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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay

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MessageSujet: Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay   Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay Icon_minitimeMar 26 Fév - 16:14

Can you help me ? I need to know why


Les pires histoires sont les histoires de famille …
Qui n’a pas un jour rêver d’échanger l’un de ses parents pour en avoir un autre, ou encore de ne pas avoir de parent du tout ? Vivre en total autonomie et sans recevoir d’ordre de qui que soit, personne on pourrait le penser mais moi j’en connaissais au moins une bonne dizaine, et ils étaient tous des membres de l’orphelinat, bien sûr j’étais moi-même la première de la liste.

Je ne me souviens pas de mon arrivée à l’orphelinat de Storybrooke mais par contre je me suis toujours souvenu du visage de ma mère aussi lorsque elle amena ma demi sœur Cloé à l’orphelinat je lui avais sauté au cou en pensant qu’elle venait me chercher et que mon enfer allait enfin prendre fin. Mais je me trompais bien sûr, ma mère me détacha d’elle avec indifférence et place la main de ma petite sœur dans la mienne avant de se diriger vers Mme Time la directrice qui me regardait narquoise, quelques minutes plus tard ma mère remontait dans sa voiture et disparut.

Carmen m’apprit ce que j’avais déjà deviné, Cloé venait à son tour d’être abandonné, je me promis de faire tout ce que je pouvais pour nous faire sortir de ce trou, serrant la main de ma petite sœur sur la mienne je me présentait et nous grandîmes ensemble à l’orphelinat sous la main de fer de Carmen qui ne me pardonna jamais le fait que j’ai essayer à maintes reprises de m’enfuir avec ma petite sœur. Jamais je n’ai oublier le regard de ma mère lorsqu’elle était repartie, ni les innombrables questions de Cloé sur notre mère, maintenant que je n’habitais plus à l’orphelinat, que j’avais réussi à avoir mon propre logement j’ai plusieurs projets très importants à réaliser, le premier était de reprendre l’aquarium laisser à l’abandon, je l’avais racheter depuis quelques mois et les rénovations avançaient petit à petit. La seconde était de sortir Cloé de l’orphelinat pour qu’elle puisse venir vivre avec moi comme une vraie famille, la savoir la bas me déchirait le cœur aussi j’essayais d’aller la voir le plus souvent possible dans la mesure de mes disponibilités. Et enfin je voulais a tout prix retrouver notre mère pour qu’elle s’explique enfin sur notre abandon, Cloé et moi nous avions le droit de savoir.

C’est un matin brumeux que je pris finalement la décision de commencer les recherches, après avoir poser plusieurs questions au bureau du shérif et avoir fait chou blanc je ne savais plus que faire. J’allai boire quelque chose chez Granny, et Ruby me dit d’aller trouver Târa Chimay, un détective privé. Bien sur pourquoi n’y avais je pas penser plus tôt ma mère avait certainement du tout faire pour ne pas qu’on le retrouve, payant ma consommation et je sortis en toute hâte pour me diriger vers le bureau de la détective, le col de mon manteau relever et la tête rentrer dans les épaules pour me protéger du vent, je zigzaguait entre les rares passants qui déambulaient dans la rue.

Devant la porte de l’agence je fus prise d’un instant d’incertitude, un gamin arriva alors en trombe devant moi, je m’écartai d’un pas en arrière pour éviter de me faire percuter tandis que l’enfant s’éloignait en courant avec ses petits camarades. Je le regardait doucement je l’avais reconnu c’était l’un des orphelins, je posai la main sur la porte de l’agence puis la poussait toute mon incertitude envolée.

Il n’y avait personne mais la porte du bout était entrouverte, l’intérieur sentait le café, une odeur rassurante à mon goût, je m’avançais vers la porte et toquai doucement avant de la pousser, lorsque je vis la jeune femme je me présentais.

-Bonjour, j’aurais une affaire pour vous si vous l’acceptez

(c) AMIANTE


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MessageSujet: Re: Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay   Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay Icon_minitimeSam 16 Mar - 18:00
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« Certains secrets ne doivent pas être découvert ! »


Parfois, mes yeux restent figés sur la fenêtre, ce n'est pas tellement cette vitre que j'observais, mais ce qui se passait dehors. J'aimais voir la pluie tomber sur les pavés, j'adorais voir les enfants courir dans les rues mais, je détestais voir les oiseaux prendre leurs envoles. D'un claquement de doigt, ils ouvrent leurs ailes et ils s'en volent ! C'était mon rêve, tomber d'une montagne mais, de ne pas toucher le sol. Je crois que si un jour je prenais la décision de rendre ma vie, je sauterais dans un gouffre, juste pour réaliser ce vœu, juste pour sentir le vent me porter. Ça serait une belle mort, je ne suis pas ce genre de femmes qui se tiraient une balle dans la tête, après tout, je pense à ceux qui doivent faire le ménage après moi. Mais, pourquoi je pensais à ça ? Ah, oui, je m'étais endormi devant un film déprimant, une jeune femme qui avait de mourir. Mon réveille n'avait pas encore sonné et je profitais de chaque petite minute dans mon lit douillet. En me retournant, je sentais de la bave atterrir sur ma joue, répugnant. Shakey en avait décidé autrement, la porte était grande ouverte, sa sentait le pain griller. C'était sans doute pour ça que mon bébé me bavait dessus, il avait faim, tout comme sa maîtresse. Mais en regardant l'heure, on allait être tous les deux à la diète, je ne pris même pas le temps d'accorder les couleurs de mes vêtements. Avant de partir, j'ouvris la porte de la chambre de Bouclette, il allait me détester pour ça ! Être réveillé par un chien qui a la dalle, ce n'est pas ce qu'il y a de meilleur.
Mon bureau était en désordre, depuis combien de temps je ne l'avais pas rangée ? Ces dernières semaines, je n'avais pas réellement eu du temps pour moi. Avec toutes les affaires qui mettaient tombé dessus, l'annonce des fiançailles ... Je n'avais pas eu le temps de faire quoi que ce soit. J'avais commencé à le ranger, débarrasser mon bureau, mettre certains dossiers dans le coffre, c'est alors que j'entendis du mouvement dans l'autre pièce, je me mit à courir pour m'asseoir derrière mon bureau. Je ne savais pas pourquoi j'avais fait ça, après tout, toutes les personnes doivent bien faire leurs ménagent. Je crois que j'avais peur que sa soit Lynch, devant cet homme il faut que je sois parfaite, sans tâche ! Je soufflais sur une de mes mèches lorsque je vis une jeune femme me sourire. Elle me demandait si une affaire m'intéressait mais, elle se croyait où ? Bien sûr que je suis intéressée ! Cette fille parlait comme une habitué, comme-ci j'avais déjà travaillé pour elle. Cependant, son visage m'était inconnu, j'étais plus curieuse de savoir qui était cette jeune femme, plutôt que son affaire.

