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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 [Flashback]L’histoire n’est souvent qu’un enchainement de complots. (Avec Carrie, Michael, Daniel et Archie)

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MessageSujet: [Flashback]L’histoire n’est souvent qu’un enchainement de complots. (Avec Carrie, Michael, Daniel et Archie)   [Flashback]L’histoire n’est souvent qu’un enchainement de complots. (Avec Carrie, Michael, Daniel et Archie) Icon_minitimeLun 1 Sep - 22:29






L'histoire n'est souvent qu'un enchainement de complots.









CarrieDanielArchieMichaelGold

Les événements s’enchainaient vite et il fallait réagir. Cela me laisserait surement à bout de force mais c’était le moyen que mon cerveau avait trouvé pour faire remonter la cote de popularité le psychiatre qui était dans de beaux draps. Et ce n’était pas gagné. Je n’aurais peut-être pas du lui confier ce patient si particulier qui est en parti responsable de sa chute. Bien sur, l’arrivée d’Emma n’était pas étrangère à ces événements, elle avait déréglé de nombreuses choses en réapparaissait dans cette ville. Mais bon, sans elle, il était impossible que je mène à bien, ce plan encore plus grand qui avait germé il y a des années de cela dans mon esprit.

Une petite préparation et tout serait en place pour que le spectacle commence, cela surement amusant à voir, heureusement que j’avais plus d’un tour dans mon sac pour jouer les petites souris et observer la scène. J’emportais donc avec moi, cette petite boite si précieuse et allait à ma boutique. L’après-midi venait de commencer et je serais assez tranquille dans ce lieu. Qui plus est, c’était là où me rejoindra la première artiste du spectacle. Arrivé à ma boutique, je passais dans l’arrière boutique et ouvrait la petite boite en bois marqueté. Un cœur palpitant battait à un rythme lent. Je le pris dans ma main et commençait à lui murmurer des ordres. Il devait d’abord montrer des signes de nervosité puis de colère. Cela ne devait pas passer pour un acte irréfléchi et spontané mais un acte de colère et de perte de contrôle cela allait beaucoup mieux. Surtout quand le but était de le faire regagner une cellule « confortable » en psychiatrie. Ensuite ses pas le mèneraient progressivement à l’hôpital, la scène de mon petit théâtre. Alors que ces premières actions se passaient doucement, j’appelais Carrie, c’était un élément essentiel. Je cherchais rapidement dans mes contacts avant de tomber sur celle qu’il me fallait.


« Bonjour Carrie, excuse-moi de te déranger. Accepterais-tu de passer à la boutique avant de reprendre ton service ? J’aimerais que tu me fasses ton rapport sur la situation actuelle à l’hôpital. »


Je raccrochais et préparais la visite de ma petite espionne. Elle était très utile et me rapportait souvent des informations importantes sur ce qui se passait dans ce lieu. Mais aujourd’hui ce n’était pas pour cela qu’elle me serait utile. Aujourd’hui sa mission serait un peu différente. Et Carrie n’aura surement pas l’impression d’en effectuer une. Ce qui a le mérite qu’elle ne me demande pas d’argent même si ce n’était pas ce qui me manquait. Ce qui m’importait plus était le fait que sa réaction serait plus naturelle et moins figée. Et c’était ce qu’il fallait, une réaction trop maitrisée, serait mal prise et risquerait de mettre à l’eau tout mon plan qui ne souffrait aucune erreur. Car même s’il n’y avait aucun moyen de remonter jusqu’à moi, cela n’arrangerait pas le cas de Lynch.

Je rangeais la boite sous le comptoir pour le moment, il avait quelques ordres d’avance me laissant le temps nécessaire à la mise en place des autres pièces du puzzle. J’entendis la clochette de la porte sonner et vis la jeune femme passer le pas de la boutique. Jusque là tout allait bien, restait à savoir si j’avais bien calculé le reste des engrenages de mon plan.


