ces deux là devaient s'entendre à merveilles ! Des larmes naquirent dans ses beaux yeux miel en pensant à Liam, elle renifla subitement pour se donner contenance.
- Bon allé, on y va ! C’est l’heure ! Dit-elle déterminée sans avoir levé les yeux vers la pendule du salon. Moïra enchaînait les verres, si elles voulaient faire ne serait-ce qu’un tour à ce festival, c’était maintenant ou jamais…La jeune Dusty se leva, attrapa le bras de son acolyte et l’embarqua dans le froid de novembre avec elle, sans oublier leurs manteaux.
- Hannnn…Regarde, y’a un stand de tir cette année ! La fête battait son plein, une foule de personnes se pressait un peu partout sous la lumière des centaines de petites étoiles qui les éclairaient. C’était tout bonnement magnifique ! Prodigieux même, surtout lorsqu’on avait un peu d’alcool dans le sang…Trainant sa meilleure amie par le bras, s’appuyant à moitié sur elle, l’orpheline lança des sourires éclatants aux passants, totalement émerveillée, à l’image d’une enfant de cinq ans.
- Momo…Tu vois c’que je vois ? Demanda Cloé en pointant du doigt le stand de bougies. Les bonnes sœurs s’affairaient autour de potentielles âmes charitables qui voudraient bien dépenser quelques dollars pour leur couvent. C’était vraiment se foutre de la gueule du monde ! Alors, parce qu’elles étaient adultes, elles pouvaient ouvrir un stand et profiter des fêtes de fin d’années pour prôner la charité ? Et qu’en était-il des orphelins ? De ceux qui n’avaient plus de chauffage dans leur chambre pour passer l’hiver, tout ça parce que l’ignoble directrice dépensait toutes les subventions à des fins personnelles ? On les oubliait, comme toujours, même lorsque Cloé avait envoyé des tonnes de lettres un peu partout pour expliquer la situation. Qui écouterait une sale gamine bagarreuse ? Une colère inexpliquée, visiblement multipliée par les cocktails dégueulasses de son amie, s’empara du cœur de la jeune femme. Lâchant le bras de Moïra, elle se dirigea subitement jusqu’au dit stand, attrapa une des plus grosses bougies exposées et la fourra sous son manteau sous le regard courroucé de la mère supérieure.
- Quoi ? C’est pour les orphelins, vu que vous semblez les oublier comme la moitié des cons de cette putain de ville ! La blonde les assassina du regard et tandis que les passants s’arrêtaient pour observer la scène, l’une des sœurs pria Cloé de rendre la fameuse bougie.
- Alors je devrais payer pour votre toit tandis que vous délaissez le miens ? C’est injuste ! Gueula Cloé en tapant des pieds comme une gamine capricieuse. Autour d’eux, une petite assemblée s’était réunie pour commenter ce qu’il venait de se passer, ne supportant plus leur commérage, l’ex fée se tourna vers eux en grimaçant…C’était le moment ! Fonçant dans la foule pour se frayer un passage, elle disparut de la vue des saintes nitouches qui s’écriaient : « petite voleuse ! Reviens ! »…Impossible de lui faire entendre raison, Cloé se mit à courir comme une dératée entre les stands. Lorsqu’elle s’arrêta enfin, essoufflée, elle jeta un coup d’œil derrière elle et se félicita de les avoir semés si facilement. Néanmoins, elle soupira de lassitude… certes, elle avait gagné une grosse bougie en cire, qui pesait lourd dans ses bras mais à quel prix ! Celui de sa meilleure amie qui n’était visiblement plus là…
- C’est pas vrai ! Souffla-t ’elle, blasée, en prenant appuie contre un panneau en bois sur lequel étaient disposées diverses annonces, de la recherche de baby-sitter à la promotion du magasin de chaussures de la ville. L’air grognon, elle tenta en vain de retrouver Moïra à travers la foule. S’avançant de quelques pas, elle reconnut l’un des officiers de police de Storybrook en la personne de Masha qui semblait en pleine conversation au stand de barbe-à-papa Prudence est mère de sureté, ainsi, la petite blonde préféra faire demi-tour et traîner près du stand de vin chaud…S’il y avait bien un endroit où la présence de Moïra était requise, c’était ici !
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Jeu 27 Déc - 16:57
Moïra Fisher
Moïra avait beau chercher, elle était incapable de se souvenir de ce qui l'avait conduite là où elle se trouvait. Bien sûr, les grandes lignes elle les avait : son père était un connard fini, ses sœurs les dignes filles de leur père, et la vie injuste. Lorsque l'adolescente avait enfin eu l'occasion de faire remarquer cela à la famille Fisher c'était avec un sac de voyage, un simple sac, si petit lorsque l'on savait qu'il contenait toute sa vie. Il y avait aussi Louna qui l'avait recueillie, et Cloé qui ne l'avait jamais abandonnée. Ces deux-là étaient la seule et unique famille dont elle avait besoin même si encore une fois elle ignorait comment cela était arrivé. Et puis il y avait Liam, et Sebastian Hopkins et le reste du monde. Il y avait cet homme qu'elle ne connaissait pas mais qu'elle avait reconnu. Sensation étrange, celle d'un malheur partagé, une vie pitoyablement bancale. Tous se croisaient, leurs destins s'entremêlaient et elle les suivait tous, comme autant de traces dans la neige. Oui, la jeune fille savait à peu près comment elle en était arrivée là.
Mais comment exactement s'était-elle retrouvée à jouer les alpinistes dans sa propre maison, perchée sur sa chaise de bureau devant son placard ouvert ?
Alors qu'elle se tenait tant bien que mal aux étagères qui courraient le long du mur, la lycéenne repensa à la dernière fois qu'elle avait rendu visite à Cloé en entrant par la porte d'entrée. Peut-être que pousser les petits orphelins à colorier sur les murs jusque dans le bureau de leur peau de vache de directrice pour rendre l'endroit plus chaleureux avait quelque chose à y voir. Ce qui avait à l'époque semblé être une bonne blague avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase – un vase trop plein de toutes les farces qu'elle avait faites seule ou avec le concours de Cloé. Si sa ravissante amie ne pouvaient être mise à la porte de l'orphelinat, Moïra pour sa part l'avait été sans problème. Jean Lorrain avait écrit dans Le Vice errant « Ses frasques l'avaient mis au pilori de l'opinion publique »... Il devait avoir eu la vision qu'elle avait offert le jour de son bannissement en tête lorsqu'il avait rédigé son roman.
Voilà pourquoi les deux acolytes avaient décidé de se retrouver chez elle avant de sortir. Et voilà pourquoi elle était présentement en train de jouer les acrobates pour récupérer les quelques bouteilles qu'elle avait cachées afin d'éviter que leur contenu ne termine dans les toilettes grâce aux bons soins de Louna. Non pas qu'elle ne rendait plus visite à sa meilleure amie chez elle car fort heureusement, le sort avait voulu – ou bien était-ce l'architecte ? – que la gouttière du bâtiment passe non loin de la chambre de la lycéenne. La brunette étant une grimpeuse aguerrie, malgré ce qu'en disaient les pompiers de Storybrooke, et donc n'avait aucun mal en général à se glisser chez sa camarade. Mais elle se voyait mal redescendre en rappel du deuxième étage après avoir pris l'apéro alors les deux lycéennes s'étaient mises d'accord pour se rendre chez les Nerys où résidait Moïra.
Elle tendit le sac qu'elle avait extirpé du fond de l'armoire à l'orpheline et glissa. Son pied pendait dans le vide, elle paniqua un quart de seconde avant de retrouver son équilibre. Cloé lui tendit enfin la main, et la jeune Fisher put enfin toucher terre. Jetant un regard autour d'elle, elle vit la blondinette se diriger vers le salon et vider le contenu du sac sur la table.
Trois albums de Three Days Grace et autant de bouteilles de bière plus tard, les deux adolescentes s'étaient mises en tête de se lancer dans des cocktails improvisés. Tout du moins Moïra concoctait des mixtures, principalement à base de vodka, alors que Cloé se contentait d'en boire un peu en se plaignant de leur goût atroce. La brunette n'en avait cure et continuait à s'amuser avec le shaker que sa camarade avait eu la bonne idée de lui offrir pour son anniversaire. Le sol commençait doucement à tanguer, et elle décida que c'était une bonne chose qu'elle avait le pied marin ! Pour sûr, si un jour elle et son patron devait prendre le large ils seraient rodés à coup d'entraînements alcoolisés. Peut-être qu'une dernière bière parce que 'jamais deux sans trois' n'était pas une si bonne idée que cela en fin de compte. Elle entendit vaguement sa complice parler de vomir sur le plancher... C'est la bonne de la vieille qui allait être contente ! Pour une fois, elle fut soulagée de savoir que si un accident arrivait, il y aurait toujours quelqu'un d'autre pour nettoyer.
''Si on continue comme ça, on va arriver au festival à quatre pattes !''
La brunette eut un sourire en imaginant la scène, puis haussa les épaules comme pour signifier que de toute façon cela n'arriverait pas. Elles n'en étaient pas à leur première soirée privée, elles tiendraient bien le temps qu'il fallait. Étonnamment, la jeune Fisher languissait de se rendre à la parodie de commémoration qu'organisait chaque année la ville en l'honneur de vieux bonshommes dont personne ne se souvenait et dont le seul mérite avait été de travailler au fond d'un trou. Non pas qu'elle minimisait leur exploit, mais elle ne pouvait s'empêcher de remarquer que Cloé vivait dans un trou pire que le leur, et elle-même n'avait pas toujours eu un endroit où vivre. Et elles ne gagnaient pas un sous pour cela. Ce n'était pas une fête commémorative qu'il aurait fallu organiser aux adolescentes mais toute une semaine de vacances. Et qui dit pas d'école, dit pas besoin de se coltiner la garce en chef qu'était Lya Thunders. Malgré tout elle aimait ce festival. Non pas parce qu'il était particulièrement amusant ou quoi que ce soit, mais parce qu'il constituait un changement. Comme un disque rayé qui sautait et dont la musique éternellement monotone s'arrêtait quelques secondes. Une bouffée d'oxygène dans une ville enterrée vivante dans ses habitudes.
La lycéenne réalisa que son acolyte s'était lamentablement affalée sur le sofa qui faisait face à la télé qui était éteinte. Fixant l'écran noir, sa meilleure amie avait vaguement demandé où se trouvait Louna. A ces mots, Moïra reposa son verre. C'est vrai ça, où diable se trouvait la romantique-qui-se-reniait qui lui servait de colocataire ? Après les événements qui avaient eu lieu ces derniers temps, elle s'était à moitié attendue à la trouver errant dans son ridicule pyjama rose avec des lapins blancs qu'elle réservait uniquement pour les jours de déprime et/ou de maladie avec un pot de nutella et une cuillère. Mais non, pas de Louna. Peut-être avait-elle sous-estimé sa sensible amie et que cette dernière se trouvait présentement en route pour le festival ?
''On la retrouvera certainement encore en train de protester contre Dieu sait quoi au festival. Ou en train de faire honte au nom des Nerys selon les critères de la vieille. Peut-être même les deux si on a de la chance !''