- Bonjour, vous êtes ?

Tout en me relevant, je fermais ma porte derrière elle, pour plus d'intimité. Je ne m'étais pas rendu compte mais, pourquoi toutes les personnes qui me demandent de l'aide viennent aussitôt ? Maintenant j'avais peur que son affaire soit crapuleuse.

- Târa Chimay, vous faites quoi dans la vie ?

Je lui tendis la main, les présentations doivent se faire dans les règles. Puis, je ne la connaissais pas, c'était peut-être une folle dingue des présentations ... Je me mis à pianoter sur mon PC, j'avais ouvert un nouveau dossier, pour écrire tout ce que j'apprenais. Ma méthode était différente que celle que j'avais employé avec Lynch. Je me remis à regarder cette brunette, je devais peut-être me concentrer sur sa demande.

- C'est quoi votre affaire ?

Je n'ai jamais cru la phrase : La vie est un long fleuve tranquille. Cette affirmation est erronée, c'est vrai, personne n'a une vie parfaite, sans aucun remous, il y a toujours des hauts et des bas. Il faut juste être bien accroché à sa barque, même si, celle de certaines personnes prenne l'eau.

Shtoum (c)
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MessageSujet: Re: Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay   Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay Icon_minitimeMar 2 Avr - 14:42

Can you help me ? I need to know why


Les pires histoires sont les histoires de famille …
- Bonjour, vous êtes ?

Bien sûr qu’elle cloche je pouvais être parfois je lui proposais une affaire et je ne m’étais même pas présentée, je me sentais nulle vraiment et je sentis le rouge me monter aux joues. La jeune femme se leva et alla fermer la porte derrière moi.

-Je m’appelle Diane Hedge,

Je parlais distinctement je venais déjà de faire une boulette, je ne voulais pas qu’en plus elle me croit idiote du tout au tout. Mais elle n’avait pas l’air d’avoir remarquer mon embarras, au lieu de ca elle me tendit la main tout en se présentant en tant que Târa Chimay, j’étais donc en face du détective privé que je cherchais, le doute m’envahit de nouveau puis le visage de ma sœur s’imposa dans mon esprit. J’entendis la détective pianoter sur son ordinateur, elle allait vite et cela me ramena à la réalité. Je m’assit de l’autre coté du bureau en attendant de savoir ce que la détective allait me demander.

- C'est quoi votre affaire ?

-Eh bien voila, je dois commencer par vous en dire un peu plus sur moi je crois. Je m’appelle Diane, j’ai 25 ans j’ai une petite sœur Cloé DUSTY âgée de 17 ans, en réalité comme vous l’avez deviné à son nom c’est ma demi sœur….

Peut être qu’il n’aurait pas fallu que je parle de Cloé néanmoins autant jouer cartes sur table ainsi Mlle Chimay ne pourrait pas me reprocher de ne pas lui avoir parler de ma sœur.

-Et si je viens vous voir aujourd’hui c’est que j’aimerais retrouver notre mère. Elle nous a abandonné à l’orphelinat, j’avais 4 ans et quelques années plus tard elle est revenue pour déposer Cloé à son tour. J’ignore où se trouve notre mère néanmoins je souhaite le découvrir, j’aimerais comprendre pourquoi elle nous à laisser dans cet enfer !

Je sentais mes mains trembler de peine et de colère contenue contre ma mère, car bien qu’elle ne se soit jamais préoccupée de notre sort je ne pouvait m’empêcher d’éprouver de l’affection pour elle, mais une affection teintée d’une haine indicible et irréversible.

-J’ai déjà effectuer des recherches au bureau du Shérif mais sans résultat, vous êtes mon dernier espoir de la retrouvez …. Alors m’aiderez vous ?

Je tortillai mes mains dans l’attente d’une réponse, si jamais elle refusait tout espoir serait définitivement perdu et je ne saurais jamais pourquoi tout ceci était arrivé et je ne pourrais jamais répondre aux questions de Cloé. D’ailleurs quand tout cela sera éclairci, car je ne lâcherais rien de ce morceau, je me mettrai en quête d’un grand appartement et je ferai enfin sortir ma petite sœur de l’enfer de Mme Time.

