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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre

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MessageSujet: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeDim 22 Sep - 21:59





Pierre ☪ Lumi

« La torture interroge, et la douleur répond ou pas. »








La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre.


L'énergie pour garder un secret peu vitre s'estomper sous la contrainte. Pour certain il ne suffit que de le menacer, pour d'autres passer à l'action sera inévitable, car son esprit se relève indestructible et devient de plus en plus fort face à la douleur, comme si en insistant tout son savoir, se renferme dans un coffre plongé dans le néant du cerveau, avec l'incapacité de pouvoir récupérer les informations. On a tous une faille, une peur à exploiter, reste à savoir si la personne sera capable de s'en servir pour obtenir ce qu'il souhaite et surtout est-il prêt à confronter une personne telle que Lumi ? Elle avait déjà connu la douleur, perdu tous les êtres qu'elle aimait et n'avait rien à perdre, seulement à gagner un chemin vers la mort qui ne l'avait jamais effrayé, elle serait capable de lui tendre la main et lui saisir, telle une amie qui l'emmène faire un grand voyage.

La jeune femme s'était vu confier une mission par son maitre, Rumplestiltskin : espionner Regina, cela faisait déjà quelques semaines qu'elle était rentrée dans la peau d'une servante et avait récolté des informations, par forcément alléchante, mais elle ne désespérait pas, décevoir le sorcier ne faisait pas partie de ses plans. Elle lui devait tellement, l'homme l'avait recueilli et donné un but à sa vie ! Lutter pour survivre n'était plus son quotidien, la faim et le froid avaient disparu de son existence. Pour beaucoup son sauveur n'était qu'une personne à craindre, alors qu'il était simplement mal compris, d'accord, elle avait souvent du mal à le comprendre, mais ce n'était pas pour cela qu'elle avait peur de lui, la jeune femme ne semblait plus ressentir aucune crainte, comme si les périples de son enfance lui avaient dérobé ce sentiment, pouvant lui permettre de survivre dans le monde chaotique qui l'avait entouré.

Après quelques semaines à faire tout ce qu'on lui demandait, elle se lassait de cette vie de château où il fallait qu'elle se montre polie et qu'elle ne vole pas tout ce qu'elle voyait. Ce n'était pas si simple, Lumi était une voleuse par forcément une espionne, d'ailleurs c'est surement pour cela alors qu'elle sortait d'une des chambres où une douleur intense apparut sur sa tête pour ensuite sombrer dans le néant.

Ce fut cette même douleur qui la réveilla, voulant passer ses mains sur sa tête, celle-ci étaient bloqués, elle prit donc le courage d'ouvrir les yeux. Lumi était installé sur une chaise, main derrière le dos, du sang qui coulait légèrement sur son front. Ou était-elle ? Il faisait très frais et des brides de lumière pénétrait dans la pièce. Examinant les lieux, elle réussit sans trop de mal à défaire les liens de ses mains, un cachot, il pensait surement qu'elle ne pourrait pas s'évader, mais pour qui la prenait-il ? Une servante sans cervelle, prêtant un regard sur ses vêtements, il était vrai que cela portait à confusion, elle avait entendu dire que la reine avait ses humeurs, mais de là à l'assommer pour un lit mal fait, c'était tout de même un peu poussé. Oui, Lumi restait certaine qu'il n'avait pas découvert son subterfuge.

S'approchant de la porte, il ne lui serait pas difficile de crocheter la serrure, un sourire enfantin apparu sur son visage, elle adorait ce genre de situation ou le danger se trouvait au summum. Des bruits de pas qui venaient de l'autre côté de la porte la firent se préparer à une autre situation et heureusement pour elle, car la personne venait bien dans sa cellule. Tenant fermement la chaise dans ses mains, à peine la porte fut ouverte qu'elle lui cassa dessus, pensant que cela l'assommerait, mais non ! Il ne lui restait plus que deux bouts en main et le reste tombait au sol faisant apparaître un petit son mélodieux, Lumi loin d'être effrayée :

- Non mais là vous devriez être assommé, il y aurait une autre chaise pour qu'on recommence ?



© Méphi.


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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeMar 1 Oct - 19:52






Tout feu tout flamme.









PierreLumi



La tempête ! Pierre, au fond de lui avait toujours aimé ça. La pluie qui fouette les carreaux, comme des centaines de petits doigts frappant avec ferveur le verre froid. Les violentes rafales de vent ne laissant aucun répit aux éléments les plus faibles qu'elles balayent littéralement sur leur funeste passage. Viens s'ajouter à ce magnifique concert des éléments, l'orage. La tension qui règne dans l'air est tellement intense, exaltante, plaisante. Les animaux sont nerveux et les êtres humains irascibles, les éclairs sont magnifiques et dangereux. Le tonnerre gronde tel un dragon furieux que rien ne peut arrêter. Pierre ne se lassait jamais de « ce doux spectacle » offert par mère Nature en personne. Il se savait naît un jour de tempête et était habité par l'intime conviction que sa vie s'achèverait dans cette même tempête. La force destructrice et la beauté de la nature dans son déchaînement l'emplissait de ravissement, d'un sentiment de quiétude.

Aujourd'hui encore la tempête grognait au dehors. Le vent continuait de hurler sa colère tout en brisant, cassant, broyant tout ce qui se présentait à lui. Il continuait de semer la discorde dans la tête des pauvres sujets du royaume assujettis à la tyrannie d'Evil Queen.  
Pierre venait d'enfiler l'une des tenues que la reine avait fait sur mesure pour lui. Depuis leur mésaventure commune dans les bois, les liens entre la sorcière et le loup garou, s'était vraisemblablement consolidés à tel point que désormais Pierre vivait en toute liberté dans le palais. Les gardes lui devaient obéissances à leur grand désarroi. Oui la tempête sauvage s'était abattue sur le royaume, mais ça n'était rien comparé à ce que cette chère Lumi allait subir sous peu.

-Garde !

L'un des gardes s'approcha de Pierre qui venait de lui faire signe.

- Oui monsieur ?

Pierre observa les lieux, comme pour vérifier que personne n'avait accès à la discussion qui venait de débuter. Il sentait les choses mieux que quiconque en ces lieux. En devenant, bien malgré lui un lycanthrope, un soir de tempête, il s'était vu affublé du don d'empathie. Et depuis ce jour l'être humain, aussi complexe soit-il, n'avait plus aucun secret pour lui.
Sans grande conviction le garde s'avança vers l'homme et inclina la tête évitant presque son regard.

-Nullement besoin de courbettes mon jeune ami, après tout je ne suis rien de plus qu'un invité

-Pardon monsieur s'exclama le jeune homme en ce redressant, il s'efforça de sourire visiblement peu rassuré par l'être qui lui faisait face. Pierre tout sourire, n'y prêta pas attention et amena le garde faire un tour dans les couloirs du château. Le loup avait semblerait-il débusquait une proie...

- Joshua n'est-ce pas ?

- Oui, monsieur !

-Vous savez, je trouve ça dommage que les gardes ne m'apprécient pas

-Ils vous craignent je pense...

Pierre croisa les bras et laissa apparaître sur son visage, un léger rictus loin de rassurer le jeune Joshua.

-Mais pourquoi donc me craindre ? Je suis presque un être humain d'autant plus que je suis au moins tout aussi fidèle à la reine, que vous ne l'êtes vous-même.

-Quoi ? Mais qu'est-ce que vous racontez. Je suis fidèle à la reine.

Pierre continuait de sourire et s'approcha du jeune homme.

-Ne vous en faites pas, tout ira bien mon ami !

L'homme n'eut même pas le temps de rétorquer, il eut à peine le temps de sentir la lame venir transpercer son cœur. Oui Pierre avait un don et nul ne doute qu'à présent il savait l'exploiter au mieux pour protéger les rares personnes qui lui étaient « chères ».
Il fit signe à deux soldats de s'approcher du corps sans vie du jeune garde qu'il venait de poignarder.

-Débarrassez-vous de ce traitre qui prévoyait d'assassiner notre reine

Les gardes acquiescèrent sans un mot.

