« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Mer 27 Nov - 19:45
Lacey
Le sacrement de mariage est un désinfectant
Le mariage était réellement réussi, il n’y avait pas à dire. Tout se passait bien, personne n’avait fait de boulette (pour l’instant), et les mariés s’étaient dit « oui » sans la moindre hésitation. Que demandez de plus ? L’heure était maintenant à la fête et tout le monde se prêtait au jeu, même si beaucoup se précipitait vers le buffet pour avoir quelque chose à manger. Pensaient-ils réellement qu’ils allaient manquer de nourriture ? Personnellement, j’en doutais. Après tout, nous en avions la preuve étant donné la quantité incroyable de nourriture qui se trouvait sur les tables. Je ne craignais pas de mourir de faim au cours de la journée. Et puis, il y aurait aussi le gâteau, si gâteau il y avait, donc c’était certain que j’allais manger quelque chose à un moment ou un autre, même si louper un repas ne me dérangerait nullement.
Lorsque M. Gold me proposa de danser, j’avais eu une légère hésitation face à cette demande car je doutais fort savoir danser ce genre de danse-là. Elle semblait beaucoup trop raffinée pour quelqu’un comme moi. Sérieusement, est-ce que j’avais eu le temps d’apprendre à danser ça avant d’entrer en psychiatrie ? Est-ce que ça allait faire comme les échecs ? Je n’en savais strictement rien et je ne le saurais pas si je refusais. Du coup, j’avais accepté tout en précisant que M. Gold n’aurait pas l’air ridicule à côté de moi, lui qui semblait tellement désolé à cause de sa jambe. D’ailleurs, j’étais curieuse de savoir ce qui avait pu lui arriver pour boiter de cette façon, mais j’étais trop polie pour poser la question. Il y avait des choses qu’on pouvait demander, mais d’autres qu’on ne pouvait pas parce qu’elles étaient mal venues.
Contrairement à moi, lui, il connaissait les pas. Ce qui était déjà une bonne chose. J’opinais du chef quand il me conseilla de me laisser guider. Oui, c’était le mieux que je puisse faire en attendant de connaître un peu les pas. En me dirigeant vers la piste de danse, j’avais réussi à capter le regard de Carrie à qui j’adressais un signe de la main avant d’arriver à destination. Je laissais M. Gold diriger ma posture avant de me laisser guider par mon cavalier tout en étant réellement peu sure de mes pas. J’en oubliais presque de respirer. J’observais également les autres couples afin de voir comment ils évoluaient. Si je regardais mes propres pas, j’allais finir par marcher sur les pieds de M. Gold et ce ne serait ni agréable pour lui, ni agréable pour moi. Donc je préférais me concentrer sur ceux qui progressaient autour de nous.
Au préalable, je m’excusais d’avance, si jamais je lui marchais sur les pieds et espérais qu’il ne m’en voudrait pas si ça arrivait. Il me rassura aussitôt si bien que je me détendais légèrement tout en continuant d’être concentrée sur les pas que je faisais. Je continuais de regarder les différents couples au milieu desquels nous évoluions à notre rythme. Notre danse avait peut-être nettement moins de grâce que celle des autres qui avaient l’air de pratiquer la valse bien avant de savoir marcher, mais on se débrouillait plutôt bien. En plus de ça, je n’avais pas encore marché sur les pieds de M. Gold. Petit à petit, mes pas se firent plus assurés, mais ça n’avait toujours rien à voir avec les gens autour de nous. Peu importait, l’important n’était pas réellement de savoir danser, mais plutôt de passer un bon moment.
Pendant que nous dansions, j’aperçus James, entrain de danser avec une femme blonde que je supposais être sa cavalière. Je lui adressais un sourire ainsi qu’un signe de tête en guise de premier salut. Il faudrait vraiment que j’aille le saluer de vive voix. Moi qui avais voulu m’échapper dans sa direction pendant que M. Gold me trainait vers le Docteur Lynch et Carrie, et bien c’était raté. Mais il faudrait quand même que j’aille le voir. Je n’allais pas faire comme si on ne se connaissait pas, puisque se serait totalement faux. Après tout, il m’avait aidé un soir où j’avais trop bu au Rabbit Hole. Si certains auraient honte de revoir quelqu’un qui avait voir le pire aspect de leurs personnalités, moi pas. Ca arrivait à tout le monde d’avoir un ou deux (plus ?) verres de trop dans le nez. Et puis, je n’avais rien fait de mal. Enfin… je crois…
La danse se termina au bout de quelques minutes. Je répondis, légèrement maladroitement, à la salutation de fin de danse de M. Gold. Je n’avais aucune idée de ce qu’il fallait faire, du coup, je fis la seule chose qui me venait en tête et c’était de répondre à cette salutation. Je me trompais peut-être, mais on s’en fichait. Si on faisait attention uniquement aux convenances, on ne vivrait plus ! Autant rester chez soi, si on voulait éviter les faux pas.
- Merci à vous, répondis-je. Vous êtes un excellent danseur.
Je le pensais sincèrement, malgré sa jambe. Ce n’était pas parce qu’on perdait légèrement de sa motricité qu’on devenait mauvais dans chaque mouvement qu’on faisait. Comment savais-je ça ? J’avais surement dû le lire dans un bouquin, dans une vie que je ne me rappelais pas. Oui, c’était ainsi que je voyais mon manque de souvenir : une vie dont je ne me rappelai pas. J’avais peut-être un moyen de la retrouver, mais pour l’instant, j’étais encore indécise. J’y réfléchissais encore, mais savoir que ce ne serait qu’expérimental me faisait reculer à chaque fois. Ca me rappelait toutes les expérimentations que j’avais vécues auprès du Docteur Lynch et je m’étais jurée que plus jamais je n’aurais affaire à lui. Mais il fallait croire que ça ne serait jamais le cas. Je sentais qu’au final, j’allais revenir vers lui, acceptant son offre. C’était beaucoup trop tentant…
Je laissais M. Gold m’entrainer en dehors de la piste de danse afin que nous ne gênions personne. J’avais un peu chaud et je ne m’en rendais compte qu’à présent. Surement le fait que je m’étais arrêtée. Aussi, j’attrapais une nouvelle coupe de champagne qui passait par-là avec un serveur qui tenait le plateau. J’aurai bien bu autre chose, mais puisqu’il ne semblait y avoir que du champagne et du vin à ce mariage, il allait falloir que je m’en contente. Je bus une longue gorgée de ma coupe, comme s’il s’agissait d’eau. Du vin, je n’en avas pas encore bu de ma vie. J’ignorais quel gout ça avait. Je n’allais pas tarder à le découvrir car ils en servaient à table. Serait-ce mal vu de boire du champagne tout en mangeant ? Je n’en savais strictement rien. Je n’y connaissais pas grand-chose en repas mondain. Tout ce que je savais, c’était qu’on prenait les couverts les plus à l’extérieur au fur et à mesure des plats. Mais là comme c’était un buffet, la question des couverts ne se posaient plus.
Mon cavalier me demanda ce que je souhaitais faire à présent et je devais bien avouer que je n’en avais absolument aucune idée. Saluer quelqu’un ? Oui, pourquoi pas, mais la seule personne que je connaissais, en dehors du Docteur Lynch, de Carrie et de lui-même, c’était James. Or, j’ignorais totalement s’il continuait à danser ou pas. De toute façon, cette pensée s’éloigna assez rapidement ma tête car je vis mon amie et son cavalier se diriger vers la piste de danse à leur tour. Non, sérieusement ?! J’arquai un sourcil à cause de la surprise. Bon, que Carrie veuille danser, ce n’était pas vraiment bizarre en soit, mais le Docteur Lynch… Sérieusement ?! Il allait réellement danser ? Je reportais mon attention sur M. Gold qui m’annonçait ne pas pouvoir m’offrir une nouvelle danse dans l’immédiat. Je lui offris un sourire compatissant. Je ne le lui demandais pas non plus. Par contre, il y avait bien quelque chose que je voulais faire !
- Si vous permettez, juste deux minutes, il faut absolument que je vois ça, fis-je en désignant le Docteur Lynch du menton.
Carrie avait retiré ses chaussures, surement pour plus de commodité. Si jamais le Docteur Lynch lui marchait sur les pieds, j’aurais mal pour elle ! Si elle lui marchait sur les pieds, je regretterai qu’elle n’ait pas gardé ses magnifiques chaussures à talons. Moi, méchante ? Oh non, je voulais simplement regarder un peu comment ça allait se passer pour mon ancien médecin (en proie de le redevenir ?). Tenant toujours ma coupe de champagne à moitié vide (ou à moitié pleine, cela dépendait du point de vu), j’assistais au spectacle avec un demi-sourire de dessiné sur les lèvres. Quand ils commencèrent à danser, je remarquais que ni l’un, ni l’autre ne savait danser la valse, ce qui me rassurait car je n’étais pas la seule à ne pas savoir. Mais je les observais curieusement. La maladresse du Docteur Lynch m’amusait car je pouvais voir qu’il ne contrôlait absolument pas tout et c’était délectable. Je bus une nouvelle gorgée de mon verre tout en continuant de les observer.
- Auriez-vous cru que le Docteur Lynch était capable de valser ?
Enfin, je n’allais pas les observer pendant toute leur danse, ça ne se faisait pas. J’en avais vu assez pour combler ma curiosité. Je me tournais vers M. Gold avec un sourire ravi. Je sentais les effets de l’alcool commencer à monter dans ma tête, petit à petit, mais c’était très loin des limites que j’avais poussé. Disons simplement que le moment était venu de sourire pour tout et n’importe quoi (enfin presque !). Mais n’oublions pas que le sourire était d’usage à un mariage. Etre triste un tel jour, ca ne l’était pas ! Donc que je sourie ne choquerait personne. Puisque nous n’allions pas faire le pied de grue toute la journée, je repensais à la proposition précédente de mon cavalier avant de déclarer :
- Et si nous mangions ? Je ne compte pas me battre pour avoir un morceau de viande comme la plupart des invités, mais se serait impoli de ne pas user une assiette, surtout quand on est invité, fis-je en plaisantant légèrement.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Mer 27 Nov - 22:28
Rebecca
En mission... Mais d'abord un petit four !
Alors qu'elle reprenait encore son souffle suite à un flot ininterrompu de paroles plus étranges les unes que les autres pour expliquer son geste, Becky sentait la colère irradier de Lysebeth comme pour tenter de la tuer à distance. L'organisatrice était à elle seule une arme de destruction massive, surtout si l'on s'en prenait à son travail. Elle était tellement perfectionniste que la serveuse n'avait aucun mal à l'imaginer se glisser sous la robe de la mariée pour arranger sa jarretière mal placée. Alors si quelqu'un comme elle décidait que Rebecca était un danger pour la réception qu'elle avait à coup sûr préparé à la seconde près, il était certain qu'elle n'hésiterait pas un instant pour la mettre dehors, copine de ragot ou non. Aussi sûrement que deux et deux font quatre, la blonde ne tarderait pas à lui hurler dessus. Et ça ne manqua pas. La jeune femme laissa éclater sa colère sur une brunette silencieuse qui eut la grâce de paraître désolée. Elle s'en voulait à vrai dire, elle s'était mise sa voisine sur le dos avant même d'avoir pu la saluer. Elle marmonna pour elle-même :
''Et je n'ai même pas eu besoin de boire une seule goutte de rhum !''
Lysebeth se mit à lui murmurer des menaces d'une manière qui ferait froid dans le dos de Mr Gold lui-même. Oui, peut-être qu'elle devrait effectivement trouver la sortie et rentrer chez elle tant qu'elle pouvait encore le faire. Becca était déçue de partir avant d'avoir pu manger, mais au moins elle partait sur ses deux jambes. Mais avant qu'elle n'ait pu esquisser le moindre mouvement, L'organisatrice changea d'expression et sembla enfin assimiler le dernier potin du jour. Elle ne paraissait soudain plus si redoutable mais plutôt rassurante, presque maternelle même si ses paroles n'étaient pas d'une grande aide. Faites confiance à Lysebeth Rosewater pour trouver le moyen de vous insulter tout en vous consolant. Rassurée et se sachant désormais saine et sauve, Becky ne put s'empêcher de déclarer:
''C'est vrai... Mais en même temps je me dis que je peux toujours m'envoyer en l'air avec de parfaits inconnus et je me sens tellement mieux !''
Vu l'expression ahurie de son interlocutrice, Rebecca estima que ce n'était pas la réponse à laquelle elle s'était attendue. Mais le choc qui se lisait dans les yeux de Lysebeth valait tout l'or du monde et elle ne put que demander innocemment:
''J'ai dit quelque chose de cochon ?''
Bon d'accord, se moquer de l'organisatrice juste après avoir tenter de l'arroser au champagne n'était pas très malin, mais l'ancienne poupée de son n'y pouvait rien, son cœur battait encore trop vite à cause du stress de sa mort imminente. Peut-être qu'Owen aurait dû rester près d'elle, au moins il l'aurait faite taire. Où était-il ce lâche ? La jeune Doll regarda nerveusement autour d'elle, scannant fébrilement la foule à la recherche de son garde-fou – littéralement – attitré. Mais au lieu de distinguer la silhouette de son meilleur ami, ce fut celle de la vieille Nerys qu'elle repéra et celle-ci semblait se diriger dans leur direction. Ou bien venait saluer quelqu'un ? Si jamais elle avait vu ce qu'il venait de se produire, nul doute que Lysebeth pourrait la virer avec l'approbation familiale des Nerys puisque tout le monde savait que c'était le dragon qui portait la culotte au manoir.
''Ah ! Voilà la vieille ! Ça va chauffer...''
Mais avant que la brunette ne puisse savoir avec certitude si la matriarche s'avançait vers elles, une autre personne rejoignit les trois femmes. Becky fut surprise de reconnaître la mariée qu'elle avait accidentellement embrassé un peu plus tôt. Décidément, elle enchaînait les bourdes ! Walgrim allait littéralement pleurer de rire lorsqu'elle lui raconterait tout cela. La serveuse nota mentalement qu'elle le faire pendant une partie histoire de le déstabiliser. Louna s'adressa à la femme en vert avant de demander à Lysebeth si elle pouvait lui emprunter Rebecca un moment. Mais oui mais oui quelle bonne idée ! Elle décida que Louna Nerys – ou bien Knightwood ? – était sa nouvelle héroïne préférée. Enfin la deuxième, parce que personne n'est plus cool que Mystique.
Pour la peine, elle lui préparerait un petit cadeau en rentrant chez elle, peut-être une nuisette en dentelle pour aller avec le pénis cadeau de son époux ? La jeune Doll était presque désolée de ne pas pouvoir la lui offrir pour sa nuit de noce mais bon de toute façon elle n'était pas sûre que la jeune mariée l'aurait portée ce soir-là. Après tout, c'était assez gênant comme ça que tout le monde sache que vous êtes en train de zigounipiloupiler, pas besoin en plus que l'on sache ce que vous portez à ce moment-là. Rien que pour cela, l'ancienne poupée de son avait depuis longtemps décidé que pour éviter le stress elle consumerait son union directement dans l'imposant carrosse qui devait les mener son mari et elle vers le lui de leur véritable nuit de noce. Cela souillait peut-être les contes de fée qui la berçaient depuis son enfance, mais de toute façon elle ne faisait jamais rien selon les codes alors... Rebecca fit un grand sourire sans même cacher son soulagement et s'adressa à Lysebeth et la femme en vert.
''Si je ne suis pas de retour dans cinq minutes... Attendez plus longtemps !''
Ou comment faire comprendre qu'elle ne reviendrait pas. Malgré les apparences, la couturière n'était pas suicidaire seulement elle ne réfléchissait pas toujours avant d'agir. Et ce filtre que les gens normaux possèdent entre ce qu'ils pendant et ce qu'ils disent ? Elle était née sans. Louna l'entraîna un peu plus loin vers un autre buffet et Becca se souvint qu'elle avait repéré une réserve de petits fours à la mousse de saumon sur cette table. Alors qu'elle s'approchait elle murmurait pour elle-même:
''Faîtes qu'elle y soit. Faîtes qu'elle y soit. Faîtes qu'elle y soit. Ah, elle y soit !''
Une grande assiette à peine entamée de petits fours trônait fièrement au centre du buffet. Prenant bien garde à ne pas trébucher ni arracher la moindre décoration, l'ancienne poupée de son en prit qu'elle mangea de l'appétit de ceux qui n'avaient pas mangé depuis trois jours. Reportant son attention sur sa sauveuse, Becky la remercia de l'avoir sortie des griffes de la redoutable Miss Rosewater. Louna se présenta bien que ce ne fut pas nécessaire, et la jeune Doll apprécia grandement le geste avant de se présenter à son tour comme étant Rebecca Doll, serveuse et miss potin de la ville avant d'ajouter pour rire:
''Elle connaît tout sur tous et chacun. C'est pour ça qu'elle a la tête enflée : elle est pleine de secrets !''
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Jeu 28 Nov - 20:16
Beth
Demoiselle Curieuse
La cérémonie allait enfin débuter. Je regardais tout le monde prendre place tout en tenant le bras de Suzy afin qu’elle reste debout. Bran me l’avait confié et j’étais prête à m’acquitter de ce rôle jusqu’au bout. Ce n’était certes pas grand-chose, mais j’imaginais assez facilement la réaction de Louna si elle voyait une de ses demoiselles d’honneur finir par terre au beau milieu des sièges alors qu’elle se rendait à l’autel… Notre amie commune avait assez de souci à se faire. Je regardais Suzy dont le regard était ailleurs. Je la rassurai quant au fait que tout allait bien se passer. Je prenais les choses en main, comme qui dirait. J’étais assez confiante et j’espérerai que ça allait réellement marcher. Je l’entendis s’excuser à propos de ça et de sa fatigue passagère. J’arquai un sourcil, en guise de première réaction. Fatigue ? Moi j’aurais plutôt utilisé le mot « ivre » pour le coup, étant donné le nombre de coupes de champagne qu’elle avait bu pendant que nous aidions Louna à se préparer. Mais je ne fis aucun commentaire là-dessus, je préférais la rassurer, encore une fois.
- Mais non, ne t’excuses pas. Ca arrive à tout le monde !
Techniquement, c’était vrai. Etre saoule, ça arrivait à tout le monde. Sauf que certains pétaient les plombs et atterrissaient dans les zoos. D’ailleurs, je ne pouvais pas m’empêcher de repenser à l’étrange échange (faute du mot ‘discussion’ qui n’en avait pas été une) entre Bran et Norman un peu plus tôt. Qui fallait-il croire dans cette histoire ? Je n’en avais aucune idée… Je connaissais mon collègue depuis assez longtemps pour savoir qu’il pouvait se retrouver dans des situations rocambolesques quand il avait un verre de trop dans le nez, mais je n’arrivais pas à remettre la parole de Bran en doute. Du coup, j’avais préféré ne prendre absolument aucun parti. Tout du moins pas tant que je saurais exactement ce qu’il s’était passé. Pouvais-je demander à Bran de me montrer les vidéos de surveillance qui se trouvaient dans son zoo ? Mmh… Non… On ne se connaissait décidemment pas assez pour ça. Il m’enverrait voir ailleurs, c’était certain. Du coup, je préférais laisser tomber, mais c’était sans compter le commentaire que fit Suzy.
- Vraiment ?
Selon elle, il semblait m’apprécier. Je la regardai en arquant de nouveau un sourcil. Bran ? M’apprécier ? Si ça façon d’apprécier quelqu’un, c’était de lui montrer le chemin de la sortie, refusant ainsi un simple entretient, alors oui, on pouvait dire ça de cette façon. Enfin, j’exagérais parce qu’il ne m’avait tout de même pas mise à la porte et puis… il m’avait collé un bisou sur la joue avant d’aller s’installer, comme le reste des invités, sur les chaises. En y repensant, un mini sourire se dessina sur mes lèvres, mais je l’effaçais bien vite. Ce n’était plus vraiment le moment d’y repenser. D’ailleurs, pour masquer mon bref embarras, je tournais la tête sur le côté pour voir que toutes les demoiselles d’honneur de Louna se trouvaient bien là. Personne ne manquait à l’appel. Quand tout le monde fut installé, j’aperçus enfin la belle du jour et un sourire joyeux se dessina sur mes lèvres. Il n’y avait aucun doute, elle était réellement la plus belle de toute en cette journée magnifique. Une chance qu’il fasse beau ! C’était le moment pour nous de nous mettre en marche, je murmurais alors à Suzy :
- Tête haute, tiens-toi droite et imagines que tu es Captain América se dirigeant vers Crâne Rouge pour lui mettre la rouste de sa vie ! Mais… euh… ne frappes pas le marié, ni le prête, hein ?
L’avantage, quand on était bourré, c’était que généralement, on écoutait bêtement ce qu’on nous disait. J’espérais que cette technique allait marcher et que Suzy rentrerait éventuellement dans le rôle de Captain América, juste pour se donner l’air d’être en béton pour se tenir droit. Néanmoins, je continuais de la tenir. Tant pis si on se distinguait des autres, je m’en fichais. L’important, c’était qu’elle ne s’étale pas devant tout le monde. Esther n’aurait fait qu’une bouchée d’elle une seule seconde après sa chute. Pendant que nous progressions sur l’allée centrale, je fis comme si tout était normal et comme si je ne tenais pas le bras de Suzy. Parfois, je la sentais vaciller, mais rien de bien méchant si bien que nous arrivâmes sans encombre jusqu’au bout de l’allée où je la remis à Robin. J’espérais avoir bien compris qu’il s’agissait de son cavalier, sinon, vive la boulette. Mais apparemment, je ne m’étais pas trompée et je pus prendre place à côté du mien. L’oncle de Louna venait de la remettre aux mains de son fiancé quand je me penchais légèrement vers Bran :
- Au fait, merci pour le compliment, soufflais-je afin que lui seul puisse m’entendre.
M’exprimer à haute voix dans un moment pareil aurait été particulièrement mal venu de ma part et je me serais sans aucun doute faite incendier par le dragon Nerys. Quand la cérémonie débuta, nous nous assîmes sur nos sièges. J’avais le regard rivé sur mon amie qui était plus que resplendissante. J’écoutais à moitié les paroles du prête qui étaient ennuyeuses à mourir, mais quand vint le tour des vœux des mariés, j’étais toute ouïe. Leurs paroles échangées provoquèrent des frissons qui me parcoururent légèrement et l’émotion ne tarda pas à me gagner, si bien que je versais quelques larmes. Pas de quoi avoir de gros sanglots comme pouvaient l’avoir certaines personnes, mais quand même. Au moment où les mariés s’embrassèrent, toute l’audience se leva et applaudit, jetant aussi des pétales de rose et du riz sur eux. J’applaudissais presque à en avoir mal aux mains mais je m’en fichais. J’étais tellement heureuse pour mon amie que le reste me passait complètement par-dessus la tête.