-Je pense que vous pourriez trouver plus d’informations sur nos parents dans les dossiers de Mme Carmen Time, elle n’a jamais voulu laisser les voir.. ;

Voila une bonne idée peut être que Carmen avait des informations que je n’avais pas et il était même possible qu’elle est une adresse ou un numéro de téléphone viable pour contacter ma mère. Je jetais un regard sur la pièce dans laquelle je me trouvais, il y avait un bureau, une machine à café sur un meuble à casier (sûrement remplies d’affaires résolues ou non), sur un mur je pouvais voir des coupures de journaux et sur un autre un diplôme (je ne savais pas lequel) accroché au mur. Il faisait chaud dans l’agence et je me permit d’ôter mon trench le posait sur le rebord de ma chaise avant de me concentrer sur la détective. C’était une assez jolie jeune femme 30 ans tout au plus, avec des cheveux blonds et un regard bleu perçant. De premier abord elle n’avait rien de remarquable mais j’étais certaine qu’il ne fallait pas se laisser avoir et que cette jeune femme cachait bien son jeu, elle était habiller sans faste mais dans des vêtements qui semblait mettre à l’aise, tout le contraire de ma tenue du jour, une robe courte noir et des bottes qui montait au genoux noir également. Une fois mon inspection des lieux et de mon interlocuteur finie je me dit qu’il fallait peut être que je dise plus de chose.

-Qu’avez-vous besoin de savoir d’autres ?


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MessageSujet: Re: Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay   Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay Icon_minitimeMar 30 Avr - 17:58
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« Certains secrets ne doivent pas être découvert ! »


Hedge parlait distinctement, apparemment elle voulait vraiment que je comprenne ce qu'elle voulait me dire. Cette affaire devait lui tenir à cœur et je me rendis compte bien après son long monologue. Elle avait une belle éloquence, son nom était Diane Hedge. Cette femme avait 25 ans et sa petite sœur, Cloé Dusty était âgé de 17 ans. Son but était de retrouver leurs mères, pour comprendre certaines choses. On ne choisit pas sa famille, mais les orphelins avaient une deuxième chance de vivre heureux. Même si la vie dans l'orphelinat n'est pas toujours rose, ils avaient une deuxième famille. Les autres enfants devenaient leurs frères et sœurs, ils forment un seul et même groupe. Cette petite madame parlait s’en s’arrêter, était-elle tout simplement stressé ou alors une vraie pipelette ?

-J'ai déjà effectué des recherches au bureau du Shérif mais sans résultat, vous êtes mon dernier espoir de la retrouvez .... Alors, m'aiderez vous ?

Elle parlait du quel Shérif ? Si c'était Swan, je ne pourrais rien pour son affaire. J'avais fait de nombreuse recherche sur elle. Je savais que son ancienne branche était très proche de la mienne. Je ne savais pas si je devais me sentir offusqué. Pourquoi elle avait été voire un Shérif au lieu de venir me voir moi ? A près tout, j'étais là avant elle !

- J'aimerais vraiment vous aider, mais, si le Shérif n'a pas trouvé la trace de votre mère, je ne vois pas pourquoi moi j'y arriverais.


Je voyais la détresse dans ses yeux, le stresse dans les tortillements de ses mains, je sentais tout son désespoir ce répercuter devant ma réponse. Cette Hedge voulait me faire culpabiliser pour que j'accepte de travailler pour elle, pour que je trouve son monstre de mère. Mais, je n'étais pas une magicienne, je ne connaissais toujours pas la formule magique pour les miracles. Cependant, même si la partie rationnelle de mon cerveau me poussait à refuser, je me mis à obéir à ma parti émotionnelle.
Ce regard, je le connaissais trop bien, c'était celui du besoin de compréhension, c'était le temps des réponses, ma future cliente était à bout de souffle. Connaître ses origines est un droit aliénable, pourquoi nous autres les abandonnés nous ne pourrions pas savoir de qui nous tenons ? Car oui, j'étais comme cette pauvre fille, j'étais une enfant délaissée dont le sort avait décidé de me confier à une autre famille. Bien sûr, j'avais eu la grande chance d'avoir grandi dans un autre foyer, qui m'aimait pour ce que j'étais devenue. Cependant, le fait était le même mes parents biologiques n'avaient pas voulus de moi. Bizarrement, je crois me souvenir de cette période, de ce besoin de connaître mes géniteurs mais, aujourd'hui, tout était devenu plus confus. Cette nécessité serait-elle devenu plus futile qu'auparavant ? Cette colère serait-elle
adoucit avec le temps ?
Oui, j'avais décidé de l'aider dans sa quête de réponse, j'espérais juste que ceci ne la menait pas dans un combat inutile, ce qui était probablement le cas. Je crois que c'est à ce moment qu'on doit se dire : tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir.

- Mais, ça ne coûte rien d'essayer, n'est-ce pas ? Cependant, je ne peux rien vous promettre, il est très probable que je ne trouve rien de plus.

Mon visage s'était adoucit et un léger rictus fit son apparition. Je tentais de la rassurer mais, un sourire n'effacerait pas toutes ses années d'incompréhension. En me munissant de mon fidèle ami, le magnétophone, je préparais mon plan d'attaque. Le bureau était quelque peu en désordre mais, cela ne pouvait pas m'empêcher de travailler, bien au contraire, ça un côté rassurant. Cependant, quand on a  affaire à des clients, un bureau rangé fait beaucoup plus sérieux. Ah le côté relationnel, une belle perte de temps ! Je faisais un peu de place pour que je puisse écrire, lorsque madame pipelette se remit à parler, elle me proposait d'aller à la source d'information, Carmen Time. Cette vieille chouette ne voulait pas lui montrer son dossier ? Comme c'est étonnant, ça ne lui ressemble tellement pas !

