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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl

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MessageSujet: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeDim 21 Juil - 21:41






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..







On croit parfois que la vie change les êtres, alors qu'elle ne fait que révéler qui ils sont vraiment. Il y a quelque temps Bran avait cru qu'il allait devenir papa, d'une mère qu'il n'avait connu qu'une nuit, tout d'abord surpris, il essaya d'y croire, devenir papa n'était pas si déplaisant. Même si vivre avec une personne sans amour n'était pas la bonne décision, mais que faire de plus il se devait d'être responsable. Contre toute attente une certaine hésitation l'avait parcouru, la jeune femme semblait ne vouloir qu'en fait que son argent pour élever l'enfant et surtout lui réclamait qu'il paie le loyer de chez elle, sans attendre il en parla à son meilleur ami Robin, celui-ci lui conseilla de faire un test de paternité. À peine avait-il demandé à la brunette, que celle-ci sans attendre, lui avoua la vérité, il n'était pas le père. Tout ce qui l'avait intéressé chez lui c'était son argent, c'est vrai qui possédait un zoo et un cabinet vétérinaire ne passait pas inaperçu. Choqué et en colère, il lui avait dit de partir.

Cela faisait plus d'une semaine que la nouvelle était tombée et il faisait du mieux pour l'accepter, oui il s'était fait à l'idée de devenir père et c'était comme-ci on venait de lui arracher un organe du corps. Mais il n'avait encore droit sur l'enfant et surtout qu'après réflexion il n'était sans doute pas du tout prêt à devenir père, en prenant en compte la mère qui aurait dû partager sa vie. Pour finir, il décida seulement d'oublier, oui d'oublier un destin qui ne devait pas être pour lui.

Après avoir fait le tour de son cabinet, vérifiant que tout était à sa place et que les animaux qu'il avait opérés dans la journée se portaient bien, il décida de rentrer chez lui. N'étant d'humeur à voir personne, il se disait qu'une soirée dans sa cave où il pourrait se défouler dans sa salle de sport personnel, lui ferait le plus grand bien.

Le zoo arrivait à l'heure de la fermeture, passant par la porte de service il voyait tous les visiteurs se diriger vers la sortie, le sourire des enfants subjugués par les animaux lui donnait toujours chaud au coeur, a un âge aussi précoce, ils ne sont qu'innocence alors qu'en grandissant beaucoup deviendraient des destructeurs de la nature. Cette nature que Bran chérissait tant, elle était son foyer, sa famille, celle qui savait apaiser ses peines, oui entourée par les animaux et une étendue d'arbres, il était dans son milieu naturel. Le monde des hommes n'était pas fait pour lui, il en avait la certitude, sans savoir d'où cela lui venait.

Voir des animaux en cage ne le rendait pas forcément heureux, ses pourquoi quand il pensa que tout le zoo était vide, il ouvrit certaines cages pour laisser des animaux inoffensifs, vaquer librement. Passant devant la cage au gorille, l'une des femelles du groupe lui envoya un baiser, il avait toujours adoré Kala et à l'occasion allait la rejoindre pour passer quelque temps avec elle. Un lien puissant les unissait, tout comme celui avec Tok etTantore, sauf qu'en différence ses deux compères vivaient directement avec lui, l'éléphant squattait son soi-disant jardin donnant directement au zoo et Tok, elle s'installait toujours confortablement dans le loft du propriétaire. Avançant toujours vers chez lui, il vit qu'un homme était encore là, n'avait-il pas entendu dire que le zoo fermait ? Sans attendre, il alla à sa rencontre, alors qu'un bout de petit singe venait de lui monter sur les épaules.

- Le zoo ferme !

Le ton de sa voix n'était pas amical, car ce n'était pas forcément dans le caractère de Bran de l'être, mais une chose dans le regard de l'homme aux origines asiatiques, lui rappela son propre regard, l'homme avait l'air si triste. Comme-ci il venait rechercher du réconfort ici. Celui-ci regardait par la grille fermer de la volière. Pour une fois le jeune homme se décida à se montrer plus que compréhensif, surement dû au fait qu'il le comprenait.

- Je peux vous ouvrir la volière si vous voulez on peut y faire un tour ?

Vu l'heure qu'il était, il n'allait tout de même pas laisser un inconnu se promener seul dans son zoo.




© Méphi.


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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeMar 30 Juil - 10:25






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..







Storybrooke. Une ville qui, en dehors des gens y habitant, n'avait aucun point commun avec leur monde d'origine. Quand Mulan lui avait parler de cet autre monde, le guerrier ne s'attendait pas à se retrouver dans un endroit si différent de celui qu'il connaissait. Ici, le béton était quasiment omniprésent. Les hommes se battent le plus souvent avec des mots qu'avec des armes. Il existait un nombre incroyable d'appareils pour gagner du temps sur les tâches du quotidien. Le plus perturbant était surtout que, contrairement à la majeure partie des habitants, l'ancien chef des Huns avait conservé les souvenirs de son ancienne vie. Quelque part en lui, il y avait Nafanaïl Law qui connaissait parfaitement chaque objet, chaque élément de cet univers moderne. Mais il y avait Shan-Yu qui était décontenancé de voir des voitures au lieu de chevaux, de voir la nature si peu présente, de constater que certains terme de langage était qualifié de 'trop vieillot' alors qu'ils étaient couramment utilisés d'où il venait etc...

Ce trouble constituait certainement un frein dans ses recherches puisqu'il avait encore des difficultés à prendre ces repères et avait trop d'orgueil pour en faire part à Mulan (qui pourtant devait se trouver dans la même situation que lui). Depuis combien de temps cette trêve précaire durait-elle ? Il avait l'impression que le temps ne s'écoulait pas normalement ici. Leur ancien royaume lui manquait, il ne pouvait continuer à l'ignorer. Nafanaïl avait tenté quelques balades dans les bois bordant la ville mais les rumeurs disant qu'il arrivait des choses aux personnes s'éloignant de Storybrooke le dissuadèrent de persévérer dans cette entreprise.

Il avait encore passé une journée de recherches infructueuses et traînait le pas pour rentrer. La villa était devenu rapidement un point de repère même si la paix n'y régnait pas toujours. Particulièrement depuis que Lacey French s'était installé chez eux. Shan-Yu désapprouvait la présence de l'ancienne princesse et ne manquait pas de le lui faire comprendre à la moindre occasion. Il n'était donc pas pressé de retourner vers une nouvelle bataille verbale avec la belle, même s'il la voyait beaucoup moins depuis qu'elle s'était enfin décidé à travailler.

