« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)
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Sujet: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Ven 21 Juin - 22:35
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)
Blanche-Neige ♦ Rumpelstiltskin
J’errais dans mon château ne sachant que faire. Ma prochaine action pour mon plan diabolique n’aurait lieu que dans quelques temps et personne ne venait frapper sur la lourde porte de mon château pour me faire une surprise. Quel dommage, je me serais bien amusée avec une quelconque petite victime avait qui j’aurais conclut un pacte, comme ça simplement pour m’amuser en prenant une chose à quoi il tiendrait plus que tout. Je m’amuserais à le voir plier devant moi, à hésiter, peut-être à refuser puis à revenir pour me demander, me supplier d’accepter sa requête. Mais les murs de mon immense bâtisse de pierre restaient silencieux.
Je passais devant la porte de la Bibliothèque et décidais de la pousser. Peut-être qu’un livre me changerais les idées. Ma main aux ongles noirs passa d’un dos de livre à un autre, d’un rayonnage à un autre mais tout ce que cela m’apporta ce sont des souvenirs douloureux, cette pièce était le préférée de ma Belle. Je sentais encore sa présence qui imprégnait les pages de ses rayonnages. J’ouvris un compartiment secret et y sortit la tasse ébréchée, mon souvenir le plus concret de cette magnifique jeune femme qui avait réussit à se frayer un chemin vers mon cœur que je croyais détruit pour toujours à cause de la perte de Belfire. Mais elle réussit à le trouver, caché derrière une carapace de souffrance et d’indifférence. Caché derrière ma soif de pouvoir mais c’est finalement cette dernière qui a gagné m’arrachant pour la deuxième fois un être cher. Ah l’amour...
L’amour. L’amour est le pire fléau de l’humanité. L’amour nous détruit. Il hante nos rêves, ronge nos jours. L’amour a tué plus de personnes que n’importe quelle maladie.
Ces quelques mots me rappelèrent une rencontre. C’était les mots que j’avais dit à la douce Blanche-Neige qui était venue me voir quand son Prince était sur le point de marier et que la douleur était trop forte pour son petit cœur trop sensible. Encore un cœur que l’amour n’avait pas hésité à piétiner, à lacérer les sentiments puissants qu’éprouvaient cette femme. Mais c’est souvent l’amour le plus puissant, l’amour véritable qui fait le plus mal. Un cœur brisé est la pire des afflictions.
Elle était venue me voir, car la plus belle entre toutes voulait faire usage de la magie pour guérir son cœur blessé. C’est ce jour là que je lui fournis une potion qui lui ferait oublier son Prince Charmant. Je me demandais ce qu’elle en avait fait, l’avait-elle bu ou non ? Je n’avais rien de prévu ce pouvait être l’occasion de lui rendre une petite visite.
Quelques minutes plus tard, je me retrouvais non loin de la demeure des sept nains et de Blanche-neige qui vivaient avec eux. J’attendis qu’ils partent à la mine pour m’incruster dans le salon minuscule de leur lieu de vie. Concentrée sur sa tâche, elle ne se retourna vers moi et ne remarqua ma présence que quand je pris la parole.
« Alors ? Tu as retrouvé ta santé d’antan ? »
Les mains croisées, j’étais tranquillement assis dans un des fauteuils de paille de la salle principale. Mon éternel sourire gravé sur mon visage. Je me levais d’un bond souple et alla rejoindre la princesse qui s’était figée en entendant ma voix éraillée.
« Ma potion t’a-t-elle été utile ? »
Je me postais juste derrière elle, espérant réveiller la guerrière qu’elle était. Mais je restais à une distance raisonnable tout de même au cas où son réveil se fasse plus brutal que je ne le pensais.
Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Jeu 11 Juil - 18:41
L’ennui me gagnait. Une routine plus que barbante s’était installée chez les nains. Certes, ils étaient tous très gentils, très serviable, très tout, mais je m’ennuyais. Tout m’énervait. J’étais d’humeur plus qu’exécrable et je ne faisais absolument rien pour changer cela. Pourquoi faire ? Je devais rester cachée pour éviter que Régina ne me trouve, donc c’était sur qu’au bout d’un moment, l’ennui me gagnerait. Et c’était arrivé. Du coup, il fallait bien que je trouve quelque chose pour m’occuper. Sauf que je ne m’attendais pas du tout à ce que faire le ménage ferait parti de mes attributions. Je n’avais pas signé pour ça. En fait, je n’avais signé nulle part. Dans cette petite chaumière, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire, en même temps, mais n’était-ce pas dégradant pour moi, une princesse, de passer le balai ?
Qu’est-ce qui m’avait pris de convenir de ça en demandant l’hébergement à ces six petits hommes ? Je devais sérieusement avoir pris un gros coup sur la tête ! Et le pire c’était que je m’en rendais compte que maintenant. Il avait fallu que je prenne cette potion que j’avais été demandé à Rumpelstilskin pour m’en rendre compte. Si ce n’était pas moche ça ? En tout cas, cette potion fonctionnait puisque je ne me rappelais même plus qui je voulais oublier aussi ardemment. Ca devait vraiment être un très mauvais souvenir pour que je veuille m’en débarrasser comme ça. Enfin, c’était fait ! Tout ce que j’espérais, c’était que cette personne ne viendrait pas m’embêter pour que je me souvienne à nouveau d’elle parce que si je l’avais oublié, ce n’était pas pour avoir de nouveau affaire à elle. La seule chose que je savais, c’était que cette personne n’était pas Régina. Pourtant, j’aurais bien aimé l’oublier, elle aussi…
Comme tous les matins, les nains partirent à la mine pour créer encore de la poussière de fée. N’étaient-ils donc jamais lassés de faire encore et toujours la même chose ? A la fin, ça devait être barbant. D’ailleurs, moi, je me lassais vraiment de cette routine à faire le ménage et m’occuper de la chaumière pendant qu’ils étaient absents, faire à manger pour quand ils rentreraient le soir. Non mais sérieusement, est-ce que j’avais une tête de bonne à tout faire ?! Comme d’habitude, je leur souhaitais une bonne journée, mais avec moins d’entrain que ce que j’avais pu faire les jours précédents. En même temps, est-ce que c’était vraiment utile de sourire de toutes ses dents et être joyeux quand on savait qu’on allait passer la journée dans cette chaumière à tout remettre en ordre ? Je rêvais de mieux comme vie ! Je voulais retrouver ma vie d’avant, comme lorsque mon père était encore en vie et que tout allait bien pour moi. Qu’aucun mal ne m’arriverait jamais…
Grincheux me regarda avec un air suspicieux pendant quelques secondes. Je soutins son regard jusqu’à ce qu’il se décide à me tourner le dos et à rejoindre ses frères pour leur journée. Avec un soupire, je fermais la porte de la chaumière et regardais la minuscule pièce sombre qui se dressais devant moi. Je menais vraiment une existence pitoyable. La vaisselle commençait à me faire de l’œil et je n’eus pas d’autres choix que d’aller la faire. Je vérifiais que mon ruban rouge soit correctement attaché dans mes cheveux avant de faire couler de l’eau dans l’évier. J’allais m’user les mains à force de les plonger comme ça dans l’eau chaude. Ne pouvait-on pas engager quelqu’un de qualifié pour faire ce travail ? Ca me rendrait service au moins et je pourrais au moins profiter de mes journées puisque je ne les voyais pas passer à cause de ce foutu ménage. Depuis combien de temps n’avais-je pas été voir Red et Granny ? Trop longtemps !
J’étais entrain de frotter frénétiquement une assiette quand soudain une voix s’éleva derrière moi qui me fit sursauter. Je manquais de lâcher la vaisselle à cause de ça si bien que je me retournais vivement pour voir qui osait me faire peur comme ça. Je fus réellement surprise de voir Rumpelstilskin, assis dans un des sept fauteuils de paille de la pièce. Comment était-il rentré ? Je ne l’avais même pas entendu arriver ! Ah mais oui… Suis-je bête… La magie ! Enfin, ça ne donnait pas vraiment tous les droits non plus ! Qu’on soit le ténébreux ou pas du tout. Mais ça ne semblait pas le déranger plus que ça, si j’en jugeais son sourire de collé à son hideux visage. Je posais l’assiette dans l’égouttoir et continuais ma tâche tout en frottant aussi frénétiquement.
