« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
Call Of The Outcast ▬ Dans un petit village bordant un royaume, des individus se baladaient le long des marchés en souriant gaiement. Une musique entraînante résonnait dans le village qui semblait presque en fête. Pourtant, lorsque Pocahontas marchait dans les rues, pieds nus, vêtue d'une simple robe en peau et accompagnée d'un raton laveur, les sourires disparaissaient aussi tôt. A chaque fois qu'elle croisait le regard de quelqu'un, elle sentait la peur ou la haine qui émanait de l'inconnu qui la toisait comme telle. Pourquoi était-elle rejetée ainsi? Les femmes chuchotaient même à leurs enfants de ne pas s'approcher d'elle comme si elle était porteuse d'une maladie contagieuse. Les gens de ce village ne savaient pas voir plus loin que le bout de leur nez, s'ils accepteraient la différence de la jeune indienne sans la moindre pensée négative, ils verraient alors sa gentillesse et les choses qu'elle pourrait leur apprendre. Mais bon, il ne fallait pas se leurrer, ce n'est pas maintenant que les pensées de ces étrangers allaient magiquement changer!
Pocahontas longeait une ruelle lorsqu'elle entendit soudainement une jolie mélodie. Elle n'avait jamais entendu ce genre de musique, intrigué, elle décida de s'approcher un peu pour voir d'où venait ce joli son. Elle arriva sur une place ou devant quelques personnes, dansait une jolie jeune femme brune vêtue d'une robe où tintaient des breloques. Elle dansait pieds nus à la surprise de Pocahontas, elle aussi semblait différente des autres habitants de ce village. Elle ne l'avait jamais vu ici, sans doute était-ce une étrangère de passage. Elle tenait dans les mains pour faire de la musique, une sorte de petit cercle sur lequel elle tapait pour produire une mélodie. Derrière la mystérieuse inconnue, il y avait une sorte d'animal étrange qu'elle n'avait jamais vu de sa vie, il avait des cornes sur la tête, étrange.
Pocahontas se mit à regarder l'étrangère danser, le spectacle lui plaisait beaucoup, elle vit que les gens envoyaient des petits objets dans une sorte de bol, sans doute ce qu'ils appelaient ici de l'"argent". Elle ne connaissait pas très bien le principe de l'argent, intriguée, elle se baissa pour observer la coupelle.
- Hé la sauvage!
Surprise, elle se retourna vivement. Face à elle se tenait un garde à l'air pas très commode. Il lui saisit fermement le bras. Impuissante sous la poigne dure du soldat, Pocahontas commença à essayer de se débattre mais en vain. Il lui serrait tellement fort le poignet que toute tentative de fuite était impossible, elle lui dit sur un ton suppliant:
- S'il vous plaît... Lâchez-moi, j'ai mal!
Elle buttait un peu sur ces mots à cause du fait qu'elle ne parlait pas tout à fait la langue mais elle restait compréhensive. Le soldat lui n'en avait rien à faire, il tira la jeune indienne vers elle et lui dit:
- Je t'ai surpris entrain d'essayer de voler l'argent de cette saleté de bohémienne. Même si cet argent ne lui appartient sans doute pas, toi je t'ai enfin pris sur le coup!
Il l'accusait de vol! Elle n'aurait jamais fait ça, tout ce qu'il voulait c'était enfin se débarrasser d'elle vu qu'elle n'était qu'une "sauvage". Meeko bondit sur la tête du garde et commença à lui griffer le visage, hurlant de douleur, celui-ci relâcha enfin le poignet, presque violâtre, de la jeune indienne qui en profita pour lui donner un coup de pied bien placer. Meeko vint se poser sur son épaule, elle voulut s'enfuir mais elle ne fit que percuter un autre garde. Celui-ci semblait aussi "gentil" que son collègue. La peur se lisait sur le visage de Pocahontas, cette fois-ci, elle était vraiment mal...
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Sujet: Re: Call Of The Outcast Mar 9 Oct - 23:37
Pocahontas & Esméralda
Une musique festive résonnait dans le cœur des habitants. Des tambours, des flutes, des lyres… Tout avait l’apparence d’un festival. Tous les artisans profitaient de l’occasion pour sortir, étaler leurs stands avec leurs plus belles marchandises, attirant principalement les nobles dames qui rêvent de merveilles et de bijoux. Tout avait été organisé par les dirigeants de la cité même, entre ces grands murs de pierres dressés surement pour la protéger d’éventuelles attaques. Quoiqu’il en soit, tout le monde était, en cette chaleureuse journée, d’humeur joviale. Les gitans y compris. Comme à son habitude, la Bohémienne dansait sur les pavés, son tambourin à la main et un chapeau au sol pour récupérer quelques pièces. Djali elle, s’assurait de faire le tour des passants le chapeau dans la gueule, et vérifiait scrupuleusement qu’aucune pièce ne disparaisse soudainement.