Les pas de Nafanaïl le conduire devant le magasin de monsieur Gold. Il regarda un instant la boutique. D'après la réputation de son gérant, il ne pouvait s'agir que du sorcier Rumpelstilskin. Le guerrier savait qu'il devra franchir le seuil du magasin pour en avoir le coeur net. Au moins pour vérifier si le ténébreux avait conservé ces souvenirs. Nafanaïl ne l'imaginait pas s'être fait prendre par la malédiction. Peut-être tenait-il enfin une piste fiable pour sa quête ! Seulement... rien n'était gratuit avec le sorcier et l'ancien chef des Huns se doutait bien qu'il avait gardé cette manie de leur ancien monde. Sans doute était-ce pour cela que Shan-Yu n'avait pas encore franchi la porte de la boutique. Il avait fait par le passé un pacte avec le sorcier. Une amulette des plus utile pour sa vengeance contre son faucon. Hélas, il avait perdu l'objet enchanté pendant la traversée. Était-elle revenue vers son propriétaire d'origine ? Ce n'était pas de devoir renégocier un objet dont il avait déjà payé le prix qu'il redoutait mais plutôt ce qu'il était advenu de son oiseau. Allait-il le retrouver empaillé dans un coin du magasin ? Voilà pourquoi il passa son chemin pour ce soir. Bien qu'il ne regrettât pas un instant le marché qu'il avait conclu avec Rumpelstilskin, il n'était pas certain de pouvoir assister à la vue de son ancien compagnon transformé ainsi. Pourtant, il ne pouvait retarder encore longtemps cette rencontre qui était inévitable pour la suite de ses projets. Il le savait. Un jour. Pas aujourd'hui. Pas alors que la nostalgie lui tiraillait le coeur.

C'est ainsi qu'il se retrouva au zoo, indécis sur ce qu'il devait faire pour avancer. L'heure de fermeture approchait. Inconscient des mouvements des visiteurs qui marchaient en contre-sens de sa progression, Nafanaïl fut surpris et heureux de voir qu'un coin de cette ville (décidément trop moderne pour lui) avait conservé des ressemblances avec la forêt enchantée. On aurait dit une bulle qui avait été protéger de la malédiction. Malheureusement, découvrir cet endroit avait amplifié sa nostalgie au lieu de l'amoindrir. Après un rapide tour, Nafanaïl fit attirer par la volière. Aussitôt, il s'approcha, avec un espoir fou en tête, commençant par deux mots en apparence simple : Et si...

La grille était fermée. D'ordinaire, ce n'était pas ce genre de chose qui l'arrêtait, toutefois il avait vite appris que ce monde avait ces règles et ce n'était vraiment pas le moment d'avoir des ennuis avec les autorités. Alors il se contenta de voir les oiseaux à travers la grille, cherchant inconsciemment une espèce en particulier.

- Le zoo ferme !

Le guerrier se retourna. Il dut lutter pour que sa main ne cherche pas à se refermer sur une arme qu'il ne possédait plus à sa ceinture. Les anciens réflexes avaient la vie dur. Tout comme celui qui le poussa à regarder le ciel devant l'évocation de l'heure tardive au lieu de consulter sa montre.

"Je suis désolé, je n'avais pas fait attention à l'heure." Répondit-il tout d'abord.

Il détailla du regard son interlocuteur. L'homme devant lui avait quelque chose de... familier, sans pour autant avoir un nom précis en tête. Les présentations ne lui seraient d'aucune aide puisque tout le monde avait changé de nom en venant à Storybrooke. De plus, il n'était pas encore habitué à celui qu'il possédait ici et voulait donc éviter de paraître étrange en hésitant sur son propre patronyme !

- Je peux vous ouvrir la volière si vous voulez on peut y faire un tour ?

Nafanaïl parut surpris de bénéficier de ce genre de geste alors que la fermeture approchait. Normalement, il aurait accepté immédiatement s'il ne craignait pas de se retrouver devant un faux espoir.

"C'est que... Je ne voudrais pas vous déranger." Dit-il sur un ton hésitant. Déjà son regard se reportait instinctivement vers la volière. "Vous avez une impressionnante collection d'oiseaux."

La subtilité de prêter des doubles sens à ses phrases n'avait jamais été son fort. Il était un guerrier et non un de ces nobles qui traînait dans le sillage des rois. Il avait dû apprendre ce genre de chose quand l'ancien chef des Huns avait voyagé dans les royaumes pour rechercher de nouvelle alliance. Les résultats n'avaient jamais été concluants et maintenant, voilà qui se retrouvait dans une situation similaire.



© Méphi.


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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 11:13






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..







Beaucoup venaient se réfugier au zoo, comme-ci cet endroit leur rappelait un endroit d'une ancienne vie qui les apaisait. Bran ne pouvait que les comprendre vu qu'il vivait avec ce sentiment à chaque instant. C'était tout de même étrange de se sentir étranger dans le monde où vous vivez, où vous avez grandi ! Pourtant, il ne pouvait lutter contre cette impression, rien en lui n'aimait la vie d'un humain, souvent il enviait les animaux libres dans leur milieu naturel, le mot important était bien libre. Pour lui, le zoo ressemblait à une prison, une prison pour faire briller les yeux des visiteurs. Mais que pouvait-il faire d'autres les relâcher en liberté ? Non, ils seraient traqués. Ne pas savoir où était sa place, le rongeait de l'intérieur et était une des raisons, de ses excès de colère, qu'il camouflait tant bien que mal.

Alors que le zoo fermait, Bran pensait rentrer chez lui tranquillement tout en ouvrant quelle cage d'animaux inoffensifs pour leur laisser quelque peu de liberté dans le parc. Sauf qu'alors qu'un petit singe vint lui sauter dessus il remarqua qu'une personne était toujours là, regardant par le portail fermer de la volière. La première réaction de Bran fut de lui dire que le parc fermait, mais quand il vit son regard et la nostalgie qu'il pouvait y lire, il se décida pour une fois à être plus courtois, lui proposant s'il voulait faire une visite de la volière, qui paraissait l'attirer.

"C'est que... Je ne voudrais pas vous déranger."