Le moment était venu de quitter cette partie de jardin et j’essuyais mes larmes de joie. Je n’allais tout de même pas me balader avec toute la journée, j’aurais l’air de quoi ? Et puis, heureusement que le maquillage était waterproof parce que sinon, merci les traces noires qui seraient descendues jusqu’à la mâchoire. En compagnie de Bran, je découvris le jardin qui avait encore changé. Tout avait été mis à disposition pour que les invités puissent se restaurer et danser. On ne pouvait pas dire qu’ils avaient chômé pendant la cérémonie. J’étais de nouveau ébahie par ce nouveau décor. J’allais de surprise en surprise. Je suivis mon cavalier jusqu’à la table où Suzy et Robin s’étaient installés. Les deux hommes se lancèrent dans leur conversation tandis que je portais mon attention sur ma Captain América qui avait traversé l’allée centrale sans encombre. Je la félicitais d’ailleurs pour ça. Une femme blonde s’ajouta au groupe. Je reconnus Violet pour être la sœur de Jude, mon amie d’enfance. Je la saluais assez simplement étant donné que je ne la connaissais pas vraiment plus que ça. Mais j’étais contente de voir une autre tête connue.
Apparemment, Bran et moi avions quelques personnes en commun. Pourtant, je ne me rappelai pas l’avoir déjà vu quelque part puisque la seule et unique fois où j’avais mis les pieds au zoo était la première fois que j’avais croisé sa route. C’était assez étrange quand même. Je fus tentée de demander si Jude était de la partie, mais je n’en fis rien. Si jamais elle souhaitait se montrer, elle le ferait, à n’en pas douté. Et puis, Robin venait d’embarquer Violet pour l’inviter à danser. Je m’occupais alors de Suzy, lui rapportant une assiette de différentes choses à manger afin d’éponger un petit peu le champagne qu’elle avait dans le ventre. Ca lui ferait le plus grand bien. J’aurais pu essayer de trouver quelqu’un pour lui faire faire un café, mais tout le monde savait que c’était la méthode la plus nulle pour essayer de dessaouler. Le café n’avait absolument aucun effet. La meilleure chose à faire, mis à part dormir, c’était de manger. J’encourageai Suzy à manger, mais elle semblait se morfondre un peu. Heureusement au bout de quelques minutes, Robin revint pour lui proposer de danser de façon silencieuse.
Violet était revenue près de nous et je demandais de ses nouvelles assez brièvement. En fait, je n’eus pas spécialement eu le temps d’en demander plus car du coin de l’œil, j’aperçus Jude qui tenait un amuse-bouche dans sa main. Je l’aurais bien interpellé si je ne venais pas de la voir lancer le dit amuse-bouche dans notre direction. Mes yeux s’écarquillèrent légèrement puis un fou rire s’échappa de mes lèvres quand il atterrit dans la coupe de champagne de Bran qui s’apprêtait à boire. Les larmes commençaient à me monter aux yeux quand j’essayais de me calmer pour éviter de le vexer. Jude avait de nouveau disparu et je me doutais qu’elle était partie se cacher. Je riais encore légèrement quand je lançais :
- C’est vraiment pas de chance !
Il n’y avait rien de bien méchant là-dedans, mais la situation était tellement hilarante que c’était difficile de ne pas rire. Je me tournais vers la piste de danse pour essayer de me calmer. Rien que de voir la coupe de champagne, ça me faisait rire, donc le meilleur moyen de me calmer, c’était d’éviter de regarder. Je mis quelques secondes avant de reprendre mon sérieux autant que je le pouvais. Je regardais les couples évolués sur la piste de danse. Et pas seulement les couples car Louna était sur la piste entrain de danser avec une des invitées que j’identifiais comme étant Maddhen, la jeune femme blonde que j’avais trouvé sur le dos de Bran en arrivant. J’étais contente de voir le bonheur de dessiner sur les traits de mon amie. Ca faisait vraiment chaud au cœur. Elle méritait sa vie heureuse, à n’en pas douter. Je regardais Bran qui n’avait pas bougé puis de nouveau la piste de danse. M’inviterait-il à danser au moins une fois, aujourd’hui ? Je n’en savais strictement rien, mais quelque chose me disait que ce n’était pas vraiment son genre. Bon, après tout, nous n’étions jamais mieux servis que par soi-même, non ?
Je pris la main de Bran dans la mienne et nous excusais auprès de Violet avant d’entrainer mon cavalier vers la piste de danse. Curieusement, il se laissa entrainer, même si je m’attendais à un peu plus de résistance. Néanmoins, comme je pressentais qu’il allait me demander où je l’emmenais, même si la réponse était évidente, je préférais le devancer en lui exposant mes attentions. De toute façon, il ne pourrait plus se défiler sans passer pour un parfait sauvage malotru qui n’avait rien trouvé de mieux que de planter sa cavalière.
- Je sais déjà que si je vous propose de danser avec moi, vous direz non donc je vous emmène, comme ça, vous n'avez plus le choix, fis-je en levant la tête vers lui pour voir sa réaction tandis que nous approchions de plus en plus de la piste.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Ven 29 Nov - 12:56
Bran
Il est venu le temps d'aller a ce mariage...
Le mariage était pour la plupart l'un de plus beau jour d'une vie, pour Bran cela ressemblait plus au jour le plus long de sa vie et encore la journée n'était pas finie. Se tenant debout près de son meilleur ami, la cérémonie commença, les demoiselles d'honneur escortaient la mariée à l'autel. Tout semblait parfait hormis une Suzy vacillante tenue par sa propre cavalière, Beth ! Ce qu'il ressentait pour la jeune femme lui était encore incompréhensible et encore plus à cet instant, où elle vint le rejoindre à la place qui lui était attribué. Encore aujourd'hui il se demandait ce qui s'était passé dans la tête de la journaliste pour l'inviter, lui... Elle devait surement connaitre d'autres hommes et pourtant elle venait au mariage de son amie avec un inconnu.
- Au fait, merci pour le compliment
Elle venait de lui souffler ses mots à l'oreille, tournant la tête vers elle, il l'interrogea du regard ne voyant pas du tout de quel compliment elle parlait, avant de comprendre qu'il s'agissait surement du mot "gazelle." prononcer avant le début de la cérémonie. Il ne se souciait pas de la réaction de leurs voisins, surtout d'Esther, mais sans un sourire reporta son intention sur le mariage, de toute façon qui avait-il de plus à ajouter ? Le prêtre commença son sermon, puis les mariés leurs voeux, le vétérinaire observait la scène sans en ressentir la moindre émotion, s'était comme regardé cette scène à la télé. Deux personnes qui se promettaient l'amour éternel, tout en sachant très bien qu'au premier obstacle ils briseraient leurs voeux, surtout vu l'âge de William et Louna. Les petites larmes de sa cavalière ne passèrent pas inaperçu... Qu'est-ce que les femmes avaient à pleurer le jour des mariages ?
Enfin, ils firent déclarer mari et femme et les mariés avancèrent vers la deuxième partie du jardin sous des grains de riz et des pétales de roses. L'homme entendait patiemment que sa cavalière soit prête pour l'escorter à la suite des autres invités. Le changement de décoration fut tout de même son effet, Bran était épaté... Tout devait vraiment être prévu à la seconde à ce mariage et cela ne l'étonnerait même pas d'Esther d'avoir vu tous ses détails avec son organisatrice. Tenant Beth par le bras, il ne savait pas trop quoi faire. Éviter la piste de danse déjà c'était certain ! Manger serait une bonne idée aussi, mais au lieu de cela, il se décida de rejoindre Robin et Suzy installer à une table éloignée.
Très vite la discussion se tourna vers Woomy, les hommes semblaient avoir oublié la présence féminine près d'eux. Parler de leur bébé était sans doute le seul moyen de les faire rester au mariage et surtout de faire passer le temps. Sauf qu'ils firent couper par une entrée fracassante de la seule fille du petit groupe de trois : Violet !
▬ Eh bien, Violet, tu n'as pas lésiné sur le déguisement !
Échangeant un regard complice avec Robin, Bran ajouta :
- Je pense qu'habiller ainsi, elle est enfin prête à rencontrer Woomy !
Les deux jeunes hommes ne lui avaient jamais dévoilé leur cachette, Bran restait certain que de toute manière Violet se moquerait de leur bébé, préférant toujours sa voiture. Se moquer dès un des autres faisait partie de leurs relations. Trois caractères explosifs liés par une amitié extraordinaire. Pour se faire pardonner, Robin invita Violet à danser et le vétérinaire se retrouva seul avec Beth et Suzy qui semblait s'endormir, il posa sa main sur son épaule, tapotant à l'occasion pour qu'elle ne pique pas du nez dans l'assiette.
Le mariage semblait avancer à la lenteur d'une tortue, à présent Suzy dansait avec Robin, Violet les avait rejoint et alors qu'il voulut boire dans son verre de champagne, un projectile qui semblait être un petit four tomba dans son verre, surpris, il prêta un regard autour de lui pour voir d'où cela venait, mais il ne vit personne. Entre Violet qui se moqua et Beth prise d'un fou rire, le jeune vétérinaire préféra seulement éloigner le verre, sans dire le moindre mot.
- C’est vraiment pas de chance !
Au moins une qui trouvait la situation drôle, lui lançant un regard perplexe, heureusement qu'elle ne le regardait pas dans les yeux, autrement elle aurait compris à tel point il ne trouvait pas cela drôle. Enfin, ce n'était pas le petit four dans son verre qui le dérangeait, vivre avec un singe apportait son lot de surprise à chaque instant, c'était bien l'atmosphère du mariage. Il voulait quitter cet endroit, retourner à ses habitudes. Très buté quand il avait décidé qu'il ne s'amuserait pas. Même quand Beth lui prit la main pour le guider vers la piste de danse. Il avait voulu protester, mais de sentir sa peau lui fit le même effet qu'à leur rencontre, cette sensation étrange qu'il ne voulait pas comprendre.
- Je sais déjà que si je vous propose de danser avec moi, vous direz non donc je vous emmène, comme ça, vous n'avez plus le choix
- J'aurai juste à vous attraper par la taille et vous en éloigner si je le voulais !
Mais le voulait-il ? Était-il capable de s'éloigner de cette brunette qui semblait vouloir lui compliquer la vie ? Arrivé sur la piste de danse, il ne sut même pas reconnaître les notes d'une valse, la preuve que cela serait perdu d'avance, par chance la musique toucha à sa fin pour être remplacé par un slow, Stay de Rihanna. Bran se sentait très bête, il ne lui semblait pas avoir déjà dansé, alors il posa simplement ses mains sur ses hanches sans vraiment trop se coller à sa partenaire comme certains des couples qui les entouraient. Les paroles étaient comme une formule magique qui les força à se regarder dans les yeux, à cet instant une connexion se créa, ne s'occupant plus du tout de la façon dont il bougeait, une seule chose comptait se perdre dans ses yeux. C'était comme s'ils pouvaient se comprendre, comme-ci ils étaient normal pour eux d'être ensemble, leurs corps se rapprochèrent, ainsi que leur visage. Ses bras entouraient totalement Beth et leurs lèvres ne se retrouvaient qu'à quelque centimètre, prêt à se rapprocher encore davantage. Mais d'un coup, Bran entendit son prénom au loin et s'éloigna brusquement de Beth, il n'arrivait pas à croire qu'il aurait pu l'embrasser, elle, cette inconnue. Secouant la tête, ils étaient plantés sur la piste de danse, tandis que Târa qui les avait rejoint lui expliqua paniqué que son chien avait eu un problème. Son instinct prit très vite le dessus, s'il y avait un animal de blesser il se devait de partir le secourir. D'un regard très rapide vers Beth, il lui signala :
- Je dois y aller !
Puis ce fut tout, il la laisse là et une partie de lui était content de s'éloigner, de pouvoir retrouver ses esprits. Depuis toujours il voulait garder le contrôle de ses actions et près d'elle, il agissait sans réfléchir ce qu'il estimait dangereux. Tandis que Târa alla embrasser Will pour lui dire qu'elle partait, il appela son assistante pour lui dire de préparer le cabinet à l'arrivée d'un blesser. Ce fut donc pour le chien de Târa que Bran quitta le mariage. Lui qui voulait une bonne raison pour partir, il l'avait eu même s'il aurait préféré qu'aucun animal soit blessé.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Ven 29 Nov - 21:41
Mr Gold
Il est délicieux de s'attendrir sur la beauté et la fragilité d'une rose
Ma question semblait soulever un tas d’interrogations dans l’esprit de ma cavalière. Je me demandais ce qui pouvait passer sous sa jolie tête brune mais je n’en avais pas le pouvoir pas avec si peu de magie. Je me contentais donc d’attendre qu’elle formule ce qu’elle juge important de me dire. Son regard se posa alors sur un couple bien connu. J’avais du mal à y croire. Non, je ne rêvais pas. Carrie et Daniel se dirigeais vers la piste de danse et semblait décidé à faire quelques pas. J’allais demander à Lacey s’il elle voulait bien que nous regardions ce spectacle des plus étranges mais elle me devança.
« Si vous permettez, juste deux minutes, il faut absolument que je vois ça »
Elle me montra le couple du menton alors que j’avais déjà le regard rivé sur eux. Un léger sourire que je voulais le plus discret marqua mon visage. Un identique se marqua sur celui de ma cavalière. J’en déduisais donc qu’elle s’amusait autant que moi de cette situation des plus amusantes. Lacey attrapa au passage une nouvelle coupe de champagne qu’elle vida presque d’un trait. Je m’inquiétais un peu pour son état mais je me dis que même si je devrais jouer les moralisateurs, je n’en avais pas le droit. Elle m’avait déjà accordé son bras pour la journée, je ne pouvais pas lui refuser ce plaisir. Enfin, je trouverais bien un moyen pour ralentir sa consommation.
Je reportais mon attention sur le couple qui essayait d’enchainer quelques pas mais ne connaissant ni l’un ni l’autre les gracieux pas de la valse, cela n’était pas des plus glorieux mais tout comme Lacey et moi, ils passaient simplement un bon moment et c’est ce qui comptais. « Auriez-vous cru que le Docteur Lynch était capable de valser ? »
« Je dois avouer que non. Mais ne sont-ils pas charmants comme cela ? »
Elle détacha finalement son regard des deux danseurs pour se tourner vers moi. Avais-je fais une erreur dans la tournure de ma phrase ? Mais j’en doutais surtout que c’était avec un sourire des plus ravis surement exagéré par l’alcool qu’elle avait plongé son regard dans le mien. « Et si nous mangions ? Je ne compte pas me battre pour avoir un morceau de viande comme la plupart des invités, mais se serait impoli de ne pas user une assiette, surtout quand on est invité. »
L’humour de ma cavalière renforça mon sourire. Je risquais d’avoir des courbatures le lendemain à force de sourire comme ça, quelqu’un qui me connaissait bien se demanderait surement si je n’avais pas bu avec le sourire que j’arborais. C’était un jour particulier où il est vrai que c’est un élément essentiel et j’avoue avoir un peu perdu de ses soirées mondaines. J’ai du m’y habituer très tard en fait car souvent je n’étais pas invité. Tout cela pour me ramener plutôt sur le charmant sourire de ma cavalière. Je hochais la tête avant de me diriger vers le buffet.
« Il est vrai que c’est impoli, surtout vu les efforts fournis pour présenter autant de plats, d’autant de manières différentes et qui ont l’air excellent. » Je me servis dans quelques plats en observant du coin de l’œil Lacey qui faisait de même. Puis après que nous soyons tous les deux servis, je cherchais des yeux une table libre. J’en trouvais une non occupée sans savoir qu’il s’agissait de celle auparavant occupée par Daniel et sa cavalière. Je tirais donc la chaise blanche par simple galanterie et je pris la place juste à côté. Je lançais alors un nouveau sujet de conversation avant d’entamer mon assiette.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Sam 30 Nov - 3:05
Azael
Heelsman, dégage ! C'est Moi la véritable star !
Au milieu de cette foule, il était vraiment difficile de s'y retrouver. Des groupes discutaient ci et là, tantôt riant, tantôt grognant, il jura même entendre des cris ou des pleurs...Les mariages produisaient souvent cet effet là et plus ils se rapprochaient de l'heure de la cérémonie, plus l'excitation ambiante se faisait pressante. Les gens s'émerveillaient sur la décoration florale fortement chargée ou émettaient des commentaires sur les tenues de tel ou tel nouvel arrivé avec toujours plus de vigueur, avec toujours plus d'enthousiasme, comme s'il existait un concours de l'invité le plus excentrique de Storybrooke. En parlant d'excentricité, l'extravagant Azael Selis, lui, se faufilait à toute vitesse à travers cette marée humaine avec un naturel déconcertant, tout à fait à l'aise dans cet univers coloré et festif, trainant derrière lui une Chrissie exaspérée. S'il déambulait si vite c'est qu'il cherchait une personne et pas n'importe laquelle, la sublime et très charismatique Sasha Storm, sa très vieille "amie", si l'on pouvait parler ainsi d'une personne aussi manipulatrice que vénale. Le magicien avait dans l'idée de lui hurler au visage sa joie d'être le garçon d'honneur du marié, histoire de recevoir des compliments qui renforceraient encore davantage, si possible, son égo monstrueux, rien de plus, rien de moins ! Mais ce fut sans parler de la soudaine mauvaise humeur de Chrissie qui le net stoppa dans sa course.
▬ Je suis sûre que mademoiselle Storm a d'autres choses à faire, monsieur joli-cœur !
Azael fronça les sourcils devant le regard assassin que lui adressa sa rouquine préférée. Quoi encore ? Pourquoi se faisait-il engueuler au juste ? Sasha ne pouvait pas avoir autre chose de plus important à faire que d'apprécier à sa juste valeur le titre ronflant qu'on avait octroyé à Az' lors ce mariage, voyons, c'était im-po-ssible! Chrissie se mit alors à gonfler ses joues, signe qu'elle allait se mettre en position "gros-boudin-de-gamine-riche-pas-contente", ce comportement agaça un peu le jeune homme qui préféra l'ignorer avant de comprendre enfin le nœud du problème...C'était évident, Chrissie le jalousait ! En réalisant cela, Azael lança un petit sourire de pitié à sa compagne. Qu'il était dur de ne pas mourir de jalousie lorsque se tenait devant vous un individu aussi grandiloquent que lui! Pauvre mortelle ici bas, il n'était pas facile pour Chrissie de vivre dans l'ombre d'Azael ! Il la pardonna mentalement tandis que la jolie rousse détournait le regard. Finalement, l'ex-sorcier vaudou préféra laisser tomber l'idée de chercher la propriétaire du Casino pour ne pas froisser la jeune femme et vit au loin une Târa jeter un œil dans leur direction, mais avant qu'il n'ait pu amorcer le moindre geste, la détective s'éloigna, elle aussi devait être impressionnée par l'aura de magnificence que dégageait Azael, il n'y avait pas d'autres explications probables !
Son choix final se porta sur un autre couple : son bon vieux pote de virées nocturnes, alias Sebastian Hopkins et sa fausse petite sainte Ni-touche de cavalière, Aliéna Pearl. Attirant Chrissie avec lui, il s'avança d'un pas décidé vers eux et s'incrusta le plus commodément du monde dans leur conversation. Il fit un léger signe de la main à Aliéna, n'osant pas s'approcher trop prés de cette gifleuse en série et salua Sebastian à grand renfort de tapes dans le dos, le félicitant au passage pour son chapeau, notant mentalement l'idée de le lui piquer un jour avant de mettre en avant son rôle de garçon d'honneur au cas où le reste de l'univers ne serait pas au courant !
"Tu aimes toujours autant le gout du risque à ce que je vois..." Murmura Azael à son compère de toujours tout en observant la calme Aliéna qui discutait avec Chrissie.
"Fait gaffe quand même, elle a la gâchette facile ! Hum...Je me comprend !"
Avant de pouvoir ajouter la moindre explication à sa déclaration, une voix stricte et criarde, reconnaissable entre toutes, s'éleva. Esther Nerys jugeait qu'il était temps de se mettre en place, la cérémonie commençait ! Une vague de fébrilité saisit tout l'auditoire qui s'empressa d'aller gagner sa place prés du lieu où la procession devait s'effectuer. Azael sauta sur place, oublia Sebastian, oublia Aliéna et oublia Chrissie...C'était à lui ! C'était son moment de gloire devant tout Storybrooke ! Un peu plus et on aurait pu croire que c'était lui qui allait se marier !
"C'EST A MOI !!" Gueula-t'il tout en s'avançant à travers la foule, poussant certains invités sur son passage.
"LAISSEZ PASSER JE SUIS GARÇON D'HONNEUR ! JE SUIS GARÇON D'HONNEUR ! " WILL BOUGE TOI LA V...Madame Nerys a dit que ça commençait !" Azael baissa d'un ton en remarquant que la blonde despotique qui donnait des ordres à tout le monde semblait chercher la source de toute cette agitation soudaine. Le magicien rejoignit David et William et bomba le torse fièrement, un large sourire aux lèvres dans l'attente de la cérémonie. La ville entière devait sans doute se demander pourquoi William avait choisi de tels garçons d'honneur, car un arnaqueur sans avenir et un goujat amnésique ne passaient pas inaperçus, mais au final, les deux hommes avaient plutôt fiers allures aux côtés de leur ami, un trio de cas désespérés certes, mais des cas désespéramment sexys cependant !
La musique retentit et tout le monde retint son souffle, y comprit Azael qui sentit tout à coup son orgueil atteindre son apogée en terme d'autosatisfaction...en effet, les demoiselles d'honneurs s'avançaient à pas réguliers et dans la lumière du soleil printanier aucune n'était aussi éclatante à ses yeux que Chrissie. Un léger soupire s'échappa de sa bouche, oubliant presqu'il devait s'asseoir avant que la mariée ne déambule à son tour sur le tapis d'un blanc immaculé. Entre temps, il murmura un bref "bon courage" à William et gratifia David d'un petit signe de la main, croisant ses doigts comme le font si bien les surfeurs entre eux et qui leur donne l'air si cool.
Le reste de la cérémonie se déroula sans encombre, Azael émit quelques commentaires sur ses performances dans ce rôle primordiale qu'était celui de garçon d'honneur à des voisins de chaise agacés, avant de chercher Chrissie du regard, attirant son attention grâce à des "pss, psss" à répétition."Si tu m'as pas vu, je suis làà !" Osa-t'il même chuchoter bruyamment par dessus la tête de son voisin lors de l'échange des vœux des mariés. Même s'il était placé dans les premières rangées, Azael aurait tout de même préféré se retrouver à côté de son amie. Les mariés se déclarèrent mille promesses d'amour éternelle et bien vite l'attention d'Azael se perdit dans la contemplation du ciel, des décors, de la bonne odeur de nourriture qui se dégageait non loin derrière eux etc...Il crut même apercevoir sa cousine sur le toit du manoir, mais cette idée loufoque fut bien vite chassée de ses pensées : jamais Luz n'aurait osé mettre une robe rose pour ressembler à une grosse meringue à la fraise, ses yeux lui jouaient surement des tours.
