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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma

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MessageSujet: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeMar 1 Oct - 15:44





On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide ...


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OndineNakoma

Vous êtes vous déjà demandé d’où la nature tire sa beauté ? Ce qui lui donne sa lumière et ses couleurs au fil des saisons ? Toutes ces merveilles sont l’œuvre des fées, dans un lieu unique et enchanté appelé la vallée des fées, chacune d’entre elles déploient tout son talent et toute sa magie à préparer l’alternance des saisons, c’est de là bas que vient Ondine une petite fée qui avait soif d’aventure et heureusement pour elle son talent lui permettait de pouvoir partir avec les autres fées des saisons comme les fées des jardins et les fées de animaux, Ondine est une fée des eaux, elle sait parler aux animaux aquatiques, faire tomber la pluie, créer des raz de marées et aussi parler au torrent des montagnes mais ce qu’elle préfère par-dessus tout c’est déposer les perles de rosées sur les grandes toiles d’araignées, mais une perle de rosée c’est pas fait pour s’arroser ! C'est de l'humour de fée des eaux et cela fait beaucoup rire ces amis bien sûr. Ce jour là c'était un jour important car elle et ses amis les fées de la nature allaient quitter la vallée des fées pour s'installer pour quelques temps dans le monde des humains.

Toute la vallée était en grand préparatif pour cet extraordinaire voyage et la meilleure amie d'Ondine, Clochette était la plus enthousiaste d'entre les fées, pour le plus grand plaisir d'Ondine. Quand enfin tout fut près la Reine Clarion fit son apparition et donna son accord pour le départ, Ondine s'envola avec ses amies direction la deuxième étoile et tout droit jusqu'au matin ! Enthousiaste la petite fée fila dans les airs en faisant la course avec Clochette, celle-ci gagna comme d'habitude mais elles rirent de leur péripéties, mais voila lorsqu'elles arrivèrent dans la montagne qui serait leur refuge pour quelques temps il se mit à pleuvoir … réduisant à néant l'expédition d'exploration qu'elles envisageaient. La pluie les réduisait à marcher car aucune fée ne peut voler lorsque leur ailes sont complètement mouillées, il plut deux jours entiers pendant lesquels Ondine et Clochette se lamentèrent mais lorsqu'au à l'aube du troisième jour il fit enfin jour Clochette déboula dans la petite chambre d'Ondine pour la sortir du lit, quelques instants après habillé comme il le fallait les deux petits fées s'éloignaient du campement en direction de la montagne. Sur le chemin Clochette passa son temps à ramasser des objets trouvés qui lui servirait à créer de nouvelles choses une fois revenues au campement. Malheureusement pour elle très rapidement elle se retrouva les bras chargès et Ondine la persuada de poser ses objets et qu'elle les reprendrait sur le retour, à force de discussion Clochette posa ses objets et elles continuèrent leur aventure.

Ondine trouva alors un torrent sauvage au cœur de la montagne, elles remontèrent son cours et tombèrent sur une cascade et un magnifique lagon, là Ondine laissa exprimer son talent, elle parla au truites et aux grenouilles, slaloma sur les vaguelettes du lac tout en riant de bonheur, prise par son enthousiasme et sous le regard amusé de Clochette elle ne vit pas que la nuit tombait et qu'il était temps de rentrer. Lorsqu'elles s'en rendirent compte il faisait déjà nuit noire et la forêt était plongé dans l'obscurité, Ondine sentit sa peur des hommes ressortir immédiatement et s'accrocha au bras de son amie qui lui tapota gentiment la main pour lui donner du courage. La pluie se remit à tomber soudainement clouant au sol les deux petites fées, c'est alors que tout bascula, l'orage se mit à gronder et un éclair zébra le ciel, un craquement sonore retentit puis tout s'accéléra, Clochette poussa Ondine sur le coté, celle ci atterit dans un buisson de ronce très dense, elle tenta de s'en dégager mais elle se retrouvait de plus en plus entraver à mesure qu'elle bougeait, la panique la fit perdre raison et elle se mit à s'agiter dans tous les sens.

- Je vais chercher de l'aide, dit Clochette.

- Clochette, non ne m'abandonne pas !

- Je reviens d'être vite je te le promets Ondine !  


Son amie se mit alors à courir et disparu dans la nuit noire, Ondine était seule dans la forêt et la peur lui tira des larmes, elle se m'y alors à pleurer et à crier à l'aide en espérant que quelqu'un là trouve mais ce qu'elle ne pensait pas ce qu'elle pouvait attirer l'attention de d'autres prédateurs. La pluie s'arrêta de nouveau lorsque l'aube commença à se lever mais Ondine était épuisée elle n'avait plus la force de se débattre pour s'en sortir, un craquement résonna, la petite fée des eaux se remit à crier en espérant que ce soit Clochette mais l'ombre qu'elle vit était grande, très grande, beaucoup trop grande pour elle celle d'une fée. En désespoir de cause Ondine hurla au secours mais tout était perdu elle allait être dévorée par ce monstre.  



L'amitié peut naitre à des moments inattendus



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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeDim 20 Oct - 22:08






On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide ...



Ondine + Nakoma
La vie au campement des Powhattans étaient toujours très tranquille simple en apparence. Seulement derrière ce masque, se jouait chaque jour beaucoup plus de détails qu’il n’y paraissait. Le travail aux champs, du tissage, de la pêche... était quotidien et rythmait leur vie à tous et toutes. Nakoma était bien loin de s’en déplaire, elle ne connaissait que ça après tout, alors comment pourrait-elle regretter ou envier des choses dont elle ne connaissait même pas l’existence ? Non, elle aimait sa vie tel quel était chaque jour. Elle avait juste parfois envie de rompre avec le quotidien, de voir quelque chose briser ne serait-ce qu’un instant cet engrenage parfait. Loin d’avoir envie d’aventures périlleuses, de flirter avec le danger et la vie comme sa meilleure amie Pocahontas, elle désirait tout de même autre chose.

Ce sentiment d’incomplétude la frappait parfois, pas toujours bien heureusement. Généralement c’était quand elle était seule, ou quand elle était fatiguée, ou bien encore quand elle observait une scène qui lui rappelait ce qu’elle n’avait pas. Elle faisait l’amère expérience du sentiment de jalousie et était touchée par le péché d’envie. La belle indienne n’étant pas habituée à ces nouveaux sentiments, elle luttait contre eux, ce qui avait tendance à renforcer ces sentiments plutôt qu’à les faire disparaître.

Le matin même elle c’était levée paisiblement le cœur léger, un sourire flottant sur ses lèvres. Sortant de sa couche, elle s’étira, prit quelques affaires et alla d’un bon faire sa toilette. Nako allait arriver au ruisseau pour s’y baigner, quand elle vit deux jeunes indiens. La jeune fille était l’une de ses amies et elle fut très surprise d’être attrapé par un beau jeune homme qui la souleva de terre et la fit virevolter dans une pirouette. La demoiselle ne s’en offusquait pas, elle riait aux éclats et quand ces pieds retouchèrent à nouveau le sol, elle se glissa sur la pointe de ceux-ci pour venir coller ses lèvres sur celles de l’indien. Témoin secrète de cette scène intime et hautement romantique à ses yeux innocents, Nakoma sentit son cœur battre à tout rompre. Elle crut même étouffer et sentit ses joues la brûler. La jeune femme laissa ses affaires sur place et rebroussa chemin jusqu’à sa tente.

