« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein !
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Sujet: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Lun 24 Sep - 19:31
▽ Mérida & Marianne.
Plume à la main, Marianne était concentrée sur son écrit enfin ça faisait bien dix minutes qu'elle regardait dans le vide, pour que l'aspiration lui vienne. Sa grand-mère voulait toujours qu'elle écrive à son oncle à la guerre pour que ça lui change les idées, sauf que Marianne n'était pas dupe, toutes les lettres restaient dans le placard d'Aliénor..C'était juste un bon moyen de la retenir quelque temps loin de Mérida, sa cousine éloignée que sa grand-mère trouvait bien trop rebelle pour une femme de son rang..Aimant écrire cela ne la gênait pas plus que cela, mais sa vie devenait tellement routinière qu'elle ne savait même plus quoi raconter. Observant les alentours, le dragon n'était pas dans les parages, doucement elle s'approcha du placard pour prendre une de ses anciennes lettres, sa tutrice n'y verrait que du feu..Six ans de lettres reposait là devant ses yeux, son pays natale lui manquait tellement certes ici elle était en sécurité et s'amusait comme une folle, mais son coeur appartenait à Nottingham et surtout à un jeune noble qu'elle n'arrivait à oublier. Alors qu'elle allait saisir une de ces lettres, une autre attira son regard elle était adressée à sa Aliénor et le sceau était rompu, la curiosité de Marianne fit qu'elle ne put s'empêcher d'y jeter un oeil..Plus elle avançait dans la lecture plus son coeur se brisait, son peuple souffrait sous le joug de son oncle Jean et Aliénor ne faisait rien pour venir en aide, elle n'arrivait à comprendre pourquoi personne n'empêchait ses crimes ? Restant persuader que Richard n'était sans doute pas au courant, mais comment le prévenir ? Alors qu'il était en pleine guerre contre les Ogres à des royaumes d'où elle était ! Piquant la lettre, elle se mit à la recherche de sa cousine, la seule personne en qui elle pouvait avoir confiance !
La journée était plutôt ensoleillée, fait rare dans ce royaume, enfin dans celui de son enfance c'était guère mieux, la pluie avait toujours fait partie de son quotidien. Ses longs cheveux bouclée tombait en cascade sur une sa robe verte, qui épousait parfaitement sa taille, Marianne était une très jolie jeune fille que faisait bien plus demoiselle que la personne qu'elle s'évertuait à rechercher dans le château, mais ou était-elle rendu encore ? Elle n'osait aller trouver la Reine, car celle-ci risquait de lui demander des conseils pour Mérida, sauf qu'elle était bien incapable de lui en donner, c'est vrai que sa cousine était imprévisible, têtu, se conduisait bien plus en garçon qu'en la princesse qu'elle se devait d'être mais elle l'aimait ainsi, c'était grâce à sa compagnie, que Marianne avait apprît qu'une femme pouvait se battre pour ses idéaux et ne pas se laisser marcher sur les pieds, oui même si elle était beaucoup moins rebelle et gardait les manières de son rang, Mérida restait son modèle, une personne à qui elle ne ressemblerait sans doute jamais mais qu'elle ne voudrait jamais décevoir.
Elle avait exploré tout le château sans pouvoir la trouver, ce fut les trois petits monstres qui se mirent à courir autour d'elle, qui lui indiquèrent où était leur soeur ? Heureusement qu'elle avait toujours des gâteaux sur elle, pour pouvoir les payer, car autrement elle n'aurait jamais eu cette information..Donc c'était la journée libre de Mérida, journée où elle pouvait faire ce qu'elle voulait, cela voulait dire quelle traînait quelque part dans la forêt, ne perdant pas son courage elle fit sceller son cheval pour s'y aventurer, sachant très bien qu'il y avait une chance sur mille qu'elle la trouve et le pire c'est qu'elle pourrait s'y perdre, Marianne était loin d'être aussi aventurière, normalement les ordres étaient qu'elle devait toujours avoir une escorte, mais pour une fois elle avait réussi à filer sans se faire voir, sa grand-mère allait hurler mais bon cela entraînerait ses cordes vocales. Alors que toute était calme, elle observait la forêt, un léger bruit apparut..
- Mérida...
Sa voix se brisait et montrait tout de suite qu'elle n'était pas rassurée, recevant une chose non identifiée sur la tête, elle fit arrêter son cheval pour lever la tête et qu'est-ce qu'il y avait percher sur une des branches ? Nul autre que Mérida !
- Tu m'as fait peur, Qu'est-ce que tu fais là-haut ?
Il était sûr que Marianne serait bien incapable de la rejoindre, souriant à sa cousine, elle descendit de son cheval et lui caressa le museau attendant que Mérida veille bien la rejoindre en bas.
Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Jeu 4 Oct - 20:29
▽ Marianne & Merida.
Le soleil se levait à peine ce matin-là quand Merida se réveilla. Il était étrange de constater à quel point la jeune femme pouvait avoir du mal à sortir de son lit quand elle savait que la journée qui l'attendait ne serait faite que de leçons ennuyeuses sur la vie d'une princesse... En revanche, quand la jeune femme rousse savait que les vingt-quatre heures qui se profilaient à l'horizon constituaient son jour de liberté, elle se levait toujours aux aurores afin d'en profiter un maximum, au plus grand désespoir de sa mère qui aurait aimé la voir mettre autant d’enthousiasme dans son apprentissage quotidien. La demoiselle avait quand même un peu de chance, avec sa cousine Marianne, qui était venue s'installer ici quelques années auparavant, la reine Elinor la laissait souffler un peu plus que d'habitude, et certaines occasions procurées par Marianne servaient d'excuses parfaites pour disparaître dans la nature quelques heures !
Merida s'habilla en vitesse et fila à la cuisine histoire de piquer quelques provisions pour sa journée. Croquant dans une pomme, elle dévala les escaliers de pierre qui la séparaient des écuries où Angus, son cheval et meilleur ami, piaffait d'impatience. Lui aussi, il pouvait sentir quand il avait le droit de galoper dans la forêt et cela faisait sourire la princesse de voir à quel point il attendait ces moments, visiblement avec la même force qu'elle ! Son arc au dos, son carcan de flèches à la taille et un sac en toile de taille moyenne contenant de la nourriture sur l'épaule, la jolie rousse sauta sans cérémonie sur le dos de son puissant ami et partit au galop vers la forêt. Elle exécuta son parcours de cibles habituel, seul moyen pour elle de s'entraîner à peu près régulièrement entre tous les devoirs et toutes les leçons imposés par sa mère puis s'amusa à faire la course avec un aigle jusqu'aux falaises. En contrebas, un petit village de pêcheurs rattaché au royaume s'affairait paisiblement. Parfois, Merida descendait les voir, mais aujourd'hui elle avait juste envie de rester dans la forêt. Ainsi, elle redirigea Angus vers la végétation dense du bois et mangea un morceau dans une clairière. Le cheval ayant martelé le sol de ses sabots depuis des heures, la princesse se rendit compte qu'il avait besoin de repos alors elle le laissa récupérer dans la clairière, s'éloignant un peu plus à chaque pas. Ce n'était pas un problème pour elle qui connaissait cette forêt par cœur, elle savait qu'elle retrouverait son ami sans problème si ce n'était pas lui qui la retrouvait en premier !
