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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth

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MessageSujet: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeJeu 25 Sep - 17:56



Viens dans mes bras je te ferais une île



Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


Quand le réveil sonna, c'était encore un matin comme un autre. Beth dormait près de lui et il lui embrassa le front avant de se lever pour rejoindre la cuisine. Tokina se trouvait, elle aussi, au pays des songes devant la télé. Il mangea un bout de pain avec de la confiture et s'habilla en tenue décontractée pour aller s'occuper du zoo. Il prendrait sa douche qu'une fois les tâches du matin accomplit et avant d'aller à son cabinet vétérinaire. Le soleil n'était pas encore levé, quand il commença à remettre les animaux libérées la veille, en cage. Il ressentait toujours un pincement au coeur d'agir ainsi, mais il n'avait pas le choix, puis il savait qu'il les libèrerait le soir venu.

Animaux après animaux, il les observait avec une lampe-torche avant que les premières lueurs du soleil apparurent et qu'il aille dans son bureau du zoo, pour faire de la paperasse, alors qu'il se trouvait très concentré une sorte d'onde le traversa, une onde de souvenir. Il resta abasourdi quelques instants, ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait. Était-ce vraiment réel ? C'était comme se réveiller d'un long sommeil et d'être différent. Il avait changé, rien que ses cheveux longs avaient disparu. Il essayait de se souvenir de ce qui s'était passé. La mort de Kerchack, sa promesse, le combat contre Clayton qu'il croyait avoir tué, sauf qu'il fallait croire que non vu que Norman était présent à Storybrooke, sa Jane était là aussi surement encore en train de dormir de son lit et d'un coup, ce fut le déclic, il se leva d'un bond de sa chaise et se mit à courir dans son zoo.

Il n'avait pas le temps de libérer les animaux, il devait retrouver ses bras avant tout, ressentir son amour, se souvenir du mot famille. Tout était clair à présent, il comprenait sa colère liée à son sentiment de responsabilité dans la mort de père, il comprenait son attachement aux animaux qui étaient sa vraie famille et il comprenait son mépris des hommes. Il avait toujours été différent du fait d'avoir grandi parmi les gorilles du royaume de Fergus. Tandis qu'il courait, il avait l'impression de revivre, d'être enfin lui, même d'une certaine façon, il ne pourrait plus jamais être le Tarzan de la forêtenchantée, il avait acquis trop de savoir avec la malédiction, il avait vécu comme un véritable homme et même si ces idéaux sont resté liés à sa famille, il s'était fait une vie dans cette ville.

Il s'arrêta de courir d'un coup, quand il la vit. Son coeur sembla s'arrêter de battre, attendant un mouvement de sa part. Celle-ci colla sa main sur la vitre et Bran fit de même, un geste d'une grande importance pour la mère et le fils. Ils restèrent quelques minutes ainsi, avant que Bran se décide à ouvrir la cage, laissant tous les gorilles sortir. C'était de vraies retrouvailles, il était enfin en famille et Kala s'approcha de lui pour le prendre dans ses bras. Il n'y a rien de mieux que d'être dans les bras de sa mère pour se retrouver. Elle avait la même odeur, il était à sa place contre elle, elle était son manque dans son coeur, elle était son passé et son avenir.

- Tu vivras dans mon coeur toujours...

Il s'éloigna, surpris et soulagé. Il pouvait la comprendre, en récupérant ses souvenirs, il avait retrouvé son véritable langage, celui des animaux. Caressant la joue de sa mère, l'émotion était à son comble et des larmes perla sur ses joues.

- Nous sommes les mêmes... Maman, je suis tellement désolé. Je te jure que je tiendrais ma promesse et que je vous ramènerais tous à la maison.

Il la serra de nouveau dans ses bras, quand il était revenu du château de Fergus, ils n'avaient pas eu le temps de se retrouver à cause de l'attaque de Clayton et de ses hommes, mais à présent, il voulait savourer les moindres instants avec elle. Il ne perçut pas la présence de Beth, mais la trompe de Tantore l'extirpa des bras de sa mère, puis ce fut au tour de Tokina qui lui sauta dessus. Tous ravis d'être enfin réunis. Ce fut à ce moment-là qu'il vit Jane et qu'il lui tendit la main pour qu'elle le rejoigne et fasse connaissance avec les siens, cela ne pourrait que se passer mieux que la première rencontre.







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Beth Cyrian

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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeJeu 2 Oct - 22:06



Viens dans mes bras je te ferais une île



Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


Le sommeil réparateur était sans aucun doute le meilleur des sommeils. C’était celui qui permettait, le matin de se lever et d’affronter une nouvelle journée avec la force d’un titan. Enfin, bien sur, c’était une façon de parler parce que personne ne se levait le lendemain matin avec une force aussi colossale. A moins, bien sur, de s’appeler brusquement Hercules. Mais ça, encore une fois, c’était impossible. Et pourtant, n’y avait-il pas un dicton qui disait que l’impossible était toujours possible ? Que chaque chose avait sa part de vérité ? Mais pour les pauvres humains rationnels que nous étions, c’était difficile d’y croire. Et pourtant, nous n’étions pas au bout de nos surprises. Il ne fallait jamais sous-estimer des choses dont nous ignorions l’existence. Mais dans le sommeil, chaque être humain, bon ou mauvais, devenait innocent. C’était dans ces moments-là que nous étions les plus fragiles.