Elle résista à l'envie de demander à Cloé si elle avait été sage pendant l'année pour mériter un cadeau pareil. Elle ne voulait pas parler de Noël. Jamais. De toute façon la blondinette n'avait pas été sage, tout le monde le savait. Après tout, ses sentiments pour Liam Banning s'ils n'étaient pas eux-mêmes une mauvaise chose l'avaient pourtant poussée à fouiller le bureau de la peau de vache afin de prouver qu'elle avait menti sur le lien de parenté entre l'adolescent et Sebastian Hopkins, l'employeur de Moïra. La brunette aimait beaucoup ce-dernier, et se plaisait à croire que c'était réciproque. Malheureusement ce n'était pas le cas de Cloé, encore moins celui de Liam. Ils ne voyaient pas, ils ne réalisaient pas. Ils avaient grandi dans cette pitoyable excuse qui servait d'orphelinat alors ils s'étaient imaginé que la vie était invariablement meilleure au sein d'une famille. Elle ne leur en voulait pas, ils ignoraient tout, ils ignoraient ce qu'avait été sa vie à elle. C'était en partie sa faute, la jeune Fisher ne disait rien, oubliait volontairement son passé par gorgée.
Elle aurait aimé avoir un père comme Sebastian. Il était loin d'être parfait, mais il le savait. Il ne se cachait pas derrière l'illusion d'être un homme bien : il n'était pas un homme bien, mais elle-même n'était pas une fille bien. Alors oui avoir un père comme lui c'était mieux que pas de père du tout, et mille fois mieux que d'avoir un père comme le patriarche de la famille Fisher. Mais Cloé et Liam ? Ils parlaient de lui comme s'il était l'antéchrist. Moïra prenait alors invariablement la défense de la seule personne dans toute la ville qui avait consenti à lui donner du travail mais stoppait la discussion lorsqu’elle commençait à prendre des airs de dispute.
L'adolescente cligna des yeux, comme surprise de constater jusqu'où son esprit était allé sans son consentement. Elle secoua la tête comme pour se réveiller d'un rêve trop étrange pour s'en souvenir et au même moment sa camarade décréta qu'il était l'heure de se mettre en route. Avant de se laisser traîner de force dans le froid de Novembre, la brunette prit un dernier verre pour la route qu'elle faillit bien renverser sur le sol sous le coup de l'enthousiasme de son amie. Embarquant leurs manteaux et leurs sacs avec elles, elles se retrouvèrent dans le jardin du manoir Nerys en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire et se dirigèrent lentement vers les festivités.
Le sol tanguait toujours un peu sous Moïra, mais un grand sourire illuminait ses traits trop souvent sombres en public. Elle avait le regard d'une enfant que l'on emmenait au parc. Le fait que le festival ait précisément lieu dans le parc de la ville la fit rire doucement. Mais lorsque Cloé lui fit remarquer le stand de tir – une nouveauté qui, elle n'en doutait pas, ne manquerait pas de créer des problèmes – son sourire se changea en une expression d'intense réflexion.
''Si on pique un des fusils, tu crois qu'ils mettraient combien de temps pour nous attraper ?''
Elles circulaient parmi la foule qui ne semblait pas apprécier la fête comme les deux lycéennes l'appréciaient. Elles avaient les yeux grands ouverts, brillants de mille feux. Éblouies par les couleurs, assourdies par les voix et enivrées par l'alcool autant que par les odeurs de sucreries en tout genre qui flottaient dans l'air, elles se frayaient un chemin sans véritablement avoir de destination. Elles passèrent devant un stand de barbe à papa où elle reconnut l'une des deux superbes brunes comme étant une des flics de la ville. Elle s'était redressée aussitôt en croisant furtivement son regard : la dernière chose dont elle avait besoin c'était d'un test d’alcoolémie ! Cloé était à demi affalée sur elle dans une tentative désespérée pour rester debout et Moïra dû résister à l'envie de s'éloigner brusquement. Elle marchait sur les pieds des gens, pour ce qu'elle en avait à faire. Un hurlement se fit entendre et attira l'attention de la brunette. Une vieille femme, à peu près cent-cent cinquante ans à vue d’œil, était en train de crier comme une malade sur un... Roux ? Plissant des yeux, la jeune fille reconnut Liam. Aussitôt un éclat de rire s'échappa de ses lèvres et elle reporta son regard sur sa meilleure amie.
''Clo', je suis pas sûre mais je crois que Liam est en train de se faire violenter par un dinosaure !''
Mais pour une fois, Cloé ne l'entendait pas même si le prénom de son cher et tendre, comme Moïra aimait à l'appeler, avait été prononcé. A la place, elle pointa le stand des bonnes sœurs du doigt et lui demanda si elle voyait bien celui-ci. Soupirant en voyant venir le scandale, elle tenta tout de même d'éloigner sa complice:
''Laisse tomber, c'est que des nonnes...''
Trop tard. Elle ne pouvait que prendre la suite de son amie en la regardant s'approcher des pauvres femmes. C'était comme observer deux éléments chimiques qui s'apprêtaient à exploser, minutant chaque étape jusqu'au 'BOUM' final. Trois... L'orpheline laissait derrière elle sans vraiment s'en soucier son amie, trop occupée qu'elle était à lancer des éclairs avec ses yeux. Si un regard pouvait tuer... Deux... L'une des nonnes que Moïra connaissait vaguement pour l'avoir croisée en ville aperçut les deux adolescentes et perdit aussitôt son sourire cependant qu'elle croisait le regard de la jolie blonde. Un... Celle dernière s'empara prestement d'une bougie qu'elle prit dans son manteau alors que celle qui semblait être la mère supérieure affichait un air choqué.
Boum.
''Quoi ? C'est pour les orphelins, vu que vous semblez les oublier comme la moitié des cons de cette putains de ville !''
Bien joué Cloé, bonne idée d'insulter les gens autour, le débat aurait été trop facile. La brunette arrêta d'écouter le venin que son amie crachait au visage des soi-disant bonnes gens de cette ville pour se concentrer sur les bougies. Amère, elle pensa que c'était les fusils qu'elle voulait piquer, pas des bougies débiles. L'odeur de feu et de cire pourtant semblait l'envoûter, comme autant de parfums rares et exotiques. Personne ne lui prêtait attention, son acolyte la première, trop occupée qu'elle était à rétablir la justice dans le monde. La jeune Fisher s'approcha discrètement du stand où quelques bougies étaient allumées, comme autant de phares la guidant vers une destination merveilleuse. Tendant une main, elle s'empara d'une d'entre elle et la prit pour jouer avec. Quelques gouttes de cires s'écrasèrent sur le sol et, l'alcool parlant, elle se demanda si ça faisait mal. Elle tendit alors une main et pencha à nouveau l'objet cette fois au dessus de sa paume.
Ce fut moins de la douleur que de la surprise. Bien sûr la lycéenne savait qu'elle sentirait quelque chose, mais cela avait été soudain. Et chaud ! Une petite voix dans sa tête la traita d'imbécile – elle n'aimait pas cette voix – alors qu'elle secouait la main dans l'espoir d'effacer le souvenir de cette sensation. Enfin, en faisant très attention elle reposa son arme sur le stand avec plus de précautions qu'il n'était nécessaire. Satisfaite, elle réalisa soudain que la diatribe de son amie avait cessé. Et pour cause : l'orpheline l'avait tout bonnement abandonnée !
''Clo' ?''
Elle n'en revenait pas. Mais l'alcool aidant, elle passa avec une rapidité atterrante de la consternation au ravissement enfantin. Les lumières étaient vraiment très belles. Une odeur de brûlé se mêlait à celle, plus agréable, des sucreries et elle fronça des sourcils. Tournant la tête dans un éclair de lucidité dans la brume de vodka elle s'aperçut que la bougie, qu'elle avait posée trop près des voilures du stand des bonnes sœurs, avait mis le feu à celles-ci. Pas un grand feu non, juste une toute petite flamme de rien du tout. Trois fois rien, vraiment... La preuve, personne ne s'en était rendu compte ! Se faisant la plus discrète possible, elle s'éloigna jusqu'à ne plus sentir l'odeur du feu et reprit son chemin dans le festival comme si de rien n'était. Avec un sourire à faire pâlir d'envie le chat du Cheshire, la jeune Fisher passait d'un stand à l'autre, s'arrêtant de-ci de-là. Le sol tanguait encore et toujours, et au loin on criait au feu. L'adolescente tourna vivement la tête. Il y avait le feu ? Ah ben oui, en effet on se pressait au stand des nonnes.
Idiote.
Du coin de l’œil elle vit une tignasse blonde qu'elle reconnaîtrait partout. Sa lâcheuse de meilleure amie s'était rendue au stand de vin chaud sans elle ! Moïra s'approcha d'elle et s'exclama dans son dos:
''Dis donc t'exagères ! Si tu voulais venir il fallait me le dire et pas me planter chez les peignes-cul...''
Elle fut interrompue par un groupe de gens qui se dirigeait vers le stand de bougies. Sous le regard interrogateur de son amie, la brunette haussa les épaules avec détachement et, sa colère oubliée, déclara:
''Une imbécile a foutu le feu...''
« J'adore les festivals, c'est toujours plein de drames! »
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Ven 28 Déc - 9:09
Diane Hedge
J’avais passer la nuit à l’aquarium pour avancer un maximum dans les rénovations j’espérais vivement que l’établissement ouvrirait bientôt ses portes pour ne plus les refermer … Lorsque je sortis je fus surprise de voir beaucoup de monde dehors, je m’étirais et jetai un coup d’œil à mon allure devant une vitre, j’avais de la peinture partout, j’avais surtout besoin d’une douche. Je rentrais pris les clés et Marlow sur les talons, je fermais l’aquarium pour rentrer chez moi. Sur le chemin il y avait toujours autant de monde et je me creusais les méninges pour savoir ce que j’avais oublié qui soit aussi important pour que toute la ville y aille.
Sur le chemin je croisais deux trois personnes que je connaissais mais personne ne me prêtai attention, j’arrivais finalement chez moi et filai sous la douche. L’eau brûlante dénoua mes muscles engourdis et je me sentis mieux. Je sortis à regret de celle-ci et m’enroulais dans une serviette bien chaude, je me servis un café et allais prêt de ma fenêtre en serviette pour regarder dehors et c’est la que je la vis, cette banderole qui gâchait la vue de mon appartement sur le parc municipal, elle était aussi la raison de toute cette agitation puisque aujourd’hui annonçait le festival de la mine. En y songeant je n’avais guère de raison d’y aller mais je ne sortais quasiment plus depuis que j’avais acheter l’aquarium et le festival représentait une occasion inespéré de pouvoir voir mes anciens amis ou connaissances.