Cependant, même si certaines personnes laissaient apparaitre un sourire en regardant les gitans festoyer, la plupart avaient une tête emplie de préjugés. On ne change pas les mauvaises habitudes… Elle restait toujours assez hostile avec les gardes, ou les gens qui l’insultaient. Pour les autres, elle pouvait se montrer très gentille et sociable. Esméralda était certes une dure à cuire, mais possédait un cœur ! Peut-être même un trop grand cœur…
Alors qu’elle continuait son numéro sans prêter attention aux spectateurs, une voix l’interpella.
- Hé la sauvage!
Pensant que c’était une insulte à son égard, elle n’y prêta guerre attention, même si elle en fut particulièrement vexée. Elle continua de danser, quand quelques secondes après :
- S'il vous plaît... Lâchez-moi, j'ai mal!
Alors, la gitane arrêta de battre son tambourin, et arrêta tout mouvement de danse, pour voir d’où venait le bruit. Cette voix était hésitante, et suppliante à la fois. Comme si c’était un étranger. Devant elle, parmi les quelques spectateurs qu’elle avait, se trouvait une jeune femme vraiment belle. Elle était plutôt typée et vêtue étrangement. En effet, entièrement nippée de peau, pieds-nus, un raton laveur sur l’épaule… Elle n’était pas ici, ça c’était sûr ! Elle n’était pas une gitane non plus…
- Je t'ai surpris entrain d'essayer de voler l'argent de cette saleté de bohémienne. Même si cet argent ne lui appartient sans doute pas, toi je t'ai enfin pris sur le coup!
Indignée, Esméralda posa les poings sur ses hanches, béate. Si Djali ne s’était pas manifestée, c’était qu’elle était innocente ! Soudain, l’animal gris qui accompagnait l’étrange jeune femme sauta sur la tête du garde qui la tenait et le griffa. Une satisfaction monta chez la brunette. Il le méritait ! Comme si ca ne suffisait pas, la propriétaire de l’animal lui mit un coup de pied bien placé. Esméralda se mit à rire légèrement. Elle lui plaisait bien, cette fille-là ! Mais alors qu’elle allait simplement s’enfuir, elle percuta de plein fouet un deuxième garde. Voyant la peur sur le visage de la jeune fille, elle se mit en tête d’intervenir. Elle saisit un bout de bois ressemblant fortement à une rame qui trainait parmi les déchets contre le mur, et frappa violemment l’homme à la tête.
« Eh messieurs ! Cette femme n’a rien fait d’autre que de me regarder danser, elle n’a rien volé du tout ! Et pour votre information, cet argent je le gagne légalement ! » s’exclama-t-elle, irritée.
Elle toisa la foule qui la regardait d’un air dédaigneux à présent. Empli de pitié pour cette pauvre gitane qui allait surement se faire attraper dans les minutes qui viennent, et dont on verrait le corps pendre au gibet une journée entière.
« Faut-il toujours qu’on rejette la faute sur les étrangers ? » s’indigna-t-elle.
Alors, le garde encore debout s’avança vers elle en la menaçant. Comme si il allait l’arrêter… Elle resta immobile devant le garde qui s’approchait d’elle, un sourire taquin aux lèvres. Eviter les soldats était un quotidien pour elle, ils n’étaient pas très inventifs pour leurs embuscades ou leurs tentatives d’approches. Lorsqu’il tenta de se jeter sur elle, elle esquiva en se baissant sur le côté et tout en se retournant vers lui, le repoussa avec le pied pour qu’il finisse étalé de tout son long. Alors, Esmé saisit la jeune femme étrangère par le poignet et se mit à courir à travers les gens.
Après plusieurs mètres de courses, elle sauta sur un tas de bois qui allait aussi haut que le toit d’une petite chaumière, et grimpa donc sur celui-ci. Une fois la course arrêtée, Esméralda souffla en se tenant le ventre, et se mit à rire en regardant la jeune femme qu’elle venait de lacher.
« Ca va ? Ils ne t’ont rien fait au moins ? Ne t’inquiète pas, je sais que tu n’as rien volé ! » dit-elle en reprenant son serieux.
Elle observa une nouvelle fois la femme et ses étranges vêtements.
« D'où viens-tu ? Tu es... différente des autres personnes. Tu es une nomade toi aussi ?! » ajouta-t-elle pensive…
Call Of The Outcast ▬ Alors que Pocahontas scrutait de ses yeux effrayés, l'homme qui se tenait devant elle, un bruit énorme retentit. Le garde qui lui faisait face se mit soudainement à vaciller de manière étrange manquant de tomber. Derrière lui, l'Indienne entrevit la jeune danseuse qui semblait avoir arrêté de tournoyer avec son instrument étrange. À la place, elle tenait dans les mains une sorte de grosse branche avec laquelle apparemment, elle avait assommé le garde.
« Eh messieurs ! Cette femme n’a rien fait d’autre que de me regarder danser, elle n’a rien volé du tout ! Et pour votre information, cet argent je le gagne légalement ! » Dit l'étrangère.
