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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella]

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Raphaël Abbot

Raphaël Abbot
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MessageSujet: [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella]   [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella] Icon_minitimeSam 26 Juil - 23:15

Isabella & Raphaël



Quelques jours plus tôt, Raphaël avait un nouveau projet sur lequel travailler, hormis son propre projet de créer un chef d’œuvre pour le construire. Il s’agissait de faire un ajout à la demeure Heelsman. Hilda Heelsman avait demandé à le rencontrer chez elle afin qu’ils puissent réellement discuter de ce qui lui tenait à cœur et l’architecte avait accepté. Après tout, pourquoi aurait-il refusé ? C’était mieux de voir clairement ce que cette femme souhaitait faire et voir les possibilités. Certaines personnes se mettaient en tête des projets qui était irréalisable au point de vue architecturale. Certains entendaient raison, d’autres restaient coincer dans leur idée. Ces gens-là, Raphaël exerçait leur souhait, mais il se déchargeait d’absolument tout problème qui surviendrait dans le futur. C’était une précaution qu’il prenait car cela pourrait couter cher pour l’entreprise Nerys. Du coup, c’était une clause de contrat qui avait été ajouté afin de protéger les intérêts de l’entreprise.

A la date et à l’heure du rendez-vous, Raphaël avait sonné à la porte du manoir Heelsman. Muni de sa mallette dans laquelle il avait glissé plusieurs documents qui pourraient être nécessaire si jamais le projet prenait forme, il avait attendu patiemment sur le seuil. Puis, lorsque la porte s’était ouverte, l’architecte s’était retrouvé face à deux jeunes femmes complètement loufoques qui se battaient pour être celle qui lui annoncerait la bienvenue. Raphaël s’était pendant un moment demandé s’il ne s’était pas trompé de porte et s’il n’avait pas sonné chez les fous, mais une femme avait surgi derrière les deux jeunes femmes, une femme au visage sévère qui aurait fait fuir n’importe quel malheureux qui avait eu l’excellente idée de sonner à sa porte. Cependant, Raphaël conserva son air neutre pendant que la fameuse Hilda Heelsman demandait à ses filles de se tenir avant de les faire s’écarter avant d’inviter l’architecte à entrer chez elles.

Sans la moindre hésitation, Raphaël avant franchi le seuil du manoir tandis que les deux sœurs continuaient à se battre mais de façon plus silencieuse cette fois-ci. Du coin de l’œil, il les avait regardé faire d’un air neutre avant de prendre son visage on ne peut plus poli et de saluer les deux demoiselles comme il se devait, ce qui valu un nouveau crêpage de chignon sur à qui s’était-il adressé particulièrement. Lorsqu’Hilda Heelsman lui avait demandé de la suivre, Raphaël s’exécuta sans poser la moindre question jusqu’à un salon. Pendant plus de trente minutes, ils discutèrent du projet jusqu’à ce que la maîtresse de maison ne le mène jusqu’à l’endroit qui concernait le projet. Pendant près de dix minutes, l’homme avait fait son boulot, cherchant le moindre signe qui rendrait impossible le projet de cette femme, mais absolument rien ne semblait empêcher ce projet de voir le jour.

Alors qu’ils étaient entrain de régler les dernières modalités, Raphaël eut le droit à un verre d’eau, gentiment offert par une des sœurs Heelsman puis brusquement, un deuxième verre apparut, cette fois-ci apporté par la deuxième sœur. A nouveau, ce fut une dispute. Ce fut à ce moment-là que l’architecte se mit à observer attentivement les deux demoiselles. Elles n’étaient pas désagréables à regarder. Un peu cruche, l’une comme l’autre, mais ça, ce n’était qu’un détail. Raphaël s’intéressait particulièrement à la beauté. Assez rapidement, un plan naquit dans son esprit si bien qu’un très léger rictus se dessina sur les lèvres de l’architecte. Avec aisance, il avait rassuré les deux sœurs pour leur dire que deux verres d’eau étaient exactement ce dont il avait besoin, ce qui provoqua leur ravissement. Avant de partir, discrètement, il avait donné rendez-vous à chacune des deux sœurs en apartés, l’une un soir, l’autre un autre soir, tout en leur faisant promettre le secret sur leur prochaine rencontre pour garder la surprise.

Son plan avait réussi car l’une comme l’autre avait opiné en jurant de garder le secret. En seraient-elles réellement capable ? Il n’en doutait pas ! Ces deux sœurs avaient beau avoir des liens familiaux, elles faisaient absolument tout pour se mettre des bâtons dans les roues. C’était extrêmement intéressant ! Le jour vint où Raphaël avait rendez-vous avec la belle Isabella Heelsman. Il avait convenu d’aller la chercher afin d’aller au restaurant. Soigneusement habillé dans un de ces nombreux costumes trois pièces, haute couture, il grimpa dans sa corvette noire. Une voiture aussi luxueuse dans les rues de Storybrooke relevait presque de la parodie car on ne voyait ce genre de voiture que dans les grandes villes du style de New York ou encore Washington DC. Mais dans une petite ville comme celle-ci… C’était assez drôle. Mais pour rien au monde Raphaël ne changerait de voiture. Il était hors de question qu’il se balade dans une de ces camionnettes que tout le monde semblait avoir dans cette ville perdue du Maine.