Elle flânait tranquillement entre les arbres centenaires, profitant du calme des bois et se vidant la tête de toutes ces obligations qu'une demoiselle de son rang est censée remplir au quotidien. Merida n'avait pas demandé à être une princesse. Bien sûr, elle savait qu'en tant que telle elle avait déjà un avantage sur bon nombre de gens, qu'elle était chanceuse. Comment faire comprendre au monde, alors, qu'elle était persuadée qu'elle aurait été aussi heureuse en étant née dans une famille modeste ? Les responsabilités la rebutaient et elle avait toujours espéré pouvoir se comporter librement, selon ses propres envies, plutôt qu'en suivant un horrible protocole et risquer l'image de toute sa famille à chaque faux pas. Elle n'était pas stupide, elle était parfaitement au courant du fait qu'elle décevait sa mère en étant autrement que ce qu'elle attendait d'elle. Elle n'était pas faite pour un trône, elle en était persuadé, ou du moins par pour ce genre de trône où son unique rôle serait celui de potiche souriante. Non, Merida attendait beaucoup de la vie. Elle voulait de l'aventure, de l'action, elle voulait faire la différence. Mais le chemin pour réaliser ce rêve était vraiment tortueux et parfois il lui arrivait de se demander si elle y arriverait vraiment un jour ou si elle ne faisait que se bercer d'illusions... Poussant un soupir, la jolie rousse ne voulait pas pour autant abandonner ses convictions, elle n'avait pas encore dit son dernier mot.
Ce fut presque par hasard que ses yeux se posèrent sur une étrange lueur bleue qui n'avait rien de familier avec la forêt verdoyante. Fronçant les sourcils, la demoiselle s'approcha doucement de la lumière et elle afficha un grand sourire en reconnaissait le feu follet. Elle n'en avait pas vu depuis qu'elle était petite mais elle n'avait pas oublié à quoi ils ressemblaient ni leur signification. Se mordant la lèvre, elle tendit lentement la main vers le petit être de flammes et c'est dans un soupir que ce dernier disparut au contact des doigts de Merida. Laissant échapper un léger rire, la princesse balaya les alentours du regard à la recherche d'un autre feu follet mais un bruit la sortit de ses rêveries. Il s'agissait d'un cheval, d'après la régularité avec laquelle les sabots martelaient le sol terreux, et la jeune femme rousse s'empressa alors de se dissimuler en haut d'un chêne, grimpant le long des branches avec légèreté, dégainant son arc en direction du bruit et patientant, immobile, que l'animal fasse son apparition dans son champ de vision. Elle n'avait rien contre les étrangers qui se baladaient dans la forêt, simplement c'était tellement rare d'en croiser qu'elle préférait être méfiante, et en tant que demoiselle, princesse qui plus est, il était préférable de rester à couvert avant de savoir si la personne en approche représentait une menace ou non.
Il ne fallut pas longtemps au nouveau venu pour arriver et Merida n'eut pas besoin de plus de deux minutes pour statuer sur son sort. Cette robe, cette longue chevelure brune, ce cheval... Elle les connaissait. Souriant, elle rangea son arc sans essayer de rester discrète ; après tout, sa cousine n'avait pas l'air très à l'aise et elle n'était certainement pas là pour lui faire du mal...
▬ Merida...
Visiblement, Marianne avait entendu les mouvements de la rouquine, et le fait qu'elle soupçonne directement cette dernière d'en être l'origine prouvait bien qu'elle la cherchait. Haussant les épaules, la princesse s'apprêta à descendre lorsque son regard fut attiré par une branche à hauteur de ses yeux. Ne pouvant résister, elle saisit un gland qui y était accroché et visa la jeune femme à cheval. Ne pouvant se retenir de rire en atteignant sa cible sur la tête, elle attira aussitôt l'attention de sa cousine qui leva la tête vers elle. Merida ne pouvait pas vraiment dire depuis son perchoir si Marianne était en colère ou soulagée de la voir mais elle ne se posait pas vraiment la question non plus. Elle lui sourit depuis sa branche, balançant ses jambes dans le vide et lui faisant un léger signe de la main.
▬ Tu m'as trouvée !
Riant à nouveau, elle tira la langue en direction de la jolie brune, attitude bien indigne d'une princesse, mais elle savait que ce n'était pas Marianne qui la dénoncerait à sa mère, bien au contraire. Sa cousine éloignée avait beau être un peu mieux élevée qu'elle, Merida avait remarqué dès son arrivée qu'elle n'était pas du genre coincée ou à obéir au doigt et à l’œil de leurs aînés. Elles étaient devenues complices très rapidement, à tel point que l'influence rebelle de la rousse sur la brune avait forcé leurs parents à les séparer, ou du moins à faire en sorte qu'elles ne passent pas tout leur temps ensemble. C'était dommage, bien sûr, parce que les deux jeunes femmes n'auraient pas demandé mieux et, même si Merida entraînait Marianne dans des situations impossibles et avait visiblement aidé cette dernière à se libérer un peu plus de l'enfer des bonnes manières, la demoiselle au longs cheveux bruns réussissait aussi à faire entendre raison à la rouquine, même si c'était moins flagrant pour le reste de leur entourage. Elles s'apportaient beaucoup l'une à l'autre et cela aurait pu progresser plus vite si seulement leurs familles les laissaient un peu plus se voir !
▬ Tu m'as fait peur, Qu'est-ce que tu fais là-haut ?
Marianne sourit et Merida comprit qu'il était temps de descendre car la jolie brune n'était pas du genre à escalader souvent. Lorsqu'elle posa les pieds au sol, sa cousine n'était plus sur le dos du cheval mais à côté de sa tête poilue, lui caressant le museau. La rouquine se plaça de l'autre côté du cheval et lui ébouriffa la crinière, ce qui le fit hennir.
▬ Je me cachais, évidemment !
Voyant le regard interrogateur de Marianne, elle haussa les épaule, fronça le nez et reprit en écartant une mèche rebelle couleur de feu de devant ses yeux.
▬ Bah, j'ai entendu ton cheval, mais je ne savais pas si tu étais un bandit ou juste un voyageur...
À nouveau, elle lui adressa un sourire puis, se rappelant que quelques minutes plus tôt elle avait assisté à un phénomène magique rare, elle balaya les alentours du regard mais il n'y avait plus trace d'un quelconque feu follet. Elle soupira discrètement, peut-être n'avaient-ils pas envie de se manifester devant Marianne, ou peut-être étaient-ils trop timides et ils attendaient d'être sûrs que la demoiselle aux boucles brunes ne leur ferait aucun mal. Qui pouvait savoir, avec ces petites créatures bleues ? Reportant son attention sur sa cousine, Merida lui lança un regard plein de malice.
▬ Alors... T'as réussi à fausser compagnie à ta grand-mère et à tes gardes ? Je suis fière de toi !
Elle rit et lui adressa un autre de ces sourires radieux. Elle n'avait rien contre la grand-mère de Marianne mais la vieille femme ne semblait pas beaucoup apprécier la fougue de la jeune rouquine... Du coup, elle faisait tout son possible pour que sa petite-fille soit tenue éloignée de Merida, mais les deux demoiselles étaient pleines de ressources et trouvaient toujours un moyen pour se voir. Après tout, elles vivaient dans le même royaume et étaient de la même famille, quel mal y avait-il à ce qu'elles soient amies ?
▬ Je suis contente que tu sois là, qu'est-ce que tu as envie de faire ? Tu as faim ? J'ai laissé le sac de provisions à Angus, tu peux être sûre qu'aucun écureuil n'osera piquer dedans...
Elle avait enchaîné ces deux questions sans laisser le temps à la principale intéressée de répondre mais Merida était ainsi, insouciante et joviale.
Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Dim 7 Oct - 16:04
▽ Mérida & Marianne.
Trouver Mérida fit plus simple qu'elle l'aurait pensée. Alors que Marianne attendait que la jeune rousse vienne le rejoindre, elle s'occupait de son cheval et ne vit pas que sa cousine avait enfin posé pied-à-terre et ce fut le hennissement de celui-ci qui la fit réagir, Mérida venait de lui ébouriffer la crinière et son compagnon détestait ça, Marianne hocha la tête d'exaspération, elle ne changerait donc jamais, mais après tout, elle l'aimait ainsi pleine de vitalité et de liberté...