- On ne vous a donc jamais appris à frapper aux portes avant d’entrer chez les gens ? répliquais-je.
Je ne m’attendais pas vraiment à le revoir un jour, pour être honnête. Depuis qu’il m’avait donné cette potion pour oublier le fameux quelqu’un, je ne comptais pas vraiment avoir de nouveau affaire à lui parce qu’il n’était pas le genre de rencontre qu’on souhaitait faire à nouveau. Si en pleine nuit, Rumpelstilskin m’avait semblé terrifiant, je pouvais clairement dire que de jour, c’était exactement pareil. Sauf que là, je pouvais réellement voir chacun des traits de son visage. Il fallait vraiment le vouloir pour accepter de posséder un visage aussi horrible. Ou alors, il s’était fait une raison : accepter d’être hideux, mais avoir de la magie à revendre. Je continuais ma vaisselle, luttant contre une tâche qui semblait ne pas vouloir s’en aller. Peut-être qu’en essayant de faire comme s’il n’était pas là, il allait se lasser et s’en aller comme il était venu.
Sauf que je me trompais lourdement ! On ne se débarrassait pas de lui aussi facilement. Je n’avais eu conscience de sa présence derrière moi que lorsqu’il parla à nouveau pour me demander des nouvelles de sa petite potion. Je lâchais le plat que j’avais dans les mains et me retournais. Je m’attendais à ce qu’il soit beaucoup plus près que ça, mais en fait non, il avait conservé un minimum de distance entre nous. Ce qui n’était pas plus mal car je détestais qu’on empiète sur mon espace personnel surtout si je n’étais pas d’accord. Et je ne voulais pas que Rumpelstilskin m’approche de trop. On ne savait jamais à quoi s’attendre avec lui. Mais malgré la distance qui nous séparait, il me mettait mal à l’aise.
- Auriez-vous l’amabilité de reculer ?
Ma question n’en était pas vraiment une en fait. C’était plus un ordre qu’une demande. Je voulais qu’il recule parce que même de là où il était, j’avais l’impression qu’il me collait. Je détestais cette sensation. C’était à vous donner la chair de poule. Mais je n’oubliais pas de répondre également à sa question :
- Vous êtes en mission satisfaction ou vous aimeriez bien m’entendre dire que je n’ai jamais bu votre potion ?
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Sam 13 Juil - 15:09
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)
Blanche-Neige ♦ Rumpelstiltskin
La réaction de Blanche-Neige ne tarda pas. La surprise passée, elle se remit à frotter énergiquement une assiette qui ne lui avait rien fait. La brune ne semblait pas ravie me voir. D’un côté je la comprenais, je n’étais pas la personne que l’on aimait avoir comme invité chez soi, plutôt le contraire. Mais je brisais tout de même son quotidien ennuyeux. Sa vie avec les sept nains était loin d’être passionnante et changeait grandement de son passé de fuite, de chasse et de guerre.
« On ne vous a donc jamais appris à frapper aux portes avant d’entrer chez les gens ? »
Sa réplique était glaciale. Quel accueil ! Je savais que j’étais rarement le bienvenu mais tout de même, elle avait un sacré tempérament la princesse. Ce n’était pas mon genre de laisser des phrases comme celles-ci en suspens et je rétorquais :
« Si mais c’est tellement plus amusant d’entrer par surprise, n’est ce pas ? »
Je savais bien que ma question n’aurait pas de réponse, elle était purement rhétorique et me servait seulement à installer l’ambiance qui m’accompagne partout où je vais. Mystérieuse, surprenante... J’avais fait un pas de plus en avant et je n’étais plus qu’à un mètre de la maitresse des lieux. La brune semblait imperturbable et continuait à laver sa vaisselle et celle de ses hôtes. Comment pouvait-elle accepter de faire ce genre de choses alors qu’elle est une princesse de sang royal, ce n’était pas son travail. J’imaginais sans peine, la bouillante guerrière tentée de lutter pour sortir de cette vie misérable pour un peu d’action. Elle se retourna d’un coup et me demanda :
« Auriez-vous l’amabilité de reculer ? »
Je fis exagérément un pas en arrière mais sans vraiment m’éloigner. Je sentais le ton autoritaire de la brune et commençant à la connaitre maintenant, je savais qu’il ne valait mieux pas la contrarier trop. Faisant presque semblant d’obéir à son ordre car c’en était un. Je ne la fâchais pas tout en n’en faisant qu’à ma tête comme à mon habitude.
« La vision que vous avez de moi a-t-elle changé maintenant que je suis un peu plus loin ? Suis-je différent maintenant qu’une plus grande distance nous sépare ? »
Ma réflexion formulée à voix haute n’amenait pas vraiment de réponses, seulement une réflexion, une pensée. Je ne savais pas ce qu’entrainerait ce genre de phrase dans la tête de la belle princesse. La dernière fois, c’est sur l’amour que c’était porté ma réflexion. L’amour, ce fléau...
Je sentais que Blanche-Neige n’était pas à l’aise face à moi mais elle continua sur une réponse à ma question sur les conséquences du pacte qu’elle avait passé avec moi. « Vous êtes en mission satisfaction ou vous aimeriez bien m’entendre dire que je n’ai jamais bu votre potion ? »
J’en aurais ri si je ne voulais pas garder mon apparence mystérieuse et mon aura maléfique qui tenait à distance les trop curieux. Je savais déjà qu’elle avait bu le petit flacon qui contenait la potion d’oubli. J’aime voir un contrat arrivé à ses fins. Sa prochaine rencontre avec son prince risquait d’être amusante à observer. Mais même sans rire, un sourire plus marqué marqua mon visage. Je m’approchais de la table où trônait une corbeille de fruit. Je pris une des pommes bien rouges qu’il contenait et poursuivit sur ma lancée ignorant la question qu’elle m’avait posé, car cette dernière n’avait pas besoin de réponse.
« La tranquillité... Un poids en moins sur la conscience. C’est ce tu voulais non ? Et c’est bien ce que tu as eu. Maintenant tu peux gouter en toute quiétude à ta vie avec les nains : tranquille. »
Je retournais le couteau dans la plaie, je me doutais qu’elle avait du mal à tromper l’ennui dans cet endroit et je jouais avec ça, peut-être cela l’amènerait-elle à me demander autre chose et un nouveau contrat serait signer. De l’animation peut-être ou des nouvelles de l’extérieur qui la ferait sortir de sa cachette. Je le tendis, sans me départir de mon sourire, le fruit de la couleur du sang.
J'espère que ma réponse te plaira N'hésite pas à dire si quelque chose ne te convient pas
Mary Margaret Blanchard
Admin ೨ Blanche-Neige
♦ Curse :
10074
♦ Coeur :
Mariée à son Prince Charmant
♦ Statut :
Enceinte de trois mois
♦ Personnage de Conte :
Blanche Neige
Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Jeu 18 Juil - 18:14
Me plaindre sur ma misérable vie était devenu habituel. Il ne se passait pas une seule journée, une seule heure, une seule minute sans que je regrette profondément le temps où je fuyais. Cette époque-là n’était pas non plus une vie rêvée, mais au moins, il y avait de l’action, il se passait quelque chose, ce n’était jamais toujours le même refrain. Quelle mouche m’avait donc piqué pour que j’accepte bien gentiment de faire la vaisselle et le ménage chez ces sept nains (anciennement huit) ? Je me le demandais. Je devais être dans une époque de bons jours, ma gentillesse m’avait fait défaut cette fois-ci. J’aurais dû leur dire que non. Après tout, comment avaient-ils fait sans moi jusqu’à présent ? Ils avaient dû très bien s’en sortir, alors qu’est-ce que ça leur apportait que je fasse le ménage ou les repas ? Ah bien sur, le loisir d’arriver et de poser leurs fesses sur leurs bancs en attendant que je vienne les servir. Je menais une vie d’esclave !