A l’heure convenue avec la demoiselle, Raphaël se gara devant chez elle. L’usage aurait souhaité qu’il aille sonner à la porte afin d’aller la chercher, mais s’il voulait que son plan fonctionne, il ne fallait pas qu’il tombe sur Santana. Sinon, cela ferait tout rater. Et il avait jugé Isabella assez intelligente pour comprendre d’elle-même pourquoi il ne venait pas jusqu’à la porte. Il attendit patiemment quelques minutes dans sa voiture avant qu’une tornade brune ne débarque avant qu’il n’ait pu dire « ouf ».

 
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MessageSujet: Re: [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella]   [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella] Icon_minitimeJeu 31 Juil - 3:14

Isabella & Raphaël




«  LALALAAAAAA AAAAAAMOUUUUUUR POOOOIRE ET BEAUTÉÉÉÉ  !  » fit une voix claire perçant le silence de la maison. Si Isabella chantait le générique d'Amour Poire & Beauté tout en se préparant, ce n'était pas pour rien  ! En effet, ce soir la bombasse qu'elle était avait un rendez-vous  ! Et pas avec n'importe qui non, avec Raphaën Arbot, le plus grand beau gosse qui n'ait jamais existé dans ce trou paumé.

Ils s'étaient rencontrés alors que la mère des jumelles avait apellé un architecte pour faire agrandir leur maison. Quand la sonette avait retenti, elles étaient parti lui ouvrir et là, ce fut le coup de foudre intergalactique. Isabella ne croyait ni au hasard, ni à la chance. C'était le destin, c'était écrit  ! Il était là pour elle  ! Et rapidement, leur coup de foudre semblait réciproque. Car même si Santana, sa peste et laide de jumelle essayait tant bien que mal de le séduire en recopiant les idées révolutionnaires de sa sœur par exemple en lui amenant un verre d'eau en battant des cils ou en mettant en avant son décolleté bien moins généreux que le sien  ; Raphaël n'avait pas quitté la sublime créature qu'était l'ex Javotte De Trémaine des yeux. Et pour confirmer ses pensées, plus tard dans la soirée il lui donna ensuite un rendez-vous privé rien qu'à elle, en aparté de l'intruse. Elle avait d'ailleurs promis au jeune homme qu'elle ne dirait jamais rien à celle-ci et elle ne le ferait pour rien au monde ! C'était évident, sinon elle aurait fait une crise de jalousie gigantesque, tellement elle aurait préféré être à la place d'Isabella ! Elle essayait tout le temps de lui piquer ses mecs en se voilant la face, alors qu'enfaite tout le monde savait qu'elle n'était que le plan secondaire, si Isa jugeaient ses prétendants trop pauvres ou trop laids pour lui faire la cour.

Ils avaient arrangé leur rendez-vous ce soir là, et l'ancien Sheriff devait l'emmener dans un sublime restaurant digne de leur rang pour leur premier rendez-vous. La belle coiffa sa longue chevelure qu'elle laissa descendre librement le long de ses épaules, sortit le plus beau de ses eyeliner et de ses mascaras pour souligner et agrandir ses magnifiques yeux de biches et ajouta un rouge à lèvre rouge pourpre, dessinant ses lèvres parfaites. Avec ça, elle était irrésistible. Mais ce n'était pas tout ! Isabella ne serait pas une heelsman si, conformément à la tradition familiale, elle ne choissisait pas une tenue ultra sexy pour une sortie de ce genre. Outre le fait qu'elle était bien évidemment la plus sexy de la ville en permanence, que cela soit en secrétaire ou en présentatrice météo ou bien même en pyjama, les rendez-vous galants restaient un classique. Elle avait donc revêtu une de ses plus belles robes, une prada venant de la boutique de Jeliza. C'était une splendide robe émeraude cintrée et moulante, au grand décolleté plongeant et au dos échancré pour laisser percevoir sa peau parfaite le plus possible ! Elle termina sa préparation grace à un chale vert pomme ainsi que ses talons hauts assortis, et n'oublia pas son sac Gucci ! Elle était le sosie parfait de son idole ! Margaryn Monro ! Si seulement elle était encore en vie pour la voir... Désormais, il n'y avait plus qu'à attendre l'heure du rendez-vous.