▬ Je me cachais, évidemment !
Surprise de sa réponse elle voulut réagir, mais les mimiques de Mérida la firent plus sourire qu'autre chose, si la nièce du Roi Richard, avait l'habitude de se mordre les lèvres et de toujours remettre ses mèches derrières les oreilles, Mérida elle fronçait son nez et se battait toujours avec sa chevelure de feu qui allait dans tous les sens et oui même ses cheveux étaient des rebelles...
- Et tu te cachais de quoi ?
Elle préférait savoir si la jeune fille était poursuivie, car elle remontrait de suite sur son cheval, courir avec sa robe non merci, étant petite cela ne le gênait pas, mais elle avait dû perdre se talent, car quand elle commençait à courir la chute n'était pas loin, tenir le bas de la robe était le secret, mais il fallait se le rappeler quand on était pourchassé !
▬ Bah, j'ai entendu ton cheval, mais je ne savais pas si tu étais un bandit ou juste un voyageur...
Elle en bandit et pourquoi pas la princesse des voleuses ? Pour la défense de Mérida, il était très rare qu'elle pénètre dans le foret, sa grand-mère ne lui permettait pas, soulager de constater qu'elle s'était cachée à cause d'elle et non dû à des bandits, elle rendit le sourire à sa cousine, même si celle-ci paraissait ailleurs. Regardant les alentours, voir ce qu'elle pouvait bien chercher, elle ne vit que des arbres et encore des arbres... Non mais vraiment cette forêt n'avait rien de rassurant, elle avait l'impression d'être observé et le regard plein de malice de la rousse ne préservait rien de bon, combien de fois l'avait-elle mener droit dans les ennuis ? Beaucoup trop pour pouvoir les compter...
▬ Alors... T'as réussi à fausser compagnie à ta grand-mère et à tes gardes ? Je suis fière de toi !
Attrapant le linceul de Pivers qui ne paraissait pas plus rassurer qu'elle, ceux deux la faisaient bien la paire, deux grands peureux...
- Oui tout cela grâce à tes leçons !
Ça n'avait pas été très facile, elle avait dû prétendre aller à l'écurie pour nourrir son animal, cadeau de son oncle avant son départ, après elle avait avancé comme si de rien, boule au ventre, mais avait finalement réussi à sortir du château...Elle était encore loin d'imaginer que dans un futur proche, sortir furtivement deviendrait son quotidien et que le foret deviendrait son havre, mais elle avait encore bien du chemin à parcourir pour arriver à ce point-là, pour l'heure elle n'était que la douce Marianne...
▬ Je suis contente que tu sois là, qu'est-ce que tu as envie de faire ? Tu as faim ? J'ai laissé le sac de provisions à Angus, tu peux être sûre qu'aucun écureuil n'osera piquer dedans...
Angus, le cheval de Mérida était aussi têtu que sa maîtresse, pour sûr elle avait raison les provisions étaient en sécurité avec lui...
- Angus grand protecteur contre les écureuils, mais tu n'as pas peur que ça soit lui la menace ?
Marianne pouffa de rire, il était fort probable que le cheval est lui-même manger les provisions...suivant Mérida de très près, être en sa présence lui avait totalement fait oublier ses craintes, se sentant presque en sécurité, après tout Mérida savait se servir d'un arc, rien qu'en pensant à cette arme, son esprit vira sur Robin, le meilleur archer qu'elle n'avait jamais connu. Se demandant même le qu'elle gagnerait entre ses deux amis ? Pour Marianne leur talent inné s'égalait mais elle ne pouvait en être sûr, cela faisait six ans, qu'elle n'avait pas vu le jeune homme et il l'avait sans doute oublié, secouant la tête pour revenir à la réalité, elle se rappela la raison de sa venue...
- En fait je te cherchais pour te montrer quelque chose !
Son regard se fit triste en se rappelant les horreurs qu'elle avait lues au sujet de Nottingham, les conseils de Mérida étaient primordiaux, il était du devoir de Marianne d'agir même si elle en connaissait pas le moyen hormis d'aller prévenir Richard, mais elle ne savait pas où il se trouvait, alors qu'elle allait prendre la lettre qu'elle avait enfilée dans sa manche, elle s'arrêta d'un coup...
- Mérida, c'est quoi cette lumière bleue ?
Tremblant à moitié, elle pointa du doigt un machin bleu qui flottait dans l'air, Pivers enfouie sa tête dans le bras de sa maitresse. Ce que sentait Marianne, s'était qu'elles allaient faire face au danger, de toute façon sa cousine attirait les ennuis ou alors c'était elle... Qui pouvait savoir ?
Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Ven 30 Nov - 23:41
▽ Marianne & Merida.
Merida avait lancé un sourire triomphant en disant à sa cousine qu'Angus s'occupait des provisions. La jeune rouquine avait une confiance aveugle dans son fidèle cheval, après tout il était son meilleur ami, elle pouvait tout partager avec lui ! En plus, ce n'était pas Angus qui serait du genre à lui donner des ordres pour être la princesse parfaite, contrairement à une certaine reine Elinor...
▬ Angus, grand protecteur contre les écureuils ! Mais tu n'as pas peur que ça soit lui la menace ?
Merida fronça les sourcils en l'entendant, ne comprenait pas pourquoi elle accusait son compagnon de toujours d'être un glouton. Haussant les épaules, elle rigola légèrement avec sa cousine avant de la mener entre les grands arbres en direction de l'endroit où se trouvait son cheval.
▬ Mais non, il ne va pas tout manger sans nous ! Allez, viens !
Les deux princesses marchèrent quelques minutes en silence, seul Pivers hennissait de temps à autre mais ça ne troublait pas le calme de la forêt. Soudainement, Marianne s'arrêta et sa cousine se tourna vers elle avec un regard interrogateur. La jolie brune affichait un regard rempli de tristesse qui ne plaisait pas du tout à la rouquine...
▬ En fait je te cherchais pour te montrer quelque chose !
La curiosité de Merida s'éveilla à ces mots et elle fronça le nez en se concentrant sur l'expression de sa cousine.
▬ Ah bon ? C'est quoi ce "quelque chose" ?
L'archère attendait patiemment que sa cousine lui en dise plus et elle l'observa trifouiller dans la manche de sa jolie robe quand Marianne de figea subitement, fixant un point par-dessus l'épaule de Merida. Automatiquement, la jeune femme aux cheveux couleur flamme mit la main sur son arc et se tint prête à affronter la situation. En vue du regard surpris de la brune aux cheveux bouclés, il s'agissait de quelque chose d'inattendu, voire pas très rassurant...
▬ Merida, c'est quoi cette lumière bleue ?
La princesse de Nottingham leva une main tremblante vers l'endroit qu'elle fixait, mais Merida avait déjà relâché son emprise sur son arc. Pour être exacte, elle avait cessé de s'inquiéter à partir du moment où sa cousine avait prononcé les mots "lumière bleue". Folle d'excitation, elle aurait voulu se jeter sur la chose qui effrayait Marianne, mais elle savait très bien que ça ne servirait qu'à faire fuir la lumière. Se retournant doucement, elle se trouva nez à nez avec un petit feu follet qui murmurait à leur attention à quelques mètres de distance de l'endroit où elles se trouvaient.
▬ Un feu follet !
