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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 Plus si seule que cela × Madeline

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MessageSujet: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeSam 13 Fév - 14:47
PLUS SI SEULE QUE CELA × MADELINE ROSEWOOD AND ADRIEL HOLMES
Solitaire. Voilà le mot qui me qualifiait le mieux depuis le retour des souvenirs. J'étais seul, terriblement seul. Chacun retrouvait chaque jours des proches... sauf moi. Je cherchais mes amis, partout, sans relâche, sans jamais les trouver. Cela m'exaspérait, mais je continuais bien sûr. Je continuerai...
Il faisait froid en ce début de matinée. Je me levais très tôt ; en ce moment, trouver le sommeil n'était pas une chose simple... Mes parents adoptifs dormaient encore, il ne fallait pas que je les réveille malencontreusement. Discrètement, sans aucun bruit, je m'habillais rapidement Je revêtis un t-shirt uni blanc, un jean gris et des chaussures en toiles. Je sortais. Je n'allais tout de même pas rester sans rien faire, surtout à cette heure ci. J'allais me dirigé vers la porte d'entrer quand soudain, un objet posé sur la table basse du petit salon me sauta aux yeux. Mon bâton. J'allais l'oublier celui là... Je l'emportais avec moi, où que j'aille. N'importe qui trouverait cela étrange : un jeune homme se baladant avec un objet dont il ne peut se servir, lui donnant au passage des airs de personne âgée (avec mes cheveux blancs comme la neige et ce vieux bâton aux allures de canne, on pourrait croire que j'ai revêtis une panoplie de vieil homme).
C'est donc avec un petit sourire en coin que je posais la main sur mon bâton avant de sortir. Je verrouillais la porte de l'appartement : mes parents avaient un double des clés et le fait que l'appartement soit pillé pendant mon absence était une idée qui me déplaisait grandement. Je dévalais les escaliers pour enfin arriver à l'extérieur. Pas de manteau, ni de veste. Juste le vent froid et agréable sur mes bras nus. Une sensation plus qu'agréable qui me fit sourire à nouveau. Les rues étaient quasiment désertes : il n'y avait que de rares passants qui se rendaient certainement au travail. J'avançais. Je commençais par me balader aux alentours de ce fameux tableau d'avis de recherche. J'avais accroché une photocopie là bas... pour retrouver Fée, Nord, Sable et Jeannot. Pour le moment rien. Le temps se faisait beaucoup, beaucoup trop long. Je m'y rendais aujourd'hui pour voir si il n'y avait du nouveau : évidemment pas, en ce qui concernait ma recherche. Je m'éloignais de cet endroit, la main gauche dans la poche de mon jean et la main droite solidement accrochée à mon bâton dont je me servais pour marcher -même si je n'en avais guère besoin vu mon jeune âge. Je décidais de continuer ma promenade au niveau des quartiers riches. Le vent dans mes cheveux clairs, j'avançais encore et encore et me remémorant mes souvenirs passés. Très mauvaise idée, bien sûr. Repenser à ces souvenirs perdus ne faisait que renforcer mon envie, mon profond désir de retourner au Pays des Contes. C'était mon vœu le plus cher après celui de retrouver mes amis...
J'arrivais au niveau d'un manoir assez sombre avec une verte pelouse. Je n'avais jamais eu ce luxe que ce soit à Storybrooke ou au Pays des Contes. La malédiction ne m'avait pas emmenée dans un manoir comme celui ci mais bien dans un orphelinat... D'ailleurs, toute cette coquetterie me déplaisais. Vivre libre comme l'air était mille fois mieux qu'une vie de manoir ! Je m'intéressais pourtant à cette habitation, curieux de connaître les secrets qu'elle renfermait. Car oui, ce manoir me semblait être un coffre à secrets. Fascinait j'avançais jusqu'au portail. Voir quelqu'un sous le porche, assise, me fis sursauter. Je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un... Cette jeune femme avait une triste mine. Cela ne m'empêcha pas d'afficher mon plus grand sourire.

- Bonjour... Excusez ma curiosité, je m'étais perdu dans la contemplation de votre manoir...

J'avais parler d'une voix douce et polie. J'espérais ne pas me faire sévèrement gronder par cette jeune femme... Je gardais une expression neutre, plus sympathique qu'agacée.


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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeVen 19 Fév - 11:28
PLUS SI SEULE QUE CELA × MADELINE ROSEWOOD AND ADRIEL HOLMES
La mélancolie était un sentiment que je connaissais bien. Et quand la malédiction de l’Evil Queen a été brisée, ce sentiment s’était fait beaucoup plus fort, beaucoup plus pressent. Il envahissait mon être tout entier. Je n’avais qu’une seule et unique envie : retourner à Thunder Mesa, chez moi. J’avais été prisonnière d’HalloweenTown sans possibilité de retour dans la Forêt Enchantée, et à présent, j’étais prisonnière d’un monde où il n’y avait pas de magie et où les chances étaient infimes de rentrer. À croire que le destin continuait à s’acharner sur moi… J’étais si fatiguée… Mais il ne fallait pas que je me démotive parce que certains habitants de cette ville faisaient tout pour trouver une solution afin de rentrer chez nous. À croire que cette bourgade était tout de même peuplée de gens censés qui avaient bien compris que nous n’avions absolument rien à faire dans ce monde. Ce n’était pas le notre alors pourquoi est-ce que nous resterions ? Nous ne pouvions même pas bouger d’ici sous peine de perdre à nouveau la mémoire et retrouver cette identité que la malédiction nous avait donné. Nous étions bien prisonniers. Et il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas comprendre cela…