Voir Rumplestilskin débarquer dans la chaumière ne m’enchantait pas particulièrement. Je pensais que plus jamais je n’aurais à avoir affaire à lui, mais je me trompais lourdement puisqu’il était juste là, en face de moi. Ce qui m’énervait le plus, c’était qu’il n’avait même pas pris la peine de s’annoncer. Je détestais qu’on me prenne par surprise. Du coup, je lui sortis une réplique cinglante sur sa non-capacité à frapper aux portes avant de rentrer chez les gens. Le must serait aussi qu’il attende qu’on l’invite à rentrer, mais avec ce genre de personne-là, il ne fallait pas trop avoir d’espoir qu’ils vous écoutent. Surement était-ce parce qu’il savait qu’on ne l’inviterait pas à rentrer qu’il préférait débarquer, comme ça, chez les gens. Mais qui serait assez fou pour laisser rentrer chez soit le Ténébreux ? Personne ! Quoi qu’il y avait quand même des personnes assez folles pour faire appel à lui et ses services. Si plus personne ne l’appelait, son existence n’aurait plus raison d’être.
- Nous n’avons sensiblement pas le même genre d’amusement, vous et moi, répondis-je tout de même.
A la base, sa question n’attendait absolument aucune réponse. Je l’avais su avec l’intonation de son étrange voix. Mais je ne pouvais pas laisser ce genre de question-là sans réponse. Je préférais me concentrer sur le plat que j’étais entrain de laver, frottant sans relâche une tâche qui s’était incrustée et qui ne semblait pas particulièrement pressée de se retirer. Je frottais avec grand énergie car je n’étais pas spécialement de bonne humeur. Un rien m’énervait et ce rien, pour l’instant, c’était cette tâche qui ne voulait pas se retirer de ce fichu plat. C’était en entendant la voix de Rumplestilskin derrière moi que je le lâchais pour qu’il retombe au fond de l’évier avec les autres plats encore encrassé. Je m’attendais à ce qu’il soit beaucoup plus près que ça de moi, mais non. Cependant, même s’il avait conservé une certaine distance entre nous, je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir mal à l’aise dû à sa légère proximité. Et lui demander de reculer fut le seul moyen que je trouvais pour qu’il s’éloigne puisque lui demander à ce qu’il s’en aille ne fonctionnerait pas.
Je fus légèrement surprise de le voir reculer sans rien dire. Ca c’était vraiment beaucoup trop bizarre. J’attrapais un torchon pour essuyer mes mains pleines d’eau tandis qu’il continua avec ses questions au sujet de son éloignement. Etait-il toujours obligé de parler ? Je le fusillais du regard avant de reposer le torchon là où je l’avais trouvé. Est-ce que je me sentais mieux maintenant qu’il avait reculé ? Posait-il cette question pour se moquer de moi ou bien uniquement pour connaître mon opinion ? La balance pesait lourdement sur la première possibilité parce que même si je n’avais croisé sa route que deux fois dans ma vie, j’en connaissais assez sur lui pour savoir qu’il n’y avait que sa petite personne qui comptait et personne d’autre. Sa vie devait vraiment être bien triste pour qu’il soit ainsi.
- Vous savez très bien que non. Même à plus de milles kilomètres de moi vous resterez toujours le même.
Cependant que je me demandais ce qu’il pouvait bien faire là, finalement, ce fut lui qui m’offrit la réponse à ma question. Apparemment, il voulait savoir comment j’allais depuis que j’avais bu sa potion qui me permettait d’oublier quelqu’un. Je ne pouvais pas dire que sa potion n’avait pas fonctionné puisque j’avais totalement oublié la personne pour laquelle je ne voulais conserver aucun souvenir. Même s’il était l’être le plus abjecte du monde, au moins, ses potions et sa magie fonctionnaient. J’avais essayé de fouiller dans ma mémoire pour retrouver cette personne, mais rien. A chaque fois c’était le gros trou noir. Preuve donc que ça fonctionnait. Néanmoins, avant ça, je souhaitais tout de même savoir pourquoi il me posait cette question. Venait-il voir tous ses clients à chaque fois pour savoir si nous étions satisfaits de ses services ? J’en doutais fortement. Il n’était pas de ce genre-là. Lui, du moment qu’il faisait signer des contrats, c’était tout ce qui importait. Que ce soit ou non ce que la personne demandait, il s’en moquait royalement.
- J’ai déjà payé ma dette, alors qu’est-ce que vous voulez, maintenant ?
Une mèche de cheveux, voilà ce qu’il m’avait demandé. Pour en faire quoi ? Je n’en avais aucune idée et je m’en fichais totalement. Donc du coup, si c’était pour recevoir son due, il avait frappé à la mauvaise porte. Ici, il n’y avait personne qui lui devait quelque chose. J’étais totalement sur la défensive parce que je m’attendais à une entourloupe de sa part. Ce ne serait pas la première fois qu’il ferait une telle chose. Sa réputation le précédait tellement que du coup, même les gens qui ne l’avaient jamais rencontré savaient déjà de quelle façon est-ce qu’il fonctionnait. Cependant, ça ne faisait pas pour autant de lui quelqu’un de prévisible. C’était même tout le contraire. On ne savait jamais comment est-ce qu’il allait réagir ou bien même se comporter. C’était ce qui le rendait dangereux. Je baissais légèrement les yeux vers la pomme qu’il me tendait avant de relever les yeux vers lui.
- Etouffez-vous donc avec.
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Mer 24 Juil - 20:28
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)
Blanche-Neige ♦ Rumpelstiltskin
Je jouais avec le fruit frais, il faisait envie, il roulait dans ma main, attendant que quelqu’un morde dans sa chair tendre pour goûter à son cœur juteux. Sa couleur vive et son apparence appétissante aurait tenté n’importe qui mais Blanche-neige avait une autre idée en tête, une question, qu’elle me posa sans détour. Elle n’était pas du genre à tourner autour du pot et encore moins face à moi, alors que je venais d’apparaitre sans demander l’autorisation. « J’ai déjà payé ma dette, alors qu’est-ce que vous voulez, maintenant ? »
C’est la question que j’avais choisis d’ignorer pour proposer une pomme bien rouge à la plus belle de toutes. Son regard glissa sur le fruit puis se planta dans le mien. Plongeant dans la noirceur de mes yeux, éclairés par une légère pointe d’amusement. Un éclair traversa les fenêtres de l’âme de la belle et elle cracha ces quelques mots. « Etouffez-vous donc avec. »
Un rire jaillit de ma gorge puis je mordis à pleine dent dans la pomme, le fruit juteux était excellent. Je ne savais pas où elle les avait trouvées mais elle savait les choisir. Je profitais pleinement de ce goût frais qui titillait la langue et réjouissait les papilles. Armé de ma pomme, je retournais m’assoir sur le fauteuil sur lequel je suis apparu à mon ancienne cliente.
« Vous avez tort, elle est très bonne. »
J’avalais un autre morceau en désignant un autre fauteuil juste à côté de moi. Sa question me restait en tête mais avais-je vraiment envie d’y répondre ? je m’ennuyais seulement et je surveillais le déroulement des événements à venir. Comment allais réagir la princesse devenue servante de sept nains. Allait-elle rester enfermée dans cet endroit ? Prisonnière de ceux qui l’avait aidé à un moment. Je n’aimais pas être aussi directe qu’elle, je préférais faire durer le suspense, j’aimais laisser les gens chercher, se torturer mentalement pour savoir la raison de ma présence, le pourquoi. C’était ce qui soulevait le plus de questions et je cultivais tout l’art de cette interrogation. Pas chez moi, mais surtout chez les autres. J’avais élevé le mystère et le secret à un art dans lequel j’excellais et cette occasion ne manquait pas mes habitudes.
