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L'histoire se déroule en Octobre 2013.
« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
Charming ♦ Henry ♦ Ruby ♦ Mr Gold
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| Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] | |
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Mary Margaret BlanchardAdmin ೨ Blanche-Neige
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♦ Coeur : Mariée à son Prince Charmant
♦ Statut : Enceinte de trois mois
♦ Personnage de Conte : Blanche Neige
| Sujet: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Dim 10 Mar - 19:25 | | Un après-midi relativement venteux planait sur Storybrooke. Le printemps n’était que dans une dizaine de jour et pourtant, le mauvais temps continuait de persister. Je commençais vraiment à me demander quand est-ce que nous aurons enfin plusieurs journées de printemps. L’hiver n’était vraiment pas ma tasse de thé, même si la neige me rappelait un vague souvenir à chaque fois. J’ignorais exactement lequel, mais je me sentais familière à celle-ci bien que je ne voyais vraiment pas ce qu’on pouvait sentir de familier dans de la neige. En réalité, je n’aimais pas particulièrement ça, même si je trouvais le paysage magnifique quand il en était recouvert. Fort heureusement, pour le moment, la neige ne posait pas trop de souci. La météo n’en prévoyait pas pour les jours à venir. Le temps était gris, mais il se maintenait.
Pour ma part, je n’avais qu’une hâte c’était que les vrais beaux jours arrivent. Ces jours qui réchauffaient le cœur si bien qu’on ne pouvait passer qu’une journée agréable. Le printemps était une de mes saisons favorites parce que c’était celle de la renaissance après un rude hiver. Et puis, je pourrais ainsi reprendre mes sortis avec mes élèves et les emmener de nouveau au zoo pour que Bran se lance dans de nouvelles explications sur les animaux qui y vivaient. Pour le coup, il était nettement meilleur que moi pour expliquer le comportement des animaux ainsi que leur habitat. Moi-même j’étais toujours aussi captivée que mes élèves quand il se lançait dans ses explications. Il aimait son boulot et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il faudrait donc être aveugle pour croire qu’il était blasé, le matin, en allant travailler.
Le parc n’était pas vraiment peuplé à cause du vent. En même temps, quelle personne, saine d’esprit sortirait de chez soit pour affronter les caprices de la nature ? N’étais-je donc pas saine d’esprit ? Je pensais bien que si, mais rester enfermer dans mon appartement toute la journée, ce n’était pas concevable non plus. Du coup, j’avais décidé d’aller prendre le frais pendant au moins une heure, histoire de me vider un peu la tête. C’était fou le nombre de choses auxquelles on pouvait penser quand on était enfermée. En plus de ça, Emma n’était pas là donc on ne pouvait pas dire que ça m’occupait réellement l’esprit. La seule occupation que j’avais à l’appartement, en pleine journée, c’était la télévision et des copies à corriger. Là, je m’accordais une pause. Je faisais un peu une surdose de stylo rouge, dans le jargon de l’école.
Généralement, j’allais chez Granny pour me changer les idées, mais aujourd’hui, je n’avais pas vraiment envie d’un chocolat chaud. Même si j’étais une grande fan et consommatrice. Pour le moment, j’avais envie de marcher tout simplement et prendre le frais. Les mains dans les poches de mon manteau marron, j’avançais tranquillement dans le parc un peu désert. D’habitude, je pouvais croiser Archie qui promenait Pongo, mais je ne le vis nulle part. Peut-être était-il en consultation ? C’était fort possible. Je me demandais s’il était avec Henry actuellement, c’était tout aussi possible étant donné que Régina tenait encore à ce qu’il consulte. Pourquoi faire ? Je me le demandais parce qu’il n’y avait pas plus saint d’esprit que ce petit garçon, malgré ses idées un peu fantasque que chaque habitant était un personnage de conte de fée.
Tout ceci était né de son imagination depuis que je lui avais donné ce fameux livre. Mais je ne pensais réellement pas à mal en le lui donnant. Au contraire, c’était simplement pour développer son imagination et aussi parce que j’avais vite compris que c’était un enfant solitaire qui avait besoin qu’on lui témoigne une réelle affection. Je n’y connaissais pas grand-chose dans le rôle de mère étant donné que je n’avais eu absolument aucun enfant, mais Régina était toujours beaucoup plus occupée à essayer de faire régner l’ordre dans la ville plutôt que de s’occuper de son fils. Ce qui était fortement malheureux. Personnellement, si j’avais un enfant, ma carrière passerait bien après lui. Combien de fois l’avais-je vu rentrer chez lui tout seul alors qu’une grande partie de ses camarades étaient attendus de leurs parents ? Heureusement qu’Emma était là maintenant. Certes, elle l’avait abandonné, mais ça se voyait que malgré tout, elle l’aimait.
Je ne regardais pas vraiment où j’allais, je fixais surtout mes pieds tandis que je marchais sur le sentier du parc. Penser à Emma me rappelait combien de fois je m’inquiétais pour elle quand elle restait quasiment toute la nuit au commissariat. Etre toute seule à l’appartement, j’avais l’habitude depuis le temps que j’y vivais, mais quand je la voyais revenir avec une tête qui faisait six pieds de long, ça m’angoissait. Elle allait mourir au travail si elle ne faisait pas attention. D’ailleurs, je ne faisais que ça, je lui répétais encore et encore qu’il fallait qu’elle se repose parce que sinon, sa santé allait lui jouer des tours, mais à chaque fois ça rentrait par une oreille et ça finissait par ressortir de l’autre. Que pouvais-je bien faire d’autre ? Je ne trouvais pas le temps de trouver une solution à ma question que je percutais en plein fouet quelqu’un.
Un « Oh ! » de surprise s’échappa de mes lèvres tandis que le léger impacte me fit reculer de quelques pas vers l’arrière. Je relevais la tête pour voir qui était la personne que j’avais percutée et quand je le découvris, je me figeais instantanément suite à la surprise. David Nolan se tenait debout, devant moi, aussi surpris de s’être fait rentré dedans que moi de lui être rentré dedans. Je repris rapidement contenance et dis :
- Oh mon dieu, je suis vraiment désolée ! Je ne regardais pas où j’allais. J’étais… hum… perdue dans mes pensées.
Je ne savais pas vraiment quoi lui dire pour m’excuser de ne pas avoir fait attention où j’allais. J’espérais que je ne lui avais pas fait trop mal parce que sinon, j’allais me traiter comme la pire des imbéciles. |
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Mar 25 Juin - 18:22 | | Si on nous voit, on est mal, non ?