Affichant un grand sourire, elle tourna la tête vers sa cousine. Les yeux bleus de la rouquine étaient consumés par une flamme de bonheur et ce sentiment qu'elle aimait tant, celui qui laissait présager qu'une aventure était à venir. Rigolant légèrement devant la tête de Marianne et celle de Pivers, elle ne pouvait s'empêcher de regarder toutes les trois secondes en direction de la petite flamme bleue qui les invitait à les suivre, de peur de la voir disparaître sans prévenir.
▬ C'est incroyable, il est revenu ! Oh, Marianne, il faut qu'on le suive ! Je venais d'en voir un quand tu es arrivée tout à l'heure... Tu veux bien, dis ? Diiiiiiis !
Lançant un regard suppliant à sa cousine, elle tirait aussi un peu sur sa manche. Elle avait oublié ce que la jolie princesse voulait lui montrer, à vrai dire son esprit était entièrement accaparé par le petit être magique en face des deux demoiselles. Craignant que Marianne refuse de la suivre, Merida reprit son sérieux le temps d'ajouter :
▬ En tout cas moi j'y vais ! Tu sauras rentrer au château toute seule, ne t'en fais pas, faut juste aller par là et au gros arbre creux tu tournes à droite. Après tu rattrapes le chemin de terre et tu n'auras plus qu'à filer tout droit vers le soleil, ça ne devrait pas être trop dur !
Sur ce, l'intrépide princesse s'avança d'un pas résigné vers le feu follet. Ce dernier sembla ravi et se volatilisa pour réapparaître quelques mètres plus loin, la menant vers un chemin invisible entre les arbres. Merida espérait vivement que Marianne choisirait de partager cette aventure avec elle mais elle ne pouvait pas la forcer à venir contre sa volonté et ça faisait tellement longtemps que la rouquine n'avait pas couru après les feux follets qu'elle refusait de laisser cette chance lui filer entre les doigts, déjà qu'elle avait cru y échapper définitivement quelques minutes plus tôt, quand les pas de Pivers avaient effrayé la petite flamme bleue !
▬ Pas si vite, petit feu, attends moi !
Rigolant légèrement, la princesse du royaume s'enfonça dans la forêt à la poursuite des petits êtres bleus dont le murmure ressemblait à une mélodie apaisante. Merida ne savait pas si elle était la seule à entendre leur voix mais en tout cas elle les trouvait fascinants et elle avait l'impression qu'ils parlaient directement à son âme de leur petite voix aérienne.
Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Jeu 6 Déc - 11:52
▽ Mérida & Marianne.
L'amour de sa cousine envers son cheval était sans égal, un duo de choc. C'est sûr qu'Angus était bien différent à côté de son petit Pivers tout peureux, mais après tout elle n'était pas mieux. Oui comme on disait souvent l'animal ressemble à son maître. Alors que Marianne suivait sa cousine dans la forêt toute en voulant lui montrer la lettre qu'elle avait trouvée, une lueur bleue apparue, Mérida mit sa main sur son arc, il fallait le dire elle était beaucoup plus réactive que Marianne qui leva seulement une main tremblante en direction de la bestiole.
▬ Un feu follet !
Un feu, feu quoi ? Marianne resta bouche bée devant la réaction de son ami qui avait l'air toute exciter à la vue de cette chose. Un feu follet, d'un coup ça lui revint, Mérida n'avait que ce mot-là à la bouche comment avait-elle pu l'oublier ? Elle n'aurait jamais imaginé ainsi, c'était tellement petit et surtout lumineux. Pivers peu rassuré gardait la tête derrière sa maitresse ne voulant même pas regarder. Était-ce dangereux ? Beaucoup auraient pu se dire en voyant le rire et le regard plein d'envie de Mérida qu'il n'y avait aucun risque. Sauf que la princesse deNottingham connaissait ce regard et ça ne révélait jamais rien de bon.
▬ C'est incroyable, il est revenu ! Oh, Marianne, il faut qu'on le suive ! Je venais d'en voir un quand tu es arrivée tout à l'heure... Tu veux bien, dis ? Diiiiiiis !
Et voilà, ce qu'elle redoutait venait de se produire. La suivre pour aller on ne s'est pas ou et surtout faire confiance à cette lumière. Mérida la suppliait du regard en lui tirant même sur la manche.
▬ Euhh bah !
Jetant un coup d'oeil à Pivers qu'il voulait clairement quelle refuse, elle fit une légère mou ne sachant vraiment pas quoi faire. C'est vrai que Marianne n'avait pas l'habitude de partir à l'aventure comme ça, une certaine envie de découvrir l'inconnu se mêlait avec les contenances d'une princesse que sa grande-mère lui avait enseignée.
▬ En tout cas moi j'y vais ! Tu sauras rentrer au château toute seule, ne t'en fais pas, faut juste aller par là et au gros arbre creux tu tournes à droite. Après tu rattrapes le chemin de terre et tu n'auras plus qu'à filer tout droit vers le soleil, ça ne devrait pas être trop dur !
Ouvrant grand les yeux, toutes les informations qu'elle venait de lui dire c'était déjà dissipé de son esprit, se tournant vers le chemin qu'elle lui avait indiqué pour elle ce n'était que de la forêt et à peine voulait-elle lui dire de répéter que Mérida avait déjà filé. C'était bien sa veine. Pouffant, si Ellene se décidait pas très vite, elle allait se retrouver seule dans cette grande forêt, Pivers avait compris et faisait déjà une petite mine...
▬ Mais je dois lui montrer la lettre tu le sais bien !
Oui elle n'avait pas échappé à la vigilance de sa grand-mère pour rien, même s'il fallait qu'elle suive ce feu follet, Mérida aura le droit de voir la lettre et de l'aider à prendre une décision convenable, soulevant sa robe, elle se mit à courir après la rouquine pour la rattraper, Pivers marchant à petit pas, ne voulant pas rester seule.
▬ Attends-nous on arrive !
Le criant assez fort pour que Mérida l'entend. C'est qu'elle courrait vite. Faut dire, Marianne n'était pas adepte de ce genre de pratique, car avec une robe ce n'était vraiment pas simple et alors qu'elle réussissait à rattraper sa cousine, elle se prit les pieds dans une branche et s'étala par terre. Le choc fut assez rude, levant juste la tête ,le feu follet se retrouvait juste au bout de son nez, assez étrangement elle eut l'impression qu'il voulait lui parler ou alors il se moquait totalement d'elle.
▬C'est simple pour toi tu voles !
Se relevant comme elle le pouvait, sa robe était vraiment dans un sale état... Enfin arriver à la hauteur de sa cousine, le feu follet se remit à disparaitre et à réapparaitre un peu plus loin, même pas une petite pause elle venait de tomber quoi ! Attrapant la main de Mérida pour être sûr de ne pas la perdre.
▬Dis-moi un ours sa vie combien de temps ? Seulement pour savoir s'il est possible qu'on tombe sur l'ours de ton père !
Son ton était plus que craintif, tellement de fois elle avait entendu cette histoire d'ours monstrueux et elle voyait mal Mérida l'affronter qu'avec de simples flèches, oh elle ne doutait pas des compétences de la Rouqine, loin de là, mais ça restait un sacré ours... C'était sûr, elles allaient vers une mort certaine, au moins elle ne penserait plus au pauvre peuple de son royaume.
Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Mer 12 Déc - 17:36
▽ Marianne & Merida.
Merida était déjà loin devant à suivre la trace des petites créatures bleues. En effet, pour le plus grand bonheur de la princesse, le feu follet du départ qui disparaissait sans cesse pour se matérialiser quelques mètres plus loin n'était plus seul. Des dizaines de petites boules lumineuses flottaient désormais devant la rouquine, formant une ligne sinueuse entre les arbres majestueux de la forêt. Ils la guidaient vers sa destinée, elle en était persuadée, ils formaient cette route pour elle et, dès qu'elle dépassait l'un d'entre eux, il s'évaporait dans un petit soupir. C'était bien la preuve qu'ils avaient quelque chose à lui dire, à lui montrer, à lui apprendre... Non ?