Pocahontas la fixa de manière incrédule, ici on voyait rarement des gens s'opposaient de telle sorte aux gardiens de la ville! Et encore moins prendre sa défense à elle, celle que tout le monde traitait injustement de sauvage ou barbare. La jeune Indienne admirait beaucoup le courage de cette femme qui risquait sa propre vie pour défendre la sienne, alors qu'elles ne se connaissaient même pas. Elle n'avait pas dû faire attention à la piètre opinion que les gens avaient d'elle et de son peuple! Ou peut-être qu'elle comprenait beaucoup plus de choses que les gens de ce village? L'étrangère que tout le monde semblait appeler "bohémienne" s'adressa soudainement à la foule et leur dit:
« Faut-il toujours qu’on rejette la faute sur les étrangers ? »
À ces paroles, la jeune Indienne sentit qu'elles avaient beaucoup de choses en commun, elle aussi apparemment semblait être mal jugée par les gens. Pourtant, elle avait l'air d'une personne sincère et juste. Pocahontas vit alors les gardes se relever et s'approchait de la Bohémienne d'un air menaçant. Alors qu'elle allait venir l'aider, elle eut le temps de voir le sourire mesquin de l'étrangère lorsqu'elle esquiva le garde qui s'étala sur le sol de tout son long. La foule se mit à rire et Pocahontas fit de même mais quelqu'un lui attrapa le bras. Au début elle croyait qu'il s'agissait d'un garde mais lorsqu'elle vit que c'était la jeune inconnue qui la tirait, elle la suivit sans hésiter. Sans doute cherchait-elle à fuir les gardes, ça paraissait être une bonne solution vu qu'ils allaient se relever et tenter de les poursuivre encore et encore! La Bohémienne l'entraîna au sommet d'une petite chaumière où elles purent enfin s'asseoir tranquille et en toute sécurité! L'étrangère se mit alors à rire aux éclats visiblement amusée par cette course folle puis elle lui dit:
« Ca va ? Ils ne t’ont rien fait au moins ? Ne t’inquiète pas, je sais que tu n’as rien volé ! »
Pocahontas était rassurée qu'elle ne pense pas qu'elle ait voulut lui prendre ses biens. Elle n'était pas aussi abruti que les gens de ce village! L'Indienne se mit alors à chercher des yeux Meeko, en espérant qu'il est suivi, inquiète de ne pas le voir, elle commença à se lever et regarder furtivement autour d'elle prise de panique. Le raton-laveur monta alors soudainement sur la petite chaumière et Pocahontas le pris dans ses bras rassurée.
« D'où viens-tu ? Tu es... différente des autres personnes. Tu es une nomade toi aussi ?! »
Pocahontas revint s'asseoir vers l'étrangère et la regarda d'un air intrigué, elle ne comprenait pas très bien ce que voulait dire Nomade, si c'était une insulte ou non. Elle fixa la bohémienne, fronça les sourcils et lui dit:
« C'est quoi "nomade"? »
Elle caressa doucement Meeko puis voyant qu'elle avait oublié de se présenter, elle dit avec son accent un peu étrange:
« Moi c'est Pocahontas, je ne suis pas nomade, moi et les miens vivons dans la forêt là-bas. »
Elle montra du doigt ma grande forêt que l'on voyait à l'horizon. Pocahontas paralit un peu bizarrement, elle ne maitrisait pas totalement la langue, butée sur les mots et faisait parfois des fautes mais elle se débrouillait plutôt pas mal! Meeko s'approcha discrètement de l'étrangère. Pocahontas savait très bien qu'il cherchait à voir si elle avait de la nourriture sur elle, ce raton laveur avait toujours été un vrai glouton! Elle le rattrapa et le reprit dans ses bras puis elle dit:
« Lui c'est Meeko! Et ça c'est quoi? »
Elle regarda l'animal que la Bohémienne semblait emmener partout avec elle exactement comme Pocahontas et Meeko! Curieuse, elle s'approcha à quatre pattes puis tendit doucement sa main vers la bête. Elle était très habituée aux animaux de la forêt mais une espèce comme ça elle n'en avait jamais vu!
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Sujet: Re: Call Of The Outcast Mer 17 Oct - 16:59
Pocahontas & Esméralda
La jeune métisse vint se rasseoir, son raton laveur sur l’épaule. Elle toisa la gitane d’un air intrigué, ce qui fit sourire la concernée. Elle fronça les sourcils et déclara :
« C'est quoi "nomade"? »
Oh, alors elle n’était vraiment pas d’ici… Etait-elle au moins de ce royaume ? Elle avait l’air encore plus étrangère que les gitans, les vêtements et la langue nous le faisait remarquer directement. Caressant son petit animal étrange, elle essaya de parler aussi bien qu’elle pouvait leur langue.
« Moi c'est Pocahontas, je ne suis pas nomade, moi et les miens vivons dans la forêt là-bas. »
Elle montra du doigt une direction qu’Esmé suivit des yeux. C’était une forêt immense et très dense. Alors, ce peuple vivait-il de la nature et ses bénéfices ? C’était la conclusion qu’elle s’était permise de faire. Assise en tailleur, elle fut surprise lorsque le raton laveur de sa collègue s’approcha d’elle d’un air furtif. Elle recula un peu, mais sa maitresse le rattrapa aussitôt.