-Ah oui et j'oubliais ! Amenez-moi la nouvelle servante, je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire

Outre Joshua qui avait prévu d'assassiner Regina, Pierre avait débusqué depuis peu la jeune femme répondant au nom de Lumi. Plus qu'une voleuse, il l'a soupçonné de bien plus encore et prenant son rôle de protecteur au sérieux, il était même prêt à sortir la trousse de torture afin de soutirer toutes les informations susceptibles de l'intéresser. Les soldats de la reine obtempèrent et après avoir assommé la jeune servante, ils l'a traînèrent jusqu'aux cachots où ils la balancèrent sans précaution dans l'une des nombreuses cellules.
Pierre descendit donc en ces lieux qu'il ne connaissait que trop bien. Le pas décidé, les pans de sa cape virevoltaient au rythme de la cadence énergique de sa marche. Les soldats s'écartèrent pour lui laisser le passage et sans plus attendre il pénétra la cellule. L'accueil fut à la hauteur de l'entrée, surprenant. Une chaise entière venait de débouler sur Pierre. L'objet tomba en poussière et l'assaillante n'avait entre ses mains que deux hypothétiques morceaux de dossier

-Non mais là vous devriez être assommé ! Il y aurait une autre chaise pour qu'on recommence ? lança la jeune servante sans peur. Pierre fit craquer les os de son coup et fit face à la petite sauvage.

-Oui je devrais probablement joncher le sol pour ainsi te laisser la possibilité de t'évader n'est-ce pas ? La prochaine fois, si prochaine fois il y a, je te promets de faire venir plusieurs chaises. Tu te demandes surement ce que tu fais ici, n'est-ce pas ?

Pierre restait face à Lumi, immobile les bras croisés sur sa poitrine. Il observait avec attention la jeune femme, guettant la moindre de ses actions.

-C'est dans cette même cellule que j'ai passé un petit moment en arrivant au palais. C'est ironique non


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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeJeu 3 Oct - 18:05





Pierre ☪ Lumi

« La torture interroge, et la douleur répond ou pas. »








La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre.


La jeune voleuse venait de débuter une toute nouvelle expérience, qui n'allait pas forcément lui plaire, mais au moins elle serait ce que ça fait de subir la colère d'une personne qui veut des réponses. Son pacte avec le ténébreux remontait à quelques années et bien plus que ce lien magique, elle l'avait tout de suite adopté et elle ferait tout ce qu'elle pourrait le protéger, même si c'était certain il n'avait pas besoin d'elle, sachant très bien se défendre seul, c'est qu'il était coriace comme sorcier et possédait une liste d'ennemi incalculable. Enfin Lumi avait toujours dû mal à voir qui était ces alliées de ses ennemis, il passait d'un camp à l'autre d'un claquement de doigt. Voilà pourquoi Lumi n'y réfléchissait même plus et répondait toujours présente aux missions qu'il lui confiait.

D'ailleurs, à ce moment précis elle devait espionner Regina, découvrir ses noirs projets, la voleuse n'avait rien vu de noir, hormis sa tenue, mais elle cherchait toujours et rentrait dans son rôle de servante sans grogner, aussi lassant que ça pouvait être ! Ce matin, elle avait fait un lit vite fait sans bien remettre les draps, voulant passer vite fait à une autre corvée, mais dès qu'elle eut franchi la porte, le néant l'emporta pour se réveiller à peu plus tard dans un cachot attachée à une chaise. La reine devait avoir des yeux partout pour avoir repéré le lit mal fait.

Sans trop mal, elle arriva à se détacher et se préparait à prendre la fuite, sauf qu'elle fut interrompue dans ses projets avec l'arrivée d'un homme, sur laquelle elle cassa la chaise où auparavant on l'avait attaché. Malheureusement, il ne fut pas assommé, tenant toujours sur ses deux pieds, c'est la chaise qui n'avait pas survécu, gisant au sol tel un homme qu'on avait démembré. Deux petits bouts du dossier leur restait dans les mains, tout d'abord perplexe, elle trouva la situation amusante et demanda même qu'on lui emmène d'autres chaises pour essayer de nouveau.

-Oui je devrais probablement joncher le sol pour ainsi te laisser la possibilité de t'évader n'est-ce pas ? La prochaine fois, si prochaine fois il y a, je te promets de faire venir plusieurs chaises. Tu te demandes surement ce que tu fais ici, n'est-ce pas ?

À sa première phrase, elle avait hoché la tête prouvant qu'elle approuvait ce qu'il venait de dire, il était certain qu'elle aurait pu facilement filer, mais bon cela ne s'était pas déroulé comme prévu, elle ne pouvait rien faire contre la fatalité. Par contre, les restes de ses mots étaient étranges, haussant les épaules, elle répondit simplement :

- non pas vraiment...

Lumi ne s'intéressait jamais aux autres, hormis si cela lui apportait quelque chose et c'était sûr vu son allure de vieux bougre que cet homme n'avait rien à envier. Celui-ci immobile avec ses bras croisés, lui faisait penser à une statue qu'elle avait détruite dans le château quelques jours auparavant.


-C'est dans cette même cellule que j'ai passé un petit moment en arrivant au palais. C'est ironique non ?

Ironique ? Que voulait-dire ce mot ? Surement je suis un homme super-ennuyant qui ne sait pas quoi faire de sa vie, hormis empêcher une servante à s'échapper du manoir. Non, mais sérieusement d'où il avait besoin de lui poser autant de questions. Tenant toujours les deux bouts de bois, Lumi se mit à les taper l'un contre l'autre pour laisser apparaître un rythme qu'elle accompagnait de mouvement de tête.

- Vous avez un problème de confiance, pour toujours me demander mon avis, c'est certain !

Si c'était de conseil qu'il venait chercher, il était tombé sur la mauvaise personne, elle n'avait pas le temps à se prêter au jeu des confidences, s'il voulait gagner en confiance qu'il part à l'aventure, détrousser des poches sans se faire attraper, il n'y avait rien de mieux pour se prouver sa valeur.

- On pourrait faire venir la prochaine fois maintenant pour avoir les chaises ? Allez ça serait drôle !

Son sourire enfantin réapparut telle une éclipse. Mais rien à faire l'homme ne semblait pas s'amuser, quel égoïste ! Il ne pensait qu'à son petit problème d'être rassuré dans ses convictions, voulait-il qu'elle lui annonce que son ancienne chambre était pourrie ? Elle le pouvait si elle ne se trouvait pas en pleine mission. À la place, comme toute servante dévouée elle avoua son tort en rajoutant un petit passage qu'elle aurait pu garder pour elle, sauf que Lumi restait Lumi, mission ou pas.

- Bon d'accord, la prochaine fois je ferais mieux le lit, ce n'était pas la peine de m'attacher à la chaise pour autant ou alors faite des vrais liens que je ne serais pas défaire.



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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeJeu 10 Oct - 21:16
hors rp:









Tout feu tout flamme.









PierreLumi



- Vous avez un problème de confiance, pour toujours me demander mon avis, c'est certain !

Pierre fit à nouveau craquer les os de son cou, il retira ses gants qu'il jeta à l'autre bout de la cellule, puis il se retroussa méthodiquement les manches.

-Un problème de confiance ? Non je ne pense pas, je voulais simplement me montrer poli pour que cette discussion commence sous les meilleurs auspices

Ni l'un ni l'autre n'étaient prêt à baisser le regard, ainsi l'affrontement prenait toute son envergure. Tel un taureau dans l'arène, Lumi fulminait face à cet étranger qui ne manquait pas de la toiser du regard. Dans l'ombre, l'assaillant préparait son attaque en faisant durer les choses. L'animal pouvait charger à n'importe quel moment et renverser le cours des choses. En un rien de temps l'adversaire pouvait être désarçonné et perdre le peu de prestance que ces beaux habits lui conférait.
Pierre était bien décidé à dompter la bête face à lui et pour se faire il userait de tous les stratagèmes misent à sa disposition. Dans un premier temps il préféra la distance à l'affrontement direct, il pouvait ainsi commencer son travail et se concentrer sur les émotions de la jeune demoiselle.

-On pourrait faire venir la prochaine fois maintenant pour avoir les chaises. Aller ça serait drôle ! s'exclama la jeune femme avide d'action. Un sourire avait alors illuminé son visage l'espace d'un court instant. Furtif, mais bien réel, il avait une teinte enfantine, un « on ne sait quoi » de faussement innocent. Pierre ne s'en ému pas bien au contraire. Il savait depuis le temps qu'un sourire pouvait cacher bien des mensonges, que les apparences étaient trompeuses à bien des égards. Ainsi, cette jeune servante, bien sous tout rapport, puait le mensonge à plein nez et malgré son audace, il n'était pas difficile de comprendre que quelque chose ne tournait pas rond.