« Bonjour. Comment vas-tu ? »

Un minimum de politesse tout de même, cela n’allait pas couter plus cher, ni à l’un ni à l’autre, encore que... Cela énerverait peut-être la secrétaire mais il ne serait plus Mr Gold, s’il ne gardait pas ces manières et son sang-froid.




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Mr Gold, Archie, Daniel, Michael & Carrie

On peut dire que depuis quelques temps, sa vie avait connu des changements plutôt inattendus. A commencer par le fait que Lynch, son patron, l’invite au mariage de Louna Nerys pour y être sa cavalière. Elle en ignorait les tenants et les aboutissants, elle ignorait même s’il était sérieux dans cette proposition, mais cela l’amusait. Peut-être qu’au fond son patron n’était pas aussi prévisible qu’elle l’avait cru, bien que toujours aussi froid, sérieux et ennuyeux. Au moins cela ajoutait un peu de piment dans sa vie, qui en manquait cruellement en ce moment. Même ses missions pour Gold avaient un peu perdu de leur saveur. Néanmoins, elle était tenue de bien faire son travail, et lorsqu’il appelait, elle devait répondre présente. Il valait mieux avoir cet homme de son côté que l’inverse et elle le savait parfaitement.

Alors qu’elle était au milieu de sa pause déjeuner, une pause plutôt rallongée puisqu’elle n’avait pas franchement envie de recommencer à travailler, elle reçut un appel de son fameux supérieur officieux. Comme toujours, il ne s’embarrassait pas de fioritures : le message était clair, précis et concis. Elle était supposée venir et lui faire un rapport. La demande n’en était pas vraiment une, bien qu’elle en ait l’air. Elle ne faisait pas ce travail pour rien, mais pour tous les avantages que cela pouvait lui rapporter, et ils étaient nombreux.

« Ok, j’arrive. » se contenta-t-elle de répondre, avant qu’il raccroche.

Elle se demandait bien ce qu’elle allait pouvoir lui raconter. La vérité était qu’il ne s’était pas passé grand chose à l’hôpital depuis la dernière fois où elle avait vu le propriétaire de la ville. Les agissements de Lynch avaient beau être obscurs, elle n’avait toujours pas déterminé ce qu’il faisait exactement. Déjà, son invitation au mariage était plus que suspecte, mais elle n’était pas certaine d’avoir envie de la rapporter à l’antiquaire, du moins pas avant d’en savoir plus. Il était possible qu’il n’ait pas été sérieux. Et puis, il y avait l’appât du gain : s’il fallait garder le silence pour être payée, elle était tout à fait prête à le faire.

Il n’empêche qu’elle prit tout de même sa veste et ses affaires et quitta l’hôpital pour se rendre jusqu’à la fameuse boutique. Boutique qui était déserte de tout client, ce qui n’était pas surprenant à cette heure-ci. La clochette sonna et attira l’attention de Gold qui était là au moment où elle entra de son habituel pas nonchalant. Elle s’avança jusqu’au comptoir sur lequel elle s’accouda. C’est étrange, depuis la première fois où elle était entrée ici, elle avait l’impression que l’endroit n’avait pas changé d’un iota. Toujours les mêmes meubles et bibelots bizarres qui provenaient d’on ne sait où. L’endroit était si obscur et poussiéreux qu’elle se demandait comment on pouvait accepter d’y travailler toute la journée.

« Ca va. » répondit-elle sans lui retourner la question. La politesse n’était pas l’une de ses plus grandes qualités. Et comme à son habitude elle alla directement au coeur du sujet. Elle n’était pas là pour un échange d’amabilités. « Je suis pas sûre d’avoir grand chose de neuf à vous dire sur ce qu’il se passe à l’hôpital. Et j’aurais tout aussi bien pu le faire au téléphone. Vous vouliez me voir pour une autre raison en particulier ? »

Elle ne put s’empêcher de laisser échapper un certain agacement en lui posant cette question. Elle était censée travailler et elle n’appréciait pas qu’il lui demande de se déplacer sans lui en dire les réels motifs. Car elle ne doutait pas un instant qu’il en ait d’autres que ceux qu’il avançait. Elle connaissait Gold depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’il y avait toujours quelque chose de caché derrière ses actes.
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L'histoire n'est souvent qu'un enchainement de complots.