Mary Margaret Blanchard ☂ David Nolan Réapprendre à vivre et à retrouver des repères n'avait pas été le plus dur en soi. Chaque individu semblait le connaître à Storybrooke. Même si pour beaucoup il était l'homme qui était sorti d'un long coma, le miraculé ou encore John Doe. Chaque habitant de la ville avait de délicates attentions, ils l'aiguillaient et l'aidaient du mieux qu'ils le pouvaient. Cette gentillesse et cette solidarité des habitants l'avait tout de suite beaucoup touché. Il se sentait donc bien rarement seul, on venait souvent le questionner, lui raconter des histoires, lui demander des nouvelles de sa santé... David répondait à cette dernière en disant qu'il se sentait en pleine forme et seul la mémoire lui faisait encore parfois défaut. Les souvenirs... c'était ce après quoi il courrait, non pas pour chercher à tout prix à reprendre sa vie d'avant comme un automate. Mais pour comprendre qui il était et qui il devait être. Heureusement avec le soutien infaillible de toute la population il avait pu retrouver une grande partie de son histoire et ainsi mieux cerner celui qu'il était. Malgré cela il continuait ses séances chez le psychologue de la ville Mr. Hooper. Le jeune homme sortait tout juste de son cabinet en ce début d'après-midi. Une fois encore il avait parlé d'un sujet qui revenait constamment hanter son esprit : ses sentiments. Pour une personne de l'extérieur il n'y avait pas trop sujet à se questionner sur ce thème. Il était marié à Kathryn Nolan, elle était sa femme et donc son allégeance lui revenait de droit. La réalité était tout autre, une autre femme faisait battre son cœur, une femme qu'apparemment il ne connaissait pas avant son coma : Mary Margaret. Il lui paraissait impossible qu'il ne l'ait pas connu plus tôt que cela. La jeune femme était institutrice dans la seule école de la ville et dès qu'il l'a vu il en tomba instantanément amoureux. Ce qu'il trouvait très étrange c'est qu'il était sûr, pour une raison qu'il lui échappait, qu'il devait déjà la connaître ! De tous les habitants de Storybrooke, elle est la seule avec laquelle il se sente totalement à l'aise et en confiance. Traversant le passage clouté quand il vit le bonhomme vert faire son apparition, il décida de couper par le parc pour se rendre plus rapidement à destination. Il allait justement rendre visite à Mary Margaret pour lui parler. David avait tout un tas de choses à lui dire. Des mots tournaient à une vitesse folle dans sa tête, le garçon essayait tant bien que mal de les lier les uns aux autres pour un ensemble le plus harmonieux possible. Alors que des idées, des mots et des phrases se bousculaient dans sa tête, se fut lui-même qui fut bousculé. Pour tout dire il regardait un peu dans le vague avant cette collision, dont il était peut-être la cause... Il se reprit et allait tout aussitôt s'excuser, quand il découvrit celle dont il venait brusquement de croiser la route. Mary Margaret le devança dans ses excuses, présentant cet accident comme étant de son fait le plus involontaire et du à une étourderie de sa part. Instinctivement en voyant la jeune femme un sourire vint illuminer son visage avant qu'il ne se rappelle qu'il lui devait lui aussi des excuses : - C'était aussi mon cas... je dois être tout aussi fautif... Tu n'as rien ? Ignorant totalement l'importance de l'incident il c'était immédiatement inquiété de la santé de la demoiselle. Son travail le conduisait bien souvent à s'occuper d'animaux en détresse, mais ses performances s'arrêtait à ce niveau. Il aurait été bien incapable d'aider miss Blanchard si elle était blessé d'une quelconque manière. Voyant que celle-ci se tenait solidement sur ses deux jambes et semblait ne se plaindre d'aucun dommage il fut rassuré avant même qu'elle ne lui réponde. Il entendit tout de même sa réponse pour plus de sécurité. Puis se rappelant l'objectif qu'il c'était fixé après son rendez-vous avec Archie, il lui dit : - Il se trouve que j'allais justement chez toi... pour te parler... Son courage s'arrêtait là pour le moment. Il avait besoin de respirer davantage avant de sortir son discours, qui en fin de compte n'en était pas vraiment un, car il n'en avait pas fini sa construction dans son esprit. Mais en plongeant son regard dans celui de Mary Margaret, il su vite que les mots justes ne pourraient lui venir que dans cette configuration précise. Avant de la voir, ils paraissaient irréels comme décousus, à présent ils étaient logiques et s'assemblaient tous seuls sans aucun effort... |
| | | Mary Margaret BlanchardAdmin ೨ Blanche-Neige
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Mar 9 Juil - 22:27 | | Parfois, j’avais beau essayé de chercher à comprendre les tournants de ma propre vie, mais certains sens continuaient à m’échapper totalement. Si ça continuait, j’allais vraiment finir par me mettre à consulter pour être à nouveau saine d’esprit. J’étais certaine que le docteur Hopper aurait une place pour moi. Enfin, dans tous les cas, pour l’instant, j’étais totalement perdue et je n’arrivais pas à retrouver mon chemin. Emma et Meghann essayaient chacune de leurs côtés de m’aider à remonter la pente et pour ça, je leur étais très reconnaissante. Et puis, à les voir motivées à m’aider, et bien ça me donnait aussi envie de me battre. Du coup, ces derniers temps, j’avais relevé la tête et j’avais plus ou moins repris une vie normale. Sauf que les gens normaux ne se promenaient pas au parc avec un vent pareil.
J’avais hâte que les beaux jours reviennent rien que pour pouvoir faire le plein de vitamine et puis aussi pour pouvoir faire des sorties avec mes élèves. Ca leur manquait autant qu’à moi. Normalement, il était déjà censé faire beau donc les enfants étaient surtout pressés de pouvoir profiter de la saison. Sauf que la saison n’arrivait pas du tout. Nous n’avions qu’un ciel gris et du vent. Ce qui expliquait pourquoi je portais encore ma veste de boutonnée. En temps normale, je devrais être assise à une table chez Granny entrain de discuter avec Ruby quand elle n’était pas entrain de prendre des commandes ou quand Granny n’était pas derrière elle pou lui faire remarquer qu’elle ne la payait pas pour discuter avec la clientèle. Mais aujourd’hui, je n’avais pas spécialement envie de boire un chocolat chaud à la cannelle. J’adorais toujours autant ça, et rien ne pourrait me faire arrêter d’en boire, seulement pour l’instant… plus tard, sans doute !
Le frais me faisait vraiment du bien. Je me sentais plus légère. Je remplissais mes poumons autant que je le pouvais tellement ça me faisait un bien fou. Je laissais mon esprit s’évader un peu, laissant libre court à mes pensées. Sauf celles qui concernaient ma baisse de morale. Je n’avais pas fait tout ce chemin-là pour revenir à la case départ. Et puis, je n’avais pas envie de voir l’air dépité d’Emma si elle me voyait à nouveau avec le moral dans les chaussettes. Là, je pouvais être certaine que nous aurions à nouveau de longues discussions sur le canapé autour d’un chocolat chaud à la cannelle. Remarquez que… ces jours-là, j’avais vu Emma plus que depuis qu’elle était arrivée à Storybrooke. Depuis qu’elle était devenue le nouveau shérif de cette ville, on ne pouvait pas dire que je la voyais très souvent. Ce qui était fortement dommage d’ailleurs parce que j’adorais vraiment parler avec elle de tout et de rien.
Toujours perdue dans mes pensées concernant ma colocataire, je heurtais de plein fouet quelqu’un si bien qu’une exclamation de surprise s’échappa de mes lèvres. Quand je remarquais que j’étais rentrée dans David, je me figeais instantanément. Ce qui me rassurait un peu, c’était qu’il avait l’air aussi surpris que moi de s’être fait rentré dedans. Du coup, je m’excusais aussitôt, lui expliquant brièvement pourquoi je l’avais percuté de cette façon. Ce n’était nullement intentionnel car il n’y avait rien de plus désagréable que de se faire rentrer dedans. La dernière fois, j’étais rentrée dans Kathryn et honnêtement, ça avait été l’altercation la plus désagréable de toute ma vie. Surtout quand j’avais vu le test de grossesse dans ses achats. Voir ça avait eu l’effet d’une gifle très douloureuse. Surtout que juste après ça, Régina avait eu la brillante idée d’apparaitre et de me demander de laisser le couple Nolan tranquille. Et depuis, c’était ce que je faisais.
Je regardais David qui s’était mis à sourire. Il abordait ce sourire qui me faisait fondre comme neige au soleil. Si je ne faisais pas attention, j’allais me mettre à sourire comme une imbécile, moi aussi. Si Régina nous trouvait, j’allais à nouveau passer un sale quart d’heure et je n’en avais pas du tout envie. Ses petites réflexions commençaient sérieusement à m’énerver, mais je ne pouvais rien dire puisque c’était le maire de Storybrooke et elle pouvait faire absolument n’importe quoi, comme me faire licencier ou que sais-je encore. Elle pouvait faire vraiment tout ce qui lui plaisait. Et c’était de l’abus de pouvoir pur et simple. Sauf que malheureusement, qui étais-je pour faire changer ça ? Une simple petite institutrice. Heureusement que nous avions Emma pour lui tenir tête parce que sinon, il y aurait longtemps que nous serions tous contraints et écrasés par son influence.
J’opinais du chef quand David m’avoua que lui aussi était perdu dans ses pensées. Tiens, quelle coïncidence ! Cette fois-ci, je lui adressais un sourire. Sincère. Je secouais négativement la tête quand il demanda si je ne m’étais pas faite mal ou quelque chose dans ce genre-là. Je n’étais pas tombée, donc non, je ne m’étais pas faite mal. Fort heureusement d’ailleurs. Enfin, il n’aurait pas pu m’arriver grand-chose d’autre que de tomber sur mes fesses. Mais j’étais toujours sur mes deux jambes, donc, je m’en tirais plutôt bien. Par contre, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il m’annonce qu’il était en route pour aller chez moi afin de me parler. Je le fixais pendant quelques secondes sans rien dire, penchant légèrement la tête sur le côté. Avais-je bien entendu ? Il venait pour me voir, moi ? Mon cœur avait manqué un battement en entendant ça et puis il s’était mis à battre un peu plus frénétiquement.
- Ah oui ? fis-je stupidement. Enfin je veux dire… Tu… Tu voulais me parler de quoi ?
Je devais avoir l’air très bête en posant cette question, mais je n’avais rien trouvé de mieux à lui dire. Mon dieu, ce que l’amour pouvait faire faire comme débilité ! Même si je m’étais résignée à ce qu’il reste avec sa femme, ce que je pouvais comprendre aisément, je ne pouvais pas m’empêcher de continuer à avoir des sentiments pour lui. J’avais eu beau les combattre, il n’y avait absolument rien à y faire. Ils étaient toujours là et je ne pouvais pas m’en débarrasser. Ce n’était pas quelque chose qu’on prenait et qu’on pouvait jeter par la suite à sa guise. C’était même tout le contraire. C’était tenace, ça s’accrochait. Bien sur, on guérissait avec le temps, mais il ne s’était pas encore passé assez de temps pour effacer ce que je ressentais pour David. Etant donné la stupidité de ma question, j’essayais de rattraper le coup, comme je le pouvais.