Assise sur le perron de mon manoir qui ressemblait en tout point à Thunder Mesa, une tasse de café dans les mains, je fixais un point dans le vide. Depuis combien de temps étais-je assise là à fixer un point fixe ? Je n’en savais trop rien. Il faisait encore nuit quand je m’étais assise là et le jour était à présent levé. En sortant, je m’étais enroulée dans une couverture polaire et je l’étais toujours, preuve évidente que je n’avais pas bougé d’un pouce depuis l’instant où je m’étais installée. Le café était froid. Je n’essayais même plus de la porter à mes lèvres car je savais d’avance que se serait imbuvable. Je n’avais même pas la force de me lever pour aller m’en refaire un frais et surtout un chaud. J’étais tellement bien, assise là. Ça faisait tellement longtemps que je tenais la même position que mes pauvres os allaient craquer une fois que je me redresserai. Il faudrait que je prenne mon temps. Enfin… je n’y étais pas encore. J’avais encore du temps devant moi. Ce qu’il fallait que j’évite à tout prix, c’était Maximilian Littleking. Ou plutôt le Prince Jean. Je me souvenais parfaitement de lui. La première fois que je l’avais vu, le Prince Jean faisait parti de mes prétendants. Il avait fait parti des plus difficiles à se faire et cela n’avait pas changé…

Pour l’instant, le calme régnait dans le quartier. Dès que les gens commenceraient à sortir de chez eux, surement pour continuer à fêter leurs retrouvailles, je me lèverai et je rentrerai chez moi. Je continuerai la recherche de ma robe de mariée. Elle ne pouvait pas avoir disparu : je la portais quand la malédiction nous avait emporté. Mais où est-ce qu’elle se trouvait ? Je l’ignorais. J’allais fouiller mon grenier dès que je refermerai la porte du manoir derrière moi. C’était le seul endroit où je n’avais pas encore cherché. Si jamais elle ne s’y trouvait pas… J’allais devoir chercher en dehors du manoir. Peut-être chez cet Antiquaire, propriétaire de la ville ? Comment s’appelait-il déjà… Monsieur Gold ? Oui, un truc comme ça. Peut-être qu’il l’aurait chez lui ? Je ne savais plus à quelle occasion j’avais entendu dire que si on cherchait quelque chose, c’était chez lui qu’on le trouverait. S’il possédait ma robe… Mieux valait pour lui qu’il me la rende. Les crimes que j’avais pu commettre à FairyTale, je pouvais très bien les recommencer à Storybrooke. Je n’avais absolument plus rien à perdre. J’avais déjà tout perdu le jour où Edward était mort.

Edward… Mon si gentil Edward… Je n’avais aucun doute sur le fait que j’aurais été la plus heureuse des femmes à ses côtés. Mais il avait fallu que mon père soit jaloux… Je secouais la tête dans tous les sens afin de me débarrasser de ses images. Il était inutile pour moi d’y repenser à nouveau. J’avais vengé la mort de mon bien aimé et je n’avais plus de raison de repenser à mon père. Je l’avais renié de ma vie à tout jamais. Enfin… il était mort donc je n’avais pas trop de mal avec le « à tout jamais », mais j’avais cessé de penser à lui comme étant mon père. Il n’était plus rien depuis le jour où j’avais découvert qu’il avait fait en sorte que mon fiancé meurt le jour de notre mariage. Je sentis une larme coulée le long de ma joue quand soudainement quelqu’un apparut derrière le portail de mon manoir, me forçant à l’essuyer dans la précipitation. Je levais la tête vers cet adolescent qui semblait surpris de me voir également assise là. Je le fusillais du regard, mais je doutais qu’il le voit réellement de là où il était. Je resserrais la couverture autour de moi. Qu’est-ce qu’il me voulait ? S’il croyait que j’allais me laisser fixer comme si j’étais un animal en cage, il se trompait lourdement ! Je resserrais mes mains autour de ma tasse lorsqu’il me salua.

- Et bien maintenant que tu l’as vu, peut-être que tu pourrais continuer ton chemin, lâchais-je.

Il semblerait que le temps soit venu pour moi de rentrer chez moi. Si les habitants de Storybrooke étaient déjà en dehors de chez eux, il valait mieux que je rentre chez moi afin d’éviter que d’autres viennent me parler. Je n’avais pas envie qu’on vienne chez moi pour m’impliquer à une quelconque activité de la ville. D’ailleurs, peut-être que c’était pour ça que ce jeune homme se trouvait derrière mon portail ? Peut-être qu’on l’avait envoyé pour essayer de venir me parler ? Et bien il n’allait pas être déçu du voyage ! Il était hors de question que je prenne part à quoi que ce soit. Le jour où on viendrait me voir pour me dire qu’on avait découvert une potentielle possibilité de rentrer chez nous, peut-être que je ferais quelque chose afin de gagner mon droit de voyage, mais tant que ce ne serait pas le cas, les habitants de Storybrooke pouvaient continuer leur chemin sans s’arrêter un seul instant.


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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeJeu 3 Mar - 11:48
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J'avais toujours eu un don incroyable pour agacer autrui, partout où j'allais. Ce don avait encore fait ses preuves aujourd'hui. La jeune femme que j'avais interpellée ne semblait pas vraiment ravie de me voir. Pas du tout ravie. Elle ne me répondit pas tout de suite, ce qui me laissa le temps de la détailler. Des cheveux bruns ondulés, des yeux bruns, un peu pâlotte. Rien de bien extraordinaire. Un physique banal qui pourtant semblait cacher quelque chose. Un physique banal qui avait quelque chose d'intriguant... De très intriguant. Cela ne le rendait plus si banal que ça.