CarrieDanielArchieMichaelGold

Je ne sais pas, je ne sais plus pourquoi je sens ma vie qui bascule. Je me sens seul presque autant que lorsque j'étais interné. Ma peine est double et mon cœur est lourd. Je me sens amer et trahi et c'est d'autant plus difficile à accepter, car la trahison vient de la seule personne pour qui j'avais un semblant d'attache.

Michael errait comme une âme en peine entre les rues de Storybrooke. Il prenait garde de ne croiser personne. Ici, à l'extérieur, dans ce monde hors des camisoles, il était paradoxalement déboussolé, car il se retrouvait seul à présent. Mais le réel danger ne résidait pas dans ses états d'âme, mais dans son état de manque. En effet, privé des médicaments que son corps ingéré, à son insu, depuis plusieurs années, il se retrouvait à présent en sevrage forcé et les effets commençaient à se faire ressentir. Tremblement, vision trouble, migraine, sa qualité de vie s'était légèrement dégradée. Il repensait à Regina, elle l'avait d'abord sauvé en le recueillant chez elle, mais à ses yeux, elle l'avait surtout trahi en allant voir à son insu, Daniel Lynch. C'était pour son bien, mais ayant été enfermé trop longtemps Michael peinait à comprendre les réactions humaines et voyait pour ainsi dire, le mal partout. À présent, il n'avait confiance en personne et c'est ainsi qu'il errait dans les rues de Storybrooke depuis plusieurs jours à présent. Sa vie n'avait plus de sens, mais en avait-elle eu un jour ? Il était incapable de le savoir tant on lui avait lavé le cerveau à de nombreuses reprises. Les traitements, les électrochocs, l'enfermement, les diverses tortures mentales, avaient littéralement effacé le peu de souvenirs que possédaient encore Michael. Même les raisons de son internement lui étaient inconnues, alors que quelques années auparavant, il avait eu accès à son dossier, il avait parcouru l'article de presse relatant le crime qu'il avait commis, justifiant ainsi son internement. Sa mémoire s'était effacée comme s'efface nos pas dans le sable une fois que la vague a tout emporté et c’est ce qui s’était passé, la vague avait tout emporté sur son passage.