- Hum… Je suis là, si tu veux donc… si tu veux parler, je t’écoute. |
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Dim 14 Juil - 14:20 | | Si on nous voit, on est mal, non ?
Mary Margaret Blanchard ☂ David Nolan Certes oui il voulait lui parler, lui demander un million de choses, lui faire des aveux, ou tout simplement discuter avec elle... Mais à présent qu'il était face à Mary Margaret il avait surtout une envie irrésistible de la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui. A cette pensée, il se pinça la lèvre inférieure et enfonça ses mains dans les poches de sa veste. Le vent qui soufflait été frais et accompagné de quelques violentes rafales, aussi il pourrait prendre ce prétexte s'il ne pouvait s'empêcher de l'étreindre. Mais pour le moment il avait choisis de se contrôler aussi bien que possible, puisque comme il lui avait avoué il souhaitait avant tout converser avec la jeune femme.
- Et si on marchait un peu ?
David sentait que s'ils restaient tout deux immobiles face à face il ne pourrait pas détourner une seconde son regard et du coup il n'arriverait peut-être pas à lui dire tout ce qu'il souhaitait et avec la contenance voulu. Mary Margaret le troublait-elle ? C'était une évidence, même s'il n'avait pas de réactions marquées comme celle d'un amoureux timide. Sa demande, qui n'en était une qu'à moitié, une fois formulée, il commença à faire quelques pas en suivant l'un des sentiers montant du parc. David savait que l'institutrice devait être en attente, peut-être impatiente même, d'entendre ce qu'il avait à lui dire ! Il débuta par quelque chose de plus léger, comme pour détendre l'atmosphère, même s'il s'agissait déjà d'un premier aveu sincère :
- Nos promenades m'avais manqué...
Le fait de faire ainsi quelques pas en compagnie de Mary Margaret, lui avait aussitôt rappeler le temps où pendant sa convalescence, la demoiselle qui était alors infirmière bénévole, faisait avec lui des promenades dans le jardin de l'hôpital. Pour lui, c'était les seuls vrai moment de liberté qu'il avait au grand air. Mis à part le fait que cela lui permettait de marcher un peu à l'extérieur, c'était aussi l'occasion pour lui d'avoir de vraies et belles discussions avec la seule personne qui représentait quelque chose de tangible à ses yeux ! C'était dès lors qu'il avait pu avoir ces instants complices avec la jeune femme, qu'il avait su qu'il était liée à elle, par des sentiments qu'il tentait de comprendre mais qui le dépassait.
Ensemble ils continuèrent leur marche, montant à présent un escalier qui devait comptait aisément une trentaine de marche. Même si pour le moment on ne voyait rien, on entendait très nettement le bruit de l'eau qui tombait en jets dans la fontaine qui se trouvait à quelques mètres au-dessus d'eux. David prit une profonde inspiration, déjà parfumée de l'eau fraiche qui leur arrivait très légèrement, tel un brumisateur porté par le vent, puis il commença à dérouler le fil de ses pensées :
- Je sais que je parais très mystérieux et énigmatique et se n'est pas du tout quelque chose de volontaire. Je cherche encore mes marques, ma vraie identité pour pouvoir être normal avec les autres, être simplement moi. Et se n'est pas sans difficultés que j'y arrive... sauf...
Pendant qu'il parlait, ils avaient fini leur ascension des marches et avaient un visuel de la fontaine. C'est d'ailleurs à deux ou trois mètres de cette dernière qu'il s'arrêta. David n'avait pas fini sa phrase, mais pour terminer celle-ci il avait besoin de regarder Mary Margaret droit dans les yeux, ce qui lui était difficilement possible s'il continuait de marcher à côté d'elle. Lorsqu'il se stoppa, il vit qu'elle en fit autant, il fit un demi tour sur lui-même pour être de nouveau face à elle. Sans la moindre hésitation il replongea son regard dans celui de l'institutrice. Décidément c'était dans ses "eaux" qu'ils se sentait paradoxalement le plus troublé et le plus à l'aise. Il acheva :
- sauf quand je suis avec toi. A tes côtés tout me semble si accessible, si clair, comme si subitement je pouvais me retrouver à travers toi. Ca parait irréel, n'est-ce pas ?
Il aurait pu dire cela à n'importe qui, même au plus compréhensif des hommes, comme Mr. Hooper par exemple, qu'il était sur que son interlocuteur l'aurait prit pour un fou. Mais pas elle, non, il avait confiance en Mary Margaret et les réponses qu'il cherchait David ne pouvait les trouver qu'en étant avec elle. Il en était convaincu. En lui dévoilant le fond de sa pensée et en lui montrant qu'il ne pouvait être qu'un livre ouvert en sa présence. Alors... il n'avait pas peur de ce qu'elle lui dirait. |
| | | Mary Margaret BlanchardAdmin ೨ Blanche-Neige
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Ven 19 Juil - 22:44 | | Si on m’avait dit ce matin en me levant que je croiserai la route de David Nolan, je n’en aurais pas cru mes oreilles puisque nous n’avions pas le droit de nous voir. Après tout, il m’avait dit qu’il voulait donner une chance à son mariage et puis il y avait aussi Régina qui était venue m’ordonner de laisser le couple Nolan tranquille alors que je n’avais absolument rien fait de mal. Bref, tout se mélangeait un peu dans ma tête et me retrouver juste en face de lui en ce moment même ne m’aidait pas beaucoup, il fallait bien le dire. J’étais légèrement perturbée si bien que je ne savais pas trop comment réagir. Enfin, en attendant, je restais moi-même parce que concrètement, même si David m’avait brisé le cœur, je ne pouvais pas vraiment lui vouer de la rancœur. Après tout, je me précipitais tous les matins chez Granny juste pour le voir. J’étais vraiment pathétique quand j’y repensais. Il fallait vraiment être désespérée pour agir de cette façon.
Je le regardais se pincer la lèvre inférieure et enfoncer ses mains dans les poches de sa veste. Mon dieu, il n’imaginait même pas combien ça m’affectait de voir ça. Aussi, je fis en sorte d’éviter de trop le regarder avant de faire une fixette sur lui et de ne plus pouvoir détacher mon regard du sien. David ignorait totalement combien il pouvait être attractif quand il faisait ça. En fait, c’était tout le temps. La preuve, c’était que je ne pouvais pas m’empêcher de faire en sorte de le croiser totalement par hasard. Enfin, ce n’était pas tant par hasard que ça puisque je faisais exprès de me mettre sur sa route. J’étais vraiment pathétique, comme j’avais pu le faire remarquer un peu plus haut. Mais en même temps, même si je m’étais plus qu’efforcer de ne plus le faire et de le laisser vivre sa vie, sans le voir pendant au moins une journée, je n’avais jamais réussi. Ce que je ressentais pour lui était vraiment plus que puissant et je ne l’expliquais absolument pas.
- Hum… D’accord, oui… Marchons.
Que nous parlions là ou bien ailleurs, ça ne changeait pas grand-chose pour moi. Sauf bien sur si Régina pouvait passer par-là et nous voir. Elle était tout à fait capable de me faire un enfer parce que je n’avais pas obéi à ce qu’elle m’avait demandé. Mais pour le moment, Madame le Maire ne me semblait pas vraiment être importante. Je n’avais d’yeux que pour David Nolan et toutes mes pensées étaient tournées vers lui. Je me mis donc à marcher à ses côtés, les mains dans les poches de mon manteau. Je regardais devant moi puis mes pieds en simultanée. Je ne savais pas trop où regarder en fait, donc mes yeux naviguaient un peu. Nous empruntions un des sentiers qui montaient. C’était David qui choisissait où nous allions, je ne faisais que le suivre. Néanmoins, moi aussi, je me souvenais de nos promenades dans le parc de l’hôpital pendant qu’il était encore en convalescence. Je n’avais jamais été aussi proche de lui qu’en ces instants.
- Je comprends. Elles étaient agréables.
Moi aussi, j’en gardais un excellent souvenir. C’était l’époque où personne ne me disait qui je devais fréquenter, ni à quel moment est-ce que je devais le faire. C’était durant ces balades que j’avais fini de m’attacher à lui. J’avais déjà ressenti une certaine attache pour lui pendant qu’il était encore dans le coma, mais cela s’était concrétisé quand il s’était réveillé et qu’il était encore désorienté par cette nouvelle vie qui s’offrait subitement à lui. Nous arrivâmes devant un escalier d’une trentaine de marches. Nous ne disions pas grand-chose pendant que nous montions les escaliers. Au fur et à mesure que nous grimpions les marches, on pouvait discerner le bruit de l’eau de la fontaine qui se trouvait là haut. Je n’y allais pas souvent là-bas, mais je devais bien avouer que c’était une bonne idée d’aller discuter là-haut. Au moins, j’étais plus ou moins certaine qu’on ne tomberait pas sur Régina Mills qui était les yeux et les oreilles de Storybrooke.