Le ton hésitant de l'homme, le persuada qu'il avait fait la bonne proposition, il n'était pas un homme à aimer ceux qui se pensaient tout permis et trop hautain. Sa première impression du visiteur était qu'il semblait tout à fait abordable, mais il n'était pas infaillible loin de là, il ne comptait même plus le nombre de fois où il avait cru comprendre une personne et pourtant s'être planté. Très vite le regard de l'asiatique se reporta vers la volière.

"Vous avez une impressionnante collection d'oiseaux."

Collection ! Il n'aimait pas du tout ses mots, celui-ci lui faisait penser à ces gens qui collectionnaient les têtes d'animaux tués à la chasse ou alors ceux qui avaient une tonne de papillon sous vitrine, en fait tout ce qui l'horrifiait. Si un homme faisait cela à un être humain, on le nommerait serial Killer, mais qu'est-ce qui différenciait les animaux de l'homme ? Beaucoup trop de choses, d'après les médias. Mais ce que Bran voyait dans son zoo, c'est qu'il pourrait très bien être aussi intelligent qu'eux.

Posant à terre le petit singe pour que celui-ci rejoigne sa mère, il s'approcha plus près de l'homme et s'apprêtait à lui faire part de sa pensée d'un ton vraiment calme et posé par rapport à d'habitude. Ce n'était pas sur un mot qu'il allait juger l'homme qui lui faisait face.

-Le mot collection n'est pas forcément adéquate ! Il est vrai que le zoo a de beaux spécimens, que l'on se doit de protéger de la folie des hommes...

Une nouvelle fois, il avait été clair avec ses convictions. Tous les habitants de Storybrooke savaient en quoi se tenir avec le vétérinaire, sauf qu'il n'avait jamais vu cet homme auparavant, en même temps il n'avait pas forcément la mémoire des visages. Prenant son trousseau de clefs dans sa poche, il glissa celle de la volière dans la serrure, un cliquettement apparut et Bran n'eut qu'à pousser légèrement la grille pour qu'elle s'ouvre.

- Venez, la propriétaire ne dira rien, vu que c'est moi !

Laissant la place à l'homme pour rentrer, il se devait de refermer derrière eux pour qu'aucun singe qui vaguait en liberté décide d'aller s'amuser dans les arbres destinés aux oiseaux. Dans la volière, un nouveau monde s'ouvrait, entouré d'arbres, quelque rayon de soleil apparaissait, les mélodies des oiseaux les entouraient, certains volaient au-dessus de leur tête ou étaient posés sur des branches, une liberté parfaite, même si d'autres se trouvaient un peu plus loin dans des cages, plus par préservation, car ceux enfermer était surtout des chasseurs. Il était vrai que le zoo avait un certain nombre d'espèces plus belles les unes que les autres.

Il fallait l'avouer, c'était ce qu'il fallait au vétérinaire pour oublier tous les tracas de sa semaine, regardant en hauteur, il ne prêta pas un seul regard à son compagnon, se laissant emporter par atmosphère sereine des lieux.

- L'endroit le plus reposant de tout Storybrooke n'est-ce pas ?



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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeSam 3 Aoû - 21:43






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..







Trop concentrer sur son observation de la volière, où plutôt se qu'il pouvait en voir à travers la grille, Nafanaïl ne remarqua pas que le mot "collection" avait irrité son interlocuteur. Le terme n'avait rien d'offensant pour lui, il désignait juste le nombre impressionnant d'oiseaux qu'il pouvait voir à travers la grille. Ce n'est que lorsque le propriétaire du zoo s'approcha de lui après avoir déposé le petit singe que le guerrier se rappela le sens multiple que pouvait avoir certains mots. Une spécificité qui était particulièrement présente ici, pour son plus grand désappointement.

-Le mot collection n'est pas forcément adéquate ! Il est vrai que le zoo a de beaux spécimens, que l'on se doit de protéger de la folie des hommes...

Shan-Yu voyait très clairement ce qu'il devait faire pour empêcher la situation de s'envenimer. Du temps où il servait l'empereur, il avait l'habitude de courber l'échine devant les sautes d'humeur de ses supérieurs. Durant son exil, il avait juré de ne plus jamais faire d'excuse à quiconque. Pourtant, aujourd'hui, il n'avait pas le choix. Entretenir un ton déplaisant dans cette conversation comportait de trop grand risque. L'asiatique prit donc sur lui de ravaler son amour-propre qui lui soufflait de contre-attaquer sur le même ton et décida à la place de se montrer plus humble.

"Je m'excuse si j'ai pu vous offenser. Je suis arrivé depuis peu ici et certaines subtilités de votre langage m'échappent encore." Dit-il en baissant légèrement la tête pour appuyer ces excuses dans la tradition de son royaume d'origine.

Dire qu'il revenait d'un voyage était le mensonge le plus pratique pour justifier les erreurs protocolaires qu'il pouvait commettre. Bien qu'il doute de plus en plus de l'existence d'un quelconque protocole dans cette ville isolée du reste du monde. Quelque part, ce mensonge était vrai. Il venait d'ailleurs. Il mentait juste sur l'endroit.

En un cliquetis de clefs, la volière fut ouverte. Le guerrier laissa temporairement de côté l'impression de déjà-vu qui émanait du propriétaire du zoo pour le remercier de son geste. Même s'il ne pouvait s'empêcher de trouver cette impression dérangeante. La malédiction avait changé physiquement certaines personnes, pourtant il avait toujours su reconnaître ses anciennes connaissances de la forêt enchantée dès qu'il les croisait ici. Ce n'était pas le cas du vétérinaire. Pourquoi ? Cette question muette disparut aussitôt qu'il pénétra dans la volière.

Pendant un heureux instant, il crut être rentré chez lui. S'il s'était réveillé dans cet endroit, sans doute aurait-il pu croire sans peine que toute cette histoire de malédiction et de Storybrooke n'avait été qu'un rêve. Son regard levé vers le vol des différents oiseaux, il chercha inconsciemment une espèce en particulier. L'espoir était quelque chose de cruel. Il ne pouvait s'empêcher d'espérer à chaque fois qu'il voyait une silhouette proche de celle qu'il connaissait si bien.

- L'endroit le plus reposant de tout Storybrooke n'est-ce pas ?