Certaines personnes ne se sentaient pas en sécurité dans leur sommeil et ce n’était pas du tout mon cas. Pas quand j’étais dans les bras de Bran en tout cas. Je n’allais peut-être pas jusqu’à dire que je n’avais jamais aussi bien dormi que depuis que nous formions un couple, lui et moi, mais je dormais bien, de ça, je n’en avais jamais doutée. Dès que c’était possible je passais du temps avec lui. Quitte à ne passer que la nuit à ses côtés. Ca nous était déjà arrivé que je vienne simplement pour dormir. Disons que nos emplois du temps ne correspondaient pas forcément et quand il avait beaucoup de boulot, je préférais ne pas être dans ses pattes, alors je venais plus tard. Ce n’était pas ce qu’il s’était passé la veille au soir puisque nous avions passé la soirée ensemble. Une soirée basique et sans chichi. J’aimais bien ce genre de soirée que nous passions au calme. En fait, c’était ce que je préférais.

Je dormais tranquillement quand au loin, j’entendis le réveil sonner. Cependant je savais que celui-ci ne me concernait pas. Tout du moins, pas aussi tôt. Il était pour Bran qui devait aller s’occuper des animaux du zoo. Je n’avais rien contre aller lui donner un petit coup de main, mais j’étais tellement bien dans mon sommeil que je ne bougeais même pas d’un pouce quand je sentis ses lèvres se poser sur mon front. En fait, peu de temps après, je sombrais de nouveau dans les bras de Morphée pour me réveiller… quelques temps plus tard. Une chose était certaine, contrairement à l’heure où Bran se levait, il faisait jours. Tout du moins, plus ou moins. Me lever aux aurores, c’était impossible, il fallait qu’il fasse un minimum jour sinon, j’avais l’impression d’avoir loupé une partie de ma nuit. C’était peut-être bête comme truc mais tout le monde ne fonctionnait pas de la même façon. Et si ça dérangeait quelqu’un, et bien tant pis !

Je pris le temps de me réveiller, me plaçant sur le dos. L’espace libre à côté de moi était à présent froid. La chaleur de Bran s’était envolée. Mes paupières papillonnèrent et machinalement, je me frottais les yeux pour espérer me réveiller. Je jetais un coup d’œil vers le réveil matin et constatais qu’il était encore bien tôt. J’aurais pu dormir encore un peu, mais cela aurait été inutile. Je n’aurais pas retrouvé le sommeil. Et puis, il fallait que j’aille bosser. Je pris le temps d’être parfaitement réveillée avant de me lever. Comme presque d’habitude, je portais un de ses t-shirts, qui trainait. Je me rendis dans la cuisine pour me préparer un thé. Au passage, je saluais Tok qui avait commencé à zapper les chaînes de la télévision, à la recherche d’un programme intéressant. Je lui faisais confiance pour en trouver un. En attendant que l’eau chauffe, j’allais m’enfermer dans la salle de bain pour m’habiller. Je relevais mes cheveux rapidement. Quelques mèches m’échappèrent, mais honnêtement, je ne m’en préoccupais pas.

De retour dans la cuisine, Tok avait déserté le salon. Peut-être n’avait-elle rien trouvé d’intéressant ? Les allées et venues du gorille ne m’affolaient plus maintenant que j’y étais habituée. Elle faisait comme bon lui semblait. Je pensais pouvoir boire mon thé tranquillement, je reçus de plein fouet une onde. J’écarquillais les yeux tellement c’était inattendu. Que s’était-il passé ? Me tenant à la table, je mis quelques secondes avant de comprendre ce qu’il m’arrivait. Mécaniquement, sous le coup de la surprise, je portais une main à ma bouche. A présent, tout faisait sens. Qui j’étais et d’où je venais ne m’était plus un mystère. Je laissais le temps à mon esprit d’emmagasiné toutes ces informations. Gardant les réelles et balayant les fausses, celles que la malédiction m’avait offerte. Quand tout fut fait dans mon esprit, je me revis, sur les remparts du château de Mérida, attendant un retour qui ne venait pas, très rapidement enveloppé par un nuage violet. Son retour à lui.

Aussitôt, je me levais et me précipitais vers la porte d’entrée où j’avais laissé mes chaussures la veille au soir. Je les enfilais en sautillant en direction de la porte fenêtre qui donnait vers le zoo. Une fois chaussée, je sortis de la maison et me mis à courir. Pour aller où ? Trouver Bran… Tarzan ? Peu m’importait en cet instant du nom qu’il faudrait utiliser. Il pouvait se trouver n’importe où dans le zoo, entrain de sortir les animaux après les avoir fait entrer. Puis soudain, l’idée qu’il ne pouvait pas être n’importe où m’apparut comme une évidence. Il devait être auprès des siens. Du coup, je bifurquais en direction du secteur où se trouvaient les gorilles. Depuis que nous étions ensemble, dans cette vie là, j’avais appris à connaître le zoo par cœur, à force d’y aider son propriétaire. Sans trop de mal, mais légèrement essoufflée, j’arrivais à l’endroit voulu et je sus immédiatement que j’avais eu raison étant donné que c’était là qu’il se trouvait.