Toujours aussi sérieux, Pierre fit un pas en direction de Lumi, ne la quittant pas du regard, il continuait de percer à jour « l'espionne » du Ténébreux. La jeune femme ne se dégonflait pas ce qui rendait la tâche ardue. Son esprit semblait bloqué, comme si elle avait parait l'éventualité qu'on puisse le pénétrer, comme si elle cachait quelque chose et là-dessus Pierre était formel, la jeune demoiselle mentait à plein nez, même un idiot pourrait s'en rendre compte.

-Bon d'accord, la prochaine fois je ferais mieux le lit, ce n'était pas la peine de m'attacher à la chaise pour autant ou alors faite des vrais liens que je ne serais pas défaire

Pierre laissa enfin apparaître un sourire sur son visage, mais ce sourire carnassier il le réservait en général pour « ses victimes », les gardes en savaient quelque chose. Il n'était jamais bon de traîner dans le coin, lorsque le Grand Méchant Loup arborait ce sourire. Les non-connaisseurs pourraient presque se laisser berner par son air « angélique », par ce regard enfantin couleur noisette. A première vue, Pierre semblait humain, trop humain, à tel point que nombreuses femmes furent charmées et ne prêtèrent pas attention. Les apparences sont bien trompeuses et Lumi le comprendra certainement d'ici peu de temps, à n'en pas douter.

-Ah non, ça serait trop facile s'il n'était question que d'un lit mal fait.

Il avança encore d'un pas, les mains derrière le dos, presque trop calme...

-Et puis si je t'avais fixé à cette chaise, le jeu n'en aurait été que moins drôle. Disons que je te laisse une chance avant de commencer. Une petite et unique chance de parler, de dire la vérité tout simplement.

Elle le toisa du regard et en une fraction de seconde tout bascula. Pierre plaqua avec force la jeune femme contre le mur froid et sa main, telle un écrou, encercla sa charmante petite gorge.

-S'il y a bien une chose qui m'énerve c'est qu'on me prenne pour un idiot.

Il resserra l'étreinte de sa main autour du cou de Lumi, espérant l'intimider un peu plus. Son regard était soudainement devenu plus dur et plus sombre. Il n'avait plus rien d'aimable et montrait ainsi son visage le plus sombre.

-Alors reprenons ! Ma question est simple. Qui es-tu ?


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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeVen 11 Oct - 16:03





Pierre ☪ Lumi

« La torture interroge, et la douleur répond ou pas. »








La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre.

L'homme sans confiance lui faisait face, craquant les os de son cou, enleva ses gants et retroussa ses manches. C'était une évidence, il venait faire le ménage, oui il l'avait dit lui-même cette pièce avait été sa chambre. L'observant sous tous les angles, il ne ressemblait pas aux autres servantes, beaucoup trop...le mot ne venait pas, mais il était beaucoup trop le mot. D'ailleurs le pauvre prétendu vouloir se montrer poli pour cacher son manque de confiance, déjà il aurait été réellement poli, il lui aurait demandé si cela ne la gênait pas d'avoir une discussion avec lui, car Non ce vieux Gribou semblait inintéressant, elle préférait encore faire des tâches ménagères...

Lumi était une sorte d'enfant, voyant le monde obscur ainsi qu'amusant, déjà brisé étant enfant, il semblait que plus rien ne puisse l'atteindre, en même temps elle n'avait pas tremblé devant la corde de la potence qu'on lui avait enfilée autour du cou une fois, alors ce n'était pas Gribou qui allait l'effrayer, cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus peur, ou alors qu'elle s'y était tellement habitué à ce que ça l'amusait plus qu'autre chose.

Lui demandant d'emmener les chaises dont il avait parlé, elle attendait impatiemment sa réponse favorable, pressé de pouvoir expérimenter le cassage de chaises sur Gribou, pourquoi Gribou ? C'était comme demandé : pourquoi le ténébreux ressemblait à une tortue, aucune raison logique, enfin Lumi avait bien ses théories pour la couleur de son maitre, mais ce n'était pas le sujet actuel.

-Ah non, ça serait trop facile s'il n'était question que d'un lit mal fait. Et puis si je t'avais fixé à cette chaise, le jeu n'en aurait été que moins drôle. Disons que je te laisse une chance avant de commencer. Une petite et unique chance de parler, de dire la vérité tout simplement.

Un jeu, il avait bien parlé de jeu, mais pas répondu à sa question. Gribou était ennuyeux et affreux, elle voulait une autre servante, une plus stylée et moins grognon, il lui avait bien souri, mais cela le rendait encore plus repoussant. À son avis, il devrait porter une sorte de masque pour cacher ses expressions et surement qu'il deviendrait un bien meilleur serviteur. Alors qu'elle n'avait même pas encore dit ce qu'elle pensait pour le masque, son  côté  repoussant et surtout le jeu. Il fonça droit sur elle, l'attrapant à la gorge en la plaquant contre le mur. Ok c'était un jeu comme un autre.

-S'il y a bien une chose qui m'énerve c'est qu'on me prenne pour un idiot.

Restant totalement impassible, elle ne posa même pas ses mains sur les siennes pour le repousser, non elle le regardait droit dans les yeux, l'ennuie pouvait se lire dans le sien.

- Pour ne pas être pris pour un idiot, il ne faut pas y ressembler !

S'il pensait lui faire peur en agissant ainsi ses qu'il n'avait pas compris la personnalité de Lumi, cette jeune fille ne mentait jamais, cachait à l'occasion certaine petite chose, mais jamais aucun mensonge ne sortait de sa bouche, la gens qu'il ment sont des personnes qui ont peur de la vérité, de ce que cela pourrait provoquer, alors que Lumi s'en fichait royalement. Le regard de Gribou devint plus obscur, resserrant l'étreinte autour de son cou, ce qui lui coupait l'air pour respirer.

-Alors reprenons ! Ma question est simple. Qui es-tu ?

Reprendre ? Mais reprendre quoi ? Ils n'avaient rien commencé à ce qu'elle sache, le manque d'oxygène allait bientôt avoir des répercussions, elle aurait très bien pu se défendre, la jeune fille connaissait certain technique imparable, mais si elle le blessait, il ne voudrait sans doute plus qu'elle lui cassent des chaises sur la tête. Haussant les épaules, l'air désolée, elle comprenait à présent les personnes qui l'avaient traité d'idiot.

- Simple, pas forcément, il y a tellement de piste à prendre en compte, qui je suis là maintenant dans la cellule ? Il y a heure ? Six mois ou encore des années ? Soyez plus précis. Faisons comme si vous aviez posé la bonne question, alors dans la cellule, je suis prisonnière, il y a heure une servante, il y a six mois... Elle hésita quelques secondes, puis posant ses mains sur celle qui entourait son cou. Vu qu'on est proche je peux vous le dire donc une voleuse et en fait la même chose il y a quelques années.

Quand elle avait dit qu'ils étaient proches, elle voulait bien sûr parler du fait qu'il se trouvait très près d'elle. D'ailleurs, ce n'était pas souvent qu'elle se laissait toucher ainsi, elle n'était pas adepte des contacts physiques et encore plus avec des inconnus du nom de Gribou. Ses jambes commençaient à flageoler, tout son corps se trouvait en état d'alerte, elle devait respirer ou respirer encore.

- Vous savez, ce n''est pas en suivant le chemin de la brutalité que vous semblerez avoir confiance en vous. Et ce n'est pas en m'étouffant que vous parviendrez à avoir beaucoup de réponse.

Elle pensait l'avoir compris, il la voyait comme une menace, laquelle ?Alors là, elle n'était pas devin et ce n'était pas de sa faute si Gribou avait des problèmes de personnalité. Depuis le début, elle se montrait sincère avec lui, il était temps qu'elle soit récompensée, même si sa vue commençait à ce brouiller et qu'elle ne se sentait plus la force de parler, d'un dernier souffle, elle murmura une question bien étonnante.

- Pour les chaises, on y joue ou pas ?



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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeSam 26 Oct - 12:17

La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre
Q

ui es-tu ?

A priori cette interrogation était suffisamment simple pour que n'importe quel idiot puisse y répondre. Alors, pourquoi la servante peinait-elle à s'exprimer ? Pierre n'attendait pas grand-chose, un nom aurait suffi, mais la jeune femme, joueuse à l'évidence, préférait amplement garder le silence, quitte à manquer d'oxygène. Pierre n'avait rien lâché et le teint légèrement pâle de la captive, n'indiquait rien de bon de toute évidence. Le loup savait que d'ici peu le manque d'oxygène serait fatal à la blondinette, mais il ne voulait rien lâcher. Au plus profond de son être il était habité par l'intime conviction que la jeune demoiselle cachait quelque chose susceptible de représenter un quelconque danger pour Regina.