Lorsque tous les invités se levèrent pour applaudir en chœur les mariés, Azael se hâta de les imiter et fit mine d'avoir suivi la cérémonie dans ses moindres détails. Les sourires de l'heureux couple furent immortalisés par quelques flashs ci et là, puis vint le moment des remerciements. Az' s'empressa d'attraper Chrissie pour avoir les premières places dans la file d'attente. En arrivant devant les monsieur et madame Knightwood-Nerys, l'ex sorcier tapota l'épaule de Will puis déposa un baiser bruyant sur la joue de Louna, ponctué d'un "Félicitation miss Pizza !" en référence au temps où Louna abritait cet idiot d'Azael, grand squatteur de lit et bouffeur de pizzas congelées à plein temps !
La joie des mariés sembla se répandre telle une maladie contagieuse et gagna également ce qui servait de coeur à Azael. Le beau brun lança un large sourire à Chrissie, présentant son bras pour qu'elle l'accompagne vers la partie du jardin nouvellement aménagée en piste de danse. La brève émotion qu'il avait pu ressentir en la voyant marcher parmi les demoiselles d'honneur le saisit une fois de plus, sans le savoir, Azael se sentait terriblement fier de l'avoir à son bras, quelque chose en lui changeait peu à peu, Chrissie finirait-elle un jour par battre le légendaire égocentrisme de l'arnaqueur ?
Les invités se ruèrent sur le buffet, les serveurs et leurs plateaux remplis de coupes de Champagne ainsi que sur la piste de danse. Tout ce petit monde n'avait qu'un seul but, faire la fête au frais des Nerys ! Az' se mit immédiatement dans l'ambiance et héla un serveur pour lui piquer deux coupes de Champagne. Confiant la première à Chrissie, il bu presque cul sec la seconde avant de récupérer celle que tenait la jeune femme et de la remplacer par la coupe vide dans un tour de passe-passe rapide et incroyablement agile.
"Hop magie !" Dit-il en éclatant de rire sous le regard désabusé de sa compagne. "Roo Chrissouille, fais pas la tête, c'est la fête comme dirait Luz !"
Tandis que quelques couples évoluaient sur la piste de danse, Azael les observa sans grande conviction. Les orchestres semi-symphoniques c'était pas vraiment son truc, les valses et autres danses de salon ne mettaient pas assez en avant ses incroyables talents de danseurs, selon lui. L'égoïste Azael Selis ne pensa même pas à inviter sa cavalière, néanmoins, une autre idée lui vint bien vite à l'esprit lorsqu'il assista à une scène assez cocasse. Rebecca, la jolie serveuse du Granny, aux arguments FORTEMENT avantageux, venait d'embrasser par erreur la mariée. Rien de bien méchant, mais qui dans l'imaginaire d'un pervers comme Azael prit une toute autre dimension. Amusé, il reporta son attention sur sa rouquine attitrée avant de mentionner vaguement "un coin plus loin pour aller danser en toute intimité", cette dernière lui jeta un regard blasé mais cette piètre tentative fut bien vite étouffée dans l’œuf par une Louna enthousiaste. Quand la mariée vous fait signe d'approcher pour gouter le buffet, vous ne pouvez rien lui refuser !
Déçu, le beau brun aux yeux saphirs grimaça légèrement et se contenta d'obéir, se postant prés d'un William encore tout chamboulé par son récent mariage. *RIP mec !* Pensa Az' très fort. Faute de mieux, le magicien se jeta sur quelques petits fours encore intacts, non sans lancer des regards outrés lorsque Chrissie les lui arrachait des mains pour les dévorer. Quel culot ! L'arnaqueur ne se gêna pas pour prendre William à parti, qu'il puisse témoigner de ce vol de petits fours injustifiés !
- Y'en a pleinshh le bushet ! Prend pas les mshiens ! Dit-il la bouche pleine de foie gras à une Chrissie en pleine crise de boulimie. Pour Azael, la bouffe, c'était sacré, merde !
Ce fut à peu prés à ce moment là que Louna les quitta pour aller danser avec Maddhen. Azael laissa ses yeux vagabonder sur les différents danseurs, se régalant du spectacle à distance. Il y avait cet homme étrange en chemise rouge et cravate bleue et sa jolie cavalière qui dansaient comme ils le pouvaient avant de bousculer une jeune femme derrière eux...Il reconnut le très douteux mais respecté, monsieur Gold qui semblait toujours parfaitement à l'aise où qu'il aille, accompagné de la belle bibliothécaire.. un couple assez improbable selon lui, mais qui était-il pour juger ce genre de choses ? Les différentes scènes qui se jouaient devant lui, lui rappela sa compagne aux formes plantureuses et dévoreuse acharnée de petits fours à ses heures..C'est pourquoi il se rapprocha d'elle pour finir par lui murmurer simplement :
"Tu sais...si tu veux danser avec moi, tu n'as qu'à le demander !"
Un petit clin d'oeil accompagna ses mots. Il aurait pu en rester là mais ce n'était jamais assez pour Az' qui rajouta :
"Saisis ta chance parce que LE GARÇON D'HONNEUR LE PLUS SEXY DU MARIAGE SE DIRIGE VERS LA PISTE DE DANSE OYEAHH ! " Hurlant presqu'à moitié les derniers mots, il bu une dernière gorgé de Champagne et se dirigea vers la piste avant de faire signe à Chrissie de le rejoindre. La musique restait classique, propice à des valses ennuyantes mais Azael décida d'enchainer quelques pas de danse en total désaccord avec le rythme flan-flan, bougeant ce qu'il savait bouger de mieux, son derrière d'Apollon !
Ps : Petit problème, l'hébergeur d'images "e-loader" ferme ses portes..or, c'est celui que nous avons utilisé pour héberger les images "d'arrière plan" de la fiche d'intrigue..Du coup, pour les prochains posts, par mesure d'esthétisme, nous vous demandons de bien reprendre la fiche de base dans le premier post de l'intrigue (que nous avons rehébergée) pour poster vos réponses, pour ceux qui comme moi préféraient "citer" les posts précédents plutot que de reprendre la fiche du début !
Merci de votre compréhension les amis !
PNJ Intrigues
PNJ Intrigue ೨ Tremblez, Mortels !
♦ Curse :
49
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Sam 30 Nov - 4:33
Esther
Intervention Pnj
La cérémonie terminée sans trop d'anicroches, les festivités battent leur plein : des couples évoluent sur la piste de danse tandis que d'autres, vraisemblablement plus pressés de retrouver leur quotidien morose et ne possédant pas la finesse d'esprit pour apprécier les réceptions dignes de ce nom, quittent peu à peu les lieux ! Mais au dessus de ce cadre idyllique, une ombre plane... littéralement !
Tandis que le traditionnel lancé de bouquet s'organise sous l'oeil avisé de la doyenne Nerys, regroupant Louna et de nombreuses jeunes femmes prêtes à s'arracher les cheveux dans l'espoir d'attraper cette composition florale si convoitée, un nuage passager vient cacher le soleil...
Etrange, des têtes se lèvent vers le ciel. Mon Dieu, ce n'est pas un nuage, ça n'en a ni l'air ni la forme ! Un grognement assourdissant résonne à travers la ville, suivi d'un tremblement de terre. Ce qui semble être un énorme dragon vient de se poser sur le toit du manoir Nerys, brisant quelques tuiles sous son poids... Le monstre imposant lorgne les habitants de ses yeux rubis, un nouveau cri sort de sa gueule, suivi d'un jet de flamme qui vient embraser l'un des buffets comme par magie...
Il deploie ses ailes à nouveau et s'élève dans les airs avant de disparaitre aussi vite qu'il est apparu, sans poursuite possible !
Dans le jardin, c'est la panique ! Le feu se propage et les invités hurlent, courent dans tous les sens, se bousculent, c'est le chaos le plus total ! Effarée mais toujours fidèle à elle-même, Esther Nerys reprend les choses en main :
"Que tout le monde évacue le jardin ! Que quelqu'un appelle les pompiers ! ET SURTOUT, SURTOUT QUE L'ON GARDE SON CALME !"
La vieille Nerys perd son temps, seuls ses employés prennent compte de ses directives et sont forcés de faire des aller-retours entre le manoir et le jardin pour tenter d'éteindre l'incendie à grand renfort de seaux d'eau. La situation semble s'empirer lorsque les premières voitures veulent quitter les lieux en même temps, certaines se percutent, d'autres se frayent un chemin comme elles le peuvent.
Comment interpréter ce qui vient de se passer ? D'où vient ce dragon ? Où est-il allé ? Ces questions demeurent, pour le moment, sans réponse mais une chose est certaine : les habitants de Storybrooke devront se préparer à voir de grands changements opérer dans leur vie, qu'ils croient avoir vu un dragon ou qu'ils mettent ça sur le compte d'une hallucination collective due à la nourriture de la réception... Le mariage Nerys marque, ainsi, le début d'une nouvelle ère !
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Sam 30 Nov - 9:12
Owen
Dream
L'amour reste le plus doux des sentiments, le jeune Heartwood l‘avait compris en assistant a quelques instants de la cérémonie que son destin ne serait pas de se marié à Beccy, elle représentait bien une part de son âme, celle a qui il arrivait à sourire même dans les pires moments. Mais pas la femme de sa vie, d'une certaine facon elle était encore bien plus importante elle resterait une partie de lui qui lui serait impossible d'arracher sans en mourir. Ils avaient regardé les mariés danser et ensembles, yeux dans les yeux avaient compris qu'il était temps de passer à autre chose. Pour finir leur histoire en beauté, ils échangèrent un baiser intense qui voulait dire qu'il serait toujours là l'un pour l'autre.
Owen s'éloigna, cette rupture ne l'attristait pas, Beccy resterait sa Beccy. Après quelque pas, la fatigue le rattrapa, il préféra s'arrêter et regarder les gens danser, tel des personnages sur une boite à musique destinés à apaiser les cœurs et dans certains cas à s'endormir. Tout ce qu'il ne fallait pas à l'ancien marchand de sable, hypnotisé par la scène c'était comme des vagues de couleur, un monde en paix dans laquelle il voulait se laisser emporter, doucement ses paupières commençaient a se fermer, avant qu'une voix derrière lui le fasse sursauter.
"Alors... on a réussi à échapper à ses gardes du corps ?"
Tournant la tête, ses yeux s’ouvrirent en grand. Pourquoi venait-elle le voir ? Non, il n'aimait vraiment pas se trouver en sa présence...Regardant autour de lui, ni de Robin et de Beccy, elle avait raison il était seul face à elle. Bon, cela arrivait souvent qu'il se trouve en sa présence sans escorte vu qu’ils travaillaient ensembles, mais voilà ça ne restait que dans le monde du travail et non dans sa vie de tous les jours. Le fait qu'il ne lui répondait pas ne devait pas choquée Adora, vu qu'il ne le faisait jamais.
"Je ne m'attendais pas à te voir ici."
Il pouvait percevoir qu'elle se moquait de lui, mais il s'en fichait. D'ailleurs si elle ne pouvait s'attaquer qu'à lui en laissant les orphelins tranquilles, il en serait soulagé. Pour lui qui n'aspirait qu'au bonheur de ses enfants, une personne comme sa collègue, même sa patronne lui donnaient encore plus l'envie de protéger les enfants, sans pouvoir se dresser contre ses tyrans, Owen était loin d'être un de ses hommes courageux éclairer par la lumière des projecteurs, non lui faisait partie du monde des ombres qu'on apercevait mais oubliait en un instant.
"Mademoiselle Rosewater a fait un travail formidable."
Il ne quittait pas la piste de danse du regard, où la mariée dansait avec Maddhen. Adora ne devait même pas savoir qu'il l'écoutait vu qu'il ne bougeait quasiment plus et ne réagissait pas à ces paroles.
"Bien que...Bien que, personnellement, si j'étais la mariée... j'aurais choisi autre chose. Les deux mariés seuls sur le sable, échangeant leurs vœux à la nuit tombée, avec la lune et les étoiles pour seuls témoins. Ce serait... parfait."
Cette description lui parut si familière, comme des souvenirs lointains qu'il n'arrivait pas à atteindre. Surpris, il la regarda sans aucune nuance de peur dans son regard, jamais il n'aurait pu penser qu'Adora puisse avoir de telles idées qu'il trouvait si romantique, si troublante. C'était comme la découvrir avec des yeux différents, heureusement pour lui celle-ci ne le regardait pas, enfin pas au début, car d'un coup elle lança un bref coup d'œil et leur regards se croisèrent.
- Un vrai mariage de conte de fée...
Lui qui n'avait jamais prononcé un seul mot pour la surveillante venait enfin de dévoiler sa voix. Il se passait réellement de drôles d'évènements à ce mariage, pour une fois il se sentait proche d'Adora, loin d'imaginer qu'elle venait tout simplement de parler de leur propre mariage au désert d'Agrabah, loin de pouvoir penser qu'il se trouvait en présence de sa femme.
Le lancement du bouquet de la marié fut annoncer, Owen resta sur place, regardant Adora s'éloigner pour rejoindre le groupe de femme, la mariée s'était placée en avant de tous. Il pouvait entendre des personnes parler autour de lui, puis la noirceur du ciel s'installa. Vous savez quand on dort, il arrive des moments où on sait qu'on rêve et on ne peut pas avoir peur, car on sait que tout ce qui se passe autour est irréel. Owen pensait se trouver dans un de ces moments, surtout quand la terre commença à trembler et que des cris apparurent, le jeune homme qui n'avait pas quitté la mariée du regard vit celle-ci lancer son bouquet, mais pas en direction du groupe de femme. Le suivant du regard, il vit poser sur le toit du manoir, un dragon, la panique s'installa, L'animal rugit et lança un jet de feu qui vint embraser le buffet, avant de s'envoler pour disparaitre.. Le jeune Heartwood ne pouvait s'imaginer que ce qui se passait était réel, même avec toute sa imagination, il savait que le dragon n'existait pas. Non, ce n'était encore qu'un drôle de rêve ou il ne risquait rien du tout. Il restait donc planté près de la piste de danse à regarder les invités s'affolé même quand Esther demanda de garder son calme. D'un coup, on le bouscula au sol, se retrouvant le visage dans l'herbe fraiche. Même là, il ne doutait pas qu'il s'était surement endormi sur une chaise, fort heureusement que Beccy, bien consciente de la situation le releva pour l'emmener bien loin du jardin et du mariage.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Sam 30 Nov - 10:59
William
Un instant où tout bascule
Une fois que j’eu proposer de manger à ma belle, elle sembla s’animer de plus belle, elle ne s’empêcha pas de m’avouer qu’elle rêvait de goûter l’un des petits fours au foie gras d’Alberto le cuisinier. Je lui souris et main dans la main nous quittâmes la piste de danse vers le buffet. Je regardais tout le monde offrant des sourires à tour de bras, une fois arrivés à destination, nous fûmes rejoints par Rebecca qui arriva près de nous. Je fus de mon côté accaparer par quelqu’un si bien que je ne fis pas attention à leur discussion mais lorsque je me retournais je fus surpris de les voir bouche à bouche.
Je restais un moment interdit devant la scène ne sachant trop ce qu’il c’était passé, Louna me taquina en me disant qu’elle embrassait mieux que moi ce à quoi je réagis en souriant et en pouffant de rire, rien ne pouvait gâcher cette magnifique journée, même pas ce drôle d’événements. Ma femme prit plusieurs petits fours. Je la vis en avaler un avec un délice non feint et je souris de plus belle, elle en distribua à quelques invités et daigna même en porter un à mes lèvres, elle avait raison c’était vraiment un délice, ce cuisinier était un véritable artiste culinaire. Alors que je discutais avec un homme que je ne connaissais que depuis le matin même, je vis ma femme réagir vivement, elle me fourra son bouquet dans les mains tout en s’excusant, puis elle remonta sa robe et partit à toutes jambes vers une autre personne : Maddhen. Je ris en la voyant courir avec ses mètres de tissus blancs mais je ris encore plus en voyant la mine outragée d’Esther qui vit Louna et Maddhen danser ensemble sur la piste de danse. Je les regardais avec tendresse tandis que l’on attirait de nouveau mon attention, je me détournais à contre cœur.
Notre dragon favori ne tarda pas à annoncer qu’il était temps du lancer de bouquet traditionnel de la mariée, je cherchais ma femme du regard et la trouvait près de Rebecca, je la rejoignis rapidement et lui donnait son bouquet après l’avoir embrassé tendrement sur le front. Puis elle s’éloigna de moi pour s’écarter un peu plus loin dans le jardin, presque toutes les jeunes filles présentes allèrent se mettre derrière Louna, prêtes à recevoir le bouquet. Alors que Louna s’apprêtait à le lancer le ciel s’assombrit soudainement, un vent se mit à souffler, je vis plusieurs invités se mettre à crier en regardant vers les nuages. Levant la tête je vis alors un dragon ! Un véritable dragon et non pas une Esther en fureur.
Je lâchais mon verre sans m’en rendre compte et tendais de me faufiler dans la foule affolée pour rejoindre ma femme, elle me paraissait si loin. Dans les cris j’entendis Esther demander de rester calme, je cherchais Louna des yeux et je la fit lancer son bouquet vers le ciel vers le dragon comme si celui-ci avait le pouvoir de le tuer. Enfin essoufflé je la rejoignis, je me plaçais devant elle tel le rempart que j’étais pour elle, je devais la protéger. Je me retournais tandis que le dragon rugissait.
-Tu dois partir, rentre dans le manoir je t’en supplie.
Je sentis une vague de chaleur intense survenir, je tournais les yeux et fit qu’un feu s’était déclaré au niveau du buffet, je voyais les reflets des flammes se refléter dans les yeux de Louna, j’étais partagé entre le fait de la mettre en sécurité et le fait de devoir éteindre ce feu au plus vite pour empêcher le plus de blessés possible, le dragon rugit à nouveau, je le regardais celui-ci reprenait son envol et disparu comme il était venu. Je mourrais de chaud, des flammes s’approchèrent de nous, j’enlevais ma veste et tapait avec sur les flammes pour les couper d’oxygène. Lorsque j’y parvins j’étais en sueur et ma veste en lambeaux, je défis d’un geste ma cravate et l’ôtais je devais être libre de mes mouvements.
Je dirigeais quelques invités affolés vers la sortie tout en réfléchissant à quoi faire, j’avais perdu Louna de vue et j’étais terrifié à la simple idée que je pouvais la perdre aujourd’hui. Mais bien vite je l’entendis m’appeler à travers les cris, je me retournais et la vit qui tenais un tuyau d’arrosage. Je souris de son ingéniosité et de son sang-froid exemplaire, je la retrouvais en courant, l’embrassais avec passion au cas ils nous arriveraient quelque chose puis je lui pris le tuyau des mains et courut vers le buffet sans un regard en arrière. Sans que je demande rien l’eau se mit à arriver (sûrement Louna qui avait ouvert l’arrivée) et j’attaquais le feu par le flanc le plus proche du manoir, je devais protéger ma famille et nos amis à tout prix même si cela devait me coûter la vie. L’air était irrespirable mais je devais tenir le coup du moins jusqu’à ce que les pompiers arrivent pour m’aider à éteindre le feu.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Sam 30 Nov - 15:31
Rebecca
En mission... Mais d'abord un petit four !
Rebecca discutait de choses et d'autres avec la jeune mariée lorsque son époux vint lui dire que le moment de lancer le bouquet était arrivé. En temps normal, la serveuse aurait été la première à se placer dans la foule de jeunes femmes avides de beaux mariages pour tenter d'attraper l'objet tant convoité, mais puisqu'elle venait tout juste de rompre avec Owen, elle estima qu'elle pouvait s'en passer. Et puis après tout, si elle voulait son mariage de conte de fée, elle n'avait pas besoin d'une composition florale pour y arriver. Elle était une femme de son temps, plutôt jolie et pas trop stupide. Oui, la brunette décida qu'elle faisait une mariée potentielle tout à fait acceptable, elle finirait par trouver son prince charmant ! Si seul celui qui aime existe alors elle existerait bel et bien un jour.
Enfin, cela lui serait plus facile si elle ne finissait pas obèse, alors elle se força à arrêter de dévorer tous les petits fours de son auto-proclamée réserve personnelle pour observer le groupe de demoiselles se réunir en masse. Les robes donnaient un assortiment de couleur qui rappelait les fleurs chantantes dans le dessin animé Alice au Pays des Merveilles. Violet, vert, rouge ocre... Une ombre gigantesque passa au-dessus du parc et soudain les couleurs se ternirent. Elle fronça des sourcils, elle était pourtant sûre que la météo avait annoncé un temps magnifique pour les prochains jours. L'ancienne poupée de son leva les yeux et vit quelque chose voler dans le ciel bleu sans nuage. Quelque chose de gros, quelque chose de trop proche.
Quelque chose d'impossible.
Un cri retentit, puis un autre et d'autres suivirent. Rebecca, elle, se contentait de cligner des yeux pour s'assurer qu'elle avait correctement mis ses lentilles. C'était étrange, comme le plus petit reflet de soleil pouvait prendre des airs de créature mythique quand on n'y faisait pas gaffe. A côté d'elle, elle sentit William partir en courant mais la serveuse restait immobile. L'illusion d'optique ne disparaissait pas et elle venait de comprendre qu'il s'agissait d'un spectacle organisé pour le mariage. C'était quand même impressionnant ce que l'on arrivait à faire avec de l'argent ! Même si Becky n'était pas bien certaine de voir le rapport avec le mariage, elle devait reconnaître qu'elle était ravie de la tournure des événements. Walgrim allait être vert d'avoir loupé ça. Même le rugissement semblait réel !
Et tout à coup tout bascula. Un jet de flammes écarlates passa tout près d'elle pour s'abattre sur le buffet à quelques centimètre seulement de la jeune Doll. Un hoquet de surprise s'échappa de ses lèvres ponceau lorsqu'elle réalisa que non seulement le dragon était réel mais qu'en plus il était suffisamment proche pour qu'elle aperçoive le rubis de ses yeux. Rebecca n'était pas sûre de savoir comment réagir. Un dragon, un véritable dragon en chair et en écailles venait de transformer le mariage le plus normal qui soit en barbecue de l'Enfer. Devant un tel spectacle, les seuls mots qui vinrent à l'esprit de la couturière furent:
''Nom d'un Dodongo...''
Les gens autour d'elle s'étaient mis à courir, bousculant tout et tout le monde pour se mettre à l'abri. La vieille Nerys tenta de donner des instructions mais plus personne ne semblait lui accorder la moindre importance depuis qu'elle n'était plus le seul dragon des lieux hormis les gens qu'elle payait. Les précieuses fleurs de Lysebeth pour lesquelles Rebecca avait failli mourir étaient désormais piétinées sans remord et les buffets qui ne brûlaient pas voyaient leur plats renversés laisser des tâches moutardes, bordeaux et orangées sur les nappes blanches.