- Bien sûr, Mademoiselle Time à toujours eu du mal à partager ses informations mais, surtout de laisser ses oisillons s'envoler !

Il était tant que mon ami le magnétophone se mette en route. Puis en écrivant le nom de la matrone sur une feuille, je vis Hedge contempler les lieux, elle n'avait pas intérêt de faire un mauvais regard, car c'était mon deuxième chez moi. Bon, je lui accorde que mon bureau était en désordre mais ça à un côté rassurant. Cependant, un bureau rangé fait plus propre devant un futur client. Ah la clientèle, une bonne perte de temps !
Les apparences pouvaient être trompeuse, Diane était habillé comme les dames de bureaux ou alors en marketing, enfin toutes les branches où ils doivent plaire aux clients. J'aurais pu croire à ça mais c'était sans compter sur ses mains. Elles étaient beaucoup trop écharnés, c'était des mains qui avaient fait des travaux.
Cette orpheline m'avait fait un peu sursauté, je n'attendais pas qu'elle parle aussi vite.

-Qu'avez-vous besoin de savoir d'autres ?

Beaucoup de choses ma chère, je n'avais pratiquement rien d'utilisable. Il me manquait des informations capitales. C'est sans doute une dès plus grandes contraintes de ce travail. Si on veut finir les puzzles ont doit avoir toutes les cartes en mains. Je n'avais que leurs noms de famille qui pouvait me mener à une piste.

- Quel âge avait votre sœur ?

Une question qui pouvait répondre à une des miennes. Pourquoi attendre quatre ans pour abandonner son enfant et de refaire la même chose quelques années plus tard ? Mais surtout, comment elle savait qu'elles n'avaient pas le même père ? Le père aurait pu reconnaître qu'une de ses filles et l'autre non. Par exemple, Diane aurait pu être une enfant tout à fait désiré et à ses quatre ans, il se passe quelques choses, comme un divorce, séparation... La mère fait une dépression, elle accuse sa première fille du départ du père et décide de l'envoyer à l'orphelinat. Quelques années plus tard, elle retombe enceinte du même père mais, cette fois, elle décide de cacher cette autre fille et l'envoie là-bas avant qu'il se rends compte de la supercherie. Et hop, roule ma poule, bien sûr, c'est qu'un cas extrême !

- Bon, je suis quasiment sûr que notre chère directrice ne vas pas me donner votre dossier. Alors, est-ce que vous avez gardé des objets, des vêtements ou autres petites choses que vous aviez avant d'atterrir à l'orphelinat ? Comme vous vous souvenez de noms de personnes, de lieux, de villes ? En fait, je voudrais que vous me disiez tout ce que vous rappelez pendant la période où vous étiez encore avec votre mère. Ça serait bien que mlle Dusty fasse la même chose.

Pourquoi ce nom m'était familier ? Je ne connaissais pas de Dusty et puis, aucune amie de Maël s'appelait Cloé ou alors je n'étais plus à la page. Cette jeune fille avait 17 ans, donc elle devait fréquenter le Lycée. Ce qui dit Lycée, dit William et ce qui dit l'Asperge, dit que cette gamine à du faire des conneries pour qu'il m'en parle ! Ah les adolescents, le bon vieux temps, enfin c'est toujours ce que je mettais dit. Je me rendis compte que ces questions pouvaient-être déstabilisantes, car même moi je n'avais aucun souvenir, rien qui pouvait m'aider. Je n'avais pas de nom de famille, aucun objet, rien qui pouvait m'aider dans cette quête. Alors oui, je savais que ces questions pouvaient-être déroutantes. J'espérais juste que sa situation soit différente de la mienne, en la regardant de plus près, un sentiment de culpabilité titillait ma conscience. Je lui donnais peut-être des faux espoirs, c'est sans doute grâce à ça que j'eu le courage de lui en parler.

- Je vais être franche avec vous, même si votre cas est très différent de ceux des autres orphelins de cette ville. Il y a un faible taux de réussite, surtout si Time me barre la route. Cependant, je vais faire mon possible pour que vous et votre petite sœur aient ces précieuses réponses. Au fait, vous voulez seulement retrouver votre mère et non votre père ?

Il est vrai que la plupart du temps, les enfants abandonnés s'intéressent plus à leurs mères. Pourquoi ? L'acte d'abandon d'un père est-il moins blessant ? Pourquoi le paternel ne devrait-il pas être jugé sur le même pied d'égalité que les femmes ? Les mères sont plus jugées, détestées et critiquées pour la simple raison qu'il existe un lien fort avec les nouveaux nées. Enfin, ceci n'est pas toujours la vérité, certaines femmes ne sont pas prêtes à assumer ce rôle et d'autres qui ne devraient pas l'être.
Même si chaque cas sont différents, les faits sont les mêmes, cet enfant a été rejeté par les deux géniteurs et dans ces situations, ils sont, l'un et l'autre, tout aussi fautifs.

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MessageSujet: Re: Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay   Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay Icon_minitimeJeu 18 Juil - 23:39

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Les pires histoires sont les histoires de famille …
- Bonjour, vous êtes ?

Lorsque la détective m’annonça qu’elle ne pouvait rien de plus que moi, que ce qu’avais déjà fait le shérif le désespoir le plus complet m’accabla, j’avais placé tellement d’espoir dans cette requête ! Je lui adressais alors ma dernière arme et sortit mon regard de cocker qui marchait presque à chaque fois, au bout d’un moment elle s’adressa de nouveau à moi.