Je m’habillai en toute hâte et passai un petit pull à Marlow, après tout il ne faisait pas si chaud dehors, puis je la glissai dans mon sac et nous partîmes direction le festival. La bas il y avait bien du monde, je déambulais près des stands quand je remarquai un petit attroupement non loin du stand des bonnes sœurs, j’entendis des éclats de voix et ne tardait pas à reconnaître l’une des voix, car je la connaissais très bien pour l’avoir entendue tout mon enfance : c’était celle de ma sœur, Cloé. Bon ce n’est que ma demi-sœur mais je l’ai toujours protéger du mieux que j’ai pu, malheureusement depuis mon départ de l’orphelinat et l’aquarium j’avais eu moins de temps à lui consacrer …
Soudain la foule se divisa et je vis ma furie de petite sœur partir en courant, derrière elle une des sœurs la traitait de voleuse et lui ordonna de revenir. Si elle croyait y arriver elle se mettait le doigt dans l’œil ma sœur obéissait rarement à des ordres comme celui la, je savais aussi que si je la suivais juste derrière elle n’arrêterait pas sa course. Je fis alors un détour longeant le stand de barbe a papa et une vieille folle qui parlait à un écureuil, dans mon sac Marlow ne broncha même pas à la vue de l’animal. J’arrivais ensuite devant le stand de vin chaud, je sortis quelques pièces et me fit servir un verre ainsi je pourrais faire comme si je tombais par surprise sur ma sœur et contre toute attente c’est ce qui se produit. Alors qu’on me donnait mon verre et que je me retournais je tomber nez a nez avec Cloé, tenant dans ses mains une grosse bougie.
Je fus d’abord heureuse de la voir, je la détaillai hormis les joues roses dues à sa course ma petite sœur semblait en bonne santé, sur le coup je fus tellement heureuse de la voir que je lâchai mon verre qui alla s’écraser sur le sol et Cloé pour la serrer dans mes bras. Puis enfin je la lâchai, le sourire aux lèvres.
-Cloé cela faisait si longtemps ! Pourquoi n’est tu pas venu me voir à l’aquarium ?
Je savais que ma petite sœur ne devait trouver très intéressant mes travaux de rénovation néanmoins je me rendis compte qu’elle m’avait affreusement manqué, puis mes yeux se posèrent sur la bougie et mon sourire s’évanouit, Cloé avait donc recommencé à voler. Je posais sur elle des yeux qui j’espérais être dur, j’allais devoir la sermonner ce que je détestais faire.
-Qu’est ce que tu as fait encore, Cloé ? Pourquoi as-tu volé cette bougie, tout d’abord ce n’est pas bien et en plus tu n’en as aucune utilité sans compter le fait que tu va encore t’attirer de gros ennuis !
Je vis alors l’agent de police Masha, je tournais ma sœur vers moi afin de la dissimuler.
-Si tu as besoin de quelque chose je t’ai déjà dit de venir me trouver ! Je suis là aussi pour ça tu sais … d’accord je suis sûrement moins présente que je t’avais dit, je me souviens le jour où j’ai quitter l’orphelinat je t’ai promis de ne pas t’abandonner, mais je crois bien que c’est ce que j’ai fait. Mais j’ai promis une chose à maman le jour où elle t’a emmené à l’orphelinat, je lui ai promis que je veillerais sur toi et c’est ce que je compte faire contre vents et marées jusqu’à ma mort.
La dessus je serrais à nouveau ma petite sœur dans mes bras et vit alors sa meilleure amie Moïra arriver.
''Dis donc t'exagères ! Si tu voulais venir il fallait me le dire et pas me planter chez les peignes-cul...''
Je vis les gros yeux à Moïra avant d’éclater de rire c’est vrai que les nonnes n’était pas vraiment connu pour leur sens de l’humour ou leur dévergondage. Je compris de suite que Moïra avait bu avant de venir et je jetai un regard en biais à ma petite sœur mais celle-ci ne paraissait pas avoir abuser de l’alcool. Un groupe de personnes passa entre nous et je les regardais surprise de ce mouvement de foule inattendu, la brunette qui venait de nous rejoindre me fournit alors une explication
''Une imbécile a foutu le feu...''
Au moins Cloé n’y était pour rien cette fois, m’avançant un peu je vis que c’était le stand des bonnes sœurs qui brûlait. J’entendis certaines d’entre elle qui parlait du vol de la bougie et qui accusait ma sœur d’avoir mis le feu à leur stand, certaines mêmes calomniait ma sœur avec tous les propos religieux qu’elles trouvaient. Je sentis la moutarde me monter au nez, pendant que plusieurs personnes s’échinaient à éteindre l’incendie je marchais droit vers les nonnes.
-Eh bien eh bien ce n’est pas très beau d’entendre de tels propos de la part des serviteurs de Dieu. Oui je sais ma sœur à encore faire des siennes, et je lui ai déjà adressé des remontrances mais elle n’y est pour rien dans ce malencontreux accident, je peux en témoigner puisque j’étais justement avec elle à ce moment là …. si maintenant vous pouviez m’indiquez le montant de la bougie je pourrais peut être vous la payer et l’affaire serait définitivement close !
Je remboursais la bougie et en achetai une en plus pour nous dédouaner, j’installai la bougie dans le sac contre Marlow, je retournais près du stand de vin chaud mais Cloé n’était plus là, je n’aurais donc pas l’occasion de pouvoir parler avec elle, je me repayai un verre de vin chaud et le sirotait tout en poursuivant mon exploration des attractions et stands du festival, l’odeur de brûlé s’éloigna et moi aussi par la même occasion, je m’installai bientôt sur un banc pour observer les gens passer que ca faisait du bien de sortir un peu !
« Le festival de la mine : Retrouvailles mouvementées»
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Ven 28 Déc - 12:46
Maddhen
Erreur de Timing
Quand on s’ennuie, on s’ennuie. Maddhen avait passé sa journée à traîner dans les rues à la recherche de compagnie. L’association n’avait aucun travail pour elle, ses amis étaient au travail ou alors à l’école. C’est bizarre d’avoir des amis qui sont encore au lycée ? Enfin, dans tous les cas, ils avaient pas du temps pour elle. Pour dire la vérité, elle essayait de savoir où elle était censé être, décidemment elle n’avait pas de mémoire. Il restait une dernière personne qui aurait au moins quelques minutes pour elle. Voir Luz, une gardienne de cimetière, c’est censé rester dans son cimetière. Car c’est pas un vrai cimetière si y a pas de gardien, si les vampires ou même les fantômes sortent de leurs tombes oula … Maddhen est en train de dérailler. En arrivant dans ce fameux endroit, la petite blonde remarqua que la gardienne avait déserté son post. Le portail était fermé, heureusement qu’elle avait pas oublié ses clés et pour une foi, elle pensa à le refermer après, Luz serait si fière. A la différence du portail la porte était ouverte, étrange non ? Maddhen s’infiltrait comme une véritable espionne jusqu’à sa chambre. Pourquoi faire ça ? Elle s’ennuyait vraiment et puis, quand elle ne sait vraiment pas quoi faire, elle dort. C’est-ce qu’elle faisait jusqu’au moment où son téléphone se mit à sonner. En se réveillant en sursaut, la jeune engourdit par le sommeil prit conscience qu’elle venait de faire une grosse bourde. En plus d’avoir oublié chez qui elle devait être aujourd’hui, elle avait oublié Bran. C’était le fameux soir du festival de la mine, le soir des lumières, des pommes d’amours, de la barba papa, de la pêche au canard … Rien d’extraordinaire pour les gens commun mais pour Maddhen c’est un paradis. Sans même prendre le temps de regarder qui avait appeler elle enfila son manteau et ses chaussures. Ah, non apparemment elle s’était endormit avec. Dans la précipitation, elle empoigna son téléphone et c’est tout. En courant vers la sorti elle se prit la porte, elle était fermé. Vraisemblablement Maddhen ne devait pas être chez Luz aujourd’hui. Sans savoir pourquoi, elle passa par la fenêtre et bien évidemment le prête était là.
« Bonsoir ! Heu ! Je vais vous simplifier notre conversation car je suis très en retard. Vous allez dire, Maddhen vous êtes sur une pente savonneuse, je prie pour vous. Et je vous répondrais : oui mais, je ne suis pas encore tomber, c’est que vous priez bien mon père, passé une bonne soirée. Zut ! Par hasard vous avez les clés du portail ? D’ailleurs qu’est-ce que vous faites là ? Roh tant pis, j’ai pas le temps ! »
Sans prendre le temps de l’écouter, elle escalada ce maudit portail. Heureusement qu’elle était assez souple et miraculeusement elle ne s’écrasa pas au sol. Elle ne pu s’empêcher de crier sa victoire : Dieu m’aime ! En se mettant à courir elle arriva assez rapidement au parc. Il y avait beaucoup trop de monde, comment elle allait le retrouver ? Après la comédie qu’elle lui avait faite, elle s’en voulait de l’avoir oublié. En essayant de monter sur un poteau, qui était une très mauvaise idée, elle trébucha et s’écrasa lamentablement sur le sol. Sa deuxième idée ne fut pas très laborieuse non plus, la blondinette se mit à réfléchir. Ou pourrait se cacher un homme qui est, sûrement très en colère et qui peu ressembler à un tueur à gage tellement il scrute la foule pour trouver sa futur victime ? Mais oui, bien sûr à l’entrée ! Allez, demi tour droite, sur ses pointes de pieds, il faudrait vraiment pas que quelque un l’observe car elle paraissait vraiment stupide. Lorsqu’elle le trouva enfin, Madd lui courra a près. La blonde n’a pas encore appris le freinage, pour limiter les dégâts elle lui sauta sur le dos. En position singe, ses cheveux avait atterri sur la tête de Bran, sa devait être beau à voir.
- Tu m’en voudrais si je te dis que je t’ai légèrement oublié ?
En remettant sa chevelure en place, elle donnait des petits coup de pied pour qu’il avance. C’était l’heure de s’amuser, et de boire, enfin en connaissant sa monture, il faudrait un bon stratagème pour pouvoir juste tremper ses lèvres dans le vin chaud. Saillait, elle regrettait déjà d’être venu avec lui, d’ailleurs, pourquoi elle lui avait demandé de venir avec ? Ah oui ! Il est trop fort pour gagner des choses, non c’est bon, Madd était contente.
- Allez yah !! C’est l’heure de gagner des peluches ! Surtout des lapins, j'aime les lapins.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Ven 28 Déc - 22:55
Bran Woodsen
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➹ Le nouveau mulet de storybrooke !.
Le festival du coin était bien le dernier endroit où Bran pensait mettre les pieds ! Alors, pourquoi y aller ? Alors qu'il détestait la foule, la réponse était simple, Maddhen, cette petite tête blonde au sourire angélique à qui on ne pouvait pas dire non. Elle s'était pointée en début de semaine, lui faisant une comédie pire qu'une enfant qui veut une sucette, il s'attendait même à la voir pleurer pour le faire céder. Il avait tenu bon un certain moment, mais comme toutes personnes qui ne souhaitent que le silence il avait finalement dit le mot qu'il devrait bannir à présent : D'accord !. Voilà pourquoi il avait dû faire son tour du zoo plus tôt et qu'au lieu d'aller dans sa cave où il avait installé une vraie salle d'entrainement, il avait enfilé vite fait les premiers vêtements qu'il trouvait, n'allant même pas se regarder dans le miroir. Pour lui l'apparence ne comptait pas et de toute façon c'était seulement une fête ou allait devoir gagner des jeux pour la blondinette. Alors que pour lui ses entraînements de tir à l'arc lui servaient à se canaliser pour Maddhen c'était un bon moyen de récolter plein de peluche. Fin prêt, Tok était sur le canapé bras croisé, elle faisait la tête à Bran depuis que celui-ci était rentré.
