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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade?

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MessageSujet: Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade?   Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade? Icon_minitimeLun 9 Fév - 0:23

Jefferson & Katerina

Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade?

C'était une bien belle journée à Storybrooke, un beau petit soleil avait pointé le bout de son nez dès le matin. Je m'étais réveillée en douceur avec le beau temps qui s'infiltrait doucement dans la chambre et en ouvrant les yeux je poussais un petit soupir de contentement, je savais que ma journée allait bien se dérouler encore une fois. Après je n'oubliais pas non plus, de me tenir prête à toute surprise qui pourrait arriver dans ma vie. En effet, depuis que la malédiction de Regina s'était évaporé, les surprises n'étaient pas la chose qui pouvait arriver au moment où l'on attendait le moins. J'étais vraiment heureuse d'avoir bien renoué mes liens avec Grace, elle faisait toujours en sorte que l'on passe beaucoup de temps, avec l'accord de ses parents adoptifs.

Ce n'était pas non plus une surprise, que Jefferson n'était pas passé par là afin de la récupérer. Oui c'était son plus grand souhait, il l'aimait plus que tout au monde mais il lui fallait un coup de pouce pour le faire. J'étais en colère contre lui, bien sûr et c'était parfaitement normal d'ailleurs, j'avais des raisons valables pour me sentir de cette manière. Mais voilà, il me fallait aussi une bonne explication de sa part, je pouvais comprendre car avec Regina, il aurait pu arriver n'importe quoi. Je me souvenais encore à quel point j'étais contente, d'avoir Grace avec moi à ce moment-là au Royaume Enchanté, car je n'étais pas seule et cela m'avait évité de tourner en rond.

Enfin voilà, après une petite pensée sur certaines choses qui avaient pu arriver il y a longtemps, je m'étais préparé pour faire juste du dessin, mais pas sur n'importe quoi non j'avais continué à préparer ce que j'allais faire dans la future chambre du bébé de Louna ou encore Marianne. Je préférais l'appeler par son nom à Storybrooke, car on était bien plus proche. Dans le royaume enchanté, on se connaissait à peine. En tout cas j'avais bientôt fini, mes croquis et elle allait donc pouvoir les voir très bientôt avant que je puisse commencer.

J'avais au moins travaillé une bonne partie de la journée, à vrai dire il ne me restait juste un bout de croquis à finir, mais l'envie de courir dans la forêt avait pris le dessus sur mon travail. Je savais que mon travail serait terminé avant la naissance, donc je pouvais bien me procurer une pause, avant de tout bien finir. Avec un dernier geste de crayon, je rangeais tout et allai me changer pour une tenue de sport. Pour mettre ce genre de vêtement, j'aimais beaucoup les couleurs flashs sauf pour le rose en tout cas. Ma tenue se constituait d'un pantalon court jaune avec deux bandes grises sur les côtés, un débardeur assortit et la veste suivait tout le reste, tout comme pour mes baskets d'ailleurs. Je pouvais bien me faire plaisir, par l'argent dont je disposais, surtout pour que j'évite de parler à mes parents, enfin dans le sens large du terme.

J'avais déjà commencé à courir en sortant de chez moi, jusqu'à la forêt je devais habiter à une quinzaine de minutes de cet endroit que j'aimais beaucoup. Même si que j'y avais rencontré des créatures étranges, il y avait eu aussi de belles choses, donc à chaque fois je pensais plutôt au côté positif des événements s'étant déroulés, dans le pays des merveilles et dans le royaume enchanté. Je connaissais depuis un moment déjà, mon trajet que je pratiquais dans la forêt. Alors que j'étais vraiment concentré sur mon jogging avec ma musique, il avait suffi que je lève mes yeux une seconde pour m'arrêter sur-le-champ.

En effet, devant moi se tenait très clairement Jefferson. Il ne m'avait pas remarqué, car il faisait les cent pas tout en étant dans ses pensées. Ce n'était pas difficile de devinait cela car cela faisait partie des choses dont il avait l'habitude de faire avant en tout cas. Avec tous les événements passés, notre façon d'être avait vraiment changé, ce qui était normal dans un sens. Je ne pouvais pas croire, qu'il était enfin devant moi depuis tout ce temps. Je ne savais pas vraiment comment réagir, surtout car une question primordiale restait dans ma tête. Je venais d'éteindre ma musique, lorsqu'il avait arrêté de marcher. Avec un souffle, j'osais à lui adresser la parole.

" Pourquoi une pie ressemble-t-elle à un pupitre ? " Lui disais-je sachant dans un sens, que j'allais attirer son attention.