Plus tard dans la journée elle se sentait de nouveau beaucoup mieux. Elle avait pu se confier sans crainte à Poca qui avait sur l’écouter et la rassurer. Son amie lui avait dit qu’il était humain de réagir ainsi et qu’elle n’avait pas à se faire de soucis pour tout cela. Elle avait enchainé en lui disant qu’elle était bien plus belle, intelligente et qu’elle serait elle aussi amoureuse et aimé en retour un jour. Les deux miss c’étaient ensuite promené et avaient jouées plusieurs heures près de la rivière. Ce ne fut qu’au moment d’aller se coucher qu’elles se séparèrent, chacune regagnant son tipi. Ses paupières à peine clause, les images dont elle avait été spectatrice le matin lui revinrent vivement à l’esprit. Sursautant, elle bondit et sortit au-dehors. Elle avait besoin de marcher, de profiter de l’air frais de la nuit pour se remettre un peu de plomb dans la cervelle.

Nakoma pensait à tout un tas de choses, elle n’avait pas spécialement envie de refaire une tentative pour retrouver le sommeil. Elle se sentait étrangement pleine d’énergie, même si elle avait eu une journée bien chargée comme tant d’autres. Apercevant pas très loin d’elle la fin de la forêt et le début des montagnes, elle dirigea ses pas en direction de ces dernières. Cela devait faire au moins deux semaines qu’elle ne c’était pas rendu dans ce lieu, changeait d’environnement lui ferait le plus grand bien. La nuit ne lui permettait pas vraiment de s’évader en contemplant le nouveau lieu dans lequel elle venait d’entrer. Elle avait plutôt l’habitude de l’obscurité, tout du moins elle n’en avait pas peur, elle aimait être éclairée seulement par la lueur des étoile et d’une lune presque pleine. Marchant d’un pas très rapide, elle n’avait pas eu le temps d’avoir froid, surtout que les mêmes images la hantaient et la faisait bouillir intérieurement.

Le gazouillement des oiseaux la réveilla très tôt dans la matinée, les premières lueurs de l’aube, réchauffèrent son visage qui c’était glacée dans la nuit fraiche et légèrement humide. L’indienne n’avait pas cherchée à faire demi-tour, elle c’était aventurée pendant une bonne poignée de minutes en montagne, avant de tomber de fatigue contre un arbre. Sous le couvert d’un épais feuillage elle avait trouvé un refuge plaisant. Sa nuit ne fut pas agitée par de nouveaux cauchemars, elle était bien trop exténuée pour cela. La fraicheur du matin lui fit le plus grand bien, elle s’étira et improvisa quelques mouvements pour assouplir son corps un peu endolori. Elle songeait à présent à rentrer au campement avant que le reste de la tribu ne se réveille et ne remarque son absence. Nako n’eut même pas le temps d’esquisser un pas qu’elle entendit des cris, des appels à l’aide pas très loin d’elle. Sans l’ombre d’une hésitation elle se précipita en direction de la voix.

Arrivé sur les lieux elle ne vit personne en danger ce qui l’intrigua fortement. Se tournant en tous sens et scrutant chaque centimètres carré du lieu où elle se trouvait, elle entendit de nouveau la voix qui se faisait plus faible et aigüe. Nakoma songea qu’il devait s’agir d’un enfant ou d’une personne à bout de force, ou peut-être même des deux à la fois. Quoiqu’il en soit elle venait d’en repérer l’origine et se hâta vers un buisson. Elle glissa habilement ses mains entre les branchages entremêlés pour voir ce que ce petit arbuste avait capturé. Découvrant la fée au milieu du buisson, Nakoma poussa un petit cri de surprise. Elle n’en croyait pas ses yeux et elle ne semblait pas être la seule dans ce cas ! C’était la toute première fois qu’elle voyait une fée, elle n’en imaginait même pas l’existence jusqu’alors… Son peuple croyait en l’existence d’esprits, invisibles et puissants, mais pas en des petits êtres bien visibles, avec des ailes comme les oiseaux. Nakoma ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n’en sortit. Puis voyant que la petite demoiselle était toujours prisonnière, elle replongea ses mains pour finir son entreprise et délivrer la douce fée. L’indienne procéda avec délicatesse et minutie, ne voulant pas blesser ce petit être qui paraissait très surement venir d’un autre monde, si cela était possible…


Une fois libérée de sa prison, Nakoma anticipait déjà la scène à venir, des remerciements, des formules de politesse et surement verrait-elle la fée s'envoler dans le bleu clair du ciel. La reverrait-elle un jour ? Surement que non, tout ceci n'aurait été qu'un rêve... Car oui Nakoma était charmée par la vision de cet être magique, incroyablement belle et à ses yeux inaccessibles, comme si elle était une petite étoile descendu de la nuit sur terre. Très naturellement elle lui sourit, bien heureuse d’avoir réussi à lui venir un tant soit peu en aide. Elle s’enquiert ensuite de son état, même si elle ignorait totalement si la fée pourrait comprendre sa langue et donc ce qu’elle lui dirait :

- Bonjour… euh… tu n’es pas blessée?
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeMar 29 Oct - 18:56





On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide ...


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OndineNakoma
Voila l’ombre gigantesque se tenait juste devant elle, elle était vraiment très grande, elle ne correspondait à aucun des animaux qu’Ondine avait déjà rencontrer ce qui intensifia un peu plus sa terreur, elle allait se faire dévorer ou pire elle serait capturer par un humain et bringuebaler dans une cage jusqu’à la fin de ses jours pour servir de preuve à travers le monde des humains. Elle ne put s’empêcher d’éclater de nouveau en sanglot en songeant qu’elle allait mourir ici et qu’elle ne reverrait plus jamais sa meilleure amie. Alors qu’elle pleurait à chaudes larmes, les branches du buisson se mirent à bouger et elle fut ballottée un long moment, avant de voir une chose foncée qui farfouillait dans les branchages, puis ceux-ci s’écartèrent pour laisser apparaître un visage. Prise de terreur Ondine en resta stupéfaite et n’osait plus bouger d’un millimètre peut être ne l’avait elle pas vu qu’elle cherchait autre chose dans ce buisson ? Peut être avait elle perdu quelque chose ? Mais lorsque le visage poussa un petit cri Ondine sut qu’elle avait été repéré avec l’énergie du désespoir elle essaya en vain de se libérer de ses entraves mais rien n’y faisait elle était bloqué et complètement à la merci de l’humaine qui la regardait. Qu’allait elle devenir ?

Soudain alors qu’elle s’attendait à être attrapé avec violence, la jeune femme fit entrer délicatement ses mains dans le buisson, et avec minutie elle tâcha de la libérer. Ondine n’osait plus bouger de peur de se faire attraper, mais le calme de celle qui était en train de la secourir l’apaisa bien qu’elle eut encore très peur, elle essaya de bouger pour hâter sa libération. Une fois libre Ondine tomba lourdement sur le sol, ses ailes étaient trempées, elle ne pouvait donc pas s’envoler pour prendre la fuite elle était une fois de plus à la merci de l’humaine.  Celle-ci la regardait avec ce qu’elle espérait de la stupéfaction, il était extrêmement rare qu’une fée sous sa forme originelle se montre aux yeux des humains et dans ce cas présent cela n’avait bien sûr pas été l’objectif principal de l’excursion.

Bonjour… euh… tu n’es pas blessée ?

Ondine comprit bien sûr ce que lui dit la jeune femme, mais si elle parlait comprendrais t’elle autre chose que le bruit de clochette de sa voix. Car il y a déjà quelques temps son amie Clochette avait remarquer que les humains ne les comprenaient pas mais bon si la jeune femme avait entendus ses cris de détresse elle devrait certainement comprendre ce que lui dirait, enfin si elle trouvait le courage de lui adresser la parole. Ondine se remit debout, et se regarda sous toutes les coutures, hormis ses ailes trempées, elle était couverte d’égratignures sanguinolentes pour certaines. Puis alors elle releva les yeux vers l’inconnue qui l’avait aidée, et haussa les épaules avant de faire non de la tête, bon ce n’était pas un mensonge vu qu’elle n’était pas grièvement blessé et puis elle avait surtout très froid. Elle jeta un coup d’œil aux alentours pour trouver quelque chose qui l’aiderait à se tenir chaud, elle aurait aimer retrouver ses feuilles de nénuphars que son amie avait cousu ensemble pour en faire une couverture chaude et qu’elle affectionnait particulièrement mais au lieu de cela elle se retrouvait dans les bois avec peu de chose qui pourrait la réchauffer. Elle s’avança avec précaution d’une feuille en surveillant du coin de l’œil l’humaine qui lui tenait compagnie. Elle pris alors une des feuilles du buisson et la plaça sur ses épaules, mais la feuille était mouillé aussi eut elle plus froid que chaud. Malgré elle, elle frissonna puis elle se laissa le temps d’observer sa sauveuse. C’était une jeune femme de toute évidence, avec une peau mate et des yeux pétillants d’intelligence, elle ne semblait pas méchante mais bon on ne pouvait juger quelqu’un qu’on ne connaissait pas.