Enfin, Isabella entendu une voiture se garer devant sa splendide demeure familiale. Elle se précipita telle une gazelle jusqu'à la fenêtre et constata qu'il s'agissait en effet bien de Raphamaël. Elle allait se préparer à sortir de sa chambre, mais un détail traversa son esprit. Si elle sortait de la maison à une heure pareille, Santana allait surgir tel un tigre agressif et harceler sa sœur sur sa destination ! Et si elle découvrait cela, elle était foutue !  Non, il fallait qu'elle ruse ! Elle attrapa tout ses draps de satin, et les noua un a un avec les autres, avant d'ouvrir sa fenêtre et de balancer sa corde faite main qu'elle attacha au pied de son lit. Isabella avait toujours été très débrouillarde depuis sa naissance, une véritable aventurière qui ne reculait devant aucune difficulté ! Les réalisateurs d'Indianna Jonhsson auraient bien voulu l’embaucher, mais le héro s'avérait être un homme... Triste discrimination ! Tirant une dernière fois pour tester la solidité de la corde, elle enjamba très gracieusement sa fenêtre et, dans sa classe légendaire, commença à descendre en rappel. Cependant, alors qu'elle descendait avec encore plus de classe que Tomb Raider, elle commença à s'emmêler les pieds dans ses draps ce qui la fit remuer dans tous les sens ! Perdant l'équilibre, elle tenta de se dégager mais les draps de satins glissèrent et l'un des liens se dénoua et fit tomber Isabella avec volupté dans le buisson sous la fenêtre, tel un ange tombé du ciel dans un cri fin et délicat.

Espérant très sincèrement que Raphaël n'avait pas vu ce spectacle et que sa sœur ne s'était pas reveillée, elle émergea la tête des feuillages et se secoua la robe pour redevenir aussi parfaite qu'avant, réajusta son décolleté et remonta sa poitrine. Et là, elle se mit à courir avec légerté vers la voiture en faisant claquer ses talons puis s'arrêta bouchée bée devant l'automobile. C'était une véritable voiture de riche ! Une merveille qui devait faire de nombreux envieux ; et c'était elle qui ce soir montait dedans ! Qu'elle fierté ! En même temps, cela ne pouvait être autrement devant sa grande beauté et celle de son partenaire ! Elle ouvrit la portière doucement et s'assit élégamment dans la voiture en croisant les jambes. Elle agita ses cheveux telle une star de cinéma puis, se tourna vers son hôte avec son plus grand air séducteur.

« Bonsoir Falafel. » dit-elle d'une voix sensuelle. « Je suis prête, Santana ne s'est pas réveillée on peut y aller ! La pauvre, elle m'envierait tellement ! Où allons nous ? »

Parler peu pour plaire, parler peu pour plaire, parler peu pour plaire. C'était le conseil que ne cessait de leur répeter Lysebeth à elle et à sa sœur à son agence de rencontres. Isabella s'éfforcait donc d'écouter cette pro du mariage mais étant donné toutes les choses interessantes et cultivées qu'elle avait à dire, c'était très difficile et elle ne savait pas combien de temps elle pourrait tenir avant de devenir un véritable moulin à paroles sexy !

 
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Raphaël Abbot

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MessageSujet: Re: [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella]   [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella] Icon_minitimeDim 10 Aoû - 16:35

Isabella & Raphaël



Un plan machiavélique était né dans l’esprit de Raphaël en voyant les deux sœurs Heelsman. Et il était difficile de résister à une occasion pareille. En les voyant se battre comme des chiffonnières pour savoir laquelle des deux méritaient les attentions de l’architecte, il s’était dit que se serait fortement dommage de devoir en choisir. Pourquoi en choisir une quand on pouvait avoir les deux à ses pieds ? Donner rendez-vous discrètement à l’une et à l’autre et leur arracher la promesse de ne rien dire à son double fut étonnamment facile pour Raphaël. Il s’attendait à les voir un peu résister, affirmant qu’aucune des deux ne savait garder un secret, mais il fallait croire qu’il se trompait. L’erreur était humaine et l’architecte aimait bien se tromper dans ce sens-là. Tant mieux pour lui si les deux demoiselles gardaient le silence sur leurs rendez-vous futurs avec le bel homme, ainsi les choses seraient nettement plus faciles. Il était évidemment évident que Raphaël était un gagnant et non un perdant.

Le must du must, bien sur, aurait été de les avoir toutes les deux en une fois. Le fantasme des jumelles… Il y avait de quoi rendre l’étalon qu’il était aussi dur qu’un roc. Mais côtoyant la famille Nerys, il n’avait aucun mal à savoir que cela relèverait de l’inceste pour elles. Mais, peut-être ne fallait-il pas désespérer ? Peut-être que les deux frangines étaient ouvertes d’esprit et que cela ne les dérangerait pas ? Si c’était le cas, se serait vraiment un rêve pour Raphaël ! Pour n’importe quel homme, assurément, mais ça, c’était autre chose ! Mais dans le cas présent, il voulait avant tout apprendre à les connaître un minimum avant de pouvoir se lancer ou pas dans une telle entreprise. Généralement, lorsque l’architecte voulait, l’architecte obtenait. C’était ainsi. Il ne baissait jamais les bras. C’était impossible pour lui d’abandonner. Il fallait toujours qu’il aille au-delà des limites. C’était un vainqueur, pas un looseur. L’échec n’était pas dans son tempérament. Ensuite, si les deux frangines n’étaient pas dans le même délire, c’était clair qu’il n’allait pas les violer pour avoir ce qu’il voulait. Il était nympho, pas violeur !

