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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 An Angel in the Demon's eyes

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MessageSujet: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeMer 4 Sep - 23:13
   

An Angel
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Meme les plus improbables alliances sont possibles


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Toutes les malédictions sont faites pour être brisée tôt ou tard. On ne peut lutter contre l'espoir, contre l'amour, même en usant de plus vils stratagèmes. On le sait, lors de la grande bataille, la lumière détruit les ombres et le bien l'emporte sur le mal. Un temps pour chaque chose et chaque chose à sa place. Ainsi ce qui a été déplacé reprend la place qui lui a été attribuée. Mais qu'en est-il lorsque l'on tente d'appliquer « ces croyances » dans un monde dénué d'espoir, un monde où chacun vit pour sa petite personne, un monde où les fins heureuses ne sont que de douces chimères ? Que faut-il faire quand votre vie vous échappe et que la réalité devient un cauchemar quotidien ?

-Et les crises, parlons en ! Je ne suis pas idiot et je sais que ça n'est pas en me bourrant à nouveau de médoc que ça ira mieux. Je ne suis pas malade et le simple fait que tu puisses le croire ça me désole. Je croyais que...qu'entre nous il y avait quelque chose de fort, j'avais confiance en toi et tu m'as trahi en me livrant à mon bourreau. Pourquoi tu as fais ça, pourquoi tu as été trouvé Lynch ? J'ai passé je ne sais combien de temps enfermé chez les dingues, traité comme un pariât, comme un fantôme. Pourquoi ? Au nom de quoi, de qui ? Hein, tu peux me le dire ? Mais Lynch, oui Daniel Lynch, lui il était là, chaque jour, chaque heure, chaque minute, il me torturait sans remords, sans même se poser la moindre question.

La voix de Michael était plus froide et cassante qu'à l'ordinaire, son regard était quant à lui bien plus sombre. Il ne brillait plus face à la femme avec qui il se disputait sans retenue. Sa colère avait pris le pas et il peinait à rester calme devant la jeune femme qui tentait elle aussi de se donner une contenance, car avant d'être la « petite amie » de Michael, Regina n'en restait pas moins le Maire de cette ville. L'homme s'était tut quelques secondes pour respirer, il espérait tant que cette scène ne soit qu'un mirage, qu'elle n'est jamais eut lieu, que ça n'était qu'un vulgaire cauchemar duquel il sortirait en ouvrant simplement les yeux.

-Regina, tu ne m'aides pas en faisant ça, pire encore tu me condamnes. J'allais m'en sortir, le docteur Hopper m'aidait lui. Je n'arrive pas à croire que tu m'est fais ça. J'avais confiance, une confiance aveugle en toi.. Je t'...

Il préféra éviter d'aller plus loin, car à présent ça n'en valait plus la peine. En apprenant la vérité de la bouche de Regina, tout s'écroula autour de Michael. En effet, la jeune femme, pensant bien faire, avait malencontreusement elle offrait à Daniel Lynch la chance de savoir où cherchait son patient favori, pire encore elle s'était laissé convaincre de l'éventualité de reprendre l'ancien traitement médicamenteux. Mais nous ne pouvons en vouloir à madame le Maire, qui n'a pensé qu'à sauver son amant de ses troubles. Elle espérait tant retrouvé l'homme dont elle était tombée amoureuse dans le monde magique.

Michael détourna le regard, encore sous le choc des mots qu'il venait d'échanger avec Regina, il était à présent incapable de rétorquer. Tout était réduit à néant et dans sa tête un épais brouillard l'empêcher de réfléchir convenablement. Sans plus attendre, il se reprit et quitta précipitamment la cuisine. D'une marche franche et décidée, il prit la direction de la cave, lieu où il passait ses nuits lorsque les crises étaient plus fortes. Il se saisit alors d'un sac et y enfouit les quelques vêtements qu'il possédait depuis son arrivée.

Il retrouva alors les escaliers et quitta la demeure victorienne sans un mot. Fuir était encore la meilleure option pour le moment. Dans le fond, Michael espérait la revoir, il ne pouvait se résoudre à quitter Regina. Le simple fait de s'éloigner d'elle, nourrissait en lui de douloureuses sensations, comme si on lui arrachait quelque chose. Il se retourna une dernière et quitta l'allée pour rejoindre la route. Sac en main il marchait prudemment vers le centre-ville afin de se rendre au cabinet d'Archie Hopper, l'homme en qui il plaçait maintenant sa confiance.
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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeJeu 5 Sep - 20:07





Michael ☪ Louna

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An Angel in the Demon's eyes .


L'obscurité nous effraie, nous aspirons au confort que nous procure la lumière, quand elle nous renvoie à des contours et des formes... Nous permettant de reconnaître, de définir ce que nous avons devant nous. Mais de quoi avons-nous vraiment peur ? Pas de l'obscurité elle-même... mais de la vérité qui s'y cache. Il est si facile de s'y cacher, de voir apparaître des ombres effrayant qui ne sont rien de plus que des simples branches d'arbres. L'imagination joue beaucoup dans ces instants de peur, toujours à penser à la pire situation possible. Pour le moment, Louna était derrière son bureau à continuer son enquête sur la disparition des orphelins, relisant ses notes un nombre incalculable de fois, dans l'après-midi, elle avait donné son prochain article à son patron, se libérant entièrement pour cet évènement qui lui tenait à coeur.

Pour une fois, Esther Nerys n'avait pas donné signe de vie, aucun texto ni appelle pour lui parler de son futur mariage. Devrait-elle s'inquiète de ne pas avoir de nouvelle ? Sa grand-mère était-elle malade ? Oui, cela paraissait tout de même étrange, vu que ces dernières semaines ce jour si spécial lui prenait tout son quotidien. Au moins qu'elle est comprise le message, Louna se fichait de choisir les serviettes de table, les places, les robes de ses demoiselles d'honneur. Tout ce qu'elle voulait, était de partager ce jour avec William et les gens qu'elle aimait, certes toute la ville était invitée, mais elle en ferait abstraction.

Crayon à la main, elle griffonna certaines de ces pensées avec le code confectionner durant sa jeunesse, il n'y avait que William qui savait le déchiffrer. C'était une vraie vogue d'écrire avec un code, même Daniel Lynch le faisait. Louna avait trouvé une de ses feuilles, quand elle était entrée par effraction dans son bureau avec Masha. Elle avait mis à certain temps à pouvoir le déchiffrer, mais elle y était parvenue, pour découvrir qu'il n'y avait rien d'étrange dans ces écrits, oui, c'était totalement normal, alors pourquoi ne pas écrire normalement ? Tout paraissait si suspicieux chez ce médecin, même sa façon de se comporter, de parler. Sans pouvoir l'expliquer, cet homme faisait ressentir une sorte de malaise à la journaliste, loin d'imaginer que ce ne sont que des répercussions de leur vie dans la forêt enchantée, comme si la malédiction avait laissé ce lien entre eux.

Au fur à mesure la nuit commençait à tomber et les collègues de Louna rentraient chez eux. Très vite, elle se retrouva seule au journal, son patron n'omit pas de lui demander de fermer derrière elle, quand elle aurait fini. Cela était très courant qu'elle soit la dernière, surtout en ce moment, il était impossible pour elle de travailler au manoir sans tomber sur sa grand-mère et si elle allait chez William, elle savait très bien, qu'elle ne bosserait pas non plus. Il lui restait encore l'association, mais elle serait vite distraite à vouloir parler aux membres. Non, le journal était vraiment l'endroit parfait.

Tout était si calme autour d'elle, elle n'entendait que le bruit de son crayon contre le papier, une atmosphère parfaite pour laisser place à son imagination et à la magie des mots qui apparaissaient sur la feuille sans trop vraiment savoir comment. Un sourire apaisant se dessina sur son visage, ses pensées virevoltaient bien loin de la mission qu'elle s'était donnée. Même son esprit avait le droit à une pause. Ce fut un bruit qui la fit sursauter.

- Il y a quelqu'un ?

Cela se voyait tout de suite que Louna n'avait jamais vu de film d'horreur, c'était la question que tout jeune fille posait avant de se faire attraper et tuer. Se levant de sa chaise, elle tenait fermement son crayon dans sa main gauche et commença à avancer prudemment loin de son bureau. Des frissons la parcouraient, surtout quand il lui sembla entendre des pas. Pointant son crayon de bois comme-ci elle tenait un couteau, pourquoi la personne ne s'identifiait pas ? Et surtout pourquoi n'allait-elle pas se cacher, au lieu d'aller au-devant du danger ?



© Méphi.


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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeSam 7 Sep - 12:39
   

An Angel
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Michael avait posé son sac chez Archie, qui l'avait accueilli les bras ouverts dans son petit appartement. Depuis leur première rencontre, le psychologue avait su gagner la confiance de l'étranger, qui voyait en lui une sorte d'ami, bien qu'il soit encore sur ses gardes.
Mais aujourd'hui, après avoir été confronté à Regina, le jeune homme n'était plus d'humeur à réfléchir. Il se sentait seul et perdu sans cette femme, mais lorsque ce nom revenait à la surface, s'ensuivait irrémédiablement de la colère et de la déception. Lui ne voyait que le côté négatif des choses, il n'avait laissé aucune chance à la jeune femme et tel un voleur, avait quitté précipitamment la demeure de madame le Maire pour rejoindre le cabinet d'Archie.

La discussion entre les deux hommes fut brève, Hopper avait très vite compris ce dont Moody avait besoin, un peu de solitude et du temps pour se faire à sa nouvelle situation. L'homme aux lunettes déserta son appartement pour retourner à son cabinet. Michael se retrouva seul dans le canapé en cuir, il fixait silencieusement le plafond, comme si cette action lui permettrait de trouver une quelconque réponse aux milliers de questions qu'il se posait. Mais l'entreprise était vaine et le jeune homme toujours livrait à ses tourments se prit la tête entre les mains. Il soupira longuement et se leva pour se poster près de la fenêtre. Les maux de tête et les tremblements refaisaient surface sans qu'il ne puisse les contrôler. Il ignorait tout de ses maux qui l'assaillaient depuis son évasion, ce sentiment de manque contrôlait sa vie entière et la reprise soudaine du traitement à son insu n'arrangeait en rien les choses.