Oui je pouvais très bien lui dire, son nom tout simplement, mais je ne savais pas pourquoi je ressentais tout particulièrement l'envie, de le lui dire l'énigme, qu'il m'avait posé la première que j'étais venue au pays des merveilles. J'allais bien voir sa réaction maintenant, je me demandais juste comment les choses allaient se dérouler, avec l'homme que j'aimais en secret.

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MessageSujet: Re: Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade?   Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade? Icon_minitimeMar 10 Fév - 22:02

Jefferson & Katerina

Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquée par une balade?

Toute la ville avait retrouvé ses souvenirs. Jefferson aurait du s'en réjouir. Enfin il n'était plus le seul à lutter mentalement entre ces deux vies qui s'affrontaient. Il aurait du s'en réjouir, de ne plus être seul dans cette épreuve. Mais il n'y arrivait pas. Il savait trop combien cette situation pouvait faire mal, et il n'aimait pas la souffrance. Jefferson aspirait au bonheur, et c'était tout. Mais ce rejet de la souffrance n'était pas la seule chose qui l'empêchait de participer à la panique générale, à l'excitation et aux rassemblements. Il était entré en conflit avec certaines personnes du Royaume Enchanté, et il avait peur des réactions que sa présence pouvait susciter. Et puis bien entendu, il y avait Grace et Alice. Jefferson appréhendait leur réaction plus que celle de n'importe qui d'autre. Il restait donc à proximité de sa grande maison.

Ce matin, il était sorti à l'extérieur. Etrangement, le soleil brillait. Ça semblait un peu ironique. Les heures étaient sombres, et les journées n'avaient pas été aussi belles depuis longtemps. A l'orée de la forêt, Jefferson faisait les cent pas. Il réfléchissait. Le retour des souvenirs signifiait peut-être le retour de la magie, non ? Elle n'avait peut-être pas encore été réveillée, mais elle n'allait sûrement pas tarder. D'ici là, il avait assez de temps pour élaborer un plan. Et il pourrait enfin rentrer chez lui. Il fallait juste réfléchir. Trouver un plan. Et le faire marcher.

Les sourcils froncés, Jefferson avait commencé à marcher un peu partout autour du bout de chemin sur lequel il se trouvait. Les yeux rivés au sol et les mains liées derrière le dos, il marmonnait pour lui même. De temps en temps, il poussait un soupir qui ressemblait plus à un grognement et secouait la tête. Ça n'allait pas. Rien ne tenait la route. D'un coup de pied rageur, le chapelier envoya valser un caillou qui avait le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Il était plus lourd que prévu, et Jefferson ne put retenir une grimace au moment où une douleur, loin d'être insupportable, lui parcouru le pied.

« Pourquoi une pie ressemble-t-elle à un pupitre ?

La voix paraissait si proche. Il la connaissait. Mais ça ne devait être que le fruit de son imagination, n'est-ce pas ? Elle ne pouvait pas être là.

- C'est toujours la question qui se pose à la fin, n'est-ce pas ? », répondit Jefferson à voix haute en riant doucement.

Puis il secoua la tête, et soupira bruyamment. La maison lui manquait donc au point tel que les fantômes du passé lui parlaient ? Il était pathétique. Tout en continuant de secouer la tête, il se tourna pour continuer à marcher. Cependant, deux taches jaunes attirèrent son regard. Il s'arrêta et leva les yeux. Il n'avait pas l'habitude de voir quelqu'un dans les environs, alors quand il reconnut Alice, il se figea sur place. Le temps s'arrêta, et son cœur manqua un battement. Il essaya de lire son visage, de savoir ce qu'elle ressentait. La joie, la colère, la haine ? Rien. Il n'arrivait à rien déceler. Il était tiraillé entre l'envie de la prendre dans ses bras et de la serrer fort, et l'envie de partir en courant. Mais tout ce qu'il réussit à faire, c'est rester là, et enfoncer sa tête dans les épaules. Au cas où elle ne lui saute au cou pour l'étrangler. Alice n'avait jamais été du genre violente, mais il était bien placé pour savoir qu'il fallait toujours se méfier de l'eau qui dort.

En voyant qu'il n'en était rien, qu'elle continuait simplement de le regarder avec un sourire à peine visible, il se détendit. Et puis il se sentit bête. Et coupable. Visiblement, elle ne le détestait pas. Mais lui en voulait-elle ? Devait-il lui avouer qu'il avait eu peur de les retrouver, elle et Grace ? Trop de questions se posaient, et il n'avait absolument aucune réponse. Ses yeux se promenèrent sur le sol, sur les rochers et les arbres. Tout en évitant soigneusement de croiser son regard. Parce qu'il n'en avait pas le courage. Il n'avait pas le courage d'assumer son abandon.