- Tokina ! Tu sais très bien que je ne peux pas t'emmener !
Maddhen avait eu l'idée d'inviter le gorille, qui avait sauté partout pour toute réponse. Sauf que Bran avait tout de suite rétorqué que Tok n'avait rien à faire à la foire. Pensant que le sujet était clos, voilà que ça lui revenait en pleine figure. Si une personne doute encore que les animaux comprennent tout, qu'elle vienne voir les réactions du singe et là elle comprendra. Allant lui caressa la tête.
- Je te ramènerais une peluche.
Celle-ci le regarda de suite, faisant voir ses dents en souriant. Maddhen déteignait beaucoup trop sur Tok à son gout, voilà qu'à présent même le gorille voulait une peluche, mais où allait le monde ? Très vite, elle l'emmena à la porte et à peine eut il prit son manteau qu'elle lui claqua la porte au nez. Le message était clair, il n'avait plus qu'à aller à cette satanée fête. Alors qu'il venait d'arriver, il eut l'impression de se retrouver au zoo, où tout le monde s'observait et se jetait sur les stands. Main dans les poches, il continua sa route à la recherche de la petite tête blonde ! Il était persuadé de vite la trouver, car elle ne passait pas inaperçu, mais que Nenni rien à l'horizon hormis une vielle qui s'amusa à faire une roulade pour aller se cacher derrière un lampadaire. Qu'est-ce qu'il disait un vrai zoo ! Cette femme était vraiment étrange et pourtant un écureuil vint se poser sur son épaule, si un animal lui faisait assez confiance elle ne devait pas être si bizarre que ça ! Bran se fiait beaucoup aux animaux et heureusement qu'il continua sa route et ne vit pas la suite de la scène de Betty vs L'écureuil !
En un rien de temps il avait fait le tour du festival sans regarder aucun stand, ne cherchant que Maddhen, mais ou était elle ? Ce qui lui parut bizarre à un certain moment c'est que tout le monde accourait à contresens, pour lui il se précipitait juste vers le stand favoris de la foire et ne se retourna même pas pour voir. Autrement il aurait vu qu'il y avait eu une histoire de feu. Il fallait le dire le vétérinaire ne prêtait vraiment pas attention à ce qui l'entourait, d'un coup il sentit une chose non identifiée lui sauter sur le dos, étant par la même occasion obliger de s'arrêter à cause de cheveux qui vint se poser sur sa tête. Il n'y en avait qu'une qui oserait l'approcher même avec sa mine des mauvais jours : Maddhen Tide !
- Tu m’en voudrais si je te dis que je t’ai légèrement oublié ?
Pouffant, cela ne l'étonnait même pas d'elle, il se devait de garder son calme, il avait promis à son frère de veiller sur elle et non de la réduire en bouillis.
- C'est comme ça que tu dis bonjour ?
Quand elle eut enfin retiré ses cheveux, elle se mit à lui donner des coups de pied, comme s'il était un cheval ou un mulet au choix. Fait assez étrange, cela aurait été une autre personne que Mad, il l'aurait de suite désarçonner ! Bon puis en même temps personne ne serait assez fou pour s'amuser au cow-boy avec lui hormis l'ancienne Sirène. Au moins en l'ayant sur le dos il ne la perdrait pas de vu et ça lui serait moins facile de boire dans son dos, même si réellement elle se trouvait sur son dos.
- Allez yah !! C’est l’heure de gagner des peluches ! Surtout des lapins, j'aime les lapins.
Bran se mit donc à avancer parmi la foule, ignorant les regards qu'ils pouvaient leurs lancers.
- Il faut aussi que je ramène une peluche à Tok et pas un lapin j'en ai marre des lapins !
Il disait seulement cela pour la taquiner, la vengeance de l'avoir presque oublié. Très vite il repéra un stand de peluche puis deux et trois. Non mais sans rire, ils s'étaient donné le mot ou quoi ? Il y avait des peluches partout, ce qui voulait dire qu'il allait devoir jouer stand après stand. Pour le coup il manquait une calèche au cheval, pour mettre toutes les peluches qu'elle voudrait.
- Tu veux commencer par lequel ?
Et alors qu'il posait cette question, il entendit une voix derrière lui, il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui s'était.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 2 Jan - 12:14
ಬ Une soirée pour un nouveau départ ?
Lya Thunders
Depuis bien des années la fête des mineurs était pour moi l'occasion de faire la fête et profiter que tout ce beau monde était trop occupé à faire la fête pour se rendre compte qu'une blague manigancée par mes soins se préparer, Cloé Dusty avait une année était une de mes souffre douleurs nous avions fini par nous battre en plein milieu de la foule qui hésitait entre nous séparaient où nous encourager, encore une fois nous étions reparties toutes deux dans un état lamentable mais fier de ne pas avoir fini plus mal que l'autre, debout devant le miroir il ne me restait que mes cheveux ont attachés et il serait l'heure de partir, je réfléchissais à ce que j'avais prévu pour cette soirée et compter bien mener ma mission jusqu'au bout quoi qu'il arrive, Bran devrait céder et il n'aurait plus le choix, nous étions en couple depuis pas mal de mois maintenant et même si le fait de nous retrouver en douce était excitant il était venu pour moi le temps de nous affichait ensemble, bien que je n'aie jamais ressenti ce genre de sentiment auparavant, j'avais envie de montrer que Lya Thunders savait aimer même si je ne devais de comptes à personnes, il était devenu important pour moi de partager cette relation avec le reste du monde, mais lorsque je lui avais soufflé l'idée il avait jugé notre relation trop récente pour en parler ou avancer autrement ce que j'avais au départ accepté, ses mains se baladant sur mon corps l'avaient aidé à changer de discussion mais j'étais bien décidée à ne pas lâcher prise et que pouvait-il y avoir de mieux que la fête de la ville pour annoncer la nouvelle, lui et moi se promenant ensemble côte a côte, il ne faudrait pas longtemps avant que la nouvelle se repend, ainsi nous n'aurions plus à nous cacher et il pourrait enfin lui aussi profiter de ma maison dans laquelle il n'avait jamais mis les pieds de peur de croiser ma tutrice.
Justement c'est la voix de Sasha qui me sortait de mes pensées, elle s'impatientait de me voir sortir de la salle de bain dans laquelle j'avais une bonne heure et demie à me préparer, étant toujours prise de nausées j'avais un peu peur de couvrir quelques choses mais l'occasion était trop belle pour ne pas la saisir et penser à me reposer j'aurai bien le temps par la suite de m'allonger et de me faire soigner, pour le moment seul la pensée de me montrer avec l'homme qui avait chamboulé mes sentiments et bien d'autres choses m'importaient, j'attrapais alors la poignée de la porte pour sortir et lançais un sourire satisfait à ma colocataire :
Me voilà, je suis prête, nous pouvons y aller quand tu veux !
Je me dirigeais spontanément vers la sortie sans attendre de savoir si elle me suivait ou non, mon impatience grandissait plus le temps avançait, il me tardait de le voir et plus rien ne pouvait m'arrêter, Julian avait préparé la limousine, mais avait laissé le soin à un chauffeur de nous emmener, depuis que ma relation avait pris plus d'ampleur j'avais peu un peu laisser le jeune homme reprendre sa liberté, même s'il me servait toujours me rendait quelques services, il le faisait beaucoup moins qu'avant parce que j'en avais décidé ainsi, je m'étais rendu compte que je ne désirai même plus me servir de lui comme je l'avais toujours fait, de plus les sentiments qu'il m'avait avoués éprouvé pour moi me gêner bien qu'avant Bran je m'en moquais maintenant je me disais qu'il n'était pas sympa de le faire espérer d'ailleurs toutes ces réflexions me tourmenter, plus j'étais avec lui, plus je devenais compatissante et gentille, a cette pensée un frisson me parcourrait, d'un côté j'avais envie de fuir tous ces bons sentiments mais d'un autre l'idée de partager un bout de ma vie avec le jeune homme me plaisait, peut-être cela ne durerait pas longtemps, mais j'avais envie de profiter de chaque instant en sa présence, si Sasha, assise à mes côtés avaient su lire dans mes pensées en ce moment, elle m'aurait aussitôt envoyé fait un tour chez le docteur Lynch et pas qu'en simple stagiaire, mais en tant que patiente, je ne pouvais m'empêcher de sortir un rire d'amusement, m'imaginant en camisole d'accord ce n'était pas une situation marrante, mais tout de même cela me faisait sourire quelques secondes, alors que le véhicule arrivait sur les lieux des festivités mon regard tombait juste à l'endroit où se tenait Bran, mon sourire alors s'en allait en un instant quand je me rendais compte qu'il n'était pas seul, non il était accompagné de maddhen, la plus folle de mes amies, qui pour le coup m'agaçait, pourquoi s'affichait-il avec elle, Mon Coeur battait de plus en plus fort ,j'avais un sentiment inconnu qui me parcourait, voilà que j'étais jalouse et j'avais beau essayer de contrôler mes pulsions je n'y parvenais pas, sur le moment des larmes tentaient de couler sur mon visage mais j'étais toujours assise au côté de ma tutrice qui là aurait vraiment pensé que je ne tournais pas rond et m'aurait fait rapatrier directement au manoir, non là je ne voulais pas laisser cette situation, quoi qu'il se passe il allait savoir qu'on ne s'amuse pas avec moi, lui qui à un moment m'avait simplement qualifié de traîner venez parader avec cette blonde stupide, m'avançant a vive allure je demandais au chauffeur de s'arrêter là où nous étions, il s'exécutait sans tarder, je baissais la tête pour éviter le regard de Sasha et m'expliquait avec un mensonge avant qu'elle ne commence à se poser des questions
Je descends là, j'ai vu des... amis juste là, on se retrouve tout à l'heure si tu n'y vois pas d'inconvénient
Attrapant mon sac, je sortais en furie de la voiture puis avançait vers les deux complices qui m'avaient tant fait enrager sur mon chemin je bousculais un des surveillants du lycée, mais ne m'attardai pas à m'excuser je n'avais que faire de cet homme, il était d'un banal que s'en fût désolant pour lui, apparemment il m'avait parlé, mais j'étais déjà bien avancer pour avoir entendu, le spectacle qui se déroulait sous les yeux de tout Storybrooke et des miens me chambouler, voilà que la blondinette se trouvait sur le dos de mon doux amant, non mais là il se moquait vraiment de moi, voilà pourquoi il ne voulait pas que l'on nous voit ensemble, parce qu'il avait déjà une pintade à ses côtés, d'accord mes mots étaient sûrement trop crus et mal choisi, mais la colère et la jalousie me rendaient incontrôlable, j'essayais de penser à ce que ma colocataire et amie m'avaient enseigné, il fallait parfois faire preuve de sang-froid, je m'arrêtais alors un instant les regardant planter au milieu de la fête, ne voyant rien d'autre autour de moi, une météorite aurait bien pu exploser, je ne l'aurai remarqué qu'après coup, je respirais alors profondément, l'odeur se barba papa me titillait les narines et mon ventre gargouillait, voilà autre chose encore, bien que nauséeuse j'avais faim, mais il n'était pas l'heure de manger, mais de prendre les choses en mains une bonne fois pour toutes, d'un pas sûr je me dirigeais vers les deux jeunes gens qui semblaient bien s'amuser, je saisissais l'occasion quand Bran demandait à la jeune femme vers quel stand il devait ce diriger la jeune femme désignait un stand de tir a l'arc :
Hum... eh bien moi je voudrais bien un où il y a des panthères ,mais je ne voudrais surtout pas vous déranger.