« Lui c'est Meeko! Et ça c'est quoi? »
Regardant dans la même direction que Pocahontas, elle vit Djali, assise à côté d’elle, légèrement en retrait. L’étrangère s’approcha de l’animal blanc et tendit doucement sa main vers elle. Djali eu un bref mouvement de recul de la tête, intriguée par cette main. Commencant à faire une mine blasée, Esméralda posa la main sur son dos. Alors, la petite chèvre la regarda, et fini par pousser son museau gris contre la main de la jeune femme. Le sourire aux lèvres et assise tranquillement en tailleur, la danseuse eut enfin le temps de lui répondre.
« Elle, c’est Djali ! C’est une chèvre, c’est ma compagne de route, comme toi et ton Meeko ! Ne t’inquiète pas, elle est gentille ! »
Elle pointa le petit animal gris du doigt, et sourit lorsqu’elle le vit se cacher dans le dos de sa maitresse. Argumentant ses phrases de gestes pour être plus compréhensible aux yeux de sa nouvelle amie, elle mit ses mains contre sa poitrine, et se présenta .
« Moi, c’est Esméralda et je suis une Nomade. Les nomades sont des gens qui voyagent en permanence de royaumes en royaumes et ne restent jamais au même endroit. Ils vivent avec leurs propres moyens, et sont heureux comme ca ! »
Décidant de ne pas trop s’attarder sur les détails, elle ne précisa pas le terme « gitan » ou « bohémien ». De toute façon, c’était à peu près la même chose.
« Alors tu vis là-bas… C’est bien la forêt ? Toi & ton peuple, vous vivez uniquement de la nature ? »
Call Of The Outcast ▬ Pocahontas approchait sa main avec douceur de l'étrange animal qui se tenait devant elle. Malgré son air menaçant, il lui suffit d'un regard de la jeune danseuse pour qu'il vienne se frotter contre sa main avec confiance. L'Indienne caressa en souriant l'étrange bête. En face d'elle, la gitane qui semblait légèrement amusée, venait de s'asseoir en tailleur. Après un bref regard, elle lui dit:
« Elle, c’est Djali ! C’est une chèvre, c’est ma compagne de route, comme toi et ton Meeko ! Ne t’inquiète pas, elle est gentille ! »
Une chèvre? C'était ça le nom de cet étrange animal? Pocahontas s'écarta de Djali et regarda la gitane pointait du doigt le petit Meeko. Le raton laveur s'était caché derrière son dos d'un air boudeur. Amusée l'Indienne laissa échapper un rire léger puis elle reporta en suite son attention sur sa nouvelle "amie". Celle-ci avait apparemment compris le souci de Pocahontas pour communiquer, elle faisait des gestes étranges avec ses mains pour essayer de se faire comprendre, elle les posa contre sa poitrine, signe qu'elle voulait se présenter puis elle lui dit:
« Moi, c’est Esméralda et je suis une Nomade. Les nomades sont des gens qui voyagent en permanence de royaumes en royaumes et ne restent jamais au même endroit. Ils vivent avec leurs propres moyens, et sont heureux comme ca ! »
Pocahontas mit ses coudes sur ses genoux et posa sa tête sur ses mains. Le mode de vie d'Esméralda la fascinait, la jeune Indienne avait toujours rêvé de voyager, découvrir le monde... Mais le problème c'est que quitter les siens serait bien trop dur, sa forêt c'était chez elle et elle ne pouvait laisser tomber ce pour quoi elle vivait, même si la curiosité de voir ce qui se trouvait en dehors de la forêt la piquait chaque jour. En tout cas, elle aimait bien cette jeune femme, mieux que la plupart des gens de ce village ça c'était sûr! Elle au moins, elle ne l'avait pas rejeté comme la beaucoup d'autres à cause de son accoutrement, de ses coutumes ou encore à cause de rumeurs complètement absurdes!
« Alors tu vis là-bas… C’est bien la forêt ? Toi & ton peuple, vous vivez uniquement de la nature ? »
L'Indienne regarda avec incrédulité la nomade, personne ne lui demandait jamais quoique ce soit sur son peuple. Le fait que quelqu'un éprouve de l'intérêt pour sa tribu lui réchauffait le coeur, en plus Pocahontas adorait en parler, mais elle ne ut s'empêcher d'être un peu négative:
« Oui vivre là-bas c'est mieux qu'ici je trouve. Vous les gens des villages vous avez perdu vos racines avec la nature, vous ne vous rendez pas compte de ce qu'elle a à vous donner. Les gens ici nous prennent pour des sauvages parce que nous refusons de vivre comme eux. On a décidé de vivre en paix sur la terre de nos ancêtres et on est heureux comme ça mais eux ils ne nous comprennent pas. Ils inventent même des histoires horribles sur nous! Un peu comme sur ton peuple de nomade. »
Elle soupira d'un air las puis rajouta:
« Oh! Mais tu pourrais venir si tu veux! Là-bas on se sent très libre tu verrais. »
Pocahontas lui sourit amicalement, ça lui ferait plaisir si la jeune étrangère voudrait bien voir comment ils vivaient là-bas! En tout cas vu qu'Esméralda lui avait un peu sauvé la vie, la jeune Indienne n'aurait aucun mal à convaincre son père de laisser une fille des villages entrer dans la tribu. Les Indiens tenaient à la discrétion car ils avaient un peu peur d'une éventuelle attaque si jamais on découvrait ou était leur tribu parmi l'immense forêt mais Pocahontas avait plutôt confiance en Esméralda d'ailleurs elle s'intéressait beaucoup à son mode de vie en particulier:
« C'est comment d'être nomade? Tu peux me dire ce que tu as vu comme endroits différents? C'est joli en dehors de cet endroit? Je n'ai jamais dépassé ce village, pourquoi es-tu venir ici d'ailleurs? »
La curiosité de Pocahontas l'amenait à poser une série de questions à la pauvre gitane. Elle souriait attendant les réponses de la voyageuse avec fascination.