Michael marcha encore un peu, son regard était vide, aussi vide que sa tête, il ne savait plus où il en était alors il avança encore et encore. Il quitta le centre de la ville, espérant s'isoler un peu plus, espérant amoindrir sa peine. Il marcha encore durant de longues minutes, avant d'arriver  « quelque part ». Sans trop, le savoir, il avait rejoint le cimetière de la ville et sans trop savoir pourquoi il décida d'y entrer. Une fois les barrières franchies, il observa les lieux. Tout était si calme, apaisant malgré l'aspect sinistre des lieux. L'homme commença à avancer dans les allées. Il observait tout, les décorations, les pierres tombales, les inscriptions et les noms. Il était entré, sans savoir pourquoi, sans but initial, mais maintenant qu'il était ici, au milieu des pierres tombales, il décida de trouver un but à sa venue. Alors, il continua à marcher, il suivit l'ordre alphabétique des noms gravés pour l'éternité dans des marbres aussi froides que les corps qui reposés en dessous des inscriptions. Il arriva enfin au « M » et continua sa progression. Curieusement, sur la plupart des stèles, il n'y avait que des noms, des prénoms, des inscriptions, mais pas de date, comme si à Storybrooke le temps n'avait pas d'importance... Puis il arriva devant une stèle un peu plus grande que celles qui l'entouraient. Michael se mit à genoux en découvrant l'inscription « ci git, les frères Moody emportés par la folie de leur frère. Que dieu est pitié de leur âme ! » Il regarda le marbre encore une fois, comme pour se convaincre que tout ça n'était qu'un cauchemar, il serra la mâchoire et lutta, mais une  première larme dévala sa joue, puis une deuxième, puis une troisième. Dans la douleur, il se souvint alors de l'article de journal qu'il avait découvert dans son dossier médical, quelques années auparavant. Il ne voulait pas y croire, mais pourtant, c'était écrit noir sur blanc. Il avait tué ses deux frères et ce geste de folie lui avait donc valu l'internement en psychiatrie. La pierre tombale ne faisait que confirmer la dramatique situation de Michael qui avait du mal à reprendre son souffle tant la douleur et la tristesse étaient fortes. Ses tremblements reprirent de plus belle. Il devait s'asseoir, car ses jambes commençaient à flancher dangereusement. Il se laissa glisser contre la stèle puis tout d'un coup, une pression fut exercée dans sa poitrine, il en eut le souffle coupé. Par réflexe, il porta sa main sur côté gauche. La pression se faisait de plus en plus forte, il commençait à perdre pied. Un murmure résonna dans sa tête. D'abord inaudibles, les paroles devinrent claires. Michael, sans savoir pourquoi, commença à devenir nerveux, il ne contrôlait plus rien, ni son corps ni son esprit, il ne faisait qu'obéir aux voix qui résonnaient dans sa tête. Il se leva comme un bon petit soldat, le genre légèrement nerveux qui continuait d'avoir les mains tremblantes. Il était aussi très en colère et n'avait qu'une envie, se rendre à l'hôpital. Sans plus attendre, il quitta le cimetière et se dirigea vers l'hôpital.

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MessageSujet: Re: [Flashback]L’histoire n’est souvent qu’un enchainement de complots. (Avec Carrie, Michael, Daniel et Archie)   [Flashback]L’histoire n’est souvent qu’un enchainement de complots. (Avec Carrie, Michael, Daniel et Archie) Icon_minitimeDim 28 Sep - 18:22






L'histoire n'est souvent qu'un enchainement de complots.









CarrieDanielArchieMichaelGold

Daniel Lynch avait un plan. Un plan risqué qui demandait du temps et de la patience. Un projet qu'il avait planifié depuis que Regina était venu le trouver dans le but de calmer les crises de son invité imprévu, lui révélant ainsi le nouveau lieu de résidence de Michael Moody. Le psychiatre avait alors échafaudé une stratégie, sachant pertinemment que c'était sa tête qu'il jouait en cas d'échec. Il ignorait, en revanche, que la magie allait s'en mêler. La magie aurait même une place beaucoup plus importante dans la réussite de ce projet qu'un esprit cartésien comme le sien n'aurait voulu l'admettre si on le lui expliquait.

Lui ne voyait que de la logique en repensant à sa stratégie. Les médicaments qu'il avait prescrits par l'intermédiaire de l'ancienne reine (la rendant complice sans qu'elle n'en ait conscience... du moins, c'est ce que Daniel espérait) avait des effets secondaires virulents comme une forte dépendance. Il suffisait de conseiller la diminution du dosage dès les premiers signes d'amélioration (signe illusoire, un peu comme le calme avant la tempête ou encore l'œil du cyclone). Jusqu'à ce que cette absence conduise son patient déjà instable à commettre un acte de violence que même notre très chère maire ne pourra ignorer. Michael Moody réintégrera le service psychiatrique de manière parfaitement officiel.