Nous arrivions plus ou moins au beau milieu de la montée des escaliers quand David reprit la parole. Je l’écoutais silencieusement. Je comprenais à quel point ça ne devait pas être facile pour lui de reprendre une vie un temps soit peu normale. Après tout, il avait perdu la totalité de ses souvenirs et ça ne devait pas être chose facile de se dire qu’on était quelqu’un sans être vraiment sur soit même d’être réellement qui on lui disait qu’il était. En tout cas, pour cela, je l’admirais profondément. Je ne savais pas trop si j’aurais eu ce courage-là si j’avais été à sa place. Je n’avais pas autant de force morale que lui. Du coup, je ne pouvais qu’être admirative, vraiment. Je n’eus pas le droit à la fin de sa tirade car il se mit à hésiter et en plus de ça, nous étions arrivés en haut des marches. Cette fois-ci, nous voyions très bien la fontaine. Je m’arrêtais de marcher quand David s’arrêta et le regardais dans les yeux quand celui-ci se tourna vers moi.
Mon regard se plongea dans le sien il se mit à me fixer dans les yeux. C’était justement le truc que je ne voulais pas qu’il arrive, mais c’était compliqué de regarder ailleurs que dans les yeux de quelqu’un quand cette personne le faisait. C’était un manque de respect envers l’interlocuteur. Finalement, il acheva sa tirade et j’écarquillais de grands yeux tellement j’étais surprise. Il m’avait déjà dit une fois que j’étais la seule personne qui lui semblait réelle dans sa nouvelle vie. Mais la fois où il m’avait dit ça, il m’avait ‘largué’ sans aucun doute de la pire des façons. Du coup, ces paroles là me firent un pincement au cœur, mais en même temps, je ressentais une certaine joie à l’entendre à nouveau me dire ça. Je me mordillais la lèvre inférieure, sans trop savoir quoi répondre. J’avais tellement lutté contre moi-même que du coup, je ne savais plus trop ce qu’il fallait penser de tout ça. Je restais légèrement silencieuse. Je réussis tout de même à détacher mon regard du sien pour baisser les yeux vers mes chaussures. Peut-être qu’en ne regardant pas ses prunelles bleutés, je pourrais réfléchir correctement.
- Je… Non, ça ne me parait pas irréel… Après tout, c’est moi qui t’ai retrouvé quand tu es sorti de ton coma. Du coup, peut-être que c’est pour ça que tu m’accordes plus d’importance.
Ce n’était que des suppositions, bien évidemment. Enfin, c’était la seule explication logique que je pouvais avoir et tout le monde pensait la même chose. Donc je ne me trompais pas… ou peut-être que si… Je n’en savais rien. Tout ça était vraiment trop bizarre. |
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Sam 20 Juil - 22:17 | | Si on nous voit, on est mal, non ?
Mary Margaret Blanchard ☂ David Nolan A trop se poser de questions et à en chercher des réponses qui ne vienne pas, David avait l'impression qu'il allait seulement finir par se rendre fou ! Alors oui, malgré ces interrogations qui le torturaient continuellement il avait tout de même conservé une lueur d'espoir. Mary Margaret était la seule à laquelle il pouvait se confier sans crainte et sans rien n'omettre. Elle était la seule dont il accepterait d'entendre des propos plausibles à ce sujet. Elle était la seule... qui comptait pour lui.
Sa femme Kathryn avait beau être une chouette personne, il avait beau se rappeler qu'il l'avait aimé, en fait se n'était pas lui... c'état une image de lui-même, de son passé avec lequel il tentait de recoller depuis si longtemps. Mais après ce temps perdu et ces efforts vains il fallait réaliser que ça n'arriverait pas. David Nolan avait démarré une seconde vie à son réveil de ce si long sommeil à l'hôpital. Il lui fallait donc tourner la page sur son ancienne vie et se contenter d'en composer une nouvelle en prenant compte des souvenirs qu'il avait d'avant, mais sans laisser ceux-ci lui guider sa conduite !
- Se serait si simple si ça pouvait être la seule explication. Peut-être d'ailleurs que c'est trop simple...
Il avait déjà entendu ce raisonnement. Donc il ferait une sorte de fixation spécialement sur miss Blanchard, juste parce que c'était l'infirmière qui l'avait ramenée à la vie ? David n'arrivait pas à croire en cela, parce que ça paraissait si simple en comparaison de ses sentiments si indéchiffrable. En fait, il ne pouvait pas se contenter juste de cela pour tout expliquer. Son regard ne quittait pas celui de la jeune femme, chose qui aurait du le mettre mal à l'aise, mais c'était étrangement plutôt l'inverse. Il se sentait si bien quand il était connecté à elle, il était ainsi rattaché à son univers, tout deux enfermés dans leur bulle. Alors que de son côté Mary Margaret réagissait beaucoup plus timidement, évitant parfois son regard avec une gêne non dissimulée. Mais même cela lui plaisait, de voir son visage s'empourprer légèrement juste sous le feu de son regard, il sentait qu'il ne la laissait pas indifférente.
- Je ne peux pas vraiment dire que je crois au destin ou en ce genre de chose. Mais je pense qu'il y a des faits inexplicables dans la nature. Même en cherchant un sens, une raison à tout cela, à deux on ne trouve rien qui tienne vraiment la route.
Parmi ces faits inexplicables et d'origine des plus incompréhensible pour l'homme, il y avait bien entendu l'amour. Avait-il réellement besoin de le nommer pour qu'elle le comprenne ? Le sous-entendu lui paraissait beaucoup plus signifiant surtout que son regard en disait bien plus que ces mots. Même si David se sentait très secoué intérieurement par ses sentiments qui ne demandait qu'à sortir au grand jour, il tentait de dissimuler cette effervescence, la présentant juste à travers ses mots et par quelques gestes. Le jeune homme sortit d'ailleurs les mains de ses poches, car il sentait que sa timidité à lui, prenait forme en un stress aigüe qui contractait quelques muscles de son corps. Il tenta donc de se détendre tout en poursuivant une poignée de secondes après :
- Peut-être que se n'est que moi qui ressent cela ? Est-ce que c'est dû à mon accident ? A tout ce temps passé dans le coma ? Je ne sais pas et je pense qu'il est vain de chercher des réponses à ces questions-là... Cette vie avec Kathryn, elle m'est comme une étrangère et j'ai eu tort de vouloir m'y accrocher alors qu'elle n'avait plus de raison d'être.
Ce qu'il venait de réaliser quelques secondes avant n'appartenait qu'à lui, mais très vite il avait tenu à le partager avec elle. Ce qu'il savait, elle devait le savoir, tel était sa logique naturelle de penser. Mary Margaret regardait à présent le bout de ses chaussures, laissant ainsi sa timidité s'exprimer davantage. Mais pour la suite, sa participation active était des plus indispensable. David releva avec douceur la tête de la jeune femme, en plaçant une main sous son menton. Oui bien sûr, ce geste l'intimida que davantage pour commencer. Mais en revoyant ses prunelles enflammées David se mit à sourire, projetant un rayonnement chaleureux, rassurant et animé par la joie pure et simple de revoir l'image qui l'habitait et qu'il chérissait. Il laissa sa main glisser le long de sa joue, remontant avec tendresse jusqu'à sous ses yeux.
- La seule chose qui compte pour moi à présent, c'est que tu me dises si ce lien invisible mais tangible que je perçois entre nous. Ce lien n'existe qu'à mes yeux ou est-ce que toi aussi tu le ressens ?