Des ennemis, la Méchante Reine en avait à n'en pas doutait. Certes elle savait très largement se défendre, mais était-elle capable de parer toutes les tentatives d'assassinat ? Dissimuler dans l'ombre, bien des hommes et des femmes attendaient leur heure pour frapper d'un coup d'un seul, en plein cœur. La Reine morte susciterait à l'évidence bien plus de bonheur que de tristesse. N'inspirant que la peur et la haine, elle n'avait, dans le cœur de bon nombre de ses sujets, aucune place. Malgré les rares efforts qu'elle avait pu faire, elle ne parvenait à se faire aimer et irrémédiablement ce désamour renforcé sa misanthropie à l'extrême. Sa haine du monde et des êtres ne rendait en rien les choses faciles entre elle et l'homme qui était entré dans sa vie par accident un jour de pluie. Avouons quand même que le destin, avait pour la peine, donnait quelques petits coups de pouce pour que cette rencontre se fasse.

Pierre, imperceptible au manque d'air que sa prise engendrait sur la gorge de la jeune femme, attendait avec patience que la blondinette s'exprime. Il n'avait pas l'intention de la tuer cela va de soi. Dans un premier temps les choses resteraient bon enfant, puis ensuite, éventuellement les règles du jeu se corseraient. Il continuait de se montrait brutal pour que la servante continue de développer son jugement, erroné. Il ne pouvait dévoiler son jeu de carte trop rapidement et continuait de jouer le « Gribou » était pour l'instant la meilleure alternative. Même en position de faiblesse, il devait faire croire à la jeune demoiselle qu'elle avait raison, qu'il n'était qu'une brute épaisse, dénuée de la moindre intelligence, un rustre incapable de réfléchir. Ainsi, il pourrait facilement détourner l'attention de la blonde pour percer avec aisance ses vilains petits secrets. Et si dans une moindre éventualité, la tâche s'annonçait plus périlleuse il opterait pour une autre technique bien moins clémente. Technique qu'il n'avait certes pas encore explorée, mais dont il avait été la victime bien malgré lui, en entrant dans la Grande Cité, où les gitans avaient pour la plupart élu domicile.

Ce jour-là, il avait rencontré la belle Esméralda qu'il avait tenté d'aider à sa façon. Capturait par les gardes il rencontra, dans les sous sol humide de ce qui servait au préalable de cellule de détention, le Juge Claude Frollo, qui ne lui avait rien épargné. L'homme louait à l'égard des gitans, une haine quasi viscérale et était prêt à tout pour les trouver, même à torturer les hypothétiques personnes susceptibles de connaitre ces êtres et leur emplacement. Pierre n'avait donc pas échappé aux traitements de faveurs du Juge.
La torture était donc son choix alternatif. Il relâcha légèrement son étreinte, juste ce qu'il fallait pour que la captive puisse s'exprimer un minimum.

-Simple, pas forcément, il y a tellement de piste à prendre en compte, qui je suis là maintenant dans la cellule ? Il y a heure ? Six mois ou encore des années ? Soyez plus précis. Faisons comme si vous aviez posé la bonne question, alors dans la cellule, je suis prisonnière, il y a heure une servante, il y a six mois...

Une imperceptible hésitation se fit sentir dans le regard malicieux de la servante et sans perdre une seconde, après avoir posé ses mains sur celle de Pierre, elle enchaîna, toujours avec la même ironie transpirant de ses paroles.

-Vu qu'on est proche je peux vous le dire donc une voleuse et en fait la même chose il y a quelques années

-La proximité ne fait pas tout, voleuse !

Il lâcha la prise qu'il avait autour de son cou. Apprendre qu'elle était une voleuse n'avait rien de surprenant, dans le fond il s'en doutait. Mais n'était-elle qu'une simple voleuse à sa propre solde ou son statut était-il plus complexe ? Ses jambes commençaient à flageoler, faible petite chose qui avait vu la dame noire se rapprochait, elle ne tenait presque plus sur ses petites jambes à présent.

- Vous savez, ce n'est pas en suivant le chemin de la brutalité que vous semblerez avoir confiance en vous. Et ce n'est pas en m'étouffant que vous parviendrez à avoir beaucoup de réponse.

-Parfois il est inutile de prendre la peine de se fatiguer à chercher des réponses qui sont susceptibles de venir à vous. La brutalité n'est qu'un moyen parmi tant d'autre d'accélérer le processus. Tu l'auras compris, nous avançons bien trop lentement à mon goût.

- Pour les chaises, on y joue ou pas ?

-J'ai en tête un jeu bien plus drôle, crois-moi !

Il s'éloigna de la jeune femme, tapota sur la porte et disparut une fois que celle-ci fut ouverte par l'un des gardes.

-Qu'on la conduise dans une autre cellule et amenez-moi quelques outils !

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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeDim 27 Oct - 15:49





Pierre ☪ Lumi

« La torture interroge, et la douleur répond ou pas. »








La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre.

Le jeu était une partie essentielle dans la vie de Lumi, elle en avait besoin pour avancer. Se donner des défis, ressentir de l'adrénaline. Quand on est une petite fille, vouer à l'obscurité, n'ayant plus personne pour vieillir sur elle. Il est normal de s'inventer son propre monde où se sentir à l'abri où les sentiments disparaissent, pour ne laisser place qu'au vide. Un vide qu'elle avait sur remplir par son imagination débordante et sa façon particulière de voir le monde.

Il n'était pas facile de contrôler une personne si imprévisible, c'était même à se demander comment y était parvenu le ténébreux. Il avait réussi à l'atteindre, oui il lui avait donné un toit sur la tête alors que tout le monde la rejetait, il était celui qui l'avait secouru de sa vie de misère, elle l'idolâtrait, le voyant quasiment comme un père de substitution. Jamais, elle ne pourrait le trahir, étant prête à donner sa vie pour lui, surtout que mourir ne lui faisait ni chaud ni froid, persuadé que c'était seulement une étape normale à franchir. Alors, comment atteindre une personne qui n'a pas peur de mourir et ne s'intéresse pas au sort d'autrui ?

Les mains autour de son cou, l'empêchaient de respirer, une nouvelle fois elle était en proie de rencontrer la faucheuse, celle qu'elle attraperait la main sans regarder en arrière. Enfin, ce n'était pas forcément le bon moment de mourir, Lumi voulait rejouer aux jeux de la chaise qui l'avait tant amusé. Alors que le souffle lui manquait, elle lui demanda quand ils allaient y jouer ?

-J'ai en tête un jeu bien plus drôle, crois-moi !

Relâchant l'emprise sur sa gorge, elle tomba à genoux au sol, la main sur son cou qui semblait s'enflammer au contact de l'air qui y pénétrait. Aspirant avec beaucoup de mal, la douleur ne l'arrêta pas pour autant à lui faire réponse légèrement saccadée à cause de la reprise de la fonction de ses poumons.

- Je peux pas vous croire, vous n'êtes pas drôle! Alors trouver un jeu drôle ne fait pas partie de vos compétences.

L'avait-il entendu ? Ce n'était pas certain, vu qu'il allait tapoter à la porte. Quelle drôle d'idée, c'était en entrant et non en sortant qu'on effectuait ce geste, le vieux Gribou devait réellement revoir son style de vie et arrêter d'être aussi stupide pour qu'on le prenne au sérieux

-Qu'on la conduise dans une autre cellule et amenez-moi quelques outils !

Deux gardes arrivèrent vers elle en l'attrapant par les bras. Elle se demandait bien quelle jeux, il eût en tête. Sans le moindre mal, elle aurait pu effectuer une pirouette pour échapper à son escorte, mais cette envie de découvrir les limites du vieux Gribou, lui en dissuada, surement qu'elle allait regretter ce fait, mais quel risque courait-elle réellement ? Son sourire réapparut illuminant le couloir obscur et humide. Lumi lui collait réellement à la peau, car même si elle se trouvait du côté du mal, elle rayonnait telle une lumière. S'adressant aux gardes :

- vous savez s'est quoi son problème, il croit avoir confiance en lui et être drôle... Ah s'il savait qu'il n'était qu'un pion tout comme vous. Vous voulez jouer au jeu des chaises avec moi ?

Les deux soldats semblaient craindre l'endroit où ils l'emmenaient et répondait à sa question que par un regard empli de peur. Sans rire avait-il vraiment peur de vieux Gribou ? Une porte en fer forgé se trouvait face à eux, des cris d'humains raisonnaient, des cris de souffrance. Enfin elle put voir la salle, une chaise était placée au centre avec une grande souplesse, elle réussit à se dégager de l'emprise de mains sur ses bras et se dirigea en sautillant vers l'objet qui l'attirait.