« Je ne vous dirais pas pourquoi je suis là, je préfère vous laisser chercher. »
Une de mes mimiques déforma mon visage, tandis qu’un rictus amusé se dessinait sur mes traits. Ne voulant pas répondre je me demandais comment elle réagirait à ma réflexion. Mais je n’attendis pas sa réaction et continuait après avoir croqué un nouveau morceau du fruit rouge. Regardant exagérément l’environnement de cette maison, je repris :
« Comment une princesse telle que vous, se retrouve à jouer les servantes chez des nains ? Vous pourriez partir, non ? »
Je tentais de semer le doute dans l’esprit de la brune au visage de porcelaine, mes mots, emplis d’un poison discret allaient se répandre dans la tête de Blanche-Neige. J’ai toujours su choisir mes mots pour qu’ils touchent sans faille la corde sensible que je voulais faire vibrer. Je m’étais relever et lui avait tourné le dos, sachant parfaitement que je ne craignais rien. Elle n’oserait pas m’attaquer, même en offrant mon dos à cette guerrière, je ne risquais rien. Puis je me retournais d’un coup et ajoutais pour enfoncer le couteau dans la plaie.
« Mais je me trompe peut-être. Votre vie vous convient surement comme ça, sinon vous seriez déjà partie… »
Une nouvelle pique, une flèche tirée en plein cœur. Tout du moins, je pensais qu’il la touchait, je connaissais un peu le tempérament de la guerrière et rester tranquillement ici n’était pas son genre. J’attendais donc avec impatience sa prochaine réaction, son prochain déplacement qui influencera son futur…
Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Mer 7 Aoû - 17:52
Je ne m’expliquais vraiment pas la raison de la présence de Rumplestilskin dans la chaumière. Aucun des nains n’aurait fait le moindre pacte avec lui, ni même n’aurait fait appel à lui. Ils m’avaient déjà assez sermonné comme ça quand moi j’avais été le voir pour cette fameuse potion que je mettrais ma main à couper que même dans la pire des situations, jamais, Ô grand jamais, ils ne lui demanderaient de l’aide. Je voulais bien le croire quand il disait venir simplement voir si j’étais contente de l’effet de sa potion. Mais ça ne me semblait pas du tout dans ses habitudes, bien que, je devais avouer que sa potion avait eu l’effet escompté puisque je ne me souvenais pas de qui je voulais oublier. Cependant, en y réfléchissant bien… Et si je n’avais oublié personne ? Si cette potion était fausse ? Non, je ne pouvais pas croire que Rumplestilskin ait pu faire une chose pareille. Il arrangeait les choses à sa sauce et sa convenance, mais de-là à ne pas honorer un contrat, il y avait une marge.
Je tenais réellement à savoir ce qu’il voulait, tout en sachant que j’avais payé ma dette. Il avait souhaité une mèche de cheveux, je la lui avais donnée sans rien dire. Quand il m’avait proposé une des pommes qui se trouvait dans le panier à fruits, je ne pus m’empêcher de lui balancer une pique. L’entendre rire me provoqua un frisson d’horreur. S’il me faisait peur à moi, je n’imaginais même pas l’horreur qu’il devait provoquer chez les enfants. Un être aussi infâme ne pouvait que faire peur. Heureusement pour moi que je n’étais pas dénuée de courage aussi, je ne bougeais pas d’un poil. Il fut un temps où peut-être que j’aurais reculé, mais là, non. De toute façon, au point où j’en étais, un peu plus ou un peu moins, quelle différence ? Je réprimais une grimace quand Rumplestilskin mordit dans la pomme. Il donnait presque l’impression de défier la mort en faisant ça. Sérieusement, mourir à cause d’une pomme… n’importe quoi !
- Evidemment, puisque c’est moi qui les ai cueillies, répondis-je.
Le Ténébreux ne manquait franchement pas d’air en continuant de faire comme chez lui. Il aurait été un homme normal, je l’aurais sans aucun doute chassé à coup de balai (mon épée étant rangée sous mon matelas, il fallait bien que j’utilise une arme de substitution) dans le derrière. Il aurait fait nettement moins le malin ! Rumplestilskin s’était réinstallé sur le fauteuil dans lequel il était apparu un peu plus tôt. Je ravalais mon sarcasme et préférais me taire. J’arquais un sourcil quand il désigna l’autre fauteuil qui était juste à côté de lui. Me pensait-il assez inconsciente pour aller m’installer juste à côté de lui. Aussi, je ne bougeais pas d’un pouce, montrant clairement mon refus de m’installer confortablement alors qu’il pouvait à tout moment se mettre en action et me faire un coup dans le dos. De cet ‘homme’, je m’en méfiais comme la peste. S’il pensait que je l’inviterai au passage à dîner, il se trompait lourdement !
Je restais silencieuse. Il n’avait pas répondu à ma question, et il ne fallait pas qu’il compte sur moi pour relancer la conversation, parce que ce ne serait pas moi qui ouvrirais à nouveau la bouche. C’était à lui de me répondre, pas l’inverse. Aussi, je savais qu’il n’avait pas oublié de me répondre. Je me doutais qu’il faisait exprès de ne pas me répondre. C’était ce qui le rendait particulièrement agaçant. A mon avis, il ne devait pas avoir beaucoup d’amis dans son entourage tellement il était insupportable. Moi qui avais pu me montrer extrêmement patiente il y a peu, aujourd’hui, je n’avais plus la patience de rien. Rumplestilskin arrivait vraiment au pire moment. Peut-être que j’allais le virer à coup de balai finalement… Je lâchais un soupire exaspéré quand il me confirma ce que je savais déjà. Il ne répondrait pas… Ben voyons.
- C’est tellement facile de fuir la question, n’est-ce pas ? Je vous savais machiavélique, mais lâche... Voilà de quoi tenir votre magnifique réputation.
Mais je devais bien avouer qu’il savait taper là où ça faisait mal. Il avait parfaitement compris ce que j’étais entrain de vivre dans cette chaumière. Mais j’étais beaucoup trop fière pour dire ça ouvertement à quelqu’un. Certes, je pestais et les nains savaient que je ne supportais plus d’être enfermée ainsi chez eux. Je donnerai n’importe quoi pour pouvoir repartir sur les routes en compagnie de Vagabond. Lui et moi, nous avions fait tellement de route ensemble qu’à force, il avait eu des aspects de meilleur ami. Je savais que je pouvais compter sur mon cheval encore plus que sur n’importe qui d’autre. Son propriétaire ne m’en avait fait que des reproches, moi je ne pouvais qu’en faire des louanges car je n’avais jamais eu aucun souci avec lui. Comme quoi, le comportement d’un animal pouvait dépendre de pleins de choses.
- Oui, je pourrais, répondis-je.
Je n’étais pas une prisonnière, je pouvais partir quand cela me chantait. J’étais libre de mes mouvements, c’était vrai. Alors pourquoi est-ce que je restais ici alors que moi-même, je me plaignais de mon misérable quotidien ? Je n’avais même pas la réponse à fournir. J’étais là, voilà tout. Les Nains m’offraient l’asile. Mais, Granny aussi m’avait offert l’asile quand je n’étais qu’une femme en voyage et qui se prénommait Mary. Ici, je pouvais être Blanche-Neige. Au village où vivait la Veuve Lucas, seule sa petite fille, Red, connaissait ma véritable identité. Mais je lui avais fait jurer de ne jamais rien dire à personne et elle faisait exactement ce que je lui demandais. Tout ce que je voulais, c’était que personne ne souffre à cause de moi. Et puisque j’étais la personne la plus recherchée du royaume (bientôt, je pourrais presque faire concurrence à ce Robin des bois dont beaucoup de monde parlait), autant vivre cachée. Au moins, j’étais sure que personne ne souffrirait à cause de moi. C’était malheureux, mais s’il fallait que je sacrifie ma liberté pour ça, je le ferais sans la moindre hésitation. Quitte à faire le ménage toute ma vie, même si cette situation n’allait pas tarder à me faire péter un plomb…
- Parce que vous pensez peut-être que j’ai le choix ? Si je n’étais pas recherchée comme je le suis maintenant, c’est évident que je ne m’encombrerai pas de cette pitoyable situation ! Alors je vous serez grès d’éviter tout jugement sans connaître la vie des gens.