Pour ne plus sentir son regard noir posé sur moi, je continuais de jouer avec mon bâton en le faisant tourner dans tout les sens. Quelle métaphore sérieusement... Garder quelque chose sur soi à longueur de temps alors que l'on ne peut s'en servir. Avoir un pouvoir endormi entre  ses doigts... Je soupirais. Finalement, la jeune femme me répondit sèchement :

- Eh bien maintenant que tu l’as vu, peut-être que tu pourrais continuer ton chemin !

Je souris. Un don incroyable... Je la regardais avec des yeux moqueurs. Si elle croyait me virer de chez elle ainsi, elle se trompait. Surtout que je n'étais pas chez elle mais bien derrière son portail ! N'importe quelle personne sensée aurait été ravie que l'on complimente sa demeure ! Peut être que cette jeune femme ne faisait pas partie de ces personnes joviales que j'aimais côtoyer...
Là, je me rendis compte d'une chose. J'avais déjà vu cette femme quelque part. A FairyTale ? Je ne crois pas. Elle ne devait pas venir de la Forêt Enchantée... A Storybrooke alors ? Oui... Je l'avais déjà vue à l'orphelinat. Une fois. Vaguement. Je ne lui avais jamais adressé la parole pour la simple et bonne raison qu'elle semblait éviter toute compagnie. Elle n'avait pas trop changé !

- Je n'ai pas l'intention de passer mon chemin. Croyez moi, je me ferais une joie de rester derrière - insistant bien sur ce mot - ce portail. Et savez vous pourquoi ? Parce que vous avez attiré mon incroyable curiosité.

Je lui souris aimablement avant de passer une main dans mes cheveux blancs. Je détournais mon regard d'elle, conscient que cela la rendait mal à l'aise et continuais de tourner mon bâton dans tout les sens, tel une majorette. J'avais conscience que cela me rendais parfaitement ridicule mais cela me faisait du bien de savoir que mon bâton était avec moi et non ailleurs. Au bout d'un court instant, je tentais quelque chose de totalement insensé et posais mon bâton au sol, produisant un petit "Clac" sonore. Rien ne se passa. Je soupirais une nouvelle fois avant de me laisser glisser contre le portail et de m'assoir.

- La magie... Elle ne vous manque pas ? demandais-je.

Certes, j'étais assis dos à mon interlocutrice mais j'espérais malgré mon impolitesse qu'elle me répondrait. Pourquoi pas une réponse positive ? Cela m'aiderait à me rendre compte que je ne suis pas seul et qu'il y a d'autres personnes comme moi : des personnes qui ont besoin de la magie.
Cela peut être égoïste dit comme cela mais je ne suis pas Gardien pour rien ! Je suis Gardien pour les enfants. Parce qu'il ont besoin de rêve et d'espoir. Parce qu'ils ont besoin de moi...
Je soupirais tristement.
Je n'avais que cela à faire en attendant une possible réponse...



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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeVen 25 Mar - 13:34
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Discuter avec quelqu’un j’en avais vraiment perdu l’habitude. Aussi ne savais-je plus trop si j’en avais eu l’habitude un jour à cause de tous ces bouleversements. En tant que Madeline, j’avais toujours été seule. En tant que Mélanie… Depuis la mort de mon cher Edward, je ne me souvenais plus avoir eu une discussion. Une vraie discussion j’entend. À HalloweenTown, j’avais plutôt eu affaire à des parasites dans ma vie et il semblerait qu’à Storybrooke ce soit exactement la même chose. Mon calvaire prendra-t-il donc fin un jour ? Il fallait croire que j’étais destinée à vivre tout ça et de devoir serrer les dents jusqu’au bout. Il semblerait que pendant vingt-huit ans les habitants de cette ville avaient parfaitement compris qu’il ne fallait surtout pas venir m’embêter et ça m’allait très bien comme ça. Des fois, il y avait cet ignoble Prince Jean qui venait encore et encore me faire la cour, espérant ainsi obtenir mes faveurs et c’était profondément lassant. À force, j’avais l’impression qu’il ne savait définitivement pas comment faire et revenait à chaque fois avec des idées venues d’on ne sait où… Il était vraiment lassant et j’avais beau le repousser encore et encore, il revenait toujours en force. Cet homme était vraiment masochiste !

En parlant d’agacement, un jeune adolescent, ce que j’appelais plus communément un gamin, avait décidé de venir me gâcher la journée. Et dire que pour une fois j’étais tranquille et je pouvais profiter de mon terrain extérieur sans que quelqu’un n’ait la bonne idée de me sortir une débilité du genre « Bonjour chère voisine ! », ce à quoi je répondais « Vas mourir cher(e) voisin(e) ». Oui, j’étais associable, et je l’assumais totalement ! Qu’on me fiche la paix semblait être beaucoup trop demandé, malheureusement. Le gamin était intéressé par mon manoir. Grand bien lui fasse, il n’était pas à vendre et je n’avais pas envie de discuter avec lui. J’étais déterminée à ne pas lui répondre, peut-être qu’il se lasserait si je lui mettais un ‘vent’ ? Et bien non. Du coup, j’avais été obligée de lui répliquer qu’il pouvait continuer sa route, se mettant ainsi hors de ma vue et me rendant la tranquillité que j’aimais savourer. Bref, j’espérais que ce gamin serait assez intelligent pour comprendre le message et aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Sauf que non, le gamin n’était pas assez intelligent pour comprendre le message. Il fallait s’en douter ! Je détestais les gamins !