- Oh quelle jolie chaise de torture, j'en avais jamais vu avant, enfin si peuvent être une fois...

S'installant confortablement dessus, Lumi pouvait paraître souvent stupide, mais elle avait su voir dans le coeur de Gribou, même s'il prétendait le contraire, il n'y avait que la violence qui l'animait, elle savait parfaitement ce qui l'attendait et cela ne servait à rien de lutter, même pour elle il lui serait difficile de s'échapper d'une telle salle avec la force de Gribou. Posant ses bras sur l'emplacement conçu pour...

- La torture est un jeu drôle pour vous, c'est bien ce que je disais vous n'êtes pas net. Voyons si votre meilleur dans ce domaine que dans le reste...Regardant tous les outils qu'avait ramené l'un des gardes, elle tendit le doigt vers un. À mon avis je commencerais par celui-ci, je sens qu'il fait très mal.


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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeVen 8 Nov - 18:42

La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre
I

l fut un temps, jadis comme dirait certain pour accentuer l'aspect dramatique de l'histoire...Pierre était un homme, avec les forces et les faiblesses que lui incombent ce statut d'être humain. L'on pouvait voir se dessiner un léger sourire sur son visage lorsqu'il prêtait main forte à sa tante pendant que ses jeunes frères partaient au village voisin pour s'approvisionner.

« Pierre, je t'assure que je peux encore faire ce genre de tâche moi-même » disait la tante en lui prenant des mains le panier dans lequel se trouvait la maigre récolte du jour.

« Je sais, mais avec une paire de bras en plus ça ira certainement plus vite. »

La vieille femme caressa la joue de son neveu et lui sourit, mais très vite le radieux sourire fit place à un air sérieux. En effet au loin, elle vit, adosser près d'un arbre, une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien.

« Pierre, vas donc rentrer le bétail avant qu'il ne fasse nuit. »

« Oui ma tante ! »

Le jeune homme acquiesça et s'éloigna vers le champ où cohabitaient quelques animaux. La tante, d'un pas mal assuré, s'approcha du visiteur prenant soin de ne pas être vue par son neveu. Mal à l'aise elle n'osa défier du regard l'être qui se trouvait face à elle. Depuis la mort de son cher mari, cette femme dévouée n'avait de cesse de prier pour que le vilain bonhomme ne revienne plus la hanter, mais un contrat est un contrat et il n'est pas aisé de se débarrasser de Rumpelstiltskin. La vieille femme se savait malade et savait en fond d'elle que ça n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne pousse son dernier soupire. Ainsi la présence de Rumpelstiltskin, en ce jour, n'était pas dénuée de sens. Le ténébreux venait chercher son dût, cette maigre terre agricole sur laquelle se trouvait la ferme. Quelques années auparavant, le mari de cette femme, désireux de lui offrir le meilleur, avait passé un marché avec le Ténébreux, un enfant en échange de la ferme au moment où le mauvais génie se manifesterait pour la demander. L'échange pouvait paraître dérisoire comparé à cette belle promesse d'avenir. Le fermier accepta sans trop réfléchir, mais la belle promessesne vit jamais le jour. En effet son épouse donna naissance à un enfant qui mourût en venant au monde. Les guérisseurs firent comprendre aux parents désabusés, qu'il était impossible d'enfanter à nouveau pour la jeune femme, au risque de mourir en couche. Le couple renonça à son rêve d'enfant. Peu de temps après ce tragique événement, l'homme mourut dans de bien étranges circonstances. Sa femme se retrouva seule plus désemparée que jamais, mais cette détresse ne dura qu'un temps.

Était-ce le destin ou un terrible coup du sort ? Elle n'en sut jamais rien, mais fatalement elle eut cette famille qu'elle rêvait d'avoir. Pierre entra dans la vie de sa tante au moment même où le désespoir la consumait. Lui et ses frères étaient devenus la source de bonheur de cette femme qui leur donna tout l'amour qu'elle avait en elle.

Rumpelstiltskin restait dans l'ombre et se frottait les mains, son plan se mettait progressivement en place. Il avait compris que cette pauvre femme ne pourrait lutter bien longtemps. Il lui avait pris son mari et lui avait donné en échange trois enfants. Ces trois mêmes enfants qui feront prospérer cette terre tant convoitée. Le ténébreux avait très vite compris comment les choses allaient se dérouler. Durant plusieurs années, il observa la petite famille, il connaissait les forces et les faiblesses de chacun et savait comment exploiter le fruit de ses méticuleuses observations. Voilà donc comment le Ténébreux s'était manifesté dans la vie de Pierre. Lui ne représentait aucunement l'image d'un père, ou d'un ami, mais l'inaltérable souvenir d'une haine sans borne, d'une rancune impitoyable, d'une vengeance à assouvir.

Pierre pénétra un lieu réservait exclusivement à un passe-temps que la Reine affectionnait. Les torches fixées au mûr, conférait une atmosphère lugubre à l'endroit. Quelques cris résonnaient dans les bas-fonds des cachots, preuve que certains malheureux étaient soumis à la question. Pierre se prépara, lui-même allait procéder à l'interrogatoire. Tout était près, la chaise bien au milieu et les quelques outils sur le côté. Lumi arriva, elle se dégagea avec aisance de l'emprise des gardes pour sautiller vers la chaise.

- Oh quelle jolie chaise de torture, j'en avais jamais vu avant, enfin si peuvent être une fois...

Pierre fit signe aux soldats de quitter les lieux puis prit le temps l'observer la captive qui venait de prendre place sur la chaise. La porte se referma avec fracas signe qu'à présent il n'y avait plus que « Gribou » et Lumi présent dans cette pièce étrange.

-A première vue l'on pourrait croire que tu es idiote, mais je pense que tu joues très bien ce rôle. Il faut être assez malin pour réussir à faire croire que l'on est idiot.

- La torture est un jeu drôle pour vous, c'est bien ce que je disais vous n'êtes pas net. Voyons si votre meilleur dans ce domaine que dans le reste...

La jeune femme posa son regard sur les outils amenés quelques minutes auparavant par les gardes. Elle les frôla du bout des doigts puis jeta son dévolue sur l'un d'eux.

- À mon avis je commencerais par celui-ci, je sens qu'il fait très mal.

Pierre pouvait être patient, mais la jeune fille l'agaçait, il s'approcha d'elle l'a pris par la gorge et l'obligea à s'asseoir. Les chevilles et poignets de la blondinette furent immobilisés instantanément par de solides liens.

-Le juge Frollo utilisait ce genre de chaise pour faire faire parler les gitans, il espérait ainsi à l'aide de la question, connaître l'endroit où pouvait se trouver la Cour des Miracles. Mais je sais que cette simple chaise ne suffira pas, car tu es une coriace.

Pierre fit claquer ses doigts, la chaise sur laquelle se trouvait Lumi s'inclina pour au final allonger la jeune femme. Gribou prit en main l'objet choisi par Lumi. Puisqu'elle voulait jouer, il allait jouer.

-Ceci est un tisonnier et effectivement ça peut faire très mal. Sais-tu comment ceci fonctionne ?

Il s'éloigna vers la cheminée située au fond de la pièce et plaça la tige métallique au-dessus des braises puis il revient vers sa victime. Il soupira, car il savait que pour le moment elle ne le prenait pas au sérieux, aucune peur n'émanait d'elle.

-Chauffé dans les charbons ardents, le tisonnier est en général utilisé pour brider la peau. Ca peut paraître simple, mais la douleur est terriblement intense et la brûlure l'est tout autant. Par chance ça ne tue pas la victime.

Il s'éloigna à nouveau et retourna auprès de la cheminée, il en sortit le tisonnier rougi par les flammes et s'approcha de Lumi. Il plaça la tige au-dessus de l'avant-bras gauche de la jeune femme et sourit.

-Reprenons donc ! Tu es une voleuse, mais j'imagine que tu vagues à d'autres occupations.

Elle resta silencieuse le provoquant du regard

-Mauvaise réponse !

Il plaça le tisonnier rougeoyant sur l'avant-bras de la blondinette et l'a regarda s'agiter sous la douleur engendrée par la brûlure.

-Alors, j'attends une réponse !

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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeVen 15 Nov - 15:27





Pierre ☪ Lumi

« La torture interroge, et la douleur répond ou pas. »








La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre.