▬ Attends nous, on arrive !
C'était la voix de Marianne qui résonnait derrière elle, et les lèvres de la princesse rebelle s'étirèrent en un sourire radieux lorsqu'elle l'entendit. Elle savait que sa cousine était prête pour tout ça : l'aventure, la liberté, suivre ses rêves et son instinct au lieu d'obéir bêtement aux ordres... Merida était heureuse que la jolie brune s'en soit enfin rendu compte et qu'elle ait choisi de venir avec elle.
▬ Ne partez pas ! Marianne vient...
Dit-elle à l'attention des feux follets, craignant de les voir disparaître quand elle arrêta de les suivre le temps que la princesse de Nottingham les rejoigne. Lorsque cette dernière arriva à côté de Merida, la rouquine eut à peine le temps de cligner des yeux que sa cousine se retrouva par terre, étalée de tout son long aux pieds du petit feu follet le plus proche... Merida se mordit la lèvre pour s'empêcher d'éclater de rire, elle ne voulait pas vexer la jolie brune mais elle ne put pas retenir le large sourire qui barrait ses lèvres. Elle fit un pas vers Marianne et l'aida à se relever.
▬ Ça va ? Rien de cassé ?
Mais la demoiselle aux longues boucles brunes ne faisait pas attention à elle, son attention focalisée sur la petite entité bleue qui volait à quelques centimètres de son visage, et donc la rouquine en conclut que sa cousine devait aller très bien.
▬ C'est simple pour toi... Tu voles !
Merida rigola doucement en l'entendant pester sur le feu follet, pauvre Marianne ! La jeune archère s'éclaircit la voix, néanmoins, et rétorqua sur un ton amusé.
▬ Dis donc, c'n'est pas de sa faute si tu t'es pris les pieds dans une racine ! Il faut regarder où on met les pieds quand on court dans la forêt...
Sur ce, elle tira la langue à sa cousine, vraiment très amusée par la situation. Sur ce, le feu follet s'évapora, laissant place au prochain, et Merida sentit Marianne lui prendre la main, ce qui la fit sourire. C'était normal, après réflexion, la demoiselle aux cheveux de feu était habituée à évoluer dans cet environnement, contrairement à la jolie brune, alors elle décida de ralentir un peu le pas tant que la princesse de Nottingham serait avec elle. Se retournant vers elle, elle lui sourit puis jeta un œil à Pivers, mécontent derrière les deux jeunes femmes, et rigola : si Angus le voyait ! Oh mais, d'ailleurs... La malicieuse rouquine porta deux doigts à sa bouche et siffla longuement. Quelques temps plus tard, des bruits de sabots retentirent et un cheval noir comme la nuit apparut entre deux arbres centenaires. Merida se précipita vers lui et pris son nez entre ses bras, tandis que l'équidé s'ébroua, ce qui fit rire la princesse.
▬ Angus, te voilà ! Tu as oublié nos provisions... Ou tu as tout mangé ?
Elle regarda son ami d'un air rempli de réprimandes avant de soupirer et rigoler, finalement Marianne avait raison : Angus était un gros glouton ! D'ailleurs, le majestueux animal venait de remarquer les feux follets et trépignait en regardant dans leur direction, secouant sa crinière. Merida lança un regard malicieux à sa cousine, maintenant ils étaient tous prêts pour vivre cette aventure.
▬ On y va !
Les deux princesse et leurs montures s'enfoncèrent alors progressivement dans la forêt, suivant le chemin magique des feux follets en faisant attention pour ne pas avoir à subir un autre accident. Ils étaient tous calmes, de temps à autre les chevaux reniflaient ou poussaient un léger hennissement mais les demoiselles semblaient perdues dans leurs pensées. Ce fut Marianne qui brisa le silence, révélant alors les craintes que ces bois lui inspiraient.
▬ Dis moi, un ours ça vit combien de temps ? Seulement pour savoir s'il est possible qu'on tombe sur l'ours de ton père !
Merida tourna la tête vers sa cousine en réfléchissant, fronçant le nez. Les ours normaux pouvaient vivre facilement trente ans mais la rouquine n'était sûre de rien en ce qui concernait Mor'Du. Cet animal était un géant, difforme et plus féroce que tous ceux qui lui avait été donné de rencontrer. Il était l'ennemi juré du roi Fergus, son père, depuis ce jour où il lui avait arraché la jambe. La princesse n'avait jamais oublié cette journée, c'était son anniversaire et elle avait vu les feux follets pour la première fois, peu de temps avant de tomber nez-à-nez avec le monstre qui hantait ces bois. Il était vrai que Fergus en parlait sans arrêt, il s'était juré de n'avoir aucun répit avant que la bête figure parmi ses trophées, mais ce jour n'était pas encore venu... Merida haussa les épaules, elle n'avait pas peur de Mor'Du. Elle était même persuadée qu'elle pourrait le tuer elle-même, après tout elle savait se battre ! Souriant à Marianne pour la rassurer, elle ne laissa la place à aucun doute dans sa voix.
▬ Pas de panique princesse, je n'ai pas croisé Mor'Du depuis des années et puis je te défendrai !
Elle avait posé une main sur son arc et l'autre désignait l'épée qu'Angus portait attachée à sa selle en disant cela, Merida n'était pas du genre princesse en détresse, jamais elle ne reculait devant un obstacle, même s'il s'agissait d'un énorme ours ! Le petit groupe reprit sa route, suivant les petites entités flottantes sans se retourner, le temps défilant sans que la rouquine puisse en garder le fil. Le brouillard se leva bientôt autour des princesses et leurs montures, elles parvenaient à se guider uniquement en suivant le scintillement bleu et les soupirs discrets des créatures bleues qui les avaient embarquées dans cette galère. La jeune fille aux cheveux de feu n'était pas particulièrement effrayée, le brouillard était fréquent dans son royaume, mais elle n'aimait pas quand elle était incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Doucement, donc, elle saisit son arc et encocha une flèche, juste au cas où, même si elle la gardait pointée vers le bas. Elle ne pouvait pas voir, mais son instinct lui indiquait qu'ils n'étaient plus seuls. Il s'avéra qu'elle avait raison car, moins de dix minutes après qu'elle eût encoché sa flèche, une ombre commença à se mouvoir sur leur droite... L'ombre était massive et noire, semblant avancer dans leur direction. Tout à coup, sans prévenir, les feux follets disparurent tous en même temps, laissant le petit groupe seul dans une sorte de clairière entourée de pierres noyée de brouillard. L'ombre fit un pas de plus, un grognement guttural retentit, et Merida retint son souffle en reconnaissant la créature qui leur faisait face. Elle fit un pas sur le côté pour s'interposer entre l'animal et Marianne, le mit en joue avec son arc.
▬ Mor'Du !
Sa voix était remplie de défi et d'excitation : enfin elle allait pouvoir faire ses preuves. Le monstre fonça droit sur eux et la rouquine décocha sa première flèche.
Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Sam 15 Déc - 14:53
▽ Mérida & Marianne.