Maintenant qu’elle n’était plus prisonnière du buisson, Ondine ne savait plus que faire, elle ne savait même plus où aller pour repartir, elle chercha vainement son chemin avant de reporter son attention sur l’indienne. Sa peur avait diminuée même si elle ne se sentait pas vraiment en sécurité ainsi à découvert. Resserrant sa fragile couverture sur elle, elle se décide enfin à lui adresser la parole.

-Merci …

Voilà au moins une chose qui n’était pas difficile à dire mais qui avais un poids autant chez les fées que chez les humains. La politesse était toujours le signe d’une bonne éducation quelque soit le peuple dont vous veniez. Ondine recula un peu pour se cacher dans les feuilles, elle regarda à nouveau ses ailles qui n’étaient pas prêtes de sécher.

-Je ne peux pas voler, mes ailes sont toutes mouillées et je ne sais même pas où je suis …

Bon et bien voila, elle se décidait à remettre une fois de plus sa vie entre les mains de la jeune indienne, dans son cœur elle espérait qu’elle ne c’était pas trompée en essayant de lui accorder sa confiance.


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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeDim 3 Nov - 8:51






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Ondine + Nakoma
Cela devait passer inaperçu, mais tout au fond d’elle Nakoma avait peur. Elle n’était pas spécialement une personne peureuse, mais elle n’était pas non plus une personne courageuse. Face à cette découverte elle était plutôt stupéfaite et sur ses gardes. L’indienne devinait aisément qu’elle n’avait pas à faire à une entité de son monde et comme elle n’avait encore jamais rencontré aucun être surnaturel jusqu’alors… La posture à adopter, ainsi que le comportement à suivre lui échappait totalement. Elle ne savait pas du tout à quoi s’attendre qui plus. Venait-elle de faire la rencontre d’un petit monstre bienveillant ou maléfique ? Ce petit être avait-il des pouvoirs surhumains ? Si c’était le cas s’en servirait-elle contre l’indienne ?

Son instinct la guida plus que de raison dans son questionnement. Nako faisait habituellement plus confiance à ses pensées murement réfléchi, plutôt qu’à ce que son cœur pouvait lui dicter… Ce nouveau mode d’action la déroutait, même si elle essayait de ne rien en laisser transparaître. Son regard ce fit très doux en découvrant la fine silhouette de la fée, un sourire fit écho à l’inquiétude de la captive du buisson. Elle s’étonnait elle-même de tant de calme devant cette situation. Cela était entièrement dû à l’identité de sa rencontre, elle lui inspirait confiance, sans qu’elle puisse en définir la ou les raison(s).

En l’observant dans le silence le plus total elle put constater que le petit être avait de multiples ecchymoses sur sa peau. Très certainement cela avait été le résultat de sa chute, ou de sa lutte pour s’extirper par elle-même de sa prison, ou bien encore des deux évènements assemblés. Quoiqu’il en soi devant un tel bilan l’indienne ne pouvait ainsi rester sans agir pour remédier d’une quelconque manière à cela. Aussitôt elle eut une idée et dit à voix basse :

- Attend.

Nakoma se tourna et navigua de buissons en buissons, allant parfois à la rencontre d’un arbre fouillant près du tronc de celui-ci. Elle trouva tout ce qu’elle recherchait et avec les quelques ingrédients ainsi recueilli elle fabriqua une petite mixture sur le dos d’une feuille. D’un doigt elle prit un peu de sa préparation et retourna vers le buisson de la fée. Elle descendit tout doucement son doigt avec la pommade et lui indiqua de son autre main le mode d’application à effectuer. Elle espérait qu’ainsi la miss comprendrait qu’il s’agissait d’une préparation pour faire un cataplasme pour ses blessures et permettre une guérison plus rapide de celles-ci.

Puis Nako ne put s’empêcher d’observer le petit être qui paraissait avoir très froid et qui tentait tant bien que mal de se réchauffer avec en guise de couverture une feuille mouillé. Devant ce nouveau spectacle, l’indienne réagit tout aussi rapidement, elle cueillit une grande feuille, à peine plus petite que la taille de sa main et la sécha entre ses deux mains dans un mouvement rapide. Puis elle déposa la nouvelle couverture ainsi faite à côté de la petite fée, en l’incitant à s’en servir par un mouvement de tête rassurant.

Entendant la demoiselle la remercier, Nakoma sentit le rouge lui monter aux joues et elle lui offrit un large sourire en guide d’un « de rien ». Elle s’agenouilla ensuite près du buisson pour être davantage à la hauteur du petit être surnaturel et ainsi pouvoir bavarder avec elle plus agréablement et efficacement. Nakoma oubliait tout d’un coup qu’elle devait regagner sa tribu et que les siens allaient bientôt s’inquiéter de son absence si ce n’était pas déjà le cas… Tout ce qu’elle souhaitait pour le moment c’était s’assurer que la petite fée allait bien et pourrait regagner sans danger son monde et puis aussi elle souhaitait en découvrir davantage sur elle… Elle était charmée par cette entité sans même savoir véritablement de quoi il s’agissait. Voulant lever le doute à ce sujet elle osa lui demander :

- Es-tu un esprit ?

Secrètement elle songeait déjà à quel genre d’esprit pouvait s’associer la demoiselle. Peut-être celui des fleurs, ou des plantes, ou bien encore des céréales… Ça lui paraissait totalement fou de songer à cela. Pour elle les esprits avaient toujours été invisibles, d’une forme inconnue, elle les imaginait naviguant sous la forme d’un courant d’air, ou d’une cascade d’eau. Ecoutant la miss s’adresser à elle, il lui sembla découvrir à cet instant ses ailes ! Elles étaient blanches et on pouvait y voir de jolis motifs spiralaires sur le dessus. C’était bien la première fois qu’elle voyait de telles ailes ! Elles étaient tout simplement uniques et somptueuses à ses yeux. Son regard s’illumina sous cet émerveillement et elle laissa s’exprimer son émotion sans timidité aucune. Quelques secondes après elle repensa à ce qu’elle lui avait déclaré dans son intervention. La demoiselle était perdue et en cela Nakoma pouvait l’aider aussi elle lui répondit chaleureusement :

- J’habite dans cette forêt pas très loin d’ici, je peux t’aider à te repérer, même si je ne sais pas où tu souhaitais te rendre…

L’indienne poursuivit en décrivant les petits chemins non loin d’elles, les rivières et leurs emplacements, les différents paysages alentours qui décrivaient divers lieux. Elle lui parla ainsi pendant quelques minutes observant l’expression du visage de son interlocutrice. Cherchant à déceler le moindre signe qui pourrait lui indiquer si ses informations étaient d’une quelconque utilité pour elle. Une fois sa description achevée elle questionna à nouveau :

- J’espère que ça t’es un peu utile. Je viens de me rendre compte qu’on ne s’est même pas présentée l’une à l’autre. Moi c’est Nakoma, et toi comment t’appelles-tu ?
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeSam 4 Jan - 12:42





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OndineNakoma
Lorsque la gigantesque femme se leva, Ondine espéra qu’elle était sortie d’affaire, la femme allait partir et la petite fée pourrait se mettre en quête de clochette ou tout du moins d’un moyen pour rentrer chez elle. Elle observa l’indienne qui furetait dans les buissons et près des arbres, celle-ci revint quelques minutes après avec une feuille sur laquelle il y avait une étrange mixture, elle en mit sur son doigt et le tendit à Ondine. La petite fée recula d’abord devant l’approche de cette gigantesque main et regarda avec une suspicion évidente la mixture qu’on lui tendait, et si c’était du poison ou encore pire un somnifère qui l’endormirait profondément et qui permettrait à l’indienne de la kidnapper pour la vie. Ondine attendit que l’indienne en applique elle-même un peu sur sa peau pour être sûre de ne courir aucun danger, puis de sa petite main elle en prit pour panser ses blessures. La douleur la fit grimacer le temps de l’application mais elle fit un petit sourire à celle qui l’aidait puis elle resserra sa fragile couverture humide sur ses épaules en frissonnant.