Il y avait plus d'incertitude dans ce plan qu'il ne voulait bien l'admettre. La moindre faille pouvait le faire dérailler. Le fait que Regina se doute de quelque chose, par exemple. Ou qui sera la malheureuse victime de la folie de l'ancien loup. Son propre nom figurait en bonne place sur la liste des victimes potentielles, mais cela lui était égal. Il était près à payer n'importe quel prix pour assurer la réussite du projet et il préférait cette option plutôt que l'éventualité que le fugitif aille se venger auprès de Monsieur Gold.

Donc, dans sa vision de la situation, tout se tenait. Chaque action engendrait sa conséquence logique. Pas de place pour un cœur dans une boîte. Ni pour des ordres murmurés impossible à trahir. Pas de magie. Juste de la science.

Les dès étaient jetés et le docteur Lynch n'avait plus qu'à attendre le résultat. Continuer son travail normalement tout en essayant d'ignorer cette épée de Damoclès qui se balançait au-dessus de sa tête depuis cette nuit de tempête.

Plus les jours passaient sans aucun signe que le premier rouage avait commencé à bouger, plus il devenait nerveux (même s'il avait préféré mourir que de l'avouer). Paradoxalement, le temps ne jouait pas en sa faveur dans cette histoire. Le futur mariage Nerys était un bon sujet d'occupation pour qu'il évite de trop penser aux conséquences si son projet mettait trop de temps à se concrétiser ou rencontrait un couac majeur qui le ferait échouer.

Depuis quelque temps, le psychiatre avait vu une nouvelle habitude s'ajouter malgré lui dans son quotidien pourtant bien huilé. Après sa pause repas, avant de retourner à son service, Daniel opérait toujours un crochet vers les écrans de surveillance. C'était stupide, comme s'il espérait que le fugitif se décide à se montrer justement au moment où il fixerait les écrans. L'ironie est que si le docteur Lynch était resté ne serait-ce qu'une minute de plus aujourd'hui, son vœu aurait été exhaussé. Comme quoi, le destin avait parfois le sens du spectacle.

Il croisa Michael Moody à un embranchement de couloir. Daniel avait eu des jours pour imaginer comment cette rencontre se produirait pourtant, il fut totalement pris au dépourvu sur l'instant. Un étonnement qui lui fit perdre quelques secondes avant qu'il ne se forçât à reprendre sa marche. Un pas rapide sans pour autant courir. Il ne fallait pas attirer l'attention. Pas pour l'instant, en tout cas.

Sa respiration se normalisa lorsqu'il vit la porte familière de son service. Il tapa d'une main qu'il essayait d'empêcher de trembler le code et l'ouvrit en grand, de sorte que Michael ait le temps de la franchir avant que cette dernière ne se referme. Se serait dommage que le plan échoue à cause d'une histoire de code d'accès, n'est-ce pas ?

Le psychiatre accéléra encore la cadence afin d'atteindre son bureau. Il ne vit pas sa secrétaire à son poste, mais ne s'en formalisa pas sur l'instant. Disons que Daniel avait d'autres préoccupations à l'esprit !

Le docteur Lynch n'avait reçu qu'une seule direction de la part de l'antiquaire : l'appeler dès que l'ancien loup montrera le bout de son nez à l'hôpital. Daniel ne comprenait pas le sens de cet ordre. N'est-ce pas plus logique de directement appeler les autorités ? Toutefois, l'ancien conseiller savait reconnaître les questions à éviter. Sur le moment, il se maudit de respecter un peu trop à la lettre la règle concernant les téléphones portables qui devait demeurer éteins dans l'enceinte de l'hôpital.

Il craignait que le fait de le rallumer ne lui fasse perdre encore de précieuses secondes. Le psychiatre eut heureusement le temps de composer le numéro de la boutique de monsieur Gold et de dire : "Il est ici." Avant de se retrouver contraint de raccrocher pour mieux faire face à son ancien patient.

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L'histoire n'est souvent qu'un enchainement de complots.