Nafanaïl était à la fois ravi et triste d'avoir trouvé ce petit havre de paix si semblable à la forêt enchanté. Étrange mélange d'émotions pour quelqu'un qui pensait que la colère avait réduit tout autre sentiment en cendres. Il acquiesça. Le spectacle qui s'offrait devant ces yeux était bien plus parlant que tous les mots qu'il aurait pu trouver à dire. Un cri retentit alors. Un cri d'oiseau atrocement familier aux oreilles de l'ancien chef des Huns. Pourquoi atrocement ? Parce qu'au fond de lui, Shan-Yu savait que cela était impossible. Il avait troqué son faucon au sorcier. On ne pouvait revenir sur un pacte conclu avec lui, même s'il avait perdu pour l'instant l'amulette qu'il avait obtenue en échange.

Pourtant... Pourtant, en voyant la cage d'où provenait le cri, il ne put s'empêcher d'accélérer sa marche. Aucun doute possible, l'oiseau qui s'agitait devant lui était bien un faucon. Le sien ?

"Impossible." Souffla-t-il en s'accroupissant pour mieux observer le volatile.

Il avait avancé sa main. Comme s'il avait besoin d'un contact pour s'assurer que cette cage et l'oiseau qu'elle contenait était bien réel. Il se ravisa à mi-chemin, ne sachant quel accueil il recevrait ni s'il s'agissait véritablement de son ancien compagnon. La malédiction avait effacé les souvenirs de ses habitants, mais qu'en était-il des animaux ?



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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeDim 11 Aoû - 13:28






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..







Quand le jeune homme lui avait souligné que le mot collection n'était pas adéquate à sa vision, il en apprit un peu plus sur le visiteur, il n'était pas d'ici, un étranger, surement pour cela qu'il ne l'avait jamais vu auparavant, mais de quels coins d'Asie venait-il ? Bran n'était pas un curieux de nature, mais il se demandait vraiment ce qu'un homme qui paraît si propre sur soi, pour ne pas dire riche, venait faire à storybrooke, petite ville paumée du Maine. D'aussi loin qu'il se rappelle, les étrangers ne venaient jamais, mais tout cela avait changé depuis quelques mois, la vie avait repris un sacré rythme et de nouvelles têtes faisaient leur apparition.

En fait ce qui le troubla le plus ce fut de voir l'homme baissé la tête, une sorte de respect que l'on pouvait voir que dans les films chinois. C'était vraiment surprenant de voir que cette culture avait gardé tant de coutumes, car il fallait l'avouer ce n'était pas en Amérique que cela allait se produire, de toute façon si on remontait vraiment dans le temps, le vrai américain restait lesAmérindiens, certains d'entre eux avaient gardé aussi leur croyance, mais les colons les avaient tout de même exterminés pour leur prendre leur terre. Comment pouvait-il avoir confiance en ses propres ancêtres avec tout le mal qu'il avait fait autour d'eux ? Pour Bran, tous les moyens étaient bons quand il s'agissait de prouver la méchanceté gratuite des hommes.

Sans attendre, il ouvrit la volière pour laisser l'homme rentrer dans son petit paradis. Le plus bel endroit de tout storybrooke, le seul qui puisse réellement apaiser le vétérinaire, déjà plus serein de se trouver ici lui demanda si comment lui il trouvait que la volière était l'endroit le plus reposant du coin, l'homme acquiesça, silencieux, la parfaite compagnie pour le propriétaire lui-même rarement cocasse. Comment oser briser la douce mélodie des oiseaux ? Cela serait comme un sacrilège.

Continuant leur marche parmi les espèces innombrables d'oiseau, un des habitants de ces lieux se mit à créceler d'une façon bien étrange, comme-ci il insistait pour se faire remarquer. Regardant en direction de l'animal, il vit le visiteur marcher de plus en plus vite vers la direction du volatile, arquant un sourcil, il le suivit de près sans intervenir, ni lui poser de questions sur son agissement

"Impossible."

Cet homme connaissait ce faucon, il en mettrait sa main à couper. D'ailleurs à peine avait-il penser à cela, qu'il vit le Chinois avancer sa main vers l'oiseau. Il croyait tomber sur un animal domestique ou quoi . S'il aurait fait cela avec tout autre animal, le vétérinaire lui aurait dit sa façon de penser, mais ce faucon pèlerin avait une histoire bien particulière et vu la réaction du visiteur, peut-être obtiendra-t-il des réponses sur l'oiseau qui avait finalement arrêté de crier.

- C'est un faucon pèlerin arriver ici il y a quelques mois !

Tout en disant ses mots, il rentra dans la cage et s'approcha de l'animal pour que celui-ci se posa sur son avant-bras, il avait eu beaucoup de mal à l'approcher au début, mais un lien s'était créé au fur et à mesure des soins, oui , car il avait été emmené par une personne alors qu'il était en piteux état, ne sachant pas encore s'il pourrait revoler un jour, mais Bran avait fait tout ce qu'il fallait pour lui sauver la vie et un jour surement qu'il enlèverait l'attelle de son aile, mais c'était encore trop tôt.

- Il a pris une balle en pleine aile, cela fait quelques semaines, qu'il a quitté le cabinet vétérinaire pour se reposer ici près de ces compères. Ces jours ne sont plus en danger, mais il faudra beaucoup de rééducation pour qu'il puisse revoler, si cela est possible, je ne me prononce pas encore.

Caressant la tête du faucon, il fit signe à l'homme de venir le rejoindre dans la cage, Bran voulait observer ses réactions, voir s'il était possible qu'il connaisse l'oiseau. Alors, en essayant de garder un ton calme lui demanda :

- Connaissez-vous ce faucon ? Vu votre façon d'agir on dirait que oui.



© Méphi.


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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeSam 24 Aoû - 10:32






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..







Impossible. C'était le premier mot qui avait franchi les lèvres du guerrier et celui qui résumait le mieux ces retrouvailles étranges. Mille questions lui venaient. Des interrogations qu'il ne pourrait formuler à voix haute. Comment son faucon avait-il été transporté ici ? Ou le sorcier l'avait-il emmené après la signature du pacte avec l'ancien chef des Huns ? La privation des souvenirs s'appliquait-elle aux animaux ? Était-ce vraiment lui ? Hélas, il ne pouvait en formuler aucune. Seul une poignée d'habitants avaient conservé leurs souvenirs et Nafanaïl ne devait pas laisser cette rencontre compromettre sa mission. L'oiseau avait arrêté de crier à son approche. Le guerrier aurait pu jurer qu'il l'avait reconnu mais n'osait nourrir ce faux espoir. Son faucon n'avait aucun signe distinctif par rapport avec les autres membres de son espèce.
Peut-être s'attachait-il à des chimères parce qu'il voulait avoir un point d'attache dans ce monde inconnu.