La réaction de la femme surprit Ondine, elle se leva et attrapa une feuille. Ondine regarda son petit manège avec curiosité, l’indienne serrait la feuille dans ses paumes comme si elle espérait que la feuille allait réchauffer ses mains. Mais bien vite la petite fée comprit que ce n’était pas le but de la manœuvre, lorsque la feuille fut posée avec douceur et délicatesse à ses pieds elle comprit que la femme lui offrait une couverture séché. Ondine regarda longuement la grande feuille avant de laisser tomber sa couverture de fortune sur le sol et de prendre l’offrande de la jeune femme. La feuille était sèche et gardait la chaleur des mains de la femme, malgré elle Ondine ne put s’empêcher de soupirer d’aise et de sourire d’apaisement.

- Es-tu un esprit ?

Ondine secoua la tête négativement pour lui dire qu’elle n’en était pas un, et pour lui montrer sa nature elle se tourna et montra ses ailes à l’indienne, peut etre comprendrais t-elle qu’elle était une fée tout en lui annoncant qu’elle ne pouvait voler du fait que ses ailes étaient trempées.

- J’habite dans cette forêt pas très loin d’ici, je peux t’aider à te repérer, même si je ne sais pas où tu souhaitais te rendre…

Ondine fut surprise par la bonté de la jeune femme qui ne faisait que l’aider depuis toute à l’heure et resta un moment bouché bée devant tant de prévenance et de gentillesse. La jeune femme lui parla des divers chemins qu’elle connaissait dans la forêt  et les divers paysages qui les entouraient.

- J’espère que ça t’es un peu utile. Je viens de me rendre compte qu’on ne s’est même pas présentée l’une à l’autre. Moi c’est Nakoma, et toi comment t’appelles-tu ?

Ondine hésita un moment, était il prudent de se présenter à cette humaine au bien sûr quelques humains la connaissait en tant que la Dame du Lac mais jamais personne ne l’avait rencontrée en fée jusqu’à ce jour. Si elle avait eu plus de force la petite fée aurait alors prit sa forme humaine pour se présenter mais elle était épuisée. Le sourire de Nakoma lui donna confiance aussi fit elle quelques pas pour s’en approcher non sans une certaine appréhension.

-Je m’appelle Ondine et je suis une fée des eaux.

La petite fée posa sa main sur un doigt de Nakoma comme si elle lui serait la main puis elle se permit de lui offrir un véritable sourire.

-Je suis arrivée ici en suivant un torrent des montagnes qui m’a mené à un lagon,  mon amie et moi n’avons pas vu la nuit tombée et lorsque je me suis retrouvée prisonnière elle est partie chercher de l’aide à pied. Je ne sais pas depuis combien de temps elle est partie mais elle va surement s’inquiéter pour moi.

Ondine jeta un regard vers le buisson sous lequel clochette avait disparu en espérant que celle-ci n’avait pas eu de problème.

-Tu n’es pas sensé connaitre notre existence à nous les fées aussi je ne peux pas te dire où nous résidons et puis je crois que je ne saurais même pas te dire où se trouve ma maison … Je sais juste que c’est près d’un arbre centenaire.

Ondine rechignait quelque peu à donner des détails qui mettraient la vie de toutes les petites fées en danger mais elle tenait à rentrer chez elle, saine et sauve pour retrouver ses amies.

-Si tu me promets que tu ne feras rien au miens je serais ravie que tu m’aide à rentrer chez moi, j’irais bien plus vite avec toi que si je dois rentrer à pied ou attendre que mes ailes sèchent.

A cet instant le ciel se zébra d’un ultime éclair et  Ondine frissonna de terreur, oui elle mettait sa vie et celles des siens entre les mains d’une indienne qu’elle venait tout juste de rencontrer et qui lui avait sauvé la vie mais dont elle ne connaissait que le prénom.


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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeMer 25 Juin - 0:24






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Ondine + Nakoma
Un esprit, cette hypothèse ne paraissait pas si farfelue au vu des circonstances et de la présente apparence de cette mystique rencontre. Pour son peuple les esprits existaient, c’était une chose à ne pas douter, toutefois ils n’avaient pas d’apparence physique, visible… ils n’étaient pas faits de chairs et de sang. Mais après tout personne ne s’était jamais vanté d’avoir un jour fait la rencontre d’un esprit. Si cela avait été le cas un jour, peut-être que ledit esprit lui aurait effacé la mémoire, ou lui aurait fait promettre de garder son existence secrète. Quoiqu’il en soit le petit être dont elle venait de faire la rencontre, répondu par la négative à son interrogation. Elle alla même plus loin, en lui se tournant légèrement sur le côté pour lui dévoiler une partie d’elle que la jeune indienne n’avait jusque-là pas aperçu.

Nakoma ne masqua pas sa surprise en découvrant ces deux ailes, si brillantes, si vraies, si unique ! Jamais sur aucune autre espèce elle n’avait pu observer pareille chose, c’était réellement une chose inédite. Ce genre de découverte aurait beaucoup plu à sa meilleure amie, qui se serait surement empressée d’en découvrir davantage. Mais pour elle, la nouveauté était davantage synonyme de danger plutôt que source de curiosité. Cela lui donnait envie de prendre ces jambes à son cou et de regagner au plus cite son campement. Toutefois elle n’en fit rien, mis à part son expression qui resta figée de stupeur pendant un instant, aucun autre signe ne vint démontrer ses sentiments. La jeune femme sentait qu’une étrange fascination s’emparait d’elle et que l’objet de celle-ci était ce petit être. Elle n’aurait su expliquer pourquoi, mais elle sentait au fond d’elle qu’elle pouvait lui faire confiance, qu’elle n’avait rien à craindre d’elle. Et pourtant elle ignorait totalement l’identité de la personne avec qui elle parlait, elle ne savait même pas s’il s’agissait d’une personne… Cette énigme ne dura pas très longtemps.

Elle découvrit une poignée de secondes plus tard l’identité complète de la miss. Ainsi il s’agissait d’une fée, quel joli nom, pour une belle et nouvelle espèce. L’indienne semblait doucement se réconcilier avec le concept de nouveauté. Elle se surprenait même à vouloir en savoir plus. Nakoma se posait de multiples questions, mais pour ne pas assaillir la demoiselle sous une avalanche d’interrogations, elle posa celle qui lui paraissait la plus essentielle et qui lui était venue de prime abord :

- C’est quoi une fée ?