Soudain Becky sortit de sa torpeur. Un dragon, un VRAI dragon venait de s'inviter au mariage du siècle et elle roupillait sur place ! Il fallait à tout prix qu'elle retrouve Owen et lorsque ce fut fait elle releva peu élégamment – au Diable la bienséance – sa robe pour courir dans la direction du brun qui n'avait rien trouvé de plus malin que de faire une petite sieste en pleine apocalypse. La serveuse le releva sans ménagement avant de glisser ses mains dans l'intérieur de sa veste comme pour vérifier qu'il n'avait rien. Devant le regard interrogateur et le visage tomate du surveillant, elle déclara:
''Sérieusement ? Il y a un Magyar à pointes qui se la joue Tournois des Trois Sorciers et toi tu crois que je te tripote ? Où est mon té-lé-PHONE !''
Elle avait enfin mis la main sur l'objet et était en train de lancer la vidéo. Rebecca se tourna ensuite vers l'incendie que certains tentaient déjà d'éteindre. Elle demanda à Owen de rentrer à la résidence sans pour autant envisager une seule seconde de partir avec lui. Il est plus aisé d'être sage pour les autres que de l'être pour soi-même. Partout autour d'eux d'autres personnes se donnaient les mêmes ordres. Becky était sincèrement inquiète pour son meilleur ami, mais elle ne pouvait décemment pas manquer une occasion pareille.
Levant les yeux au ciel, elle chercha le fameux dragon pour pouvoir immortaliser cette apparition sur son téléphone. Walgrim allait définitivement être vert. Elle regardait dans tous les sens, prête à tourner l'objectif de son portable déjà en train d'enregistrer au moindre signe du Jabberwocky. Peu de gens comprennent l'immense avantage qu'il y a à ne jamais hésiter et à tout oser. Becky, elle, le comprenait. Elle n'hésitait jamais à faire ce qu'elle voulait même si cela finissait souvent par lui apporter des ennuis au final. Et partir à la chasse aux images d'un dragon aussi réel que la plus grosse pelote de laine du monde faisait définitivement partie des situations qui lui apporteraient des ennuis.
Mais il n'était nulle part, il avait disparu et la déception se lisait sur le visage de l'ancienne poupée de son. Elle se força à voir le bon côté des choses : elle avait raison. Elle avait toujours eu raison, les dragons existaient, comme sans doute les fées, les elfes et les gnomes ! Tout un nouveau monde s'ouvrait à elle désormais et elle ne pouvait s'empêcher de rêver de le découvrir. Autour d'elle l'incendie ne diminuait pas et Rebecca fut ramenée à la réalité par Louna qui lui demanda si elle appelait les pompiers. Soupirant, toujours un peu déçue, la brunette tapa le numéro d'urgence de la caserne et attendit que quelqu'un décroche.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Sam 30 Nov - 17:54
Norman
Ce n'est pas le lion que j'avais commandé mais je vais faire avec !
Que dire de la cérémonie ? Norman n'y prêta pas une grande importance, c'est pour cela qu'il avait choisi les dernières places. A la fois pour ne pas piquer la chaise d'une personne vraiment intéressé par les déclarations mielleuses des deux futurs époux et surtout pour pouvoir fermer les yeux quelque instants en tout discrétion. L'ancien chasseur fit tout son possible pour ne jamais aller plus loin que le stade 'somnolant'. Un art dans lequel il était passé maître à son travail. Ce serait dommage d'être viré du mariage parce qu'il aurait ronflé un peu trop fort ! Pour lui, les choses sérieuses allaient commencer après la cérémonie. Norman ignorait a quel point il avait raison en pensant cela...
Devant l'annonce officielle que sa collègue et le prof de sport étaient officiellement mari et femme, Norman se leva comme les autres invités et se permit même de siffler comme le ferait un spectateur sportif devant un but gagnant entre deux applaudissements. Ensuite il fit celui qui n'avait rien fait quand il sentit le regard noir du dragon se braquer sur lui. Les mariés retraversèrent l'allée sous une pluie de riz et de pétales de fleurs, Norman y apporta sa contribution avec un enthousiasme plus porté sur les petits fours qui allaient être de nouveau à disposition que pour le futur bonheur des deux amoureux.
Enfin ! Il avait cru que la cérémonie avait duré des heures ! C'est que le temps passait plus lentement au pays de l'ennui. Norman analysait le changement de décor comme un général inspectant un champ de bataille. Il estima rapidement les zones à risques qu'il devait éviter, comme le parcours d'Esther Nerys ou encore l'endroit où stationnait Robin, Violet et Bran. Puis il nota mentalement la liste de ces objectifs. D'abord, la bouffe. Ensuite il regarderait quel demoiselle éploré il pourrait essayer d'accosté. Hélas, une grande partie des invités avaient eu la même idée de lui. Le secrétaire du Daily Mirror ne se lassa pas abattre, même s'il était rarement patient. Aujourd'hui, était un jour exceptionnel. Du moment qu'il avait de l'alcool, il pouvait attendre un peu pour manger. Tout en vidant son verre de champagne, Norman nota de glisser des félicitations à la mariée pour le service. Ou bien était-ce plutôt cette chère Lyse qu'il devait féliciter ? Dès que son verre était presque vide, pouf, un serveur venait dans ses environs pour qu'il puisse en reprendre un autre. C'était presque magique. Heureusement qu'il avait une sacrée bonne tolérance à l'alcool sinon il serait aussi ivre que les filles qu'il voudra draguer après son overdose de petit four. En parlant d'amuse-gueule, justement, quand ce fut à son tour d'avoir accès à la tant convoité table du buffet, il prit soit de prendre ceux recouvert des garnitures les plus cher.
En mâchant un toast avec se qui ressemblait furieusement à du caviar, le regard de Norman balaya de nouveau l'assistance à la recherche d'une victime potentielle. Avoir la bouche pleine de l'empêcha pas de sourire en voyant la petite scène entre cette serveuse du Granny et Lysebeth. En un temps record, l'ancien chasseur avala ses petits fours et se léchant les doigts bruyamment pour se débarrasser d’éventuel trace de foi gras. Le temps qu'il arrive dans les alentours de l'organisatrice, le drame était fini. Malgré tout, on sentait tout de même une certaine tension provenant de Lyse et le mot était faible !
"Je sais se qui vous ennui." Lança-t-il à l'ex-dame marieuse en s'appuyant en veillant à s'appuyer nonchalamment contre la décoration. Il gardait les vouvoiements pour des occasions et des taquineries particulières et cela en était une. "Personne ne vous a dit a quel point vous étiez magnifique dans cette robe. Même si elle avait été arrosé de champagne."
Toute autre personne que Norman Fleming aurait utilisé ses mots aurait passé pour une personne intentionnée. Seulement, il y avait toujours qui gâchait le tableau. Sans doute le sourire narquois qu'il affichait sur son visage pour signaler à son interlocutrice qu'il ne pensait pas un seul des mots prononcés. Alors qu'il s'écartait de son appui improvisé pour continuer ce petit jeu, il vit quelque chose de beaucoup plus intéressant. Bran venait de planté là sa cavalière. Pauvre Beth. N'était-il pas de son devoir de ramasser les morceaux ?
"Un instant ma chère." Répondit-il distraitement à Lyse avec un geste de la main pour couper cours toute tentative de commentaire.
Maintenant... un peu de stratégie. Il n'allait tout de même pas se jeter directement sur Beth, surtout qu'il n'avait aucun plan drague en vue avec elle. C'est donc seulement après avoir laisser passer un petit peu de temps à faire semblant d'être occupé tout en comblant petit à petit la distance qui le séparait de la journaliste qu'il lui adressa la parole.
"Hey, Beth, où as-tu caché ton cavalier ?" Plaisanta-t-il en faisant semblant de ne pas avoir assisté au départ du vétérinaire.
Non loin d'eux, les préparatifs du célèbre lancé de bouquet de la marié avaient lieu. Norman aimait toujours voir ce genre de spectacle. Voir certaines demoiselles prêtent à arracher littéralement les yeux de leur concurrente pour espérer obtenir le bouquet de fleur censé annoncé un autre mariage dans l'année. A la fois divertissant et instructif.
"Tu veux tenter ta chance ?" Demanda-t-il à la journaliste en indiquant l'animation d'un mouvement de menton.
Avant qu'il ne puisse ajouter quoi que se soit d'autre, le soleil fut éclipsé par une ombre. Norman pensa d'abord à un gros nuage avant de lever les yeux et de voir... un dragon ?! Un énorme reptile venait de se poser sur le toit du manoir Nerys. Son sourire moqueur pris des tournures carnassières alors qu'il fixait la bête mettre le feu au buffet. Enfin ! Enfin quelque chose d'intéressant se passait dans cette ville ennuyante ! Enfin il avait une proie intéressante pour son tableau de chasse. Norman regrettait de ne pas avoir pu emporter son fusil. Tant pis, il allait se la jouer à l'ancienne.
L'ancien chasseur fut le seul fou à aller dans la direction du monstre, jouant des coudes et bousculant certaines personnes qui voulait fuir. Pourquoi faire demi-tour pour une raison aussi stupide que de sauver sa vie alors qu'on assistait à quelque chose d'aussi impressionnant ? Les gens étaient bizarres parfois.
"Surtout reste où tu es mon beau." Murmura-t-il en essayant de ne pas quitter le monstre du regard.
Avec tout çà, il avait lui aussi laissé Beth en plan sans un mot d'excuse. Tant pis. L'esprit partiellement ivre de Norman réfléchissait à un plan. Peut-être trouvera-t-il une épée décorative dans le manoir ? Il imaginait bien les Nerys accumulés quelques armures dans les couloirs. Ensuite, il monterait sur les toits pour se fritter au dragon. Ah ah, décidément, il avait bien fait de venir à ce mariage ! Enfin, pour l'instant, il était loin de réussir à traversé le jardin avec ces mouvements de panique de la foule. Il perdit un instant la bête des yeux alors que quelqu'un lui intimait de se mettre à l'abri ou une débilité dans le genre. Sur le moment, il n'avait pas fait attention.
Le mal était fait, le temps que l'ancien chasseur recherche sa proie, cette dernière avait disparue. Comment pouvait-on paumé une créature aussi énorme ?
"C'est pas vrai ! Je l'ai perdu de vue à cause de toi, petit malin." S'énerva-t-il sur la personne qui lui avait sans doute sauvé la vie.
Merde ! Il avait raté l'occasion du siècle. Norman se força à ne pas en coller une à l'enquiquineur. A la place, il se força à calmer l'adrénaline qui l'avait envahi et surtout à réfléchir. Une bête pareille ne devait pas avoir filé loin. Peut-être allait-elle revenir ?
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Sam 30 Nov - 20:30
Beth
Demoiselle Curieuse
Les mariages avaient toujours le don de faire monter l’émotion. Et je ne faisais pas exception à la règle. Je versais mes petites larmes tout en remerciant mon intelligence d’avoir mis du maquillage waterproof. Ce n’était pas dans mes habitudes d’en mettre, mais quand il s’agissait d’un mariage, mieux valait prévoir. Enfin, les émotions passèrent tranquillement quand la cérémonie fut terminée. Quand nous retournâmes dans la première partie du jardin, nous eûmes tous la surprise de découvrir une nouvelle décoration, une nouvelle disposition, etc… Nul doute qu’Esther avait dû leur mettre la pression pour que tout soit parfait quand nous reviendrions dans cette partie de jardin. Pour le coup, j’admirais vraiment son art de la supervision. Tout le monde ne possédait pas cet art, en tout cas. Peut-être était-il un peu trop excessif, mais au moins, il n’y avait absolument aucun risque que la journée soit gâchée. C’était tant mieux pour Louna.
Les gens avaient une vision différente des festivités. Si certains se précipitaient sur le buffet, d’autres préféraient ouvrir le bal. Pour ceux qui se précipitaient sur le buffet pour avoir à manger, et bien Esther leur lança un regard assez noir, ce qui voulait tout dire. Enfin, peu importait. Tant qu’elle ne les jetait pas dehors, et bien ça voulait dire que ça allait plus ou moins. Bran avait l’air tout aussi épaté que le reste de la population en voyant le nouveau jardin. Enfin une émotion sur son visage ! Ca devait être tellement rare que j’allais peut-être me mettre à compter sur mes doigts. J’étais certaine que j’aurais assez de mes dix doigts pour ça. Cependant, je ne le fis pas. Comme je l’avais dit précédemment, je n’avais pas envie de me battre avec lui. Soit gentille Beth ! Je le suivis donc jusqu’à son petit cercle d’ami qui comportait Violet, que je connaissais pour être la sœur de Jude. Nous ne nous connaissions pas spécialement, elle et moi, mis à part ça.
Pendant que nous discutions, Bran reçut un petit four dans sa coupe de champagne, ce qui me provoqua un fou rire quand je vis sa tête. J’avais vu Jude jeter le petit four, mais je ne dis rien quant à sa provenance quand il se mit à chercher d’où ça venait. C’était trop tard, mon amie s’était déjà cachée quelque part et même moi, j’ignorais où. Je ne pus m’empêcher de faire une petite remarque là-dessus, malgré ma promesse d’être gentille en cette journée festive. Je m’étais tournée pour regarder ailleurs afin de ne pas continuer à rire. Je craignais qu’il se vexe à force de m’entendre rire. Sauf qu’en me tournant vers la piste de danse, l’envie de faire comme certaines personnes me prit et il était clair que ce n’était pas Bran qui allait m’inviter à danser. Du coup, je pris sur moi en l’entrainant avec moi tout en m’excusant auprès de Violet. Je tenais sa main comme si c’était normal, alors que techniquement, nous n’étions pas assez ‘intimes’ pour ça.
Comme l’autre fois, au zoo, le contact de sa peau sur la mienne produisit le même effet, mais j’essayais d’en faire abstraction tout en lui expliquant que je l’embarquais sur la piste de danser à défaut de devoir essuyer un refus de sa part si je le lui avais proposé. Quand il répliqua qu’il pourrait facilement faire dévier notre chemin, pour esquiver la piste de danser, je lui tirais la langue. De toute façon, nous étions arrivés sur place, donc il n’y avait plus vraiment moyen pour lui de se barrer. Quoi que… il en serait capable. Sauf qu’heureusement pour moi, il ne le fit pas. La valse se termina, laissant place à slow. Au moins, c’était plus simple que la valse à danser. Bran posa ses mains sur mes hanches. Je posais simplement mes mains sur ses épaules. Bon, rien avoir le slow que certains dansaient en mode collé comme s’ils allaient fusionner d’une minute à l’autre. Bran et moi nous ne nous connaissions pas assez pour ça (encore !). Mais je n’allais pas me plaindre, il dansait, même si ce serait la seule et unique fois.
Si au départ je regardais un peu autour de moi, il avait suffit que je croise son regard pour être totalement captivée par son regard. Il y avait ce je ne sais quoi à l’intérieur que je trouvais fascinant, mais inexplicable. J’avais l’impression d’avoir déjà vu ce regard quelque part, mais c’était impossible puisque je ne l’avais jamais vu de ma vie avant d’être allée au zoo. J’avais beau essayer de m’en convaincre, il y avait toujours cette sensation qui était là et qui ne voulait pas me quitter. C’était frustrant ! Quand je m’en rendis compte, Bran et moi, nous nous étions rapprochés, si bien que mes bras entouraient à présent sa nuque et les siens se trouvait autour de ma taille. J’ignorais totalement ce qu’il était entrain de se passer, mais il y avait une espèce d’alchimie qui était entrain d’opérer. En entendant la voix de Târa interpeller Bran, absolument tout se brisa, si bien que j’eus l’impression d’entendre quelque chose se briser.
Nous nous étions tellement rapprochés que nous avions été à la limite de nous embrasser. Je m’en rendis compte en me détachant de mon cavalier. Je faillis demander ce qu’il s’était passé, mais Târa arriva à notre hauteur pour expliquer que son chien avait un souci. C’est là que Bran m’informa qu’il devait y aller et il me planta-là. Sans un mot de plus. J’étais tellement perturbée par les événements que je n’avais même pas bougé, je l’avais regardé partir bêtement, sans un mot. Il m’avait planté ! Complètement abandonnée… Machinalement, je quittais la piste de danse. Encore ébahie, je revins à moi quand Norman se planta devant moi tout en me demandant où se trouvait mon cavalier. Je levais les yeux vers lui et me reconnectais à la réalité au passage. Je clignais plusieurs fois des yeux avant d’accepter de prendre le temps de lui répondre, tout en évitant de me mettre à crier à cause la façon dont je m’étais faite larguée sur la piste de danse.
- Il… Il a eu un truc important à faire. Un chien à sauver, je crois…
J’attrapais une coupe de champagne et en bus une longue gorgée. Il allait me falloir plusieurs coupes pour me calmer, mais il était hors de question que je me mette à crier ou à m’en prendre à Norman qui n’avait rien fait. Après tout, je lui avais dit qu’on se reverrait plus tard et bien le plus tard était arrivé. Je pris une énorme inspiration avant d’expirer lentement. Tranquillement, je me calmais un peu. En tout cas, il était hors de question que Bran s’en sorte de cette façon. Il allait avoir le droit à une visite surprise. Enfin, pour le moment, il fallait que je pense à Louna et mon rôle de demoiselle d’honneur. Je terminais ma coupe de champagne quand il me proposa de participer au lancer de bouquet. Je haussais les épaules. Techniquement, toutes les femmes célibataires devaient prendre part à ce lancer. Et j’étais bel et bien célibataire !
- Pourquoi pas !
Je cherchais où mettre ma coupe de champagne vide quelque part, mais brusquement, le sol fut caché. La première chose à laquelle je songeais, ce fut qu’un nuage venait de recouvrir l’astre, mais quand je levais le nez vers le ciel, mes yeux s’écarquillèrent de surprise quand je découvris un énorme dragon. Je le regardais se poser sur le toit du manoir Nerys, la bouche ouverte en un O quasiment parfait. Un dragon ? Un dragon ?! DRAGON ?! Depuis quand est-ce que les dragons existaient ?! Autour de nous, se fut la débandade. Moi, je n’arrivais pas à détacher mon regard de l’énorme reptile qui se trouvait là. Alors que les gens se dirigeaient vers la sortie, Norman allait à contre courant.
- Norman ! Reviens !
Où allait-il ? Je n’en savais strictement rien, mais s’il voulait fuir, il n’allait pas dans le bons sens ! Je sortis mon téléphone et pris quelques clichés du monstre mythique qui venait d’apparaître avant de le filmer en action. Malheureusement, je n’eus pas le loisir de filmer plus qu’une petite dizaine de seconde avant que le dragon se mette à cracher du feu en direction du buffet. Je plongeais légèrement sur le sol pour éviter de finir en viande grillée. Je n’étais pas spécialement à côté, mais tout mon corps m’intimait de bouger et de ne pas rester planter là. La décoration avait pris feu et j’entendais Esther demander le calme parmi ses invités, mais personne ne l’écoutait. Je me relevais et une fois sur mes deux jambes, le dragon avait disparu. Je fixais le toit bêtement, n’en revenant toujours pas de ce que je venais de voir. Aujourd’hui, la journée était vraiment forte en adrénaline. Déjà Bran qui me plantait au beau milieu de la piste de danse comme une malpropre et maintenant un dragon.
Je songeais de nouveau à Norman qui avait pris la direction du manoir. Pourquoi ? Pour se mettre à l’abri ? Si les gens songeaient à se mettre à l’abri en s’éloignant, lui était limite parti tout droit vers la gueule du loup. Et d’autre, comme moi, n’avait pas bougé d’un pouce. Je baissais les yeux sur mon téléphone et enregistrais la vidéo. Je cherchais mon collègue à travers la foule et je l’aperçus un peu plus loin. Je m’avançais dans sa direction d’un pas rapide avant d’accélérer le pas quand je le vis s’en prendre à un gars.
- Norman ! Norman, regardes ça ! fis-je en essayant de lui faire oublier la personne à qui il était entrain de s’en prendre.
Je lui plantais mon téléphone sous le nez pour lui montrer ma mini-vidéo sur le dragon. Bon, elle durait quinze secondes, mais c’était assez pour avoir une preuve que le dragon existait. Je sautillais, excitée comme une puce.
- Ca va faire un article d’enfer ! m’exclamais-je. Il va falloir faire des recherches pour savoir où se trouve le dragon. Je suis certaine qu’il n’est pas très loin ! Oh Père va être tellement content de voir ça ! On a une nouvelle espèce à étudier ! C’est peut-être le seul dragon au monde ! T’imagines ?!
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Dim 1 Déc - 10:02
Daniel
Certaine chose défie la logique
Pourquoi faisait-il encore des efforts ? Pourquoi en prendre la peine ? Il avait payé Carrie pour qu'elle l'accompagne. C'était une corvée pour tout les deux et chacun avait sa motivation pour être ici. Alors, pourquoi chercher à rendre les choses plus agréables ? Daniel savait qu'il allait regretter son compliment à l'instant même où la phrase avait franchie ses lèvres. La réplique n'avait pas manqué, sa cavalière poussa la taquinerie jusqu'à sous-entendre qu'il devait avoir bu. Même lorsqu'il lui dit qu'il se devait de rester sobre pour la raccompagner, sa secrétaire trouva a y redire... allant jusqu'à le traiter de prince charmant. Le psychiatre ne put empêcher d'afficher toute la perplexité que lui évoquait cette remarque. N'était-ce pas normal de la raccompagner puisqu'elle l'avait conduite jusqu'ici ? Le docteur Lynch n'avait que très peu de connaissance des convenances mais il lui semblait pourtant que de reconduire sa cavalière chez elle après la fête était une chose logique.
Fort heureusement, il put esquiver une éventuelle réponse en déclarant aller chercher à manger. Il valait mieux. Sinon cette discussion aurait été sans fin et le vendre de sa secrétaire serait resté vide le reste de la journée. Le psychiatre aurait dû s'attendre à ce que sa cavalière en profite pour boire. Il avait été bien naïf de s'imaginer avoir confiance en Carrie et de penser qu'elle pouvait se tenir loin de toute boisson alcoolisée pendant cinq minutes. Oui, il aurait vraiment dû s'y attendre. Son regard désapprobateur en disait long sur se qu'il pensait du verre à moitié vide sur la table. A nouveau son geste fut tourné en dérision par son interlocutrice alors qu'il lui posait obligeamment l'assiette devant elle. Tandis qu'il prit place sur la chaise voisine, le psychiatre lui répondit par un sarcasme habituel en déclarant qu'il ne voulait pas voir Carrie rejoindre la liste de ces patients pour cause d'anorexie. C'était quelque chose qu'il avait craint dès que sa cavalière lui avait avoué n'avoir pas mangé depuis plusieurs jours. Bien sûr, le docteur Lynch avait camouflé cette crainte derrière de l'ironie. Croyant que Carrie allait répondre sur le même ton, il ne s'attendait pas à la voir à moitié s'étouffé avec un petit four. Ni à la suite.