Bien sûr je n'en pensais pas un mot, le regard noir poser dans celui du vétérinaire je tentais toujours de ne pas laisser couler mes larmes qui se retenaient uniquement grâce à ma colère qui était bien plus intense pour le moment, il me fallait quelques inspirations pour contrôler mon envie de le gifler, n'essayant pas de comprendre vraiment la nature de leurs relations, pour moi il était clair qu'ils étaient proches, sûrement plus que nous l'étions puisqu'il avait choisi de venir à cette stupide fête plutôt qu'avec moi :
Je comprends maintenant pourquoi tu ne veux pas être vue avec moi, tu es déjà bien accompagné à ce que je vois ... je tournais maintenant le regard vers la jeune femme ... Bravo maddhen tu as gagné le droit d'être vu avec monsieur que te vaux ce privilège ?.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 16 Jan - 15:39
Le Festival de la mine
« Je déteste les festivals ! »
Le festival de la mine ou comment faire dépenser des sous aux gens et emmerder le monde inutilement. Derrière la vitrine de mon magasin je regardais les badauds qui se dépêchaient de rejoindre la fête, le sourire aux lèvres. Les parents et leurs enfants riant aux éclats, écoeuré je reniflais d’amertume avant de tourner les talons, le festival n’amènerait pas de client aujourd’hui aussi je fermais boutique et montais chez moi. Je m’effondrais sur le canapé et zappai à la tele en quête d’une émission mais tout ce qui passait parlait principalement du festival ou tournait autour des mines, ça commençait sérieusement à m’agacer, j’éteignis la télé et allumai ma chaîne hifi. Montant le son je me mit à fredonner tout en cherchant quoi faire, après quelques minutes à chercher je me décidai pour prendre un bain au moins ça ne demandait pas trop de réflexion ;
J’allai dans ma chambre et ôtai mon tee shirt, il faisait très chaud dans l’appartement aussi j’ouvris la fenêtre qui donnait sur une rue, je me penchais et observait les passants quelques minutes. Je quittai ensuite mon jean et me dirigeais en boxer dans la salle de bains attenante à ma chambre. Là je fis couler de l’eau brûlante et détachai mes cheveux avant de me glisser dans l’eau chaude. Une fois installer je soupirai d’aise, j’entendais le son grave de la musique mais celle-ci ne m’empêcha pas toute fois de somnoler dans mon bain. Soudain j’entendis un bruit, j’ouvris les yeux l’oreille aux aguets, puis j’entendis quelques pas et comme si quelqu’un fouillait dans la pièce d’a coté. Je sortis discrètement de mon bain et passait une serviette chaude que j’accrochais autour de ma taille pour cacher ma nudité, les cheveux dégoulinant et les nerfs à vifs je sortis d’un coup et tombait nez à nez avec la dernière personne que je souhaitait voir à cette instant : Luz la voleuse.
- Merde! je peux savoir ce que tu fous dans ma chambre, bordel ?!
J’étais en pétard, non seulement parce que je ne m’attendais pas à la voir mais surtout par ce qu’elle était encore entrer par effraction chez moi, bon d’accord j’avais laissé la fenêtre ouverte mais quand même ce n’était pas une raison suffisante. Tout en tenant ma serviette je passai devant elle pour prendre un nouveau jean et un boxer, je retournais dans la salle de bain et m’habillai en hâte je voulais la garder à l’œil.
Lorsque je sortis torse nu elle fouinait dans ma chambre, elle se retourna en m’entendant et me regarda un instant. Tandis que je cherchais un tee shirt dans mon placard, elle s’assit sur le bord de mon lit et me dit à la volée qu’elle venait me chercher pour aller à la fête, cette semi invitation me fit m’arrêter net et je me tournais vers elle.
-Moi aller à ce genre de gamineries ? non mais tu m’a pris pour un gentil papy ou pour une âme charitable ou quoi ? C’est hors de question !
Je dénichai un tee shirt noir et l’enfilai il était très saillant, et moulait a la perfection mes épaules et mes abdominaux, je retournais à la salle de bains et choppai un élastique. J’attachai rapidement mes cheveux et sortie de la chambre direction la cuisine. Là j’ouvris le frigo sans même regarder si elle me suivait, depuis quelques temps j’avais rajouter quelques petites choses dans mes courses.
-Tu veux du lait ?
Je sortis une bière pour moi et lui versait un verre de lait, qu’elle le prenne ou non je m’en fichais éperdument. A cet instant Luz me sortit la plus grande tirade qu’elle ne m’est jamais faite (il faut dire que ce n’est pas dur vu qu’elle ne me disait que deux ou trois mots d’ordinaire). Son enthousiasme était communicatif, je pestai et jurai que je n’irai pas pendant quelques minutes pour la forme avant d’accepter enfin de l’accompagner. Au moins je pourrais peut être voir Sebastian ou croiser de nouvelles personnes bien que cette perspectives ne m’enchante guère.
Nous sortîmes par la porte de derrière et ceci me donna envie de taquiner ma visiteuse.
-Tu vois c’est pas si difficile de passer par la porte !
Je lui donnai un coup de coude amical dans le bras et nous partîmes pour rejoindre le festival, il y avait beaucoup de monde, trop en vérité pour que je puisse me sentir à l’aise j’avais l’impression que tout le monde me regardait. Dans l’air flottait une odeur de brûlé, j’en localisait la source le stand des bonnes sœurs avait en partie brûler, j’avais de ce fait le sourire, les nonnes avait le don de me faire suer dès qu’elles venaient quémander de la nourriture ou de l’argent dans ma boutique. Généralement je leur filai des boites de conserves pour chat ou chien et elles repartaient toute contente et moi fier de mon petit tour. Nous continuâmes à marcher mais j’ignorais toujours pourquoi Luz tenait tant à ce que je soit présent à ce maudit festival !
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Jeu 17 Jan - 12:06
Luz Daegan
Le sourire ne l'avait pas quitté de la journée, le festival allait s'avérer très amusant cette année. Normalement, elle allait visiter quelque maison, le musée aussi. C'était le soir de l'année, où elle pouvait tout faire pendant que les habitants de la ville s'amusaient enfin c'est ce qu'elle avait entendu dire, car jamais elle n'y avait mis les pieds en même temps elle supportait déjà par quand les pauvres âmes en peine viennent la déranger à son travail. Alors, ce n'était surtout pas pour aller s'amuser avec eux, puis connaissant un peu près tout le monde de loin, il n'y avait que trois ou quatre personnes drôles dans toute la ville et ce n'était même pas sûr qu'il y soit. Camouflant tous ses ustensiles de voleuse sur elle, elle passa des vêtements sombres à vif allure avant de refermer la porte de sa maison derrière elle, ignorant totalement que Maddhen se trouvait là.
Sortant du cimetière, elle voyait déjà des personnes se diriger vers le parc de la mairie, tellement content d'aller à ce festival, Luz en rigolait d'avance, non ils ne seront pas déçus cette année, car la voleuse savait mettre de l'ambiance à sa façon. Remettant bien en place son bonnet, elle avait un plan bien précis depuis quelques semaines, sauf qu'en se préparant elle avait pensé à une autre petite idée et pour l'accomplir, elle aurait besoin d'aide et la seule personne à laquelle elle pensa fut Big ben, le mec qui casse tout même sa guitare. Elle ne l'avait jamais revue, depuis leur petite effraction ensemble, c'était donc l'occasion d'aller lui faire un petit coucou. Bien sûr qu'elle vit la porte, mais voir la fenêtre du haut ouverte, n'était qu'un appel pour elle. Ce fut sans mal qu'elle s'élança et réussit à se hisser en haut. Quelque acrobatie il n'y avait rien de mieux pour commencer une soirée. Rentrant dans la pièce, elle se trouvait dans sa chambre et rien qu'avec un bref coup d'oeil, il n'y avait rien de valeur ici entendant des bruits de la pièce de d'à côté, elle tourna les talons pour s'y diriger tomba nez à nez avec un Big Ben tout mouillé et en petite serviette.
- Merde! je peux savoir ce que tu fous dans ma chambre, bordel ?!
Ou là, il avait dû avoir un court-circuit dû au contact de l'eau, le voir grogner la mettait encore plus de bonne humeur. Que serait l'horloger sans son sale caractère. Tout sourire elle éleva les bras et se mit à crier joyeusement.
- Je t'emmène à la fête de la lumière ! Par contre, habiller c'est mieux, on risque de se faire remarquer autrement !
C'était juste un avis comme ça, personnellement qu'il y aille en petite serviette, elle s'en fichait ce n'est pas elle qui aurait froid et cela pourrait totalement détourner l'attention mais peut-être pas autant que son merveilleux plan. Celui-ci n'eut pas l'air de réagir, il passa devant elle pour retourner ensuite dans la salle de bain, étant resté les bras levés, elle les baissa. Au moins il s'habillait se demandant si elle n'avait pas prononcée ses mots dans sa tête, ce qui restait possible. L'ennuie arriva très vite, elle se mit donc à fouiner partout et d'ailleurs trouva de drôle de catalogue sous le lit, sur les horloges, un vrai psychopathe comme elle le pensait. Alors qu'il revenait elle s'installa sur le lit
- Alors tu viens avec moi pour la fête ?
-Moi aller à ce genre de gamineries ? non mais tu m’a pris pour un gentil papy ou pour une âme charitable ou quoi ? C’est hors de question !
Faisant la moue, telle une enfant à qui on refuse une sucrerie, elle resta assise sur le lit vexé, serrant les bras comme elle avait vu dans les films, ça marchait tout le temps et il fallait aussi qu'elle piétine des pieds sauf qu'au moment où elle allait le faire il quitta la pièce. Elle avait deux solutions trouver un autre pigeon qu'il ferait ce qu'elle avait prévu ou insisté pour qu'il vienne, le suivant vers la cuisine elle gardait tout de même les bras croisées.
-Tu veux du lait ?
Alors qu'il sortit une bière et lui versait du lait, elle s'approcha pour lui piquer des mains la bière et la lancer en arrière celle-ci s'éclata contre le mur, de toute façon c'était pas elle qui allait nettoyer.
- Alors, je t'aide à récupérer ton bien, car tu as cassé le tien et tu me refuses un seul service. Tu me laisserais aller seule à une fête ? Moi une personne sans défense qui a peur du monde qui l'entoure.
Sa mine s'assombrit, c'était bien la première fois qu'elle parlait autant et elle avait piqué cette réplique sur une série sur laquelle elle était tombée avant de partir. Le mec avait tout de suite cédé peut-être que ça marcherait aussi. Sauf que vu l'air de Leydan, ça n'avait pas l'air de marcher. Pourquoi rien n'était comme à la télé ? Souriant de nouveau.
- On va s'amuser je te jure, j'ai prévu un petit truc génial.