D’ailleurs, peut-être devrait-il parler de ce fantasme au docteur Lynch ? Rien qu’à cette pensée, un sourire machiavélique apparut sur les lèvres de Raphaël. Il adorait embêter son psychiatre ! Dès la première séance, il avait tout de suite remarqué que le docteur n’était pas très porté sur le sexe à proprement parlé. Il était même extrêmement pudique là-dessus et l’architecte en jouait. C’était plus fort que lui, il n’arrivait pas à résister au plaisir qu’il avait de voir le docteur Lynch se tortiller sur son siège à cause du malaise que son patient créait en lui en lui racontait les différents rapports qu’il avait pu avoir depuis leur dernière séance. Cela relevait probablement du sadisme… Et encore, le docteur Lynch n’était pas au courant des rêves qu’il faisait presque chaque nuit. La seule femme qui hantait ses nuits n’était nulle autre que la belle Louna Nerys. Il la connaissait depuis des années et ne l’avait jamais réellement regardé comme une femme jusqu’à ce qu’elle lui annonce qu’elle allait se marier. Cette annonce avait été un déclic pour Raphaël et depuis, ça le hantait.

L’architecte eut à peine le temps de se changer avant de monter dans sa voiture et se rendre jusqu’à la demeure Heelsman. Ni leur mère, ni Santana ne savait qu’il avait rendez-vous avec Isabella. Il avait pris soin de savoir à laquelle des deux il donnait rendez-vous, histoire de ne pas se tromper et provoquer une crise quelconque qui mettrait à l’eau ses plans. Heureusement que Raphaël avait la réplique facile et trouvait toujours un moyen d’arranger les choses en passant par tellement de chemins, qu’il en perdait les gens qui oubliaient instantanément le pourquoi de leur crise. C’était ce qu’on appelait de la manipulation et tout le monde savait que l’ancien Shérif de Nottingham était un fin manipulateur et ceux qui ne le savaient pas encore l’apprenaient à leur dépend. Ainsi allait la vie. Se garant, pas tout à fait au niveau de la maison des Heelsman pour ne pas éveiller les soupçons, il attendit tranquillement. Il avait bien précisé à Isabella qu’il serait là pile poil à l’heure, qu’elle n’aurait qu’à regarder par sa fenêtre pour le constater. Et ce fut bien ce qu’elle fit.

Il vit sa tête apparaître à la fenêtre de sa chambre. Enfin, ce qu’il supposait être sa chambre parce qu’en fait, il n’en savait rien. Puis, il la vit disparaître, surement pour le rejoindre. Si seulement il s’était attendu à voir une corde de fortune surgir de la dite fenêtre. Raphaël arqua un sourcil. Non, sérieusement ?! Allait-elle vraiment faire ça ?! Allait-elle réellement oser ? Pour le coup, il était certain qu’elle allait lui offrir un spectacle très intéressant. N’importe qui paierait cher pour voir ça. Posant son coude sur la portière de sa voiture, calant son poing sous son menton, il observa la scène sans rien dire. En même temps, il n’allait pas crier parce que sinon, il allait ameuter la famille Heelsman et pour une sortie secrète entre les deux, se serait raté. Tout ce qu’il pouvait espérer en cet instant, c’était qu’elle ne se casserait pas la figure pour ameuter tout le monde. Si au départ, il eut une vision assez comique en la voyant descendre dans ses habits de haute couture, il crut que tout se passerait bien jusqu’à ce que bien évidemment, la chance ne tourne…

Raphaël la vit s’emmêler dans ses draps jusqu’à ce que la corde de fortune ne cède et ne fasse dégringoler la jeune femme jusqu’au sol qui cria jusqu’à la fin de sa chute. Il eut un bref sursaut où il se redressa, comme s’il allait voir qu’elle n’avait rien. Il compta jusqu’à dix, attendant de voir si déjà, la jeune femme allait se relever et si elle n’avait pas ameuté tout le quartier avec son hurlement strident. Il arrivait à peine à huit lorsque la tête d’Isabella réapparut. Il lâcha un soupire de soulagement. Elle ne semblait rien avoir. L’architecte avait quand même un peu flippé de la voir tomber comme ça du presque premier étage. Ca aurait été de sa faute si elle s’était tuée ! Ben oui, c’était lui qui lui avait donné l’ordre de ne rien dire à personne… Enfin bon… Il la vit se réajuster un peu avant de se mettre à courir jusqu’à la voiture. La soirée allait être longue, il le sentait… Mais il ne devait pas oublier qu’il avait pris une décision quand même ! S’en tenir au plan !