« Anorexie ? C’est la chose la plus stupide que j’ai jamais entendue ! Mais qu’est-ce que vous allez vous imaginer... »
"Ce n'est pas du tout stupide." Répliqua-t-il sur un ton sec, essayant de cacher que les paroles l'avait quelque peu vexé. Qu'est-ce qu'une secrétaire pouvait comprendre à la psychologie, de toute façon ! "J'ai plusieurs patients dans cette catégorie et à chaque fois elles sont parties d'un événement qu'elle qualifie d'insignifiant avant d'être incapable de prendre une alimentation correct et..."
Quand le docteur Lynch commençait à parler de son travail, il était difficile de ne pas éternisé ses paroles. La plupart du temps, il devait se restreindre puisqu'il savait pertinemment que le sujet n'intéressait que lui. Mais là, Carrie avait déclaré que sa théorie était la chose la plus stupide qu'elle avait entendue, il se devait d'expliquer son raisonnement pour lui prouver qu'elle avait tord. Les mécanismes de l'esprit humain l'avaient toujours fasciné, surtout les comportements entrant dans la catégorie d'autodestructeur. Constater se qui pouvait conduire quelqu'un à avoir se genre de geste était toujours passionnant à étudier. Le psychiatre s'arrêta en remarquant le sourire amusé qui s'affichait sur le visage de son interlocutrice.
« Dites donc... vous ne seriez pas en train de vous inquiéter pour moi par hasard ? »
"Je veux juste éviter un prétexte pour un futur congé maladie." Répondit-il sur le son ton froid coutumier. "D'ailleurs, quelque soit l'état dans lequel vous vous mettez aujourd'hui, je compte sur votre présence au travail demain."
Les choses étaient claires de son point de vue. Quelque soit se qui se passe, ce n'était qu'une trêve, la routine reprendrait demain et tout se que cela impliquait. L'impression tenace d'avoir organisé cet accord pour rien n'arrangeait pas son humeur qu'il camouflait au mieux. Certes, quand on pariait sur quelque chose d'aussi instable qu'un rêve, on devait s'attendre à échouer... mais à se point ? Le docteur Lynch gardait également la sensation que s'il partait trop tôt, il raterait certainement quelque chose d'essentiel. Daniel fit semblant de reporter son attention sur la piste alors qu'en réalité, il surveillait du coin de l'œil que Carrie mangeait bien. L'appétit avec lequel sa cavalière s'attaqua à son assiette témoignait de la faim éprouvé. Le psychiatre eut bien du mal à retenir un sourire satisfait, à la place, il fit une demande singulière. Parce qu'il voulait retarder le départ ou parce qu'il s'attendait tout simplement à recevoir un refus. Ce n'était pas tout les jours que Carrie Jones se trouvait dans une position de lui refuser quelque chose. De manière légitime, bien sûr car elle ne se privait pas à rechigner sur son travail. Daniel fut surprit quand elle accepta et l'entraîna de force sur la piste malgré ses protestations.
Si la piste de danse n'avait pas au centre du jardin, sans doute qu'il aurait opposé une certaine résistance. Mais là, avec tous ses regards braqués sur les danseurs, il ne pouvait pas reculer. Le docteur Lynch pensait assister à une Carrie jubilant de le voir si maladroit dans ces gestes mais, à la place, il constata qu'elle ne savait pas non plus danser la valse. Il fut tellement offusqué par cette découverte qu'il lui glissa un commentaire sur le sujet.
« Bien sûr que non, vous croyez vraiment que je danse souvent la valse ? Je pensais que ce serais amusant, c'est tout. Détendez-vous, ça n’a pas l’air si compliqué. »
Se détendre ? Daniel Lynch poussa un bref soupir excédé avant de prêter attention aux autres danseurs. Comment se détendre quand on faisait face à une situation inconnue ? Il avait déjà prit la main de sa cavalière et posa maladroite son autre main dans le dos de Carrie (pas trop bas, voir même trop haut par rapport aux autres danseurs pour ne pas faire un geste qui serait mal interprété). Heureusement, la danse semblait répondre à un ordre logique et des mouvements aussi limité que répétitifs. A mesure que les pas se suivirent les hésitations disparurent même si ce n'était pas encore parfait.
« Vous voyez, ce n’est pas si terrible, vous ne vous en sortez pas mal du tout. »
"Suis-je si mauvais que çà ?" Taquina-t-il devant ce compliment si étrange de la part de sa cavalière.
Cette phrase avait quelque chose de répétitif sans qu'il ne sache pourquoi, comme s'il avait déjà dit cette phrase a quelques nuances près. Même lui se rendit compte de cette sensation étrange, cette fois. Sa cavalière aussi sans doute puisqu'elle manqua de bousculer leur voisin de danse. Daniel ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais c'est alors que la musique changea pour entamer les premières notes d'un slow. Instinctivement et sans doute un peu trop brusquement, le psychiatre lâcha sa cavalière et recula d'un pas.
"Je vous l'ai dit... une seule danse." Commenta-t-il après s'être raclé la gorge pour masquer son geste. Tout comme il camoufla le regard fuyant en cherchant leur table. "Vous devriez récupérer vos chaussures avant de recevoir un nouveau commentaire de la part des organisatrices."
Tandis qu'il conduisait Carrie vers leur table où il vit que monsieur Gold et Lacey s'y étaient installés, le psychiatre vit d'un coin de l'œil que le lancé du bouquet de la mariée allait s'effectué. Carrie résisterait-elle à cette tentation supplémentaire de l'embarrasser ? Daniel allait signaler à sa cavalière qu'un seul geste en direction du bouquet signifierait de faire une croix sur la deuxième partie du salaire promis, il n'en eut pas le temps.
D'abord ce ne fut qu'une ombre, ensuite il vit la créature. Lui qui voulait a tout prix qu'il se passe quelque chose, le voilà servi ! Un mouvement de panique ne tarda pas à se créer parmi les invités alors que le psychiatre restait quant à lui figé sur place. Son esprit refusait d'accepter se que ces yeux contemplaient. Un dragon ? Impossible. Çà n'existe pas. Et pourtant... Non, ce n'était pas logique. Cette précieuse logique qui venait de se briser en éclat. Une seule pensée lui venait tandis que les serviteurs et les mariés faisaient leur possible pour éteindre le début d'incendie : il devait y avoir une explication. Le docteur Lynch chercha du regard son confrère, le docteur Hopper ou Monsieur Gold parmi la foule. Oui, il devait y avoir une explication et eux pourrait certainement apporter un début de réponse. Au lieu de çà, son attention fut reporté sur sa cavalière qui brava le mouvement de panique en contre sens.
Curieusement, de voir sa secrétaire de dos se diriger vers un monstre chimérique avait quelque chose de... familier. D'affreusement familier, même. Une sensation de déjà-vu bien plus forte que les quelques impressions ressenti durant cette journée. Peut-être même plus forte que lorsqu'il avait rencontré Louna pour la première fois après cet étrange rêve. Daniel Lynch avait toujours su contenir ces émotions qu'il considérait comme des faiblesses. Pourtant, en cet instant, il fut submergé par des sensations qu'il ne comprenait pas. Un nom fusa spontanément, sans réfléchir.
"CORALINE !" Cria-t-il pour interpeller sa cavalière qui se dirigeait tant bien que mal vers le manoir, en direction du danger.
Avec un temps de retard, un petit coin de son cerveau réalisait qu'il s'était trompé de nom à quelques lettres près. Juste un autre petit détail qu'il n'avait pas le temps d'étudier, trop occupé à rattraper sa secrétaire. Après quelques bousculades, le psychiatre put enfin saisir sa cavalière par le bras.
"Que fais-tu ? Tu ne vois pas ce qui se passe ?! Il faut se mettre à l'abri." La réprimanda-t-il, oubliant de la vouvoyer pour le coup.
C'était très étrange, plus bizarre que la présence d'une créature mythologique. Pourquoi s'inquiéter autant pour une personne qu'on connaissait à peine ? Qui n'était même pas un collègue de travail ? Juste pour une employée fouineuse qui bâclait son travail. Illogique. Tout dans cette situation était illogique. Le docteur Lynch conservait sa prise sur le bras de la secrétaire, il la serrait un peu plus qu'il ne le voulait. Daniel se permit un regard en arrière. Des carambolages avaient lieu dans la rue, provoqué par des conducteurs paniqués et pressés de quitter les lieux. Il était évidant qu'ils ne pourraient pas partir ainsi. Tout comme il était évidant qu'ils n'étaient pas en sécurité ici, à rester sous la menace d'un potentiel retour de ce... truc.
"Pourquoi faut-il toujours que tu cherches les ennuis ?" Marmonna-t-il à l'attention de sa cavalière après un nouveau soupir inquiet.
Là encore, comme pour le prénom, les paroles avaient fusés sans réfléchir. Comme si de voir Carrie cherchant à combattre un monstre quelconque était un spectacle coutumier. Ce qui était impossible. Encore une phrase qui résumait parfaitement les derniers événements ! Sans le réaliser pleinement, Daniel venait de répéter à l'identique un des arguments de leur dispute avant que la malédiction ne s'abatte sur leur ancien monde, les moments où chacun reprochait à l'autre son nouveau style de vie. C'était étrange de voir ces impressions de déjà-vu se multiplier. Juste parce qu'il passait un peu plus de temps que d'habitude avec Carrie ? Çà ne pouvait être çà, puisqu'il ne s'était rien passé durant les achats pour la robe. En tout cas, il était plus salvateur pour lui de se concentrer sur ce mystère plutôt que sur l'existence d'un reptile volant.
"Pardon." Dit-il en lâchant enfin le bras de Carrie. Il était encore quelque peu perturbé par ces paroles. "Je... je ne sais pas se qui m'a prit."
Etrange, vraiment étrange. C'était comme si pendant un instant, il n'avait plus vraiment été lui-même.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Dim 1 Déc - 10:23
Louna
Le dragon finira marié avant la fin de l'année
Après avoir passée quelque temps au buffet avec son mari, Chrissie et Az, Louna s'était précipité vers la piste de danse accompagnée de Maddy, ensemble elles avaient virevolté sur une valse. Puis une fois la musique finie, il fut temps que la mariée continue les salutations, sauf que pour le coup elle se retrouvait bien loin de son William. Quelle idée de l'avoir laissé au buffet, quand elle voyait tous ses visages connus qui les séparaient, elle se disait qu'elle n'était pas prête de le revoir.
Parlant avec des amis de sa grand-mère, elle assistait à une scène qui la faisait sourire. Celle qui l'avait embrassé se retrouvait en très mauvaise posture face à l'organisatrice du mariage et le pire fut quand elle l'entendit dire que la vieille arrivait. Il ne pouvait que s'agir de sa grand-mère qui pourrait s'énerver à son mariage autre qu'elle. Sachant quelle horreur s'était de se retrouver entre ses deux femmes, accro à la perfection, elle s'excusa auprès des invités pour intervenir. D'abord, elle salua Isabella même si c'était certain qu'elle ne l'appréciait pas du tout depuis un certain évènement. Puis, elle demanda à son organisatrice si elle pouvait emprunter la serveuse du Granny. S'excusant encore une fois, elle attrapa le bras de la brunette pour la conduire à un buffet, Louna mourrait littéralement de faim, comme-ci son estomac ne pouvait pas être rassasié. Une fois sur place, elles se présentèrent et Louna était ravie de pouvoir faire connaissance avec Rebecca, au moins une rencontre intéressante sans se forcer à parler de sujets barbant.
''Elle connaît tout sur tous et chacun. C'est pour ça qu'elle a la tête enflée : elle est pleine de secrets !''
Louna éclata de rire, tout en prenant un autre petit four, elle lui souffla :
- La mariée connaît aussi plein de petits secrets, elles devraient parler souvent ensemble pour en découvrir davantage.
Il était certain que son métier de journaliste lui donnait beaucoup de possibilité pour connaître les vilains secrets des habitants de Storybrooke, mais c'était surtout à son association qu'elle en apprenait. Beaucoup avaient tendance à se confier à elle et Louna savait garder des secrets. Mais d'humeur heureuse, elle avait simplement envie de plaisanter avec la serveuse. Tellement concentrer dans leur discussion qu'elle n'entendit même pas sa grand-mère annoncer le lancement de bouquet. C'était malin, car la mariée restait tout de même primordiale. Fort heureusement, son mari vint à la rescousse pour la prévenir et surtout lui donner le désir de toutes les femmes célibataires : le bouquet !
Attrapant le bas de sa robe, elle avança parmi les invités pour se placer devant le groupe de jeune femme qui s'était formé. Le dos tourné à la foule, elle tenait fermement le bouquet en main, quand un nuage noir apparut au-dessus et se fit le cri strident qui lui fit lever la tête. Elle en resta subjuguée... Cette créature était magnifique, mais cette créature n'était pas normale, se tournant sur elle-même, bouche grande ouverte, les invités s'affolaient et la mariée restait sans bouger, son cerveau ne voulait plus fonctionner, cela semblait tellement irréel. Depuis quand les dragons existaient pour de vrai, bon hormis sa grand-mère, si c'était une blague, elle n'était pas drôle du tout.
Pour simple réaction, elle balança le bouquet dans sa direction, celui-ci s'était posé sur son manoir et il ne semblait vraiment pas commode. Oui, la jeune femme avait peur et comme quand elle est en colère, elle a tendance à balancer tout ce qu'elle trouve sous la main, donc pour le coup son bouquet. Bien sûr, celui-ci n'atteignit pas le dragon. Que devait-elle faire ? Louna était tétanisée sur place.
-Tu dois partir, rentre dans le manoir je t’en supplie.
Elle réalisa enfin la présence de son homme près d'elle, il était venu la rejoindre... Il était là ! Derrière lui, elle vit des flammes, la peur ne faisait que s'accroître, mais elle reprit très vite son sang-froid quand elle entendit certain invités criés quand le dragon prit son envol pour disparaître. Ce n'était pas le moment de fléchir, non elle devait les aider. Alors, sans écouter la demander de Will, elle s'éloigna de lui quand il enleva sa veste. Courant en contresens parmi les invités, elle eut une idée.
Connaissant son jardin, elle savait ou se trouvait le tuyau d'arrosage, une fois en main elle appela Will pour qu'il vienne l'aider. Celui-ci après l'avoir embrassé fougueusement parti braver les flammes. Louna n'arrêtait pas de courir ne faisant plus du tout attention à sa robe. D'ailleurs elle remarque que Beccy tenait son portable.
- Tu appelles les secours ?
Oui, elle ignorait si quelqu'un l'avait fait, mieux il valait mieux trop d'appel que pas assez. Elle ne resta pas longtemps près d'elle. Ne tenant pas en place, elle voyait bien que l'eau du tuyau ne suffisait pas. Comment faire ? Alors qu'elle continuait à courir, elle marcha sur sa robe et un crack se fit entendre, mais le pire fut quand elle s'écrasa par terre. Une main vint l'aider à se relever, c'était Maddhen qui tenait d'ailleurs un nain de jardin, expliquant qu'il fallait le sauver.
- Oh mon dieu, c'est toi !
Ce fut comme un déclic, qui irait sauver un nain de jardin des flammes hormis celle qui les volait partout. Et voilà que le plus jour de sa vie devenait une fournaise et qu'en plus son enquête de nain de jardin se voyait résolue et qu'elle ne pourrait même pas le dire. Une fois sur ses jambes, elle se mit à pousser d'une main Maddhen vers la direction du manoir.
- Vas au manoir, il sera à l'abri !
Maddhen, la voleuse de nain de jardin, joyeux mariage Louna !!! D'un coup, elle pensa à la piscine qui se trouvait derrière le manoir, mais comment transporter l'eau ? Alors qu'elle vit une grosse bassine, deux personnes qui semblaient simplement discuter la fit réagir, attrapant une de ses chaussures, elle la balança sur Norman pour qu'il regarde dans sa direction.
- Vous faites quoi là ? Soit vous quittez le jardin ou vous aidez à éteindre le feu, mais rester pas planter là !
Regardant autour d'elle, elle réquisitionna quelques personnes pour faire la chaîne humaine et transporter l'eau de la piscine dans des récipients qu'Alberto avait lancés par la fenêtre de la cuisine, au feu. Sa robe se retrouvait tremper, sale et elle se retrouvait pied nu, car marcher qu'avec une seule chaussure était impossible.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Dim 1 Déc - 15:13
Jill
La surprise est l'épreuve du vrai courage.
Nous continuions de parler de choses et d'autres avec je l’espérais, peut-être des futurs mariés. David et Mary-Margaret étaient vraiment des personnes que j'appréciais et je me dis que je devrais les inviter plus souvent au Granny's afin qu'on parle un peu. Je ris à une des blagues de Jack avant de me demander ce que je ferais sans lui. C'était mon meilleur ami et je pouvais toujours compter sur lui, y compris lorsque, célibataire, je n'avais pas de cavalier pour aller à un mariage. Alors que nous parlions une voix se fit entendre s’était celle d'Esther Nerys, la grand-mère de la mariée qui avait en grand partie préparé le mariage. J'étais surpris de voir que nous avions discuté une heure déjà avec le couple. Nous les quittions donc tandis que mon meilleur ami prit ma main, m'emmenant sur le lieu de la cérémonie. Nous frayant difficilement un chemin parmi les nombreux invités, nous avons réussi à trouver d'assez bonnes places, assez pour voir la cérémonie en tout cas.
L'on vit les demoiselles d'honneur passer et je notais que le vert leur allait très bien. Moi qui aimait beaucoup le vert, je ne pus qu'approuver ce choix. Puis vint le tour de la mariée et je fus époustouflée, elle était ravissante dans sa longue robe d'un blanc immaculé. Elle ressemblait à une princesse. Et à la tête de Jack, je devinais qu'il n'en pensait pas moins. Lorsque les vœux furent échangés, je me mis à pleurer, l'émotion me submergeant, je n'étais pas la seule, Jack et de nombreux autres convives avait sortis les mouchoirs, j'en passais un à mon ami, tout en essuyant mes propres larmes de joie. Et ils furent mariés. La cérémonie finie, nous lancèrent des pétales de rose et du riz aux jeunes mariés, c'était un vrai plaisir de les voir heureux. Jack et moi réussîmes par simple chance à pouvoir féliciter les mariés. Plaçant au passage un compliment à la mariée qui le méritait amplement. De retour dans la jardin, celui-ci avait complètement changé, une piste de danse et un immense buffet (plus grand que le premier) avaient été installés. Je ne pus m'empêcher de penser qu'ils ne lésinaient pas sur les moyens. La mariage était (trop ?) parfait.
La grand-mère de Louna annonça le début du « bal » et je fus heureuse d'avoir mis des ballerines car mon cavalier m'invita à danser. J'acceptais d'un signe de tête avant de le suivre sur la piste. Sans vouloir nous lancer des fleurs, Jack et moi dansions plutôt bien et ce fut un moment très agréable, nous valsions, des petits moments de bonheur, dans un immense moment de bonheur. Je souriais à mon meilleur ami, puis comme lui regardait les mariés. La joie brillant dans leur regard malgré le manque d'intimité qu'ils avaient. Puis la musique s'arrêta avec nos pas. Un morceau plus rapide commença et à la nouvelle invitation de mon cavalier, je ne pus que dire « oui », adorant danser. Suivant le regard de mon cavalier, je vis qu'il regardait M. Gold et Lacey. Je me demandais qui des deux il regardait et après qu'il eut affirmer la beauté du mariage, je confirmais d'un signe de tête avant de demander :
« Tu connais Lacey ? »
J'avais hésité avec M. Gold, mais tout le monde connaissait l'antiquaire aussi ne voyant pas pourquoi il l'observerait, j'avais opté pour la bibliothécaire. Est-ce que Jack était tombé amoureux ? Non, je l'aurais su, aussi me demandais-je quel lien y-avait-il entre Lacey et mon meilleur ami. Je me mis à penser que s'il voulait m'en parler il le ferait. Après quelques danses, je dis à mon cavalier :
« Et si on faisait une pause ? Je commence à avoir un peu soif. »
Je me dirigeais vers le buffet, suivi de mon cavalier qui devait lui aussi commencer à fatiguer quoi que je doutais d’avoir déjà vu Jack sans énergie. Non loin de nous se trouvait M. Gold et Lacey en train de discuter, je pris un petit four, un coupe de champagne et malgré mon appréhension envers l'antiquaire, je partis en direction de leur table. Arrivée devant eux, je leur demandais la permission de nous asseoir avec eux. J'allais entamer la conversation lorsque j'entendis que le lancer de bouquet allait se faire. Jack me poussa à y aller mais je lui rappelais mon célibat et malgré ses protestations restait avec lui. Cependant j'admirais le spectacle des filles se bousculant en un groupe tout prêt à attraper le bouquet.
Je manquais de pouffer devant cette scène quand ce que je pris pour un nuage vint faire de l'ombre. Je levais la tête, en même temps qu'un bruit assourdissant retentit et ce que je vis me glaça le sang. Un dragon se tenait là juste sur le toit du manoir, j'eus un mouvement de recul tout naturel, ma chaise empêchant qu'il soit trop visible. Un million de pensées et d'images me vinrent en tête et s'arrêtèrent net lorsque le gigantesque monstre poussa un second cri. Aussitôt comme poussée par un instinct et un courage que je n'avais pas auparavant, je plaquais Jack (avec sa chaise) au sol, tandis qu'un jet de flammes passaient au dessus de nos têtes. Lorsque je relevais la tête et rouvrit le yeux, le buffet était en flammes, j'avais chaud mais ça importait peu vu la situation, il fallait faire quelque chose. Je me redressais rapidement tandis que tout le monde paniquait, courait vers la sortie et que Mme Nerys hurlait des instructions que les invités ne suivaient pas vraiment. Heureusement le dragon était parti, disparu comme il était apparu et on ne pouvait plus craindre d'autres jets de flammes. Soudain guidée par une force que je ne me connaissais pas, j'ordonnais à Jack, qui semblait perturbé : « Vite va chercher de l'eau à la piscine et fais des allers-retours, il faut éteindre ce feu ! »
Immédiatement je ris une des nappes qui ne brûlait pas encore. Jack revenait avec une première tournée d'eau, j'en imbibais le tissu avant d'essayer d'étouffer le feu avec celui-ci. C'était plutôt efficace mais pas suffisant heureusement grâce à mon meilleur ami et d'autres personnes dont le marié, on arrivait à contenir les flammes. Cependant on arrivait pas à les arrêter et mon visage se couvrait de sueur et de suie. J'espérais de tout cœur que les pompiers allait vite arriver. L'adrénaline et l'urgence de la situation ne me laissant pas le temps de réfléchir à la véracité de la présence de la créature mythologique.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Dim 1 Déc - 17:15
Carrie
This is impossible...