- Mais, ça ne coûte rien d'essayer, n'est-ce pas ? Cependant, je ne peux rien vous promettre, il est très probable que je ne trouve rien de plus.

Génial, mon regard de chien battu avait encore fonctionner ou alors la détective avait eu pitié de moi dans tous les cas cela avait fonctionné et c’était le principal en ce qui me concernait. Je hochais la tête pour lui confirmer que je savais que ma demande était surement vaine mais j’avais besoin de savoir. Lorsque je lui évoquais Carmen Time je vis une lueur d’amusement passer dans les yeux de la détective ou étais ce de l’intérêt.

- Bien sûr, Mademoiselle Time à toujours eu du mal à partager ses informations mais, surtout de laisser ses oisillons s'envoler !

-Ses oisillons ? Ses prisonniers vous voulez dire, cet orphelinat c’est le pire endroit que je connais je vous s’assure ! Et je ferais tout pour en sortir rapidement ma petite sœur de cet enfer !

La détective sortit son magnétophone et s’installa pour me poser des questions, je m’étais préparée à un long interrogatoire, je croisais mes jambes et posais mes mains devant moi tout en tachant de maitriser les tremblements nerveux  qui parcouraient mon corps dans son intégralité. Je respirais profondément pour calmer ma respiration, je posais les yeux sur la détective prête à lui apprendre tout ce qu’elle voulait.

- Quel âge avait votre sœur ?

- Elle avait 2 ans lorsque notre mère l’a déposer à l’orphelinat ….

- Bon, je suis quasiment sûr que notre chère directrice ne vas pas me donner votre dossier. Alors, est-ce que vous avez gardé des objets, des vêtements ou autres petites choses que vous aviez avant d'atterrir à l'orphelinat ? Comme vous vous souvenez de noms de personnes, de lieux, de villes ? En fait, je voudrais que vous me disiez tout ce que vous rappelez pendant la période où vous étiez encore avec votre mère. Ça serait bien que mlle Dusty fasse la même chose.

J’ouvris mon sac, et sortit une photo usée et la tendit à la détective, dessus se tenait une jeune femme assise sur une balancelle dans le jardin, elle avait de longs cheveux châtains et des yeux marrons dorés. Un sourire doux que je retrouvais dans mon sourire et celui de ma sœur quand elle souriait aussi.
C’est la seule chose que Mme Time m’a laisser garder lorsque je suis arrivée là bas, elle m’a dit que c’était ma mère mais je n’en suis pas certaine, et la photo date déjà d’il y a plusieurs années elle a probablement beaucoup changé depuis.  Concernant Cloé je lui demanderais de faire ce que vous demandez mais je ne vous promets rien car elle est catégoriquement contre cette enquête du moins elle ne veut pas entendre parler, elle n’a jamais pardonné à notre mère. Et dans mes souvenirs je ne me souviens que quelques fois ma mère nous emmenait à l’aquarium municipal de storybrooke, mais vous ne trouverez rien de plus là bas je le sais j’en suis la nouvelle propriétaire !

-  Je vais être franche avec vous, même si votre cas est très différent de ceux des autres orphelins de cette ville. Il y a un faible taux de réussite, surtout si Time me barre la route. Cependant, je vais faire mon possible pour que vous et votre petite sœur aient ces précieuses réponses. Au fait, vous voulez seulement retrouver votre mère et non votre père ?

- Mon père est mort, répondis-je plus durement que je ne l’aurais voulu. Comment je le sais allez-vous me demander, et bien voilà… cela contient aussi la dernière adresse connue de ma mère…

Je plongeais une nouvelle fois la main dans mon sac et en sortit une enveloppe usée d’avoir été tant manipulée et le posait sur le bureau du détective. Je savais par cœur les lignes que contenait les feuilles de papier tachées de traces de larmes qui n’étaient jamais partit.

-  Diane, je t’informe que ton père est mort, il ne t’a rien légué, porte toi bien

Quelques mots dernière paroles de ma mère il y a environ 10 ans, accompagné de l’avis de décès de mon père, l’adresse n’avait aboutie à rien comme je l’avais présagée, je n’avais plus aucune piste à explorer du moins c’est ce que je croyais…

- J’ignore si le père de Cloé est encore en vie je pense qu’il vous faudra vous-même lui poser la question, c’est un sujet délicat que nous n’abordons pas elle et moi…  

Voilà le destin de cette enquête était maintenant entre les mains de cette jeune détective, je sentais que mon angoisse avait diminué à mesure que je débitais mes informations !

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MessageSujet: Re: Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay   Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay Icon_minitimeJeu 8 Aoû - 12:58
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« Certains secrets ne doivent pas être découvert ! »



Cette ville devait sûrement avoir un problème de communication sur les moyens de contraception. Il y avait beaucoup trop d'enfants délaissés pour que ça ne soit pas le cas. L'orphelinat prend une place à part dans notre société, avons-nous recueillis des enfants d'autres agglomérations ? Le plus étonnant et triste à la foi, c'était le cas des adolescents comme cette mademoiselle Dusty. Personne n'a voulu l'adopter lorsqu'elle était jeune et maintenant que les années ont eu une emprise sur elle, il était trop tard. Qui voudrait prendre une enfant déjà éduqué ? Une enfant qui est sur le point d'être majeure ? Cette pauvre petite avait passé sa vie dans l'incertitude d'avoir un jour, une vraie famille. Les jours passent et toujours rien, jusqu'au moment où elle a les déteste, tous ceux qui étaient heureux, tous ceux qui se plaignaient de leurs parents ... Il y en a d'autres, où leurs parents ne veulent pas s'occuper d'eux, mais qui ne veulent pas qu'ils soient adoptés, alors ils ne signent aucun papier. Dans cette situation, comment avoir de l'espoir ? Comment avoir envie d'avoir ce que tout le monde à ?