Absolument personne ne comprenait ce que je vivais. De toute façon, ils ne le pouvaient pas. Les Nains essayaient de compatir à ma situation, ils essayaient de m’aider et de ça, j’en étais parfaitement conscience, mais ce n’était pas leur soutient qui allait arranger tous mes problèmes. Je ne pouvais compter sur personne. En clair, je n’étais pas aidée, mais en même temps, avec ce que je vivais, il fallait peut-être énormément de cran pour tout supporter comme moi je le faisais. Tout le monde n’était pas fait dans le même moule et pour certaines choses, ça se voyait plus que pour d’autre. Ainsi était faite la vie, malheureusement.
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Ven 16 Aoû - 18:51
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)
Blanche-Neige ♦ Rumpelstiltskin
« C’est tellement facile de fuir la question, n’est-ce pas ? Je vous savais machiavélique, mais lâche... Voilà de quoi tenir votre magnifique réputation. » Lâche, un mot que je détestais. Je n’étais pas un lâche. Une ombre passa sur mon visage et je voulus tuer celle qui avait prononcé ce mot en ma présence mais j’avais besoin d’elle en vie et seule la pomme subit mon courroux, quatre ongles se plantèrent dans le fruit juteux. J’ignorais cette remarque acerbe qui avait faillit me faire faire une bêtise et retrouvait mon air amusé qui cultivait le mystère. Et j’attendais la réaction de la belle Blanche-Neige qui m’affirma qu’elle était libre et pouvait partir à tout moment. Mais je voyais que ma question était tombée juste et que la princesse réfléchissait à sa condition. Aux raisons qui la faisaient se terrer dans ce trou paumé où elle vivait avec sept nains. Je voyais la colère et l’énervement poindre dans les gestes et les attitudes de Blanche-Neige.
« Parce que vous pensez peut-être que j’ai le choix ? Si je n’étais pas recherchée comme je le suis maintenant, c’est évident que je ne m’encombrerai pas de cette pitoyable situation ! Alors je vous serez grès d’éviter tout jugement sans connaître la vie des gens. »
Voilà, où je voulais en venir. C’était presque une invitation à ma manie de sceller des contrats, je pouvais changer cette situation et je me doutais que la guerrière refuserais ma proposition vu son état d’esprit mais c’était mon moyen de faire germer l’idée que j’étais un moyen de la sortir de cette situation qu’elle détestait malgré la gentillesse excessive des nains. C’est là que j’entrais en scène dans une mécanique déjà bien huilée, j’allais en faire une habitude. J’espérais que j’arriverais toujours à mes fins par ce moyen. Blanche-Neige devait revenir sur les devants de la scène avec tout ce qui se déroulait pendant qu’elle se cachait ici.
« Je ne vous juge pas, je me contente d’observer. Mais puisque je sais que ma potion vous a offert ce que vous en attendiez, je peux partir... »
Je marquais une pause théâtrale pour la forme. Les silences étaient parfois aussi importants que des phrases entières et celui-ci ne faisait pas exception. Je voulais inciter la princesse à me poser une ou plusieurs questions dont la réponse ne sera évidemment pas gratuite surtout que c’était à elle de changer la situation. Elle devait sortir d’ici pour affronter le destin que j’avais tracé pour elle. « Quel dommage que vous ne souhaitez pas ma présence j’aurais pu vous apprendre des choses sur ce qui se trame à l’extérieur de ses quatre murs... »
Nouvelle pause accompagné d’un sourire diabolique. Je me levais prêt à disparaitre dans une gerbe de fumée guettant le moindre de geste de la part de la princesse si jamais elle cherchait à savoir ce qui se passait, notamment dans son royaume. Et même si elle ne m retenait pas, elle aurait la curiosité d’aller voir en personne se qui passe. La curiosité est un excellent moteur, très facile à démarrer surtout quand on le fait fonctionner chez une personne qui reste enfermée toutes ses journées dans un endroit isolé tel que celui-ci. Je jetais un dernier regard à cette chaumière qui habitait une princesse guerrière au destin glorieux, destin qui ne se réalisera qu’à l’extérieur. Et le meilleur moyen de la faire sortir d’ici et encore de la rendre curieuse des événements qui se déroulait dans son royaume. Et ce genre de phrase qui laissait supposer bien plus que ce qu’elle ne disait était le meilleur moyen. Du moins, je n’en connaissais pas de meilleur. Je fis une dernier révérence alambiqué, laissant quelques secondes de plus à Blanche-Neige pour prendre sa décision...
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Mary Margaret Blanchard
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Dim 25 Aoû - 17:15
Rumplestilskin refusait de répondre à ma question, aussi, je ne pus m’empêcher de le provoquer afin de voir si cela allait lui tirer une réaction ou pas. C’était stupide qu’il ne veuille pas me répondre surtout que garder le silence ne lui apporterait absolument rien. Mais je continuais à m’interroger sur la raison de sa présence ici. Un nouveau pacte ? Je n’en avais nulle besoin ! Surtout que je n’avais pas fait de demande particulière qui aurait pu requérir sa présence. Donc comment expliquer sa venue ? Lui seul pouvait me le dire étant donné que je ne voyais pas de réponse concrète. Et ce n’était surtout pas pour voir si j’étais satisfaite ou pas de sa potion. Depuis quand Rumplestilskin s’inquiétait-il de savoir si son sortilège avait fonctionné ou pas ? Etait-il si peu sur de lui ? J’en doutais fortement.
Si le Ténébreux ne dit pas un mot, la pauvre pomme fit les frais de sa colère et un sourire satisfait se dessina sur mes lèvres. Ainsi donc il n’aimait pas qu’on le traite de lâche ? C’était une information que je n’étais pas prête d’oublier en tout cas. Certes, j’aurais aimé qu’il m’explique la raison de sa présence, mais j’allais me contenter de ce que je venais de découvrir qui pourrait s’avérer très utile le moment venu. Qu’allais-je en faire ? Je n’en savais rien encore, mais quand le moment serait venu, je m’en servirais. Aussi, je laissais tomber ma question. Je saurais bien à un moment ou un autre de toute façon. Mais cette fois-ci, c’était à mon tour de m’énerver quand il insinua que ma vie devait me satisfaire pour ne pas chercher à m’en aller. Il se trompait lourdement. Si je pouvais, il y aurait longtemps que je ne serais plus là.
Je croisais les bras sous ma poitrine et fronçais les sourcils. Rumplestilskin disait ne pas juger, mais c’était pourtant ce qu’il faisait en tirant la conclusion que je me plaisais à faire le ménage et la vaisselle pour les sept nains. Quelle princesse apprécierait cette vie ? Il faudrait vraiment que cette princesse soit totalement idiote. Or moi, je ne l’étais pas. Mais je n’avais pas le choix. Si je bougeais, Régina allait mettre la main sur moi et Dieu seul savait ce qu’elle serait capable de me faire une fois qu’elle m’aurait. Et moi, je tenais malgré tout à ma peau. De toute façon, tout était de sa faute, c’était clair et net. Si seulement elle ne s’était pas mariée avec mon père, celui-ci serait encore en vie et moi, à l’intérieur de mon château, reprenant ma vie là où je l’avais laissée. Sauf que la vie aurait été trop simple, bien évidemment.
Un vague soulagement m’envahit quand il déclara qu’il pouvait des à présent partir maintenant qu’il était sur que sa potion m’avait pleinement satisfaite, mais quand il marqua une pause, sans bouger, sans même s’éclipser, je faillis lui demander ce qu’il voulait encore, mais je me ravisais. Peut-être que si je ne disais rien, il partirait. Du coup, je restais silencieuse l’observant simplement en arquant un sourcil. Mais je devais bien avouer que ce qu’il venait de me dire là attisait ma sécurité. Rumplestilskin méritait bien son titre de Ténébreux. Il fallait vraiment être plein de félonie pour vouloir attiser ma curiosité. Mais le pire dans cette histoire, c’était qu’il y était arrivé. Cachée ici, je n’avais pas vraiment le moyen de savoir ce qui se tramait exactement dans mon royaume et les Nains évitaient de me raconter tous les détails. Ils me ménageaient, mais je n’en avais pas besoin.
- Et je suppose que me dire se qu’il se passe à un prix, n’est-ce pas ? Or je n’ai absolument rien à vous offrir. Je crains que vous ne vous adressiez à la mauvaise personne, pour le coup.