« Calme-toi ça va passer, c'est rien ! »dit-il en se massant les tempes. Il se cogna à ta table et fit tomber plusieurs dossiers à terre. Il se baissa aussitôt et ramassa toute la paperasse qu'il avait laissé glisser. Un post-it lui resta en main. Curieux il observa ce qui était inscrit sur la feuille

« Appeler Louna Nerys demain »

Il fronça les sourcils, ce nom ne lui était pas inconnu et en cherchant il se souvint alors d'une conversation avec Archie à propos de la jeune femme en question. En effet cette dernière livrait un retentissent combat contre Lynch, qu'elle soupçonnait de pratique douteuse au sein de l'hôpital. Néanmoins, ne disposant d'aucune preuve, la jeune journaliste ne pouvait envisager de porter cette affaire en lumière.

« Dans ce cas, je peux être son témoin. Il n'y a pas de vérité sans risque et Lynch ne peut s'en tirer comme ça. Je peux le faire Archie... »

Lors de cette andine discussion, Archie avait mis en garde son patient et préférait ainsi qu'il ne s'en mêle pas. Mais que voulez-vous, Regina n'avait pas choisis Michael au hasard, cet homme était au moins aussi têtu qu'elle et ne céderait pas. Il était habitué par l'intime conviction qu'il devait aller au bout de son entreprise, que la bouche serait bouclée. Il était ainsi prêt à tout pour faire éclater la monstrueuse vérité aux yeux de tous les habitants de Storybrooke. Mais n'allez pas voir en cette initiative un élan chevaleresque, car c'était avant tout par pur égoïsme que Moody agissait. En effet l'homme ne voulait qu'échapper aux infâmes traitements prodigués par Daniel Lynch. Parallèlement il voulait aussi faire payer la personne responsable de son internement. Ainsi, pour y parvenir il était près à tout, même à fuir la personne comptant le plus à ses yeux.
Michael posa les dossiers sur la table, enfila sa veste en cuir et quitta discrètement l'appartement. Il savait à présent où aller et ne voulait plus perdre de temps à réfléchir. A son tour il voulait briser sa propre malédiction, recouvert l'espoir et la liberté et vivre tout simplement.

La nuit tombait peu à peu sur la ville, les premiers réverbères s'allumèrent instantanément, le ciel était dégagé et la lune de son croissant majestueux illuminait les quelques étoiles venant se perdre dans son sillage. L'animation se faisait moins dense à présent, Michael marchait avec précaution sur le trottoir, il était passé devant la Mairie et y avait vu de la lumière, signe d'une présence humaine. Regina n'était pas du genre à se laisser abattre, ni à pleurer sur son sort, le travail était sa façon à elle d'exorciser sa peine. Il fallait avouer que les temps étaient dures pour madame le Maire. L'hospitalisation d'Henry et le départ de Michael étaient deux épreuves que la jeune femme devait mener de front. En voyant la lumière dans le bureau, le jeune homme comprit que Regina avait reprit ses habitudes, il n'en fut pas moins attristé de constater que Madame le Maire avait d'autres priorités que de le chercher. Il tourna les talons et prit la direction des locaux abritant le journal. Jamais encore il n'était allé dans ce coin de la ville, il fallait avouer que depuis son arrivée, ses sorties étaient forcément limitées. Il marcha tranquillement, pour ne pas éveiller les soupçons. Il fut prit de cours par deux personnes sortant des locaux.

« Bonsoir» dit-il poliment

« Bonsoir » s'exclama la jeune femme en lui souriant. L'homme qui l'accompagnait fut surprit de voir encore des visiteurs à une heure aussi tardive, néanmoins par politesse il prit le temps de lui retenir la porte, ce qui perdit à Moody d'entrer sans grande difficulté. Les lieux semblaient étrangement calmes au vu du vide qui les habitait. Préférant ne pas être vue, Moody épousa les ténèbres et progressa tranquillement dans l'obscurité. Il cherchait une personne en particulier et d'après ce que lui avait dit Archie, il était quasiment sûr de la trouver et ce même l'heure tardive.

Il monta lentement les escaliers de marbres et avança vers les bureaux. Il repéra avec facilité celui de la demoiselle. Avant d'avancer en sa direction il prit le temps de l'observer, elle semblait ailleurs, absorbée par ce qu'il y avait sur sa feuille de papier. Moody fit un pas et la tête de la jeune femme se releva instantanément.

« Mince » se dit-il intérieurement.

Louna se leva précipitamment, crayon en main. Michael avança vers le mûr et si cacha pour ménager « l'effet de surprise »

« Il y a quelqu'un ?» s'exclama la jeune journaliste visiblement peu rassurée.

Michael resta dans l'ombre et lui rétorqua :

« En cas d'attaque, ça n'est pas avec ce seul crayon que vous parviendrez à vous en sortir »

Il sortit alors de l'ombre et se présenta à Louna qui le tenait alors en joue avec « son crayon»

« Baissez votre crayon mademoiselle Nerys ! Je ne vous veux aucun mal, rassurez-vous. »
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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeSam 7 Sep - 17:23





Michael ☪ Louna

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Personne n'était encore venue à sa rencontre par rapport à son article, comme si le docteur Lynch ne laissait jamais rien filtrer de ses affaires louches, tout le monde fait des erreurs, laisse échapper un indice. Alors, pourquoi pas lui ? Quel crime pouvait-il bien commettre pour prendre autant de précaution ? Il était certain que l'article avait dû diviser la ville en trois type de réaction : Ceux qui pensaient qu'elle était totalement folle, surement dû au stress du mariage, d'autres qui s'en fichaient comme de leurs ombres et ceux dont elle avait réussi à immiscer le doute. Certes, il y avait surement ceux qui connaissaient les vilains secrets du docteur, en fait l'article, leur étaient destinés, elle voulait les faire réagir, qu'ils comprennent que cela serait une bonne décision de témoigner, qu'il était temps que tout s'arrête. Même si elle ignorait ce qu'il traficotait, Louna ne pouvait se détourner de son instinct, il lui soufflait de se méfier et surtout de se battre pour déceler la vérité dans cette affaire.

La lune avait prit place dans le ciel étoilé, la nuit signalait à certains qu'il était temps de rentrer chez soi, Louna préférait rester encore au travail, voulant éclaircir les éléments qu'elle avait sur les orphelins. Personne ne pouvait savoir où il était ? Vu qu'aucun papier n'avait été fait avec les soi-disant parents adoptifs, à l'idée qu'on puisse faire du mal à des âmes innocentes lui brisait le coeur. Tout comme ce jeune garçon qu'elle avait vu enfermé à l'asile, ces pleurent ne la quittait plus, elle ignorait encore, qu'elle possédait la réponse à ses interrogations, si elle pouvait seulement ouvrir les yeux, comprendre, elle pourrait aider ses enfants. Sauf, que ce n'était pas si simple et la journaliste n'irait pas s'imaginer que Daniel Lynch était aussi derrière ses disparitions d'enfants. Deux enquêtes qui n'en formaient qu'une.

Un bruit suspect la fit sursautée, persuadée qu'elle devait être seule dans les locaux, des frissons lui parcourent le corps. La jeune femme  était loin d'être une personne craintive, quand elle était rentrée en douce dans l'asile et même quand elle s'était fait attraper, elle avait gardé son calme comme une habitude d'agir ainsi qui revenait à la surface. Sauf que dans le cas présent, elle ignorait à quoi elle avait affaire et ce qui la guettait dans la nuit. Doucement, elle avançait avec un crayon de bois qu'elle tenait tel une arme dangereuse, les nerfs à vifs, une respiration irrégulière, ne pensant pas une seconde à aller se cacher, non elle avançait droit vers le bruit qu'elle avait entendu.

« En cas d'attaque, ça n'est pas avec ce seul crayon que vous parviendrez à vous en sortir »

Le sursaut accompagné du volt-face fut immédiat. Elle tenait toujours fermement son crayon dans la main, pointant l'homme qui venait de sortir de l'ombre. Elle percevait en lui, un air inquiétant de danger. La dureté de son regard la fit frémir de l'intérieur, resserrant son crayon de plus belle.

« Baissez votre crayon mademoiselle Nerys ! Je ne vous veux aucun mal, rassurez-vous. »

Il connaissait son nom, c'était donc vraiment pour elle qu'il était présent ! Le dévisageant, elle ne vit aucun indice de sa sincérité et si c'était la réponse du docteur Lynch ou du maire à son article. Elle réfléchissait à la vitesse de l'éclair, n'ayant toujours pas décroché un seul mot. Il est vrai que son crayon ne servirait pas à grand-chose contre lui ! Enfin, une lueur de son regard, lui prêta à croire ses propos, se décontractant légèrement.

- Je vous assure que mon crayon reste ma meilleure arme... Mes mots sur mes articles peuvent être tranchants !

Un sourire sincère apparut sur son visage signe qu'elle était prête à lui faire confiance, puis s'il l'attaquait, elle n'aurait, de toute façon aucune chance de gagner, alors elle ne devait surtout pas le froisser. D'un geste délicat, elle plaça son crayon derrière son oreille, comme elle le faisait très souvent.

- Il ne me semble pas vous connaître...

Non jamais elle n'avait vu cet homme de sa vie, ça c'était une certitude ! Il la connaissait surement à cause de la photo en première page sur le Daily Mirror, tout cela à cause de ce fichu bal pour les fiançailles ou alors il avait bien été envoyer ici pour aller à sa rencontre. Lui faisant signe qu'il pouvait rentrer dans son bureau, elle voulut en avoir le coeur net et demanda :

- Qu'est-ce qui vous amènent ici, d'une heure si tardive ?