Je m’arrêtais à quelques mètres de distance, observant le magnifique spectacle qui s’offrait à moi. Il se trouvait dans les bras de sa mère. Ils étaient réunis et c’était tout ce qui m’importait. Je ne pouvais pas oublier, ou plutôt, plus oublier, maintenant que nos souvenirs étaient de retour, combien sa famille lui avait manqué après qu’il m’ait suivi dans la civilisation. Cette lueur triste dans ses prunelles bleutées, je ne voulais plus jamais la voir. Aussitôt, je sentis les larmes me monter aux yeux. Je ne pouvais décidément pas faire autrement. Ces retrouvailles étaient les plus émouvantes qu’il m’ait été donné de voir. Je restais statique tandis que Tantore et Tok s’ajoutèrent au paysage. L’éléphant vint toucher ma joue de sa trompe, ce qui m’arracha un rire. Oui, moi aussi j’étais contente de le revoir. Ce fut lui et Tok qui tirèrent Tarzan des bras de sa mère. Je continuais de les observer de là où je me trouvais. Je n’avais nulle envie de rompre ce magnifique tableau.

Je fus tirée de ma contemplation quand je sentis quelque chose grimper le long de mon dos. Je tournais la tête vers mon épaule pour me retrouver devant un croquis de bébé babouin avant de me retrouver devant la version originale. Dans notre monde, nous étions partis sur de mauvaises bases. De très mauvaises bases d’ailleurs. Du coup, je sentais que cette malédiction nous avait offert une seconde chance. Le bébé babouin serra son croquis contre lui.

- Sans rancune ? demandais-je avec un léger sourire amusé.

Il me lança tout d’abord un regard méfiant avant de me déposer un bisou sur la joue et disparaître aussi rapidement qu’il était venu. Surement allait-il rejoindre sa famille ? D’ailleurs, je me demandais comment est-ce que ça se faisait qu’il ne se trouvait pas enfermé avec les autres animaux ? Avait-il trouvé un moyen d’échapper à sa vigilance ? Je n’en savais rien. Quand je regardais de nouveau en direction de cette famille composée d’êtres aussi différents les uns que les autres, Bran avait remarqué ma présence et il me tendait la main. Je lui offris un sourire et pris cette main qu’il m’avait tendu un nombre incalculable de fois quand j’y repensais bien. Je le rejoignis donc ce petit groupe. Je me doutais qu’à un moment ou un autre, il libérerait les autres. J’avais très bien entendu cette promesse qu’il avait faite et je savais qu’il ferait tout ce qu’il pouvait pour l’accomplir. J’ignorais s’il y avait un moyen de rentrer chez nous, mais si on ne cherchait pas, on ne le saurait jamais.

J’intégrais ce petit cercle de famille. Est-ce que… est-ce que cela voulait dire que je faisais aussi partie de cette famille ? Je levais la tête vers Bran. En tout cas, il y avait une chose dont j’étais certaine : je resterai avec lui, quoi qu’il arrive. Je tournais la tête vers Kala qui nous fixait sans rien dire.

- Je suppose c’est pour eux que tu es partie ? demandais-je bien que je savais déjà la réponse. Je veux dire, que s’est-il passé exactement ?







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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeSam 18 Oct - 15:42



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Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


Les bras d'une mère, celle qui l'avait bercé, fait fuir ses cauchemars, lui avait appris à aimer et respecter la vie, celle qui lui avait en fait offert un destin et une grande famille. La chaleur et l'amour de Kala était-ce dont il avait besoin à ce moment précis. Il ne pensait à rien d'autre que de la retrouver, de savoir qu'elle était là pour lui et qu'ils ne sépareraient plus jamais. Ses blessures ne seraient sans doute pas guéries ainsi, mais du moins, il comprenait le vide qui avait pesé dans son coeur. Se souvenant du langage des singes, il s'excusa auprès d'elle pour toutes les erreurs qu'il avait commises et lui promit de la ramener à la maison, comme tout le reste des animaux, car il devait se tenir à la promesse faite à Kerchak.

L'impression d'avoir quitté un puissant brouillard ne le quittait pas, ces retrouvailles fortes en émotion lui faisaient oublier à tel point il n'était plus le même, car on a tendance à redevenir un enfant auprès de sa mère et il n'échappait pas à la normalité. Son coeur s'apaisait et l'odeur du gorille le rendait nostalgique de leur vie dans la forêt enchantée. Ils n'appartenaient pas à ce monde et Tarzan chercherait un moyen de leur rendre leur liberté, plus de cages, plus de personnes qui prennent des animaux pour un loisir. Des pensées contradictoires se mélangeaient dans son esprit, entre la libération de tous les animaux et le danger que cela pourrait provoquer pour les habitants de la ville. Fermer les portes du zoo serait sans doute le plus adapté, enfin il extirpa très vite cette idée de sa tête, préférant à ce moment précis savourer ces retrouvailles avec sa famille. D'ailleurs, Tantore l'attrapa par la taille pour se manifester, lui et Tok. Même à Storybrooke, leur lien affectif avec tenu sauf qu'à présent, il pouvait réellement les comprendre et cela lui faisait un bien fou. Il s'était enfin retrouvé.