Avec lui, je savais pertinemment qu’il faudrait lui donner quelque chose en retour. Et cela pouvait être n’importe quoi. La première fois, il avait souhaité une mèche de cheveux que je lui avais donnés sans poser aucune question. Qu’allait-il me demander cette fois-ci ? Je l’ignorais. Une mèche de cheveux à nouveau ? Quel intérêt ? D’ailleurs, pourquoi est-ce qu’il m’avait demandé une mèche la dernière fois ? Je n’en avais aucune idée. Que pourrait-il bien en faire d’ailleurs ? Je n’en avais strictement aucune idée. Toujours debout, je ne bougeais pas d’un pouce. Je réfléchissais à la façon de tirer des réponses de la bouche de Rumplestilskin sans avoir à payer quoi que ce soit, mais ça allait être très dur. Je ne devais pas oublier qu’il était extrêmement rusé. Beaucoup trop même. Comment un être aussi rusé pouvait exister ? Comment avait-il acquis cette ruse d’ailleurs ?
- Au fait, que comptiez vous faire avec mes cheveux ? Me répondrez-vous ou bien devrais-je payer un prix pour cela aussi ?
Il s’agissait tout de même de mes cheveux donc ce serait extrêmement culotté de me faire payer une information comme celle-ci. Bon s’il refusait de me répondre, c’était son droit puisque je lui avais cédé cette mèche sans poser la moindre question, mais aujourd’hui, je voulais savoir, même si cela ne changerait pas grand-chose au fait qu’elle était en sa possession et que je ne pourrais rien faire pour la lui reprendre.
Hors Rp:
Je suis désolée, mais je ne suis vraiment pas satisfaite de ma réponse pour le coup =/
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Dim 25 Aoû - 20:38
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)
Blanche-Neige ♦ Rumpelstiltskin
Comme je le pensais la princesse me retient. Non pas en me touchant mais simplement avec des mots. Des mots auxquels je m’attendais mais qui n’étaient pas moins doux à mon oreille. « Et je suppose que me dire se qu’il se passe à un prix, n’est-ce pas ? Or je n’ai absolument rien à vous offrir. Je crains que vous ne vous adressiez à la mauvaise personne, pour le coup. »
J’avais suscité sa curiosité, je n’en avais pas besoin de plus. Les quelques mots que j’avais prononcé suffiraient à la faire sortir. Qu’elle conclut un marché ou non avec moi, j’aurais ce que je voulais. La princesse sortirait d’ici. Soit à cause de ce que je lui dirais, soit parce que la curiosité l’aura dévoré et qu’elle ne pourra plus rester entre ces quatre murs. Elle ne savait pas que j’avais déjà obtenu ce que je voulais. Un sourire malicieux se glissa tel un serpent sur mon visage. Il est vrai que dans sa situation, elle n’avait pas grand-chose à offrir mais je pouvais toujours lui faire croire que quelque chose m’intéressait encore. Profitant de mon moment de réflexion, elle se demanda : « Au fait, que comptiez vous faire avec mes cheveux ? Me répondrez-vous ou bien devrais-je payer un prix pour cela aussi ? »
Elle avait le sens de l’humour la petite. Il est vrai que toute magie avait un prix et je demandais souvent quelque chose en échange de l’un de mes services mais à ce point. C’était amusant. Mon rire haut perché résonna dans la petite pièce puis je fis quelques pas dans la direction de la guerrière avant de disparaitre sous son nez et réapparaitre juste derrière elle. Ce petit tour m’amusait. Désorienté cette jolie princesse était pour moi, un divertissement. « Douce Blanche-Neige, vous avez encore quelque chose qui m’intéresse. »
Je marquais une nouvelle pause dans mon discours, le marché prenant forme au fur et à mesure du temps qui s’écoulait. Je ne devais lui demander un objet trop important pour elle pour qu’elle envisage de me le céder, en ce demandant ce que je pourrais bien en faire. Bien sur, elle allait déjà m’offrir ce que je voulais mais si je pouvais récolter un petit bonus au passage je n’allais pas m’en priver.
« Quant à votre mèche de cheveux, elle m’est bien utile, n’ayez crainte. »
Je savais que dire de ne pas craindre ma magie à quelqu’un qui tenait de me fuir comme la peste était insensé mais qui a dis que je l’étais. Cette petite phrase provoqua un nouveau sourire ainsi qu’un petit rire. J’avais bien fait de venir ici, je m’amusais bien de voir la belle princesse, je torturer les méninges pour savoir ce qui se passait dans les miennes. Mon comportement était des plus étranges pour quelqu’un n’étant pas dans ma tête et qui ne connaissait pas mes plans. Je me replaçais face à la guerrière, en usant toujours de mes mouvements de manche que j’appréciais particulièrement. « En échange de ces précieuses informations, je souhaite simplement que vous vous procuriez un peu de poussière de fée. Ce n’est pas grand-chose surtout dans ces mines. Qu’en dites-vous, est-ce un marché honnête. Je n’ai besoin que d’une petite poignée. »
Ajoutant le geste à la parole, je pinçais le vide entre deux doigts. Allait-elle accepter mon offre. Un peu de poussière de fée que l’on trouvait facilement dans ces mines contre des nouvelles de son royaume. Je la laissais réfléchir, l’observant de mon regard interrogatif qui surmontait ce sourire qui me caractérisant. Ma main tendue vers la princesse, prêt à faire apparaitre le contrat si sa réponse était positive...
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Mary Margaret Blanchard
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Lun 2 Sep - 12:21
Je voyais d’un mauvais œil chaque parole que Rumplestilskin prononçait. Surtout les propositions qui insinuaient qu’il avait des choses à m’apprendre sur le monde extérieur. Je devais bien avouer que cela m’intriguait énormément, mais je voulais savoir s’il y avait un prix. C’était évident que oui, mais l’espoir pouvait faire vivre. Sauf que si c’était bien le cas, je n’avais absolument rien à offrir au Ténébreux. Je n’étais pas chez moi, et rien ne m’appartenait. Donc mis à part mes vêtements, je ne voyais pas trop ce que je pouvais lui donner. Et encore, il était tout simplement hors de question que je me déshabille ! Donc à la rigueur, je pourrais aller trouver les informations moi-même et en sortant d’ici. Mary pouvait toujours faire un petit come back sans importance, juste le temps d’aller recueillir quelques informations et de revenir ici.
Sauf que c’était risqué. Beaucoup trop risqué. Même si je rêvais que d’une seule chose, sortir d’ici, je ne pouvais pas car cela reviendrait à faciliter la tâche à Régina. Or je n’avais pas envie qu’elle me mette la main dessus. J’ignorais totalement ce qu’elle voulait faire de moi, une fois qu’elle m’aurait attrapé, mais j’avais assez d’imagination et je la connaissais assez pour savoir que je n’aurais pas un traitement de princesse. Ce serait même tout le contraire. Après tout, j’étais la femme la plus recherchée du royaume… Soit disant parce que j’étais une traitre. Je n’avais jamais rien fait de mal de ma vie, et pourtant, j’étais recherchée pour ça. Régina avait réussi à monter beaucoup de personnes contre moi et tant qu’ils seraient persuadés que c’était moi la méchante, je ne serais en sécurité nulle part.
J’attendais que Rumplestilskin me réponde, mais aussitôt, je me souvins du prix qu’il m’avait demandé la première fois que j’avais été le voir pour lui demander ce remède. Il m’avait demandé une mèche de cheveux que je lui avais donnés sans réfléchir. J’avais été tellement déterminée par ma demande que je ne m’étais pas posée plus de question. Mais aujourd’hui, maintenant que j’y repensais, je posais la question. Qu’avait-il pu en faire ? Pourquoi une mèche de cheveux ? Les miens n’avaient absolument aucune valeur alors pourquoi en avait-il voulu ? Là était la question. En demandant ce qu’il avait pu en faire, je n’avais pas pu m’empêcher d’y ajouter une pointe de sarcasme. Néanmoins, ce sarcasme était tout de même assez vrai puisqu’il pourrait très bien me demander quelque chose pour la réponse à cette question.