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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeSam 7 Sep - 22:05
   

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Nous avons tous des secrets que nous gardons jalousement cachés aux yeux du monde. Nous avons aussi des amitiés que l'on prétend, des relations que l'on cache. Mais les plus dangereux secrets qu'une personne puisse déterrer sont ceux que l'on garde en nous.
Nous le savons, la vérité est une lutte de perception ainsi les gens préfèrent y voir ce qui les arrange plutôt que de se préparer à affronter ce qui leur fera face tôt ou tard.
Daniel Lynch plus que quiconque était de ces personnes. Il gardait bien caché ses vilains petits secrets, il n'avait pas vraiment de réelles amitiés à exhiber lors des grandes soirées, mais à l'inverse il avait certaines relations qui pouvaient lui valoir le meilleur comme le pire en cette ville. Mais cet homme n'en était pas moins puissant dans son petit monde. Ici, à travers les mûrs de l'aile psychiatrique il devenait le bourreau, le médecin redouté par ceux et celle qui n'avaient en guise d'identité qu'un vulgaire numéro de dossier. Michael ne connaissait que trop bien les rouages de cet hôpital et lui seul était le témoin tout attendu par Louna.

Toute vérité comporte des risques, mais peut-importe ce qu'il advient de nous lorsque nous sommes près à tout pour que les mensonges, les tromperies et autres malversations soient mise en lumière. Michael n'avait pas l'esprit chevaleresque de ceux qui osent braver cette loi du silence dans le but de faire triompher la vérité. Lui, ne voulait qu'une chose, tourner la page et vivre sa propre vie sans avoir peur, sans que les douloureux souvenirs des tortures infligées par Lynch ne continuent à hanter ses nuits. Et s'il fallait balancer ce vil serpent pour s'en sortir, Michael n'hésiterait pas une seule seconde. Ce qu'il ignorait c'est qu'en donnant ainsi un coup de pied dans la fourmilière, il se pourrait qu'il cause quelques problèmes à certaines personnes liées de près ou de loin au sympathique docteur Lynch.
La vérité comporte des risques et comme la magie, tôt ou tard, il faut en payer le prix.

Cette quête le mena donc au sacrosaint journal de Storybrooke, lieu de liberté et d'expression. Il avait eu l'occasion de lire un ou deux articles de cette fameuse Louna Nerys et il fallait avouer que la jeune demoiselle manier avec dextérité les mots et savait retenir l'attention de ses lecteurs. Elle portait en elle les traits littéraires de la justicière masquée prête à défendre les causes lui tenant à cœur. Archie avait brossé un fidèle portrait de la jeune femme, il n'avait rien épargné à son patient, ce qui eut pour effet de l'amuser. Mais Archie savait qu'il trouverait en Michael le témoin parfait pour mettre en lumière les malversations du Docteur Lynch. Bien-sûr l'homme aux lunettes rondes avait mis du temps avant d'évoquer ce pénible sujet, mais sa patience paya et l'écoute de Moody fut totale lorsqu'il lui expliqua en détail l'entreprise de Louna.
Désormais Moody se retrouvait face à la jeune femme qui continuait de pointer son stylo en guise d'arme de défense.

« Je vous assure que mon crayon reste ma meilleure arme... Mes mots sur mes articles peuvent être tranchants ! » Avait-elle déclarait en arborant un sourire sincère. Michael leva un sourcil surprit par la répartie de la jeune demoiselle et il ne pouvait qu'acquiesçait suite à ses propos. Il l'observa un court instant et s'approcha

« Il ne me semble pas vous connaître... » S’exclama la jeune femme en plaçant le crayon derrière son oreille.

« Effectivement vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais Mademoiselle Nerys. »

Elle le regarda encore une fois essayant de comprendre le « pourquoi du comment » de sa visite. La jeune femme entra dans son bureau et lui fit signe d'entrer à son tour. Elle s'assit face à lui et sans plus attendre lui demanda :

« Qu'est-ce qui vous amènent ici, d'une heure si tardive ? »

« Si je vous dis que je pourrais peut-être vous aidez à faire tomber Daniel Lynch, ça vous va comme explication ? »

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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeDim 8 Sep - 15:43





Michael ☪ Louna

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L'esprit humain est si compliqué à comprendre, si on prend en compte la malédiction de Régina, on voit facilement les répercutions sur certains des habitants, ceux qui ont réussi à garder des fragments de souvenir de leur vie dans la forêt enchantée. Mais comment cela s'explique, ont-ils un esprit plus fort que les autres ? La magie l'est à telle protégée d'une manière ou d'une autre ? Ou encore est-ce un choix stratégique de la maire de la ville ?

Louna Nerys, elle ne gardait aucun souvenir de son ancienne vie et ne se doutait pas du tout, qu'en fait Daniel Lynch ne voulait qu'obtenir des réponses à ses drôles de rêves, surement qu'elle le prendrait pour un fou, s'il lui racontait l'avoir vu en robe de mariée, bien avant que William la demande en mariage. Des fous, voilà comment seraient vus toutes les personnes assez fortes pour résister à la malédiction.

Pour l'heure, la journaliste se retrouvait face à un homme inconnu, un homme effrayant qui pourtant lui avait dit ne lui vouloir aucun mal. Pouvait-elle lui faire confiance, alors qu'en plus il connaissait son nom ? La jeune femme ne pouvait que se demander s'il venait de la part de Daniel ou Régina, la menacer pour qu'elle arrête ses recherches. Certes, lors de sa première rencontre avec le psychologue, elle avait pensé qu'il serait possible qu'elle reçoive des menaces, mais rien n'était venu, alors pourquoi maintenant ? Son intrusion et son dernier article lui avaient fait peut-être comprendre qu'elle pouvait être une menace pour ses affaires. Au fur et à mesure de l'observation des traits du visage de l'homme ainsi que la lueur qu'elle perçut dans son regard, la persuada qu'il disait la vérité. C'était autre chose qui l'avait mené juste à elle, mais quoi ?

Bien décidée de le découvrir comme tout journaliste face à un mystère, elle lui fit signe d'entrer dans la pièce, tout en se réinstallant derrière son bureau, crayon de bois toujours derrière l'oreille, celui-ci pouvait rester très longtemps à cette place avant qu'elle pense à l'enlever. Même si elle n'allait pas se l'avouer, elle n'aimait guère cette situation, de toutes les personnes qu'elle avait rencontrées dans sa vie, il était sans aucun doute la personne la plus angoissante qui avait croisé sa route, il dégageait une aura obscure et son instinct qui ne la trompait jamais, lui disait qu'il était dangereux. Pour le coup, elle prêta un regard à son portable, il serait si simple d'envoyer un message d'alerte à William ou Masha, pour qu'ils viennent la secourir, mais elle n'en fit rien, gardant en tête qu'il lui avait dit ne pas lui vouloir du mal, en espérant que cet homme ne soit pas imprévisible et oublie ses paroles. Faisant comme si tout allait bien, elle finit pour lui demander ce qui l'amenait ici.

« Si je vous dis que je pourrais peut-être vous aidez à faire tomber Daniel Lynch, ça vous va comme explication ? »

Elle n'en revenait pas, enfin une personne avait répondu à son appel, certes au premier abord, elle aurait plus cru qu'il serait un allié de médecin. Mais il fallait croire que son instinct l'avait induit en erreur, enfin deux hommes dangereux peuvent facilement se détester et elle se retrouverait le bout de viande dans un combat à mort entre deux lions. Pourquoi devait-elle toujours se mettre au coeur du danger ? La réponse était pourtant si simple, c'était dans ce genre de situation qu'elle trouvait des personnes à secourir.

- Je vous répondrais que je suis prête à vous écouter !

Le joli sourire de l'héritière Nerys disparu pour laisser place à l'air sérieux de la journaliste, il n'y avait rien de drôle dans cette affaire et elle espérait vraiment qu'il puisse lui apporter les détails qui lui manquaient, beaucoup ne la prenaient pas aux sérieux dû à son jeune âge, ainsi qu'à son nom de famille, comme si le fait de s'appeler Nerys l'empêchait d'être doué dans son travail et de faire tout son possible pour parvenir à ses fins.

- Cela ne vous gêne pas si je prends des notes ?

Son bloc se trouvait déjà face à elle, des inscriptions codées griffonner sur la page apparente. Tournant quelque page, elle le prit en main pour ne pas quitter du regard celui qui lui avait proposé son aide et avec un stylo qui traînait sur son bureau, elle y inscrit sa première question avant de la dire haute voix :

- Comment connaissez-vous le docteur Lynch ?


© Méphi.


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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeDim 8 Sep - 17:39
   

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Il existe une ville dans le Maine, où cohabite sans le savoir, des êtres tous aussi incroyables qu'angoissants. Voilà comment commence l'histoire. Mais qui aurait pu y croire, sauf Henry qui désormais se trouvait dans le coma.
Tous vivaient tranquillement leur vie, sans avoir connaissance de leur réelle identité. N'est-ce donc pas frustrant de se retrouver ainsi ? Non, il y a toujours pire que ça.
Qu'en est-il de ceux et celles qui se trouvent être à la croisée des chemins ? Ces êtres à la fois ici et là-bas ? Conscients et inconscients à la fois, les souvenirs taraudent leur esprit. Certains les prennent pour de vulgaires cauchemars et d'autres commencent à vraiment se poser quelques questions.
Cette dernière catégorie est forte heureusement (pour Gold et Regina) rare, mais ses membres sont à prendre au sérieux et ce même si certain d'autre eux ont passé plus de 28 années enfermés dans le plus grand des secrets.
Quoiqu'on fasse, le passé nous rattrape toujours et même la plus puissante des malédictions ne peut rien n'y faire. On ne peut lutter contre le passé, tout comme on ne peut lutter contre l'avenir. Les deux sont liés, comme la vie et la mort. Il n'existe aucune magie capable de lutter ni contre l'un, ni contre l'autre. Certes la mémoire de l'être humain peut parfois être défaillante, mais quiconque venant du Monde magique, se souvient tôt ou tard de sa véritable nature.
On n'oublie jamais...

Michael bien décidé à lever le voile sur son passé, avait prit son courage à deux mains et sans une once d'hésitation, il s'assit face à Louna. Il observa les lieux, le bureau semblait terriblement petit comparé à celui de Regina à la Mairie. Mais les fonctions occupées n'étant pas les mêmes, cette observation était idiote.
Louna intriguait par cette visite, ne se fit pas prier pour prendre place face à son interlocuteur. Michael comprit assez rapidement que la jeune femme, bien que décidé à l'écouter, semblait légèrement anxieuse, tout comme l'avait été Archie lors de leur première rencontre.