Jouer au rôle de l'idiote, où avait-il vu qu'elle était idiote ? Il n'y avait pas plus sensées qu'elle. Pour le coup, Gribou avait réussi à la vexer, sans rire c'était lui le débile pas drôle. Depuis leur rencontre, elle avait proposé un jeu qu'il avait refusé et s'était laissé conduire dans cette pièce sans la moindre résistance, alors qu'elle aurait pu facilement fuir les deux gardes. Assise sur la chaise de torture, elle n'allait plus rien lui dire, voilà sa punition de l'avoir insulté. Sauf qu'en fait, elle ne résista pas à parler des objets qu'il approcha, bon elle ferait sa crise de silence un peu plus tard, mais elle la ferait.

Après avoir désigné une barre en fer, elle vit Gribou perdre patiente, c'était bien la preuve qu'aidée ne servait à rien vu les réactions que cela engendrait, pour une fois qu'elle faisait preuve d'un geste amical. Gribou l'attrapa par la gorge, une partie de son corps qu'il devait aimer, vu qu'il se sentait toujours obliger d'y toucher, puis l'obligea à se coller à la chaise, tendit que ses chevilles et ses poignets se retrouvèrent immobilisés par des liens.

-Le juge Frollo utilisait ce genre de chaise pour faire faire parler les gitans, il espérait ainsi à l'aide de la question, connaître l'endroit où pouvait se trouver la Cour des Miracles. Mais je sais que cette simple chaise ne suffira pas, car tu es une coriace.

La cour des miracles ? Elle savait ou elle se trouvait, ce n'était pas si extraordinaire on en faisait vite le tour, alors pourquoi torturer des gitans pour obtenir un lieu de vacance ? Frollo était sans doute de la même famille que Griboux, deux hommes pas net dans leur tête qui utilisait la torture, pensant que c'était pour faire parler, alors qu'en fait c'était la violance qu'il aimait.

Il s'éloigna d'elle pour faire claquer ses doigts, la chaise s'inclina. De la magie, il se servait de la magie, savait-il qu'il y avait toujours un prix à payer ? Elle qui avait pourtant du sang de sorcier dans ses veines ne s'en servait pas, car elle aimait être qu'une simple voleuse et pas un sorcier comme son cousin.

-Ceci est un tisonnier et effectivement ça peut faire très mal. Sais-tu comment ceci fonctionne ? Chauffé dans les charbons ardents, le tisonnier est en général utilisé pour brider la peau. Ca peut paraître simple, mais la douleur est terriblement intense et la brûlure l'est tout autant. Par chance ça ne tue pas la victime.

Un peu moins de parlotte et plus d'action seront plus efficaces, Lumi commençait à s'ennuyer. Qu'est-ce que cela lui servirait de savoir comment marchait son truc en fer ? De toute façon, elle allait bien le voir. Gribou cherchait à lui faire peur ? Mes peurs de quoi ? Lui ? Il ressemblait à un bouffon de la reine pour elle. Il était sans doute temps qu'elle se venge du mot d'idiote et qu'elle ne dise plus rien. Oui, cela serait drôle de voir sa réaction. Il revint avec le tisonnier qu'il avait fait chauffer à la cheminée et plaça la tige au-dessus de son avant-bras gauche.
-Reprenons donc ! Tu es une voleuse, mais j'imagine que tu vagues à d'autres occupations.

Celle-ci le regarda dans les yeux, sans dire le moindre mot, pas qu'elle n'avait pas la réponse, mais bien pour le punir de l'avoir traité d'idiote.

-Mauvaise réponse !

En même temps, elle n'avait rien dit du tout. Qu'est-ce qu'il pouvait être impatient ? À peine avait-il fini de dire ses deux mots qu'il posa le tisonnier, Lumi comprit très vite les règles du jeu, si elle répondait mal, elle se retrouvait avec le bout qui brûlait sur sa peau, ce n'était pas très agréable, mais elle avait connu pire.

-Alors, j'attends une réponse !

Après quelques instants, elle s'habitua à la douleur et ne bougeait plus du temps. Son visage prit un air sérieux, ses occupations ? Ce n'était pas simple car ce qu'elle aimait le plus au monde c'était d'être une voleuse et rien que voleuse. Il ne fallait pas s'éparpiller et alors on ne maîtrisait jamais le domaine dans laquelle on s'exerçait.

- La lecture, il faut être cultivé dans la vie, je lis et je vole, je vole des livres aussi...

Elle comprit en le regardant que ce n'était pas la réponse qu'il s'attendait à avoir. Pour qui se prenait-il pour juger sa vie ? Oui, oui, elle faisait ce qu'elle voulait quand elle le voulait.

- C'est toujours mieux que votre passe-temps, Monsieur je suis un homme qui veut faire peur, alors que vous êtes le plus effrayer dans cette pièce. Vous êtes paranoïaque, vous venger sur des personnes innocentes, au lieu d'affronter la personne qui vous rend dans cet état. La peur peut disparaître, mais il faut oser la défié. J'ai lu ça dans un livre !

Elle pouvait sembler étrange au premier abord, mais s'il y a bien une chose à savoir sur elle, c'est que la vérité sort souvent de sa bouche, elle arrive à comprendre des situations, des comportements et se sent obliger de partager ce qu'elle en pense, que ça plaise ou pas ! Le réel souci est que sans peur, elle a tendance à énerver ceux qui aimeraient la voir perdre ses moyens, comme dans ce moment précis ! Lumi restait calme et sereine face à Gribou.

- Question suivante ! Et n'hésitez pas à changer d'arme, voyons celle qui fait le plus mal, pour le truc qui brûle je mettrais un cinq sur dix. J'espère que vous pouvez faire mieux, l'homme qui ne peut pas vaincre sa peur.


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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeVen 3 Jan - 1:34

La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre
L

es règles du jeu étaient simples a priori, une question, une réponse, encore fallait-il que la jeune blondinette coopère et ça, ça n'était pas gagné. Pierre l'observait tentant de rester impassible à ses gamineries, mais la jeune femme excédait dans son domaine. Elle parvenait à maîtriser son corps et même les battements de son cœur, elle était d'un calme olympien ce qui rendait la manœuvre bien plus complexe que prévue

« Alors, j'attends une réponse ! »

Il appuya sur le tisonnier afin qu'il pénètre au mieux la peau dans la blondinette. Intimement il espérait que la douleur émanant de la jeune femme lui permette de retirer quelques informations sur sa véritable identité et le pourquoi de sa venue au château.
L'espace d'un court instant la blondinette grimaça sous l'effet de la douleur, Pierre éprouva un sentiment de puissance et prit du plaisir à voir le mal qu'il était capable d'infliger à la captive. Il ferma les yeux afin de mieux profiter du spectacle, mais tout ça ne dura qu'un temps, en effet la prisonnière avait, au plus grand regret du tortionnaire, apprivoiser la douleur. « Dommage » se dit-il intérieurement. La voleuse se délectait de la situation, ce qui avait pour effet d'agacer le geôlier d'un jour. Ce dernier retourna à l'endroit où se trouvait les instruments et posa le tisonnier encore fumant sur la table, tournant ainsi le dos à la prisonnière qui reprit la parole l'air de rien.

« La lecture, il faut être cultivé dans la vie. Je lis et je vole, je vole des livres aussi... »

« Baliverne encore et toujours ! »

Il ne devait pas perdre patience, c'était un impératif auquel il ne voulait pas céder. Envers et contre tout il devait rester impassible et montrer à l'audacieuse qu'il menait la danse, les règles étaient ainsi faites. Mais avouons qu'il est assez difficile de respecter les règles et ce même avec de la bonne volonté. Il est très facile de céder à la tentation, de laisser la colère envahir notre être, mais à l'inverse il est plus difficile de la dompter, encore plus lorsque nous sommes confrontés à une petite idiote qui fait tout pour nous pousser dans nos derniers retranchements.

Pierre soupira et fit à nouveau craquer les os de son cou, il frôla d'une main les instruments de torture qui lui faisait face. Quel plaisir que de voir autant d'outils, de pourvoir les contempler, les toucher, imaginer leur effet sur le corps d'un être. Le sang coulant des plaies béantes, les cris qui se font entendre lorsque la douleur est trop forte pour être réprimée.