A défaut de pouvoir montrer quelque chose d'invisible il pouvait lui faire ressentir ce que la jeune femme créait en lui à chaque instant. David s'avança d'un demi-pas, il ne lui en aurait fallu qu'un seul pour être à son contact. Mais il ne pouvait se permettre cette folie, pas sans savoir ce qu'il en était pour l'institutrice. Pourtant il en brulait littéralement d'envie, il rêvait de pouvoir passer son autre main dans les cheveux de la jeune femme, de poser son front tout contre celui de la jolie brune, de l'enlacer, de... Il prit une profonde respiration, silencieuse, mais qui lui permit de reprendre son calme et de mettre pour le moment fin à ses pensées divagatrices. Sa respiration ne passa pourtant pas inaperçue, un haussement éloquent de ses épaules et son regard brulant le trahirent sans mal. |
| | | Mary Margaret BlanchardAdmin ೨ Blanche-Neige
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Ven 26 Juil - 22:16 | | Si au départ j’avais craint que Régina ne nous voit ensemble, à présent, cela m’était totalement sorti de la tête. Je m’en fichais totalement qu’elle nous voit ou pas, qu’elle soit contente ou pas. Après tout, qui était-elle pour me dire qui je devais fréquenter ou pas ? David et moi nous ne faisions absolument rien de mal. Nous ne faisions que discuter. D’ailleurs, ça me faisait vraiment beaucoup de bien de parler avec lui, même s’il s’agissait de ce qu’il s’était passé entre lui et moi quelques temps après sa sortie de l’hôpital. Je ne lui en voulais pas le moindre du monde même si ça m’avait donné un sérieux coup au moral. Qui étais-je pour lui en vouloir ? Je n’étais que la bénévole qui avait apporté des fleurs jour après jour et qui l’avait retrouvé quand celui-ci s’était échappé de l’hôpital. Donc non, je ne pouvais pas lui en vouloir de rechercher son ancienne vie et si pour cela il fallait qu’il redonne une seconde chance à son mariage, et bien je l’avais accepté.
Cependant, je devais bien avouer que ça me faisait du bien de l’entendre me dire que j’étais son seul réel repère, même si c’était aussi ce qui m’avait fait souffrir. D’ailleurs, j’avais vraiment essayé de me convaincre qu’il ressentait ça uniquement parce que j’étais la première personne qu’il avait vue à son réveil. Après tout, peut-être qu’en effet, un lien s’était crée d’une certaine façon de son côté. Mais comment expliqué mon attachement pour lui ? Ce n’était pas moi qui avais perdu la mémoire, donc cette explication ne pouvait pas être fiable à cent pour cent. A présent, ça me semblait totalement loufoque, mais ça ne m’avait pourtant pas empêché d’essayer d’y croire et comme une idiote, c’était exactement ce que je venais de sortir à David en guise de réponse à ses paroles. Mon dieu ce que je pouvais être bête… Pour le coup, je n’avais pas fait dans l’intelligence et je m’en voulais.
- C’est surtout pas logique, en fait…
C’était vraiment pitoyable comme tentative de rattraper ma boulette, mais bon. Je ne pouvais qu’être d’accord avec lui. Nous étions deux à nous être rendu compte que ce qu’on avait beau dire autour de nous sur ce qui nous unissait ne tenait pas vraiment debout. Ca me rassurait parce que pendant tout ce temps, j’avais cru être la seule à le penser et en fait, il s’avérait que non puisque David n’en pensait pas moins. Moi, de mon côté, par ce que je ressentais et qui n’avait rien à voir au fait que j’étais celle qui avait été là pour son réveil. Lui, de son côté, il m’affirmait que c’était plus que ça, sauf que je ne saurais vraiment pas quel était ce fameux « plus que ça ». A force de le fixer, je sentis mes joues s’empourprer légèrement. David me faisait souvent cet effet là quand je le regardais un peu trop longtemps. Surtout que je me perdais très facilement dans ses prunelles bleutées. J’étais faible face à lui. Je n’y pouvais absolument rien puisqu’il ne me laissait pas indifférente.
- Moi, j’y crois au destin… Peut-être parce que je suis une fille, mais je reste persuadée que si quelque chose doit avoir lieu, cela se produira quoi qu’il arrive et peu importe les obstacles qu’on dresse.
Meghann m’avait déjà dit que j’étais trop fleur bleue et que de croire au prince charmant, du haut de mes vingt-cinq ans, ce n’était plus de mon âge. Mais je croyais dur comme fer au véritable amour. Pour moi, si deux personnes étaient faites pour être ensemble, au final elles le seraient. On ne pouvait pas lutter contre ça, même en y mettant la plus grande des volontés. Alors peut-être que David et moi nous étions fait pour être ensemble ? Non, ce n’était pas un peut-être. Au fond de moi, j’en étais persuadée. J’étais tout aussi persuadée que Régina ne cesserait de dresser des obstacles, tous aussi fou les uns que les autres. Bien sur, je n’en attendrais pas moins de Kathryn de son côté, mais en même temps, elle était toujours Madame Nolan. En revanche, je ne comprenais pas ce qui motivait Madame le maire. Elle était extérieure à l’histoire, mais semblait vouloir s’immiscer dans la vie de tout le monde. Ce que je trouvais fortement étrange d’ailleurs.
Je fus étonnée que David pense qu’il avait eu tord de vouloir donner une autre chance à Kathryn. C’était même tout le contraire, bien que j’aie souvent longuement pesté sur ce point-là. Mais que voulez-vous, je venais de me prendre le plus grand râteau de tous les temps, il était donc normal que je râle. Cependant, en cet instant, je ne pouvais que trouver cela logique. Après tout, Régina et elle étaient arrivées comme deux fleurs en annonçant que John Doe avait une identité et en plus de ça, une vie de famille. Ce que je n’expliquais toujours pas, c’était pourquoi ne pas s’être manifesté avant ? Tout le monde savait que nous avions un inconnu dans notre hôpital. Je ne comprenais pas pourquoi Kathryn n’avait pas fait le rapprochement avant. Ni pourquoi Régina ne lui avait pas dit qu’elle avait retrouvé son mari et apporté à l’hôpital. Ces questions-là, j’étais sure et certaine que jamais je n’aurais de réponse puisque pour cela, il faudra que je demande à notre maire « bien aimée ».
Sous cette révélation, j’avais légèrement baissé les yeux pour essayer de masquer mon embarras. J’avais l’impression que si je le fixais trop longtemps, il allait me percer à jour, savoir ce que je pensais exactement de lui etc… Mais je n’eus pas vraiment le loisir de cacher ça trop longtemps car aussitôt, je sentis ses doigts m’attraper le menton et ma tête se relever. Je me rendis compte aussitôt que le contact de sa peau contre la mienne m’avait manqué bien plus que je ne l’aurais imaginé si bien qu’un léger frisson me parcourut le dos. David ne me laissait plus le choix, j’étais obligée de le regarder dans les yeux. Il souriait et bon sang ce que ce sourire pouvait me faire craquer. Si j’avais encore des parents, je tuerais surement père et mère pour pouvoir admirer ce sourire jusqu’à la fin de mes jours parce que je ne m’en lasserais jamais. David me faisait perdre petit à petit mes moyens en laissant glisser sa main le long de ma joue.
Mon cœur s’était mis à battre plus fort. J’étais piégée. J’étais tombée dans son piège la tête la première et dans la plus grande des félicités. J’avais atterri au paradis et cette fois-ci, mon cerveau avait cessé de peser le pour et le contre. J’étais plongée dans un monde où seul David Nolan existait. La preuve était qu’en ce moment même, je n’avais d’yeux que pour lui. Je ne voyais rien d’autre que son visage et ses magnifiques yeux bleus qui avaient hanté mes rêves beaucoup plus d’une fois. Je ne bougeais absolument plus. J’avais l’impression d’être devenue une véritable statue tellement je ne m’attendais pas à ce genre de discussion. Au départ, j’aurais presque pensé qu’il aurait pris des nouvelles de ma petite vie ou que sais-je encore, mais jamais j’aurais pensé que cela tournerait de cette façon. David voulait savoir si je ressentais la même chose que lui en ce qui nous concernait et j’étais dans l’incapacité de répondre. J’en étais devenue muette.
Je ne pouvais pas laisser cette question en suspend. David ne méritait pas cela. Il méritait d’avoir une réponse, malgré tout. Aussi, mon corps se remit en route et levais une main pour aller la poser sur sa joue. Le contact de sa joue sur mes doigts fit accélérer les battements de mon cœur. Me hissant sur la pointe des pieds, mes lèvres allèrent à la rencontre des siennes. Une explosion de sensations eut lieu en moi. Ces sensations étaient incroyables car jamais encore de ma vie je ne les avais ressenti jusqu’à présent. J’embrassais David comme si ma vie en dépendait. Pour rien au monde je n’aurais souhaité que cela s’arrête. Régina Mills pouvait apparaitre maintenant, je m’en fichais complètement. Rien ne comptait plus que cet homme pour qui mon cœur battait et avait tant lutté contre ça. Il fallait bien que je me fasse à l’évidence. J’étais amoureuse de lui et rien ne pourrait changer ça. Les sentiments ne se contrôlaient pas. Ca nous tombait dessus sans prévenir et il fallait apprendre à faire avec.