Avoir passé 28 années internées n'aide pas vraiment à donner bonne impression aux gens et même lorsqu'ils n'ont pas accès à cette information la gêne est palpable. Mais jamais ce détail n'avait dérangé Michael, au contraire, il y avait en lui, un sentiment étrange de satisfaction, comme s'il appréciait voir les autres le craindre, comme si cela était normal. Seul Regina le regardait différemment. Dans ses yeux en amandes, il n'y avait ni peur, ni haine, juste cette lumière, cette étincelle ardente lancée à chaque regard.
Lui qui ne voulait plus y penser, était pris à son propre jeu. Cette femme avait une importance considérable dans sa vie et pourtant il ne savait que peu de choses la concernant. Mais il fallait se reprendre, il était impératif que Michael Moody aille de l'avant. Regina devait s'éloigner, après tout elle l'avait trahi en se laissant berné par Lynch, alors pourquoi penser à elle, pourquoi lui accordait du crédit ? Pourquoi ? Pourquoi ? Il se frotta le visage, se massa les tempes et reporta son attention sur Louna

- Cela ne vous gêne pas si je prends des notes ?

-J'imagine que pour tout ce que j'ai à vous dire, il est effectivement préférable que vous ayez de quoi noter.

Elle n'attendit pas davantage pour prendre en main son petit bloc-notes, déjà saturé d'inscription en tout genre. Elle tourna avec vivacité les pages afin d'en trouver une encore vierge pour y recueillir les confessions de Michael. Ce dernier réfléchissait déjà à ce qu'il allait dire et de quelle façon commencer son récit. La jeune femme délaissa son crayon papier, toujours posé au même endroit, pour un crayon à bille noir bien plus efficace dans la prise de notes. Elle griffonna alors sa toute première interrogation qu'elle balança fièrement à son « invité » du jour.

- Comment connaissez-vous le docteur Lynch ?

-Avant toute chose, qu'on soit clair sur quelques points. Je ne veux être cité nulle part. Je veux aussi avoir la garantit de ne pas voir le nom de madame le Maire figurer sur votre article. Vous acceptez mes conditions ? Si oui, je vous répondrais sans rien vous cache. Si non, je m'en irais de ce pas en vous laissant vous débrouillez. Mais sachez que peu de personne seront prêtes à vous aidez dans votre entreprise. Je suis donc ce qui s'apparente à votre seul espoir. Alors ?

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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeDim 8 Sep - 23:27





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Sans confiance est-ce que la vie est possible ? Devoir toujours faire gaffe au moindre geste et paroles pour ne pas se trahir, se tourner vers une personne prête à vouloir lui demander de l'aide et se raviser par peur de chuter plus bas. On dit souvent qu'une trahison n'arrive que si on a fait confiance à une personne, mais ne pas s'ouvrir à d'autres, n'est-ce pas s'enfermer dans une cellule ? Se destiner à une vie de solitude ? Il faut surement prendre le risque de souffrir un jour, même si cela vient d'un proche dont on n'aurait jamais supposé sa trahison, il est si probable de ne pas vivre cette situation, c'est comme lancer une pièce et de tomber sur pile ou face, mettre son bien-être entre les mains du destin, choisir les bons amis où se faire détruire par un ennemi, personne ne peut savoir ce qui la vie lui réserve, alors mieux vaut être entouré de personnes qu'on aime et ne fait confiance que d'être entourée d'incertitude.

Faire confiance était ancrée dans les gênes de la journaliste, comme de savoir à qui la donner. Dans un seul regard, elle pouvait discerner ce qu'elle pouvait dire ou non, car souvent il est facile de se tromper entre amitié et confiance, les deux termes ne vont pas forcément ensemble, on peut adorer une personne sans pour autant tout lui raconter de sa vie. Certainement un point de son caractère qu'elle avait gardé de Marianne, la princesse avait évolué dans un univers de complot ou une simple messe basse pouvait déclencher la fureur d'un homme sur un trône qui ne lui appartenait pas et souvent cette colère se retournait contre le peuple innocent, Marianne avait appris à garder ce qu'elle pensait réellement pour elle, ne se confiant qu'à des personnes sûres. Au moins avec la malédiction et condition de vie qui avait changé, Louna était plus libre de ses convictions, les exprimant un peu trop au goût de certains.

Face à l'homme venu pour lui parler du docteur Lynch, elle ne savait encore dans quelle catégorie le situer, tout dépendra des informations qu'il partagerait avec elle. Était-il une personne à qui le psy s'était confié ? Non, vu le spécimen, il n'était pas du style à parler de ses affaires louches, Louna pourrait en mettre sa main à couper, cet homme ne comptait que sur lui et se fichait d'être seul, car il avait pour femme : son boulot ! Un point en commun qu'il partageait avec la journaliste, sauf qu'elle, avait appris à s'ouvrir à d'autres facettes de la vie.

Alors qu'il avait accepté qu'elle prenne des notes, la jeune fille prit son bloc-notes d'une main et un stylo dans l'autre, se plaçant le plus à l'aise possible pour récolter ses renseignements. Elle préférait ne pas le quitter de vu, vouloir voir chaque mouvement de son visage pour distinguer la sincérité de ses paroles. Posant sa première question, elle voulait rentrer petit à petit dans le sujet. Sauf qu'au lieu de répondre, l'inconnu préféra poser des termes.

-Avant toute chose, qu'on soit clair sur quelques points. Je ne veux être cité nulle part. Je veux aussi avoir la garantit de ne pas voir le nom de madame le Maire figurer sur votre article. Vous acceptez mes conditions ? Si oui, je vous répondrais sans rien vous cache. Si non, je m'en irais de ce pas en vous laissant vous débrouillez. Mais sachez que peu de personne seront prêtes à vous aidez dans votre entreprise. Je suis donc ce qui s'apparente à votre seul espoir. Alors ?

Madame le maire ! Louna fut étonnée d'entendre son nom, surtout qu'elle ne la portait pas forcément dans son coeur, pour elle, il était certain que Daniel Lynch n'agissait pas sans appui et longtemps elle avait pensé à elle. Sauf que si elle voulait arrêter le médecin, il lui faudrait faire des concessions, puis il était possible que Régina n'ait rien à faire dans cette histoire.

- J'accepte vos conditions !

Cette sensation d'homme dangereux ne voulait pas la quitter et sa demande ne fuit qu'appuyer son instinct. Était-elle prête à se brûler les ailes avec le diable pour faire couler un démon ? Enfin, restait à savoir qui était le démon, du diable, mais s'il voulait l'aider, c'est qu'une part de lui était bonne, qu'il pensait à ceux qui étaient en danger. Alors, elle se décida à le protéger, de jamais dévoiler son implication.

- Personne ne sera au bureau que vous êtes venu me voir ce soir, je vous en donne ma promesse...

Et quand elle promettait une chose, elle s'y tenait. Elle n'était pas encore sûre de pouvoir lui faire confiance, mais lui pouvait se dire qu'elle ne trahirait jamais la sienne. L'envie d'enfin connaître la vérité, la rendait surement impatiente et elle finit par ajouter :

- Maintenant que les détails sont finalisés, comment avez-vous rencontré Daniel Lynch et qu'est-ce que vous savez sur ses affaires ?


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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeLun 9 Sep - 1:10
   

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Le petit bonus pour le fun et parce que ça rentre assez bien dans le cadre de ce rp:









« [Ma vie] un roman [...] même une épopée, l’Iliade et l’Odyssée. Il faudrait bien Homère pour la raconter, je ne l’entreprendrai pas aujourd’hui, et je ne veux pas vous attrister. Je suis tombée dans le gouffre. Je vis dans un monde si curieux, si étrange. Du rêve que fut ma vie, ceci est le cauchemar. » Camille Claudel

La folie, qu'est-ce que la folie ? Les plus lettrés vous diront, en ne manquant pas au passage de vous prendre de haut, que la folie est un spectre de comportements se caractérisant par des degrés mentaux et comportementaux anormaux. Les autres se contenteront de vous dire en toute simplicité que la folie est une maladie, quelque chose de grave qu'on ne peut soigner que par l'isolement. Car quand on n'est fou, voyez-vous, nous constituons un véritable danger aussi bien pour notre propre personne que pour autrui. Nous ne mesurons plus nos actes, nous violons les normes sociales. La folie est passagère pour les plus chanceux et durable pour ceux qui n'ont pas tiré le numéro gagnant dans la loterie cosmique.

Il existe deux êtres engendrés par la folie. Il y a les psychopathes, les plus connus.
La psychopathie nous viens du grec « psyché » qui comme vous l'aurez compris veut dire esprit et il y a aussi le terme « pathos » qui lui se traduit grossièrement par souffrance. En d'autres termes les psychopathes sont des personnes dont l'esprit est en souffrance.
Puis vous avez l'autre catégorie de l'échelle, les oubliés, les reclus, on les appelle les sociopathes. Une fois encore nous retrouvons le « pathos » qui nous indique une souffrance et le « socio » n'évoquerait-il pas « la société » ? Bien sûr et le problème est réglé. Les sociopathes souffrent en société ? Si seulement les choses étaient plus simples. Le psychopathe souffre de l'intérieur, coincé dans son monde, il laisse ses démons internes prendre le dessus. Le sociopathe lui est atteint d'un trouble de la personnalité due à son statut d'antisociale, il fait partit de ces reclus, de ces êtres ignorants les normes sociales. Il présente d'autres troubles liés à l'expression et au ressenti des émotions humaines, il est capable néanmoins de faire la différence entre le bien et le mal à l'inverse de ce pauvre psychopathe.
Ainsi pour notre ami sociopathe, vous arrachez le cœur ou manger une glace représente la même satisfaction, bien qu'il est tout à fait conscience de la gravité des choses. Le sociopathe est donc bien plus dangereux que le psychopathe.
Voilà donc comment conclure cette charmante petite explication.