Pendant qu’Isabella séparait la distance qu’il y avait entre eux, l’architecte put remarquer qu’elle portait une robe moulante à souhait, qui mettait en avant chacune de ses formes. On ne pouvait pas vraiment dire que la jeune femme était laide, bien au contraire. Un peu simplette, surement, mais l’intelligence n’était pas vraiment ce que Raphaël recherchait en cet instant. Tout ce qu’il voulait c’était l’avoir dans sa poche, ni plus, ni moins. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer le décolleté plongeant qu’abordait la robe et qui ne laissait pas vraiment place à l’imagination étant donné que c’était « visible ». Une question se forma dans son esprit : pourquoi le vert ? Pourquoi cette couleur ? Il n’en avait aucune idée. Il avait remarqué, le jour de leur rencontre, qu’elle en portait, et que sa sœur portait une touche de violet. C’était un peu comme si c’était nécessaire pour les distinguer… Remarquez que ce n’était pas vraiment plus mal !

En arrivant devant la voiture, il la vit ouvrir la bouche aussi grand que pouvait s’ouvrir sa mâchoire. Un rictus se forma sur les lèvres de l’ancien Shérif. Ouais, il avait fait un excellent choix de voiture ! Sa corvette était sans aucun doute sa plus grande fierté. Il s’en occupait comme personne. C’était toute sa vie, autant l’avouer de suite. Cela n’en avait peut-être pas l’air, comme ça, mais c’était lui qui effectuait la moindre petite réparation ou changement sur sa voiture. Il s’était mis dans la tête qu’un mécano, même s’il connaissait son boulot, pouvait faire une erreur. Or, Raphaël détestait les erreurs. Lui n’en faisait jamais. Son boulot en dépendait ! Une construction qui s’écroule sur des personnes, c’était pour sa pomme que ça aurait des conséquences ! En la voyant tendre la main pour ouvrir la portière, il craignit qu’Isabella ne se jette sur son siège pour rentrer le plus rapidement possible tout en étant d’une maladresse chronique, mais au lieu de ça, elle le fit assez gracieusement, ce qui soulagea le propriétaire du véhicule.

Il retint une grimace lorsqu’elle déforma son prénom. Quelle difficulté y avait-il à retenir son prénom ? Raphaël était un prénom commun pourtant. Ce n’était pas comme s’il s’appelait Jean-Charles de la Tourette ! Enfin bon, peu importait. Il était prêt à subir toutes les déformations de son prénom possibles du moment qu’il pouvait obtenir ce qu’il voulait, et bien plus encore si possible ! Il lui adressa un sourire poli, comme il savait si bien le faire. Charmes les femmes, c’était dans sa nature depuis aussi longtemps qu’il pouvait s’en souvenir. Elles tombaient toutes comme des mouches, et il en avait la preuve même encore une fois. Et encore, il n’avait eu besoin que d’un simple sourire pour que les deux sœurs se tirent les cheveux et ne s’insultent encore une fois. A nouveau, il prit le temps de l’observer. Non, Isabella était vraiment loin d’être laide. Elle pourrait être d’un grand intérêt, si elle savait rester aussi silencieuse qu’une carpe… Mais ce n’était pas compris dans l’offre…

- Tant mieux, tant mieux, répondit-il. Je n’aurais pas souhaité une quelconque crise de larmes de sa part, cela aurait gâché la soirée et je n’aime pas rendre les jeunes femmes malheureuses, même si elles n'ont pas beaucoup d'intérêt...

Un peu plus, et on aurait pu croire qu’il avait déjà tout écrit à l’avance. Il savait toujours précisément quoi répondre, comment tourner les choses à son avantage. Encore une preuve de son machiavélisme et de son côté manipulateur. Il mit le contact et le ronronnement du moteur parvint à ses oreilles. Encore mieux que le gémissement d’une femme ! Quoi que… Il y avait des choses qu’on ne pouvait pas faire avec une voiture… Non, les gémissements de plaisir d’une femme et le ronronnement de moteur de sa voiture étaient deux sons qu’il classait en premier. Il ne saurait pas vraiment choisir, en fait. Adressant un nouveau sourire, cette fois-ci plus caractéristique de sa personne, il répondit :

- Et bien si nous n’avions pas été aussi loin d’une grande ville, je t’aurais emmené dans un restaurant cinq étoiles, voir plus, mais j’avais songé au Dragon Guerrier. Qu’en penses-tu ?

Il était clair qu’une ville comme Storybrooke n’était pas vraiment à l’image d’une personne de haut rang et même si ce n’était qu’un employé pour l’entreprise de la célèbre famille Nerys, grâce à l’argent dument gagné, Raphaël était devenu aussi riche que n’importe qui. Peut-être même autant que ce Blackwood et sa folle de fille. Une barjot cette nana ! Rêver au prince charmant, non mais… il fallait avoir une case en moins ! Même les deux Heelsman étaient un peu plus réaliste que la blonde qui faisait fortune avec son magasin. D’ailleurs, nul doute que la robe que portait Isabella sur elle provenait de ce magasin. La fille Blackwood était peut-être folle, mais au moins, elle faisait provenir de la qualité dans cette ville miteuse. Il fallait bien qu’elle se rende utile de toute façon, n’est-ce pas ? Tandis qu’ils s’éloignaient progressivement de l’endroit où Isabella habitait, Raphaël continua son petit numéro de gentleman parfait.