- C'est un faucon pèlerin arriver ici il y a quelques mois !

Quelques mois ? Nafanaïl chercha un évènement pouvant correspondre à cette date. Rien ne lui vint à l'esprit mais il fallait dire que de voir le propriétaire du zoo entrer dans la cage pour s'approcher du faucon avait interrompu ses réflexions. Shan-Yu fit un geste d'avertissement envers Bran. Son faucon avait un caractère bien trempé et l'ancien chef des Huns avait toujours été le seul à pouvoir approcher du volatile. Le seul... jusqu'à aujourd'hui. Il vit avec surprise l'animal se poser sur l'avant-bras du vétérinaire. Le doute revint en force dans son esprit. Se trompait-il ? Ce faucon n'était sans doute qu'un oiseau ordinaire qui n'avait aucun lien avec le guerrier. L'hésitation se teinta d'une légère jalousie de voir son compagnon ailé se poser sur le bras d'un autre que lui. Il ne quitta pas l'oiseau du regard, inconsciemment à la recherche d'un indice indiquant qu'il ne s'était pas trompé. Que ce faucon était bien son vieux compagnon d'exil.

- Il a pris une balle en pleine aile, cela fait quelques semaines, qu'il a quitté le cabinet vétérinaire pour se reposer ici près de ces compères. Ces jours ne sont plus en danger, mais il faudra beaucoup de rééducation pour qu'il puisse revoler, si cela est possible, je ne me prononce pas encore.

Sous l'invitation de Bran, il entra à son tour dans la cage. Nafanaïl fut décontenancé de voir Bran caresser la tête du faucon tout en conservant ses doigts intacts. Les dernières paroles du vétérinaire furent un choc encore plus grand. Son oiseau ne pourrait peut-être plus voler ? Ce n'est seulement qu'à ces mots qu'il remarqua l'aile blessée du faucon. Nafanaïl fronça les sourcils, une colère sourde s'activait tout doucement en lui comme les braises parcourant encore les cendres d'un ancien feu. Ce sentiment n'était pas dirigé vers le bandage mais sur la blessure et surtout sur son responsable. Quelqu'un avait osé tirer son sur oiseau. Un chasseur ? Qu'importe. Si le coupable venait à croiser la route du guerrier, il lui ferait payer son geste au prix fort. Ces pensées vengeresses étaient perceptibles dans son regard mais il ne put contenir un sourire triste en se rappelant que le propriétaire du zoo avait parlé de rééducation.

"Cela nous fait un point en commun." Souffla-t-il plus à l'attention de l'oiseau que du vétérinaire.

Shan-Yu ne s'était jamais totalement remis de sa chute au col de Tonshaw. Il n'avait dû sa survie qu'à la magie et toute magie avait un prix. Il lui avait fallu ce qu'il lui semblait une éternité avant de retrouver ces aptitudes guerrières. Et ici, dans cet endroit sans magie, d'ancienne douleur le reprenait parfois quand son talisman montrait des signes de faiblesses. Quelquefois, il devait s'aider d'une canne pour marché quand ces vieilles cicatrices le faisaient trop souffrir. Voilà qu'il apprenait que le faucon pèlerin allait passer par le même enfer qu'il avait vécu. Ce ne pouvait être une coïncidence. À croire qu'ils restaient liés, même ici.

- Connaissez-vous ce faucon ? Vu votre façon d'agir on dirait que oui.

"Je n'en suis pas certain." Avoua-t-il finalement.

Même si les étranges coïncidences se multipliaient, une petite part de lui refusait d'y croire. C'était impossible n'est-ce pas ? Il avait cédé l'oiseau au sorcier. Pourtant, il était simple d'effacer le doute. Avec un simple geste. Il suffisait qu'il tende la main pour toucher le volatile. Vu le caractère disons... entier de son ancien compagnon, il serait vite fixer. Shan-Yu n'en fit rien. Redoutant de se tromper où que le faucon l'ait oublié avec la malédiction. Pire, il pouvait très bien lui en vouloir de l'avoir échangé auprès du Ténébreux contre une amulette qui n'était plus en sa possession. Avec réticence, il quitta l'animal du regard pour se concentrer sur le vétérinaire.

"Si je peux faire quelque chose pour aider à la guérison..." Commença-t-il. "Vous faut-il de l'argent ?"

Peut-être que cette dernière remarque ne sera pas au goût de son interlocuteur. Tant pis, il ne voulait pas perdre du temps à chercher les bons mots. Son compagnon d'exil avait été son seul soutient quand il avait dû se remettre de ses blessures. Si on pouvait contracter une dette avec un animal, le guerrier en avait une envers le faucon. La malédiction l'avait placé ici avec une situation aisée, pourquoi ne pas en profiter ?



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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeMar 27 Aoû - 12:55






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..







Les médecins combattaient la mort pour sauver certains hommes, Bran lui avait exactement le même combat pour les animaux. Ne méritait-il pas les mêmes chances de survie ? Durant des jours, il avait veillé sur le faucon, voulant vraiment qu'il ait à sa chance et ne deviennent pas une nouvelle victime des chasseurs. C'était certain pour lui, vu la blessure de l'animal dont les chasseurs étaient responsables, de nombreuses fois il avait eu envie d'aller à leur rencontre et leur faire comprendre d'une flèche ce qui pouvait ressentir leur proie.

Le comportement du visiteur devenait de plus en plus étrange, une impression emmenait de lui, comme s'il connaissait le faucon personnellement. Bran qui avait rejoint l'animal dans la cage pour le prendre sur son bras, fit signe à l'homme d'avancer vers lui. Vu le tempérament sauvage de l'animal, si celui ne montrait aucun signe d'attaque, il aurait sa réponse ! Il lui avait fallu du temps pour pouvoir s'approcher de l'oiseau, beaucoup de personnes auraient employé le mot domestiqué, mais c'était encore un terme que n'aimait pas le vétérinaire, pour lui s'était plus une symbiose et aucun n'était le maitre de l'autre, non ils étaient égaux.