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Sujet: Re: Call Of The Outcast Dim 21 Oct - 1:31
Pocahontas & Esméralda
L’étrangère regarda Esméralda comme si quelque chose lui échappait. Avait-elle dit quelque chose de mal placé ? Quelque chose qui aurait pu la vexer ?
« Oui vivre là-bas c'est mieux qu'ici je trouve. Vous les gens des villages vous avez perdu vos racines avec la nature, vous ne vous rendez pas compte de ce qu'elle a à vous donner. Les gens ici nous prennent pour des sauvages parce que nous refusons de vivre comme eux. On a décidé de vivre en paix sur la terre de nos ancêtres et on est heureux comme ça mais eux ils ne nous comprennent pas. Ils inventent même des histoires horribles sur nous! Un peu comme sur ton peuple de nomade. »
Elle soupira. Puis immédiatement après comme si elle eut une révélation, elle ajouta :
« Oh! Mais tu pourrais venir si tu veux! Là-bas on se sent très libre tu verrais. »
Surprise, elle aurait failli s’étouffer si elle avait eu quelque chose dans la bouche. Elle ? Vivre là-bas ? Voila qui était une très bonne idée… Mais la bohémienne détestait s’imposer, même si elle était invitée. Elle ne voulait pas se risquer à mettre des gens en danger ou alors les attirer dans des ennuis. Vivre là-bas représentait une grande décision à ses yeux. Elle irait vivre dans la nature, de la même manière que ces gens et apprendrait leurs coutumes. C’était vraiment tentant et excitant, vu comme cela ! Mais si elle partait vivre là-bas, elle ne devrait plus sortir de la forêt jusqu’à ce qu’elle reparte définitivement pour ne pas se faire remarquer au cas où des soldats de Frollo viendraient la chercher ici. Car oui, il fallait penser à tout même si il était totalement impossible qu’il vienne ici. Et parce que oui, elle comptait repartir tôt ou tard, elle ne pouvait s’installer avec Pocahontas définitive. Sous le poids des questionnements qui eurent lieu dans sa tête, elle fit une mine gênée, espérant faire comprendre qu’elle ne savait pas encore.
« C'est comment d'être nomade? Tu peux me dire ce que tu as vu comme endroits différents? C'est joli en dehors de cet endroit? Je n'ai jamais dépassé ce village, pourquoi es-tu venir ici d'ailleurs? »
La gitane explosa de rire. Pocahontas ne démordait pas, et était encore plus curieuse qu’elle ! De plus, son sourire radieux invitait vraiment à la sympathie. Cependant, un détail l’interpella. Jamais dépassé ce village ? Leur forêt semblait vraiment immense, cela pouvait peut être compenser ? Même si au fond elle trouva en Pocahontas une soif de découverte immense. C’est donc avec une joie immense qu’elle répondrait à tout ce qu’elle voulait savoir. Se confier comme ça avec une inconnue, elle n’en avait pas franchement l’habitude ; mais il s’avérait que l’indienne était particulièrement amicale et aspirait tout de même à la bonté et à la confiance.
« Nous sommes libres, faisons et allons là où le vent nous mène. Mais c’est parfois très dur de combler nos besoins. Et oui, j’ai vu beaucoup d’endroits splendides, comme d’autres moins. De grandes montagnes où l’on pouvait du sommet observer le soleil se coucher sur la mer, des forêts profondes, des villes anciennes de marbre… »
Elle marqua une pause. Même si elle suivait les routes et les chemins, il lui arrivait parfois de passer par la nature et de profiter du paysage. Ne pensez pas que sa vie ne soit uniquement centrée sur la marche et la danse ! Elle se souvint alors vaguement de la dernière question.
« Pourquoi je suis ici ? Et bien disons que c’est le vent qui m’a amené là. Je me déplace toujours vers le nord, car il y a un endroit particulier où l’on me recherche. »
Elle ne souhaitait pour le moment donner aucune précision. Dire qu’on la recherchait était suffisant pour une inconnue, même si elle avait l’air sympathique. Peut-être plus tard ? On verra bien. Elle ne la connaissait pas non plus assez pour accepter de vivre avec elle, même si au fond elle n’avait pas l’air dangereuse. Cependant, une question lui trottait dans la tête. Une question qui avait besoin d’être résolue.