C'était le temps de la grande aventure même si Marianne était encore loin de s'en douter. Étant loin d'imaginer tout ce qui allait advenir par la suite. Elle simple princesse de Nottingham, héritière du trône si ces oncles mouraient sans enfant, sauf qu'elle se trouvait loin de son royaume et de tous les complots qui s'y trouvaient, se pensant à l'abri dans le royaume de Fergus, mais cette lettre avait éveillé cette envie de protéger son peuple même si elle n'en connaisse pas le moyen. C'était pour cela qu'elle voulait demander conseil à Mérida, mais le temps n'était pas venu Mérida venait de siffler et son super-de étalon, Angus, apparut. Sa beauté époustoufla la jeune femme, il était comme Mérida avide d'aventure, alors que la rouquine rejoignit sa monture. Pivers vint se coller à sa maîtresse, lui caressant la crinière pour la rassurer, d'une certaine façon le voir prendre peur pour un rien lui donnait encore plus envie de veiller sur lui et en oubliait la sienne. Comme Marianne s'en était douté Angus avait mangé toutes les provisions et voyant l'air de Mérida, elle ne put que sourire. Tous réunis, ils étaient fins prêts à suivre le feu follet qui les faisait encore plus s'enfoncer dans la forêt. Ce fut alors qu'elles gagnaient du chemin que Marianne rompit le silence en posant une question sur l'ours qui avait attaqué le Roi Fergus. Le sourire de Mérida était loin de la rassurer savant très bien que celle-ci ne visualisait pas le danger comme elle.
▬ Pas de panique princesse, je n'ai pas croise Mor'Du depuis des années et puis je te défendrai !
Pour lui prouver qu'elle n'était pas sans défense, Mérida posa sa main sur son arc et montra son épée. Que pouvait-elle répondre ? Elle ne savait pas se servir ni d'une épée ni d'un arc, c'était elle la princesse sans défense. Comment serait elle capable de sauver son peuple ? Si elle avait déjà peur de s'aventurer dans la forêt et craindre tous les monstres que celle-ci refermait. Haussa simplement les épaules elles se remirent à marcher en suivit la lueur bleue, plongée de ses pensées plus sombres les unes que les autres, cherchant un moyen d'être digne de sa lignée, d'être un coeur de lion comme son oncle. Un brouillard vint les entourer petit à petit, elle sentait une peur grandissante monter en elle, ne lâchant pas le linceul de pivert continuant à suivre le feu follet qui devenait leur seule source de lumière. Marianne commençait vraiment à craindre le pire, après tout, personne ne savait qui commandait ses créatures et deux princesses seraient une bonne proie pour des brigands, encore qu'en voyant Mérida elle pourrait facilement leur faire croire qu'ils se trompaient de cible, oui la brunette avait toujours su jouer avec les mots, si cela aurait été une arme, elle aurait été redoutable, mais on n'a jamais vu quelqu'un se faire blesser par des mots, hormis intérieurement.
Alors qu'elle ne pouvait s'empêcher de regarder sa cousine, elle la vit encocher une flèche. Ce qui ne la fit que paniquer encore plus, mais tout de moins le gardant pour elle, car si elle se mettait à le montrer son pauvre Pivers s'effondrerait à terre, alors qu'elle devait adjapresque le forcer à avancer. Respirant de plus en plus rapidement, elle n'osait pas parler peur de déconcentrer Mérida, mais l'impression qu'une menace les entourait la faisait regarder tout autour d'elle, plissant souvent les yeux pour essayer de voir mieux, dans cet épais brouillard. Enfin une grosse ombre apparut et d'un coup la lumière disparut, se mordant les lèvres pour ne pas crier elle se sentit trembler sauf que c'était seulement Pivers qui avait mordu dans sa manche et la faisait bouger avec ses propres tremblements. Des pierres les entouraient, elle n'était jamais venue ici avant et le bruit d'un grognement la fit gémir et la tétanisa sur place. Submerger par la peur, Mérida vint s'interposer entre la bête et elle.
▬ Mor'Du !
Bizarrement, Marianne avait l'impression que cette situation ne gênait pas la rouquine. Alors qu'elle ne pouvait que se maudire de l'avoir suivi encore une fois dans ses plans foireux. Mor'Du était la créature la plus craint du royaume et voilà qu'elle fonçait sur elles et la flèche de Mérida n'en changea rien. Si elles restaient ici, c'était une mort certaine qui les attendaient. Sans savoir comment, elle sentit une sensation qu'elle n'avait jamais ressentie avant, prendre possession de son corps, attrapant le bras de sa cousine...
▬ Cours..
D'accord Marianne était loin d'être aussi forte que sa cousine met elle la tira le plus possible pour lui faire comprendre de la suivre et alors qu'elle la bête se rapprochait de plus en plus, elle arracha sa manche de la bouche de Pivers et le poussa aussi pour qu'il prenne la fuite, mais celui-ci regarda l'ours et ne bougeait plus.
▬ Mérida aide-moi, où on va servir de plats !
Mais alors qu'elle disait cela, Mor'du arriva à sa hauteur et se leva sur ses deux jambes imposantes, levant une de ces puissances pattes prêts à frapper sur la jolie princesse et son cheval peureux, sans savoir pourquoi elle ferma seulement les yeux pour repenser à tout ce qu'elle pourrait perdre et toutes les personnes à qui elle n'avait jamais dit qu'elle les aimait, c'était comme-ci tout se déroulait en ralenti puis d'un coup elle sentit quelle chose l'emporter à terre, ouvrant les yeux s'étaient, Angus qui venait de la tirer et avait réussi à faire bouger Pivers. Mor'du reposait à présent sur tes quatre pattes encore plus proches de Marianne.
▬ On pourrait peut-être parler ?
Eh oui, elle s'adressait directement au monstre qui ne mettrait pas longtemps à la tuer. Mais elle lisait quelque chose dans son regard qui eut l'impact de toucher son coeur, comme envoûter elle tendit la main vers lui comme si le toucher pourrait leur sauver la vie.
Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Lun 28 Jan - 4:03
▽ Marianne & Merida.
La flèche de Merida manqua sa cible de peu, arrachant quelques poils sombres de la joue de l'ours en la frôlant. Elle eut le temps d'en tirer deux autres, l'une dans sa patte avant gauche et l'autre dans son flanc, avant que Marianne ne réagisse mais le monstre n'en fut qu'à peine ralenti. La rouquine en fut contrariée, peut-être avait-elle le temps de courir prendre son épée dans l'attelage d'Angus avant que Mor'Du n'arrive à leur hauteur ? Elle s'apprêtait à tenter le coup lorsque sa cousine agrippa son bras.
▬ Cours...
Sa voix était tremblante et Merida réalisa soudainement que, si elle rêvait d'aventures et d'affronter Mor'Du, c'était loin d'être le cas pour la princesse de Nottingham. Elle grimaça alors que Marianne essayait de la tirer en arrière pour prendre la fuite avec une force surprenante. À regret, l'insouciante rouquine recula avec sa cousine mais gardait toujours son attention focalisée sur Mor'Du. C'est pourquoi elle en profita pour décocher une autre flèche dans sa direction lorsque sa cousine la lâcha, sans se rendre compte que cette denrière devait faire face à un nouveau soucis:son cheval.
▬ Merida, aide moi ou on va servir de plat !
Pivers était pétrifié, le regard fixé sur l'ours qui leur fonçait dessus. La princesse aux cheveux de feu grogna en voyant à quel point l'animal n'était pas fait pour l'aventure. Angus, lui, était en train de piaffer près d'elles, prêt à galoper au moindre signe de sa royale amie.
▬ Oh Pivers, on n'a pas le temps pour ça !
Elle passa derrière lui et claqua un grand coup son postérieur, ce qui eut le don de sortir l'animal de sa torpeur... Mais il était trop tard. Pivers s'éloigna considérablement car Angus était venu aider Merida à le faire bouger mais Mor'Du se tenait à présent devant Marianne, l'une de ses horrifiantes pattes levée, prête à s'abattre sur la douce princesse. Non, Merida n'accepterait jamais de voir ce monstre toucher à sa cousine ! Là encore, ce fut Angus le plus rapide, il s'était précipité entre l'animal et la demoiselle, propulsant cette dernière en arrière ce qui lui permit d'éviter le coup de griffe du monstre. Le brave cheval, néanmoins, ne pouvait pas venir à bout de Mor'Du tout seul, et son instinct le poussa à reculer. L'ours était retombé sur ses quatre pattes, encore plus proche de la princesse de Nottingham qu'auparavant.