CarrieDanielArchieMichaelGold

« Ca va. Je suis pas sûre d’avoir grand chose de neuf à vous dire sur ce qu’il se passe à l’hôpital. Et j’aurais tout aussi bien pu le faire au téléphone. Vous vouliez me voir pour une autre raison en particulier ? »

C'était typiquement du genre de la brunette. Franche et directe, ne s'embarrassant pas fioritures de la politesse ou de la curiosité. Juste les faits clairs et concis. Rien de neuf à l'hôpital du moins c'est ce qu'elle croyait, je venais de l'enlever à une action des plus mouvementées se déroulant sur son lieu de travail. C'était plus amusant comme ça, si elle savait ce qui se passait à l'endroit qu'elle venait de quitter, elle n'afficherait pas cette ennui qui marquait ses traits de devoir venir alors qu'il n'y avait aucune raison. Je sortis une boite en bois marqueté de son mon comptoir et commençais une phrase.


« Exact, j'aimerais vous confi... »


Je ne terminais pas ma phrase, la sonnerie du téléphone me coupa dans mon élan, c'est ce que je comptais. Je reposais la boite. Cette excuse ne servait qu'à me disculper des événements futurs. Elle pourrait dire que je l'avais fait venir pour une raison précise et non pour orchestrer un complot magistral. Trois mots résonnèrent à mon oreille : « Il est là. » Parfait, il était temps pour la jeune femme de faire son entrée en scène avec un nouveau personnage.


« Je crains que nous ayons à reporter cet entrevue. »


Mon débit était rapide et je m'agitais nerveusement, gestes augmentant le stress de la pièce. Elle ne devait plus réfléchir raisonnablement, je cherchais à faire ressortir ses instincts. Si elle se mettait à réfléchir, elle serait la seule à trouver que quelque chose clochait. Je comptais sur le stress et la surprise de l'annonce pour la détourner des raisons obscures qui m'habitaient. Peut-être comprendrait-elle et me soutiendrait-elle mais sa réaction ne serait pas aussi authentique que si elle reste en dehors du secret.


« Il y a un problème à l'hôpital, un des anciens patients du Docteur Lynch est devenu fou. Je crois qu'il s'agit de l'un des patients de Hopper passer au coin de la rue le chercher avant d'aller à l'hôpital. Ne trainez pas en route, il est en danger. »


Le carillon de ma porte sonna sur ce dernier mot. Peut-être réfléchira-t-elle plus tard à ce que je venais de dire et du pourquoi je l'avais fait mais à cet instant précis, rien d'autre ne comptait qu'aider son patron, du moins, c'est ce que je pensais. Je passais dans l'arrière-boutique. Il ne fallait pas que je mette le magasin fermé ce serait louche mais je ne pouvais décemment pas faire mes petits tours dans la boutique. Je serrais donc le cœur du loup-garou dans mes mains et l'incitais à chercher sa proie dans le dédale de la section psychiatrie qu'il connaissait bien. Les deux nouveaux joueurs seront bientôt là et il ne faudrait pas qu'ils manquent le début du spectacle. Au bout de quelques minutes, le loup défonça la porte du bureau de Lynch avec fracas. Un mouvement attira son attention, il dégagea le dessus du bureau qui ne contenait que quelques dossiers, surement ceux de la journée. J'attisais la haine qui se trouvait dans ce cœur afin que ces réactions soient plus naturelle et pour que je n'ai plus qu'à contempler la scène en temps que spectateur sauf s'il se choisissait une autre cible que celle que je lui avais désigné. Cet ce moment que choisis Carrie et Archie pour faire leur apparition, la scène se déroulant sous leurs yeux les choquant. Je n'agissais déjà presque plus sur Michaël, le docteur Hopper ne devait pas soupçonner qu'une autre puissance se trouvait derrière le patient, sinon c'était inutile. J'avais suffisamment influé sur son cœur pour que ces gestes et jusqu'à l'éclat de haine dans ses yeux soit authentique.



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