Se tournant, il remarqua la présence de Jane et son coeur s'affola. Il n'avait plus peur des sentiments qu'il ressentait pour elle. Cette petite journaliste était la femme de sa vie, et même si une part d'eux se retrouvait très différente de leur ancienne vie, leur amour n'avait fait que devenir plus fort. S'ils avaient réussi à surmonter les obstacles d'une vie avec une autre identité, ils pouvaient tout faire. Tarzan lui tendit la main pour qu'elle vienne le rejoindre, elle faisait aussi partie de sa famille et jamais il ne la laisserait derrière à présent. Elle lui saisissait la main avec un doux sourire qu'il lui rendit. Le bonheur pouvait se lire sur son visage et Kala les observaient tous les deux.

Je suppose c’est pour eux que tu es partie ? Je veux dire, que s’est-il passé exactement ?

Une ombre tomba sur son visage, son sourire disparut et il tourna les yeux vers Kala qui lui tendit la main comme pour lui donner du courage de parler. Il la serra très fort tandis que sa gorge se nouait. C'était difficile de repenser à cet épisode de sa vie, il avait emmené le mal sur sa famille et Kerchak en avait payé par sa vie. Il voyait encore l'épée de Clayton s'abattre sur le gorille, ressentait la rage qui s'était emparée de lui sans plus jamais le quitter. Ce n'était pas Storybrooke qui l'avait changé, mais ce moment précis.

- Je te dois une explication.

Il avait cette lueur triste dans ce regard, celle qui n'aurait sans doute pas dû apparaitre pour des retrouvailles, mais il s'agissait aussi d'une grande perdre, celle d'un père. Lâchant la main de Kala, il prononça en singe :

- Je reviens...

Tenant la main de Beth, il l'éloigna du reste de sa famille qui les regardait tous d'un air triste. Pour ne pas être dérangé, il l'emmena jusqu'à un endroit tranquille et plaça ses bras autour de sa taille pour poser son front contre le sien. Il avait besoin de quelques secondes dans ses bras au calme, simplement pour supporter la culpabilité qui pesait sur son coeur. Finalement, il éloigna son visage du sien.

- Tantore et Tok sont venues me chercher pour me dire que Clayton et ses hommes tournaient autour du nid de notre famille. Clayton voulait les capturer pour en faire, je ne sais quoi... Il prit une pause, la douleur était trop forte. Ses yeux étaient remplis de larmes qui ne voulaient pas s'écouler sur ses joues. J'ai mené Clayton à ma famille et après quelques mois, il s'en est pris à eux.







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Beth Cyrian

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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeJeu 30 Oct - 20:14



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Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


C’était dans ces moments-là qu’on se rendait compte à quel point les souvenirs étaient importants. Ce retour de mémoire avait balayé absolument chacun des faux souvenirs que la malédiction m’avait donné pour les remplacer par les vrais, ceux qui faisaient que je m’appelais Jane Porter. Pourtant Beth Cyrian faisait aussi parti de moi. Cependant, ses souvenirs à elle étaient ceux qui avaient composé sa vie dès l’instant où la malédiction avait commencé. Maintenant que ces deux personnalités qui me constituaient faisaient partis de moi, leurs souvenirs communs commençaient à partir de cet instant. Il ne m’avait pas fallu beaucoup de temps pour reprendre mes esprits et me mettre en route pour retrouver Bran. Je savais qu’il se trouvait dans le zoo. Ca faisait parti de ses habitudes storybrookiennes après tout. Sauf que, comme je dormais à cette heure-ci, habituellement, je ne savais pas trop où il pouvait se trouver jusqu’à ce que je capte qu’il devait avoir retrouvé ses esprits également et devait se trouver auprès de sa famille.

Sans attendre plus longtemps, je me rendis dans cette partie du zoo où se trouvait une grande partie des espèces de singes qu’on puisse trouver ici et qui avait été touché par la malédiction. Quand j’arrivais un spectacle émouvant se déroulait sous mes yeux si bien que je ne fis aucun bruit, ni ne signalait ma présence. Je ne pouvais pas briser un tel moment important. Du coup, j’observais ce spectacle jusqu’à ce qu’un bébé babouin et moi fassent la paix. Notre relation avait bien mal commencé là-bas, en forêt, et aujourd’hui, cette malédiction nous avait donné la chance de recommencer et il semblerait que ce bébé accepte d’enterrer la hache de paix. Et bien ma foi, c’était un début. Quand le bébé singe s’en alla, Bran avait remarqué ma présence et me tendait la main, que je saisis sans attendre. Maintenant que nos souvenirs étaient de retour, les choses étaient différentes. Je m’en voulais encore pour m’être enfuie, la première fois, mais maintenant, je savais que ce qui m’avait effrayé, c’était ces souvenirs qui essayaient de remonter à la surface mais qui n’y arrivaient pas.