« Bien, je suppose que ceci est une réponse comme une autre, après tout on s'occupe comme on peut. Mais j'aimerais mettre les choses au clair afin d'éviter tout amalgame. Je ne te juge pas contrairement à toi qui ne fais que ça depuis que tu es entré dans cette pièce. » s'exclama Pierre le plus calmement du monde. Il avait pour cette fois domptait sa colère et arborait sur son visage, un sourire des plus hypocrites. Il tenait cette attitude de Regina qui lui avait appris tant depuis son arrivée au palais. Avant il n'était rien de plus qu'un être sans but, une âme tourmentée perdue voguant de terres en terres espérant fuir sa malédiction. Mais que pouvait-il espéré de plus ? Rien ne pouvait changer, les nuits de pleine lune le transformeraient en bête assoiffée de sang et de violence et il ne pourrait lutter, les choses étant ainsi faite. Regina démoniaque à souhait lui avait ouvert les yeux et permit d'accepter ce qu'il était vraiment, un loup-garou.
La candide voleuse reprit la parole décidée à ne pas mettre un terme au petit jeu.

« C'est toujours mieux que votre passe-temps, Monsieur je suis un homme qui veut faire peur, alors que vous êtes le plus effrayer dans cette pièce. Vous êtes paranoïaque, vous venger sur des personnes innocentes, au lieu d'affronter la personne qui vous rend dans cet état. La peur peut disparaître, mais il faut oser la défié. J'ai lu ça dans un livre ! »

Il cacha un poignard dans sa manche et se retourna le sourire aux lèvres. C'était bien sûr un sourire de façade, car il était impératif de ne rien laisser paraître. La jeune femme semblait bien plus futée ce qui à coup sûr la rendait bien plus dangereuse que le loup ne l'aurait imaginé. Les informations récoltées n'en seront que plus précieuses se disait-il en se frottant les mains toujours le sourire aux lèvres.

« Il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans les livres très chère ! La peur ne disparait jamais et ce même si l'on ose l'affronter. Elle est toujours là, elle s'infiltre en nous comme un poison, mais elle est aussi la preuve que nous vivons encore. Les humains ont besoin de la peur c'est un fait. Pour s'en soustraire il faudrait ou être mort ou être un monstre »

Il s'approcha doucement tel un serpent et lui chuchota à l'oreille :

« J'aurai plus tendance à opter pour la seconde proposition »

Il y avait dans ses yeux une lueur malfaisante qui en aurait effrayé plus d'un, mais loin d'être naïf, il savait pertinemment que ça n'effrayerait pas celle qui lui faisait face. Le jeu du chat et de la souris commençait à évoluer, Pierre savait qu'il devait passer à la vitesse supérieure, mais finalement pourquoi ne pas se faire plaisir pour une fois ? Pourquoi ne pas offrir à la bête qui est en lui, son quota de violence avant la prochaine pleine lune ?

« Question suivante ! Et n'hésitez pas à changer d'arme, voyons celle qui fait le plus mal, pour le truc qui brûle je mettrais un cinq sur dix. J'espère que vous pouvez faire mieux, l'homme qui ne peut pas vaincre sa peur. »

Il laissa à nouveau l'hypocrite sourire illuminer son visage puis sans crier garde il frappa la jeune femme au visage, la chaise bascula à terre et les liens magiques disparurent aussitôt rendant le combat un peu plus égal. Un léger filet de sang coula de la lèvre inférieure de Lumi.
Pierre se précipita sur la blondinette et ne lui laissa aucune chance, il l'a frappa encore à plusieurs reprises au visage, puis lui envoya un coup de genoux dans le ventre ce qui déséquilibra la jeune femme qui tomba à genoux. Gribou laissa la colère l'envahir, ses pulsions animales avaient pris le dessus sur lui et c'est à peine s'il se contrôlait à présent.

« Tu m'as cherché chérie, tu m'as trouvé, dit-il en s'abaissant pour prendre Lumi par les cheveux. Tu crois que le fait de ne pas avoir peur t'exempte de toute souffrance ? » Il caressa le visage abîmé de la jeune demoiselle et sourit « Sois tranquille, tu ne vas plus avoir peur ... » Il enfonça le poignard dans l'abdomen de Lumi et l'a regarda tout sourire « Ca ne va pas te tuer ne t'en fais pas, pas pour le moment. Ca me laisse le temps de m'amuser un peu avant toute chose » il appuya le poignard « C'est triste hein, tu vas surement crever ici, dans cette cellule. »

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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeVen 10 Jan - 14:01





Pierre ☪ Lumi

« La torture interroge, et la douleur répond ou pas. »








La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre.


Si elle avait bien entendu, il l'avait traité de morte alors que son coeur battait d'un rythme régulier, signe qu'elle était bien vivante ou d'être un monstre, ce n'était pas très sympathique de dire cela. Elle était loin d'être un monstre, ce n'est pas elle qui aimait torture les gens et en prenait du plaisir, si d'être une voleuse faisait d'elle une personne affreuse, tous les habitants de la forêt enchantée devraient s'inquiéter de leur sort. Bon, certes elle ne ressentait très peu, même aucun sentiment pour le moment, mais il fallait la comprendre, elle savait que ça ne servait à rien et que les sentiments apportant la souffrance donc la peur, enfin pas la souffrance quand on se fait mal, mais celle qui vienne du coeur et peut détruire n'importe qui. Han, elle venait de comprendre en fait elle était morte, la douleur de la mort de ses parents l'avait tués, c'était la seule option logique à ses paroles ou alors Gribou avait vraiment du poison dans les veines et dû à cela ne pouvait s'empêcher de mentir. Et mentir, veux dire cacher un point important et n'ai provoqué que par la peur.

Trop trop de réflexion pour une personne qui n'en valait pas la peine, Lumi n'aimait pas réfléchir sauf pour établir des plans pour son métier, elle connaissait beaucoup de châteaux de la forêt enchantées, les passages secrets, les passages des gardes et une tonne d'éléments utiles pour s'infiltrer sans se faire remarquer. C'était la belle vie, alors que là la séance de torture avec Griboucommençait à l'ennuyer. C'était clair qu'il ne voulait pas jouer avec elle juste la faire parler, Lumi l'avait fait, mais il ne semblait jamais aimer ce qu'elle disait. Il avait qu'à être plus claire dans les règles de son jeu aussi, elle ne pouvait pas tout deviner.

Alors qu'il était venu chuchoter à son oreille qu'il optait pour le monstre, elle s'offusqua elle n'était pas une de ces créatures hideuses qui traînaient dans les coins sombres de la forêt. Non tout de même, elle était plutôt jolie puis ses cheveux blonds ressemblait plus au soleil qu'à la noirceur d'une grotte. Pour changer de sujet, elle lui proposa de passer à une nouvelle arme, une plus marrante qui ferait plus mal et elle n'allait pas être déçue. Enfin, elle était parvenue à énerver la bête en lui.

D'un coup, il la frappa au visage rien de bien nouveau pour la jeune femme qui s'était fait frapper un bon nombre de fois durant son enfance solitaire. Les habitants des villages n'aimaient pas le genre de personnes comme elle et le faisait bien savoir. C'est depuis ce moment-là de sa vie qu'elle a perdue toute foi dans l'être humain. Dû à la force du coup, elle tomba à terre et tout lien magique avait disparu, elle pouvait sentir le sang couler de sa lèvre. Pour finir, elle n'eut même pas le temps de réagir qu'il continua à la frapper au visage et lui donna un coup de genoux dans le ventre ce qui eut pour l'effet de lui couper le souffle et la fit tomber à genoux.

« Tu m'as cherché chérie, tu m'as trouvé, Tu crois que le fait de ne pas avoir peur t'exempte de toute souffrance ? »

Elle n'avait pas peur, il avait raison, mais la souffrance qui voulait lui affliger n'avait rien d'étranger pour elle. Elle avait mal, mais ce n'était pas ce qui allait la faire changer ou s'apitoyer sur son sort. D'une certaine façon, elle venait de comprendre à qui elle avait à faire, durant sa vie elle avait côtoyée un bon nombre de personnes et savait les cataloguer. Gribou venait de tout lui dévoiler sur un plateau d'argent. La tirant par les cheveux, il caressa son visage et elle le regarda seulement dans les yeux. Répondant même au sourire du tortionnaire.

« Sois tranquille, tu ne vas plus avoir peur ... »

- Je croyais que je n'avais pas peur et maintenant vous me dites que je ne vais plus avoir peur, c'est illogique...

Elle n'eut pas l'occasion dans dire davantage qu'elle sentit une lame pénétrée dans son abdomen, un gémissement apparut et assez étrangement elle se sentait bien, la douleur lui rappelait tellement de souvenirs, cela sentait une nouvelle fois qu'elle allait mourir. Combien de fois avait-elle cru y passer ? Sauf qu'en fait elle s'en sortait tout le temps.