La dénommée Ondine, vint ensuite déposer l’une de ses mains sur le bout d’un des doigts de l’indienne. Ce fut une sensation assez étrange qu’elle ressentie, comme si une goutte venait de s’échouer sur elle avec la douceur d’une plume. La voix de la fée était cristalline, claire et étrangement parfaitement audible. Nakoma pensait qu’un si petit corps devait renfermer une toute petite voix mais visiblement elle s’était trompée. Très posément elle décida d’écouter le récit de la demoiselle et les propositions qu’elle lui exposa. Elle fut vivement touchée par la confiance qu’elle lui portait, elle mettait son destin entre ses mains d’une certaine façon. Ou plutôt elle était honorée par la sincérité dont Ondine faisait preuve à son égard. Car l’indienne avait remarqué qu’elle n’agissait pas sans crainte et elle n’avait pas l’air de jouer un rôle avec elle pour tenter de la manipuler d’une quelconque façon que ce soit. Elle ne répondait pas immédiatement à la requête de la demoiselle, elle prit le temps de la réflexion. Nako ferma les paupières et prit une profonde inspiration. Cherchant à écouter ce que lui conseillait son cœur, ouvrant ses sens à tous les conseils que les esprits pourraient lui donner pour la guider dans sa décision. Elle rouvrit les yeux en même temps qu’un léger souffle de vent vint lui chatouiller sa nuque dénudé :

- Je t’aiderai autant que je le peux.

En même temps qu’elle lui délivrait cette réponse la jeune femme se demandait si elle ne devait pas aussi lui faire quelques confidences de circonstances. Comme par exemple lui signifier qu’elle n’était pas bien courageuse et qu’elle souhaitait ne pas avoir à vivre des aventures de quelques sortes que ce soit avec elle pendant leur trajet. Le mieux était de partir au plus vite et de se mettre en route. Toutefois avant de se mettre en marche elle observa la fait et posa une question brulante :

- Tu… tu peux… voler ?

Elle avait formulée ces mots en hésitant. Nakoma ne savait pas si les ailes que lui avait présentées la fée lui permettaient de voler. Et si c’était bien le cas, ces dernières paraissaient endommagées par la pluie, alors était-il possible qu’elles puissent fonctionner ? L’indienne ne c’était pas présentée comme une grande bavarde jusque-là, cela s’expliquait surement avec la timidité provoqué par cette surprenante rencontre. Toutefois elle entrevoyait déjà une multitude de sujets qu’elle avait envie d’aborder avec la fée. Si bien sûr celle-ci était partante pour discuter pendant leur recherche…
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeJeu 17 Juil - 11:58






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Ondine + Nakoma
Lorsque l’indienne lui affirma qu’elle l’aiderait Ondine ne put s’empêcher de lui sourire, bien sûr comme toutes les fées de sa taille elle n’était guère rassurée mais au fond d’elle-même elle savait qu’elle pouvait faire confiance à cette jeune femme. Pourtant lorsqu’elle leva les yeux vers Nakoma elle vit qu’elle n’était guère rassurée et développa en elle un sentiment fort d’appréciation car elle aussi était terrifiée seule dans cette forêt. L’indienne la regarda et Ondine remarqua qu’elle n’avait pas répondu à sa question concernant sa nature, elle prit quelques minutes pour lui expliquer ce qu’était une fée mais n’entra pas dans les détails en ce qui concernait les pouvoirs dont elle et ses congénères disposaient. Enfin Nakoma lui posa une autre question qui surprit la fée car il lui semblait avoir déjà évoquer le sujet.

- Tu… tu peux… voler ?

-En temps normal oui … mais elles sont mouillées et à moins que le soleil ne lève rapidement et que je reste assez longtemps au soleil je ne pourrais pas voler avant un moment. C’est tellement plus simple de voler que de marcher …

Oh oui Ondine aimait voler et plus particulièrement le long des ruisseaux ou des torrents dans lesquels elle observait les animaux et si d’aventure elle tombait sur des têtards elle ne pouvait s’empêcher de s’arrêter pour leur créer des bulles qui les faisaient s’émerveiller. Bien sûr elle ne pouvait pas dire à Nakoma qu’elle parlait au ruisseau et à ses animaux ni qu’elle pouvait manipuler l’eau à volonté mais peut être qu’elle pourrait lui montrer si elle arrivait à lui faire davantage confiance. Toutefois on était loin d’en être là et Ondine ne se voyant pas marcher à côté des longues jambes de la jeune femme du se résoudre à lui demander une fois de plus son aide.

-Est-ce que tu pourrais me porter si ça ne te dérange pas, je me ferais toute petite sur ton épaule …

Sa référence à sa taille la fit elle-même sourire, puis sans vraiment attendre de réponse de la part de la jeune indienne elle s’assit sur sa main, si elle voulait la mettre sur son épaule elle le ferait sinon Ondine redescendrait et ferait le chemin à pied. Pour patienter elle se mit à songer à Clochette qui était partie depuis un sacré long moment maintenant, une angoisse l’envahit tandis qu’elle imaginait sa meilleure amie dans un piège comme celui dans lequel elle était tombée.

-Je me demande où est Clochette, elle est partie depuis longtemps maintenant !

Pendant qu’elle rentrerait grâce à l’indienne elle scruterait le sol pour essayer d’apercevoir Clochette ou l’une de ses inventions qu’il l’aiderait à la retrouver à moins que celle-ci ne se soit fait dévorer par un animal nocturne ou capturer par un humain malveillant. Non c’était impossible on parlait de Clochette voyons ! La fée la plus débrouillarde de la vallée des fées, celle qui cherchait toujours de nouvelle aventure, non elle devait certainement être rendue à l’arbre à poussière de fée et elle avait dû attendre que la pluie cesse pour pouvoir mettre en route une expédition pour venir à sa rescousse. Malgré son raisonnement Ondine ne pouvait s’empêcher d’être inquiète pour son amie, elle pris ses genoux entre ses bras et soupira de stress pour essayer de se détendre en vain, elle n’irait pas mieux tant qu’elle n’aurait pas vu Clochette devant elle et en bonne santé ! Mais avant cela il allait falloir se mettre en route et tout dépendait de la volonté de Nakoma, Ondine était prête et lui tardait de rentrer à la maison et de retrouver son nénuphar.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeLun 21 Juil - 17:55






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Ondine + Nakoma
Très vite elle eut sa réponse, quant à savoir si une fée pouvait voler, ou si ses ailes n’étaient là que pour embellir leur personne. Oui elle avait la capacité de voler, mais pour le moment celle-ci lui était indisponible. Nakoma essayait de s’imaginer ce qu’on pouvait ressentir, voir si on pouvait s’envoler ou dessus de la terre. L’imagination n’était pas l’un de ses points forts, mais pas du tout. Elle n’arriva pas à entrevoir la moindre image, après tout elle était un être humain et elle ne pourrait jamais voler ! Aussi l’indienne s’imagina une tout autre scène, beaucoup plus plausible et donc accessible à son imagination. Elle entrevoyait la petite fée, marcher. Le temps que l’indienne fasse un pas il faudrait que la fée en fasse une bonne vingtaine pour être à son niveau. Ce n’était une solution envisageable et elle décida qu’il faudrait, pour aider correctement la petite fée, la porter et marcher à sa place. Nakoma chercha les bonnes paroles pour convaincre la demoiselle de lui faire suffisamment confiance pour qu’elle accepte ensuite de se laisser conduire par une presque totale inconnue.

Bouche bée elle constata qu’elle n’eut à se donner aucun mal pour voir sa proposition être acceptée. Ou plutôt, elle n’eut pas besoin de formuler sa proposition, Ondine la devança se proposant pour être transportée. Sans un mot de plus, elle regarda, comme stupéfaite, la fée venir si aisément dans le creux de sa main, pour s’y asseoir en tailleur. Elle la remercia en la gratifiant d’un joli sourire, tout en soulevant avec délicatesse et dans un geste très lent sa main, elle la porta à la hauteur de son épaule et attendit ensuite qu’Ondine s’installe sur son épaule. Une fois que ce fut chose faite, l’indienne se mit en route marchant en direction de l’arbre centenaire qui se trouvait être le plus proche de leur position actuelle.