Je lui offris un léger sourire et m’approchais d’eux. J’observais le groupe formé par deux êtres humains, un éléphant et des gorilles. Mes questions, sans réponses dès l’instant où Tarzan était parti, trouvèrent des réponses. Aussitôt, je lui fis part de ma compréhension sur la situation passée, mais j’ignorais encore pourquoi il était parti. Pour eux, certes, mais pour quelle raison ? Car s’il était parti, comme ça, c’était, sans aucun doute parce que la situation l’exigeait. Je ne lui en voulais pas d’être parti parce que je savais qu’il l’aurait fait à un moment ou un autre, même si c’était pour revenir ensuite. Cela n’avait jamais été un mystère. Mais à présent que je pouvais avoir les réponses que je souhaitais. Et ma curiosité n’était pas un défaut que la malédiction m’avait attribué. C’était une caractéristique que je possédais depuis mon plus jeune âge. Ma question eut de l’impacte sur Bran car je vis aussitôt une ombre voiler son visage. J’étais désolée de la question, mais il fallait bien que je sache, non ?

Je sentis sa main presser un peu plus la mienne, un peu comme s’il cherchait du courage pour m’en parler. Je hochais la tête lorsqu’il m’affirma qu’il me devait une explication. Même s’il ne me l’offrait pas aujourd’hui, il aurait dû me l’offrir un jour dans tous les cas. Nous ne pouvions pas rester silencieux sur ce sujet. Dans son regard j’y lus une énorme tristesse, si bien que je regrettais presque d’avoir voulu aborder le sujet maintenant. Je ferais mieux d’apprendre à me taire, par moment… Je m’apprêtais à lui dire que ça pouvait attendre, mais il parla à Kala, dans leur langage que je ne comprenais pas. Je ne savais pas ce qu’il lui avait dit, mais je me laissais entraîner par Bran jusqu’à un endroit tranquille. J’étais nerveuse de savoir ce qu’il allait me raconter. Je passais mes bras dans son dos lorsque les siens vinrent entourer ma taille et son front se poser contre le mien. J’attendais. Je ne voulais pas le forcer à parler s’il n’était pas prêt à le faire. Machinalement, je caressais son dos, espérant apaiser son esprit qui semblait torturé.

Quelques instants passèrent durant lesquels le silence régna. Puis, il décolla son front du mien. Je relevais légèrement la tête pour pouvoir l’observer et l’écoutais commencer son récit. Mes yeux s’écarquillèrent à la mention de Clayton. Comment ça, Clayton et ses hommes ? Ma bouche s’ouvrit sous la surprise de ce qu’il était entrain de me raconter. Mais ce qui me déconcerta encore plus, fut de voir son magnifique regard azuré se remplir de larmes. Je retirais mes bras de son dos pour prendre son visage entre mes mains. Dans toute cette histoire, il n’était pas seul. Je ne l’avais pas cru lorsqu’il m’avait juré que Norman n’était pas celui qu’il paraissait être et là, je me rendais compte qu’il avait on ne peut plus raison. Je regrettais de ne pas l’avoir cru. Mais pouvait-on réellement m’en vouloir pour ma naïveté causée par la malédiction ? Non. Mais si Clayton savait où s’était trouvé la famille de Tarzan à ce moment-là, c’était de ma faute.

- Je suis sincèrement désolée, soufflais-je. C’est aussi en parti de ma faute, si nous n’avions pas engagé Clayton, il n’aurait jamais rien su de vous tous. Je suis désolée…

Je caressais ses joues, tellement désolée. Je me mordillais la lèvre inférieure. Je me hissais sur la pointe des pieds et déposais un léger baiser sur ses lèvres. Puis je le serrais dans mes bras, posant ma tête contre son torse. Sérieusement, je me sentais mal. Pas à un seul moment, nous nous étions doutés que Clayton était ce genre d’homme. Nous avions embauché un braconnier pour assurer notre sécurité. Maintenant, je me rappelais avoir été surprise qu’il ait accepté aussi rapidement de nous accompagner étant donné les nombreux refus que nous avions essuyés… J’aurais dû me douter de quelque chose, mais avec papa nous étions tellement contents de voir cet élément manquant arriver. Je rouvris les yeux assez rapidement et compris à présent comment je m’étais faite avoir pour l’expédition du dragon. Exactement de la même façon ! Norman ne voulait pas venir pour étudier le dragon mais pour en faire un trophée. Encore une fois, Bran avait raison. Mon dieu, j’avais honte. Tellement honte…

Je me détachais légèrement de lui et relevais la tête pour plonger mon regard dans le sien. Je caressais sa joue et annonçais :

- On va trouver un moyen de rentrer chez nous et de tous les emmener avec nous. Là-bas, ils seront libres, exactement comme avant. Qu’en dis-tu ?







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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeDim 7 Déc - 16:56



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Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


La scène de la mort de son père tournait dans son esprit, tout avait changé ce jour-là, mais d'une certaine façon même avec une nouvelle vie, certaines choses restaient semblables, comme son amour pour sa famille et pour Jane, et même s'il ne pouvait plus être l'homme-singe qui ne connaît rien au monde des hommes, son amour pour les siens restait sa force. Il allait tout faire pour les ramener, oui il allait se battre, il ne savait pas encore comment, ni même le responsable du nuage et de sa vie àStorybrooke, mais il n'abandonnerait jamais sa famille. Sa décision était prise, il allait tenir la promesse faite à Kerchack.