« Et toi, pourquoi n’as-tu jamais quitté ta forêt, et exploré un peu plus le monde ? Il y a, j’en suis sure, des tas de choses qui auraient pu te plaire ! »
Elle n’arrivait pas bien à saisir le concept de vivre fixement à un endroit, suivre les yeux fermés le cours répétitif de sa petite vie. Pour elle, tout était question de choix. Cependant, à défaut de ne pouvoir le comprendre, elle le respectait. Mais peut être que pour l’indienne, les choses étaient différentes.
Call Of The Outcast ▬ Assise en tailleur, Meeko assis sur elle, Pocahontas scrutait de ses yeux en amande Esméralda qui entamait son récit sur sa vie de nomade:
« Nous sommes libres, faisons et allons là où le vent nous mène. Mais c’est parfois très dur de combler nos besoins. Et oui, j’ai vu beaucoup d’endroits splendides, comme d’autres moins. De grandes montagnes où l’on pouvait du sommet observer le soleil se coucher sur la mer, des forêts profondes, des villes anciennes de marbre… »
Les yeux brillants d'admiration, elle observait la jeune gitane racontait ce qu'elle avait vu. Elle était fascinée par tout ce que la voyageuse avait dû voir tout au long de sa vie de nomade. Même si elle avait déjà vu la plupart de ces choses, les voir autre part et un peu différentes devait être formidable! En plus elle avait dû découvrir pleins d'autres paysages encore plus exceptionnels!
« Pourquoi je suis ici ? Et bien disons que c’est le vent qui m’a amené là. Je me déplace toujours vers le nord, car il y a un endroit particulier où l’on me recherche. »
L'Indienne hocha la tête un peu intriguée. L'un de ses plus gros défauts était sa curiosité, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à ce qui avait l'air de tracasser la gitane ainsi. On la recherchait... Mais pourquoi? Une erreur de jugement sur elle dans une cité? Une faute grave qu'elle avait commise? Peut-être n'était-elle pas ce qu'elle semblait être? Non, elle devait arrêter de se poser autant de questions! Esméralda n'était surement pas une criminelle, Pocahontas avait décidé de placer sa confiance en elle et ce n'était pas le moment d'en douter! Puis on pouvait de suite voir qu'Esméralda n'était pas comme ça, c'était une des rares à l'avoir personne à l'avoir accepté comme elle est puis elle l'avait aidé contre les gardes!
« Et toi, pourquoi n’as-tu jamais quitté ta forêt, et exploré un peu plus le monde ? Il y a, j’en suis sure, des tas de choses qui auraient pu te plaire ! »
Pocahontas baissa la tête et se mit à caresser Meeko comme si elle essayait d'éviter la question mais finalement elle replongea ses yeux dans ceux de la Bohémienne et lui dit avec une voix douce et amicale:
« Mon père est le chef de ma tribu, j'ai plus de devoirs que les autres. Je vois mal moi partir et rendre triste tous les gens que j'aime. Un jour ce sera mon tour de diriger la tribu. »
Elle prit son raton-laveur dans les bras et frotta son nez contre son museau en souriant. L'animal grimpa sur son épaule et Pocahontas après avoir marqué sa pause, continua son récit:
« J'adore ma forêt, c'est là-bas je suis née et c'est comme si c'était un bout de moi. Elle est immense tu verrais à quel point! Il y a des falaises, des cascades, des plaines, des rivières... Puis il y a grand-mère feuillage qui m'aide tout le temps, l'abandonnait serai mal! »
Elle la regarda en souriant, sur le moment, elle ne savait pas qu'Esméralda n'aurait jamais pensé qu'un arbre qui parle puisse exister. Elle n'avait donné aucune précision mise à part le nom étrange. L'Indienne s'allongea soudainement sur le toit de la petite maison et se mit à regarder les gens passés en bas. En face non loin du village se tenait la grande étendue verte qui était sa forêt natale, elle roula sur elle-même et se mit à regarder le ciel d'un air rêveuse.
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Sujet: Re: Call Of The Outcast Mar 23 Oct - 23:41
Pocahontas & Esméralda
« Mon père est le chef de ma tribu, j'ai plus de devoirs que les autres. Je vois mal moi partir et rendre triste tous les gens que j'aime. Un jour ce sera mon tour de diriger la tribu. »
L’étrangère avait l’air pas mal gênée, on aurait dit qu’elle essayait d’éviter la question. La bohémienne comprenait à présent pas mal de choses… Elle était curieuse, aimait voyager mais ne pouvait se résoudre à partir à cause de ses responsabilités. Il était dur d’en tenir, pas tout le monde en était capable, ça c’était certain. En ce qui concernait Esméralda, elle n’aurait surement pas été capable d’assumer un tel rang. Elle ne savait pas les coutumes de la « tribu » de la demoiselle, mais être la fille du chef ne devait pas être simple tous les jours, de plus qu’elle avait l’air d’y être fidèle ! Mais comme elle était la fille du chef justement, et que c’était elle qui lui avait proposé de se joindre à eux, peut-être aurait plus de facilités à s’intégrer dans leur vie ?