28 ans auparavant, lorsque la malédiction n'était encore qu'à ses prémices, un homme ne se déplaçant jamais sans sa canne, avait foulé le sol éclatant des souterrains de l'aile psychiatrique. Il transportait avec lui, un homme inconscient et incapable de prouver qu'il n'était pas « fou ».
Michael Moody a été interné et sur son dossier hormis un vulgaire numéro, Daniel Lynch, avec l'aimable participation de ce cher Mr Gold, griffonna la simple mention « psychopathie élevée ». Bien-sûr les années passeront et le dossier Moody s'épaissira en conséquence, cela va se soit.
Ici il était donc considéré comme un être instable, un véritable psychopathe représentant un danger plus pour autrui que pour sa propre personne. La situation pouvait paraître ironique, car dans l'autre monde, le terme de sociopathe l'aurait certainement mieux défini. Du-moins si l'on parle du Pierre sortit peu victorieux de son affrontement contre le Ténébreux. L'être qui était sortit de cette bataille était l'illustration même du parfait sociopathe. Mais voyez-vous, bien des choses changent d'un monde à l'autre.
Ici il n'était résolu à n'être que Michael Moody, un psychopathe échappé de l'aile psychiatrique elle-même tenue par une espèce de vil serpent sociopathe. On finit par s'y perdre effectivement...

A présent, bien décidé à s'en sortir, Michael Moody, attendant la réponse de Louna, se prépara intérieurement à livrer son témoignage, espérant ainsi s'alléger d'un poids.

- J'accepte vos conditions !

-Aussi rapidement ? Je m'attendais à une lutte un peu plus acharnée, mais je serais me contenter de cela.

- Personne ne sera au bureau que vous êtes venu me voir ce soir, je vous en donne ma promesse...

Le mot « promesse » résonna faussement à ses oreilles. Ce mot avait un goût amer, quelque chose de désagréable en bouche, le genre de chose que l'on recrache aussitôt. Oui, l'on pouvait ainsi imaginer que ce mot ne faisait plus partit du vocabulaire de cet homme à l'allure mystérieuse, cette même allure qui dans un autre monde avait fait fondre le cœur d'une certaine femme, qu'il ne manquait pas de protéger encore aujourd'hui et ce même si cette dernière l'avait « involontairement » trahis. Il ne saurait l'expliquer, mais au fond de lui il se devait de le faire, de la protéger envers et contre tout et ce malgré ses actions...

- Maintenant que les détails sont finalisés, comment avez-vous rencontré Daniel Lynch et qu'est-ce que vous savez sur ses affaires ?

La question fatidique venait d'être à nouveau posée et il ne pouvait y échapper, après tout il était ici pour ça, pour parler de lui, de son histoire, de ce que Lynch lui avait fait subir. Il ne devait s'y soustraire, pas si près du but.

- Ok, d'accord ! Commençons !

Il prit une grande inspiration, se massa les temps et s'installa bien confortablement sur la chaise. Avant de commencer il remarqua les tremblements émis par sa main gauche, main qu'il cacha afin d'éviter à Miss Nerys les regards suspicieux.

- Je m'appelle Michael Moody, ne cherchez pas mon nom dans la base de donné de la ville, il n'y figure pas. Voyez-vous je suis une espèce de fantôme. Mais il existe un endroit où l'on me connaît. Là-bas les portes sont closes, les fenêtres ne laisse entrer que peu de lumière. Là-bas je suis le patient 27, un John Doe, rien de plus qu'une âme errante, un numéro. Je ne serai vous dire quand l'on m'a interné dans le service, mais ce dont je me souviens c'est que Lynch n'en était pas encore le grand maître. Vous voulez savoir où je l'ai rencontré et bien vous avez la réponse, je suis un malade de l'aile psychiatrique et je fais partit des chanceux, ceux qui ont eu la chance de bénéficier des traitements spéciaux du docteur Lynch
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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeMar 10 Sep - 11:06





Michael ☪ Louna

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En toutes circonstances, il convient de savoir déjouer les apparences, car celles-ci peuvent se révéler fourbes. Facile de croire qu'un bel homme vous dit tout un tas de compliment, en pensant qu'il est sincère, alors que ce n'est qu'un beau parleur qui répétera exactement le même bla-bla à une fille, un plus loin. Et pourtant, il en piègera plus d'une. Chaque personne à une apparence propre à elle, certains restent naturels mais d'autres l'exploitent, voulant se faire passer pour une personne qui ne sont pas. Se cacher derrière un masque est à la porter de tous, voulait camoufler ce qu'elle pense réellement et se pensant en sécurité. Mais il existe toujours une faille et il n'y a que le plus doué en manipulation qui peut la rendre imperceptible. Telle une carte noire, entourée de rouges et pourtant passe inaperçue. Les personnes les plus dangereuses restent celle qui arrive à cacher la noirceur de leur coeur derrière un sourire apaisant. Qui pourra les arrêter s'ils décident de passer à l'action ? Surtout s'ils sont insoupçonnables, on dit toujours que le bien triomphera du mal, mais sans le mal comment pourrait exister le bien ? C'est un combat qui existe depuis la naissance des mondes et surement disparaîtra avec eux.

D'apparence l'inconnu paraissait être un homme normal, quoique son visage fermé, révélât qu'il ne faudrait pas s'y frotter. Si Louna faisait attention qu'à ce qu'elle pouvait voir, elle ne s'inquièterait pas et ne craindrait pas ses réactions, sauf que la journaliste écoutait toujours son instinct, celui qui lui révélait qu'il était un homme dangereux. Chaque personne dégage une aura, perceptible par ceux qui savent lire plus loin qu'un joli minois, depuis sa petite enfance, elle n'avait fait confiance qu'à ce sens aigu et ne s'était que très rarement tromper, hormis pour quelques personnes, dont elle n'irait jamais imaginer les secrets qui reformaient leurs coeurs, ils faisaient partie de ces personnes qui se cachaient derrière leurs bonnes manières et dont aucune nuance néfaste se lisait dans leur regard, même la journaliste n'était pas infaillible et en prenant en compte le docteur Lynch, l'homme le plus louche de Storybrooke, il faisait surement partie de cette catégorie de personnes, pourtant lui dès leur première rencontre, elle avait su, oui elle avait su à quoi s'en tenir avec lui...

Posant la première question, l'homme posa quelque condition pour lui révéler ses informations, Louna après mûre réflexion les accepta, bien trop vite au goût de l'informateur. À quoi s'attendait-il ? Une lutte pour obtenir raison, elle ne travaillait pas ainsi, si confidentialité il voulait, confidentialité il aurait. Quand, elle lui fit la promesse de ne rien révéler de sa présence, elle lui reposa sa question en ajoutant une autre par la même occasion.

- Ok, d'accord ! Commençons !

Il paraissait tourmenté, le voir se masser les tempes n'avait rien de rassurant. Que pouvait-il savoir ? Si elle avait vu sa main gauche tremblée surement qu'elle lui aurait dit de prendre tout son temps pour répondre, ne voulant surtout pas le forcer à revivre des moments difficiles. Ce n'est jamais facile de parler des traumatismes du passé, mais vue sa façon d'agir, elle se doutait, que ce qui allait suivre ne serait surement pas facile à écouter et pourtant c'était son devoir de le faire, de révéler au monde le vilain secret du docteur Lynch.

- Je m'appelle Michael Moody, ne cherchez pas mon nom dans la base de donné de la ville, il n'y figure pas. Voyez-vous je suis une espèce de fantôme. Mais il existe un endroit où l'on me connaît. Là-bas les portes sont closes, les fenêtres ne laisse entrer que peu de lumière. Là-bas je suis le patient 27, un John Doe, rien de plus qu'une âme errante, un numéro. Je ne serai vous dire quand l'on m'a interné dans le service, mais ce dont je me souviens c'est que Lynch n'en était pas encore le grand maître. Vous voulez savoir où je l'ai rencontré et bien vous avez la réponse, je suis un malade de l'aile psychiatrique et je fais partit des chanceux, ceux qui ont eu la chance de bénéficier des traitements spéciaux du docteur Lynch

Durant toute sa tirade, son état d'esprit changea au fur à mesure qu'elle écrivait sur son bloc-notes, en utilisant son précieux code. Elle ne pouvait s'empêcher de lui prêter un regard qui finit par s'adoucir à l'évocation de l'asile et surtout de la façon dont il se voyait, pour lui il n'était qu'une ombre sans identité, pourtant il devait bien être quelqu'un pour une personne, ce n'était pas possible, qu'il est passé, toute sa vie dans cet endroit lugubre quand même. Elle ne s'arrêta pas sur le fait, qu'il était un ancien patient, pour elle s'il était face à elle, il ne pouvait être que guéri. Mais au moins, elle comprenait d'où venait cette sensation qu'elle ressentait en sa présence.

Le terme « grand maitre » qu'il employa pour désigner Lynch, la surprit. D'accord, il était le chef de centre psychiatrique, mais vu la façon de le prononcer cela lui faisait penser un grand méchant de toute histoire qui déambule dans les couloirs à la recherche de victime. Enfin, il avait bien souligné qu'il l'avait rencontré avant, elle nota entre parenthèses une nouvelle question qu'elle poserait plus tard et faillit lâcher son crayon aux dernières paroles de Michael Moody.

- Des traitements spéciaux ?

Pour le coup, elle le regarda droit dans les yeux, sa question n'avait pas été prononcée pour qu'il réponde, mais bien pour elle-même. Jamais, elle s'était doutée de cela et lueur de peur et incompréhension pouvait se lire dans ses regards. Elle devait en avoir la certitude, être sûre qu'elle n'avait pas mal comprise.

- Êtes-vous en train de me dire qu'il utilise certain patient comme cobaye ?


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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeJeu 12 Sep - 21:53
   

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Parfois l'espoir nous abandonne au vu des lourdes souffrances qui pèsent sur nos esprits, l'être humain est ainsi fait. Puis il y a le regard des autres, tellement important que pour y échapper on tente de se convaincre que tout va bien. Alors, on se voile la face et même ceux qui nous sont le plus proche, ne parvienne à percer à jour ce mal qui nous habite. Mais quoique l'on fasse, quoique l'on dise, on ne peut se mentir éternellement et l'on découvre peu à peu que les blessures qui ne se voient pas, nous font bien plus de mal que les autres. On n'a beau les garder rien que pour soi comme un secret que l'on cherche à enterrer. L'on se dit guéri, mais rien n'y fais, car jamais l'on ne guérit d'une blessure. L'on peut toujours espérer que la douleur s'amoindrisse avec le temps, mais au mieux on apprend à vivre avec.