S’il continuait comme ça, elle allait sérieusement finir par croire qu’il avait subi une lobotomie, ou avait reçu un sérieux coup sur la tête. Mais sérieusement, comment était-il possible qu’il se comporte de manière aussi étrange ? C’était vraiment à n’y rien comprendre. Néanmoins, il arrivait à la surprendre et c’était quelque chose dont elle ne l’aurait jamais cru capable. Elle devait admettre que c’était plutôt amusant de le voir se soucier de sa santé, malgré ce qu’il pouvait prétendre, et ce même si elle n’aimait pas particulièrement être traitée comme une enfant. Elle avait choisi ses mots de manière totalement inconsciente, et pourtant, sans même s’en rendre compte, elle avait tapé fort. Elle savait qu’il y avait bien peu de choses que le Dr Lynch estimait davantage que l’intelligence, et que c’était une qualité qu’il possédait, dont il était particulièrement fier. Prétendre que ses déductions étaient stupides ne pouvait que le vexer, et elle n’aurait pu mieux faire si elle avait souhaité le faire exprès. Mais ce n’était pas le cas et elle ne jubila pas vraiment de cette victoire. A dire vrai, c’est à peine si elle écouta ses explications, principalement parce qu’elle trouvait le sujet ennuyeux. En revanche, la possibilité qu’il puisse s’inquiéter pour elle était beaucoup plus intéressante et le fait qu’il prétexte le travail la fit sourire.
« Bien sûr que non, vous connaissez mon assiduité au travail. » répondit-elle, non sans humour. « Et d’ailleurs je compte bien être là, j’ai un salaire à récupérer. »
Chose qu’elle ne comptait pas oublier, les affaires avant tout, bien qu’elle soit forcée d’admettre que cette journée était loin d’être aussi horrible qu’elle l’avait cru au départ, mais peut-être était-ce la boisson qui lui faisait penser une chose pareille. Néanmoins, dès qu’elle commença à manger, elle se sentit un peu mieux et les effets s’en amoindrirent, ce qui était peut-être une bonne chose pour son cavalier, mais pas tant que ça pour elle qui avait espéré que la journée passait plus vite si elle était saoule. Pourtant, elle commençait à s’habituer à porter une robe, mais pas des chaussures pareilles qui lui faisaient réellement mal aux pieds. Il y avait intérêt à ce qu’il lui donne l’argent promis après tout ce qu’elle avait enduré.
Elle se doutait bien qu’au fond, rien ne changerait entre elle et le psychiatre. Ce mariage n’était qu’une sorte de parenthèse dans un quotidien qui reprendrait son cours dès le lendemain matin. Peut-être y aurait-il quelques allusions ou sarcasmes au sujet des divers événements de cette journée, mais peu à peu, ceux-ci se feraient plus rares et l’un comme l’autre finiraient par oublier. Quoiqu’elle n’était pas certaine de pouvoir un jour oublier que Daniel Lynch l’avait invitée à danser, même si clairement, il ne l’avait fait que par principe, en tout cas pas pour qu’elle accepte. Et pourtant, elle l’avait fait. Pourquoi, c’était un mystère, même pour elle, mais le fait est qu’elle l’entraîna sur la piste de danse, non sans un certain enthousiasme.
Malheureusement, son cavalier semblait bien moins à l’aise qu’elle, qui était pourtant loin de connaître le mode d’emploi de cette danse, ce dont il ne tarda pas à s’apercevoir. Elle ne comprenait pas vraiment en quoi ça le surprenait, elle ne pensait pas être le genre de fille qui avait l’air d’aimer particulièrement la danse. Etrangement, elle n’eut pas la moindre envie de se moquer de lui, mais au contraire de l’encourager, ce qui était une grande première. Ce ne pouvait être qu’à cause de l’alcool, c’était certain. Et de manière tout aussi étrange, il lui répondit autrement que par une remarque désagréable. Il fallait croire que le cessez-le-feu était bel et bien établi.
« Epouvantable ! » répondit-elle sur le ton de la plaisanterie. « Voyez le bon côté des choses, nous avons probablement l’air aussi ridicules l’un que l’autre. »
Il ne verrait peut-être pas cela comme un bon côté, mais pour sa part, elle trouvait la situation très amusante. Et pourtant, quelque chose la gênait dans tout ça, cette terrible impression de déjà-vu qui s’emparait d’elle. Elle l’avait déjà ressentie, encore plus depuis quelques mois, mais là c’était encore bien plus fort que les autres fois, au point qu’un instant, elle perdit presque conscience de l’endroit où elle se trouvait, manquant d’ailleurs de bousculer quelqu’un d’autre. Le changement de musique lui permit de revenir à la réalité et était d’ailleurs bienvenue, tout comme le refus de son cavalier de continuer à danser. Elle se sentait étourdie et perturbée, et lui répondit par un simple hochement de tête avant de répondre à la remarque sur ses chaussures.
« Oui probablement... » dit-elle vaguement.
Et elle avait sans le moindre doute besoin d’un verre, de toute urgence d’ailleurs. Elle savait que Lynch désapprouverait mais c’était une urgence et ça la remettrait un peu de ses émotions. Par chance, Lacey et Gold étaient assis à leur table, ce qui lui donnerait au moins l’occasion de parler un peu à son amie. Oui, elle croyait que les choses allaient redevenir plus calmes. Elle se trompait.
Au moment où elle se décidait à attraper ses chaussures pour les remettre, une ombre vint cacher le soleil, plongeant l’assemblée dans la pénombre. Comme tous, elle leva les yeux, et ce qu’elle aperçut la glaça d’effroi. C’était impossible. Tout bonnement impossible. Et pourtant, c’était là, bien réel. Un dragon, une créature imaginaire volait au-dessus d’eux, en plein Storybrooke. Etait-ce un truc, un spectacle ? Mais elle vit bien que les autres étaient aussi surpris. Immédiatement, elle eut le réflexe, comme Rebecca Doll, de sortir son téléphone portable et photographia la créature à plusieurs reprises. Puis, contrairement à tous les autres qui fuyaient sous le coup de la panique, elle se précipita vers le manoir, dans le but d’y entrer et de pouvoir à son tour monter sur le toit. Pourquoi ? La vérité était que, si on lui avait posé la question, elle aurait été bien incapable de savoir y répondre. Elle ne réfléchissait plus, ne pensait plus à ce qu’elle faisait. A l’instant où ses yeux s’étaient posés sur la créature, quelque chose s’était réveillé en elle, sans qu’elle sache quoi exactement. C’était une impulsion qu’elle devait suivre, oui, elle le devait.
Daniel regardait ailleurs au moment où elle était partie. Mais il dut en prendre conscience, car elle l’entendit crier son prénom. Elle s’arrêta, se retourna, le regarda. Son prénom ? Non, ce n’était pas son prénom ? Mais elle le connaissait, elle l’avait déjà entendu. En rêve... Elle s’était arrêtée, et bien qu’elle reprenne sa course ensuite, il eut le temps de la rattraper. Il l’attrapa par le bras, la forçant à se retourner. Tout avait changé. Il était inquiet, désorienter, mais aussi furieux, lui reprochant de chercher les ennuis. Un reproche qui ne la surprit pas comme si... elle l’avait déjà entendu.
« Il faut bien que quelqu’un le fasse, laisse-moi y aller ! » cria-t-elle d’un coup en essayant de se dégager de son emprise.
C’était sorti tout seul, sans qu’elle comprenne comment ou pourquoi. Des mots qu’il lui semblait avoir prononcé, maintes et maintes fois. L’instant d’après, elle était de nouveau consciente de la réalité, visiblement aussi perturbée que lui.
« Ce... ça ne fait rien... » Puis, elle regarda derrière elle. La créature semblait avoir disparu, mais ce n’était pas le cas de l’agitation qui régnait désormais parmi les convives. L’incendie que le dragon avait causé n’était toujours pas maîtrisé. « Peut-être devrions nous aller donner un coup de main... » dit-elle sans être vraiment certaine de ses paroles. La situation l’avait perturbée au plus haut point et elle ne savait absolument pas comment agir. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’un dragon s’invite à un mariage.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Dim 1 Déc - 19:12
Lacey
Le sacrement de mariage est un désinfectant
Voir Carrie et le Docteur Lynch danser valait son pesant d’or. Ce n’était pas réellement mon amie que je fixais mais plutôt mon ancien médecin qui semblait aussi à l’aise que quelqu’un marchant sur des œufs. Jamais de ma vie je n’aurais cru qu’il inviterait sa cavalière à danser. A moins que ce soit elle qui l’ait attrapé pour mieux le trainer jusqu’à cette piste de danse. Peut-être que je me trompais, mais personnellement, j’étais plus encline à croire que c’était Carrie qui l’avait embarqué que l’inverse. Mais les surprises étaient d’actualité à ce mariage donc, j’étais peut-être prête à tout croire. M. Gold n’avait pas émis d’objection quant à mon désir de les observer ne serait-ce que quelques secondes afin de voir comment le Docteur Lynch se débrouillait avec une valse. Bon, je n’étais peut-être pas vraiment bien placé pour me moquer car moi-même je ne connaissais pas les pas de la valse, mais il semblait mettre une si mauvaise volonté que du coup, ça rendait peut-être les choses pires. Quand je demandais à M. Gold ce qu’il en pensait, sa réponse me fit pencher la tête sur le côté.
- Mouais… Je suis septique.
Je n’étais pas convaincue et je ne m’en cachais pas. Pourquoi le ferais-je d’ailleurs ? Je haussais les épaules et finalement, je proposais que nous mangions. Après tout, il y avait un magnifique buffet et il aurait été très mal vu de ne pas l’honorer. Si personne ne mangeait, les Nerys allaient en avoir pour les trois prochains mois à venir. Enfin étant donné que certains s’étaient précipités pour avoir quelque chose à manger, je ‘rassurai’ M. Gold sur le fait que je n’allais pas me battre pour un peu de nourriture, contrairement à ce que certains étaient presque disposés à faire. Enfin, je nous dirigeais vers les buffets où j’attrapais deux assiettes dont une pour mon cavalier. Après lui avoir donné son assiette, nous attendîmes tranquillement que notre tour arrive. Quand ce fut chose faite, je me servis tranquillement, tout en veillant à ne pas créer une émeute parce qu’une personne avant moi souhaitait prendre exactement la même chose. C’était limite flippant de se servir… Vivement qu’on aille à table ! Et mes efforts furent récompensés car au bout de quelques minutes, je fus assise sur une chaise.
Il s’agissait de la même table que le Docteur Lynch et Carrie avaient occupé quelques minutes plus tard. M. Gold avait tiré ma chaise avant de s’installer à côté de moi. Je me servis un nouveau verre de champagne pendant que mon cavalier me demanda mon avis sur la cérémonie. A cause de cette question, je regardais de nouveau la décoration. Heureusement que nous n’étions pas encore au printemps car nous aurions été envahis par les abeilles, guêpes, bourdons et autres insectes volants de ce genre avec toutes ces fleurs. Je détestais les apoïdes, ils me filaient une trouille bleue. Je n’y pouvais rien ! La peur, ça ne se contrôlait pas. On pouvait en vaincre certaines, mais d’autres restaient imbattables.
- En effet ! La plus belle que j’ai jamais vue, répondis-je.
En même temps, ce n’était pas très difficile… C’était la seule dont je me souvenais, si jamais j’avais assisté à d’autres cérémonies, ce dont je doutais. Je pris une bouchée de foi gras que je mangeais avec un bout de toast grillé. Il était vraiment excellent ! Je n’en attendais pas moins de cette famille, mais de-là à ce qu’il soit aussi bon, il y avait un monde. Nous mangions tranquillement quand une femme blonde demanda à se joindre à nous. Elle était accompagnée de James, mon fameux Sauveur. Après un regard échangé avec M. Gold, j’acceptais et leur désignais une chaise qui n’avait pas encore été occupée. Je n’allais pas la faire s’asseoir sur la place de Carrie ou du Docteur Lynch. La cavalière de James allait engager la conversation quand le moment où la mariée s’apprêtait à lancer son bouquet arriva. Nombreuses étaient les femmes qui se dirigeaient derrière elle pour espérer être la chanceuse qui allait attraper le bouquet. Personnellement, je ne bougeais pas de ma chaise. Je n’avais nullement envie de me joindre à ce groupe. Et puis, dans la tradition, celle qui attrapait le bouquet devait se marier dans l’année. Très peu pour moi !
Je terminais mon nouveau verre de champagne tout en regardant toutes ces filles qui trépignaient d’impatience. Carrie et le Docteur Lynch revinrent vers nous. Je m’apprêtais à faire une remarque sarcastique à l’adresse du docteur, sauf qu’à ce moment-là, le temps changea brusquement. Tout du moins, c’était la première version car quand tout le monde leva le nez en l’air pour voir ce fameux nuage qui obscurcissait le ciel, un énorme cri fit vibrer le sol. Je sursautais en constatant qu’il s’agissait d’un… Non ! C’était impossible ! Un dragon venait de se poser sur le toit Nerys. Un second cri retentit et je me jetais au sol quand un jet de flamme passa pas très loin de nous. Nous étions trop près du buffet car celui-ci s’embrasa comme une allumette. Le grondement du feu couvrait légèrement les hurlements des autres invités. Je relevais la tête pour voir une terrible débandade. Ca courrait dans tous les sens. Cette vision donnait l’impression que l’apocalypse était entrain de se produire. Je mis quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Je me redressais sur mes coudes et constatais que ma robe était tâchée de vert à cause de l’herbe qui avait frotté contre le tissu.
- Gold ? appelais-je instinctivement.
Je me relevais et constatais qu’il avait eu la présence d’esprit de réagir aussi. Je rampais légèrement vers lui et une fois à sa hauteur, je demandais :
- Vous allez bien ? Vous n’avez rien ?
Je me relevais tout en aidant M. Gold à faire de même. James et sa cavalière se relevèrent également tandis que la mariée donnait des directives pour éteindre le feu. Je nous éloignais tous du buffet et surtout, nous éloignais du barnum car si le feu se rependait, c’était nous qui allions servir de petits fours. Le dragon avait disparu, laissant tout le monde sur les fesses (pour être polie). Et il y avait de quoi ! Un dragon ! Depuis quand est-ce que ces créatures-là existaient ? C’était impossible. C’était bien connu, les dragons ne vivaient que dans les histoires fantastiques, dans les mythes etc… Mais dans la vraie vie ? Même l’existence du monstre du Loch Ness n’avait jamais été prouvée. Bref, c’était totalement irrationnel ! Du regard, je me mis à chercher Carrie qui avait disparu de la circulation et je m’inquiétais de ne pas l’avoir. Lui était-il arrivé quelque chose ? J’étais entrain de me dire que c’était bien le cas quand elle réapparut, toujours en compagnie du Docteur Lynch. Automatiquement, je me mis à courir dans leur direction et pris mon amie dans les bras.
- Merci seigneur, tu n’as rien ! Tu as disparu tellement brusquement que du coup, j’ai commencé à me dire que t’étais passée à la trappe !
Charmante façon de dire « morte », mais peu importait. Je la lâchais et essuyais quelques tâches de suie sur la joue. Je respirais à nouveau. Tout le monde allait bien. Même le Docteur Lynch. Même si je ne l’aimais pas, personne ne méritait une mort aussi tragique. Nous fûmes réquisitionnés pour aider au transport de l’eau vers le buffet et je me joignis à l’ouvrage, faisant une chaîne humaine avec le reste des invités qui filaient un coup de main. A cause de la rapidité à laquelle nous nous passions les récipients, ma robe ne tarda pas à être mouillée, mais je m’en fichais. Ce n’était qu’une robe après tout, même si je l’avais payé la peau des fesses. Je l’emmènerai chez le teinturier, voir ce qu’il pouvait en faire.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Dim 1 Déc - 21:34
Mr Gold
Tout y est : les invités, la décoration,la pièce montée, le dragon... ?? le dragon !?
« En effet ! La plus belle que j’ai jamais vue » Je me doutais que c’était la seule à laquelle elle a assisté mais cette réponse me rassurait sur l’avis de ma cavalière sur cette fête. Si Lacey n’aimait pas l’ambiance qui régnait dans le jardin ou si quelque chose lui avait déplut cela ce serait au moins entendu dans le son de sa voix mais celle-ci ne relevait que de l’émerveillement et de la joie et cela me suffisait. C’était rare que je me sente aussi bien mais ce genre de situation semblait allées croissantes depuis que je la savais vivante. J’allais enchainer sur un autre sujet quand un couple se joignit à nous : une jolie blonde prénommée Juliette et son cavalier qui lui se nommait James si je ne me trompais pas. Je ne les connaissais pas vraiment mais je me doutais qu’ils venaient plus s’assoir ici à cause de ma cavalière. Si ça ne me gênais pas qu’elle ait des amies, le fait qu’elle connaisse un homme surtout si charmeur que James ne me plaisait pas et je ressentis comme une pointe de jalousie que je chassais le plus vite possible. C’est avec moi qu’elle était venue à ce mariage ce qui était une preuve suffisante à mes yeux. Point. Je ne devais aps chercher plus loin et lui faire confiance.
Je saluais poliment le jeune couple puis alors que Juliette allait me répondre, on annonça le lancé de bouquet. James encouragea sa cavalière à y aller mais celle-ci trouva plus d’une raison pour refuser et finalement de quitta pas notre table. De mon côté, je ne savais pas trop comment réagir, devais-je comme James lui proposé de se joindre au groupe de furies pour attraper les fleurs ou la laissais-je prendre la décision seule. J’optais pour cette dernière idée et finalement elle resta à mes côtés. Le Docteur Lynch et Mademoiselle Jones se dirigeais vers nous mais avant qu’ils ne soient arrivés à la table, une ombre immense plana au-dessus du jardin. La silhouette se découpa sur le soleil encore très clair de ce début d’après-midi. Les ailes de peau se replièrent alors sur le corps écailleux d’un gigantesque dragon qui se posa sur le toit du manoir Nerys. Ça c’était des plus étranges. La magie n’était pas encore revenue à Storybrooke. Si d’aussi »magiques » événements arrivaient déjà, cela signifiait que la malédiction n’allait pas tardée à être rompu. A moins que ce dragon ne vienne pas de si loin. Je me souvenais que Regina gardait son amie sous cette forme et ce n’était pas impossible que ce soit Maléfique qui trônait fièrement au sommet du manoir. Malheureusement je n’eus pas loisir de l’observer de plus près pour déterminer si c’était elle car une longue colonne de flammes s’abattit sur le buffet non loin de notre table.
Par pur réflexe je me jetais a terre en emportant ma cavalière dans ma chute contrôlée, je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose. Je ne venais juste de la retrouver, ce n’était pour la perdre à nouveau. Je me maudis de ne pas avoir ma magie à portée de main pour lutter contre cette menace. Puis pensant que cela pourrait être gênant, je m’éloignais un peu. Reprenant ses esprits, je l’entendis appeler.
« Gold ? Vous allez bien ? Vous n’avez rien ? »
Je hochais la tête, encore un peu secoué par cette action rapide. L’animal s’était déjà envolé et rien ne laissait savoir quand il revendrait si il reviendrait. Mais là ‘était pas le plus important. Me rapprochant à nouveau de ma cavalière je lui retournais ses questions, une pointe d’inquiétude dans la voix.
« Et vous n’êtes pas blessée ? Tout va bien ? »
J’étais vraiment inquiet. Elle m’aida à me redresser avant de se diriger vers Carrie et Daniel qui n’avait pas eu le renfort de la table pour se projeter d’éventuels projectiles (enflammés ou non). Je la suivis ne voulant pas la quitter des yeux. Alors qu’elle se penchait sur son amie, je pus constater l’ampleur des dégâts. Une des tables sur lesquelles se trouvaient le buffet était la proie des flammes, la Nerys tentait de contenir la panique mais peu de gens l’écoutait. Beaucoup prirent la fuite mais quelque uns comme nos compagnons de table qui s’activèrent à éteindre le feu qui ne tarderait pas à se propager. Tous ceux qui n’étaient pas blessés et qui avaient eu le courage de rester, se mirent à la tâche et firent une chaine pour faire passer des seaux d’eau pour éteindre le début d’incendie. Je me joignis à eux mais dans un coin de ma tête, je cherchais ce qui avait bien pu faire sortir Maléfique de sa prison et surtout pourquoi s’en était-elle prit à une simple table alors que de nombreuses personnes étaient bien plus facile à visées. Un rai de flammes sur la piste de danse aurait été bien plus mortel. Tandis que toutes ses pensées fusaient dans mon esprit, j’effectuais machinalement le passage des seaux, m’éclaboussant sans y prendre gare. Mais il y avait pire que quelques gouttes, ma cavalière était dans le même état mais ce qui comptais c’était d’éteindre le feu qui dansait sur la table. De temps en temps mon regard se portait sur le ciel, guettant une autre attaque. Ce volatile écailleux ne m’aura pas deux fois par surprise...
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Dim 1 Déc - 23:18
Violet
Babysitter d'un jour
Je repérai enfin dans la foule d'invité mes deux meilleurs amis qui, surprise, s'étaient installés à la même table avec leur cavalière. J'avais remarqué que ma sœur et Tao avaient disparu mais un rapide coup m'avait appris qu'ils n'étaient pas du côté de la matriarche Nerys je n'avais donc, pour le moment, pas de raison de m'inquiéter. Les mots clés étant ici 'pour le moment'. Ils avaient vraiment de la chance de faire partie des gens que j'appréciais même si parfois j'avais simplement envie de les séquestrer une bonne fois pour toute. Je me dirigeai vers la table de Bran et Robin non sans au passage prendre une coupe de champagne sur le plateau d'un serveur. C'était sans doute davantage pour occuper ma main qui ne tenait pas ma pochette que par réel envie de boire.
Arrivée à leur table, j'entendis les deux hommes parler avec cette pointe de fierté masculine que je connaissais bien maintenant. Il n'y avait pas de doute quant au sujet de leur discussion : la poubelle ambulante qu'était leur chère Woodmobile. Un ramassis de pièces dont même les revendeurs d'occasions ne veulent pas, la Frankenstein des voitures. Techniquement, je n'avais jamais eu l'opportunité de voir le véhicule, mais je n'en avais pas besoin pour savoir que cette chose ne valait pas un sous. Robin m'assurait que c'était justement pour cela que je n'avais pas le droit de la voir, et Bran ajoutait souvent que mes sarcasmes n'étaient pas les bienvenus dans leur atelier. Comme si j'avais envie de traîner dans un endroit crasseux pour les voir bricoler une épave.
_Je ne sais pas combien de temps vous allez garder vos cavalières, les interrompis-je, si vous les ennuyez déjà avec votre voiture en kit.
Ils se tournèrent vers moi et je les saluai d'un sourire avant de dire bonjour à Suzy qui était vraisemblablement la cavalière de son colocataire et à la jeune femme qui accompagnait Bran et dont je pouvais enfin voir le visage. Je reconnus Beth, l'amie de Jude. Suzy tanguait dangereusement sur sa chaise et je levai un sourcil interrogateur dans sa direction. Depuis quand la douce et sage jeune femme était du genre à fêter plus fort que les autres ? En y regardant de plus près, je pouvais déjà voir son teint devenir verdâtre. Pauvre Robin, il allait passer une sale fin de journée et une nuit encore pire ! Ce-dernier interrompit le cours de mes pensées en se moquant de ma tenue, suivit par Bran qui renchérit avec sa Woodmobile.