▬ On pourrait peut-être parler ?
Merida fronça les sourcils en entendant sa cousine essayait de parler à la créature maudite : avait-elle perdu l'esprit ? Elle siffla Angus pour qu'il s'approche d'elle et grimpa sur son dos. Elle tira son épée et chargea le monstre tandis que Marianne tendait la main vers Mor'Du, mais qu'est-ce qui lui prenait !? La rouquine arriva à temps à leur hauteur pour donner un coup d'épée entre les pattes avant de l'ours, ce qui fit reculer la bête. Elle n'était pas très stable pour le combat, du haut de son cheval, ainsi la blessure ne fut pas très profonde, suffisant à peine à faire perler un peu de sang sur la fourrure noire comme la nuit du monstre et le déboussoler l'espace de quelques secondes. Ce fut le temps dont Merida eut besoin pour faire reprendre ses esprits à sa cousine.
▬ MARIANNE ! LEVE TOI !
Angus ne tenait pas en place, aussi Merida se voyait forcée de faire des tours autour de la princesse en attendant qu'elle réagisse. Lorsque ce fut fait, l'imprudente rouquine tourna son regard vers Pivers, puis vers la jolie brune.
▬ Cours jusqu'à Pivers et mets toi en selle, je retiens Mor'Du jusqu'à ce que ce soit fait !
Elle aurait voulu lui dire de partir sans elle mais elle savait bien que jamais Marianne n'accepterait de la laisser affronter la créature seule, alors elle profita du temps qui lui était imparti pour que la brune à bouclettes ne soit prête pour lutter rageusement contre l'ours. Avec deux flèches, car la quatrième avait encore manqué, plantées dans sa peau et plusieurs coups d'épée plus tard, elle pouvait le voir fatiguer. Elle avait de la chance qu'Angus soit si agile qu'il évitait les coups de pattes meurtriers de la bête sauvage et donc elle espérait de plus en plus avoir l'occasion de faire rendre son dernier soupir à Mor'Du. Mais Marianne la sortit de sa bulle vengeresse à cet instant, lui criant après, signe qu'elle était prête à partir. À regrets, Merida rengaina son arme et lança son cheval à toute vitesse vers sa cousine. Pivers, voyant qu'ils allaient enfin lever le camp, ne se fit pas prier et démarra en trombe. Les princesses chevauchèrent ainsi pendant un long moment et si au début elles avaient pu sentir Mor'Du les poursuivre, bientôt la forêt retrouva son calme et les grognements de l'ours cessèrent, seul le martèlement des sabots de leurs chevaux troublaient la tranquillité des lieux ou dérangeaient quelques animaux sur leur passage, mais les jeune femmes continuèrent leur course encore de longues minutes, souhaitant mettre le plus de distance possible entre elles et l'ours. C'était Merida et Angus qui les guidaient, bien sûr, car ils connaissaient ces bois par cœur, et ils ne s'autorisèrent pas à ralentir jusqu'à être certains d'être hors de portée.
Enfin, ils finirent par s'arrêter dans une clairière, tous les quatre épuisés par l'aventure qu'ils venaient de vivre. Merida bouillait à l'intérieur, elle avait été si proche de terrasser Mor'Du et elle avait laissé passer cette chance ! L'ours se remettrait de ses blessures d'ici quelques jours, c'était certain, et tout serait à refaire. Elle se mit à faire les cent pas dans la clairière, fulminant de rage, puis finit par se laisser tomber en arrière dans l'herbe, dépitée.
▬ Je le tenais ! Que dira père en apprenant que j'aurais pu le venger aujourd'hui et que j'ai échoué ?
Mais le pire n'était sans doute pas la réaction du roi face à cette nouvelle mais plutôt celle de la reine. Sa mère l'enfermerait dans le château à la minute même où elle aurait vent de cette histoire, l'interdisant pour toujours de s'aventurer dans le forêt. Son cœur se serra à cette pensée, qu'allait-elle devenir ? Elle ne voulait pas de cette vie de princesse, elle rêvait simplement d'être une guerrière, d'être libre ! Soudain, son regard s'illumina tandis qu'une incroyable idée germa dans son esprit. Elle se redressa en position assise en un bond et regarda Marianne avec détermination, n'osant pas lui avouer qu'elle venait de décider de partir à l'aventure loin de son royaume et de toutes ses obligations pour une durée indéterminée.
Pardon sister c'est assez court mais comme les actions s'enchaînent je préfère pas m'étaler pendant 50 ans sur les pensées de Merida, dis le si tu veux que je modifie quoi que ce soit ! Je t'ai fait un peu bouger aussi... & Pivers beaucoup >>>
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Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Mer 30 Jan - 11:08
▽ Mérida & Marianne.
La princesse avait toujours suivi son coeur, elle était loin d'être une guerrière et représentait à elle seule, la princesse dans toute sa splendeur et tout cela pour sa grand-mère. On est toujours prêt à tout par amour, Marianne n'avait jamais rêvé d'une autre vie et ne s'était jamais vraiment demandé ce qu'il adviendrait de son destin avant ce jour. Mor'du se trouvait très proche d'elle et s'approchait rapidement, elle était persuadée que la mort allait suivre et qu'elle n'aurait rien fait d'extraordinaire dans sa vie, hormis avoir obéi aux ordres. Et alors qu'elle perdait tout espoir se survit, elle fit captiver par le sombre regard de l'ours, voyant une chose qu'elle ne devrait pas trouver, sauf qu'elle n'arrivait pas à saisir quoi ? Et s'il attaquait seulement pour se protéger, toute bête n'est pas forcément féroce, elle oubliait vite qu'il avait tout de même croquer la jambe du Roi Fergus. Tendant la main vers le monstre, complément envouter elle n'avait même plus peur et allait surtout embrasser la mort à pleine dent. Sauf qu'heureusement que sa cousine se trouvait là, en même temps c'était un peu même beaucoup à cause d'elle que tout cela se produisait, quelle idée de suivre des lueurs bleues. Mérida qui se trouvait à cheval vint frapper la bête dans les pattes, ce qui le fit reculer et se trouvait à présent blesser.
▬ MARIANNE ! LEVE TOI !
La voix de sa cousine la fit prendre conscience du danger, elle venait de lui sauver la vie. Se levant le plus vite possible, quelques larmes coulèrent sur ses joues ne se remettant pas de ses émotions et surtout de la peur qui ne la quittait pas. Sa robe n'était plus que loque, au moins plus personne ne la prendrait pour une princesse vue son état.
▬ Cours jusqu'à Pivers et mets toi en selle, je retiens Mor'Du jusqu'à ce que ce soit fait !
Regardant où se trouvait son cheval, elle avait l'impression qu'elle n'y arrivait jamais et surtout hésitait à laisser Mérida combattre seule, ce fut à ce moment-là qu'elle se rappella d'une phrase de son oncle quand elle était partie du royaume, cela remontait déjà a pas mal d'année, il lui avait dit qu'il ne pouvait pas se battre s'il ne le savait pas en sécurité. Elle n'avait jamais compris où il voulait en venir, à présent Mérida voulait lui donner du temps pour qu'elle arrive juste à Pivers et elle ne devait pas trainer, attrapant le reste de sa robe, elle se mit à courir comme jamais. Mais elle ne pouvait s'empêcher de jeter des regards en arrière, peur pour la vie de la rouquine. Tombant à terre, elle sentit la tête de Pivers se coller à la sienne, s'aida de son linceul pour se relever, elle monta à cheval.