Michael venait de livrer une éprouvante et longue tirade face à la journaliste. Durant la déclaration une certaine tension naquit, la tension palpable et écrasante rendait l'atmosphère encore plus lugubre. Le bruit d'un stylo glissant avec aisance sur la feuille de papier, rythmait l'allocution de Moody. Louna était rapide dans sa prise de notes elle n'en était pas moins attentive aux paroles de son interlocuteur. Michael, bien que désireux de faire éclater la vérité dosait ses effets et réfléchissait constamment afin de trouver les bons mots. Il se pensait épié, observer dans ses faits et gestes, mais surtout écouter attentivement. Il ne voulait pas être prit pour un fou. Certes d'apparence il était plus ou moins inquiétant, mais il savait s'exprimer ce qui injustifié, du moins il l'espérait, sa présence en psychiatrie.

- Des traitements spéciaux ?

Michael fronça les sourcils. « Oui des traitements spéciaux. Souffre-t-elle de problème de surdité ? C'est déjà assez difficile comme ça, alors inutile de me faire répéter les choses » se disait-il intérieurement. Il fit abstraction de cette remarque, ainsi il attendait la prochaine question. Mais à ce moment précis, il sentit quelque chose vibrait dans la poche de sa veste, il y plongea la main et en ressortit le téléphone portable que Regina lui avait offert. Il n'était pas encore tout à fait à l'aise avec l'engin, mais savait néanmoins l'éteindre quand il fallait.

« Excusez-moi ! »

Il vit le numéro de Regina s'affichait sur l'écran. L'espace d'un instant il hésita à décrocher, mais il ne put s'y soustraire. Il devait continuer l'entrevu, oublier Regina pour l'instant et aller de l'avant. Il pressa le bouton rouge et éteignit son téléphone qu'il rangea à nouveau dans la poche de sa veste.

« Un faux numéro surement ! On peut reprendre si vous le voulez bien. On n'en était aux traitements spéciaux » déclara le jeune homme qui reprit sa place. Louna avait lâché son fidèle serviteur à bille, le temps de souffler et de recevoir les informations transmises par son « invité ». Michael prit tout son temps avant de reprendre la parole, il observa Louna et fut surprit de voir une once d'incompréhension dans son regard, incompréhension se mêlant à de la peur.

- Êtes-vous en train de me dire qu'il utilise certain patient comme cobaye ?

Louna Nerys était sur une bonne piste, mais débutant son investigation, elle n'avait encore accès à toutes les informations. Ainsi elle ne pouvait voir la face immergée de l'iceberg et tous les vilains secrets du Docteur Lynch. Face à cette découverte, Moody ne put se retenir, un léger fou rire l'assaillit. L'incrédulité de la jeune femme l'amusait, bien que la situation soit loin d'être amusante. Il attendit quelques secondes, le temps de se reprendre, son regard redevint froid. Michael Moody était certainement la personne la plus insondable de Storybrooke. Aussi sauvage qu'un animal, l'on ne pouvait prévoir ses réactions avec certitude. Lynch s'y était essayé, mais en vain.

-Doux euphémisme mademoiselle Nerys. L'aile psychiatrique, voyez-vous, est vaste très vaste, mais peu d'habitants en on connaissance. En fait peu d'habitants connaissent la vérité sur ce qui se trame sous l'hôpital. Il existe deux types de patient, ceux qui ont la chance d'avoir une identité, de la famille qui leur rend visite de temps à autre. Ils sont incontestablement les mieux lôtis. A la surface, ils ont de bonnes chambres, lumineuses, spacieuses, agréables. Ainsi ces personnes « existent » et échappent à Lynch. Mais il y a les autres, les oubliés. Ils n'ont pas de noms, ils ne sont que des numéros, des ombres parmi les ombres. Nous sommes des cobayes de choix n'est-ce pas ? Après tout, officiellement nous n'avons aucune existence.

Cette fois ces deux mains tremblaient à l'unisson, le sentiment de manque se faisait ressentir et le cachait s'avéré de plus en plus difficile.

-Mais s'il n'y avait que ça ! Avez-vous déjà senti sur vos tempes le métal froid d'une électrode ? La douleur qu'on vous envoie dans le cerveau est tellement insupportable que vous n'attendez qu'une chose, qu'on vous achève. Les séances d'électrochoc font, entre autre partie du traitement de faveur. Lynch utilise aussi diverses sortes de médicaments. Prenez-moi pour un dingue si vous voulez, mais je pense que là dedans *il désigna sa tête*, il y a des choses que certains sont prêts à payer pour ne pas entendre
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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeDim 15 Sep - 10:38





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C'est la surprise, l'étonnement qui nous oblige à évoluer. Jamais, la jeune femme ne se serait douté que l'heure de la révélation viendrait et surtout d'un homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Dangereux ? Imperceptible ? Fou ? Elle ne savait par quel mot le qualifié, seulement qui lui emmenait les réponses à ses questions, sur un plateau d'argent. Des répondes très noires, les mots de Michael tournaient en boucle dans son esprit. Elle venait d'ouvrir la porte en or et découvrit qu'il s'y cachait des atrocités, dans un rêve, elle aurait pu se réveiller, sauf que tout était réel, aucun moyen de fuir, d'oublier ce qu'elle savait à présent. Depuis des mois, elle cherchait la vérité et à présent qu'elle la possédait, la peur ne la quittait plus. Quel être pouvait agir ainsi et surtout pour quel but ? Au fond-elle, elle avait toujours su, oui son instinct lui avait soufflé de se méfier de docteur Lynch, mais de là à penser qu'il se servait de ses patients comme cobaye, elle comprenait à présent la peur dans le regard de l'infirmière qui l'avait mis sur la voie. Il y avait-il la même lueur dans le sien à ce moment précis ? Elle espérait que non, voulant surtout pas que l'informateur découvre son trouble et estime qu'elle n'était pas assez digne pour tout lui dévoiler.

Alors qu'elle s'était répétée pour elle-même, L'homme s'excusa en sortant le portable de sa poche, elle put voir l'hésitation dans son regard, la personne au bout était certainement une personne qu'il aimait. Pourtant, celui-ci ne répondit pas, protestant même que c'était un faux numéro. Tout le monde à ses secrets, cela fait partie de la face cachée du monde, même Louna ne parlait pas ses affaires à William, pas peur qu'il devint encore plus protecteur. Un jour, il serait capable de devenir une femme au foyer et elle dépérirait sans aucun doute, l'amour est important, mais l'amour n'est pas tout.

Reprenant le crayon qu'elle avait laissé tomber, elle archiva dans sa tête, le sujet téléphone, estimant que ce n'était pas important pour l'heure. Elle voulait en savoir plus sur Daniel et pour être sur de bien le suivre, lui demanda s'il utilisait certains de ses patients comme Cobaye. Pour toute réaction, Michael se mit à rire, ce qui fit arquer un sourcil à Louna, qui avait-il de drôle ? Et s'il était réellement fou et faisait une de ces crises de paranoïa. Pouvait-elle se fier à lui ? Quand son regard froid remplacer son rire, elle en eut des frissons, espérant qu'il ne s'agissait pas d'un tueur en série. L'imagination de Louna, commençait à la rendre parano pour le coup.

-Doux euphémisme mademoiselle Nerys. L'aile psychiatrique, voyez-vous, est vaste très vaste, mais peu d'habitants en on connaissance. En fait peu d'habitants connaissent la vérité sur ce qui se trame sous l'hôpital. Il existe deux types de patient, ceux qui ont la chance d'avoir une identité, de la famille qui leur rend visite de temps à autre. Ils sont incontestablement les mieux lôtis. A la surface, ils ont de bonnes chambres, lumineuses, spacieuses, agréables. Ainsi ces personnes « existent » et échappent à Lynch. Mais il y a les autres, les oubliés. Ils n'ont pas de noms, ils ne sont que des numéros, des ombres parmi les ombres. Nous sommes des cobayes de choix n'est-ce pas ? Après tout, officiellement nous n'avons aucune existence.

Ses paroles l'amenèrent à penser au petit garçon qu'elle avait vu dans l'asile, aucun nom n'était marqué sur sa chambre, faisait-il partie de ces cobayes ? Daniel Lynch n'avait-il aucun scrupule à torturer de petits humains, enfin à tout âges, ces expériences lui rejetaient l'image des personnes sans moral. Finissant de noter les mots, elle releva les regards et vit, les mains de Michael tremblés, comment avait-il pu douter de sa foi ? Cela se voyait que ce qu'il avait vécu l'avait traumatisé, un jour elle ferait payer le médecin pour ses agissements.

-Mais s'il n'y avait que ça ! Avez-vous déjà senti sur vos tempes le métal froid d'une électrode ? La douleur qu'on vous envoie dans le cerveau est tellement insupportable que vous n'attendez qu'une chose, qu'on vous achève. Les séances d'électrochoc font, entre autre partie du traitement de faveur. Lynch utilise aussi diverses sortes de médicaments. Prenez-moi pour un dingue si vous voulez, mais je pense que là dedans, il y a des choses que certains sont prêts à payer pour ne pas entendre

C'était comme recevoir une flèche en plein coeur, qui coupe le souffle. Entendre pour les tortures lui firent apparaître mille larmes éclatantes dans les yeux, des larmes qui ne coulèrent pas sur ses joues, mais pourtant bien présence. Se concentrant sur son écriture, son rayon dérapa par son choc. Plus elle se retrouvait à troubler, plus sa conviction s'intensifiait. Jamais elle ne laisserait de personne souffrir, elle s'évertuait de protéger les habitants de Storybrooke depuis sont plus jeunes âges, sa mission était toute sa vie, lui avait permis de grandir. Pour finir, il montra sa tête, il croyait que son esprit refermait des éléments que certain voulait garder cacher. Est-ce que tous les cobayes de Daniel avaient des secrets à camoufler ? Arrivant à reprendre son calme de journaliste, elle demanda :

- Il n'agirait pas pour son compte personnel, mais pour d'autres, avez-vous une idée sur leurs identités ?