Après avoir savouré quelques instants, auprès de sa famille et surtout de sa mère, Beth les avaient rejoints et elle lui demanda ce qui s'était passé. Elle avait le droit d'avoir une explication, de savoir pourquoi il lui avait laissé une simple lettre dans leur chambre et avait filé sans plus de renseignements. Si la malédiction n'avait pas frappé, sans doute ne serait-il jamais revenu, ce qu'il avait fait avait taché son âme et Jane méritait tellement mieux. Sauf qu'il ne pouvait penser à cela à présent, elle se trouvait près de lui et son amour pour elle était encore plus fort qu'auparavant. Ils s'éloignèrent, Bran recherchait de la tranquillité et il sentait déjà les larmes qui prenaient place dans ses yeux sans vouloir s'écouler sur ses joues. Il lui parla de Clayton, que celui-ci s'était pris à sa famille, il ne rentrait pas dans les détails, pas encore, il n'en avait pas le courage, sa culpabilité était si forte. Tout cela était sa faute, Kerchack était mort par sa faute, il avait mené Clayton aux siens et jamais, il ne pourrait se le pardonner. Beth retira ses bras de son dos pour poser ses mains sur son visage.

Je suis sincèrement désolée. C’est aussi en parti de ma faute, si nous n’avions pas engagé Clayton, il n’aurait jamais rien su de vous tous. Je suis désolée…

Il voulait lui dire de ne pas s'en faire, qu'elle était en rien responsable. Une part de lui savait que cela serait mentir, elle était sans doute aussi fautive que lui, mais elle n'avait voulu que découvrir le grand gorille de la forêt du royaume de Fergus, lui avait abandonné les siens, cela ne pouvait pas se comparer. Beth lui caressait ses joues et vint lui déposer un baiser sur ses lèvres. Il avait beau l'aimer très fort, sa blessure ne semblait pas vouloir s'atténuer, mais il arrivait à lui apporter de bonheur et il savait qu'auprès d'elle, il serait plus fort pour résister à ses démons. Finalement, elle le serra dans ses bras, posant sa tête contre son torse. Tandis que quelques larmes finirent par s'échapper de ses yeux, l'image de Kerchack semblait ne pas vouloir le quitter. Ils restèrent l'un contre l'autre, un petit moment, cette proximité était tout ce dont il avait besoin à ce moment précis. Quand, elle se détacha légèrement de lui et qu'elle releva la tête, il ne pleurait plus. Les yeux plongés dans les siens, elle lui caressa de nouveau sa joue.

On va trouver un moyen de rentrer chez nous et de tous les emmener avec nous. Là-bas, ils seront libres, exactement comme avant. Qu’en dis-tu ?

Même si son état émotionnel n'était pas propice à un sourire, il n'eut aucun mal à lui en offrir un. Elle était réellement parfaite, justement lui-même en avait décidé ainsi, faisant même la promesse à sa mère de la ramener chez eux. Beth, le connaissait et ils partageaient le même point de vue, ici, les animaux n'étaient pas libres, non, ils se devaient de trouver un moyen de rentrer chez eux.

- Je suis d'accord.

D'un coup, ce fut comme un flash, il se devait d'être honnête avec elle. Lui qui lui avait demandé sa main, se demandait à présent si leurs vies seraient bien ensemble. Même s'ils étaient d'accord sur le fait que les animaux devaient être libres, qu'ils devaient repartir, se doutait-elle qu'il ne puisse pas vivre au château, mais rester dans la forêt. Lui-même avait quitté sa vie pour une autre et cela s'était mal terminé, il ne pouvait lui demander un tel sacrifice. Son regard devint plus soucieux, il s'éloigna d'elle, laissant un espace entre eux.

- Je ne pourrais pas vivre comme on vivait, quand on sera de retour, je devrais être auprès de mien. J'ai fait la promesse àKerchack de prendre soin de ma famille. Il m'a pardonné quand il est mort dans mes bras, je dois tenir la promesse et prendre sa place de chef.

La douleur pouvait se lire sur son visage, il avait enfin réussi à parler de la mort de Kerchack, de ce que lui avait réellement coûté l'abandon de sa famille, ce qui avait conduit la colère à prendre place dans son coeur. Oui, à présent tout était clair, toute sa colère venait de la mort de son père, celle pour laquelle il se sentait responsable.

- Clayton l'a blessé mortellement avec une épée, j'étais tellement en colère, Beth, j'ai étouffé Clayton avec mes mains, le laissant pour mort. J'ai été un homme comme lui et je ne veux plus que cela m'arrive, cette colère est en moi et elle me fait peur.








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Beth Cyrian

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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeVen 26 Déc - 0:11



Viens dans mes bras je te ferais une île



Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


Je ne savais pas vraiment comment me comporter face à la famille de Bran. Je les avais rencontrés une fois et cela avait été un véritable fiasco suite à l’intervention de Kerchack, le chef de famille. Du coup, je craignais qu’il ne réapparaisse et n’ait la même réaction vis-à-vis de moi, mais rien de tout cela ne se fit. Pourtant, j’étais à des milliers d’années lumières de me douter que Kerchack n’était plus. Je savais que si Tarzan était parti, c’était pour sa famille, parce qu’il s’était passé quelque chose de grave, mais la mort du chef de famille ne m’avait pourtant pas effleuré l’esprit. Je fus profondément navrée de cette perte mais fus encore plus choquée d’apprendre que la mort de Kerchack n’était pas naturelle mais plutôt provoqué par un homme qui était très loin de m’être inconnu : Clayton. Aussitôt, une profonde culpabilité m’envahit. Il était évident que si Clayton avait trouvé le repère des gorilles, c’était uniquement parce que mon père et moi l’avions engagé pour nous protéger en cas de problème. Nous n’étions pas des guerriers, après tout, mais nous étions à mille lieux de penser que nous avions affaire à un chasseur. Mais maintenant que Bran me le disait, je me rendais compte que le comportement de Clayton avait toujours été très étrange.