Ah, il céda enfin s'il croyait qu'il y allait pour aller boire un coup, il pouvait rêver non il avait sa part de travail à effectuer pour que tout se déroule comme prévu, elle n'avait pas osé lui en parler maintenant préférant le mettre sur le fait accomplit, pensant qu'il ne pourrait pas refuser de toute façon. Alors qu'ils quittèrent la maison, il lui donna un coup de coude amical en lui disant que ce n'était pas difficile de sortir par la porte, sauf que personnellement elle voyait par où il voulait en venir. Ne voulant pas le vexer et pensant que c'était une petite blague même pas drôle, elle se força à faire un petit rire toute lui rendant son petit coup de coude. Ah les hommes qu'il ne faut-il pas faire pour ne pas blesser leur orgueil.
Arrivée, elle n'avait plus qu'à attendre son complice qui ne passait jamais inaperçu donc ça ne serait pas très difficile de le trouver. Restant près de Big Ben, elle fit étonner par le ce qu'elle voyait.
- J'ai dit qu'on allait au festival pas au marché !
Où étaient les musiciens et la musique à tue tête ? À la place, il y avait des stands partout et même les bonnes soeurs étaient là, des femmes qui n'appréciaient pas vraiment Luz, mais la voleuse adorait leur bougie et se voyait déjà aller en piquer quelques-unes. La soirée était vraiment prometteuse.
Storybrooke, ville où il y fait bon vivre et ça n'est pas le dernier arrivant en date qui pourra dire le contraire. August commençait à se plaire ici et même si certains habitants le voyaient encore comme un « étranger », il avait su gagner la sympathie de la majorité.
Il ne loupait pas une occasion pour aller à la rencontre des personnes vi-vants à Storybrooke. Il passait souvent devant le garage de Marco et à chaque fois qu'il voyait le vieil homme autour d'une voiture, il ne pouvait s'empêcher de serrer la mâchoire et d'avoir un léger pincement au cœur.
-Fichue malédiction, se disait-il à chaque fois.
En parallèle il croisait souvent Archie Hopper, qu'il connaissait mieux sous l'apparence d'un criquet. Il passait du temps avec Henry, dès que ce dernier venait se restaurer chez Grany, il lui arrivait aussi de discuter de temps en temps avec la jeune Ruby qui continuait de rêver d'évasion et il tentait tant bien que mal de se rapprocher d'Emma Swan, shérif attitré de la ville et sauveur(e) désignée d'un autre monde. En fait, sur sa route, August croisait de nombreuses connaissances, beaucoup de personnes qu'il avait rencontrées dans l'autre monde. Ces mêmes personnes quant à elles, ne le voyait que comme un simple étranger, une source de distraction comme l'avait été Emma Swan à son arrivée. Mais depuis le temps, August s'en était accommodé, du moins en apparence.
Oublier ? Non, c'était chose impossible. August ne cessait de penser à ce pourquoi il était ici, parmi ceux qui, dans une autre vie, l'avait connu sous un autre nom. Sa mission, jamais il ne l'a perdait de vue, mais il devait faire at-tention, attention à certaine personne loin d'être innocente aux malheurs d'au-trui. Il devait garder un œil sur tous et observait celui ou celle qui pourrait être le maillon faible de la mécanique, celui ou celle qui pourrait tout simplement croire en l'incroyable, celui ou celle qui pourrait être un allier précieux dans cette hypothétique quête du bien contre le mal.
August venait de sortir de la salle de bain, un nuage de buée envahit alors la chambre qu'il continuait de louer à Granny. Vêtu d'une serviette autour de la taille, il avança vers la fenêtre, du bout des doigts il bougea légèrement le rideau et profita de la vue qu'il avait sur la place de la ville pour observer ce qui se passait dehors. Il constata l'agitation presque frénétique de plusieurs habitants. Il remarqua aussi les vendeurs de bougies faisant du porte à porte afin de vendre les créations des nones de Storybrooke. Au loin, August reconnut la démarche bourrue de Leroy qui portait à lui seul tout un carton remplie de bougie.
-On dirait que ce cher Grincheux fait dans la bonne action, se dit August
L'écrivain s'approcha de sa machine à écrire posée sur la table qu'il avait aménagée en bureau. Il se saisit alors d'un prospectus qu'il regarda avec attention.
-Allons donc faire un petit tour à cette petite festivité.
Il reposa le prospectus qu'il laissait apparaitre la photo d'une bougie illuminant l'obscurité, puis il retourna dans la salle de bain et s'y enferma pour se préparer. Il enfila un jean bleu délavé, un pull gris léger par-dessus lequel il enfila sa veste en cuir noire. Il laissa de côté son foulard mauve et enfila ses bottes. Une fois paré, il quitta sa chambre puis la pension, ne manquant pas au passage de saluer Granny, qui lui rendit un grand sourire. Il était clair que cette chère Granny semblait appréciée August, un peu trop d'ailleurs. Cette pensée amusa le jeune homme. Si seulement elle savait qui se trouvait en face d'elle, les sourires seraient certainement moins flatteurs.
Une fois cette parenthèse close, August rejoignit sa moto, fidèlement garée devant la pension. Il prit place derrière le guidon argenté, retira, à l'aide du talon, la béquille qui maintenait fièrement le destrier en métal. Les premiers vrombissements de l'engin se firent entendre et après avoir enfilé son casque, August donna un petit coup sur l'accélérateur et embarqua pour de nouvelles aventures à quelques mètres de là. Il passa le parc municipal et s'arrêta à quelques mètres, plusieurs regards se braquèrent sur lui. Il déplia la béquille de son engin, retira son casque, passa une main dans ses cheveux et avança, casque sous le bras. Il salua d'un sourire ceux qui posaient sur lui des regards insistants, puis il se fondit dans la foule qui se massait dans les allées abritant plusieurs stands. La joie et la bonne humeur semblaient régnaient en ces lieux où le partage était mis à l'honneur. Les décorations au combien lumineuses attirées les regards, les organisateurs avaient fournis un travail impressionnant pour ébahir les visiteurs. Des centaines de petites bougies, faites pas les religieuses en personne, étaient dissimulés aux quatre coins du parc. L'atmosphère semblait alors presque féérique, magique, hors du temps.
August continuait d'avancer le sourire aux lèvres, il s'était irrémédiablement laissé contaminer par la bonne ambiance. Son regard flâna ainsi de stand en stand il avança encore et vit juste devant lui une jeune femme blonde accom-pagnée par un type visiblement peu motivé d'être ici. Le sourire d'August disparut lorsqu'il eut reconnu la jeune femme
Flashback
- Tu dois accomplir tes propres rêves et tu rendras ton père fier, car il te sera heureux
-Mais... comment fais-t-on quand on n'a pas de rêve ?
- Tu ne dois laisser personne prendre des décisions à ta place, la famille est ce qui est le plus important, accomplis ton rêve mais n'oublie pas les tiens, petit arbre ! ------------------------------
August se reprit et continua de fixer la jeune femme blonde qui se trouvait devant lui. Il ne put se contenir et avança de quelques pas pour la rattraper. Arrivé près de la jeune femme il s'arrêta et n'alla pas plus loin. Il devait contenir ses émotions et ne pas s'adresser à Luz.
Le passé nous rattrape toujours...
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Lun 21 Jan - 18:51
Le festival de la mine
Event
Il est de ces évènements auxquels on ne peut échapper. Ceux qui attirent les badauds en nombre et qui vous permettent de vous faire voir par le plus grand nombre. Ceux-là même que vous ne supportez pas et auxquels pourtant vous devez vous rendre malgré tout en affichant un sourire de circonstance. Aux yeux de Sasha, la fête des mineurs était exactement l'un de ces évènements désagréables. Chaque année, elle avait offert aux habitants de Storybrooke l'honneur de sa présence malgré l'ennui mortel que lui procurait cette fête. Mais elle ne pouvait y échapper, beaucoup trop de gens importants s'y rendaient et si de son côté elle manquait les réjouissances peut-être manquerait-elle par la même occasion des opportunités intéressantes ou des commérages fascinants. Il ne fallait donc pas changer ces habitudes qui arrangeaient un peu son business déjà florissant et se plier aux règles de sociabilisation. Sasha était prête depuis déjà quelques temps mais elle devait encore attendre Lya qui avait une nouvelle fois pris la salle de bain d'assaut ! Il faudrait songer à ce qu'elle s'y installe définitivement, à croire que le besoin d'une chambre ne lui était d'aucune utilité. Sa tutrice dut donc la rappeler à l'ordre, histoire qu'elles n'arrivent pas à la fête le lendemain matin.
Une fois dans la limousine le voyage fut relativement calme et silencieux. Sasha avait remarqué le comportement songeur que pouvait avoir Lya ces derniers temps, elle parlait moins et semblait bien plus souvent plongée dans ses propres pensées. Vers quoi, vers qui se tournaient-elles ? A ce jour, seule l'adolescente le savait et Sasha ne lui demandait rien pour le moment. Elle restait néanmoins attentive à chaque indice qui pourrait lui laisser croire que la situation était plus grave qu'elle ne voulait le penser. Ce qui n'était pour le moment pas le cas. Même si parfois, la jeune fille se laissait aller à des agissements plus qu'étranges, comme ce subit éclat de rire qu'elle venait de lâcher sans aucune raison apparente. Mi-amusée mi-intriguée, Sasha leva un sourcil dans sa direction avant de lui demander ce qu'elle avait pu voir de si drôle. On approchait du lieu du festival, les énergumènes ridicules devaient commencer à faire leur apparition. Mais quelques instants plus tard, Lya quitta précipitamment la voiture, prétextant la présence d'amis non loin d'ici pour s'arrêter plus tôt que prévu. Sasha n'y voyait aucun inconvénient et même si cela avait été le cas, elle aurait bien été incapable d'arrêter l'adolescente qui était sortie de la limousine sans laisser à qui que ce soit le temps de réagir.
Sasha sortit à son tour lorsque le chauffeur eut garé la limousine. Dès qu'elle passa la tête par la portière elle afficha son air le plus agréable mais aussi celui qui forçait l'admiration quoiqu'il arrive. Celui qui la rendait aimable à tous les habitants de Storybrooke mais qui empêchait les plus insignifiants à l'approcher. Ce qui était bien utile lors d'un événement tel que celui-ci. Elle inspira un grand coup avant de pénétrer dans la gueule du loup, tout en espérant que cette soirée passe rapidement. Elle se promena ensuite entre les stands, s'arrêtant pour saluer tous ceux qu'elle croisait et qui méritaient suffisamment son attention. Elle ne cessait de vanter les délices de cette fête, le charme du décor, de l'ambiance et la volonté des bénévoles qui avaient rendu tout cela possible. Miss Storm était une hypocrite née et elle trompait si bien son monde qu'elle-même devait parfois se laisser prendre à son propre jeu.