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MessageSujet: Re: Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade?   Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade? Icon_minitimeSam 28 Fév - 19:44

Jefferson & Katerina

Qui a dit que la surprise ne pouvait pas être provoquer par une balade?

- C'est toujours la question qui se pose à la fin, n'est-ce pas ? Répondit Jefferson par une autre question.

Je fis un petit sourire en coin lorsque, je l'avais entendu rire. Oui, je devais bien avouer que ce son me manquait pas mal depuis le temps. De mon côté, j'essayais toujours de me faire à l'idée que, j'allais pouvoir discuter avec Jefferson. De toute façon si, jamais il ferait un essai afin de ne pas me répondre, je le verrais directement et Jefferson le savait très bien. Donc dans tout les cas, il était obligé de répondre à toutes mes questions sans se renfrogner tout simplement. Je gardais sur moi un visage impassible, pour qu'il ne puisse pas voir ce que je pouvais ressentir. En effet, j'étais oui heureuse de le revoir, mais voilà dans un sens, je me sentais confuse sans vraiment savoir pourquoi.

Je sentais que ma prochaine destination après ma discussion avec Jefferson serait d'aller chez le cabinet d'Archie Hooper afin de prendre un rendez-vous. J'allais le voir au début pour la simple et bonne raison que, j'avais la très nette impression de devenir paranoïaque. En effet, je sentais que l'ont m'observer du coin de l’œil assez souvent d'ailleurs. Alors, j'avais commencé à voir Mr Hooper pour me sentir rassurer en quelque sorte. Et depuis que les souvenirs étaient revenu à Storybrooke, c'est dingue à quel point mes visites avaient plus ou moins augmenté. Ce que, j'aimais beaucoup avec Archie c'était qu'il prenait personne pour un fou à proprement parler. Car, je pense que parfois, il aurait pu appeler l'hôpital psychiatrique afin de m'y interner.

Pour l'instant en tout cas, ce n'était pas le moment pour m'interroger à ce sujet. Non pour moi, je devais me concentrer absolument sur Jefferson. Quand on parlait du loup, celui-ci m'avait repéré. En le regardant droit dans les yeux, je voyais bien que ce moment précis était réel. Depuis tout ce temps, on se revoyait et oui l'un comme l'autre ne savaient pas vraiment comment réagir. Depuis le temps, j'étais devenue une personne bien différente par rapport à celle qu'il avait connue auparavant. Avant, Jefferson pouvait voir à n'importe quel moment ce que, je ressentais mais voilà s'il voulait refaire la même chose maintenant, il serait face à un échec.

Maintenant que, je l'observais à mon tour, je voulais faire deux choses sans vraiment réfléchir. La première c'était bien de lui mettre une claque, pour tous les moments où, je m'étais inquiété pour lui et surtout avec Grace. Et la deuxième serait un énorme câlin, pour montrer à Jefferson à quel point, il m'avait manqué. Je me sentais figé sur place tout comme Jefferson. De mon côté, je pouvais bien voir à quel point il était décontenancé et ne savait pas comment réagir envers moi.

Pourtant après avoir soufflé un bon coup, je pris les devants en m'avançant vers lui. Alors je marchais dans sa direction, je commençais à stresser, je ne savais pas vraiment pourquoi mais cela me faisait bizarre de me sentir à nouveau proche de lui depuis tout ce temps. Mes sentiments envers lui, étaient devenus encore plus fort rien qu'en le voyant, mais comme la dernière fois, je ne devais pas me permettre de lui montrer ce genre de choses. Ça n'allait pas être le bon moment et puis il fallait bien que l'on reparle et surtout que Grace soit là, avant de faire quoi que ce soit.

Je levais ma tête vers la sienne et avec un geste déterminé, je mis en place mon plan d'action en commençant par une gifle. Je savais en avance, que Jefferson ne m'en voudrait pas car oui dans un sens, il l'avait bien mérité. Jefferson savait très bien, qu'il ne devait pas avoir suivi Regina et comme un parfait imbécile il l'a fait. Mais l'instant d'après, je sentais des larmes qui avaient atteint les yeux et je le serrais fort dans mes bras, en mettant bien mes bras autour de son cou.

" Tu m'as tellement manqué Jefferson. " Disais-je en essayant de garder ma voix stable.

Je ne voulais plus le lâcher maintenant, mais ce petit moment de bonheur allait devoir s'arrêter et là je poserai mes questions avec plus ou moins de tact. J'étais toujours la même Alice au fond, mais voilà j'avais aussi appris à avoir beaucoup de plomb dans la tête et Jefferson devrait m'accepter tout aussi bien.
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