Soit disant j’avais attiré sa curiosité. Je lâchais un soupire et roulais des yeux. La journée allait être définitivement mauvaise ! Je le sentais bien comme ça. Vivement demain. Je desserrais mes doigts qui s’étaient crispés sur ma tasse. Je n’avais pas une force herculéenne, du coup, je ne risquais pas de la briser grâce à la pression, mais arrivait un moment où mes articulations disaient « stop ». Finalement, je me relevais. Avec une certaine difficulté étant donné que j’étais restée dans la même position pendant toute la nuit. Une fois sur mes deux jambes, le gamin s’était mis à jouer les majorettes avec son bâton. Le gamin devait se croire dans notre monde pour jouer ainsi avec. Bienvenu à Storybrooke, gamin ! Je resserrais le plaid autour de mes épaules, le remettant ainsi en place.

- Et bien grand bien te fasse, lançais-je bien décidée à rentrer chez moi et clôturant cette pseudo conversation. Bon courage pour apaiser ta curiosité.

Parce que de moi, il ne saurait absolument rien. Je lui tournais le dos et me dirigeais vers ma porte d’entrée. Je n’éprouvais absolument aucun scrupule à laisser ce gamin devant mon portail. Il voulait y rester ? Et bien qu’il y reste ! Il se lasserait avant moi, c’était certain. C’était bien dommage que je ne dispose d’aucune arme dans mon manoir parce que sinon, j’aurais peut-être fini par l’utiliser. À HalloweenTown, personne ne m’embêtait grâce à cela. Ici à Storybrooke… La malédiction s’était vraiment montrée peau de vache ! La main sur la poignée de ma porte, je fus stoppée dans mon élément par la question qu’émit le gamin. La magie. Je tournais la tête légèrement en direction de l’intrus devant mon portail qui s’était assis au sol. Il avait décidé de camper là. Je me retins de soupirer. Pourquoi est-ce qu’il était collant comme ça ? Je n’étais pas sa mère à ce que je sache !

- Et pourquoi elle me manquerait ? répondis-je sèchement. Je n’ai jamais possédé de magie.

Je ne savais pas ce qu’était la magie. Je la « connaissais » parce qu’elle faisait partie de mon ancien monde, mais je ne l’avais jamais pratiqué. Je n’avais jamais cherché à le faire non plus, donc j’ignorais si j’étais capable de maîtriser la magie, mais dans tous les cas je ne pouvais pas dire que la magie me manquait. Ou tout du moins, elle me manquait dans le sens où je ne pouvais pas retourner chez moi, dans le vrai Thunder Mesa !

- Pourquoi gamin, tu voudrais pouvoir refaire tes petits tours de passe passe et voler deux ou trois pièces aux pauvres gens venus te regarder ? ajoutais-je cynique.

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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeMer 30 Mar - 14:38
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Cette femme avait un talent fou pour vous faire sentir inutile. Elle avait une façon de répliquer qui sonnait comme "lâche moi, laisse moi seule". Je comprenais bien le message, bien entendu, mais j'étais si têtu et curieux que je n'arrivais pas à passer mon chemin. De plus, où irais-je ? Je m'ennuierais certainement à me balader ainsi dans Storybrooke. De toute façon, ma vie ne se résumait qu'au mot "ennui" depuis le retour des souvenirs. Celui-ci m'avait tellement bouleversé que reprendre une vie normale était impossible. Impensable.
C'est certainement prit de nostalgie que j'avais demandé à cette froide jeune femme si la magie lui manquait. Même dos à elle, j'entendais qu'elle se levait pour rejoindre son manoir, lassée de discuter avec un "gamin" comme moi. Et voilà comment ce sentir inintéressant et "pot-de-colle" par une simple action. Pourtant, au lieu de rentrer chez elle, la jeune femme prit la peine de me répondre :

- Et pourquoi elle me manquerait ? Je n’ai jamais possédé de magie. Pourquoi gamin, tu voudrais pouvoir refaire tes petits tours de passe passe et voler deux ou trois pièces aux pauvres gens venus te regarder ?

Je fus surpris qu'elle me pose une question. Question, qui ne m'agaça même pas. Je souris à nouveau et décidais enfin à me relever, prenant appui sur mon bâton comme un vieil homme, et à me tourner vers elle. Je soupirais toujours tout sourire :

- C'est plus compliqué que cela en à l'air, Mademoiselle. Voyez vous, ce que vous prenez pour un vulgaire bout de bois servant à deux ou trois tours de passe-passe est beaucoup plus que ça. Si la magie était revenue à Storybrooke, j'aurais prit un malin plaisir à geler votre portail rien que pour vous mettre dans tout vos états - lui jetant un regard rassurant - Mais vu qu'elle n'est pas là, vous n'avez rien à craindre de moi.

Je me demandais si elle avait déjà entendu parlé de moi. Tout les enfants connaissaient mon nom mais les adultes, beaucoup moins. Je les trouvaient trop sérieux, ces adultes. Pas assez enfantins et audacieux. Mais ce n'était pas le jeune Adriel Holmes, lycéen à ses heures perdues ou Jack Frost le Gardien qui allait changer quoi que ce soit à la mentalité des adultes. Qu'ils restent ainsi et grand bien leur fasse. Finalement, je sortis de mes rêveries et la regardait. Elle m'inspirait confiance, je ne savais pourquoi. Je repris :

- Si vous voulez vraiment savoir, je voudrais qu'elle revienne pour plusieurs raisons : trouver quatre personnes que j'ai perdues à cause de cette foutue malédiction, retrouver ensuite mes pouvoirs et revenir à FairyTail, chez moi. 'Marre de cette ville et de ses habitants... - tapant trois fois mon bâton au sol avant de me passer une main dans les cheveux, gêné - Je ne sais même pas pourquoi je vous parle de ça ! Peut être que vous êtes de ceux qui veulent rester ici et que, par conséquent, vous ne me comprenez pas.