- Mais dis-moi, ma jolie, comment cela se fait-il qu’on ne se soit pas rencontrer avant ? C’est vrai quoi, une belle femme comme toi, je n’aurais jamais pu la louper… Te serais-tu cachée ?

C’était on ne peut plus niais, il en avait bien conscience, mais avait-il réellement besoin de sortir le très grand jeu pour pouvoir obtenir quoi que ce soit de cette jeune femme ?

 
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MessageSujet: Re: [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella]   [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella] Icon_minitimeLun 27 Oct - 22:47

Isabella & Raphaël




Ce Pharael était décidément un véritable gentleman ! En plus d'être riche, incroyablement sexy et de bon gout (il aimait Isabella, il ne pouvait donc qu'avoir des gouts de folie !), il avait exactement sa façon de penser et savait parfaitemetn comment traiter les femmes... quel homme ! Il souligna très fortement le fait que Santana n'avait pas d'importance à ses yeux contrairement à elle, et la diva sentit le rouge lui monter le haut des pommettes.

« Oui, je comprends... » dit-elle en contenant au maximum son envie d'exploser de partout. Car il ne fallait pas l'oublier, ce soir elle devait contenir ses émotions et ses paroles ! C'était Elisabec qui l'avait dit ! Telle une déesse donc, elle resta assise bien droite, jambes croisées et légèrement cambrée; dans cette voiture qui était presque trop luxueuse pour être réelle. Tout comme elle.

Un peu plus tôt, elle avait demandé à l'homme de sa vie où l'emmenerait-il diner ce soir, et celui-ci lui avait répondu que, malheureusement à cause de la ville mitteuse dans laquelle ils vivaient, il l'emmenait au Dragon Guerrier. Un restaurant Chinois ? Ma foi pourquoi pas, cela changeait de d'habitude ! Généralement, les soeurs heelsman détestaient aller au chinois à cause de toutes ces rumeurs de cuisines sales et de rats qu'on trouvait dans les réfrigirateurs. Mais étant donné que c'était Raphael qui lui proposait, cela devait surement être un endroit bien entretenu, et de plutôt bonne qualité.

« Ca m'a l'air d'être une bonne idée ! » s'exclama-t-elle en papillonant des paupières. Elle releva la tête. « Quelle idée de ne pas avoir de restaurants de Luxe ici pour les gens comme nous ! C'est humiliant et rabaissant !  Je devrais en parler à Régina un de ces jours ! » Et elle devrait peut être rajouter cette raison dans la longue liste de "raisons pour manifester" qu'elle et sa soeur avaient mise au point. D'ailleurs, leur prochaine rebellion promettait de chambouler toute la ville !  L'association des Protestatenaires avait du soucis à se faire !

Quoi qu'il en était, ce soir, la soirée promettait d'être magique ! Une déesse comme Isabella avait l'habitude de séduire les hommes beaux & riches, et avait de bien nombreuses fois remballé des prétendants trop ploucs ! Alors elle était contente car même si la tâche n'avait pas été facile, elle avait réussit à faire succomber Falafel à ses charmes ! Sa concurrente n'avait été nulle autre personne que sa jumelle, c'est normal qu'elle ait gagné face à une mocheté pareil au final ! Bref. Ce soir, elle pensait enfin à un autre homme que Monsieur Sebastian. Il était gentil, beau, riche et aimait voyager en Afrique mais... malheureusement, il vivait bien trop une vie désordonnée pour elle et parfois, la pauvre duchesse avait besoin d'être au calme, et à l'écart de toutes les rageuses qui la jalousaient tel que Arietta Merle ou Moriana Pêcheur ! Mais Monsieur Sebastian était un homme fort, elle n'en doutait point. Il comprendrait et même si son coeur serait très certainement brisé à tout jamais suite à cette rupture, il savait que Isabella resterait une épaule sur laquelle il pourrait pleurer. Contre un diamant en échange.

La voiture roulait paisiblement, et Isabella s'amusait à faire signe de la main qui depuis le trottoir, arrêtaient bouche bée leur marche pour observer le splendide couple de nobles qu'ils formaient. Tant d'admirateurs ! Puis soudainement, la voix de son rencard s'éleva pour lui faire un des plus beaux compliments qui soit ! Immédiatement, la ravissante jeune femme se mit à rougir et gloussa d'un rire fin et raffiné derrière sa main pendant quelques secondes.