▬ Mérida, viens..
Observant la scène de loin, elle avait placé Pivers prêt à partir, espérant que sa cousine l'avant entendu. Celle-ci se battait farouchement épée à la main et fit soulager de la voir rengainer son arme pour venir vers elle sur le dos d'Angus. Tout se passa très vite, La princesse de Nottingham donna un coup de talon et Pivers se mit à déguerpir, bien content de fuir cet endroit maudit. Marianne jetait des regards furtifs en arrière et voyait bien que Mor'du les suivait, ils ne s'en sortiront jamais se disait-elle. Heureusement Angus et Mérida avaient grandi dans cette forêt et en connaissaient les moindres recoins. Ce qui leur permit de devancer la bête.
Elle faisait entièrement confiance dans la capacité de la rouquine, alors quand celle-ci s'arrêta dans une clairière, Marianne reprit enfin son souffle et descendit doucement de cheval pour se laisser tomber à genoux, Pivers se plaça très d'elle. Tous les deux ne s'en remettaient pas, loin d'avoir l'habitude de ce genre de situation. Appuyant son dos contre son cheval, elle regardait sa cousine qui n'avait pas arrêté de tourner en rond dans la carrière, énerver et Marianne ne savait pas quoi dire pour le calmer, elle était bien plus contente de s'en être sortie vivante. Pour finir celle-ci se laissa tomber dans l'herbe près de la brune.
▬ Je le tenais ! Que dira père en apprenant que j'aurais pu le venger aujourd'hui et que j'ai échoué ?
Marianne savait déjà dans les détails ce qui se passerait, la Reine allait la punir de sortie et sa grand-mère allait faire garder à vie sa petite-fille par des gardes et surtout quand elle verrait dans quel état elle allait revenir, se faisant bien plus enguirlander pour sa robe que pouvoir avoir filé dans la forêt et avoir échappé de justesse de se faire bouffer par l'ours.Mérida se redressa d'un coup, la jeune femme sentait qu'elle avait encore une idée qui pourrait leur attirer encore plus d'ennuis et préféra répondre à sa question, même si elle n'était pas forcément pour elle.
▬ Tu as été courageuse, ton père pourra être fière de toi, il n'y a aucun doute que son sang coule dans tes veines. Moi c'est loin d'être le cas, jamais je ne serais un coeur de lion.
Soufflant un grand coup, elle sursauta quand à nouveau un feu follet apparu juste devant son nez, non mais allait vraiment falloir qu'il arrête de jouer à ce petit jeu. Faisant les gros yeux, celui-ci rentrait dans sa manche pour en retirer la lettre et l'emmena près de la rouquine. Elle en restait stupéfaite, qu'est-ce que cela voulait dire ? Puis il s'évapora.
▬ Non mais c'est quoi leur problème ?
Oui, elle ne comprenait pas du tout, pourquoi déjà les feux follets, les avaient emmenés à Mor'du puis ensuite donner la lettre à sa cousine. Certes, c'était son but de lui montrer et elle allait surement le faire, mais pourquoi intervenir ? En repensant à ce qu'il y avait écrit que le peuple souffrait le martyre sous le joug de Jean, son propre oncle et du shérif, son coeur se brisa, elle voulait vraiment agir pour eux. Trouver un moyen que tout cela s'arrête, enlevant quelques bribes de feuillages dans ses cheveux, elle regarda loin devant elle comme pour y trouver une réponse.
▬ Mon peuple souffre et ma grand-mère ne fait rien pour agir, je suis sûr que Richard l'ignore. Si je pouvais seulement aller à sa rencontre, mais je ne sais même pas où il se trouve et je serai bien incapable de parcourir la route juste à lui, il y a tellement de danger sur cette terre et je suis tellement..
Et Alors qu'elle allait continuer sa longue tirade des vingtaines de feu follet apparurent comme par magie et traçait une ligne droit devant elles. Ce qui la fit se stopper net restant la bouche grande ouverte ce qu'ignorait la jeune femme, c'est qu'ils étaient là pour les guider vers leurs destinées. Un destin qui les mèneraient à se découvrir elles-mêmes.
Sujet: Re: Journée de libre ne rime pas avec danger immédiat hein ! Mar 5 Fév - 22:39
▽ Marianne & Merida.
Merida venait de prendre une décision très importante, l'une de celles qui changeait la vie de la personne qui l'appliquait. Regardant sa cousine, elle ne put s'empêcher de sourire en l'entendant répondre à ses plaintes.
▬ Tu as été courageuse, ton père pourra être fière de toi, il n'y a aucun doute que son sang coule dans tes veines. Moi c'est loin d'être le cas, jamais je ne serais un cœur de lion.
La rouquine poussa un soupir et avança à genoux dans l'herbe vers Marianne pour la prendre dans ses bras mais elle n'eut pas le temps d'arriver jusqu'à elle qu'un petit feu follet se matérialisa devant la princesse de Nottingham, farfouillant dans sa manche avant de venir apporter ce qu'il en avait sorti à Merida.
▬ Euh... Merci !
La petite créature s'évapora aussitôt, même si la rouquine aurait préféré qu'il reste encore un peu. C'était plus fort qu'elle : les feux follets la captivaient ! Ce fut Marianne qui la tira de sa rêverie en râlant par rapport aux petites lumières bleues.
▬ Non mais c'est quoi leur problème ?
L'archère rigola doucement puis son attention se reporta sur le papier que le feu follet avait mis entre ses mains. Lançant un regard curieux à sa cousine, elle put voir que cette dernière était partie loin dans ses pensées alors Merida décida de ne pas la déranger et déplia la lettre. Au fur et à mesure que les mots défilaient sous ses yeux, elle comprenait la détresse de Marianne et grimaçait en imaginant son pauvre peuple souffrir des mille façons décrites dans la lettre. Elle allait demander à sa cousine des explications mais elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que la jolie princesse brune lui apprit tout ce qu'elle voulait savoir.
▬ Mon peuple souffre et ma grand-mère ne fait rien pour agir, je suis sûre que Richard l'ignore. Si je pouvais seulement aller à sa rencontre, mais je ne sais même pas où il se trouve et je serais bien incapable de parcourir la route juste à lui, il y a tellement de danger sur cette terre et je suis tellement...
La jeune femme stoppa net sa tirade et fixa droit devant elle. Merida se retourna et découvrit que les feux follets étaient revenus. La rouquine reporta son attention sur sa cousine, puis sur la lettre, et tout devint clair. Se levant doucement, elle lui adressa un sourire qui se voulait rassurant.
▬ Marianne, tu viens de survivre à ta rencontre avec Mor'Du, et tu possèdes bien plus de courage que la plupart des gens de tous les royaumes ! Toi seule peut sauver ton peuple, tu sais, tu es une princesse, pas une tapisserie !
Elle marcha jusqu'à elle et l'aida à se relever à son tour, lui remettant la lettre dans les mains. Elle la fixa longuement avant de regarder les feux follets.
▬ Ils sont là pour nous guider vers notre destin. S'il nous sont apparus aujourd'hui, sans doute est-ce parce qu'ils savent que tu es prête à vivre ta destinée, à agir pour que cette lettre appartienne au passé. En es-tu capable, Marianne ?
À nouveau, elle lui sourit et la serra dans ses bras.
▬ Angus et moi ferons un bout de chemin en votre compagnie... Jusqu'à ce que nos petits amis bleus décident de séparer nos routes. Tout se passera bien, j'en suis sûre. Tu dois sauver les tiens !
Les jeunes femmes se mirent d'accord puis elles se remirent en selle, suivant le chemin indiqué par les feux follets, le chemin qui changerait leurs vies.