Je ne pris pas la peine de m'accouder à son portail, ne voulant pas l'offenser plus que je ne le faisais déjà. Je me contentais de rester debout à la fixer de mes yeux clairs essayant désespérément de la comprendre. Pendant ce temps je réfléchissais à des endroits où pourraient être mes amis disparus. Les trouver était ma première priorité... Est-ce que cette femme comprenait ce que c'était de perdre de vue des gens auxquels on tiens ? Je ne le savais pas. Mais, ce qui était sur, c'est que je me préparais à me faire sévèrement remballer. Si la brune me comprenait, elle ne le ferait pas. J'attendis donc de voir sa réaction, curieux.


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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeLun 2 Mai - 21:59
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Je ne désirais aucune compagnie, pourquoi était-ce si dur à comprendre ? On ne voulait pas me laisser tranquille, même quand je faisais clairement sentir qu’on me gênait ! Ce jeune garçon n’était pas le premier à agir de cette façon et je savais que tôt ou tard, il finirait par se lasser. Le seul qui ne s’était pas encore lassé, c’était Maximilian Littleking. Mais lui, c’était un être à part. Il lui manquait quelques cases… Le pauvre ! Enfin bon, ce gamin finirait bien par se lasser à un moment ou un autre. Faire le pied de grue devant une maison ce n’était pas forcément ce qu’il y avait de plus ludique au monde. Et s’il continuait, et bien je suppose que le poste de police servirait à quelque chose. La dernière fois que j’avais eu affaire au shérif Swan, c’était quand ce voleur rouquin avait fui la demeure du juge. Qu’était-il devenu d’ailleurs, lui ? Toujours en prison ? Toujours était-il que cette Emma Swan était efficace dans son rôle de shérif de Storybrooke. Pas comme ce Graham qui passait le plus clair de son temps chez le Maire de la ville. Mademoiselle Swan n’avait pas eu besoin de coucher pour réussir.

Dos au jeune homme, j’étais prête à rentrer chez moi et à verrouiller la porte à double tour pour être sûre et certaine qu’il n’essaierait pas de rentrer chez moi. Normalement, toute personne correctement constituée ne faisait pas ce genre de chose, mais qui pouvait savoir ce qui allait traverser son esprit d’adolescent ? Sauf que ça ne se passa pas du tout comme je le souhaitai car le jeune homme me demanda si la magie me manquait. C’était une bien étrange question. Pourquoi me parlait-il soudainement de magie ? Avait-il trouvé un moyen de rentrer chez nous ? S’il me posait la question, cela ne pouvait pas être anodin. Rien était anodin ! Sans le montrer, je souhaitais en savoir un peu plus alors je pris la peine de lui répondre que la magie ne pouvait me manquer puisque je n’avais jamais été magicienne. Par ailleurs, je ne pus m’empêcher d’être cynique à son propos. Cela n’aurait rien d’étonnant que ce gamin soit du genre à effectuer des petits tours de passe-passe pour voler les autres.

Du coin de l’œil je le vis se relever et prendre appui sur son bâton. Allons bon ? La malédiction pouvait-elle avoir fait rajeunir ce gamin ? Pour se tenir de cette façon, peut-être qu’il avait été vieux dans notre monde. Mais enfin, il n’y avait pas d’intérêt pour lui de retourner là-bas car peut-être que le temps regagnerait ses droits et auquel cas, il redeviendrait un vieillard. Après, peut-être qu’il conserverait sa deuxième jeunesse et ce serait tant mieux pour lui. Enfin bon, de toute façon, qu’est-ce que cela pouvait me faire ? Je n’en avais absolument à faire de lui. Il pouvait lui arriver n’importe quoi c’était le cadet de mes soucis. En attendant de m’offrir la réponse à ma question, celui-ci m’expliqua que ce qui lui servait de canne était autrefois un bâton magique. J’arquais un sourcil quand il affirma qu’il aurait pu me mettre dans tous mes états. Allons bon ! Il en fallait plus qu’un vulgaire tour de passe passe pour m’impressionner.

- Oh parce que tu penses m’impressionner peut-être ? lançais-je en me tournant vers lui et en croisant les bras sous ma poitrine. Crois-moi gamin, plus rien ne m’impressionne.

Peut-être que j’ignorais qui il était, mais il ignorait qui j’étais, moi ! À Thunder Mesa, j’étais devenue le fantôme de la mariée, mais à HalloweenTown j’étais devenue la redoutable Dame Blanche. Tout le monde la craignait. Mais aujourd’hui, qui étais-je ? Sans ma robe de mariée, je n’étais ni l’une, ni l’autre. J’étais Mélanie Ravenswood, pauvre jeune femme qui s’était retrouvée seule face à l’autel parce que son fiancé avait été pendu par son père qui ne voulait pas la voir partir. Quelque part, il avait gagné parce que je n’étais jamais partie de Thunder Mesa. Mais ça, c’était suite à la présence de Phantom qui m’avait fait vivre un calvaire avant de finalement devenir appréciable. Quand il commença à m’expliquer la raison qui le poussait à souhaiter le retour de la magie, je me mis à songer qu’il avait bien de la chance d’avoir des personnes à retrouver. Moi j’étais seule. Je n’avais plus personne à retrouver. Au moins, je n’avais de souci à me faire pour personne. J’étais surprise qu’il souhaite retourner dans notre monde et que, tout comme moi, il n’appréciait guère la ville et ses habitants. Néanmoins, cela ne changeait absolument rien au fait qu’il était agaçant comme gamin.