L’inquiétude qu’exprima la fée était légitime, elle se préoccupait véritablement du sort de son amie. Ainsi donc la jeune femme en déduisit que les fées leurs étaient semblable en ce point : elles avaient aussi des sentiments. Elle se voulait rassurante et aurait aimé effacé toutes les inquiétudes d’Ondine. Mais comment faire ? Nako ne pouvait pas lui dire que tout irait, que son amie, Clochette, était chez eux et qu’elle allait bien, ou qu’elle était à sa recherche… Elle ne pouvait rien dire de tout cela car elle ne savait rien de la situation de son amie et inventer des histoires ou mentir ne faisait pas partie de ses habitudes. La jolie brune regarda droit devant elle, continuant à marcher, évitant soigneusement les branches d’arbres et les feuilles, puis elle dit ce que son amie Pocahontas aurait surement déclaré :

- J’espère que tu la retrouveras très vite. Peut-être la croiserons-nous sur notre chemin ?

Se serait idéal si s’était le cas, Ondine pourrait retrouver sans problème son chez elle. C’était très optimiste comme vision des choses et ça aurait été le point de vue qu’aurait choisi d’adopter sa meilleure amie. Pour sa part, elle avait un peu plus de mal à concevoir les choses ainsi, mais cela lui arrivait, parfois, c’était dû à l’influence de la fille du chef des Powhattans sur elle. La route jusqu’au premier grand arbre serait plutôt longue, peut-être leur faudrait-il une bonne heure de marche pour l’atteindre, voir même plus… Quoiqu’il en soit l’indienne n’avait pas très envie d’aller jusqu’à là-bas dans un silence religieux. Toutefois elle cherchait quel sujet de discussion elle pourrait aborder. Elle savait que parler des fées, serait faire de curiosité, voir même d’indiscrétion de sa part. Nakoma ne devait même pas avoir connaissance de leurs existences, alors elle n’oserait pas en demander davantage. Aussi, elle opta pour une autre direction, parler un peu d’elle, la jeune femme aimait bien bavarder, espérant que cela ne gênerait pas la demoiselle :

- Je suis une indienne, je vis avec mon clan de l’autre côté de cette ligne d’arbres. Elle désigna celle-ci d’un tracé délicat du bout du doigt, avec son bras qui lui restait de libre. Nous portons le nom de Powhattan. D’habitude je ne m’éloigne jamais bien loin de mon campement… Mais hier soir j’ai eu besoin de partir, j’avais envie de respirer un autre air, de voir un autre horizon. Je ne sais pas vraiment pourquoi… lâcha-t-elle l’air légèrement perplexe.

Les minutes s’égrainèrent sans que Nakoma faiblisse, ni ne ralentisse l’allure. Après tout si le premier arbre auquel elle était en train de la conduire n’était pas le bon, il faudrait qu’elle marche encore dans une toute autre direction. Cependant même si elle ne se sentait pas fatigué, elle avait soif et elles se trouvaient justement à quelques mètres d’un petit ruisseau. Nakoma décida de s’y arrêter un instant, même si cela leurs faisaient faire un léger détour de quelques minutes. Elle questionna la fée :

- Tu n’es pas trop fatiguée ? Je vais m’arrêter un peu près d’un ruisseau pour me désaltérer un peu. Tu pourras en faire de même, finit-elle par proposer, même si elle ignorait si les fées pouvaient avoir soif.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 14:17






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Ondine + Nakoma
- J’espère que tu la retrouveras très vite. Peut-être la croiserons-nous sur notre chemin ?

La sollicitude de la jeune femme fit du bien au moral de la petite fée même si les chances de tomber sur Clochette était bien mince, ce petit espoir n’était néanmoins pas de refus dans le cœur de la fée. Ondine laissait son regard errer sur les alentours pour chercher quelque chose qui lui rappellerait le chemin qu’elle avait pris en venant, mais il ne fallait pas se faire d’illusion non plus car elle était en train de s’amuser avec la rivière et ses occupants lorsqu’elle était venue et n’avait absolument pas fait attention à la route ! Perdue dans sa contemplation Ondine sursauta quand elle entendit à nouveau la voix de Nakoma.

-Je suis une indienne, je vis avec mon clan de l’autre côté de cette ligne d’arbres. . Nous portons le nom de Powhattan. D’habitude je ne m’éloigne jamais bien loin de mon campement… Mais hier soir j’ai eu besoin de partir, j’avais envie de respirer un autre air, de voir un autre horizon. Je ne sais pas vraiment pourquoi…

Lorsqu’elle lui désigna un point vers l’horizon Ondine y posa son regard et se rendit compte que la jeune femme était bien de loin de chez elle, pourtant elle ne semblait pas pour autant inquiète de cette situation. Cette constatation mit Ondine dans l’embarras car elle, elle avait paniquée à la première minute niveau bravoure cela laissait à désirer … La fée ne répondit rien se contentant d’hocher la tête, elle ne savait que dire pour meubler le silence, et elle se dit qu’il valait mieux ne pas prononcer un mot plutôt que de débiter des banalités. Ondine était bien installer sur son épaule et sentait le doux balancement de sa démarche, Nakoma marchait vite ou bien était ce simplement le fait qu’elle était tellement plus grande qu’elle que cela paraissait aller plus vite, la petite fée se remémora ses expériences du passé, lorsqu’elle prenait la forme de celle qu’on appelait la Dame du Lac, il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas repris cette apparence préférant laisser sa protégée suivre son chemin tant qu’elle n’aurait pas besoin d’elle. Ondine ne pût retenir un petit soupir d’envie et songeant à cette époque où elle avait rencontré un humain qui depuis n’avait jamais quitté ses pensées.

La fée releva les yeux lorsqu’elle entendit le murmure d’un ruisseau, elle se leva en faisant attention de ne pas glisser et posa délicatement sa main sur le bord externe de l’oreille de l’indienne pour se retenir en cas de chute.

-Tu n’es pas trop fatiguée ? Je vais m’arrêter un peu près d’un ruisseau pour me désaltérer un peu. Tu pourras en faire de même

Ondine hocha la tête et se mit à guetter l’apparition du ruisseau, lorsqu’elles y arrivèrent elle se laissa glisser doucement sur le bras de Nakoma et sauta pour atterrir sur une feuille. Avec toute son agilité de fée elle descendit ensuite jusqu’à la terre ferme, là elle leva les mains et attrapa la tige du feuille qui regorgeait d’eau, bien qu’elle n’eut pas très soif, elle n’avait rien à manger et l’eau comblerait le creux de son ventre. Elle fit passer sa main sur le bord de la feuille et recueilli une perle de rosée minuscule qu’elle bût doucement. Elle regarda aux alentours et son regard se posa sur une toile d’araignée et non loin de là un petit buisson fruitier, elle s’avança en faisant des petits sauts voletés, ses ailes commençaient progressivement à sécher. Le buisson offrait des petites baies rouges, Ondine les sentit et fit le tour du buisson pour voir si un animal en avait mangé et en serait mort quand elle comprit qu’il était sûr elle sourit et se tourna vers Nakoma.

-Nakoma voilà de quoi manger un peu si tu as faim…

La fée n’attendit pas de voir si l’indienne la rejoignait et avala une baie, puis elle se dirigea vers le bord du ruisseau, plongea les mains dedans en ressortir une parfaite perle de rosée, bien grande et bien ronde. Elle fit un clin d’œil à Nakoma et se dirigea vers la toile d’araignée qu’elle avait repérée, l’animal n’était pas là mais Ondine ne put s’empêcher d’agrémenter le lieu de vie de ce petit être. Elle s’approcha au plus près de la toile et posa la perle dessus, d’un geste fluide elle la fit bouger créant une lignée de petites perles.

-Perles de rosée sur toile d’araignée !

Ondine sourit en s’exclamant, elle se souvenait parfaitement du jour où elle avait essayé d’apprendre cette technique à Clochette qui voulait changer de talent. Ça avait été un désastre mais au moins elle et ses amies avaient bien ris de cette mésaventure. Clochette … il fallait vraiment la retrouver. Ondine frissonna et remplaça la feuille humide qu’elle avait par une feuille un peu plus grande et sèche.