« Ca ne va pas te tuer ne t'en fais pas, pas pour le moment. Ca me laisse le temps de m'amuser un peu avant toute chose, C'est triste hein, tu vas surement crever ici, dans cette cellule. »

Il continuait d'enfoncer le couteau et plus il le faisait, plus Lumi se sentait enfin libre, il allait la délivrer de cette vie, elle allait pouvoir rejoindre ses parents, sa punition serait finie. Elle se sentait faible et la salive de sa bouche devint pâteuse.

- C'est beaucoup mieux que la potence, ici je serais du moins tranquille pour que ma vielle amie la mort vienne me chercher, l'avez-vous déjà vu ? C'est mon plus grand souhait.

Posant sa main sur celle de Gribou qui tenait le couteau, elle l'aida à enfoncer le couteau plus profondément et éclata de rire. Jamais, elle n'aurait pensé qu'il voudrait la tuer, cet homme était vraiment entouré de sa peur, se laissait dicter par elle. Au moins, il lui avait prouvé qu'il savait être autre chose qu'une personne sans confiance pas drôle.

- L'homme qui est effrayé me délivre enfin. La peur est un sentiment qui ralentit il faut le laisser derrière, ne plus rien ressentir même l'amour, vivre sans penser à rien et attendre la mort. Ne rêvez pas, vous en êtes incapable vieux Gribou, victime de vos sentiments, de vos envies, de votre colère, votre cri de vengeance !

Elle le regardait droit dans les yeux, ne ressentant même plus la souffrance, c'était comme ci son corps s'endort sait, oui elle ne sentait plus rien. Elle savait à présent qu'il n'aurait qu'à retirer le couteau pour que la mort vienne la chercher, enfin elle espérait que la blessure soit assez grave. Ses paroles devenaient saccader dû à la difficulté de pouvoir respirer.

- Du moins, je peux vous remercier de ne pas me faire assister à votre vie, surtout le côté où vous pensez être important pour la reine, tout ce qui l'intéresse c'est sa propre vengeance. Vous êtes si ennuyeux !


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MessageSujet: Re: La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre   La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. Feat Pierre Icon_minitimeMer 22 Jan - 20:37

La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre
L

es ténèbres avaient envahi la geôle d'une manière fulgurante et ce qui ne devait être qu'un interrogatoire se transforma en une séance de torture. Au loin l'on pouvait entendre les cris des suppliciés eux aussi livrés à la question. Par bonheur ces hommes étaient moins endurants que la jeune blondinette et craquaient rapidement livrant au passage quelques informations. Certaines fois, au hasard des jours, ces malheureux étaient relâchés et revoyaient la douce lumière du jour, mais le plus souvent ils terminaient leur vie ici, le cœur dans une boîte pour les plus chanceux. En fait, tout dépendait de la bonne humeur de la Reine, qui pour retrouver Blanche Neige, avait instauré un règne de terreur. Elle était prête à écraser quiconque lui barrerait la route, prête à exterminer sans remords les défenseurs de la jeune princesse en cavale.

Il n'y avait pas de demi-mesure en ces lieux, où l'on servait Regina, ou l'on protégeait Blanche Neige. Malgré tout, Pierre faisait preuve d'exception. Officiellement il ne servait pas réellement la reine, d'ailleurs malgré ce qu'elle avait laissé entendre à de nombreuses reprises, l'homme ne lui appartenait pas. Il n'était pas non plus défenseur de Blanche Neige cela va de soi, mais était-il d'accord avec la quête sanguinaire de la Reine ? Tout restait à prouver. Mais ici, il est bien plus facile d'être du mauvais côté que du bon, du-moins s'il faille considérer les choses ainsi. Il est bien plus facile d'inspirer la peur que la sécurité, d'être hait plutôt qu'aimer. Souffrir encore et toujours sans trouver la paix, sans vivre est la meilleure des alternatives.

Pierre avait encore le manche du couteau entre ses mains, il pouvait sentir le souffle court et froid de la captive, les battements de son cœur ralentissaient de secondes en secondes devenant irréguliers tandis que ceux du geôlier battaient furieusement. L'odeur du sang et de la Mort mettaient en appétit ses sens bestiaux et titillait la bête sauvage qui avait élu domicile en lui. En passant sa langue sur ses dents, il pouvait sentir les canines sortant progressivement de ses gencives, ses pupilles commençaient à se dilaté elles aussi progressivement. L'odeur de la mort enivrait le fauve en lui, la bête en cage ne demandait alors qu'à sortir pour se délecter du repas qui se présentait à elle. La lueur des flammes brillaient dans ses yeux, alors que dans ceux de Lumi presque plus rien ne semblait limpide. Le cœur presque à l'arrêt, la bouche pâteuse, le teint pâle ne laissait présager aucune alternative à la blondinette qui trouvait encore la force de parler :

- C'est beaucoup mieux que la potence, ici je serais du moins tranquille pour que ma vielle amie la mort vienne me chercher, l'avez-vous déjà vu ? C'est mon plus grand souhait.

Elle ne quittait pas son geôlier des yeux, pire encore elle joignit sa main à la sienne pour l'aider à enfoncer le couteau encore plus profondément dans la plaie béante. Elle riait à présent, sur le fil du rasoir, devant le précipice, rien ne pourrait la sauver, elle était dès lors soumise à la fatalité, mais continuait de tarauder l'esprit de son tortionnaire qui semblait ailleurs

- L'homme qui est effrayé me délivre enfin. La peur est un sentiment qui ralentit il faut le laisser derrière, ne plus rien ressentir même l'amour, vivre sans penser à rien et attendre la mort. Ne rêvez pas, vous en êtes incapable vieux Gribou, victime de vos sentiments, de vos envies, de votre colère, votre cri de vengeance !

Il avala bruyamment sa salive et reprit conscience, l'humanité avait repris des couleurs dans ses yeux et ses canines s'étaient estompés.
-Non dit-il dans un imperceptible murmure. Il se retrouvait alors en plein dans ses souvenirs confronté aux cadavres de ses deux frères qui gisaient à ses pieds. Il ressentait encore la peur qui l'avait envahi lors de cette macabre découverte. Il avait les larmes aux yeux, désespéré il avait fuis son village acculés par les autres qui l'avaient désigné parfait coupable. Les paroles de Lumi firent écho dans son esprit « La peur est un sentiment qui ralentit, il faut la laisser derrière, ne plus rien ressentir, vivre sans penser à rien sauf à la mort » La mort, il l'avait attendu et même sollicité après les événements ayant précipité ses frères à la mort. Lumi n'attendait que ça, c'était sa délivrance, mais dans le fond Pierre rêvait d'être à sa place. En regardant la jeune femme appeler la Mort, c'est lui qu'il voyait. Il cessa donc de la torturer et la regarda droit dans les yeux. Il était acculé par la peur et le passé le hantait, ses yeux brillaient, son humanité ressortait.

- Du moins, je peux vous remercier de ne pas me faire assister à votre vie, surtout le côté où vous pensez être important pour la reine, tout ce qui l'intéresse c'est sa propre vengeance. Vous êtes si ennuyeux !

-Tais-toi ! Arrête. Je ne te délivrerai pas. Je ne peux pas faire ça...je...ne suis pas comme ça...

Il se releva précipitamment et lâcha la lame qu'il tenait encore entre ses doigts.

-Apprend toutefois que la mort est plus douce que la tyrannie, mais qu'elle ne vient jamais à nous quand on l'implore.

Il tapa contre l'épaisse porte et lança aux deux gardes !

-Faites la soigner, juste ce qu'il faut pour qu'elle survive à ses blessures et prévenez moi dès qu'elle aura repris des couleurs. Faites en sorte qu'elle garde une belle cicatrice. Je ne traine pas, ça pue la mort ici !

-Bien !

Gribou regarda sa proie une dernière fois et sortit sans plus attendre. D'un pas rapide il longea les ténébreux cachots. Perturbé par cette entrevue avec Lumi, il voulait s'éloigner au plus vite prenant soin de masquer son trouble. Cette jeune femme l'avait sondé et avec faciliter, elle était parvenu à lire en lui. Elle l'avait mis à nue, face à sa colère et ses peurs. C'était malsain tellement qu'il aurait pu, qu'il aurait dû la tuer, mais l'espace d'un court instant il s'était reconnu en elle, lui aussi avait tant de fois appeler la Mort pour qu'elle le soulage de son fardeau, mais rien, il s'y était fait et avait accepté sa malédiction. Lumi ne devait pas mourir, pas de ses mains en tout cas.

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