- Non, je comprends, répondis-je. Je souhaite également retourner dans notre monde. Néanmoins, ce n’est certainement pas pour les mêmes raisons que toi : je n’ai personne à retrouver.

Pourquoi est-ce que je lui disais ça, moi ? Comme si ça changerait quelque chose. Comme si ça le regardait d’ailleurs. Je passais une main dans mes cheveux et poussais un soupire.

- Enfin, cela ne te regarde en rien de toute manière, continuais-je. Et puis ce n’est pas comme si la magie était de retour donc autant vivre sa vie chacun de son côté.

J’insistais bien sur le « chacun de son côté » afin qu’il puisse continuer sa route et se rendre là où il se rendait dès le départ. Maintenant qu’il en savait un peu plus sur mon compte, peut-être qu’il me laisserait tranquille à présent !

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(Hors Jeu : Je suis désolée du temps que je mets pour te répondre, mais je suis en période d'examens ! Ça prendra fin à la fin du mois de mai !)
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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeMer 11 Mai - 18:54
PLUS SI SEULE QUE CELA × MADELINE ROSEWOOD AND ADRIEL HOLMES
La jeune femme voulait visiblement toujours se débarrasser de moi. Mais j'en avais des choses à dire. Je n'arrivais pas à parler à mes parents adoptifs de la solitude inconsciente que je ressentais. Parler à cette femme et de ma vie d'avant me réconfortais d'un côté. J'évitais de la regarder dans les yeux pour ne pas voir à quel point je pouvais l'ennuyer. Après lui avoir un petit peu raconté comment je me servais de mon bâton à l'époque, elle me répondit :

- Oh parce que tu penses m’impressionner peut-être ? Crois-moi gamin, plus rien ne m’impressionne.

Plus rien ne m'impressionne... Et depuis quand ma chère dame ? Voilà la question qui me brûlait les lèvres, mais je la gardais précieusement en mémoire et continuais à parler de moi en soupirant. J'énonçais le fait qu'elle ne me comprenait surement pas si, comme certains habitants de cette ville, elle voulait restait ici, à Storybrooke. J'avoue ne pas comprendre ces personnes ci. Comment regretter une vie ? Je fus étonné que la brune reste et m'écouter malgré son apparente envie folle de me chasser de chez elle avant de rentrer dans sa propriété. Mais, elle ne le fit pas et me répondit, ses paroles aussi froides que les précédentes :

- Non, je comprends. Je souhaite également retourner dans notre monde. Néanmoins, ce n’est certainement pas pour les mêmes raisons que toi : je n’ai personne à retrouver.

Je lui lançais un regard vide d'expression, mais intérieurement elle m'inspirait pitié. Je ne savais rien d'elle ni pourquoi elle n'avait personne à retrouver. Mais ce simple fait, m'inspirait de la tristesse. Où étaient donc ses proches ? N'en avait-elle pas ? N'en avait-elle plus ? Elle passa une main dans ses cheveux et je fis de même gêné. Cette femme me donnait de petits indices sur elle et je les gardaient précieusement dans un coin de ma tête, près à les utiliser à n'importe quel moment.

- Enfin, cela ne te regarde en rien de toute manière. Et puis ce n’est pas comme si la magie était de retour donc autant vivre sa vie chacun de son côté.

Elle insista bien sur ces derniers mots ce qui me fis sourire, même rire un peu. Après ce qu'elle venait de me dire, croyait-elle vraiment que j'allais en rester là et partir tranquillement. Je me reculais un peu du portail pour lui laisser un petit espoir que j'allais enfin partir mais... je m'arrêtais aussitôt et restais posté devant le manoir.

- Voyons, mademoiselle ! Nous sommes chacun de notre côté, dis-je en posant ma main sur ce portail avant de la retirer et de reprendre mon sérieux. Je vous ai bien écouté. Trop bien même. Plus rien ne vous impressionne. Vous n'avez personne à retrouver. Vous vivez apparemment dans la solitude et refusez presque impoliment toute compagnie, sans vouloir vous vexer bien entendu - j'émis un nouveau sourire angélique et innocent qui s'effaça bien vite - Je vous ressemble plus que vous ne le croyez, mademoiselle...

...Et je me demande si c'est une bonne chose. Je m'arrêtais un instant pour la laisser cogiter. Bien évidemment, je n'avais pas lancé ces mots dans le vide. Il y avait une idée, une question derrière mes phrases. Mon sérieux et la sagesse l'impressionnais, m'étonnais et m'effrayais presque pour être honnête. Je n'étais plus le même ça c'est sûr... L'air plus sérieux et compréhensif que jamais, je m'avançais d'un pas et continuais :

- Je ne vous crois pas. Vous avez forcément quelque chose ou quelqu'un à retrouver. Tous les habitants de cette ville recherchent désespérément quelque chose. Et l'exception ne sera pas vous.



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(HRP : Je prends note, merci de m'avoir prévenu ! Bonne chance pour les exam's !)
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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeMar 24 Mai - 17:49
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Je détestais être dérangé et encore plus si c’était pour entendre des idioties. Selon ses dires, son bâton faisait de la magie. Mais comme la magie n’était pas présente à Storybrooke, je doutais fortement que ce bâton face à nouveau des petits tours. Je n’étais guère impressionnée par ses dires. Il pouvait prétendre être qui il voulait, mais ici, il n’était personne d’autre qu’un habitant du Maine. J’étais sincère quand j’affirmais que je n’étais guère impressionné parce que j’avais vu des choses assez horribles pour ne plus l’être. Il ne répondit pas et peut-être que c’était mieux ainsi parce que j’avais la très nette impression que ça aurait été pour me dire que j’avais tord et essayer de me prouver par A+B qu’il avait raison. Il me prenait déjà la tête, ce n’était pas pour en rajouter une couche. En tout cas, il n’avait pas l’air de vouloir décamper de devant mon portail. Il pouvait y rester si ça lui chantait, mais je n’allais pas attendre qu’il s’en aille pour continuer ma petite vie.