_Déguisée en femme ou non, je reste capable de vous botter les fesses à tous les deux, répondis-je.
C'était un jeu entre nous. Le genre de jeu que l'on ne pouvait pas jouer avec des filles comme Suzy ou Jude parce qu'elles le prendraient soit mal, soit très mal. Depuis toujours je m'entends mieux avec le sexe opposé, en particulier avec Bran et Robin. Nous étions si similaires et pourtant tellement différents que nous avions toujours été amis. Et cette amitié incluait, entre autres choses, des remarques cinglantes faites entre nous. Rien de vexant, mais juste assez hostile pour piquer l’ego des autres.
Comme s'il voulait se faire pardonner, Robin m'invita à danser. La seule idée de voir celui-là sur une piste de danse m'aurait faite rire si cela ne m'avait incluse dans le scénario. Sans doute pensait-il que j'allais refuser. Que croyait-il ? Je ne reculais jamais devant un défi. Pour le plaisir de voir la surprise marquer son visage, j'acceptai son invitation avant de poser ma coupe sur la table et de prendre son bras jusqu'à la piste aménagée pour l'occasion. Je n'étais pas une danseuse, c'était le moins que l'on puisse dire. Jude avait bien essayé de m'enseigner les rudiments de cet art, mais comme ses leçons de maquillage cela s'était terminé sur moi claquant la porte, préférant aller m'entraîner.
Cela se ressentait dans notre manière de danser, Robin et moi. Têtus, nous nous battions tous les deux pour conduire, opposant nos forces comme lors d'un bras de fer. Sauf que nous n'avions pas l'air forts, nous avions l'air stupide à faire du sur-place. Cela m'importait peu, à vrai je cherchai à nouveau ma sœur et Tao qui ne s'étaient toujours pas faits remarquer et cela commençait à m'inquiéter un peu. Quand ces deux-là étaient ensemble – ou quand Tao était tout seul ou avec n'importe qui d'autre – il n'y avait pas de moment de répit. Il n'y avait que le calme avant la tempête et la tempête.
Notre danse prit fin mais je n'avais toujours pas trouvé mes deux disparus. De retour à la table, je fis ravie de constater qu'au moins de là je pouvais voir tout le monde d'un coup d’œil puisque que nous étions assez reculés. Robin emprunta ensuite une Suzy chancelante pour l'entraîner à son tour sur la piste de danse. Je les observai, amusée de voir la façon dont il se comportait avec sa colocataire.
_Dix dollars qu'elle lui vomit dessus avant demain, dis-je à Bran sans quitter l'étrange duo des yeux.
Je discutais ensuite un instant avec Beth. Je ne savais pas grand chose d'elle, simplement qu'elle était une amie d'enfance de Jude et qu'elle était plutôt gentille. Mais si elle s'était rendue avec Bran au mariage du siècle, peut-être que j'allais devoir m'habituer à la voir souvent. Notre conversation tourna court cependant car elle semblait avoir vu quelque chose. Curieuse je tournait la tête dans la direction que pointait son regard lorsque j'aperçus ma sœur – ma très chère, très chère sœur – lancer ce qui ressemblait à un petit four dans notre direction. Le temps semblait ralentir autour de moi alors que le projectile s'approchait lentement mais sûrement de son point atterrissage. Ou plutôt amerrissage. Pauvre Bran, lui qui s'apprêtait à goutter le champagne certainement délicieux et hors de prix que servait la famille Nerys à ses invités, voilà qu'il s'était retrouvé à prendre une douche avec.
Je devais être furieuse, c'était mon rôle de l'être. C'était le moment où j'allais tirer Jude hors du buisson où elle avait sans nul doute trouvé refuge pour la traîner hors de la propriété pour la ramener chez nous. Et je savais, d'une certitude affligeante, que Tao était également dans les parages. Ces deux-là me faisaient souvent sentir comme la mère autoritaire de jumeaux agités. Mais voilà, je n'étais pas furieuse. J'étais en colère oui, contre eux, contre moi qui n'aurait pas dû les quitter des yeux une seule seconde, mais j'étais surtout en train d'essayer de mon mieux de ne pas rire. Je ne pouvais cependant pas retenir un grand sourire moquer étirer mes lèvres.
_Et alors Bran, tu veux une paille?
Beth à côté de moi avait du mal calmer son rire. En temps normal je lui aurais dit de ne pas encourager Jude, mais cela serait hypocrite de ma part dans ce cas précis. Alors je ne dis rien, me contentant de la regarder se débattre avec son hilarité tout en surveillant le buisson du coin de l’œil pour m'assurer que la calamité ne partait nulle part. Enfin, lorsqu'elle eut repris son sérieux, la brunette se leva et entraîna de force Bran. J'en profitai pour me lever à mon tour et me diriger vers la cachette de ma sœur que je retrouvai, comme prévu, aux côtés de Tao. D'un geste de la main je leur fis signe de se lever et de sortir de là ce qu'ils firent silencieusement. Je les regardais d'un air sévère jusqu'au moment où, n'y tenant, je laissai mon amusement transparaître.
_Avoue que si tu avais voulu le faire, tu n'aurais pas réussi, dis-je à Jude.
Le soulagement pouvait se lire sur leur visage. Je savais que je faisais peur à Tao – je le terrifiais à vrai dire – mais j'ignorais que ma propre sœur craignait à ce point certaines de mes réactions. Et pourtant cela ne les dissuadait pas de faire leurs âneries. Incroyable. Je jetai un œil sur la piste de danse juste à temps pour apercevoir Bran et Beth sur le point de s'embrasser quand soudain Tarâ appela mon ami. Je rêvais ou il avait l'air soulagé ? Tout deux partirent, abandonnant Beth à son sort. Bien, galant mon ami dites donc ! J'avais pas fini d'en entendre parler par Jude de celle-là.
Et comme un chien qui avait repéré un os qu'il voulait, Norman arriva aussitôt pour remplacer Bran ce qui ne semblait pas déranger la journaliste outre mesure. Je sortis mon téléphone de ma pochette pour signaler au sauvage qui venait de disparaître de ce retournement de situation. Assurément, il n'allait pas apprécier que sa cavalière finisse avec le braconnier. Une fois mon message envoyé, je rangeai mon portable avant de remarquer que de nombreuses jeunes femmes s'étaient rassemblées derrière la mariée et je compris que le moment était venu pour la mariée de lancer son bouquet. Je sentais Jude sautiller d'excitation à côté de moi alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre la foule.
Mais avant qu'elle n'ait pu amorcer le moindre mouvement, une forme étrange attira mon attention sur le toit du manoir des Nerys. En levant les yeux j'aperçus... Oula je devais être plus fatiguée que je ne le croyais car j'avais cru voir un dragon ! La forme s'éleva dans le ciel avant de pousser un rugissement menaçant, encore plus que ceux de Tao lorsqu'il avait faim. Mais qu'est-ce que c'était ? Je plissai les yeux pour essayer de voir plus clairement quel genre d'animal cela pouvait être mais je n'eus pas le loisir de le faire plus longtemps puisque soudain un éclair rouge frappa un des nombreux buffets du jardin, l'embrasant aussitôt. Soudain les cris fusèrent et l'animal disparu. Je voyais le plus gros des invités quitter comme un seul homme les lieux sans se préoccuper des blessés ou de l'incendie. Je pris alors une décision que j'avais peur de regretter dans un avenir proche mais je n'avais pas le choix. J'allais rester, et je savais que Jude et Tao en feraient autant et ce même si ce n'était pas l'endroit le plus sûr de la ville.
J'entendis Tao s'exclamer avec terreur que nous allions tous finir cramés comme des dindes de Thanksgiving dans un moment de panique tout à fait légitime. Moi-même je n'étais pas certaine de vouloir rester mais quel déshonneur ce serait pour nous, pour moi, de laisser les choses ainsi. J'attrapai le jeune homme par son ridiculement adorable nœud papillon pour approcher son visage du mien afin de le regarder droit dans les yeux.
_Écoute-moi attentivement, personne ne va mourir alors arrête d'effrayer tout le monde ! je desserrai les dents avant de reprendre. Éloigne les brûlés de l'incendie et applique leur un tissu humide comme Sky le fait avec ton père en cuisine. Tu t'assures qu'ils vont bien et tu nous rejoins. Et surtout tu ne t'approches pas du feu!
Je relâchai alors son nœud papillon avant de partir après Jude qui avait déjà rejoint la chaîne humaine qui s'évertuait à éteindre le feu. En chemin je vis Beth et Norman qui semblaient tranquillement discuter comme s'ils prenaient le thé en Enfer. La mariée manifesta son mécontentement avec virulence et lorsqu'elle eut terminé je marmonnai pour moi que ça ne serait pas une mauvaise idée de sacrifier Norman à la bête si jamais elle repassait dans le coin.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Lun 2 Déc - 11:40
Adora
My make-up may be flaking But my smile still stays on
Le prince charmant. Adora avait cessé d'y croire depuis longtemps. Ce n'était qu'un mythe accompagnant le tableau parfait du chevalier en armure défiant les pires monstres pour sauver l'élue de son cœur. Une fable et rien d'autre. Comme pour l'adoption. Avoir une vraie famille. On vous fait croire que çà vous arrivera un jour. Et pour quel résultat ? Vous voyez ce bonheur se produire chez votre voisine de chambrée, puis par cette petite orpheline qui est arrivé pourtant après vous et ainsi de suite... jusqu'à se que la dure réalité vous gifle un beau jour : les contes de fées ne s'appliquent pas à elle. Elle, elle n'avait le droit que de rester seul, de voir le parfait tableau de familial à travers les fenêtres des maisons, voir quelqu'un d'autre trouver le parfait amour, se marier et avoir des enfants etc... Voir et non vivre. A croire qu'elle était l'anomalie dans la perfection mielleuse du monde. Ce mariage lui rappelait ce sentiment d'abandon qu'elle avait trop de fois éprouvé. Adora se surprit à être à la fois envieuse et jalouse.
Au point qu'elle fut à peine satisfaite quand elle fit sursauter son collègue en l'appelant dans son dos. Pourquoi était-elle venue lui parler ? Parce qu'il était rare de ne le voir avec un de ses chiens de garde en dehors du travail ? Parce qu'elle savait que l'autre surveillant de l'orphelinat n'était pas du genre bavard et qu'il se sera sans doute endormi alors que l'ancienne ombre commencera à parler. C'était de çà qu'Adora avait besoin : Parler. Vider son sac sans penser aux conséquences. C'est se qu'elle fit après avoir échangé quelques phrases de politesse sur la décoration et surtout après avoir glissé une petite moquerie à l'attention de son interlocuteur somnolant.
C'était bizarre. Adora n'avait jamais réfléchi à son propre mariage, pourtant durant la cérémonie des Nerys, elle s'était inconsciemment plié à l'exercice et avait imaginé la scène sans peine ainsi que les vœux échangés. Ne se croyant pas écouté, elle avait répété sa vision d'une union parfaite à l'ancien marchand de sable. Son ton était rêveur, mais elle ne tarda pas à rire doucement devant cette description trop romantique pour elle. Après avoir bu une gorgée de son verre pour dissimulé son trouble, l'ancienne ombre jeta enfin un coup d'œil inquiet vers Owen, espérant le trouver endormi ou du moins inattentif.
L’ancien croque-mitaine tressaillit légèrement en ne voyant pas son collègue en parti dans les bras de Morphée mais belle et bien attention. Le plus troublant était cette absence de peur dans son regard alors que les leurs se croisaient.
- Un vrai mariage de conte de fée...
Adora détourna les yeux. De plus en plus étrange, non seulement son confrère s'était montrer à l'écoute de son discours mais maintenant voilà qu'il lui adressait la parole. Jamais l'ancien marchand de sable ne lui avait adressé un seul mot. La surveillante s'était toujours contenté de son regard de crainte avec parfois une lueur de reproche quand elle se montrait trop sévère avec certain orphelin.
"Çà n'existe pas les contes de fée." Lui souffla-t-elle avec un sourire triste. Elle reporta son attention vers son confrère avant de continuer. "Et plus vite les enfants le réalisent, mieux c'est."
Elle avait essayé de sortir sa dernière tirade sur un ton cinglant. D'ordinaire cela aurait été très facile. Pourtant, son ton sonnait faux et laissait transparaître une certaine douleur. Adora prit une nouvelle gorgée en reportant son attention sur le jardin. Au loin, le lancement du bouquet de la mariée se préparait. La surveillante poussa un soupir mais elle remercia intérieurement le ciel pour lui offrir une diversion parfaite. Sans un mot, elle alla rejoindre le groupe de femmes célibataires qui se formait. L'ancienne ombre prit soin de rester en retrait par rapport à la petite troupe d'acharnée qui se rassemblait pour obtenir de meilleur chance d'obtenir la promesse ridicule de se marier dans l'année. Elle était présente, sans plus.
Ensuite, le mariage parfait prit des tournures infernales. Une ombre passa devant le soleil, Adora ne s'en inquiéta pas immédiatement, pensant juste qu'il s'agissait d'un nuage plus gros que les autres. Puis il y eut les cris des convives ayant levés les yeux au ciel. L'ancienne ombre les imita et vit l'impossible. Elle en lâcha son verre de surprise, sa bouche s'ouvrit mais aucun cri ne lui vint. Un dragon ? Un dragon venait de se poser sur le toit du manoir. Comme certaines personnes, elle resta pétrifier alors que la bête enflamma le buffet. La surveillante remarqua à peine que la mariée avait lancé son bouquet sur le monstre. Se ne fut que lorsque le reptile disparut que son cerveau paniqua.
"Les enfants." Murmura-t-elle.
Elle fouilla frénétiquement le ciel du regard. Où était partit ce monstre ? Esther demanda de garder son calme. Comment cette vieille folle pouvait demander quelque chose d'aussi insensée ? On ne savait pas où était parti le monstre. Et si... et si... et si cette bête horrible allait atterrir à l'orphelinat ? Son esprit se remplit en un temps record de scénario catastrophe. Elle imaginait sans mal le monstre carbonisé ces petits protégés. Ses yeux quittèrent la contemplation du ciel.
"OWEN !" Cria-t-elle en cherchant son confrère dans la foule paniquée. "Owen ! Les enfants ! Les enfants sont en danger !"
Elle ne trouva pas son confrère, ignorant qu'il avait été poussé par le mouvement de panique. Au bout de précieuses minutes gaspillés passés dans des recherches infructueuses, Adora lâcha prise et se laissa porter par la foule de personne cherchant à quitter les jardins. Elle devait retourner à l'orphelinat pour s'assurer que les enfants allaient bien. Adora vit bien vite que de récupérer sa voiture serait impossible, des carambolages avaient déjà lieu parmi les fuyards les plus pressés. Rapidement, avec des mains encore tremblantes de stress et de peur, la surveillante retira ses chaussures dont les tallons la gênerait certainement pour courir. Ensuite, elle commença à courir. Oubliant le mariage, le désir de se faire bien voir des Nerys. Adora Kindness venait de comprendre que les monstres existaient et qu'ils étaient plus féroces et dangereux qu'elle ne le sera jamais.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Lun 2 Déc - 20:50
Daniel
Certaine chose défie la logique
Difficile de croire qu'il y a quelques minutes à peine les seules préoccupations de Daniel Lynch était des choses ordinaires comme 'est-ce que sa secrétaire méritait-il vraiment la deuxième partie du salaire qu'il lui avait promis' ou la conception si particulière de sa cavalière de voir le bon côté des choses alors qu'ils pataugeaient tout les deux dans l'exercice compliqué de la valse. Il y avait aussi d'autre choses, comme devoir de nouveau se sociabilisé avec deux personnes supplémentaires s'étant installer à leur table ou encore l'idée que son ancienne patiente et son employeur ait pu assister à leur tentative de danse. Sans parler de cette étrange impression durant la danse qu'il avait déjà vécut cette scène avec Carrie. Cette sensation familière qui l'avait poussé à répondre par un sourire amusé au lieu d'une réplique vexé lorsque sa cavalière lui dit qu'il était un danseur épouvantable. Quelque chose qui les perturbé tout les deux, au point d'interrompre leur danse. De toute façon la musique avait changé et il était hors de question pour le psychiatre de danser un slow avec son employée.
Bref, Daniel avait déjà de quoi s'occuper l'esprit mais l'aspect 'normal' de cette journée venait d'être réduit en cendre par une créature imaginaire. Tout s'était passé très vite, balayant les soucis ordinaire datant d'à pine quelques secondes. Après avoir récupérer un peu de ses esprits, le psychiatre vit que Carrie s'était jeté à contre-courant en direction du manoir. Un nom avait fusé, celui de Coraline, sur le moment Daniel n'avait pas réalisé qu'il s'était trompé. Lui qui avait toujours su garder ses émotions cadenassés en lui se retrouva soudain submerger par l'inquiétude et la colère. Sans doute parce qu'il était désorienté. Non, c'était encore cette impression d'avoir déjà vécu cette semaine. D'avoir déjà vu Carrie partir vers un combat impossible contre un monstre. Des reproches fusèrent spontanément alors qu'il tenait toujours sa secrétaire par le bras.
« Il faut bien que quelqu’un le fasse, laisse-moi y aller ! »
Carrie essaya de se dégager, Daniel se surprit à renfoncer sa prise tout en saisissant l'épaule de la jeune fille de sa main libre. Comme s'ils avaient déjà eu cette discussion maintes et maintes fois, les arguments fusèrent sans aucune hésitation ni réflexion.
"NON !" Cria-t-il presque, l'inquiétude était omniprésente dans ses paroles tout comme l'incompréhension et la colère. Des sentiments qui ne lui ressemblaient pas, surtout en présence de son employée. "Non, ce n'est pas à toi de le faire ! Pourquoi risquez de mourir pour des personnes qui te laisseront tomber à la première occasion ?"
Sa soudaine saute d'humeur le surprit, brisant l'illusion de déjà-vu, il l'achat sa secrétaire et bredouilla des excuses et reçu des réponses aussi hésitante de la part de son interlocutrice. Carrie regarda en arrière, Daniel ressentit de nouveau cette petite pointe d'inquiétude qui refaisait surface dans son cœur, menaçant de provoquer une nouvelle explosion de saute d'humeur si sa secrétaire repartait en direction du monstre. Heureusement, le dragon avait disparu aussi soudainement qu'il était apparu.
« Peut-être devrions nous aller donner un coup de main... »
La proposition de sa cavalière lui fit réaliser dans quel décor apocalyptique ils se trouvaient à présent. La bête n'était plus là mais les dégâts que le reptile avait causés étaient toujours présents. Contemplé le feu qui menaçait à tout moment de grandir représentait une bonne excuse pour ne pas avoir à recroiser le regard de Carrie. Les sentiments qu'il avait ressentis commençaient doucement à se calmer. Le psychiatre se força à calmer sa respiration tout en se passant une main rapidement dans ses cheveux. Heureusement qu'aucun témoin n'avait prêté attention à leur dispute si étrange qu'il aurait eu bien du mal à justifier ou simplement à expliquer. Les convives qui n'avaient pas fui les lieux commencèrent à s'organiser sous les directives de la mariée à calmer l'incendie en attendant l'arrivée des secours.
"En fait, je..." Commença-t-il.
Il était sur le point de dire qu'il désirait rentrer, retrouver son appartement ou se plonger dans son travail comme il avait l'habitude de le faire et surtout oublier. Tout oublier des événements de la journée. Seulement, il fut interrompu par une Lacey morte d'inquiétude qui se jeta dans les bras de Carrie.
- Merci seigneur, tu n’as rien ! Tu as disparu tellement brusquement que du coup, j’ai commencé à me dire que t’étais passée à la trappe !
"Elle voulait voir la chose sur le toit de plus près." Commenta-t-il avec un soupçon de reproche à l'intention de sa secrétaire.
Le docteur Lynch avait du mal à qualifier la chose du mot 'dragon'. C'était tellement... absurde. Tout les derniers éléments rentraient dans l'illogique le plus complet. Avant qu'il ne puisse rajouter quoi que se soit d'autres, ils se retrouvèrent réquisitionner pour former une chaîne humaine afin d'éteindre l'incendie. En croisant l'originaire de cette idée, la mariée, en tant normal le psychiatre aurait fait une remarque pleine d'ironie, pourtant en cet instant il demeura muet et docile. C'est dire comme les derniers événements l’avaient perturbé !
Le docteur Lynch s'interdit une chose qu'il ne pensait jamais avoir à faire avant : réfléchir. En çà, le caractère répétitif du passage d'eau l'aidait beaucoup. Se concentrer sur ces gestes et rien d'autre. Ne pas penser à ce moment où pendant quelque instant, il avait eu l'impression de ne plus être lui-même. D'ailleurs, il évitait un maximum le regard de sa secrétaire depuis sa crise de colère inattendue. Daniel aurait aimé être attentif sur le passage d'eau dans ses mains vers celle de ses voisins et rien d'autre, mais il ne pouvait empêcher une part de son esprit d'analyser la situation, malgré sa dernière résolution à nier tout élément étrange de se qui venait de se passer. Il remarqua que son voisin dans la chaîne, monsieur Gold, regardait de temps en temps le ciel. Ce qui n'était pas rassurant.
"Vous croyez que çà pourrait revenir ?" Souffla-t-il à l'ancien sorcier en prenant grand soin de baisser la voix pour ne pas alarmer les personnes près de lui.
Pourquoi avait-il l'impression tenace que l'antiquaire savait quelque chose ? Non, le plus étrange dans cette situation était que son inquiétude se portait vers quelqu'un d'autre au lieu de sa propre sécurité.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Lun 2 Déc - 21:18
James Jackson
Seulement un dragon ?
Ma cavalière accepta avec plaisir de ce joindre à moi sur la piste de danse. Nos pas s’enchainaient au rythme de la musique dans un timing parfait. C’était une excellente danseuse et je profitais pleinement de ces quelques instants dansés. J’espérais qu’il y en aurait beaucoup d’autres. Alors que mon regard s’était posée sur des formes connues, ma cavalière me demanda : « Tu connais Lacey ? » Elle me connaissait bien car elle avait devinée que ce n’était pas Mr Gold que je regardais mais sa charmante compagne que j’avais eu l’occasion de sauver d’une rencontre difficile.