On dit souvent que les Hommes devraient passer un test pour pouvoir procréer. Je crois que tous les pupilles de l'état seraient d'accord avec cette pensée. Aucun enfant seraient laissés pour compte, ils seraient tous aimés, tous choyer. Toutes les femmes ne sont pas faites pour être mère, certaines en prennent conscience et d'autres non. Ce sont-elles les plus à craindre, car elles donnent la vie et cette petite chose fragile devra survivre avec cette mère. De nombreuses génitrices ne ressentent pas un amour inconditionnelle pour leurs nouveaux nés. Ça arrive et dans ces conditions, que pouvons- nous faire ? Il n'y a pas de recette magique pour être de bons parents, c'est un combat de tous les jours, des remises en question les une plus dure que les autres.

L'histoire de cette Hedge me donna de millions petits frissons qui parcouraient mon corps. A la foi triste et émouvante, les aventures d'une soeur essayant de sauver l'autre, essayant de découvrir son passé pour pouvoir avancer. Son visage était si doux lorsqu'elle parlait de Cloé et si dure quand c'était au tour de cette femme. Comment pouvait-elle encore parler d'elle comme sa mère ? C'était trop tard pour cela, ça chance lui avait été donné avec la petite dernière. Alors que j'étudiais cette jeune femme brune, elle sortit de son sac une photo. Elle n'était pas récente, une photo classique sur une balancelle. C'était un beau brin de fille, la Diane qui était en fasse de moi avait de nombreuse ressemblances avec elle. Était-ce réellement un compliment ? Il valait mieux ne rien dire, autant ne pas brusquer nos clients! Enfin, j'appliquais cette règle d'or avec aucun d'entre eux, c'est peut-être pour ça que la plupart ne m'adresse pas la parole. S'alliait peut-être le cas avec Hedge, après avoir parlé d'un père, elle fut beaucoup plus froide, son ton fut très sec, avais-je touché un point sensible ?

- Mon père est mort. Comment je le sais allez-vous me demander, et bien voilà ... cela contient aussi la dernière adresse connue de ma mère ...

Une mère disparut, un père décédé, une soeur à l'orphelinat, n'avait-elle jamais eu de chance dans sa vie ? Ses petites mains frêles déposa une enveloppe. Elle était simple, très souvent feuilleté, des petites taches si trouvaient. Alors que je retournais ce bien, la voie de Diane retentit dans la pièce. Ces paroles coïncidaient parfaitement avec ce que je lisais : « Diane, je t'informe que ton père est mort, il ne t'a rien légué, porte toi bien ». J'aurais pu me mettre à pleurer, comment une personne pouvait être aussi froide avec son enfant. Avait-elle aimé cet homme ? Cet homme avait-il connut sa fille ? Toutes ces questions m'agaçaient, qu'est-ce que ça devait être pour elle!

- Toutes mes condoléances pour votre père, veuillez m'excuser si je vous ai offensé, ce n'était pas mon attention. Défaut professionnel sans doute ...

Que dire dans une telle situation ? À part que pour rien au monde je n'échangerais pas ma vie contre la sienne. J'étais si triste pour elle et je voyais bien que me raconter tout ça devait la gêner. Après tout, je n'étais qu'une inconnue parmi tant d'autres. Une personne qui pouvait facilement la juger, qui pouvait la regarder de travers. Elle était courageuse, jamais je n'aurais eu le courage de venir la voir et de lui dévoiler tous mes sombres secrets. J'arrêta le magnétophone et inspira un grand coup, j'allais, sans qu'elle le sache, lui offrir un cadeau. Très peu de personnes savait pour son adoption, ce n'était pas quelques choses que je criais sur tous les toits. Je me leva pour lui faire une boisson chaude et lui avoua la vérité sur mes véritables géniteurs.

- Je viens aussi de l'orphelinat de la ville, c'était comme-ci que j'étais né dans cet endroit. D'après les documents, mes parents m'ont laissé près de l'hôpital. Sans lettre, aucun souvenir qui pourrait me faire fantasmé sur eux. Personne ne m'a jamais réclamé, jusqu'au jour où un couple à bien voulu de moi. Je crois me souvenir, enfin, avec le temps c'est devenu si flou. Je sais que l'adoption à mit quelques années à se faire, je suis partie bien avant mes dix ans. A peu près avant votre arrivée, alors oui, je ferais mon maximum pour savoir où elle ait.

C'était dit, Bouclette serait si fière de moi! Une inconnue connaissait mon histoire, décidément, je faisais du progrès au niveau relation humaine.


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MessageSujet: Re: Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay   Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay Icon_minitimeVen 9 Aoû - 19:10

Can you help me ? I need to know why


Les pires histoires sont les histoires de famille …
- Toutes mes condoléances pour votre père, veuillez m'excuser si je vous ai offensé, ce n'était pas mon attention. Défaut professionnel sans doute ...

Il n’était pas rare que l’on me présente des condoléances pour un père que je n’avais pas connu mais ce qui me toucha le plus c’est qu’elle est cru m’avoir offensé, certes mon ton avait dû se faire plus dur mais c’était pour ne pas craquer au fil des années j’avais constitué une carapace, un mur de protection entre moi, mes sentiments et le monde extérieur, et devoir déballer ainsi mon histoire ne faisait que mettre ce mur en place aussi sûrement que le jour se lève chaque jour. Pourtant cette fois ci je fus touché car l’enquêtrice avait cru m’avoir offensé alors qu’il n’en était absolument le cas, peut être avais-je ériger ce mur trop souvent et étais-je devenu insensible au fil du temps, mais mon cœur s’emballait rien qu’en pensant à ma famille perdu à jamais….