Son rire me fit mal aux oreilles. C’était comme un grincement qui retentissait dans toute une pièce. Je ne pus m’empêcher de grimacer légèrement. C’était un bruit affreux. J’avais bien envie de lui dire de se retenir de faire une telle chose, mais je n’en eus malheureusement pas le temps car en le voyant venir vers moi, je me mis à reculer par automatisme puis soudainement, il disparut. Je sursautais de surprise. Où était-il ? Je me mis à chercher autour de moi, ne le trouvant nulle part. Etait-il parti ? Cela ne m’étonnerait même pas ! Je faillis dire quelque chose de très désagréable, mais je n’en eus pas plus le temps que précédemment car la voix de Rumplestilskin s’éleva derrière moi. Brusquement, je me retournais et attrapais la première chose qui me tomba sous la main pour la brandir comme une arme.
Balai en main, je fronçais les sourcils lorsque le Ténébreux affirma que je possédais quelque chose qui l’intéressait. Et qu’est-ce que cela pouvait bien être, moi qui n’avais strictement rien ? J’étais sérieuse quand je lui affirmais que c’était le cas. Alors qu’est-ce que je pouvais lui offrir exactement ? Je n’abaissais pas mon balai, malgré le fait qu’à présent, Rumplestilskin se trouvait à une distance raisonnable. Je ne le voulais pas près de moi. J’attendais parce que je savais bien qu’il n’avait pas fini de parler. Cela se voyait à l’expression de son visage, si on pouvait appeler ça ainsi. Gardant le silence, j’attendis qu’il reprenne la parole et cette fois-ci, ce fut pour m’affirmer que ma mèche de cheveux lui avait été utile. Ca je m’en doutais bien, sauf que le « en quoi » m’intriguait. Ce n’était que des cheveux. Que pouvait-on faire avec des cheveux ?
- Et en quoi, je vous prie ? demandais-je en précisant ma question.
Le Ténébreux se remit à rire si bien qu’à nouveau, j’aurais rêvé de pouvoir fermer mes oreilles à ce bruit. Sauf que c’était impossible. Aussi, je me mordis légèrement la langue, attendant qu’il arrête de faire ça. A la troisième fois, il aurait le droit à une remarque parce que ce n’était plus possible. C’était insupportable ! Je tentais de préserver le peu de calme que je possédais encore. Ce dernier s’était amoindri depuis quelques temps. Quand il eut terminé de rire, j’eus enfin le droit de savoir ce qu’il voulait en échange des informations : de la poussière de fée. Je ne dis rien dans un premier temps, le fixant avec suspicions. Il avait raison, la poussière de fée, ce n’était pas grand-chose pour les Nains puisqu’ils en fabriquaient des quantités très importantes chaque jours. J’abaissais légèrement mon balai, mais je restais tout de même sur mes gardes.
- A mon tour, j’y ajoute une condition : les réponses et le paiement ensuite.
Pour ajouter un peu plus de forme à mes paroles, je quittais la pièce pour me rendre dans la chambre des Nains. Je me dirigeais vers un placard que j’ouvris pour y retirer une bourse. Je revins dans la pièce principale, la bourse entre mes mains. Rumplestilskin n’avait pas bougé de l’endroit où je l’avais laissé. Avec un sourire en coin, j’ajoutais :
- Alors ? Vous me racontez tout ce que je veux savoir et je vous donne la bourse au complet. Avons-nous un contrat ?
La seule chose que je pouvais espérer maintenant, c’était que les Nains ne rentreraient pas à l’improviste parce que je savais d’avance qu’ils m’empêcheraient de donner la poussière de fée au Ténébreux. Depuis que j’avais fait mon premier deal avec lui, j’étais surveillée. Grincheux, plus particulièrement, ne voulait jamais me laisser seule. Mais heureusement que ses frères avaient encore de l’influence sur lui. Et puis jusqu’à preuve du contraire, j’étais toujours restée ici, sans jamais partir. Techniquement, il n’avait aucune raison de s’en faire. Où irais-je ? Je n’étais chez moi nulle part. Donc autant rester caché.
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Mar 3 Sep - 22:34
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)
Blanche-Neige ♦ Rumpelstiltskin
Mon tour de magie avait réveillé les instincts de la guerrière et elle s’empara d’un balai. Je ne savais ce qu’elle allait faire de cette arme improvisé mais son geste m’amusait. Pensait-elle vraiment se servir de cet objet pour se battre contre moi ? Un simple balai contre la magie du Ténébreux. C’était tellement ridicule. Je ne pouvais pas croire que la belle princesse pensait se battre avec ce morceau de bois.
« A mon tour, j’y ajoute une condition : les réponses et le paiement ensuite. »
Que de caractère dans une si frêle enveloppe. Ce n’était pas courant et je devais avouer que ce n’était pas déplaisant d’avoir affaire à elle. Elle était si imprévisible et parfois si butée que je me demandais comment faisait les nains pour la supporter au quotidien. N’aimant pas particulièrement sa vie, elle devait faire de celle des sept nains, un véritable enfer. Mais ce n’était pas mon problème, avant que je ne réponde à la princesse, elle passa dans une autre pièce. De là, elle ramena une petite bourse de cuir qui contenait surement la poussière de fée que je recherchais, enfin que je me réservais en bonus.
« Alors ? Vous me racontez tout ce que je veux savoir et je vous donne la bourse au complet. Avons-nous un contrat ? »
Un sourire était affiché sur les lèvres de la belle princesse mais il n’allait pas y rester longtemps. Je préférais quand les choses se faisaient à ma façon. Je restais silencieux quelques instants, comment allais-je retourner la situation à mon avantage ? Par une pirouette comme à mon habitude, c’était ma spécialité. Je m’en sortais toujours avec un mouvement de manche ou une phrase alambiquée, c’était ma méthode et elle fonctionnait plutôt bien. « Malheureusement, ça ne marche pas comme ça, ma chère. » Un sourire diabolique s’étira sur mon visage tandis je m’inclinais devant la princesse et un tour de manche, la précieuse bourse de poussière de fée vient se matérialiser dans ma main. Je le tendais légèrement vers Blanche-Neige avant de poursuivre dans mon discours. « Bien, puisque le prix est payé, je vais te dire ce que je sais. »
Je rangeais la bourse de cuir dans l’un des replis de mon manteau avant de repenser aux événements qui bousculaient le royaume de la princesse. Comment lui annoncer que la Reine noire qui avait pris les rênes du pouvoir déchainait sa puissance maléfique sur tous les habitants de son Royaume, tout simplement pour retrouver celle qui se tenait face à moi. Ce n’était que pure vengeance gratuite pour faire sortir la belle de son trou. Elle ne pouvait pas savoir qu’elle s’était coupée du monde, recluse dans les mines en compagnie des nains. Faisant le ménage dans cette petite maisonnette et non à échafauder des plans contre la Reine. Ce genre de choses dépassait la reine, elle ne pouvait imaginer qu’une princesse aussi fière et aussi butée renonçait à se battre. Je devais lui redonner une bonne raison de lutter, une bonne raison de sortir d’ici et de se battre contre la Reine. Elle pouvait agir pour sauver son royaume, elle pouvait avoir une fin heureuse dans ce monde. Restait juste à trouver les mots, les mots qui la frapperait au cœur et qui la motiverais à partir. « La Reine met votre Royaume à feu et à sang, répandant le malheur dans les rues. Usant de sa magie et de sa cruauté pour soumettre ceux de ton peuple. Tout cela pour une seule chose... Mettre la main sur... Toi. » Ma voix s’était faite glaciale et mon sourire s’était transformait en rictus diabolique. J’avais bien séparé mes mots, jouant sur mon intonation et appuyant sur les mots qui faisaient mal qui allait chercher dans les tréfonds de l’âme de la princesse. Je savais que son peuple lui importait, qu’elle était blessée d’être coincée ici alors qu’elle pense au bien être de son peuple. Peuple, qu’elle ne peut pas protéger et qui souffre à cause d’elle. Je savais qu’elle ne le permettrait pas. Une fois mon dernier mot prononcé, un nouveau rire s’échappa de ma gorge et mon corps se dispersa en une fumée noire. J’entendais venir au loin, les nains et ma présence n’était plus nécessaire, ni désirée.