« Huhuhu !  »
Elle lui fit un grand sourire puis replaca avec sensualité une mèche derrière son oreille. « Pour un homme comme toi, oui... C'est que je suis très prise par mon mêtier d'actrice à la météo, et mes nombreux fans me rendent la vie dur ! Enfin, tu dois surement savoir ce que c'est ! » Elle jeta un coup d'oeil dehors, ils n'étaient plus qu'à quelques rues du restaurant désormais. « Un homme séduisant comme toi Pharaël, doit avoir aussi tellement de demandes... Heureusement, nous sommes les mêmes & nous connaissons nos vraies valeurs ! » Après tout, entre riches, on s'entend forcément ! Si seulement sa soeur pouvait voir cette scène ! Elle en serait verte -autant que sa robe !- de jalousie ! La pauvre gueuse, elle ne comprenait pas que personne n'arrivait à la sublime cheville d'Isabella ! Mais tout à coup, une silhouette apparue sur le trottoire. Une grande femme, blonde et qui avait l'air d'un monstre tout droit sorti des plus grands films d'horreurs. TÂMARA CHILAY !

Sans crier garde, la ninja en elle se baissa dans la voiture pour ne pas se faire voir. C'était la position de la tortue. Si elle la remarquait, elle était foutue ! Tâlia était une de ses nombreuses jalouses. Jalouse à un point tel qu'elle essayait de nuir à toutes ses relations sentimentales (sans succès évidemment, rien n'arrêtait une déesse...) en l'ayant inscrite sur un site porno ! Puis au final de toute façon, elle rencontrait beaucoup plus de prétendants comme ça ! Mais ce n'était pas l'important. Enfaite, Taram lui pourrissait la vie. Et si il y avait bien une seule personne qu'Isabella redoutait, c'était celle-ci !

« VITE ! VITE AVANCE PITIÉ ! C'EST UNE FEMME QUI ME VEUT DU MAL, SI ELLE ME VOIT AVEC TOI, ELLE VA ÊTRE TELLEMENT JALOUSE DE NOTRE BEAUTÉ ET D’ÊTRE CÉLIBATAIRE QU'ELLE RISQUE DE S'INCRUSTER A NOTRE TABLE ET TOUT CASSER !! »

 
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MessageSujet: Re: [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella]   [Flashback] On t'a déjà dit que tes yeux faisaient penser au chocolat ? [pv Isabella] Icon_minitimeVen 7 Nov - 22:16

Isabella & Raphaël



Feindre un quelconque intérêt pour la jeune femme soi-disant délaissée n’était, ni plus, ni moins, qu’une tactique pour feindre avoir un cœur. L’une comme l’autre n’intéressait pas vraiment Raphaël, mis à part pour s’amuser un peu. Si elle croyait un seul instant que l’architecte avait des vues sur elle, Isabella se trompait lourdement. La seule femme qui l’intéresserait réellement c’était Louna. Mais malheureusement pour lui, plus le temps passait, plus elle lui semblait inaccessible. Il y avait d’abord eu ce mariage auquel il n’était pas du tout consentant, mais malheureusement, il n’avait pas pu s’y opposer parce que sinon, il se serait fait incendier par Esther Nerys et tout le monde savait qu’il fallait craindre la doyenne de la famille Nerys. D’ailleurs, Raphaël la craignait. Il fallait être fou pour ne pas avoir peur d’elle. Et fou, il ne l’était pas du tout.

En tout cas, ses paroles eurent l’effet escompté puisqu’il vit les joues de la demoiselle se colorer légèrement. C’était vraiment trop facile ! Raphaël adorait quand les femmes étaient un défi, mais les voir tomber rapidement dans ses filets, c’était toujours extrêmement grisant. Il lui offrit un sourire innocent avant de reporter son attention sur la route. Il ne fallait quand même pas qu’il oublie qu’il se trouvait au volant de sa magnifique voiture. Quant à l’endroit où ils devaient se rendre, l’architecte n’avait pas mis spécialement longtemps avant de trouver. Ce n’était pas comme s’il y avait énormément de choix à Storybrooke ! C’était même très limité. Du coup, il avait choisi de l’emmener au Dragon Guerrier. S’il y avait eu un restaurant coté en ville, son choix se serait porté là-bas, mais comme il n’y en avait pas, il avait dû faire en fonction de l’ambiance qu’on y trouvait.

Raphaël se mordit légèrement la langue quand elle affirmait qu’elle devrait en parler à Regina. Comme si Madame le Maire changerait ça. Il fallait vraiment être naïf pour penser une chose pareille. Vraiment naïf. Ou ne rien comprendre au système. Ce qui serait fortement possible d’ailleurs. Il doutait fortement que les sœurs Heelsman s’intéressaient à ça. D’ailleurs, c’était étonnant qu’elles soient les secrétaires du maire. Il aurait sincèrement cru que Régina s’entourerait de personnes un peu plus compétentes… C’était d’ailleurs étrange que ça ne soit pas le cas. Raphaël avait eu l’occasion de discuter avec elle, une fois, et elle ne lui avait pas semblé être née de la dernière pluie. Enfin, ça ne le regardait pas et il n’avait pas l’habitude de se mêler de ces choses-là, des choses qui ne le regardaient pas. En règle générale, ça ne faisait qu’apporter des problèmes. Et n’importe qui dans cette ville pourrait affirmer que Raphaël était un homme sans problème. Non, c’était un homme tout à fait respectable, même s’il avait mis une majorité des femmes dans son lit.