« Oui, j’ai eu l’occasion de la rencontrer. » Je me rappelais comme si c’était hier des détails de cette rencontre mouvementée mais des plus agréables. J’espérais avoir le temps de la saluer dans la journée. Mais pour l’instant c’était Jill qui devait avoir toute mon attention et reportais mon regard sur ses formes à elle tout aussi agréables à regarder. « Et si on faisait une pause ? Je commence à avoir un peu soif. » Au bout de quelques danses, néanmoins Jill me demanda une pause que je lui accordais avec plaisir. C’était mauvais de trop danser même si je doutais que dans mon cas, ce fut possible. Mais soit, elle m’emmena vers une table autour de laquelle se trouvait déjà Lacey et Mr Gold, si la compagnie de l’une me plaisait particulièrement, je n’étais pas très à l’aise avec la deuxième. Allez savoir pourquoi. Alors que Jill alla chercher de quoi boire et manger, je me dirigeais vers les gens assis avant de prendre une place. « Bonjour Lacey, c’est un plaisir de te revoir. Mr Gold. » Une salutation chaleureuse pour la jeune femme et une poignée de ferme et deux mots laconiques pour son cavalier. Juste ce qu’il fallait de politesse. Jill nous rejoignit et avant qu’elle ne dise un mot, on n’annonça le lancé de bouquet. « Vas-y, ça te fera un bon souvenir. Allez ! » Je la poussais presque pour qu’elle aille comme les autres femmes de l’assistance à essayer d’attraper le bouquet de Louna qui était simple mais superbe à l’image de sa robe. Mais elle refusa évoquant son absence de partenaire pour le moment et resta à la table. Je regardais tout de même la scène amusante de toutes ces personnes qui s’agglutinaient pour être sur d’attraper le bouquet. Mais avant que je ne puisse voir qui l’avait attrapé, une ombre obscurcit le jardin. Je levais les yeux avant de figer devant cet étonnant spectacle, un écho sourd retentit en moi. Une pulsion profonde qui fit rejaillir des souvenirs d’un passé inconnu que seul Henry m’avait conté. Des histoires de dragons et de légendes, de contes et de créatures étranges, et j’en avais un exemplaire juste sous les yeux. Je grognais d’un grognement presque animal en restant incapable de bouger. Tous mes muscles étaient paralysés devant cette bête énorme comme si mon corps se refusait à mon esprit comme si ce n’était pas le mien. C’était des plus étranges de se sentir étranger à son propre corps. Je voyais tout mais c’était la seule chose qui fonctionnait chez moi. Et quand le dragon qui s’était posé sur le toit cracha sa flamme brûlante, heureusement que Jill était là pour me plaquer à terre sinon j’aurais eu quelques mèches brulées. Le choc me sortit de ma paralysie. Elle se releva aussi vite que l’éclair, j’essayais de l’imiter, cherchant des yeux le dragon. Peut-être nous connaissions nous quand j’étais un dragon. Même si j’avais eu un doute sur les histoires d'Henry et sur ma provenance, je n’avais plus une once de doute. « Vite va chercher de l'eau à la piscine et fais des allers-retours, il faut éteindre ce feu ! »
Sur l’injonction de mon amie, je courrais vers la piscine et je vis se former derrière moi, une longue chaîne. C’état assez physique mais tout ceux qui le pouvait s’était à mis à la tâche : éteindre le feu qui ne tarderait pas à se propager si nous ne faisions rien. Plonger le seau, le ressortir de la piscine à la force des bras et la passer au suivant. J’étais heureux de ne pas avoir passé toutes ses heures en salle de musculation pour rien. Les plus fragiles faisaient le chemin retour et m’apportait les seaux vides. Je ne savais depuis combien de temps je faisais ça mais cela devient vite un automatisme et je me demandais ce qui se passait à l’autre bout de la chaine. Mais cette curiosité pouvait valoir cher et je me concentrais donc sur ma tâche.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Mar 3 Déc - 11:34
Norman
Ce n'est pas le lion que j'avais commandé mais je vais faire avec !
Comment pouvait-on perdre une créature de cette taille ? Simplement parce qu'il avait détourné deux secondes le regard du toit du manoir ? A croire que la bestiole s'était volatilisée par magie. Ce qui, à la réflexion, n’était pas si idiot que çà comme explication. Lorsqu'on parlait de dragon, il fallait avoir l'esprit large. Sur le moment, Norman avait vu rouge de constater que sa meilleure proie depuis des années venait de lui échapper à cause d'un petit mêle-tout qui s'était interposé pour l'empêcher d'accéder au manoir. L'ancien chasseur était près à mettre un coup de poing dans la figure du sauveur de pacotille lorsque Beth le rejoignit.
- Norman ! Norman, regardes ça !
Le secrétaire du Daily Mirror jeta un bref coup d'œil au téléphone de la journaliste. Ce n'était pas une vidéo de quinze secondes d'un monstre volant qui allait l'empêcher de faire regretter à l'homme qu'il tenait par le col de la veste de l'avoir fait manquer la chasse du siècle. Puis lentement le mot clef de sa précédente affirmation mentale se rappela à son bon souvenir. Une vidéo du dragon ?! Beth avait prit une vidéo du dragon ! Il lâcha sa future victime pour saisir le téléphone de Beth et se repasser la très brève vidéo. Norman tenait là l'ultime preuve qu'il n'avait pas un peu trop forcé sur la boisson, bien que le jet de flamme qu'avait lancé la créature sur le buffet fût une preuve tout aussi efficace. Le dragon était réel. Cette vidéo allait continuer de confirmer ce fait, même après que tout les invités chercheront des excuses soi-disant logique sur se qu'il s'était passé à ce mariage.
- Çà va faire un article d’enfer ! Il va falloir faire des recherches pour savoir où se trouve le dragon. Je suis certaine qu’il n’est pas très loin ! Oh Père va être tellement content de voir ça ! On a une nouvelle espèce à étudier ! C’est peut-être le seul dragon au monde ! T’imagines ?!
L'enthousiasme de Beth devint très vite contagieux. Très chère Beth ! Pour un peu, il lui embrasserait bien son cerveau d'intello maniaque d'animaux. Sa chasse n'était pas perdue, sa collègue journaliste allait elle aussi se mettre à la recherche de ce monstre.
"Il faut combien d'envergure, tu crois ?" Renchérit-il avec autant d'enthousiasme que la journaliste. La vidéo avait beau ne durer que quelque instants, Norman ne se lassait pas de la passer à la recherche d'indice lui ayant échappé lors des premiers visionnages. "A ce niveau, çà doit se mesurer en kilomètres ! J'ai jamais vu çà !"
Pourquoi ne serait-il pas excité par ce nouveau coup du sort ? D'ailleurs, il avait bien du mal à s'empêcher de serrer la journaliste dans ses bras en rigolant d'enthousiasme devant la partie de chasse qui s'offrait à lui. Mieux que les lions, les ours ou encore tout se que pouvait contenir le zoo de Bran, il y avait maintenant un dragon à Storybrooke. Un vrai et non pas l'acariâtre de la famille Nerys. Encore mieux que ce loup mystérieux dont il n'avait pas retrouver la trace, Norman avait trouvé sa prochaine proie. Enfin un combat à sa mesure, un challenge de choix, la prise du siècle. Peut-être le seul dragon au monde, comme l'avait si bien dit Beth. Un trophée de rêve. Non, même dans ses rêves, il n'aurait pu imaginer vivre une telle chose.
"Il doit bien avoir sa tanière quelque part dans le coin ! Un reptile pareil ne peut pas disparaître comme çà... D'ailleurs où se cachait-il pour que personne ne l'ai vu avant ?"
C'est vrai çà... si Henry avait raison, que la magie avait existé dans un autre monde et des créatures légendaires également, d'où sortait ce dragon ? Un passage s'était formé ? Avait-il toujours été présent à storybrooke mais bien cacher des curieux ? Ce n'était dans la forêt en tout cas. L'ancien chasseur en avait inspecté chaque recoin depuis qu'il y avait élu domicile. Alors où ? Quelque part en ville ? Impossible. Comment imaginer qu'un tel monstre puisse être resté planqué au beau milieu de la civilisation ? Peut-être restait-il un coin inexploré de la forêt... Très vite, une autre question s'imposa à lui.
"Beth, tu as vu dans quel direction le dragon était parti ?" Demanda-t-il finalement.
A cause de monsieur 'je te sauve la vie sans te demander ton avis', il avait loupé ce détail mais Beth avait filmé la créature, elle en savait sans doute un peu plus sur la question. Avant qu'il ne puisse ajouter quoi que se soit, il fut attaqué par une chaussure de mariée.
- Vous faites quoi là ? Soit vous quittez le jardin ou vous aidez à éteindre le feu, mais rester pas planter là !
Norman avait bien envie de répliquer un truc du genre 'on parle de truc de grande personne, dégage'. Après le coup de chaussure, son sourire avait quelque peu disparu. L'idée de devoir aider pour maîtriser l'incendie ne lui plaisait pas des masses, il avait toujours été quelqu'un de profondément égoïste. Cependant, il y avait une petite chance pour que la bête revienne. La bestiole était bien venue pour quelque chose, non ? Le problème était de savoir quoi. Et c'est en restant sur les lieux que l'ancien chasseur avait le plus de chance de trouver un début de piste pour la traque qui allait suivre.
"Je crois qu'on est réquisitionné par son altesse la mariée." Plaisanta-t-il à l'intention de Beth en retrouvant son sourire tout en se massant la joue qui avait reçu le projectile.
Voilà comment Norman Fleming se retrouva lui aussi embarquer dans la chaîne humaine qui s'était formé. L'avantage d'avoir été dans les premiers 'kidnappés' c'est de se retrouver à côté de personne intéressante. Beth d'un côté et James Jackson de l'autre. Un membre de la fameuse opération cobra comme lui. Norman n'avait plus vraiment vu l'ancien dragon depuis que l'ancien mister hyde avait prit ses distances avec l'opération du fils de madame la maire... depuis le coma de ce dernier en fait.
"Il semblerait qu'Henry ait vu juste, finalement." Glissa-t-il avec un sourire au coin à James entre deux échanges de seaux d'eau.
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Mar 3 Déc - 17:38
Carrie
This is impossible...
Carrie avait beau faire parfois des rêves étranges, elle était aussi quelqu’un de fondamentalement rationnel. Si on lui avait dit qu’un dragon apparaitrait durant le mariage de Louna Nerys en plein Storybrooke, elle lui aurait tout bonnement ri au nez. Après tout, les dragons n’existent pas, n’est-ce pas ? Non, bien sûr que non, il faudrait être fou pour y croire. Et pourtant, si elle avait été incroyablement surprise d’en voir un apparaître, comme tous les autres. Et pourtant, au lieu de fuir comme elle aurait dû le faire, elle s’avança en direction de la menace. Une forme de curiosité était née en elle, une curiosité qui la poussait dans une direction qu’elle n’aurait pas du prendre. Car s’il y avait bien une chose que l’on pouvait dire de Carrie Jones, c’est qu’elle n’avait pas son pareil pour échapper aux ennuis, parfois de manière plus ou moins retorse. Mais voilà qu’elle n’hésita pas un seul instant avant de foncer vers le manoir. Elle ne pensait plus qu’à une chose : monter sur le toit, se trouver face à la créature, pouvoir l’observer. Pourquoi ? Elle n’en savait absolument rien, seulement que tout la poussait à y aller.
Tout avait changé, et pourtant c’était comme si quelque chose s’était réveillé en elle. Elle se sentait comme dans un état second. Peut-être était-ce l’effet de l’alcool, ou bien de l’adrénaline qui l’envahissait peu à peu. Mais elle n’eut pas le temps d’aller jusqu’au bout de sa démarche, puisqu’elle fut arrêtée par son cavalier. Soudain, leur relation avait changée, sans qu’elle ne parvienne à comprendre, sans qu’elle n’ait la présence d’esprit de chercher à comprendre d’ailleurs. Elle était embarquée dans une sorte de tourbillon dont elle avait du mal à ressortir. Elle sentait de la colère naître en elle. Croyait-il qu’elle était incapable de se défendre ? Elle n’avait pas besoin qu’il lui donne des ordres, et ce malgré l’inquiétude qu’elle percevait dans sa voix. Elle savait ce qu’elle avait à faire. Et pourtant, elle avait fini par reprendre ses esprits, sans comprendre ce qui venait de se produire. Elle le regarda, profondément interloquée.
« Des personnes qui me laisseront tomber... que voulez vous dire ? » demanda-t-elle, incertaine, perdue quant à ce qu’il venait de se passer.
Il était nécessaire de revenir à la réalité, à la panique qui submergeait tout le monde. Ils ne pouvaient pas se permettre de rester plantés là, à regarder les choses se faire. Si elle s’était écoutée, elle serait rentrée chez elle, laissant les autres à leur sort, mais il fallait croire qu’elle avait une conscience cachée quelque part, qui venait de se réveiller. Et puis au moins ça lui éviterait de penser à l’étrange scène qui venait de se produire. Contrairement à Lynch, elle ne craignait pas les affrontements sur un plan social et comptait bien lui demander des explications à ce sujet, bien qu’elle sache au fond qu’il n’en était certainement pas le seul responsable. Elle se doutait que rester ne lui plaisait pas, mais elle n’eut pas le temps de lui suggérer de rentrer s’il le voulait, car Lacey déboula, se jetant dans ses bras. Elle qui habituellement n’était pas amatrice de démonstrations d’affection resserra ses bras autour de son amie.
« Non, ne t’inquiète pas, tout va bien. » répondit-elle en lançant un regard noir à Lynch.
L’incompréhension était terrible, parce que, l’espace d’un instant, elle avait éprouvé quelque chose, et vu quelque chose en lui de différent, et qui pourtant lui semblait incroyablement familier. C’était incroyablement absurde, et pourtant c’était arrivé, et elle sentait bien que lui aussi était perturbé et qu’une discussion ne serait pas de trop, bien qu’elle soupçonnât fortement qu’il refuserait d’en parler.
Suivant les autres, elle se plaça également dans la chaîne, aidant à transporter l’eau afin d’éteindre le buffet. Sa robe souffrit fortement des giclées d’eau au passage, mais heureusement l’effort ainsi que la chaleur de l’incendie l’empêchaient de ressentir le froid. Elle se félicita une fois de plus d’avoir retiré ses chaussures avec lesquelles elle aurait été bien mal à l’aise dans une telle situation. Néanmoins, ce n’était pas pour autant que ce qui venait de se produire allait sortir si facilement de son esprit. Elle ne cessait de jeter des coups d’oeil vers le manoir, et plus précisément vers le toit. Malgré tout, s’y rendre n’avait pas quitté son esprit. Les véritables dragons ne pouvaient exister. Peut-être s’agissait-il d’une sorte de trucage, et que des indices se trouvaient là haut ? En tout cas, une créature si gigantesque ne pourrait pas disparaître comme ça, c’était certain. Elle pensait également au prénom que Lynch lui avait donné durant un instant, Coraline. Elle n’était pas la seule à avoir filmé la créature, il lui faudrait demander aux autres des copies dès qu’elle le pourrait. Bien plus occupée à réfléchir, ses gestes étaient devenus machinaux. Mais ne faisant qu’à moitié attention à ce qu’elle faisait, elle finit par faire un faux mouvement et glisser sur la pelouse désormais trempée. Elle tomba lourdement, se tordant la cheville au passage, ce qui lui fit pousser une exclamation de douleur. Il ne manquait plus que ça...
Sujet: Re: Intrigue n°2 ೨ Un mariage à Storybrooke ! Mer 4 Déc - 16:02
Beth
Demoiselle Curieuse
Quelque chose d’incroyable venait de se produire. Je n’arrivais pas à croire que je venais de voir un dragon. Cette créature mythique, qui avait alimenté grands nombres de nos plus belles épopées en passant de l’histoire des chevaliers de la Table Ronde, à Tolkien jusqu’à Eragon, créature dont l’existence n’avait jamais pu être prouvée venait d’apparaître sous nos yeux ébahis. Ebahis et affolés pour beaucoup d’invités qui avaient préféré fuir les lieux que de finir comme morceau de viande cuite à point. Je les comprenais. Techniquement, j’aurais dû faire comme eux, fuir pour ne pas finir brûlée, mais j’en avais été incapable à cause de cette fascination qui était née en moi en voyant cette sublime créature posée sur le toit du manoir Nerys. Comme certaines personnes, j’avais filmé la sienne pendant une quinzaine de secondes environ après avoir pris quelques photos pour immortaliser le moment. Ce n’était pas tous les jours qu’on assistait à un spectacle pareil !
Plus ou moins de justesse, j’avais évité de finir carbonisée en me jetant sur le sol. Nul doute que ma robe en avait pris un sacré coup, mais au moins, elle était verte et s’il y avait des tâches vertes, cela ne se verrait pas de trop. Mais je préférais tout de même sauvé ma peau plutôt que ma robe. Le dragon avait disparu quand je m’étais relevée et je ne réalisais toujours pas ce que je venais de voir. Il m’avait fallu regarder la vidéo que je venais de faire pour me rendre compte que c’était bien réel et aussitôt, je m’étais précipitée vers Norman pour lui montrer la preuve irréfutable que je possédais. J’étais tellement fière de ma vidéo ! Pour une journaliste de la rubrique Nature et Découverte, je possédais l’article en or ! Le meilleur de toute ma carrière jusqu’à présent. Je trouvais mon collègue, tenant un pauvre garçon par le col, menaçant de lui coller son poing dans la figure à n’importe quel moment.
Je l’interpellais afin de détourner son attention du pauvre garçon, dont j’ignorais ce qu’il avait pu faire, avant de lui mettre mon téléphone sous le nez tout en lançant la vidéo. J’étais tellement fière de moi, pour le coup, que je ne pouvais qu’être excitée comme une puce. Lui aussi semblait aussi fasciné que moi car il me prit mon téléphone de main. Je ne fis rien pour le garder en main, je savais qu’il allait me le rendre. C’était tout de même mon téléphone ! Il le laissait repasser la vidéo plusieurs fois avant de reprendre mon téléphone et d’exprimer mon contentement. Père n’allait pas en croire ses yeux, et pourtant, le dragon était bien réel ! Tout le monde en ville allait en parler, ça allait rester dans les mémoires. Bref, Louna avait eu un mariage dont tout le monde se souviendrait, à n’en pas douter. Certes, tout était en feu et ce n’était pas vraiment la fin de journée qu’on pouvait rêver, mais… UN DRAGON ! Il allait falloir que je m’organise pour faire des recherches à ce propos. Il ne devait pas être très loin, ça j’en étais certaine.
Mon enthousiasme fut partagé par Norman. J’étais contente qu’il montre de l’intérêt, même si je n’avais pas encore pigé pourquoi il s’était dirigé dans la direction de la créature au gros risque de terminer calciné. Enfin, peu importait ! Dans ma tête, j’étais déjà entrain de faire la liste des choses qu’il faudrait que je mette en place pour partir à la recherche d’indice. Ca pouvait être n’importe quoi. N’importe quel indice serait important. J’avais la chance d’étudier un dragon, un vrai et je n’allais pas laisser passer ça ! Père non plus ne laisserait pas passer une telle chose. Il faudrait sans doute qu’on décale un peu ns projet de partir en Afrique, mais ce n’était pas grave. Si ce n’était pas dans quelques mois, ça pourrait attendre. Le dragon, ça, ça ne pouvait pas attendre. Depuis combien de temps se trouvait-il parmi nous sans que personne ne soupçonne son existence ? Je n’en avais aucune idée ! D’où venait-il ? Toujours pas d’idée ! Mais je comptais bien le découvrir.
- Des kilomètres en effet ! Avec une créature d’une telle taille… ça doit se mesurer, plus ou moins, comme celle d’une baleine, seulement, qu’en plus de la terre, il faudrait considérer l’air… Un défit surement presque impossible à réaliser, mais je suis sure qu’on peut trouver quelque chose qui mènera directement à lui !
Père allait pouvoir ressortir tout son matériel du grenier dans lequel nous avions tout rangé jusqu’à notre prochain départ en Afrique. Il allait être content de pouvoir l’utiliser beaucoup plus rapidement que prévu. Norman me serrait dans ses bras. Nous venions de faire la découverte du siècle alors il fallait bien exprimer sa joie d’une façon ou d’une autre. C’était une chance qui s’offrait à nous. Qui aurait cru qu’une petite bourgade comme Storybrooke pourrait abriter une telle chose ? Personne et surtout pas moi. Notre forêt abritait un loup, mais ça, c’était commun, contrairement à un dragon. Bref, il y avait de quoi en avoir des papillons dans le ventre. J’avais émis l’hypothèse qu’il s’agissait du seul dragon au monde, mais à ce moment là, d’où venait-il, lui ? Encore cette question. Il avait forcément eu des parents ou au moins une mère, avant. Y en avait-il d’autre ? C’était aussi une possibilité.
- Je n’en sais rien… S’il était caché, il l’était très bien ! Ou alors, il vient de loin… J’espère bien que non parce que ça voudrait dire qu’il est reparti chez lui et que c’est à des kilomètres d’ici. Il faudrait regarder les infos pour savoir si un dragon a été aperçu ailleurs qu’à Storybrooke. Mais il y a toujours une possibilité pour qu’il refasse son apparition s’il a vu quelque chose ici qui lui plait. Les dragons, selon les légendes, sont attirés par la luxure. Qui sait ce qu’il a pu trouver ici pour se poser sur le toit du manoir…
Mon cerveau fonctionnait à cent à l’heure. J’avais plusieurs hypothèses, plusieurs possibilités, alors que techniquement, personne ne savait rien de ces créatures, mis à part ce qui a été inventé dans les histoires. Je regardais de nouveau les photos que j’avais prises. Elles étaient d’une excellente qualité. Il n’y avait aucune touche de flou. J’étais fière de mes prises. En rentrant chez moi, je les mettrais directement sur mon ordinateur pour les montrer à Père. Oh il allait être tellement content ! Lui qui attendait notre départ en Afrique avec impatience, il allait avoir quelque chose pour patienter. Norman me posa une question qui me fit lever le nez de mon téléphone. Avais-je vu par où le dragon était parti ? Une grimace se dessina sur mon visage.
- Non, malheureusement… J’ai dû esquiver ses flammes pour éviter de finir au barbecue. Il a disparu soudainement, comme s’il s’était envolé, POUF ! comme ça !
Nos réflexions ne purent aller plus loin car Norman se prit une chaussure blanche en pleine figure avant que la voix de Louna ne s’élève derrière nous, nous intimant de faire un choix plutôt que de rester planter-là. Je regardais autour de nous pour voir que le buffet était en feu et que si on ne faisait rien, le feu allait se propager. Je portais mon attention sur mon collègue qui se massait la joue à cause du coup. Il avait raison, nous étions réquisitionnés. Nous rejoignîmes le groupe qui s’était formé et qui formait une chaîne de la piscine jusqu’aux flammes. Des récipients avaient été envoyés afin de nous aider à transporter l’eau. Nous faisions passés les récipients avec tellement de vitesse que je me retrouvais vite éclaboussée d’eau. Ma robe me collait légèrement à la peau, mais je n’y prêtais pas une grande attention. Je me trouvais entre Norman et M. Gold, continuant de faire passer les seaux d’eau qui ne faisaient que passer et repasser. Vivement que les pompiers arrivent !