Elle croisa alors la route du juge Nerys avec lequel elle avait su tisser des liens qui lui avait sans doute permis d'arriver au sommet de sa profession. Non, n'imaginez pas qu'elle a usé de son plus grand talent pour cela, le juge était un homme droit qui se laissait rarement prendre aux pièges des femmes. Elle s'était également rapproché de la famille de celui-ci et ce fut donc tout naturellement le sujet de conversation qu'elle choisit d'aborder. Grand mal lui prit, car quand le frère cadet d'Alec Nerys fit son apparition aux côtés d'une blonde vulgaire sans un regard pour elle, son sang ne fit qu'un tour. Car si Sasha n'avait pu jouer de ses charmes avec l'aîné des Nerys, la situation était bien différente avec le cadet. Et elle qui ne supportait pas qu'on puisse l'ignorer peinait à garder son calme quand on se permettait de le faire à quelques centimètres à peine d'elle. Il coupait la conversation pour réclamer un peu plus d'argent pour combler sa traînée et lorsque son désir fut satisfait il salua Sasha comme s'il venait de découvrir sa présence. La jeune femme lui répondit à peine faisant son possible pourtant pour ne rien montrer, mais elle avait de la peine à dissimuler sa rage. Son teint virait au blême et ses mâchoires se serraient à mesure que la conversation qu'elle avait commencé avec le juge progressait. Elle dut d'ailleurs le quitter précipitamment, avant que ses nerfs ne la lâche définitivement. Jamais elle n'avait été aussi humiliée de toute sa vie. Elle qui venait ici pour se faire bien voir par la population entière voilà qu'on la traitait comme un être insignifiant, comme une habitante lambda dont la vie était un échec. Personne n'avait le droit de considérer Sasha Jill Storm comme un échec !
Sa route la mena ensuite au stand de bougies des nonnes. C'était chaque année un passage obligé, elle trouvait ces bougies assez moches mais elle en achetait pourtant deux à chaque fois. Une façon pour elle de se laver de ses pêchés. Les nonnes la trouvait toujours aimable et charmante, peut-être que Dieu serait de cet avis lorsqu'il serait temps pour elle de quitter cette vie terrestre. Mieux valait donc ne pas froisser ses servantes sous prétexte qu'un goujat l'avait traitée comme une moins que rien. Une agitation incroyable régnait près du stand, deux adolescentes venaient de faire une esclandre, volant des bougies et mettant le feu avant de s'enfuir. A la pensée de clientes potentielles, Sasha s'intéressa vivement aux conversations. Rapidement, elle comprit que l'une d'entre elle n'était autre que l'orpheline Cloé Dusty. Plus de doute, son cas relevait de la psychiatrie.
« Cette gamine est un fléau pour cette ville. » annonça alors l'avocate qui trouvait déjà des alliées aux mines navrées du côté des nonnes. « La colère n'excuse pas tout. Même si sa situation est des plus compliquées, pauvre enfant. » Son ton à la fois sévère et compatissant prenait-il avec la foule qui se massait tout autour ? Elle n'en était pas certaine, elle sentait que sa rage prenait peu à peu le dessus et la rendait plus fébrile. Si quelqu'un la lançait elle serait capable de dire des horreurs sur l'adolescente. Des horreurs qu'elle pensait mais qui jurerait probablement avec les airs aimables qu'elle voulait se donner. Elle tenta donc de passer à autre chose et demanda alors aux nonnes de lui donner deux de leurs plus belles bougies avec un sourire qu'elle voulait aimable mais qui semblait étonnamment crispé. Non, rien n'allait plus elle avait perdu ses armes de séduction et d'amabilité et elle sentait la colère prendre possession de son être. Pourquoi ne supportait-elle pas l'indifférence ? Quand elle repensa au responsable de ce brusque changement d'humeur la moutarde lui monta encore un peu plus au nez.
« Connard d'enfant gâté » jura-t-elle en fourrant ses bougies dans un sac.
La nonne qui venait de les lui tendre lui adressa un regard de reproches auquel Sasha répondit avec arrogance. Qu'elles pouvaient être rabat-joie ces religieuses quand même ! bla
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Lun 21 Jan - 21:44
« Quand le travail vous tombe dessus »
Le festival de la mine. C'était l'endroit idéal pour assister à des situations intéressantes qui se produisait inévitablement quand des personnages importants de la ville se retrouvaient au même endroit et au même moment. Oui, Walgrim devait bien admettre que la curiosité de Târa à connaître tout de la vie des gens était contagieuse. Et puisque la détective ne pouvait pas faire le déplacement, il comptait bien lui rapporter quelques infos croustillantes. Pour ce faire, Walgrim avait dépensé tout son argent dans l'achat d'un nouveau Gsm. Pas que l'ancien avait des problèmes, mais il ne disposait pas de cette option bien pratique de pouvoir enregistrer des vidéos ou de prendre des photos. C'était bien plus simple que de se trimballer avec un appareil photo comme celui de Târa. D'accord, il avait de moins belle image mais ce serait certainement plus discret. Le nain s'était entraîné toute la journée avec son nouveau 'jouet'. Il n'avait jamais pris un gsm avec cette option avant car ce genre de gadget avait tendance à gonfler le prix de l'appareil, ce qu'il ne pouvait pas se permette. Mais là, quelque chose lui disait qu'il n'allait pas le regretter.
Hélas, ce genre de dépense n'était pas sans conséquence, aussi s'était-il rendu à la boutique de monsieur Gold pour préparer le terrain. Normalement, il ne devrait pas avoir de mal à payer sa part du loyer dans les temps. Avec un peu de chance, il tombera sur un scoop à la fête qui lui rapportera un peu d'argent, mais on n'était jamais trop prudent. C'est quand il était venu défendre sa cause auprès d'Aderyn que celle-ci lui demanda s'il voulait bien se rendre au festival avec elle. Walgrim s'était fait une raison quand il avait fait une demande similaire à Suzy mais que celle-ci n'était pas libre. Le nain songeait qu'il allait devoir s'y rendre tout seul, ce qui n'était jamais une bonne façon de commencer une fête. Alors la question d'Aderyn l'étonna au point qu'il lui demanda plusieurs fois s'il avait bien entendu.
"Tu es sûr ? Tu veux y aller ? Avec moi ? Vraiment ? Avec moi ? C'est une blague ? Non ? T'es sérieuse ? Avec moi ?"
Voilà à quoi s'étaient résumé la suite de leur conversation avant que Walgrim, subitement devenu tout rouge, accepte. Il déchanta vite, la jolie demoiselle avait besoin de son aide pour tenir un stand au festival. Connaissant les petites manies de son amie, Walgrim doutait que le jeu qui s'y déroulerait soit honnête et doutait aussi de sa capacité à fermer les yeux là-dessus. Toutefois, ces scrupules fondirent comme neige au soleil quand Aderyn lui parla de partager l'argent récolté durant la soirée. Décidément, elle le connaissait très bien. Trop bien, même. De toute façon, cela arrangeait également ces affaires. Tenir un stand était le meilleur moyen d'observer les visiteurs sans que cela ne paraisse étrange et s'il voit quelque chose d'intéressant, il pourra s'éclipser pour en savoir plus. L'affaire était donc réglée.
Le premier avantage et inconvénient quand on était exposant était qu'on devait être là avant tout le monde. Fort heureusement, comme le festival se passait en soirée, l'heure de rendez-vous (enfin rendez-vous... ce n'était pas vraiment un rendez-vous hein !) était à une heure abordable pour lui. Après avoir aidé Aderyn à monter le stand, elle lui expliqua en quoi consister le jeu. Il était truqué comme Walgrim le redoutait. Le client n'avait aucune chance de réussir du premier coup, voire même de réussir tout court ! Le nain sentait déjà le malaise arrivé quand il devra accueillir une personne qu'il connaissait et avec qui il s'entendait bien. Il se jura que si Thomas s'approchait trop, il essayerait de l'orienter vers un autre stand, n'en déplaise à sa partenaire du jour. Le pauvre jeune homme était bien capable de jouer jusqu'à sa dernière pièce. Les premiers visiteurs commencèrent à arriver. Quand Aderyn lui demanda s'il avait bien tout compris, Walgrim éluda la question.
"Bon, euh... Je vais au stand de vin chaud tant qu'il n'y a pas trop de monde. Je te ramène quelque chose ?"
Après avoir juré qu'il ne boirait qu'un seul verre, il fila à l'anglaise. Juste à temps pour voir Betty Chayton arrivé. La voyant faire une pause en se croyant une grande star de cinéma, Walgrim décida de baptiser son nouvel achat. Grand bien lui a pris car aussitôt après, l'affreuse mégère trébucha de manière magistrale. Et le spectacle continua puisqu'un malheureux s'était proposé pour aider Betty à se relever. Fatale erreur. Il compatit un instant pour Liam qui payait cher sa politesse. Le nain arrêta de filmer quand la vieille repartie vers les stands. Il ne voulait pas pomper tout son espace mémoire maintenant mais la soirée s'annonçait riche en évènements comme il l'avait espéré.
*Olala, Târa va regretter de ne pas être venue.* Songea-t-il en se retenant de rire après avoir revu la vidéo pour être certain d'avoir tout filmé.
La vidéo ne retranscrivait pas fidèlement tout le grotesque de la scène mais donnait une assez bonne idée du tableau. Ce premier souvenir enregistré, il remit le gsm dans sa poche avant de reprendre sa route. Il devait avoir perdu pas mal de temps avec cet arrêt improvisé, aussi accéléra-t-il sa marche en se glissant habilement dans la foule. Il rata de peu Sebastian et Aliéna au stand de vin puisque le nain repartait déjà avec son achat quand ils arrivèrent. Tant bien que mal, il réussit à revenir au stand et présenta un sourire d'excuse à Aderyn. Il avait le choix entre un demi-mensonge en prétextant qu'il y avait beaucoup de monde ou bien de lui dire la vérité. Hum... choix cornélien.
"Désolé, çà a pris plus de temps que prévu." Finit-il par dire avec son plus beau sourire d'excuse pour appuyer ses paroles. "Alors ? J'ai raté quoi ? Toi, en revanche tu as manqué la superbe entrée de Betty, quoique vu comme elle a crié, tu as dû l'entendre depuis ici." Ajouta-t-il en rigolant.
Le nain sortit son gsm et l'agita devant Aderyn avec un air de conspirateur. "J'ai tout filmé, je te montrerais çà plus tard si tu veux."
Ensuite, il fut bien obligé de faire se pourquoi il était venu : aider au stand. Walgrim essaya de se focaliser sur des pensées agréables pour essayer d'oublier qu'ils escroquaient des gens quand des clients reportaient bredouille. Des pensées comme : J'ai vraiment besoin de cet argent. Ou encore : çà fait plaisir à Aderyn. Il n'avait pas grand-chose à faire, en réalité, sa collaboratrice d'un soir gérait tout comme une experte.
Walgrim était à des kilomètres d'imaginer qu'il croiserait durant le festival, le fameux fugitif dont Târa lui avait parlé : Michael Moody, et pour l'instant, il ne l'avait pas encore remarqué.
Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Mer 23 Jan - 21:05
Un beau jour...
▬C'est encore un jour qui se lève, encore un doux matin, encore un doux réveil auprès de Regina. Mes yeux s'ouvrent délicatement, je perçois le léger bruissement du vent, le soleil laisse filtrer quelques- uns de ses rayons à travers les légers rideaux de soie pourpres de la chambre.