- Ce serait bien qu’on ait un restaurant digne de notre rang, en effet.

Comme si Raphaël avait quelque chose à en faire des restaurants de Storybrooke… Ce n’était pas comme s’il y allait souvent pour autre chose que pour boire en compagnie de Norman, ou tout seul. Mais manger ? C’était vraiment rare. Très rare, même. Cependant, pour faire bonne figure, il allait dans le sens d’Isabella. C’était malvenu de contredire une femme, surtout quand elle croyait dur comme fer à ce qu’elle disait. Roulant tranquillement vers le restaurant, tout en faisant extrêmement attention aux gens. Même dans une petite ville comme Storybrooke, il y avait des fois, on se demandait comment ils avaient eu leur permis de conduire… Et puis, Raphaël tenait à sa voiture. C’était sans aucun doute la seule « chose » fidèle qu’il possédait. Triste, n’est-ce pas ? Pendant leur petite ‘escapade’ qui les menait au restaurant, il fut légèrement dépité de voir la jeune femme faire des signes de la main à tout le monde. Elle était sérieuse, là ?! Fallait-il vraiment que toute la ville soit au courant ?

Rapidement, il trouva quelque chose pour attirer son attention et surtout pour qu’elle arrête de faire des grands signes à chaque passant qui se trouvait sur le trottoir au moment de leur passage. Il lui demanda comment ça se faisait qu’ils ne se soient jamais rencontrés avant, lui sortant le baratin habituel, comme quoi une femme aussi belle qu’elle n’aurait pas pu lui échapper. Néanmoins, il y avait une part de vérité dans les paroles de Raphaël, avant d’avoir affaire à leur mère, il n’avait jamais rencontré les deux frangines. Non, il ne regardait pas la télévision, ou très peu, du coup, il ignorait que ces deux-là étaient devenues les Miss Météo de la ville. Et c’était sans aucun doute mieux ainsi parce qu’il doutait de la fiabilité qui pourrait en ressortir… Poliment, il hocha la tête à ses paroles, même si, non, il ne savait pas ce que c’était que d’être accaparé par des fans. D’ailleurs, elle non plus ne devait pas savoir… Ou, elle analysait les protestations comme étant une preuve de sa célébrité, allez savoir ce qu’il se passait dans sa tête brune !

- Les vraies valeurs… oui, répondit-il sans être vraiment convaincu.

Néanmoins, il doutait fortement qu’Isabella se rende compte de quoi que ce soit. D’ailleurs, elle n’était pas foutue de retenir son prénom. Ce qui en disait long sur ses capacités intellectuelles. C’était clair qu’elle n’avait pas inventé l’eau chaude ! Ni même l’eau tiède. Sans vraiment comprendre, il vit alors la demoiselle se baisser, manquant de se cogner contre le tableau de bord. Il ne manquait plus qu’elle abime sa voiture ! Si jamais elle faisait une telle chose, Raphaël la jetterait hors de son véhicule. Il détestait quand les gens n’étaient pas soucieux des affaires des autres. Arquant un sourcil, il ne comprenait vraiment pas le comportement d’Isabella. Puis brusquement, elle se mit à lui crier dessus afin qu’il accélère. Il écarquilla légèrement les yeux, cherchant la personne qui effrayait tant la jeune femme quand son regard se posa sur Târa. Raphaël ne chercha pas à comprendre plus et accéda à la demande d’Isabella. Son pied droit appuya un peu plus fortement la pédale d’accélération ce qui fit vrombir le moteur de la corvette.

- Avec plaisir, marmonna-t-il plus pour lui-même qu’autre chose.

Târa était une grande amie de Suzy, une fille que Raphaël faisait tourner bourrique à la moindre occasion. Le nombre de baratins qu’il avait pu lui raconter à cette pauvre fille… Il avait arrêté de compter ! Mais enfin, là n’était pas l’important. Il jeta un coup d’œil dans le rétro intérieur pour s’assurer que Târa ne les suivait pas et releva le pied une fois qu’elle fut hors de vue. Quand ils arrivèrent devant le restaurant, Raphaël gara la voiture sur un emplacement de parking et fit le tour pour ouvrir à Isabella. Il lui offrit sa main, en parfait gentleman, l’aidant à se lever. Il verrouilla la corvette et tout en offrant une fois de plus son bras à la jeune femme. Ensemble, ils se rendirent dans le restaurant où ils furent accueillis par un serveur qui les conduisit à la table que l’architecte avait réservée la veille au soir. Une fois installés à leur table, Raphaël offrit un magnifique sourire à Isabella avant de lui demander :

- Tu souhaites boire quelque chose ?

 
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