Il continua son petit récit et me parla de son envie de retrouver de la magie afin de retourner dans notre monde. Pour le coup, je nous sentis du même côté. Mais ça ne me donnait pas envie de le côtoyer pour autant. Nous ne devions pas être les seuls à vouloir retourner là d’où nous venions, mais était-ce une raison pour qu’on fasse amie-ami ? Non. Néanmoins, je pouvais comprendre son envie et je le lui fis savoir. Le ton de ma voix était toujours identique car je n’avais aucune envie de lui être sympathique. Après tout, nos motivations étaient différentes : lui, il avait des personnes à retrouver, moi pas. Je n’avais plus personne au monde après tout. J’étais seule, et cela me convenait parfaitement. Il ne fallait pas croire que ça n’avait pas été difficile au départ, mais on se faisait à la solitude à force. Et elle n’était pas aussi pénible qu’on ne voulait le croire. Si j’avais apporté cette précision dans mes paroles, ce n’était pas pour que ce gamin me prenne en pitié.

Je commençais à en dire de trop. Et je ne voulais pas lui parler d’avantage que nécessaire. Mais il fallait se faire à l’idée que la magie était absente et qu’elle ne reviendrait peut-être jamais. Donc plutôt que de placer mes espoirs là-dessus, je préférais partir du principe que notre vie était là dès à présent. J’insistais sur le fait qu’il valait mieux qu’on continue notre vie chacun de notre côté, espérant que cette fois-ci, le message passerait car ce gamin ne semblait pas vouloir comprendre mais au lieu de quoi, il se mit à rire. Devais-je le tuer tout de suite ou bien j’attendais un peu ? Je pris une énorme inspiration et expirais le plus lentement possible. Ses paroles m’énervèrent encore plus quand il souligna le fait que nous étions déjà chacun de notre côté : c’est-à-dire moi chez moi, et lui dans la rue. J’étais vraiment à la limite de perdre patience. Je levais les yeux au ciel quand il parla de notre « ressemblance ». Non, on ne se ressemblait pas. Mais je ne relevais pas parce que ça allait m’énerver encore plus que l’énervement que je ressentais.

Encore une fois, le gamin commença à sortir sa science et il commençait sérieusement à m’agacer. Si nous étions à HalloweenTown, il y aurait longtemps qu’il serait mort. Oh oui, j’aurais pris énormément de plaisir à le tuer, c’était certain !

- T’es bouché ou tu le fais exprès ?! m’énervais-je enfin. Quand je te dis que je n’ai personne : je n’ai personne ! Et tu veux savoir pourquoi ? Parce que ma mère est morte, parce que mon fiancé a été tué et parce que j’ai tué mon père. Il te faut quoi encore comme preuve que non, je n’ai personne à trouver et que personne ne me cherche ?! Maintenant quand tu auras fini de jouer au Dalaï Lama, je te prierai de t’en aller hors de ma vue !

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(Hors Jeu : Je suis désormais en vacances, donc tu devrais avoir des réponses de ma part beaucoup plus rapide à présent Very Happy )
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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeSam 4 Juin - 12:04
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J'étais conscient que je poussais le bouchon trop loin depuis toute à l'heure. Je commençais à perdre le courage de parler à cette femme. Et puis qu'est ce qui me retenait ici ? Mon envie d'aider ? Comment pourrais-je aider qui que ce soit ici... J'avais tellement envie de rentrer chez moi; de m'en aller loin, le plus loin possible de cette ville. De retourner à FairyTail, passer par la Forêt Enchantée et en survoler chaque recoins en attendant l'hiver. J'eus soudain le cœur lourd. Et si je ne rentrais jamais chez moi ? Et si mon destin était de rester à Storybrooke et d'y languir pendant le reste de mes jours ? Je ne pouvais accepter ça. Je devais continuer mes recherches. Je devais trouver mes amis et m'en aller. Et cela, vite.
Je sentis que la jeune femme perdait totalement patience et ne fus pas surprise qu'elle s'énerve enfin :

- T’es bouché ou tu le fais exprès ?! Quand je te dis que je n’ai personne : je n’ai personne ! Et tu veux savoir pourquoi ? Parce que ma mère est morte, parce que mon fiancé a été tué et parce que j’ai tué mon père. Il te faut quoi encore comme preuve que non, je n’ai personne à trouver et que personne ne me cherche ?! Maintenant quand tu auras fini de jouer au Dalaï Lama, je te prierai de t’en aller hors de ma vue !

Je me laissais à nouveau tomber sur le sol et l'assise dos au portail, en tailleur la tête basse. Plus elle s'énervait, plus elle en disait sur elle... Triste histoire.

- Je suis désolée Mademoiselle. Sincèrement. Pour votre famille et pour le dérangement...

En effet, j'avais concentré toute la sincérité du monde dans ces paroles. Je m'ennuyais de cette ville. Je m'ennuyais de ces habitants. Mais je ne m'ennuyais pas de cette femme. Malgré son envie de me chasser de chez elle, voire de mettre fin à mes jours. Je restais donc assis prêt du portail et commençais à nouveau à parler tout haut, sans la regarder :

- Vous avez de la chance d'un côté, si vous n'avez rien à retrouver. Vous devez avoir toutes vos affaires dans votre manoir et non dans cette stupide boutique...