Les choses ont évolué rapidement entre nous, mais malgré de nombreuses discussions, Regina n'est toujours pas prête à me faire rencontrer Henry, ni à officialiser notre relation aux yeux de tous, ce que je ne parviens à comprendre. Mais, maintenant je préfère profiter du moment présent et ne pas me poser trop de questions.
Pour une fois, je suis le premier à me réveiller et le sourire aux lèvres je me délecte de la vision qui se présente à moi. Regina dormait encore, sa main entremêlée dans la mienne. Mon attention se porte sur une mèche de cheveux qui vient de tomber sur son visage. Je me permets alors de placer cette mèche rebelle, derrière l'oreille de « ma belle aux bois dormants » Elle se mit à bouger légèrement, signe de mécontentement, mais ne se réveilla pas fort heureusement.
Je souris à nouveau en là voyant ainsi, j'ai l'impression de la découvrir un peu plus chaque jour. Tantôt femme fatale et sensuelle, tantôt innocente et enfantine, avec moi elle se risque à être naturelle sans concession, elle oublie ainsi d'enfiler son masque d'animosité, de dédain, de haine, de colère, mais je sais que lorsqu'elle quitte la maison, elle redevient celle que tout le monde connait, Regina Mills, le maire détestable de Storybrooke.
- Bonjour madame le maire, dis-je en déposant sur son front un léger baiser.
Je n'en rajoute pas plus et me lève, j'enfile un pantalon puis un tee-shirt avant de quitter la chambre. Par chance il est suffisamment tard pour ne pas tomber sur le petit qui est déjà partit. Je me dirige alors vers la cuisine et commence à y préparer un petit déjeuner. J'ouvre les placards et recherche quelques biscuits, du pain et de quoi tartiner tout ça. Ensuite je prends deux tasses que je remplis de cafés pour ensuite passer le tout au micro-onde. Pendant que les boissons chauffent je m'approche de la table en bois sur laquelle est disposée en son centre un saladier remplies de pommes rouges. Sur le côté je remarque un prospectus que je prends en main.
« Festival de la mine, venez nombreux et n'hésitez pas à acheter nos bougies »
Regina m'en avait parlé et elle devait y être obligatoirement, mais n'en éprouvait pas vraiment l'envie. Elle m'avait aussi demandé de ne pas y aller et encore une fois nous n'étions pas d'accord. Eludantvite le sujet, nous étions passés à autre chose. Sortant de mes pensées, je prie mon café, quelques collations, puis je pris un plateau sur lequel je disposais à présent la tasse de café, une pomme rouge, quelque tartines que j'avais soigneusement beurré. Une fois arrivé fasse à la chambre, j'ouvris, à l'aide de mon pieds, la porte, n'ayant pas les mains libres. Regina dormait encore. Prudamment j'avançais vers le lit et consciencieusement je disposais le plateau déjeuner sur la table de chevet. Avant de rejoindre la douche, mon regard se posa une dernière fois sur Regina qui dormait encore profondément. Je n'avais pas traîné en moins de dix minutes j'étais prêt à sortir. J'avais enfilé un jean, une chemise en flanelle et des baskets. Sans un bruit je quittais la salle de bain, pour rejoindre le hall. Avant de partir,je pris quand même le temps de laisser un mot.
« Je n'ai pas osé te réveiller, tu étais trop belle. Je suis parti prendre l'air, ne t'en fais pas. On se voit plus tard. Mike »
Une fois le petit mot disposait en évidence dans la cuisine, près du saladier de pomme, je rejoins l'extérieur Et c'est discrètement que je quitte la demeure de madame le maire, les mains dans les poches je marche sur le trottoir, le sourire aux lèvres.
Après quelques minutes de marche, j'arrive près du parc municipal, lieu même où se tient les festivités. J'avance tranquillement parmi la foule qui se masse devant les stands mis à dispositions par les organisateurs. Les regards sont bienveillants, la joie et la bonne humeur semblent avoir contaminé la plupart des personnes présentes. Les décorations attirent le regard, je n'en ai jamais vu d'aussi belle et ébahis je reste quelques secondes devant les guirlandes puis j'observe avec un regard nouveau les centaines de petites bougies, faites pas les religieuses. Je continue d'avancer le sourire aux lèvres, mon regard se perd de stand en stand, la nuit commence à tomber et les lieux deviennent magnifiques, presque magiques. Au loin j'aperçois la foule qui se dissipe et je comprends pourquoi en voyant arriver madame le maire. J'hésite un court instant, mais je m'avance vers elle et l'air de rien je l'a salut
« Bonsoir madame le maire. Belle soirée n'est-ce pas ? »
Mary Margaret Blanchard
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Sujet: Re: ೨ Le festival de la mine. Ven 25 Jan - 20:54
Le festival de la mine, festival qui avait lieu tous les ans à la même période de l’année. Comme tous les ans, j’y participais en aidant les bonnes sœurs à vendre leurs bougies dont le fond reviendrait à l’orphelinat et à l’église. Je savais que les lieux appartenaient à M. Gold, comme la ville d’ailleurs, et je savais à quel point il était méticuleux sur le loyer. Je ne comprenais pas comment un homme, aussi riche, pouvait courir à ce point après l’argent. Ce n’était pas comme si un malheureux loyer allait le rendre encore plus riche encore, bien au contraire, c’était du pareil au même pour lui. Enfin, j’espérais de tout cœur que cette année, elles auraient à nouveau des fonds pour pouvoir continuer le travail qu’elles fournissaient toutes. C’était mon âme de bénévole qui parlait, je n’y pouvais rien, je me sentais comme obligée à m’investir dans cette action.
Je me trouvais donc au stand des bougies avec quelques bonnes sœurs dont la Mère Supérieure. J’avais revêtu des vêtements assez chauds car la température était plutôt froide. Personnellement, je détestais être malade alors je prenais toutes mes précautions pour ne pas l’être. J’avais entouré mon cou d’une écharpe de laine et ma tête d’un bonnet de la même couleur. J’avais mis aussi mes gants afin de laisser un minimum de peau en contact avec l’air frais. Au fil du temps, plusieurs stands s’étaient installés, certains, dont les odeurs étaient vraiment plus qu’attirant. Je n’avais pas spécialement faim en ce moment même, mais la gourmandise faisait partie de certains de mes défauts, même si je me disciplinais à éviter de manger entre les repas. Du coup, il allait falloir que je m’auto-discipline pour ne pas aller dépenser de l’argent dans les confiseries et autres.
Les bougies se vendaient plutôt bien, même si au début cela avait été plutôt compliqué d’en vendre étant donné la clarté de la journée. Mais au fur et à mesure que la nuit tombait et malgré le magnifique éclairage qu’on pouvait trouver, il s’avérait que les bougies n’étaient pas de trop. Fort heureusement d’ailleurs parce que sinon… Et puis, les bougies pendant le festival de la mine étaient une véritable tradition à Storybrooke. Je ne me souvenais plus vraiment de quoi cela venait, mais d’aussi loin que je pouvais me souvenir, on avait toujours fait comme ça. Sur la table du stand, quelques bougies étaient allumées et diffusaient une odeur apaisante que j’aimais beaucoup. Ca ne faisait aucun doute qu’à la fin de la soirée, j’allais, moi aussi, en acheter une. Puis une aussi pour Emma afin qu’elle ait la sienne.
D’ailleurs, en parlant d’Emma, il me semblait qu’elle travaillait ce soir-là, mais je n’avais aucune idée de jusqu’à quand. Elle travaillait beaucoup trop et elle n’avait absolument aucune heure. Parfois, elle ne rentrait même pas pour dormir. Je m’inquiétais énormément pour elle dans ces moments-là. Même Graham n’en faisait pas autant dans son job. Si je me souvenais bien, il rentrait chez lui pour dormir, mais il gardait son téléphone à côté de lui pour en cas d’urgence. Emma, elle restait au boulot, presque. Par moment, j’avais envie d’aller l’arracher moi-même du commissariat pour qu’elle rentrer à la maison, mais je n’avais aucun droit sur elle. Elle était mon amie et à part lui dire que je m’inquiétais et qu’elle ferait bien de souffler un peu, je ne voyais pas trop ce que je pouvais faire d’autres, malheureusement…
Tout était tranquille jusqu’à ce que Cloé ne vole une bougie. Je n’avais pas vraiment eu à intervenir car la Mère Supérieure s’en chargea. Je préférais ne pas m’en mêler car la jeune fille était une pensionnaire de l’orphelinat, mais je désapprouvais son geste. Voler, ce n’était pas vraiment quelque chose de très moral. J’évitais absolument de me mêler de ce qui ne me regardait pas mais j’espérais qu’elle allait rendre cette bougie. Je pouvais comprendre son point de vue mais était-ce une raison pour accepter son comportement ? Peut-être pas. Mais encore une fois, ce n’était pas à moi de dire quoi que ce soit alors j’attendais, espérant que les bonnes sœurs et la Mère Supérieure arriveraient à la convaincre. Je fus plus que surprise de constater que non et surtout de voir Cloé s’enfuir à toutes jambes à travers la foule.
Je ne sus pas vraiment ce qui me prit, mais je me mis à la poursuivre. Je passais devant la Mère Supérieure en courant dans la direction que la jeune blonde venait de prendre. Je ne savais pas trop ce qui me prenait, concrètement, mais cela ne me semblait pas étrange. C’était même le contraire. J’avais une impression de déjà vu, mais je ne saurais dire quoi. En attendant, il m’était impossible de m’arrêter de courir après Cloé. Je passais à côté des gens en évitant de leurs rentrer dedans et prononçais des « pardon », « désolée », « excusez-moi » à tout va. Cependant, plus je progressais, plus Cloé s’éloignait. J’allais la perdre de vu et je ne le voulais pas. Je redoublais d’effort, me découvrant une endurance que je ne me connaissais pas.
- Hey ! Attend ! criais-je.
Mais cela ne servi absolument à rien car au bout de quelques secondes, je la perdis de vu. Aussi, je m’arrêtais de courir. J’avais conscience d’avoir les joues rougies et aussi, le souffle court, mais je soufflais d’énervement. Ce n’était pas tant le fait qu’une bougie allait changer quoi que ce soit au gain de fond, mais voler, en règle générale, c’était mal ! Enfin bon… je m’écartais pour ne pas gêner la circulation des gens. J’étais profondément embêtée pour les bonnes sœurs, mais j’avais fait tout ce que j’avais pu. Je ne pouvais rien faire d’autre. Cloé pouvait être n’importe où maintenant… Résignée, je fis demi-tour pour retourner à mon stand. Sauf qu’en cours de route, je fus attirer pas un stand. Non pas de nourriture, mais de jeu.
Intriguée, je m’avançais pour regarder à quoi il consistait. Ce stand était tenu par Aderyn, et son jeu me semblait assez sympathique. Je restais quelques secondes à regarder, essayant de comprendre à qui consistait le jeu. En fait, c’était assez simple quand on comprenait le principe. Je ne vis personne gagner au cours de mon observation, mais cela importait peu parce que ça m’avait donné envie d’essayer. A croire que j’étais une grande adoratrice des causes désespérées. Là où je voyais les gens rater, je me sentais presque obligée d’essayer à mon tour. C’était comme ça, je n’y pouvais rien. C’était plus fort que moi. Finalement, je me tournais vers Aderyn et demandais :