Mais à présent, face à ces révélations, je m’en voulus de ne pas l’avoir cru quand il m’avait affirmé que Norman s’était introduit dans le zoo pour tuer un lion. Je me sentais tellement idiote… mon dieu… Cette malédiction avait vraiment fait beaucoup de mal autour d’elle. Je ne pus me taire face à la culpabilité que je ressentais et me clamais également coupable du malheur qui s’était abattu chez les gorilles. Après tout, c’était grâce à nous qu’il les avait trouvés, donc logiquement, père et moi avions notre part de responsabilité. Pauvre père… Il allait aussi profondément s’en vouloir quand il l’apprendrait. Enfin, pour le moment, je ne me préoccupais pas de ça. Il y avait beaucoup plus important. Après avoir déposé un baiser sur ses lèvres, je serrais Bran dans mes bras. Ma tête reposait contre son torse. Je restais ainsi pendant quelques instants, réfléchissant à la situation et me rendant également compte que l’histoire se répétait avec cette histoire de dragon, ma culpabilité alla en grandissant. La seule chose qui me ‘consolait’ c’était que la malédiction avait été rompue avant que nous ayons pu monter une expédition. Le dragon était sauf, dirons-nous, mais en me rendant compte de cela, je me souvins d’un dicton qui disait : « L’histoire se répète toujours ». Foutu proverbe de vie !

Cependant, je ne me laissais pas abattre. Ce n’était pas le moment. Bran avait besoin de moi et je comptais bien l’aider. J’ignorais encore comment, mais j’allais le faire. Puis une idée me vint. Me détachant légèrement de lui, je plongeais mon regard dans le siens et posais à nouveau ma main sur sa joue. Je lui fis part de mon idée : trouver un moyen de rentrer chez nous afin que les animaux retrouvent la liberté qui leur était propre. Il était évident que les zoos n’étaient pas un endroit fait pour eux. Mais pour le moment, c’était le seul endroit où ils seraient en sécurité. Si Bran les relâchait, Norman risquait de se faire un malin plaisir de dépoussiérer un fusil pour se lancer à la chasse. Ma proposition fut tout d’abord accueillie par un sourire de sa part, ce qui me conforta dans mon idée, même si je le voyais mal dire non à une telle proposition.

- Alors on va faire comme ça et partir sur cet objectif. Je suis certaine qu’en cherchant bien, on va trouver un moyen !

Bien sur, je me doutais que pour rentrer chez nous, le monde dans lequel nous vivions avait besoin d’un élément capital : la magie. Or, à ma connaissance, il n’y en avait pas. Du coup, ce manque de magie était un obstacle entre nous et la liberté, mais ceux qui avaient un jour pratiqué la magie, devaient vouloir ce retour alors j’étais certaine qu’ils essaieraient de la faire revenir. Il faudrait juste prendre notre mal en patience. Et puis, ce n’était pas comme si, ici, les animaux étaient maltraités ! Bran s’en occupait bien. Et puis, ils avaient vécu vingt-huit ans comme ça, donc… ca ne leur changerait pas grand-chose de continuer à vivre dans ces lieux clos pendant encore un petit peu de temps. Combien ? Je n’en avais aucune idée. Mais j’étais certaine que ça ne durerait pas trois décennies. Mon instinct me l’intimait. Offrant un nouveau sourire à l’homme que j’aimais, je vis son visage devenir plus sérieux et comme une cause à effet, le miens prit un air tout aussi grave. Je savais qu’il allait me dire quelque chose d’important. Je le laissais s’éloigner de moi et brusquement, quelque chose m’intima que ce qui allait suivre n’allait pas me plaire, mais assez rapidement, je respirais plus ou moins à nouveau. Je hochais la tête, comprenant parfaitement la situation.

- Et moi c’est avec toi que je veux vivre, donc si pour ça il faut que j’apprenne à me balancer de liane en liane, et bien je le ferais, lançais-je. Mais en ce qui me concerne, ça ne me changera pas beaucoup de ce que je vivais déjà avant. J’étais plus dans la nature qu’à la maison. Après, c’est à toi de voir si tu m’acceptes dans ta famille ou pas.

Je ne voulais pas m’imposer, mais j’étais sincère dans mes mots. Je voulais être avec lui, peu importe si c’était dans un arbre plutôt qu’une maison. Mais il fallait que lui aussi le veuille. Sa famille avait déjà été en danger une première fois et je savais qu’il ferait tout pour que cela n’arrive pas une seconde fois. Alors s’il décidait qu’il ne valait mieux pas, je respecterai sa décision et profiterai un maximum du temps qu’il nous restait à Storybrooke. Après tout, comme il l’avait dit quand il m’avait demandé en mariage : j’étais à lui pour toujours. Rien que d’y repenser, je crus que j’allais me mettre à pleurer, mais je ne le fis pas. Ce n’était guère le moment d’être nostalgique ! Ni de faire de conclusion hâtive ! Il y avait des choses beaucoup plus importantes qui méritaient toute notre attention. Tout du moins, toute mon attention en ce moment précis parce que Bran était entrain de se rendre coupable de tout ce qu’il s’était passé et ça, je ne l’acceptais pas. Comblant l’espace qu’il avait instauré entre lui et moi quelques instants plus tôt, je pris sa main dans la mienne.