Je faisais bien sûr allusion à la boutique de Mr. Gold qui c'était révélée posséder des objets de FairyTail appartenant pour la plupart aux habitants de Storybrooke. J'avais mon bâton, certes. Mais je n'avais pas mes souvenirs passés. Je les avaient récupérés lors de notre affrontement avec Pitch il y a de cela bien longtemps. Une vie entière...
Ils renfermaient qui j'étais réellement et les savoir loin de moi m'inquiétais. Je n'étais pas comme tous les autres habitants de cette ville ; j'avais perdu tout mes souvenirs deux fois. J'avais tellement de choses et de personnes à retrouver dans une ville aussi grande et mystérieuse. Je soupirais et regardais mon bâton, l'imaginant recouvert de gel comme avant... Puis je le posais à côté de moi, le lâchant enfin. J'étais sur de me faire remballer à nouveau et de partir enfin colérique, ayant l'impression d'être plus inutile que jamais. Ca, inutile, je l'étais. Et je n'aimais pas cela.


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MessageSujet: Re: Plus si seule que cela × Madeline   Plus si seule que cela × Madeline Icon_minitimeVen 10 Juin - 15:42
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C’était la goutte qui faisait déborder le vase. Je détestais qu’on interfère comme ça dans ma vie, ni qu’on essaie d’en savoir plus sur ma pomme. Sauf que ce gamin me sortait de mes gonds pour en savoir plus sur moi et moi, bêtement, je tombais dans le panneau. J’étais en colère. Mais était-ce contre lui ou bien contre moi même pour répondre positivement à ce qu’il attendait ? Excellente question. Pour l’instant, je n’arrivais pas à prendre assez de recule pour savoir. Mais une fois que ça sera fait, je pourrais méditer sur la question. Mais pour méditer sur la question, il fallait que ce gamin cesse de faire le pied de grue devant chez moi et aille plus loin pour que je puisse retrouver le calme.

De ses excuses, je n’en avais strictement rien à faire. Tout ce que je voulais, c’était qu’il s’en aille une bonne fois pour toute, sauf qu’au lieu de ça, il continuait d’être là, assis au pied de mon portail. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond dans sa tête ? Mis à part le fait que nous souhaitions tous les deux rentrer dans notre monde d’origine, nous n’avions aucun point en commun. Et puis, si c’était mon aide qu’il voulait pour rentrer chez nous, il allait y avoir un problème : je n’étais pas un être doté de magie. Je n’en avais jamais été un donc par conséquent, je n’étais pas celle qui trouverait une solution à ce manque de magie. Ça c’était le travail de ceux qui l’avaient un jour possédé. C’était eux qui savaient comment ça fonctionnait. Moi, la magie, mis à part ce que j’en avais lu dans les livres, je n’y connaissais rien.

Je ne daignais pas répondre à ses excuses. Pourquoi faire ? Mais soit disant maintenant j’avais de la chance. Allons bon, et en quoi étais-je chanceuse ? Je poussais un long et bruyant soupire. Ma tête se leva vers le ciel et je fermais les yeux pendant quelques secondes tout en comptant tranquillement jusqu’à vingt. Quand je commençais à compter, c’était mauvais signe. Mon compte à rebours se termina quand j’entendis le bruit de bois qui tombe à terre. Le gamin avait enfin lâché son bâton. Peut-être qu’il avait enfin compris qu’il ne produirait pas de magie avant un bon moment. En même temps, je ne voyais pas du tout comment il comptait faire revenir la magie sans avoir un au moins une base. Il me semblait évident que Regina avait tout prévu en mettant en place sa malédiction.

Le gamin attira légèrement mon attention en mentionnant le fait que si je n’avais rien à retrouver, je devais posséder toutes mes affaires. Or, d’après ce que je savais, il m’avait bien demandé si j’avais quelqu’un à retrouver et non pas quelque chose. Sauf que je me remémorais un peu notre conversation et me souvins qu’à un moment, il avait été question de « quelque chose » mais c’était tellement passé vite que je n’y avais pas prêter attention. Oui, il y avait bien quelque chose que je devais retrouver et dont je n’arrivais pas à mettre la main dessus. Mais ce n’était pas vraiment son problème après tout, non ?

- Je ne pense pas, non, répondis-je néanmoins. Mais peu importe, ça n’a pas vraiment d’importance.

Après tout, peut-être que finalement la malédiction n’avait pas pu tout prendre avec elle. Sinon, pourquoi est-ce que nous n’avions plus de château ? Quoi que le manoir où je vivais était une copie parfaite de Thunder Mesa où j’avais vécu jusqu’à me retrouver coincée à HalloweenTown. Une copie de Thunder Mesa extrêmement moderne par contre. Enfin moderne dans le sens où il y avait des objets qui n’existaient pas dans notre monde.

- Bon, beh bon courage pour la recherche de vos amis, hein ? Je suis sûre qu’ils ne sont pas loin. À moins d’être resté dans notre monde, auquel cas, c’est un sérieux manque de bol ! fis-je en espérant pouvoir clôturer ainsi notre conversation.

Sauf que je devais bien me douter qu’il allait encore se montrer insistant et essayer de rendre folle. Peut-être que dans la remise de mon jardin j’avais une bonne hache ? Au moins, l’histoire serait réglée en deux temps, trois mouvements.

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(Hors Jeu : Fais attention, ton précédent RP ne faisait pas 604 mots mais 536 Wink )
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