Pocahontas prit son animal dans les bras puis frotta son nez contre sa truffe. Esméralda sourit. Elle avait l’air d’y tenir à cette petite bête ! Comme quoi, les meilleurs compagnons restaient les animaux… Un cri d’oiseau retentit. Elle leva la tête vivement vers le ciel pour observer une nuée d’hirondelles passer sous les rayons chauds du soleil.
« J'adore ma forêt, c'est là-bas je suis née et c'est comme si c'était un bout de moi. Elle est immense tu verrais à quel point! Il y a des falaises, des cascades, des plaines, des rivières... Puis il y a grand-mère feuillage qui m'aide tout le temps, l'abandonnait serai mal! »
Puis, la jeune femme commença à s’allonger pour observer les alentours plus tranquillement. La gitane afficha une mine incrédule. Qui c'était ca, Grand-mère feuillage ? Une sorte de sage de leur "tribu" ? décidant de passer ce détail, elle réfléchissait à nouveau à la proposition. Si elle devait partir avec Pocahontas, il fallait qu’elle réussisse à s’intégrer dans sa tribu. S’ils sont tous aussi sympathiques qu’elle, jusque-là aucun problème ne devrait se déclarer. Il faudrait ensuite qu’elle s’adapte à leurs coutumes, qu’elle respecte leurs règles. Là aussi, ça devrait faire l’affaire. Cependant, même si elle adorait rencontrer des gens, elle n’aimait pas le moment où elle devait partir. Elle resterait vraiment pour une durée indéterminée, cela pouvait durer quelques semaines comme des mois entiers ! Il fallait que sa tribu (qui ne parlait pas bien sa langue il faut le dire) lui fasse confiance, et qu’ils puissent communiquer correctement.
Elle décroisa alors ses jambes, et arrangeait légèrement sa robe. Un bruit sourd retentit, mais elle n’y prêta pas réellement attention. Elle croisa timidement ses bras sur sa poitrine.
« Et euh, je voulais te dire à propos de ta prop… » « Eh ! Qu’est-ce que vous faites là, canailles ! Vauriennes déguerpissez de mon toit où j’appelle les gardes ! »
Elle n’eut pas le temps de finir qu’elle fut coupée par une voix grave et masculine. Surprise par l’intensité de la voix qui, du bas de la maisonnette avait pratiquement hurlé avec rage ; elle dégringola sur les côtés du toit, et glissa comme un vieux sac le long des parois cherchant tant bien que mal des prises auxquelles se rattraper. Elle tomba donc sur le dos à moitié dans une flaque de boue. Elle sentit ses os craquer légèrement, mais plus de peur que de mal heureusement. Elle réussit à se relever difficilement et fit signe à l’Indigène de la suivre. Elle était littéralement couverte de boue sur tous les bras et le dos.
Elle courut à travers les ruelles, puis s’arrêta dans une impasse légèrement en retrait. Essoufflée, elle se tint le dos d’une main, et de l’autre s’essuya le front. Mais quelle imbécile, voilà maintenant qu’elle avait de la boue sur le visage. Voilà maintenant qu’elle était totalement crasseuse… Elle se tourna alors vers sa collègue, un sourire aux lèvres.
« Je te disais donc que je serais très heureuse de vivre avec toi dans ta tribu ! » lui dit-elle d’un air enthousiaste, en lui tenant les épaules.
« Et je serais contente d’apprendre à vivre comme toi ! Mais il faudrait d’abord que j’aille chercher quelques affaires, et puis je te préviens que je ne sais pas vraiment quand je repartirais… Où dormirais-je ?! »
Enfaite, elle était plutôt surexcitée à l’idée de découvrir des choses nouvelles. Même couverte de boue.
Call Of The Outcast ▬ Pocahontas observait les nuages, elle se demandait si un jour elle pourrait s'envoler comme les aigles, c'était insensé mais ça la faisait rêver. Esméralda assise à côté d'elle remettait les pans de sa robe, elle commença à lui parler mais fut vite coupée par un petit bruit sourd. L'Indienne regarda alors en bas de la maisonnette, la moitié de son corps dans le vide. Elle n'avait jamais eu le vertige, à vrai dire là où elle vivait avoir peur des hauteurs pourrait s'avérer très embêtant! En tout cas, quelqu'un dans la maison, avait passé sa tête par une fenêtre et les regardait. Vu le regard menaçant de la personne, Pocahontas devinait qu'elle n'avait pas le droit d'être là.