Si cela n’avait tenu qu’à moi, je serais restée ainsi mais au bout de quelques instants, je repris tout de même une certaine constance. L’embrasser me faisait un bien fou car jamais les mots ne seraient assez puissants pour exprimer ce que j’avais à dire. Les gestes étaient nettement plus significatifs. Mais comme je n’étais pas du genre à rester muette comme une carpe, je décollais les lèvres des siennes, mettant ainsi fin au baiser. Mon front collé contre le sien, je plongeais à nouveau mon regard dans le sien. Si je ne faisais pas un minimum attention, je m’y serais déjà perdue comme un rien. Aussi, je tâchais de rester concentrer afin de lui offrir tout de même une réponse orale, même si je savais pertinemment que ça ne servait plus trop à rien après ce que je venais de faire.
- Est-ce que cela répond à ta question ? Parce que oui, je ressens exactement la même chose que toi. |
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Dim 28 Juil - 15:24 | | Si on nous voit, on est mal, non ?
Mary Margaret Blanchard ☂ David Nolan En regardant Mary Margaret, en plongeant dans son regard il avait eu le sentiment d'être totalement sous son emprise, telle une marionnette faible et manipulable à souhait. Mais plus il découvrait ce lien qui l'unissait à la jeune femme et plus il comprenait qu'en fait cela ne l'affaiblissait pas, ça ne faisait pas de lui un pantin. Au contraire il se sentait revigoré par ses sentiments qu'il portait à l'institutrice, fort d'une nouvelle assurance qu'il venait de découvrir en même temps qu'il avait ouvert ses yeux et son cœur à la jeune femme. Désormais il n'avait pas à avoir peur ! La seule crainte qui l'habitait réellement après ces aveux c'était que cet amour ne soit pas réciproque. Mais ses prunelles, ce sourire, cette peau légèrement rosies ne saurait mentir sur sa réponse à venir. Quand il lui avait parlé de destin cela semblait avoir interpellé la jeune femme et elle lui fit part de son avis sur le sujet. Comme très souvent avec Mary Margaret, le jeune homme ne put qu'acquiescer à ses propos pleins de bons sens. Cette vision-là du destin lui plaisait et si elle existait alors il voulait y croire plus que tout. Dès le tout premier regard ses sentiments avaient germés dans son cœur, grandissant vigoureusement à chacune de leurs entrevues. Il était arrivait au point où il ne pouvait plus les garder à l'intérieur de lui. David n'avait plus d'autres choix que d'espérer voir leur amour se développer réellement ou se résoudre à le voir se meurtrir en lui. Cette deuxième option il ne pouvait l'envisager pour le moment ! L'espoir était bien trop fort en son âme, ravivait à chaque seconde par le moindre geste de la jeune femme. David n'eut pas à souffrir d'une attente trop longue pour recevoir la réponse de son aimée et elle fut encore plus belle que dans ses espérances, puisqu'elle lui offrit un baiser. Glissant d'abord sa main contre sa joue, le jeune homme ferma les paupières un court instant pour profiter de la caresse inespérée de ce geste. Puis comme si son corps avait anticipé ce qui allait se passer, il c'était légèrement humecté les lèvres. Juste avant d'accueillir celles de Mary Margaret sur les siennes. Légèrement sous le coup de la surprise, il resta passif pas plus d'une ou deux secondes avant de lui rendre son baiser. Pressant ses lèvres contre celles de la jolie brune, il glissa sa main de la joue de la miss au derrière de sa nuque, l'attirant ainsi un peu plus contre lui. - Parfaitement...Ce mot soufflé contre son oreille fut la première chose qu'il réussit à dire une fois que leur baiser prit fin. Mary Margaret avait collé son front contre le sien, comme il en avait rêvé quelques secondes auparavant, peut-être une minute tout au plus. David garda donc cette position, fermant ses yeux pour essayer de reprendre de sa stabilité sur le sol du parc. Il avait l'impression que tout ce qui l'entourait hormis la jeune femme n'était pas réel, plus que jamais ce sentiment s'intensifiait. Aussi pour ne pas perdre pied, le jeune homme concentra son attention sur ses pieds qui touchait le sol et qui constituait la réalité, tout comme les mains de l'institutrice dans les siennes... Il avait mis simplement ses bras le long de son corps légèrement devant lui, ses mains ouvertes recevaient naturellement celles de Mary Margaret. Son esprit se remettant très lentement en marche, après un instant passé sans bouger tout deux. Moment leur offrant une grande complicité. David se remit à parler et déclara avec une malice non dissimulée : - Quoique à la réflexion je n'ai peut-être pas compris toute les subtilités de ta réponse. Il faudrait que je la répète pour voir si j'ai juste.Il entrouvrit simplement les yeux et n'eut aucun mal à retrouver les portes du paradis, comme s'il avait déjà emprunté ce chemin des centaines de fois avant ce jour. Le jeune homme se délecta de pouvoir cette fois-ci embrasser sa belle sous son initiative. Penchant légèrement sa tête de côté il n'eut aucun mal à entrelacer ses lèvres à celles de la miss. David lâcha ensuite les mains de Mary Margaret pour les passer sur son dos et cette fois-ci il ne put résister à l'envie de l'étreindre pleinement. Les quelques centimètres qui pouvaient encore exister entre leurs deux corps disparurent. Sentant entièrement Mary Margaret contre lui, il aurait ensuite voulu ne plus jamais la relâcher. Peut-être que plus tard il aurait trouvé une astuce pour pouvoir continuer à l'avoir ainsi contre lui et en même contempler son visage aux traits si ensorcelants. Mais finalement tout comme le précédent il eut une fin, tout comme d'autres suivront aussi, se dit-il. Rendant leur liberté aux lèvres de la jeune femme, il entrelaça ses doigts dans le dos de la jolie brune, la gardant encore un peu à son contact. David put ensuite laisser son visage exposer le plus radieux des sourires. Même si tout son être venait de lui exprimer très clairement ses sentiments il eut tout de même l'envie de lui déclarer sa flamme avec des mots. Il approcha sa bouche au plus près de l'oreille droite de la jeune femme, et dit d'une voix douce et en articulant chaque syllabe : - Je t'aime Mary Margaret.Quelques secondes après ce nouvel aveu, beaucoup plus direct et compréhensible que le précédent, David eut une idée. Il exécuta un pas en arrière pour se détacher de la jeune femme et lui tendit sa main pour qu'elle vienne à nouveau y glisser la sienne. Son sourire d'homme amoureux et aux portes du bonheur ne quittait pas son visage, il fut légèrement déformé par un petit rire en coin du garçon juste avant qu'il n'annonce avec un petit signe de côté de la tête : - Viens. |
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Mar 13 Aoû - 22:17 | | Si je vivais un rêve alors je ne voulais plus jamais m’éveiller. Combien de fois j’avais pu rêver de cet instant ? J’en avais perdu le compte. David occupait tout le temps mes pensées, même quand j’essayais, en vain, de me le sortir de la tête ou de ne pas y penser. Il faisait parti de moi, aussi sur que je m’appelais Mary Margaret. A ses côtés, j’avais l’impression d’être complète, comme s’il ne me manquait rien. C’était tout le contraire que lorsqu’il était loin de moi ou lorsque je l’apercevais avec Kathryn à son bras. Dans ces moments là, j’étais totalement brisée, mais je faisais un maximum pour me montrer forte et aussi parce que c’était ce qu’on attendait de moi. Non pas forcément Régina qui m’avait plus d’une fois menacé, mais aussi vis-à-vis d’Emma ou de Meghann qui souhaitaient de tous leurs cœurs que je sois heureuse et que je me sorte de ce chagrin d’amour que j’avais pensé, jusque là, à sens unique. Aujourd’hui, je me rendais compte que je n’avais pas à essayer d’oublier David, mais plutôt d’alimenter encore plus ce que je ressentais pour lui.
Si détacher mon regard du sien avait été difficile, me détacher de ses lèvres pour tout de même prendre le temps de répondre à sa question l’avait été encore plus. Pour rien au monde je n’aurais souhaité briser cet instant magique. Pour le coup, j’avais l’impression que je vivais un réel compte de fée. Une licorne aurait pu surgir devant moi que cela ne m’aurait pas choqué. Allons bon, nous étions tout de même dans vie réelle et les licornes n’existaient pas. Cependant, je n’arrivais pas à réaliser que je venais vraiment d’embrasser David Nolan comme si ma propre vie en dépendait. Dans ce baiser, j’y avais placé absolument tout ce que je ressentais pour lui. Un frisson m’avait parcouru de la tête aux pieds quand sa main était venue se placer sur ma nuque, m’attirant ainsi un peu plus contre lui. Cette nouvelle proximité ne me dérangeait absolument pas. Plus j’étais près de lui, mieux je me sentais. Je me sentais vivante, comme si l’air s’était purifié d’absolument tout ce qu’il y avait de mauvais. Autant avouer que j’étais plongée dans une bulle où seul David existait.