-Nous repartons ? Nous avons encore un long chemin à faire …
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeDim 24 Aoû - 17:37






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Ondine + Nakoma
Pendant leur marche, Ondine ne se montra guère bavarde en sa compagnie, ou peut-être était-ce dans son caractère d’agir ainsi. Quoiqu’il en soit, leur route fut du coup plutôt… calme. Rythmée seulement par les légers bruits des pas de l’indienne sur le sol humide, par le bruit des feuillages, des oiseaux et d’autres animaux divers. Dans cet assourdissant calme, Nakoma en profita pour fredonner d’une légère, presque dans un murmure, des airs de son enfance. Des chansons, des sifflements d’oiseaux, qu’elle imitait et répétait en écho à ceux qu’elle entendait. La jeune femme aimait bien faire un tel usage de sa voix, beaucoup lui disait d’ailleurs qu’elle avait une très jolie voix et que c’était un ravissement que de l’entendre. Pour elle, c’était surtout un acte familier, apaisant, chaleureux, qui lui conférait à la fois bien-être et réassurance.

Quand elle entendit le bruit de l’eau non loin d’elles, elle avait d’instinct déjà amorcé un fort ralentissement dans sa démarche. C’est d’ailleurs en bifurquant vers le ruisseau qu’elle songea alors à la petite fée pour qui le voyage se déroulait sur son épaule. L’indienne ignorait totalement si cela était confortable ou non pour elle d’être ainsi transportée. Comme Ondine ne semblait pas s’en plaindre, elle estima donc que le transport qu’elle lui avait proposé lui convenait. Elle sentit ensuite la petite fée des eaux se laissait glisser le long de son bras, comme si elle glissait sur un toboggan. Son petit manège l’amusa et elle sourit de bon cœur. Puis à son tour elle se dirigea vers le cours d’eau pour aller s’y rafraîchir et s’y abreuver aussi.

Nakoma s’agenouilla près de l’eau, joignit ses deux mains, l’une à côté de l’autre et les fit glisser dans l’eau. Là, sans aucune hésitation elle remonta vivement ses mains, en prenant soin de dirigé son mouvement vers son visage. Ainsi celui-ci fut promptement éclaboussé et constellé de petites perles d’eau fraiche. La jeune femme renouvela ce même geste deux fois supplémentaires. Puis elle plia un peu ses mains et vint saisir l’eau plus lentement. Approchant celle-ci doucement de sa bouche, elle put ainsi boire un peu d’eau. Alors qu’elle prenait une deuxième gorgée, la fée lui indiqua d’un geste un buisson qui possédait une multitude de baies rouges. La demoiselle lui proposait ainsi de prendre un petit encas, une attention qui fit très plaisir à l’indienne et elle se leva avec un grand sourire affiché sur son visage rafraichit.

Elle n’eut pas l’occasion de la rejoindre, Ondine fut plus rapide qu’elle. Déjà elle revenait vers elle, ou plutôt près de l’eau et s’emparait d’une jolie perle d’eau. Elle conduisit celle-ci soigneusement vers le buisson. Quelque peu intrigué par son action et par le clin d’œil que la miss lui avait lancé, elle accompagna la demoiselle ailée près du buisson. De là elle put ainsi voir, ce qu’elle considéra comme un véritable tour. Si elle en avait douté, elle avait là une épreuve irrévocable, cette fée était bel et bien un des esprits de la nature. L’indienne observa la toile d’araignée parsemée à présent de minuscules gouttelettes d’eau, qui serait bien utiles à l’occupante de cette demeure. Nakoma enchanté par ce spectacle, vint applaudir des deux mains la demoiselle pour la féliciter de son œuvre.

Ce tour avait presque réussit à lui faire oublier ce qu’il y avait sur le buisson et qu’Ondine lui avait préalablement indiqué. Elle se pencha en avant et cueillit une baie qu’elle jeta dans sa bouche pour en découvrir la saveur. Le fruit était peu sucré, surement à cause de la pluie de la veille, qui donnait d’ailleurs au fruit un gout très onctueux et fondant en bouche. Ravie par cette mise en bouche, elle alla chercher quelques autres baies, qu’elle glissa ensuite entre ses lèvres, par sa bouche entrouverte. Ensuite la fée lui rappela qu’il était temps de repartir car elles avaient toutes deux encore une bien longue route à faire ensemble. Nako hocha vigoureusement de la tête pour signifier son accord. Puis elle se mit à cueillir plusieurs autres baies rouges qu’elle garda dans sa main gauche. Ainsi, elle se dit que pendant le voyage, elles auraient toutes deux de quoi manger, au cas où. Et l’indienne tendit sa main droite, paume vers le sol, en direction d’Ondine pour qu’elle puisse à nouveau la faire grimper sur son épaule.

Reprenant toutes deux leur chemin, Nakoma ne put s’empêcher d’avoir à nouveau son esprit qui tourbillonnait d’une multitude de questions. Aussi elle prit soin de calmer tous ces questionnements dans son esprit et de sélectionner avec attention les interrogations les plus pertinentes qu’elle livrerait au compte-goutte. D’ailleurs elle commença par dire :

- Merci pour les baies. Tes ailes sont-elles un peu plus sèches ? Je me doute bien que tu dois préférer voler de tes propres ailes, plutôt que d’être ainsi transportée.

Les deux filles poursuivaient leur chemin. Nakoma n’était pas fatiguée, elle était endurante et solide et pouvait encore marcher ainsi pendant longtemps. Cependant un point le turlupinait depuis quelques minutes maintenant. Elle songeait qu’à présent sa fugue devait avoir était découverte et que si l’inquiétude n’avait pas gagné tout le campement, son amie, elle, devait se faire du souci. Pocahontas aurait vite fait le tour des endroits où sa meilleure amie avait l’habitude de se rendre et une fois qu’elle aurait découvert qu’elle n’était dans aucun d’eux elle commencerait vraiment à s’inquiéter et surement à partir à sa recherche. L’indienne jugeait cependant qu’elle avait encore du temps, avant que Pocahontas ne soit dans de tels étaient et si c’était possible elle préférait éviter d’arriver à cet extrême. Elle pensait déjà à la façon dont elle ferait le trajet inverse, pour retourner à son campement… en courant aussi vite qu’elle le pourrait !

Comme pour répondre à sa requête silencieuse elle distingua un peu loin dans le paysage la silhouette de l’arbre convoité. Il était reconnaissable entre mille, en tout cas à ses yeux il n’y avait pas de doute à avoir, elles approchaient du premier arbre centenaire. Il ne restait plus à espérer que ce soit le bon, ce qui serait vraiment un coup de chance de tomber directement sur le bon arbre ! Nakoma continua à marcher tout en pointant de son index droit l’arbre qui se dessinait encore un peu vaguement au loin tout en déclarant :

- Voici le premier arbre centenaire. Le plus proche de là où nous étions.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeMar 30 Déc - 14:12






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Ondine + Nakoma
- Merci pour les baies. Tes ailes sont-elles un peu plus sèches ? Je me doute bien que tu dois préférer voler de tes propres ailes, plutôt que d’être ainsi transportée

Ondine fit délicatement signe qu’elle ne voulait pas de remerciements car en réalité l’indienne lui apportait bien plus que quelques misérables baies. Puis elle sourit en entendant la déduction de Nakoma, en effet si elle aurait préféré voler car ainsi elle serait montée bien au-dessus des arbres pour retrouver son chemin. Malheureusement elle n’avait pas besoin de les regarder pour sentir qu’elles étaient encore trop humides pour ne serait-ce que voleter de quelques centimètres au-dessus du sol, elle fit un mouvement de négation envers l’indienne pour lui dire qu’elle ne serait pas prête de voler puis soupira de dépit, non pas qu’elle dédaigna la compagnie de la jeune femme mais il lui tardait de retrouver les siens.