Quand Bran lui avait parlé des blessures du faucon, il crut percevoir de la colère dans le regard du chinois, sans aucun doute il connaissant l'animal, rien qu'en le voyant directement s'adresser au faucon. D'ailleurs ses mots le laissèrent perplexe, ils avaient un point commun, est-ce que l'homme qui lui faisait face avait lui aussi reçu une balle ? Pour finir, il lui demanda franchement s'il connaissait l'animal.

"Je n'en suis pas certain."

L'homme semblait perdu, tout comme Bran l'était souvent. Cela n'arrivait pas souvent qu'il veuille aider une personne humaine, mais si cela pouvait permettre à l'animal de guérir plus vite, il n'allait pas le laisser filer sans avoir de vraies explications, mais quand le visiteur reporta son regard sur lui, il en fut totalement incapable, il avait quelque chose, une petite étincelle qui ne se devait pas de briser et les mots qui suivirent lui prouvèrent qu'il avait bien fait de se taire.

"Si je peux faire quelque chose pour aider à la guérison...Vous faut-il de l'argent ?"

Souvent dès qu'une personne riche lui proposait de l'aide, c''était tout de suite de l'argent, sauf que Bran n'en avait pas forcément besoin, il était loin d'être une personne pauvre, non loin de là, mais toute sa fortune servait au bien-être des animaux, sauf qu'il n'aimait pas se placer en valeur et préféra souligner, tout en continuant à caresser la tête du faucon.

- Un tel complexe a toujours besoin d'argent.

Et souvent dans ce genre de phrase, un "mais " arrivait très vite et celle-ci n'allait pas détrôner cette règle. Ce n'était pas de l'argent qui guérirait le faucon et lui permettait de voler un jour, non c'était une chose précieuse que très peu avait l'occasion d'offrir : le temps.

- Mais si vous voulez vraiment l'aider, c'est de temps dont il aura besoin...

Tout en disant ses mots, il reposa le faucon sur une branche et son regard bleuté devint plus rêveur, un regard plus commun à Tarzan qu'à Bran, un regard qu'on ne pouvait voir chez lui qu'en compagnie des animaux. Toute son intention était portée vers le faucon, voulant seulement vérifier le pansement de l'animal et profiter de l'occasion d'être de la cage pour qu'il n'ait pas besoin de revenir dans la soirée. Ses gestes étaient précis et doux, gardant un calme olympien, comme l'animal qui avait à présent l'habitude de subir ce genre de soin de la part du vétérinaire. Mais tout en s'occupant de l'animal, il fit part de son idée à l'homme.

- J'ai beaucoup d'animaux à m'occuper, je ne peux me consacrer entièrement à sa guérison, si vous vous sentez capable de l'aider à sa rééducation et de lui consacrer un peu de votre temps tous les jours, voilà ce qui pourrait m'aider...




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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeMar 3 Sep - 22:10






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..








- Mais si vous voulez vraiment l'aider, c'est de temps dont il aura besoin...

Le temps. Il s'agissait de l'unique chose que le guerrier ne pouvait offrir. Du moins, pas sans conséquence. Nafanaïl peinait déjà dans ses recherches. À ce rythme la malédiction allait se briser avait qu'il ne mette la main sur ce qu'il était venu chercher ici. L'argent était la première chose qui lui était venu à l'esprit. Si pratique. Peut-être trop. On pouvait faire semblant de se consacrer à quelque chose tout en restant à distance. La malédiction l'avait placé en tant que riche voyageur rentrant au pays, peut-être s'était-il trop appuyé sur cette nouvelle situation. Tout cela n'était qu'une illusion. Une farce grotesque. Mais son oiseau, lui, était réel. Un lien de son ancienne vie qu'il pensait avoir perdu à jamais.

"Le temps est précisément la seule chose qui me manque." Commenta-t-il à mi-voix.

L'hésitation qui le parcourait était manifeste. Il se tourna vers Bran pour y trouver un début d'argument qui pourrait l'aider dans son choix. Bien au contraire, ce qu'il vit dans le regard du propriétaire du zoo le dérouta d'autant plus. Quelque chose de familier. Shan-Yu avait déjà rencontré cet homme dans leur ancien monde, maintenant il en avait la certitude. Qui pouvait-il être ? C'était la question qui lui tiraillait l'esprit alors qu'il observait le vétérinaire changer le bandage sur l'aide du faucon. Une impression familière était sa seule piste, mais l'ancien guerrier faisait confiance à son instinct. La deuxième interrogation qui lui vint fut : ami ou ennemi ? Mais est-ce que cela avait encore de l'importance avec la malédiction qui avait faussé tous les souvenirs ? Nafanaïl était bien placé pour savoir que les ennemis d'hier se transformaient en allié d'aujourd'hui à cause des circonstances particulières qu'avait provoquée le maléfice de la reine.

À nouveau, une pointe de jalousie naquit en voyant Bran s'occuper d'un oiseau qui lui avait jusqu'alors toujours appartenu. Il ressentit également une nuance de reproche envers le volatile qui se montrait si sage entre d'autres mains que les siennes. La malédiction avait sans doute alterné les souvenirs des animaux en même temps que ceux des humains. Encore un mystère de plus. Shan-Yu détestait cette sensation de voir tout lui échapper ici. Sans doute le prix a payé pour ne pas avoir été transporté ici en même temps que les autres.

Nafanaïl osa enfin s'approcher davantage du faucon tandis que Bran lui donna quelques précisions sur l'aide que le Hun pouvait apporter à l'animal.

- J'ai beaucoup d'animaux à m'occuper, je ne peux me consacrer entièrement à sa guérison, si vous vous sentez capable de l'aider à sa rééducation et de lui consacrer un peu de votre temps tous les jours, voilà ce qui pourrait m'aider...

Un choix. Tout se résumait à çà. Nafanaïl pouvait encore refuser et tourner le dos à l'animal qui avait été un véritable soutient dans son exil. Il avait une mission et devait s'y tenir. Sinon il ne pourrait plus en vouloir à Mulan qui avait écarté leur but de ses priorités le temps de faire évader cette Lacey French à laquelle il n'arriverait sans doute jamais à s'habituer à la présence chez eux. Peut-être que lorsque ses recherches prendront enfin un tournant positif, il pourrait revenir au zoo. C'était la solution que dictait la logique. Shan-Yu n'avait pas pris part à cette comédie pour s'éloigner ainsi de son véritable but. Le faucon comprendrait certainement son point de vue.