Comme elle s'était doutée à leur rencontre, une personne influente le protégeait, il n'était pas le style d'homme à agir sans couvrir ses arrières. Louna ne craignait pas de s'attaquer à des personnes puissantes, elle le faisait si souvent face au maire de la ville, mais elle devait savoir à qui elle avait à faire. La question qu'elle avait notée un début de leur entrevue, trouver enfin sa place dans la discussion.

- Est-ce ces personnes qui ont permis à Daniel de devenir le « Grand Maître » ?



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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeLun 16 Sep - 16:07
   

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- Il n'agirait pas pour son compte personnel, mais pour d'autres, avez-vous une idée sur leurs identités ? Est-ce ces personnes qui ont permis à Daniel de devenir le « Grand Maître » ?

Cette question résonna longuement dans la tête de Michael Moody avant qu'il ne sorte un semblant de réponse à la jeune femme. C'était-il au moins posé la question, à savoir si Lynch agissait seul ? Bien-sûr que oui. Était-il parvenu à trouver une réponse ? Non et avec tous les traitements affligés l'on ne pouvait blâmer sa mémoire pour quelques défaillances.

Il fixa Louna un court instant avant de se forcer à replonger dans son passé et d'y trouver un semblant de preuve, un nom ou même un détail incriminant une autre personne. Il l'ignorait encore, mais il s'embarquait sur une route tortueuse où des puissances supérieures sévissaient. Louna en avait-elle conscience ? Probablement pas, d'ailleurs qui pouvait se douter de ce qui se tramait derrière les mûrs de cette charmante petite bourgade du Maine?

- Si je me souviens bien, la mutation de Lynch a pris effet peu de temps après mon arrivée. Je pense que quelqu'un de haut placé l'a couvert ou continue de le faire ?

Des images firent alors leur apparition dans la tête de l'homme, des flashbacks, les souvenirs de détails susceptibles de le guider sur une piste sérieuse que la jeune journaliste pourrait ainsi explorer sans plus attendre.

-Je crois que je me souviens de certaines choses...

Il vit alors du brouillard, c'était juste avant que le soleil ne se lève sur Storybrooke. Le brouillard avait alors assaillit les lieux. Le lac baignait dans ces ténèbres nuageux, l'étendue d'eau insondable et d'un calme olympien ne laissait entendre que son écoulement, l'écume quant à lui, mourait sur les bords de la plage située à quelques mètres de là.
A cette heure là, le peuple de Storybrooke était encore aux prises avec Morphée, du-moins pour la plupart, mais l'on ne pouvait nier qu'il y avait cependant quelques résistants.

Une vieille voiture sombre s'arrêta près du lac. Son propriétaire ouvrit la portière du véhicule, sortit sa canne qui lui permit de s'extraire plus facilement de l'automobile. L'homme en question avança prudemment vers la grève, savourant le spectacle qui s'offrait à lui. Tout semblait si paisible, si tranquille malgré le fait qu'une malédiction venait de s'abattre sur les lieux. L'homme à la canne se mit à sourire, laissant apparaitre une dent en or. Il avait le contrôle et cette sensation de puissance lui conférait un incroyable bien être. Mais n'allez pas croire qu'il s'était déplacé jusqu'ici pour admirer les lieux. Monsieur Gold comme il se fait appeler ici, attendait patiemment l'arrivée d'un invité qui à coup sûr, pourrait lui être utile à la condition sine qua non que ce dernier soit enfermé.

-Je me souviens d'une étendue d'eau un lac peut-être, puis c'est brouillé...

Gold traîna le corps inconscient de Michael hors du lac, la pluie se mit alors à tomber rendant la tâche encore plus difficile que prévu. Gold rentra jusqu'à sa demeure et l'air de rien, il cacha Michael dans une cave où il prit soin de l'attacher.

-Tout ça c'était surement avant que je ne sois interné. Je ne serais dire combien de temps il s'est écoulé avant que je ne quitte cette cave, une semaine tout au plus. C'est cette même personne qui m'a ramené à l'hôpital, par la porte arrière, celle qui vous conduit directement à l'aile psychiatrique. Il me semble qu'il faut un code pour ça...

Michael continuait sa plongée dans le passé espérant découvrir l'identité de la personne responsable de son internement. Il se souvient alors de son arrivée en psychiatrie. Ce soir l'a Gold l'avait bourré de sédatif et traînait jusqu'au bureau de Lynch.

-Ma tête était lourde, mon corps l'était tout autant. Je me souviens plus vraiment ce qui s'est passé après, les voix sont inaudibles, les formes incompréhensibles...

La difficulté de se souvenir était réelle, Louna observa son invité intriguait. L'homme était excessivement concentré à tel point que ses tremblements avaient cessé. Il fouillait avidement les recoins de sa mémoire pour trouver une réponse à la question posée. Il se massa à nouveau les tempes, l'exercice devenait de plus en plus difficile....

-Promenez-vous dans les bois...promenez-vous dans les bois, promenez-vous dans les bois...Murmura Michael en redressant la tête lui-même surprit par ses propres paroles.

-Ca vous parle ? Je me souviens que je n'arrêtais pas de prononcer cette litanie adossé au mur capitonné pendant que Lynch parlait avec cet homme. Il me regardait en souriant, presque comme de la provocation. Sa dent en or était mise en valeur par les néons qui éclairaient le couloir. Je n'arrive pas à me souvenir de son nom...
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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeMer 18 Sep - 12:25





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- Si je me souviens bien, la mutation de Lynch a pris effet peu de temps après mon arrivée. Je pense que quelqu'un de haut placé l'a couvert ou continue de le faire ?

Se dire quand dans cette ville, certains n'avaient aucun scrupule n'avait rien de rassurant. Il ne s'agissait plus de psy à présent, mais de la personne qui pourrait le couvrir. Voilà, pourquoi il avait toujours son air d'homme sûr de lui, il se pensait intouchable, surement imperceptible, mais c'était surement qu'il n'avait jamais croisé une personne aussi têtue que Louna, une âme pure qui ne se bat que pour la justice. Certes, elle employait des méthodes plus ou moins légales pour y parvenir, mais elle était journaliste, n'était-ce pas courant dans son milieu ?

- Mais qui ?

Ce fut comme un murmure ! Oui qui pouvait bien le couvrir, il devait bien le savoir, avoir vu quelque chose qui les aiderait. Elle devait à tout prix savoir qui était l'homme qui se camouflait dans l'ombre, Serait-il capable d'abandonner le médecin dans sa chute ? Il n'y a pas plus traite que ce genre de personne, une raison pour laquelle il était plus facile de blesser une personne juste, qui ne laisserait pas tomber son partenaire. Sauf que Lynch n'appartenait pas à ce style et par logique, son partenaire aussi.

-Je crois que je me souviens de certaines choses...

Elle ne pouvait plus le quitter du regard, essayant de comprendre les moindres facettes des mouvements de son visage, oubliant totalement qu'elle faisait face à un ancien patient du centre physchatrique de la ville. Elle serait tout de suite méfié de le voir en pleine crise, de ne pas savoir le calmer. Et pourtant, elle était pour le moment sereine, face à lui, attendant le moindre de ses mots.

-Je me souviens d'une étendue d'eau un lac peut-être, puis c'est brouillé...

Un lac ? Il y avait bien une rivière ou encore la mer à Storybrooke, mais elle n'avait jamais vu de lac. En même temps si celui-ci se trouvait dans la forêt, elle n'était pas près de le savoir, durant ses jours de repos, elle n'était pas du style à faire des randonnées, mais bien à trouver à travailler encore. Les journées se trouvaient beaucoup trop courtes, pour son emploi du temps chargé.

-Tout ça c'était surement avant que je ne sois interné. Je ne serais dire combien de temps il s'est écoulé avant que je ne quitte cette cave, une semaine tout au plus. C'est cette même personne qui m'a ramené à l'hôpital, par la porte arrière, celle qui vous conduit directement à l'aile psychiatrique. Il me semble qu'il faut un code pour ça...

Les paroles de l'homme n'étaient pas tout à fait claires, il passa du lac à une cave. Les souvenirs enfouis étaient si difficile à expliquer, qu'elle lui pardonna ce manque de précision et fit tout en oeuvre pour suivre ses mots tout en les inscrivant sur son bloc-note. Notant en gros le mot lac, cave. Cette personne pouvait donc se faufiler sans trop se faire remarquer dans l'hôpital, pour être passée par cette porte codée, elle savait qu'il n'était pas si facile d'y passer et pourtant elle avait réussi avec Masha.

-Ma tête était lourde, mon corps l'était tout autant. Je me souviens plus vraiment ce qui s'est passé après, les voix sont inaudibles, les formes incompréhensibles...

Relevant la tête, il paraissait comme être en transe. Qu'est-ce qu'on lui avait fait ? Louna détestait lire de la souffrance sur n'importe quel visage, son coeur saignait sans compter pour eux. De plus en plus l'était de Michael commençait à l'inquiéter, elle réalisait enfin le danger de cet exercice.

-Promenez-vous dans les bois...promenez-vous dans les bois, promenez-vous dans les bois...

Des mots murmurés, des mots comptés, des mots qui appartenaient à son enfance comme celle de beaucoup. Que pouvait-il bien signifier pour lui ? Quel était le rapport avec son enfermement ? Surement un lien qu'elle ne pouvait comprendre, mais qu'elle s'évertuerait à rechercher la signification. Alors qu'il avait lui-même relever la tête, il la regardait d'un air surpris par ses propres paroles.

-Ca vous parle ? Je me souviens que je n'arrêtais pas de prononcer cette litanie adossé au mur capitonné pendant que Lynch parlait avec cet homme. Il me regardait en souriant, presque comme de la provocation. Sa dent en or était mise en valeur par les néons qui éclairaient le couloir. Je n'arrive pas à me souvenir de son nom...