-N’en croyez rien, vous ne m’avez nullement offensez Mlle Chimay, c’est juste que c’est …. Compliqué …

Oui voila c’était compliqué et dur mais je n’avais pas trop de mot pour définir ma situation.. en réalité si j’en avais minable, désespéré, misérable et pitoyable, mais je me gardais bien de les dire à voix haute, la jeune femme stoppa le magnétophone et j’en déduis que mon interrogatoire était fini je ne put réprimer un soupir de soulagement à l’idée que je ne subirai plus de question pour le moment. Sans que je m’en rende compte mes mains c’était mise à trembler, Mlle Chimay se leva et alla préparer une boisson chaude, oui un café me ferait sûrement le plus grand bien !

- Je viens aussi de l'orphelinat de la ville, c'était comme-ci que j'étais né dans cet endroit. D'après les documents, mes parents m'ont laissé près de l'hôpital. Sans lettre, aucun souvenir qui pourrait me faire fantasmé sur eux. Personne ne m'a jamais réclamé, jusqu'au jour où un couple à bien voulu de moi. Je crois me souvenir, enfin, avec le temps c'est devenu si flou. Je sais que l'adoption à mit quelques années à se faire, je suis partie bien avant mes dix ans. A peu près avant votre arrivée, alors oui, je ferais mon maximum pour savoir où elle est.


-Croyez moi sur parole les souvenirs sont autant de bonheurs que de tortures, ils nous fustigent l’esprit pour nous réduire en poussière….

J’avais parlé avec une lassitude et une aigreur inhabituelle, moi qui étais d’ordinaire toujours enjouée, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait ces derniers temps … La jeune femme me tendit une tasse de café fumant que je prit en lui souriant, je repensais à ce qu’elle venait de dire elle aussi était orpheline et elle savait ce que je traversais à la seule différence qu’elle n’avait aucun lien de rattachement avec ses géniteurs ni aucun souvenir d’eux.

-Vous êtes donc une ancienne orpheline, vous savez donc comment se passa la vie là bas, sous la coupole de Carmen Time ce démon ! Vous devez sûrement vous souvenir combien il est difficile de vivre à l’orphelinat, où tout tombe en ruine malgré l’argent de sa directrice et si vous ne vous en souvenez pas et bien vous avez bien de la chance vous pouvez me croire ….

Dans mes souvenirs je n’avais jamais vu l’orphelinat en bonne état, Carmen ne faisait que les réparations du plus stricte minimum, les orphelins étaient loin d’avoir des petites chambres cosy où se réfugier, moi-même je n’avais découvert ça que le jour où j’avais réussi à me prendre mon premier appartement, j’avais découvert le bonheur de vivre dans une maison à soi bien entretenu et où il n’y avait personne pour me donner des ordres à tout va. J’esperais bien aussi que ma soeurette découvre ce bonheur et le plus rapidement possible oui j’allais la sortir de là.

-Est-ce que Mlle Carmen vous faisait déjà boire de l’huile de foie de morue le soir en hiver ? Et est ce qu’elle criait déjà quand vous y étiez « Extinction des lumières » de sa voix froide en scrutant sa montre ?

Oui voila les souvenirs que je gardais de mon enfance, bien tristes me direz vous mais néanmoins c’était tous ce que j’avais connu depuis que j’avais échouer à l’orphelinat … Je me secouais et bu une gorgée de café qui me réchauffa de l’intérieur, il fallait revenir à notre affaire.

-En ce qui concerne ma mère combien de temps pensez vous que l’enquête va durer et si elle à des chances d’aboutir ?

Voilà Mlle Chimay était mon dernier espoir, une faible lueur pour arriver à éclairer mon passé, à laquelle je me retenais comme une naufragé d’un navire accroché à sa bouée. Je me levais notre entretien touchant à sa fin j'espérais que bientôt j'aurais des nouvelles de l'enquêtrice je lui souris une dernière fois avant de me diriger vers la sortie, notre discussion m'avait donner envie de voir ma soeur aussi je pris la décision d'aller la chercher à la sortie du lycée pour passer du temps avec elle !

(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay   Can you help me ? I need to know Feat Târa Chimay Icon_minitimeSam 5 Oct - 18:03
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« Certains secrets ne doivent pas être découvert ! »



Il est difficile de ne pas ressentir de la tristesse dès qu'il s'agit la mort d'un être, qu'il soit de votre entourage ou non. Même si cette personne était la plus horrible qui puisse exister sur terre, cette disparition est bien présente. Ce sentiment n'est pas géré de la même manière, il peut se manifester par des crises de larmes, la perte d'appétit, le déni, le refoulement ... enfin, moi je dis ça, mais j'en sais rien. Je l'avais lu dans un article de psychologie, le titre était, si je m'en souviens bien : « Le deuil de l'être aimé ». Je n'avais pas de raison concrète pour ressortir cette nouvelle acquisition, mais ce n'était pas intentionnel.