« Eh ! Qu’est-ce que vous faites là, canailles ! Vauriennes déguerpissez de mon toit où j’appelle les gardes ! »
Pocahontas à cause de son amie qui avait été surprise par l'intrusion de cet homme dans la conversation. Elle commença à vaciller et tomba soudainement en arrière. L'Indienne se mit à paniquer, elle essaya de rattraper la gitane mais c'était trop tard. Celle-ci était déjà entrain de dégringoler le long de la maison, espérons qu'elle ne se ferait pas trop mal! Pocahontas regarda vers le bas et vis avec soulagement qu'Esméralda s'en était plutôt bien tirée, même si elle était à moitié dans la boue elle semblait ne rien avoir de cassé. Le deuxième à avoir été surpris était Meeko! Il était crispé comme pas possible et sauta alors du toit à toute vitesse atterrissant malheureusement en plein dans la boue. l'Indienne soupira et sauta du toit à son tour s'accrochant à plusieurs prises et atterrit beaucoup plus gracieusement que les autres au sol. A force de vivre dans une forêt, au moins on développait de l'agilité! Esméralda, la robe boueuse et la peau légèrement égratigné, lui reprit le bras une deuxième fois et l'emmena encore courir à travers le village. Décidément, lorsqu'ont été une gitane et une Indienne on n'avait pas beaucoup de répit! Les deux femmes débouchèrent alors dans une ruelle calme à l'abri des gardes et d'autres villageois. Esméralda un peu essoufflée mit ses mains sur ses épaules et lui dit sur un ton joyeux:
« Je te disais donc que je serais très heureuse de vivre avec toi dans ta tribu ! »
Un sourire rayonnant illumina le visage de l'Indienne. Elle était vraiment contente que la gitane veuille bien rejoindre sa tribu, c'était déjà une grande avancée pour une approche entre les Indiens et les gens des villages. Même si Esméralda n'était pas vraiment du village en face de la forêt, elle pourrait montrer à son peuple qu'il y a du bon chez eux. Puis se serait marrant de lui faire visiter la forêt!
« Et je serais contente d’apprendre à vivre comme toi ! Mais il faudrait d’abord que j’aille chercher quelques affaires, et puis je te préviens que je ne sais pas vraiment quand je repartirais… Où dormirais-je ?! »
Pocahontas était tout excitée par cette nouvelle, elle avait hâte de présenter Esméralda au sien! Meeko, le pelage boueux, semblait un peu avoir compris ce qui se passait et à vrai dire il n'avait pas l'air de vraiment bien s'entendre avec Djali! Il essayait de l'embêter mais Pocahontas lui dit d'arrêter de suite. Le raton laveur se mit alors à grogner d'un air boudeur. L'Indienne rapporta son attention sur son amie et lui dit:
« Je pense que tu dormiras avec moi. Je dors dans tipi tu connais pas moi pense. C'est grande tente en peau et je montrerai à toi la forêt. »
Il était très dur pour elle d'arriver à communiquer correctement, elle espérait au moins être compréhensible!
« Alors, on cherche tes affaires et on va dans ma forêt!? »
Elle lui sourit puis attendit que la gitane ouvre la voie.
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Sujet: Re: Call Of The Outcast Ven 26 Oct - 22:01
Pocahontas & Esméralda
L'indienne avait l'air vraiment heureuse de la réponse positive de son amie. Vivre avec elle allait aussi impliquer la cohabitation des deux animaux qui, pour le moment, ne montraient pas grande preuve d'affection l'un envers l'autre. Meeko cherchait des puces à Djali qui elle, tentait désespérément de le faire stopper. Pocahontas maitrisa son animal, puis répondit alors :
« Je pense que tu dormiras avec moi. Je dors dans tipi tu connais pas moi pense. C'est grande tente en peau et je montrerai à toi la forêt. »
Qu'est-ce qu'elle avait hâte ! Qu'était-ce qu'un tipi ? La description qu'elle lui avait faite lui donnait réellement envie d'en savoir plus. Ainsi, c'était là dedans qu'ils dormaient... Elle avait réellement envie de découvrir la forêt en compagnie de sa nouvelle amie, et ne pouvait plus s'arrêter de sourire tellement son excitation était folle ! Elle allait, en vivant avec elle, devoir lui expliquer au mieux toute son histoire, apprendre les bases de son langage et aider Pocahontas à améliorer sa maitrise de la langue. Surement qu'elle allait devoir comme une autre participer aux devoirs de la tribu, mais ce n'était pas grave, elle apprendrait !
« Alors, on cherche tes affaires et on va dans ma forêt !? »
Esméralda entonna un petit rire joyeux. Elle avait failli oublier ses affaires ! Il fallait qu'elle emporte tout ses beaux objets ! Des robes, elle en avait peu. Elle irait donc prendre les 3 qu'elle préférait, et abandonnerait les autres pour une de ses soeurs. Les bijoux et biens ne prenaient quant à eux pas beaucoup de place dans un baluchon, elle ferait donc cela ! Pocahontas semblait réellement impatiente, peut être plus qu'elle.
Elle se recula de quelques pas et observa sa robe et ausculta ses bras, palpa son visage. Elle était vraiment dans un sale état, elle ne pouvait vraiment pas arriver dans sa tribu comme ca ! Lorsqu'elles passeraient à la roulotte, elle en profiterait pour se donner un petit coup d'eau au moins sur la peau.
Une fois arrivée à celle-ci et bien préparée, elle mit son baluchon sur son épaule et, suivit de sa chèvre, abandonnait ici la caravane de bois colorée qui lui avait jusqu'à présent servit de demeure. Elle en changeait souvent ce n'était pas grave, et au moins celle-ci pourrait accueillir d'autres personnes sans toit. En se retournant une dernière fois, elle quitta les portes de la ville en compagnie de son amis, se dirigeant vers la forêt en inspirant un grand coup, sentant qu'une nouvelle aventure allait commencer.