Et puis il y avait la solution que lui dictait son instinct ainsi que ce que lui dictais le restant d'honneur qu'il possédait encore. L'oiseau avait été là pour lui quand le chef des Huns avait souffert le martyre suite à sa chute. Il lui avait ramené de petit gibier quand la douleur l'empêchait de sortir de la grotte qui lui avait servi d'abri le temps de sa guérison au royaume du Merida. Pouvait-il vraiment lui tourner le dos aussi facilement après tout cela ? L'asiatique éprouvait encore quelque remords à avoir cédé immédiatement le volatile au sorcier contre un instrument pour sa vengeance.

Songeur, il tendit la main pour caresser à son tour le faucon. L'oiseau réagit favorablement à son geste, à croire qu'ils ne s'étaient jamais séparés. Nafanaïl avait fait ce geste instinctivement pour s'aider à réfléchir. En réalité, sa décision était déjà prise dès que Bran avait parlé de venir ici tous les jours. Il cherchait juste à se convaincre du contraire.

"J'accepte." Répondit-il finalement. "Montrez-moi ce que je dois faire."

Un subtil mélange entre une demande polie et un ordre donné. Shan-Yu avait l'habitude de diriger et les vieux réflexes étaient difficiles à gommer, même dans cette autre vie. Quand il se rendit compte de son impair, il prit sur lui de faire preuve d'humilité.

"S'il vous plaît." Ajouta-t-il sur un ton moins dur.

L'asiatique se retint d'incliner de nouveau la tête pour appuyer sa demande dans la plus pure tradition de leur ancien royaume. Lui qui s'était juré de ne plus s'incliner devant personne ne pouvait se résoudre à revenir sur ce serment. Même pour avoir une chance de récupérer le faucon. Au moins, s'il devait revenir ici régulièrement, peut-être finira-t-il par se souvenir où il avait rencontré le vétérinaire dans leur monde d'origine. Quelque chose lui disait qu'il s'agissait d'un élément important.


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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeJeu 5 Sep - 18:35






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..







Comme il l'avait pensé le temps d'une personne, n'était pas facile à obtenir. Surtout que pour certaine, elle l'utilisait pour gagner de l'argent pour la survit de leur famille et d'autres, égoïste, préférait la garder pour eux. Le vétérinaire estimait que de rester planter devant une télé, était un réel gâchis, tout le monde préférait la facilité et pourtant, il y avait tellement à faire dans ce monde. Bran estimait donner le meilleur de lui-même pour ses colocataires, il était capable de leur offrir tout ce qu'il avait pour leur bien-être, ce n'était pas un sacrifice, car il obtenait beaucoup en retour : une famille !

Changeant le pansement de l'animal, la plaie était propre et la cicatrisation en bonne voie. C'était un oiseau réellement courageux, qui méritait le maximum. Souvent le propriétaire des lieux s'en voulait à ne pas être assez disponible, s'il le pouvait, tous les jours ils passeraient voir tous les animaux, mais le temps lui faisait défaut. Le seul moyen était de faire confiance à ses ouvriers, mais il restait tout de même aux aguets, pour voir si l'un d'entre eux ne travaillait pas. Certes, il était très méticuleux et pouvait paraître agaçant, sauf que c'était le rôle de ton patron, nullement là, pour devenir leur ami.

Concentré sur ses gestes, il ne vit pas qu'une chose se tramait dans l'esprit de l'homme près de lui, par contre il le sentit se rapprocher. C'était un bon signe, celui dont il ne connaissait toujours pas le nom, n'avait pas peur de l'animal, il en mettrait sa main à couper. Non c'était autre chose qui le retenait, on dit souvent que les animaux perçoivent l'état émotionnel d'en être humain, sans savoir pourquoi, Bran avait aussi cette capacité, même s'il ne s'en servait que très rarement. Après, lui avoir expliqué la raison de sa demande, il ajouta une bande qui permettait de bien stabiliser l'aile blessée, c'est là qu'il vit la main de visiteur se poser sur le faucon, tout se passait à merveille et le vétérinaire ne doutait plus d'une réponse favorable.

"J'accepte. Montrez-moi ce que je dois faire."

Le ton de sa voix semblait sonné, comme un ordre, Bran lui laissa un regard surpris, il n'avait jamais fait l'armée et pourtant c'était ainsi qu'il s'imaginait un chef parlé. Un autre que lui, aurait facilement été expédier loin du zoo, mais il émanait une telle prestance que Bran ne fit rien, puis la suite de ses paroles allait lui faire oublier le ton de l'homme.

"S'il vous plaît."

Acquiesçant d'un signe de la tête, il dégrafa le bandage qui retenait son aile pour la mettre dans sa poche, celle-ci ne servait qu'à protéger sa plaie d'un mauvais mouvement de l'animal. Laissant de la place près de lui, pour que l'Asiatique puisse avoir une vue globale, il bloqua d'une main les pattes de l'animal, pour le tenir immobile et de l'autre main, l'aile blessée.

- Alors, prenez son aile, tout en douceur... Ouvrez là !

Il accompagnait ses paroles par les gestes à effectuer, il ne l'ouvrit pas trop. Il fallait y aller étape par étape. D'ailleurs, il voyait bien, que le faucon pèlerin commençait à souffrir, vu les mouvements de son bec. Il préféra préciser en ramenant l'aile.

- S'il pince, c'est qu'il a mal, donc relâcher en douceur. La première étape sera qu'il ouvre tout seul ses ailes... L'essai de premier envol ne sera pas pour tout de suite ! Il faudra donc effectuer ce geste plusieurs fois, en gardant en tête le comportement de l'animal. Si vous remarquez qu'il s'impatiente, nourrissez-le et essayer de recommencer. N'y passez pas plus de trente minutes !

Bran parlait en mode vétérinaire, comme il le faisait avec les propriétaires de ses patients. Il se doutait, qu'il lui faudrait surement plus de détails, Rome ne s'était pas construit en un jour et l'homme n'allait pas devenir un soigneur en quelques secondes. Il lâcha totalement l'animal que ne bougeait pas d'un centimètre, pour laisser la place à celui qui s'occuperait de l'oiseau.

- À vous ! Si vous venez souvent au zoo, mieux vaut savoir mon nom, je suis Bran Woodsen !