Un sourire se dessina sur mon visage quand il répondit à ma question. Je savais bien que c’était totalement inutile d’utiliser les mots après un geste comme le mien, mais quelque chose m’avait poussé à le faire. J’ignorais totalement quoi. Peut-être que le dire exprimait aussi une certaine réalité. Après tout, aujourd’hui, on était tout à fait capable d’embrasser quelqu’un sans éprouver le moindre sentiment alors… Sauf que moi, ce que je ressentais pour David était tout ce qu’il y avait de plus réel et je ne doutais pas que c’était exactement la même chose pour lui. Je n’avais aucun doute quant au fait que nous étions faits l’un pour l’autre. Toutes ces certitudes, je les avais enfouies au plus profond de moi pendant qu’il donnait une chance à son couple, mais aujourd’hui, je n’avais plus peur de les laisser ressortir et de remplir à nouveau mes convictions. Je sentis mes joues prendre de nouvelles rougeurs quand il chuchota à mon oreille. Je découvrais des sensations qui m’étaient totalement inconnues et elles étaient loin d’être désagréable, au contraire.
Front contre front, je ne bougeais pas d’un cil. Je voulais profiter de cet instant au maximum avant que quelqu’un ne vienne rompre absolument toute la magie. Chaque seconde m’était précieuse. Il était hors de question que j’en laisse une seule filée sans avoir pu l’apprécier à sa juste valeur. Mes mains s’étaient logées dans les siennes, nos doigts entrelacés comme si nous ne faisions qu’un seul être humain. C’était d’ailleurs cette impression-là que je ressentais. Ces quelques secondes, voir peut-être des minutes, de silence furent magnifiques. Il n’y avait pas besoin de mots pour se faire comprendre. Juste la présence de David près de la mienne suffisait amplement. Je me reconnectais à la réalité quand il parla. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. J’eus tout juste le temps de lui répondre avant que ces dernières ne soient à nouveau en contact de celles de l’homme pour qui mon cœur battait.
- Je peux recommencer autant de fois qu’il le faudra, ce n’est pas un problème.
Après quoi, je ne puis plus rien dire car je fus beaucoup trop occupée à lui rendre son baiser. Tout comme la première fois, une nouvelle vague d’émotions s’empara de mon corps si bien que je me laissais totalement aller à cette proximité qui s’accentua quand David posa ses mains dans le creux de mon dos. J’enroulais mes bras autour de sa nuque et me hissais légèrement sur la pointe des pieds. Il n’y avait absolument plus un seul espace entre nous deux. Rester ainsi jusqu’à la fin de mes jours ne m’aurait absolument pas dérangé. Je ne voulais pas que cet instant se termine, mais toute bonne chose avait une fin et l’homme que j’aimais détacha ses lèvres des miennes. Cependant, je ne bougeais pas d’un poil pour autant. Je restais là, accrochée à lui, à l’observer, à me noyer dans son regard et à fondre comme neige au soleil quand un de ces sourires qui me faisait craquer apparut. Je me mis à mordiller légèrement ma lèvre inférieure face à ce sourire que je trouvais réellement charmeur et qui illuminait son visage comme jamais.
A nouveau, il se pencha à mon oreille. J’ignorais totalement ce qu’il allait me dire, mais mon cœur s’affola quand il prononça ces trois mots que j’avais toujours espéré entendre de sa bouche. Mon souhait s’était réalisé et j’en restais légèrement sans voix. Mon cœur battait tellement fort à cause de l’émotion que je m’étonnais d’être encore la seule à l’entendre. Il résonnait dans mes oreilles comme jamais il n’avait résonné jusqu’à présent. C’était l’effet David Nolan à ne pas douter. Je me lovais un peu plus contre lui, posant ma tête contre son torse. J’avais glissé mes bras sous les siens afin que mes mains puissent aller dans son dos et continuais de me serrer contre lui, comme je l’avais fait précédemment. Je ne voulais pas m’écarter de lui pour le moment, même s’il faudrait bien que ça arrive puisque nous ne pourrions pas rester comme ça éternellement. Et puis, il y aurait sans aucun doute des prochaines fois. J’étais certaine que cet instant que je vivais avec David n’était pas le premier et le dernier. Il était le premier d’une longue série de prochaines fois.
- Moi aussi, je t’aime, répondis-je.
Pourquoi le nier ? J’en étais tout à fait incapable de toute façon. Et puis, je voulais qu’il le sache. Je n’avais jamais eu la prétention de lui cacher. J’avais toujours été honnête avec mes sentiments, même si j’avais cherché à les refouler. Aimer à sens unique, ce n’était pas la plus belle chose du monde. Mais à aimer à double sens l’était. Et j’avais la chance de pouvoir le vivre en cet instant. J’étais aussi extrêmement contente de voir que tout le monde autour de nous se trompait sur notre compte. Ils pouvaient critiquer autant qu’ils voulaient, si j’avais David à mes côtés, j’étais certaine de passer au-dessus de ça sans aucun souci. A contre cœur, je le laissais s’écarter de moi, laissant glisser mes mains le long de son corps pour que finalement, elles se retrouvent à nouveau le long du mien. Je l’interrogeais légèrement du regard puis il me tendit la main. J’y plaçais la mienne direction, sans chercher à savoir pourquoi. J’obéis également à sa demande et me mis à le suivre sans poser de question. Tout du moins, au début car je restais tout de même une personne très curieuse.
- Où est-ce que tu m’emmènes ?
Je n’éprouvais absolument aucun problème à le suivre car il pouvait m’emmener au bout du monde, je l’aurais suivi. Du moment que j’étais avec lui, on pouvait aller partout où il voulait, ça ne me posait pas de problème. N’empêche, je ne pouvais que me demander quelle serait notre vie en dehors de Storybrooke, loin de tous ceux que nous connaissions. Au moins, personne ne nous regarderait de travers quand nous nous croiserons dans la rue, personne ne guetterait nos échanges pour savoir si j’allais m’imposer entre Kathryn et lui… La vie serait peut-être plus simple, certes. Mais il fallait savoir affronter les problèmes et j’étais certaine qu’avec lui à mes côtés, je pourrais les vaincre sans le moindre problème |
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| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Sam 17 Aoû - 0:46 | | Si on nous voit, on est mal, non ?
Mary Margaret Blanchard ☂ David Nolan Ainsi c'était donc vrai ! Ce n'était pas qu'une légende urbaine et ça n'arrivait pas qu'aux autres ! Les rêves pouvaient devenir réalité, il en avait la preuve à cet instant même puisqu'il venait de réaliser dans le moindre détail l'un de ses plus beau rêves depuis qu'il était sorti du coma ! La différence résidait surtout dans le fait que les sensations étaient bien réelles et non juste le fruit de son subconscient et ça changeait énormément de choses ! Avoir la véritable Mary Margaret contre lui, plutôt que l'image qu'il préservait dans sa mémoire, c'était tellement mieux. Lui dire qu'il l'aimait lui paru être la chose la plus naturelle au monde ! La tenir dans ses bras et la toucher était un plus délicat. Tout d'abord parce qu'il n'y encore pas si longtemps de cela, ça lui était totalement interdit et il pouvait seulement se contenter d'imaginer ces caresses. Parce qu'en plus, même si chaque contact aussi infime soit-il, le comblait de bonheur. David en voulait plus toujours plus, mais cela il ne pouvait pas l'obtenir. Il restait encore des barrières : les autres, leurs regards, leurs jugements, sans compter qu'il ne voulait rien précipiter avec la belle et profiter de chaque instant en sa compagnie. Quand il c'était décidé à lui rendre son baiser de sa propre initiative, cette fois-ci il fut définitivement convaincu qu'il n'était pas en train de rêver cette scène. Les émotions qu'il ressentait et les sensations qui parcouraient tout son être étaient trop fortes pour n'être qu'imaginaire. Mary Margaret lui répondait à chacun de ses gestes, à chacune de ses caresses, lui montrant à chaque seconde qu'elle était avec lui, qu'elle éprouvait exactement la même chose que lui. Alors oui, David se sentait dans une bulle, un cocon même, ou rien de l'extérieur à lui et à la jeune femme ne lui parvenait, il était bien, heureux et insouciant des conséquences de leurs actes. Ils auraient très bien pu être espionné par n'importe qui se baladant dans le parc à cette heure de la journée. Celui-ci les auraient surement reconnu, car dans une petite ville comme Storybrooke quasiment tout le monde se connait ! Pire encore l'espionne aurait pu être le maire en personne, la terrible et imposante Régina, qui depuis le premier jour n'avait pas vu d'un bon œil leur rapprochement. Dans le plus sombre des scénarios, une jeune femme blonde répondant au prénom de Kathryn aurait pu observer cette scène et cela l'aurait probablement anéanti de voir son époux la tromper aussi ouvertement. Mais dans l'ambiance qu'ils s'étaient