Ce texte m'avait marqué, comment pouvons-nous ressentir de la tristesse pour une personne décédée, une personne qui peut être la pire au monde ? Jamais au grand jamais je serais triste de la perte d'Isabella, cette traîner au regard livide et au maquillage dégoulinant sur ses joues meurtrie par le bottox. En même temps, comment je pourrais ? Mon mariage avait-été ruiner à cause d'elle, bien sûr, cette créature ignoble n'était pas la seule fautive. Assise dans cette vaste salle d'attente, je me surpris à penser à tous les êtres que je n'aimerais perdre au rien au monde, ma famille, Bouclette, même Az à près tout. Puis, je fis une liste de ceux que je voudrais voir leur têtes sur une pique, ce qui mettrait en garde les aventureux qui se baladent dans la forêt. Bien entendu, la tête d'Isa serait plutôt brûlée et ces cendres seraient déversés à sa place qui lui revenait de droit, la cuvette de mes toilettes. Quelques minutes plus tard, je fis la liste de ceux qui me seraient indifférentes et ceux où je ne savais pas dans quelle catégorie les ranger. Serait-je vraiment triste d'apprendre la mort de mes parents biologiques ? Il faudrait déjà que j'arrive à leur mettre la main dessus. Ma curiosité n'avait pas été satisfaite sur ce point-là, je n'arrivais même pas à retrouver ceux de mes frères et soeurs qui étaient aussi adoptés. Ma famille était le modèle parfait des hippies libérateur, adoptant quelques chiens errants de cette grande et belle ville. C'était difficile de se situer, mes sentiments étaient tellement divergeant quand il s'agissait de cette autre famille. Puis-je vraiment leur donner le nom de famille ?

En y réfléchissant bien, je n'avais jamais réussi à retrouver les parents d'un enfant abandonné, mais pour moi. Comment pourrais-je réussir à retrouver la mère de cette Hedge ? C'était une belle façon de me réconforter dans l'idée que je n'étais pas douée dans la recherche parentale. Je devrais l'écrire sur la porte de mon agence : Je suis nul pour retrouver les parents de gamin adoptés. On a tous un talon d'Achille après tout. Apparemment, celle de Diane était sa famille. Sa voix avait changé en parlant de ses souvenirs à l'orphelinat, bonheur et torture, elle serait un beau cas pour des psychologue. La fin de sa phrase était poétique et philosophe, beaucoup trop pour moi, surtout pour une heure aussi avancée. J'acquiesça avec un léger sourire, simple et compréhensif, tout ce qui lui fallait pour elle.

-Vous êtes donc une ancienne orpheline, vous savez donc comment se passa la vie là-bas, sous la coupole de Carmen Time ce démon ! Vous devez sûrement vous souvenir combien il est difficile de vivre à l'orphelinat, où tout tombe en ruine malgré l'argent de sa directrice et si vous ne vous en souvenez pas et bien vous avez bien de la chance vous pouvez me croire .... Est-ce que Mlle Carmen vous faisait déjà boire de l'huile de foie de morue le soir en hiver ? Et est ce qu'elle criait déjà quand vous y étiez « Extinction des lumières » de sa voix froide en scrutant sa montre ?

Elle apporta sa tasse de café au bord de ses lèvres, une gorgée qui lui avait, probablement fait le plus grand bien. Tout les dire de cette jeune femme était incroyable, je savais que Time était une personne terrible, mais l'entendre de sa voix frêle me fit froid dans le dos. L'huile au foie de morue ? Ça se vendait encore ça ? Elle était la digne représentante de sa race de patronne, froide, cruelle, acariâtre ... Les directeurs doivent avoir un test de personnalité pour pouvoir être le grand chef, avec une personnalité de 80 pour cents de super méchant.

- Je n'ai pas connut Mademoiselle Time, mais j'ai eu une personne tout aussi ... extravagante. Alors, je n'ai pas eu son huile de foie de morue. Mes souvenirs de la-bas sont très vague, mais je crois que les locaux étaient normaux, sinon ça m'aurait choquée.

Mes souvenirs de jeunesse était très rare, je ne me souvenais plus des lieux, ni des personnes qui étaient la-bas, même le visage de la vieille patronne m'était devenu inconnu. Je savais comment elle se comportait avec les orphelins sont pour autant cité des exemples. La mémoire humaine est une chose assez amusante quand on y pense, c'était comme-ci que notre enfance avait été rayée en un battement de cils. Je joua avec mon crayon en essayant de me rappeler du visage d'une petite fille, elle avait partagé ma chambre pendant que je vivais à l'orphelinat. Alors que je mettais toute ma mémoire en éveille, Hedge me posa une énième question.

- En ce qui concerne ma mère combien de temps pensez vous que l'enquête va durer et si elle a des chances d'aboutir ?

Une toute petite créature comme elle, toute fragile. Comment lui répondre sincèrement sans la blesser ? Ce qui était sûr, c'est que je ne voudrais pas être le jour où je devrais lui donner les résultats. Dans tous les cas, serait-ce une bonne nouvelle ? Après tout, elle allait revoir sa mère, savoir le pourquoi du comment. Si je ne la retrouverais pas, toutes ces questions seraient définitivement sans réponses.

-Je ne serais vous dire, cela dépendra de mes recherches, surtout si l'acte de décès ne mène à rien.

Pour sa question de l'aboutissement, je ne savais pas quoi lui répondre. Puis, je n'allais pas lui détruire le morale en lui disant qu'elle devrait jouer au loto, qu'il y aurait beaucoup plus de chance de réussite. Je me contenta de lui sourire après avoir finis ma phrase, Hedge se leva et sorti de mon bureau. Je pouffa un léger son, je me laissais glisser sur ma chaise et croisais les doigts pour réussir cette mission, qui s'avérait être impossible. Cette fois, mon costume de Batman ne suffirait pas !


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