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MessageSujet: Re: « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl   « Ne cherchez pas la nature de l’Esprit, mais plutôt l’esprit de la Nature » Feat Nafanaïl Icon_minitimeJeu 26 Sep - 11:54






Bran Nafanaïl









Les animaux sont les anges de cette terre. ..








Il aurait dû refuser. Quand il était arrivé ici, il s'était juré de ne surtout pas se laisser distraire de sa mission. Rien de ce qui concernait ne se monde, de près ou de loin, ne devait retenir son attention. Ce monde qu'il détestait. Ce n'était pas juste une question d'ignorance. Il était hors de question qu'il s'y fasse au fil du temps. D'apprécier finalement sa situation. C'était à la limite du viscérale. Shan-Yu n'éprouvait aucun atome crochu avec cette ville. Bien au contraire, il ne se passait pas un jour où il regrettait son royaume d'origine. Alors... que faisait-il encore là ? Tout simplement parce qu'il avait trouvé une sorte d'havre, semblable à la forêt enchantée. Comme si la malédiction avait préservé cet endroit. Ici, il avait retrouvé un ami que le guerrier pensait perdu à jamais. Devant ces retrouvailles inattendues, l'asiatique se surprit à penser que tout n'était peut-être pas bon à jeter dans cette étrange contrée.

Il avait déclaré accepter la proposition. Sa phrase ressemblait plus à un ordre qu'à une demande. Un réflexe naturel pour quelqu'un qui avait l'habitude de commander. Même après être resté un certain temps à Storybrooke, Nafanaïl n'avait pu totalement effacer certaines habitudes. Par ailleurs, il ne désirait pas le faire. Totalement effacer ce qu'il était, même pour le bien de sa mission, était hors de question. Cette obstination lui apportait parfois des ennuis. Le guerrier réalisa qu'il avait été trop loin quand il croisa le regard surpris du vétérinaire. L'ancien chef des Huns se rattrapa en ajoutant un "s'il vous plaît" à sa requête. Ce genre de formule toute faite était toujours aussi dérangeant à formuler à voix haute mais, contrairement aux excuses, elle ne demandait pas beaucoup de concession.

Son interlocuteur se contenta d'acquiescer et continua ses soins sur l'oiseau. Shan-Yu décida de chasser le mystère que représentait la vraie identité de cet homme qui lui semblait de plus en plus familier pour se concentrer sur ce qui était le plus important en cet instant : son faucon. Le regard sévère du guerrier se posa sur l'oiseau de proie mais surtout sur les gestes qu'exécutait le propriétaire des lieux. Nafanaïl n'avait jamais eu à faire ce genre de chose à son oiseau. Le rapace lui avait toujours semblé aussi invincible que son propriétaire. À croire que le talisman magique qui lui assurait cette invulnérabilité s'appliquait également au volatile. Le voir dans un tel état de faiblesse le peinait bien plus qu'il ne voulait l'avoué. En même temps de lui rappeler que, lui aussi, s'était retrouvé dans un état similaire.

Il garda le silence durant les explications du vétérinaire, se contentant d'acquiescer à certains moments. La médecine de ce monde lui était totalement inconnue mais certaines choses restaient familières bien que ses connaissances sur le sujet étaient déjà bien minces dans la Forêt Enchanté. Shan-Yu s'était toujours contenté d'apprendre à arrêter une plaie de saigner ou de devenir trop handicapante pour le combat. Il avait parfois appliqué se savoir à certains de ces soldats qui avaient été blessés sous son commandement mais jamais il ne se serait attendu à le faire sur un oiseau. Même le sien. Il ne pouvait que respecter le chef des lieux pour ces gestes précis.

Nafanaïl se crispa quelque peu en voyant les premiers signes manifeste de la souffrance du faucon. Là encore, il préfera se forcer à garder un visage impassible et se concentrer sur les explications de Bran.

- À vous ! Si vous venez souvent au zoo, mieux vaut savoir mon nom, je suis Bran Woodsen !

La phrase de Bran fut comme une petite décharge électrique qui le tira de ses pensées. Non pas à cause des présentations qu'il redoutait toujours autant à chaque fois et qu'il avait espérées évitées en cet instant. Mais plutôt parce que c'était à son tour de s'occuper de son ancien compagnon d'exil. Soudain il eut peur de faire une erreur et de blesser involontairement son ami. Une sensation inédite chez lui. Loin d'être dérangeante, pour le coup, les présentations tombèrent à pic pour dissimuler son trouble.

"Nafanaïl Law." Répondit-il en s'avançant pour occuper la place que le vétérinaire avait laissée libre auprès du rapace.

Ce nom qu'il avait toujours autant de mal à visualiser comme le sien sortait de plus en plus facilement de sa bouche lorsqu'il était obligé de le faire. L'asiatique n'aimait pas cette constatation, bien que cet automatisme le sortît d'affaire dans de nombreuses situations déjà assez épineuses sans ce problème de nouvelle identité.

Après une dernière hésitation, il copia les gestes que lui avait montrer le vétérinaire. D'abord hésitant, il gagna en assurance à mesure que le temps passa. Shan-Yu connaissait son faucon mieux que personne, il anticipait à merveille les réactions du volatile. Ce contact avec son ancien compagnon apaisait petit à petit sa frustration de ses recherches infructueuses du jour alors que la demi-heure passait lentement. Avec réticence, il relâcha l'aile du faucon et s'écarta d'un pas.

"Merci." commenta-t-il en se tournant vers Bran.

Ce "merci" était lourd de sens et de mot que le chef des Huns ne pouvait prononcer ouvertement à cause de cette maudite malédiction. Les remerciements chez Shan-Yu étaient tout aussi rares que d'éventuelles excuses, c'est-ce qu'il donnait toutes leur donnaient. Le guerrier voulait remercier convenablement le vétérinaire d'avoir récupéré et soigner l'oiseau mais il ne le pouvait pas. Cela soulèverait trop de questions, trop d'incohérences.

"Pour votre patience." Répondit-il bien vite pour combler les éventuels blancs qu'aurait pu laisser sa précédente phrase. "Nous nous verrons donc demain."

Après un dernier regard au faucon qui, il aurait pu le jurer, poussa un cri plein de tristesse devant son départ, il laissa le propriétaire s'occuper convenablement de la fermeture du zoo, formidable endroit qui ressemblait tellement à leur ancien monde.

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