Les siens, comment allait il réagir à l’arrivée de Nakoma, allait il fuir comme il le faisait avec tous les humains ou bien prendrait il le temps de voir qui l’accompagnait. Nul doute qu’ondine pouvait compter sur Clochette pour faire face à cette situation mais encore fallait-il retrouver Clochette. L’indienne se taisait et la petite fée était étonnée de ne pas être bombardée de question la concernant mais lui en fut quelque part reconnaissante car elle devait faire attention de ne pas trop révéler le secret des fées, la jeune femme avait désormais connaissances de leur existence et cela faisait déjà beaucoup …  Perdue dans les méandres de son esprit Ondine ne vit pas qu’elles arrivaient près d’un premier arbre.

- Voici le premier arbre centenaire. Le plus proche de là où nous étions.

La petite fée se laissa glisser délicatement sur le bras de l’indienne et effectua une pirouette pour atterrir sur ses pieds sur le sol, elle faillit tomber en avant mais battit des bras et se pencha en arrière pour rétablir son équilibre, elle se mit à rire en songeant qu’elle devait avoir l’air bien stupide. Puis elle s’avança vers la base du tronc, mais elle ne voyait ni la piste d’atterrissage qui servait au pigeon qui venait de l’autre monde à se poser en douceur près de l’arbre, ni les deux feuilles qui dissimulaient l’entrée du village des fées à la vue des hommes.

-Ce n’est pas là je suis désolée, dit-elle en se retournant.

Elle se fit aider de Nakoma pour reprendre sa place sur l’épaule de l’indienne et les deux femmes reprirent leurs routes vers le prochain arbre, la petite fée se rappela soudain qu’elle n’avait pas évoqué la présence de la piste d’atterrissage.

-Je ne sais pas si ça peut aider dans nos recherches mais au pied de l’arbre il y a des champignons qui forment presque un cercle …

C’était peu de chose mais cela pourrait peut-être permettre à l’indienne de mieux se diriger. Pendant un instant le silence s’abattit, mais pour peu de temps car cette fois c’était Ondine qui avait des questions pour la jeune femme et elle n’allait pas se garder de les poser malgré toute sa timidité.

-Que faisais tu seule dans les bois ? tu sembles bien loin de chez toi …

La petite fée convenait bien qu’il était parfaitement inapproprié de poser ce genre de question à quelqu’un que l’on connaît à peine, néanmoins elle avait ressenti le besoin de s’intéresser à sa bienfaitrice autrement qu’en lui demandant son nom. L’indienne marchait vite, d’un pas dynamique et assuré, preuve qu’elle avait l’habitude de marcher en forêt, sa célérité allait leur permettre de gagner du temps et bien qu’elle ne soit plus en danger il tardait à Ondine de retrouver ses amies et surtout son nénuphar pour prendre un repos bien mérité.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma   On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma Icon_minitimeLun 19 Jan - 16:29






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Ondine + Nakoma
Quand la petite demoiselle lui fit un signe de tête pour lui signifier qu’elle était actuellement dans l’incapacité de voler de ses propres ailes, Nakoma fut touchée par la tristesse de cette nouvelle mais aussi par celle qui se peignit sur le visage de la fée. Que pouvait-elle faire de plus, qu’elle ne faisait déjà pour l’aider ? Rien. L’indienne devait bien reconnaître qu’elle faisait déjà actuellement son maximum pour aider l’esprit qui c’était présenté à elle. Et pourtant malgré cette observation, elle se sentait plutôt inutile pour le moment. Elle aurait aimé voir un beau sourire s’épanouir sur le visage de sa nouvelle rencontre. Et cela serait surement le cas une fois qu’elle aurait réussi à la ramener chez elle, auprès de ses amis et de sa famille. Aussi la jeune femme décida d’accélérer un peu son pas.

Oui, elle n’était pas dans sa plus grande forme. Après la nuit, plutôt inconfortable et très courte, qu’elle venait de passer, l’énergie lui manquait un peu. En tout cas c’était vrai sur le plan physique de la miss, mais mentalement elle se sentait prête à soulever des montagnes et c’était avec cette énergie là qu’elle trouvait la force nécessaire pour avancer d’un pas rapide et cadencé. Et tous ces nouveaux efforts furent récompensés, car elles arrivèrent très rapidement près du premier arbre centenaire, ce que Nakoma présenta aussitôt avec une mine radieuse et enjouée.

A présent elle ne pouvait compter que sur le facteur chance pour que cet arbre-ci soit celui recherché par Ondine… Et là elle fut déçue de constater que la chance n’était pas au rendez-vous à cet instant-là. Après une légère moue qui montrée sa déception, Nakoma regarda la fée d’un air complice et tout en l’aidant à grimper à nouveau sur son épaule elle lui dit :

- Non c’est moi qui suis désolé, je sais que tu as vraiment envie de retrouver tes proches… Ne perdons pas espoir, allons à l’arbre suivant !

Aussitôt cette déclaration de proclamée, la demoiselle se remit en marche, vers l’arbre centenaire suivant, qui lui était un peu plus loin et qui donc nécessitait qu’elle marche davantage qu’elle ne venait de le faire. Mais Nako s’en sentait parfaitement capable. Pour s’y aider, elle se rappelait encore le doux gout sucré des baies, qui avaient caressé sa longue avant de glisser vers son estomac. Cette simple image, semblait à elle seule avoir le pouvoir de la redynamiser un peu plus.

Cela faisait très peu de temps qu’elle c’était remise en route, quand Ondine prit la parole pour annoncer un détail qu’elle venait de se remémorer. Sur le coup Nakoma s’arrêta. La jolie brune ferma les yeux, sentant le vent l’effleurer et les feuilles passer avec une mélodie qui leur était propre. Puis quand elle rouvrit ses prunelles elle avait retrouvé l’image qu’elle cherchait. Oui à présent elle en était presque certaine, si sa vision mentale correspondait à la description de la petite fée, alors elle savait à présent vers quel arbre elles devaient se diriger. Tournant des talons elle rebroussa chemin avant de se diriger ensuite beaucoup plus à l’est, c’était dans la direction de son campement, même si ce n’était pas à côté non plus. En même temps qu’elle changeait d’itinéraire, elle annonça très gaiement :

- En ce cas, oui ça m’évoque quelque chose ! Un arbre centenaire, plus à l’est de notre position, à cette caractéristique-là. J’espère que c’est bien lui !

Confiante de faire ce nouveau choix, la belle indienne garda la même ardeur que précédemment. Avec cet indice supplémentaire il y avait plus de chance pour qu’elles arrivent cette fois-ci à l’endroit recherché. Nakoma l’espérait vraiment très fort. Car même si elle souhaitait qu’Ondine regagne son foyer, elle ne voulait pas non plus rentrer trop tard au campement. En effet, surement que dans peu de temps on remarquerait son absence, on la chercherait, et on découvrirait qu’elle était introuvable. Pocahontas en serait surement folle d’inquiétude ! Heureusement pour elle, Ondine reprit la parole la lançant sur un autre sujet, lui donnant ainsi matière à penser à autre chose, quoique…

- Je crois que j’avais besoin de changer un peu de… paysage. J’avais envie de me balader dans un coin que je ne connaissais pas, mais c’est difficile. Avec ma meilleure amie, nous avons déjà parcouru un très large périmètre autour de notre campement. Pocahontas n’a pas peur de l’inconnu, elle… elle va où son cœur la guide. Mais je ne suis pas vraiment comme elle…

Nakoma se tut ensuite, se rendant compte qu’elle avait encore une fois trop parlé. Surtout qu’en plus la petite fée la connaissait à peine et elle ne devait pas sincèrement s’intéressait à ces problèmes. Peut-être cherchait-elle juste à lui faire la conversation pour la divertir.
© Méphi.


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On ne sait jamais d'où peut venir de l'aide -Ondine◊Nakoma

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