tissée à eux deux, rien de tout ceci ne paraissait possible, en tout cas se n'était pas dans ses préoccupations du moment et sa vigilance pour tout acte provenant de l'extérieur était actuellement inactive. Le seul canal de communication qui fonctionnait parfaitement et pour lequel il prêtait attention était celui qu'il partageait avec l'institutrice. Aussi quand cette dernière répliqua à sa déclaration dans les mêmes termes et dans le même sens que lui, il avait immédiatement capté le message. Plus que les actes, elle venait de lui avouer son amour pour lui. Est-ce que pour elle aussi cela lui était apparu comme une évidence de formuler cet aveu à haute voix ? Les mots paraissaient diminués de valeurs à présent qu'ils découvraient ensemble ce que chaque geste pouvait délivrer comme message à l'autre. Toutefois il voulait lui parler, car les gestes ne pouvaient tout dire et il avait besoin de lui faire d'autres aveux et discuter de plusieurs sujets avec elle. Mais cela devait se faire dans un endroit plus discret... Dans un éclair de lucidité assez fugace, le jeune homme réalisa qu'ils étaient bien trop à découvert. Il n'eut pas à chercher où est-ce qu'il voulait emmener la jolie brune, le lieu lui était immédiatement apparu à l'esprit : le pont ! Mary Margaret glissa sa main dans la sienne, en guise d'approbation à sa requête. Par curiosité, surement, la miss lui demanda où est-ce qu'il l'emmenait de la sorte. Se tournant vers elle, il lui sourit de plus belle avant de répondre ainsi : - C'est une surprise.Mister Nolan commença à faire un pas dans la direction choisi et il sentit dans sa main celle de la jeune femme suivre le même chemin. Avant de poursuivre leur destination, David fit volte-face, dans une pirouette, où l'équilibre ne lui fit pas défaut. Il exécuta un grand pas en avant pour effacer la distance qui les séparait l'un de l'autre et vint déposer un baiser simple mais empli de tendresse sur les lèvres de la jeune femme. La seconde d'après il détachait à contrecœur une nouvelle fois ses lèvres de celle de son aimée et lui murmurait à l'oreille juste avant de reprendre leur marche : - Merci Mary Margaret... |
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♦ Statut : Enceinte de trois mois
♦ Personnage de Conte : Blanche Neige
| Sujet: Re: Si on nous voit, on est mal, non ? [Pv David] Dim 25 Aoû - 22:38 | | Jamais je n’aurais cru que je pourrais vivre ce moment dont j’avais tant de fois rêvé depuis que David avait ouvert les yeux. Certes, il lui manquait une bonne partie de sa mémoire, mais je ne pouvais pas oublier la façon dont il m’avait attrapé la main lorsque je m’étais mise à lui lire un passage du livre de contes pour enfant que j’avais donné à Henry. Maintenant que cette relation était possible entre David et moi, je venais de me rendre compte que ce geste n’avait peut-être pas été aussi hasardeux que je ne l’avais cru. Je n’allais pas jusqu’à croire qu’Henry avait raison avec ses idées comme quoi nous étions des personnages de contes de fée, mais j’avais envie de croire que c’était grâce à moi que David avait repris conscience. C’était peut-être fou comme envie, mais elle me donnait tellement d’espoir à propos de nous deux donc j’allais y croire de toutes mes forces.
Je vivais un rêve éveillé et je n’avais pas envie que celui-ci s’arrête. S’il pouvait durer à tout jamais, j’étais preneuse. Mais il n’avait aucune raison de s’arrêter, il fallait que je me retire ça de la tête. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Dans un instant de bonheur comme celui-ci, je ne voyais absolument rien qui pourrait altérer à cette joie que je ressentais. Même Régina Mills ne saura me retirer mon bonheur. C’était tout simplement impossible et surtout, je ne laisserai personne me retirer ça. J’avais beaucoup trop souffert pour mériter une telle cruauté. Je venais de prendre la résolution ferme que peu importait ce qu’il se dirait, les rumeurs qui courront, jamais je ne renoncerai à mon bonheur avec David Nolan. Pas maintenant que je le touchais à pleine main. Certes l’expression courante était du bout des doigts, mais je le touchais plus que du bout des doigts.
Je savourais le contact de David contre moi. Il me serrait contre lui exactement de la même façon dont je m’étais toujours imaginé qu’il le ferait. Sauf que dans mes pensées, c’était nettement moins intense qu’en vrai. Je voulais qu’il me serre contre lui encore et encore sans jamais s’arrêter, mais tous les bons moments avaient une fin. Cependant, je me consolais avec l’idée que même si en ce moment il ne me serrait plus dans ses bras, il était toujours à mes côtés et pour l’instant, c’était amplement suffisant. C’était nettement meilleur que de se fuir quotidiennement. Ces derniers jours avaient réellement été insupportables et aujourd’hui que je pouvais l’avoir à mes côtés, j’allais en profiter. Aucune seconde ne s’écoulera sans que je la savoure à sa juste valeur. Mes mains dans les siennes, je plongeais facilement mon regard dans ses magnifiques prunelles bleutées.
Je n’avais pas eu trop de mal à lui rendre ces trois mots que j’avais toujours rêvé d’entendre et surtout de sa bouche. Ces mots avaient une saveur indescriptible et ils résonnaient avec perfection dans mes oreilles. Je pourrais les entendre indéfiniment sans jamais me lasser. Cependant, ces mots-là me semblaient bien trop faibles pour décrire exactement ce que je ressentais. Les sentiments que j’éprouvais pour David étaient indescriptibles car ils étaient tellement grands. Tout était entrain de ressortir alors que je les avais profondément enfouis en moi pour éviter de souffrir. Mais je n’avais plus aucune raison d’avoir mal puisque ce que je ressentais était réciproque. Je n’avais plus aucune raison de les cacher, mais les exprimer au grand jour, et peu importait ceux qui seraient contre ça. Ils n’avaient plus aucune importance.
Suivre David là où il voulait m’emmener, je le faisais avec le plus grand des plaisirs. Ils pouvaient m’emmener au bout du monde s’il le voulait, je n’aurais rien eu à y redire parce que je voulais aller là où il serait. Du moment que j’étais près de lui, ça m’allait parfaitement. Cependant, curieuse comme j’étais, je ne pus m’empêcher de lui demander où est-ce qu’il voulait m’emmener. Ma main dans la sienne, je le suivais avec un sourire aux lèvres et je songeais sur l’instant que ma question ne servait strictement à rien puisque je le suivrais quand même peu importait l’endroit où il voulait aller. J’allais peut-être passer pour une fille qui n’était pas difficile, mais en même temps, qu’y avait-il de mal à accepter de se rendre là où l’homme qu’on aimait voulait aller ? Si moi je ne lui suivais pas, alors qui d’autre le suivrait ?
Un léger rire s’échappa de mes lèvres à sa réponse. J’adorais les surprises et du coup, j’avais plus que hâte de savoir où il m’emmenait. Je luttais pendant quelques secondes à lui demander ce que c’était car sinon, ce ne serait plus une surprise et je n’avais pas envie de la gâcher. Et puis, j’avais de nouveau eu le droit à un de ces sourires que j’aimais tant chez lui. Que demander de plus ? J’avais absolument tout pour être heureuse en ce moment même. Peut-être qu’au fur et à mesure, les exigences grimperaient, je n’en savais rien. Avant David, je n’étais jamais tombée amoureuse. Du coup, j’avais absolument tout à découvrir et je voulais que ce soit lui qui me fasse découvrir ce monde qui m’était encore inconnu. Ce qu’on lisait dans les livres n’étaient pas forcément le reflet de la vérité. De toute façon, mis à part me faire rêver, je n’y avais jamais réellement cru à ce qui était écrit…
Soudain, je me stoppais quand David fit un magnifique demi-tour dans ma direction pour à nouveau réduire la distance qui nous séparait. Mes lèvres retrouvèrent les siennes, à ma plus grande joie. Je lui rendis à nouveau son baiser sans absolument aucune gêne. Mon cœur menaçait encore une fois de me lâcher d’un instant à l’autre, mais peu importait. J’aimais cette sensation. Et quand il détacha ses lèvres des miennes, j’avais encore la sensation de leur contact. L’échange n’avait duré qu’une simple seconde et pourtant, pour moi, il avait duré des années. C’était fou comme la notion du temps changeait quand on se trouvait avec la personne qu’on aimait le plus au monde. Il passait à la fois lentement et trop rapidement. On savourait chaque instant et quand tout prenait fin, on regrettait que cela n’ait pas duré encore plus longtemps. Mais je ne m’inquiétais pas car des moments comme celui-ci, j’en aurais encore plein. David me murmura des remerciements avant de reprendre sa route. Ma main toujours dans la sienne, je me remis en route également, mais je ne pouvais que m’interroger sur la raison de ce « merci ».
- Pourquoi donc ? demandais-je. |
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