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Je sais qu'on avait pas dit que ce serait bientôt la fin mais je la voyais bien comme ça. Alors surtout n'hésite pas à dire si tu veux que je modifie pour qu'il dure plus longtemps ou si tu veux me retenir
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige) Mar 17 Sep - 11:25
Je devais bien l’avouer, vivre enfermer comme je le faisais ne facilitait pas la transmission d’information. Les seules choses que j’apprenais venaient des nains et encore, je me doutais bien qu’ils ne me disaient pas toute la vérité ou bien ils édulcoraient ce qu’il se passait en réalité. Me prenaient-ils pour une idiote ? Je commençais à me dire que oui. Par moment, ils oubliaient qui j’étais et surtout que je connaissais Régina comme personne. C’était ma belle-mère, j’avais vécu avec elle pendant plus de dix ans. Elle était cruelle et machiavélique. Je me doutais bien du mal qu’elle faisait autour d’elle, mais depuis que je vivais dans la chaumière des sept nains (anciennement huit), on ne pouvait plus dire que j’étais témoin de sa cruauté. Au contraire, on m’en préservait et ça me rendait folle. Je n’avais plus rien à faire, et je me sentais plus qu’inutile. Faire la vaisselle et le ménage, ça allait un temps, ça occupait une petite partie de la journée. Mais tous les jours, à répétition… Je n’étais pas une domestique ! S’ils en voulaient une à ce point, j’en avais plein dans le château de mon père, ça ne me ferait rien de leur en donner une, s’il n’y avait que ça pour leur faire plaisir.
La tentation que venait de faire naître Rumplestilskin en me faisant savoir que je loupais pas mal de choses en restant cloitrée dans la chaumière, était vraiment grande. Tellement grande que je ne résistais pas à accepter son marché. Après tout, qu’est-ce que représentait un peu de poudre de fée ? Les nains en créaient toute la journée donc ça ne serait pas dur pour eux d’en ramener à nouveau. Cependant, je tenais tout de même à ce que le Ténébreux ne me fasse pas d’entourloupe comme il en avait le secret. Du coup, j’espérais sincèrement qu’il allait accepter ma vision de ce nouveau marché. Et puis, qu’est-ce que ça changeait pour lui de me donner les réponses avant puis le paiement ensuite ? Pour moi, ça changeait la donne parce qu’au moins, j’aurais la certitude que ce qu’il me dirait vaudrait vraiment le coup. C’était tout de même une bourse pleine de poussière de fée que j’avais dans les mains. Ce n’était pas une pincée comme il me l’avait demandé. Du coup, il avait intérêt à ce que ça vaille le coup parce qu’il se payait ma tête, il ne se la paierait pas une deuxième fois. Je n’étais pas niaise, ni idiote. Au contraire, moi aussi j’avais plus d’un tour dans mon sac, mais face à lui, je ne ferais jamais le poids.
Le sourire qu’il m’offrit ensuite ne me disait absolument rien qui vaille. Décidemment, c’était vraiment impossible de comprendre comment cet être fonctionnait… Ou il cachait bien son jeu à chaque fois, ou bien c’était quelqu’un qui n’avait réellement aucun cœur et aucun scrupule à faire ce qu’il faisait. J’avais entendu les pires choses à son sujet et même si jamais je n’avais douté de la sincérité de ces dires, je commençais à me dire que ce qu’il se disait sur lui avait dû être adouci pour que cela paraisse nettement moins effrayant. Je devais avouer que moi aussi il me faisait peur, même si concrètement, il ne me faisait rien dans le sens où il ne m’attaquait pas ou ne me torturait pas. Mais ce n’était pas parce que j’avais peur de lui que je ne réagirai pas s’il en venait à vouloir me faire du mal. Je n’étais pas masochiste ! Et ce n’était pas mon genre de rester sans rien faire. Enfin bref, pour en revenir à l’instant présent, Rumplestilskin était entrain de m’annoncer que ce n’était pas ainsi qu’il fonctionnait. J’arquais un sourcil tandis qu’un sourire vraiment flippant se dessinait sur son visage. Je cessais de respirer pour pouvoir garder un minimum de contenance.
Jamais je ne comprendrais ce magicien. Il s’inclina juste devant moi puis brusquement, la bourse disparut d’entre mes mains pour atterrir dans la sienne. Mon cœur manqua une sorte de battement avant de se mettre à palpiter un peu plus fort. L’adrénaline était entrain de monter. Je venais de me faire avoir comme une débutante ! Je fronçais les sourcils en guise de première réaction. S’il continuait comme ça, j’allais vraiment finir par le frapper avec mon balai ! Il trichait. Pourquoi est-ce que j’avais osé penser qu’il pourrait être honnête ? Parce qu’il m’avait vendu une potion qui avait plus que bien fonctionnée en échange d’une simple mèche de cheveux ? N’importe quoi ! Je n’avais pas réellement de grandes illusions en ce qui concernaient Rumplestilskin. Après tout, je n’étais pas la première personne qu’il avait comme ça, avec un stupide tour de passe-passe. Sans ses pouvoirs, je me demandais bien ce qu’il valait. Surement pas grand-chose étant donné les grands airs qu’il se donnait. Un type frustré ou un lâche qui s’enfuyait au moindre problème. Personnellement, j’aurais des pouvoirs comme les siens, il y aurait longtemps que j’aurais fait face à Régina pour arrêter sa terreur.
- Vous trichez ! Espèce de malhonnête !
Mais que pouvais-je faire maintenant ? Je ne pouvais lui retirer cette bourse qu’il avait réussi à me piquer avec sa magie. D’ailleurs, il était entrain de la ranger dans une des poches de son manteau. Je croisais les bras sous ma poitrine et attendis. Comme il l’avait dit, j’avais payé. Et maintenant j’allais bien savoir s’il avait réellement des choses à m’apprendre. La seule contrainte à présent, c’était que je ne pouvais plus rien faire si son information ne m’était pas inconnue. Enfin… je trouverai bien un autre moyen d’obtenir de vraies informations si jamais les siennes n’étaient pas suffisantes. Je commençais à perdre patience face à son silence et j’étais vraiment à deux doigts de lui demander de cracher le morceau. Après tout, ça ne pouvait pas être aussi terrible que ce que je savais déjà. Et puis, j’étais prête à entendre tout et n’importe quoi. Quand ça concernait Régina, absolument rien ne m’étonnait. Avec quelqu’un d’aussi perfide que cette femme, il fallait bien s’attendre à tout, même aux choses les plus terribles du monde. Le Ténébreux pouvait me dire qu’elle avait lâché une armée d’ogres sur le royaume, cela ne m’étonnerait même pas. Sauf que l’information qu’il me lâcha n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais…
- Quoi ? C’est tout ! Mais ça je le savais déjà !
Mais avant que je ne puisse lui demander des informations un peu plus récentes que celle-ci, il disparut. Pouf ! Comme ça ! Envolé ! Une vague de colère monta en moi. Je venais de me faire avoir et en beauté ! Bien plus que ce que je pensais. Honnêtement, je n’aurais jamais cru qu’il aurait pu faire pire que précédemment avec la poussière de fée. Et bah si ! Snow, le Ténébreux n’était pas quelqu’un qu’on pouvait apprendre à connaître, c’était impossible !
- Revenez donc ici espèce de…
Je n’eus pas le temps d’en dire plus car Grincheux franchit la porte en compagnie de ses frères. Je me tournais vers eux les poings serrés et le regard furieux si bien qu’ils cessèrent toute discussion pour me regarder. Joyeux s’approcha légèrement de moi, l’air inquiet. Il jeta un coup d’œil à ses frères avant de reporter son attention sur moi et demanda :
- Ca va, Snow ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
Je lâchais un cri de frustration et m’enfermais dans la chambre en claquant la porte derrière moi.
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Sujet: Re: Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie... sauf si la magie s’en mêle. (Avec Blanche-Neige)