Alors qu'elle allait lui répondre à sa question, elle le laissa continuer à parler et ravala doucement sa salive quand il lui expliqua dans quelle condition il avait prononcé ses paroles. Sans vraiment le réaliser elle prit un peu plus de recul avec l'homme qui lui faisait face. Qui pouvait chanter, alors qu'il se faisait enfermer ? À qui avait-elle à faire ? La peur pénétrait tout son être et cela ne s'arrangea pas quand elle reconnut l'homme qu'il avait décrit. Devant garder son calme, elle préféra tout d'abord répondre à sa première question.

- C'est une comptine pour les enfants « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y 'était il nous mangerait. Mais comme il n'y est pas, il nous mangera pas. Loup y es-tu ? Que fais-tu ? Entends-tu ?»

Dans la nuit noir, le journal vide, hormis deux personnes autour d'un bureau, la jeune journaliste chantonnait la comptine qu'elle avait souvent chantée durant son enfance, la peur du loup qui vient manger les enfants avaient traversé les époques, même si à présent cela semblait dérisoire. Si Louna prenait conscience qu'elle faisait face à un vrai loup, surement qu'elle aurait compris l'importance de ce qu'elle venait de dire. Oui, le loup était là et l'entendait. Une longue hésitation la parcourut, cela put se lire dans son regard. Posant son bloc-notes sur la table, elle plongea ses yeux dans ceux de Michael.

- Je pense connaître l'homme que vous décrivez, il pourrait être assez puissant pour protéger Lynch, il fait partie des hommes de la ville le plus craint par tous, un coeur noir servi pour un sourire faux.

Jamais, elle ne lui avait fait confiance et cela ne l'étonnait même pas qu'il soit celui qui protégeait le psy, le même venin coulait dans leur veine. Cela se montrerait plus difficile de prouver son implication et l'affaire venait de prendre un niveau supérieur. Prenant une grande aspiration, elle avait peur qu'en dévoilant son nom, Michael face une erreur, mais il l'avait aidé et elle lui devait bien cela.

- C'est Mr Gold l J'essaie de ne jamais le côtoyer et vous devriez faire de même, la vengeance ne sert à rien, laissez-moi faire mon enquête, trouver des preuves et il coulera en même temps que Daniel Lynch !



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MessageSujet: Re: An Angel in the Demon's eyes    An Angel in the Demon's eyes  Icon_minitimeLun 23 Sep - 12:57
   

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L'insupportable altérité que dire de plus ? L'homme par sa nature est dramatiquement belliqueux, mais il sait aussi être généreux, heureux et ambitieux. La seule chose aujourd'hui qui réunirait les hommes, serait de trouver un ami ou un ennemi en commun, voir même une cause commune. Tout est prétexte à la réunion et aux alliances, même les plus improbables quand on y pense.

-Promenez-vous dans les bois...promenez-vous dans les bois, promenez-vous dans les bois. Ça vous parle ? Je me souviens que je n'arrêtais pas de prononcer cette litanie adossé au mur capitonné pendant que Lynch parlait avec cet homme. Il me regardait en souriant, presque comme de la provocation. Sa dent en or était mise en valeur par les néons qui éclairaient le couloir. Je n'arrive pas à me souvenir de son nom...

- C'est une comptine pour les enfants « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y 'était il nous mangerait. Mais comme il n'y est pas, il nous mangera pas. Loup y es-tu ? Que fais-tu ? Entends-tu ? » Je pense connaître l'homme que vous décrivez, il pourrait être assez puissant pour protéger Lynch, il fait partie des hommes de la ville le plus craint par tous, un coeur noir servi pour un sourire faux.

Michael qui ne semblait avoir entendu les dernières paroles de la jeune femme, se renferma à nouveau sur lui. D'abord dans un souffle, il reprit la comptine. Il l'a murmura à plusieurs reprises ne se souciant pas de Louna. Il cherchait ainsi des réponses, peut-être que les paroles de cette chanson représentaient quelque chose, ne serait-ce qu'une infime pièce du puzzle.

-C'est étrange, c'est tellement familier et pourtant je suis incapable de comprendre d'où ça sort. C'est comme si une partie de ma vie avait été effacé. Je ne me souviens même pas de mes parents, de leurs prénoms. De mon enfance je n'ai aucun souvenir, rien... J'en arrive même à me demander si finalement mon internement n'était pas justifié. Lynch est très fort pour vous brisez et vous faire croire ce qu'il veut vous faire croire.

Il regarda dans le vide comme s'il cherchait à se convaincre lui-même de ce qu'il disait.

-C'est comme si dans une vie antérieure j'avais commis des actes répréhensibles, des actes justifiants une telle punition. Vous ne vous êtes jamais posé la question, à savoir si avant d'être Louna Nerys, vous n'étiez pas quelqu'un d'autre ? Ca ne vous arrive jamais de rêver de choses complètement absurdes ?

Louna Nerys était en ça, la troisième personne à qui Michael posait la question, ça en devenait presque une habitude. L'homme était ainsi habité par la conviction profonde qu'avant de vivre cette vie, il en avait vécu une autre, ce qui pouvait, à ses yeux, expliquait ses troubles de mémoire. Certes à ce moment précis on pouvait aisément le prendre pour un fou, mais la conviction qu'il avait dans le regard pouvait néanmoins laissé planer le doute. D'autant plus qu'il n'était pas le seul en ville à tenir ce genre de propos. Louna posa son bloc-notes sur le bureau et plongea son regard azur dans les yeux amande de Michael.

- Je pense connaître l'homme que vous décrivez, il pourrait être assez puissant pour protéger Lynch, il fait partie des hommes de la ville le plus craint par tous, un coeur noir servi pour un sourire faux.

L'attention de Michael à l'égard de Louna, était toute entière. La jeune femme détenait une pièce du puzzle et la plus convoitée qui plus est. Tout pouvait se jouer maintenant, ici, dans ce bureau. Un nom, voilà ce qu'attendait Michael, juste un nom pour célébrer les prémisses d'une impérieuse vengeance, légitime et incontestable.

- C'est Mr Gold ! J'essaie de ne jamais le côtoyer et vous devriez faire de même, la vengeance ne sert à rien, laissez-moi faire mon enquête, trouver des preuves et il coulera en même temps que Daniel Lynch !

Un nom, voilà tout ce à quoi se résumer les choses. Ainsi le responsable se nommait Monsieur Gold. L'homme à la dent en or, l'homme à la canne, l'homme propriétaire... Michael se tue un instant, il cessa de réfléchir, le nom qu'on venait de lui délivrer résonnait encore dans sa tête, comme une rengaine grinçante que l'on tente d'oublier par tous les moyens, un mal qui vous ronge sans que l'on ne puisse en comprendre l'origine...
Michael déglutit bruyamment, en un quart de seconde tout avait changé et désormais plus rien ne comptait à part la vengeance... L'homme se reprit très vite et l'air de rien il entama ses dernières répliques face à la jeune femme qui avait pris le temps de recueillir ses dires.

-Vous êtes-vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage sur terre ? Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance ? Moi je crois que oui et je crois qu'une seule personne est capable de changer la vie de beaucoup d'autres pour le meilleur ou pour le pire.

Il se leva et serra la main de Louna pour mettre un terme à leur entretien. Il semblait être un peu plus apaisé que lorsqu'il avait passé le pas de la porte. Ses tremblements avaient cessé et son regard semblait un peu plus vivant. En apparence l'homme semblait délivré de ses démons...seulement en apparence.

-Merci de m'avoir écouté. Vous n'imaginez même pas ce que vous venez de faire pour moi. Ah oui j'ai failli oublier!


Il prit en main le bloc-note de la jeune femme, lui demanda son crayon qu'elle lui tendit non sans hésitation. Michael se baissa et commença à griffonner quelques choses sur le papier.


-Vous trouverez sur le papier les substances employées par Lynch. Si ma mémoire est bonne il utilisait du Halcion à base de Triazolam en faible dose. Il me donné aussi des médicaments dont le nom m'échappe.
Il y avait aussi du fentanyl je crois, par injection en cas de crise violente. Pour le reste je suis incapable de vous donnez les dosages précis, c'est tout ce dont je me souviens. Bonne chance pour votre article mademoiselle Nerys et mes félicitations pour votre futur mariage. L'amour le plus beau des trésors, mais aussi la plus grande des faiblesses...



Il lui sourit franchement, Louna fut interloquée par son attitude, c'est comme si elle faisait face à un tout autre homme, comme si sa personnalité venait de se dédoubler sous ses yeux. Michael inclina la tête, tourna les talons et s'en alla sous le regard de Louna.

*fond musical Street Map-ATHLETE*



Nous sommes si nombreux si terre, près de 7 000 000 000 d'âmes dans le monde. Et pourtant l'on peut parfois se sentir si seul, si différent des autres.

Le calme régnait sur Storybrooke plongé dans les ténèbres de la nuit. Michael souffla sur ses deux mains, dévala les escaliers du journal et retrouva le trottoir.

Il y a certaines personnes qui prennent peur...

Louna était encore debout sous le choc des révélations délivrées par ce parfait inconnu. Elle se posait bien des questions à présent...

Certains rentrent chez eux...

Granny aidait de Ruby rangea les menus qui traînaient dehors et se prépara à fermer le restaurant.

Certains racontent des mensonges pour s'en sortir...

Regina éteignit la lumière de son bureau, le coeur lourd elle regagna sa voiture

Et d'autres font simplement face à la vérité.

Michael continuait d'avancer dans les rues de Storybrooke...

Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien...

Il passa non loin de la boutique de Mr Gold encore présent au vu de l'éclairage.

Et certains sont bons et luttent contre le mal.

Non loin de là Mary Margareth, qui avait passé la soirée avec ses amies, retrouva elle aussi son véhicule et croisa au passage le regard de madame le Maire qui roula devant elle.

7 000 000 000 milliards de personnes, 7 000 000 000 d'âmes et parfois, il ne vous en faut qu'une...

Michael vit la voiture de Regina passer juste devant lui, il se cacha dans l'ombre, le coeur serrait. Désormais plus rien ne serait comme avant...





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