- Tu l’as peut-être laissé pour mort, mais il est toujours en vie. Je ne saurais te dire si c’est censé être rassurant ou pas, mais… mets toi à la place de Kerchack : que penses-tu qu’il aurait fait à ta place ? Il l’aurait tué pour protéger les siens. Y aurais-tu vu un acte cruel dans ce geste ? Non, parce que c’était pour protéger ta famille. Je me doute que tuer quelqu’un ne doit pas être facile à vivre, mais Clayon aurait mérité son sort, aussi cruel que soit mes paroles… Est-ce que tu penses que tous les animaux qu’il a tués l’empêchent de dormir sur ses deux oreilles la nuit ? Absolument pas ! Et ça, je peux te le confirmé pour avoir dormi dans le même campement que lui pendant des mois. Enfin, tout ça pour dire que jamais tu ne deviendras comme lui.

J’avais dit ça avec tellement de sérieux que du coup, en même temps, je venais de prendre la décision d’aller prochainement rendre visite à Norman. Si Jane Porter avait un caractère bien trempé, n’oublions pas que Beth Cyrian était sans aucun doute pire. Et puis, j’avais tenu tête à Bran l’associable alors… Norman à côté ? C’était de la bagatelle ! Il ne me faisait pas peur, ça c’était certain. Me calmant un petit peu, je lui offris un léger sourire et ajoutais :

- Je suis sure que tu te débrouilleras très bien dans ce rôle. Et puis, tu seras entouré par les tiens et ils sauront te conseiller pendant tes moments de doute.







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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeSam 3 Jan - 13:51



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Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


Faire un choix implique toujours de répercussion qu'on ne contrôle pas forcément, Bran en avait fait l'expérience, il ne regrettait pas d'avoir choisi l'amour, mais pourquoi avait-il fallu en sacrifier sa famille en retour ? Fallait-il toujours un sacrifice pour être heureux ? Devait-il toujours ressentir ce duel dans son coeur ? En ce moment, celui-ci battait pour Jane, mais pleurait pour Kerchack. Des sentiments tellement contradictoires qu'il ne savait plus réellement quoi penser. L'ancien prince de la forêt voulait à tout prix que les siens soient heureux et la seule façon d'y parvenir était de les libérer dans leur monde et non ici, mais s'il suivait ce chemin, il avait peur que Beth ne le suive pas, peut-être qu'une vie dans la forêt ne lui plairait pas, allait-il la perdre pour l'amour des siens ? Devait-il encore subir un sacrifice ?

Il s'était éloigné d'elle pour lui expliquer la situation, lui dire qu'il retournerait vivre dans la forêt et non au château de Roi Fergus, c'était son rôle de chef d'être auprès des siens, car tel était la promesse faite à Kerchack. Il avait fallu que celui-ci l'accepte qu'au moment de sa mort, faisant de lui le père dont Tarzan avait toujours rêvé et il ne voulait pas le décevoir encore une fois. À présent, c'était le choix de sa dulcinée, tout se retrouvait dans ses mains délicates, celle-ci hocha la tête avant de dire qu'elle voulait être auprès de lui, même si elle devait apprendre à se balancer de liane en liane. Il ne s'était jamais autant senti libre qu'à ce moment précis, il le choisissait et il allait pouvoir vivre avec elle et sa famille, plus de choix, hormis peut-être celui de lui parler de sa plus grande crainte, celle de ressembler à Clayton. Une fois sa confession finie, la jeune journaliste se rapprocha de lui et prit sa main dans la sienne.

Tu l’as peut-être laissé pour mort, mais il est toujours en vie. Je ne saurais te dire si c’est censé être rassurant ou pas, mais… mets toi à la place de Kerchack : que penses-tu qu’il aurait fait à ta place ? Il l’aurait tué pour protéger les siens. Y aurais-tu vu un acte cruel dans ce geste ? Non, parce que c’était pour protéger ta famille. Je me doute que tuer quelqu’un ne doit pas être facile à vivre, mais Clayon aurait mérité son sort, aussi cruel que soit mes paroles… Est-ce que tu penses que tous les animaux qu’il a tués l’empêchent de dormir sur ses deux oreilles la nuit ? Absolument pas ! Et ça, je peux te le confirmé pour avoir dormi dans le même campement que lui pendant des mois. Enfin, tout ça pour dire que jamais tu ne deviendras comme lui.

Ces paroles résonnèrent en lui, et même si elle avait surement raison, il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir apeuré, il y avait tellement de rage en lui, une colère qu'il essayait de canaliser avec son ami Violet, mais elle était bien là et si un jour, il explosait et blessait des gens qu'ils aiment, c'était un risque, était-il prêt à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête ? La réponse lui fit apporter par le sourire de Beth, oui il allait continuer à se battre contre ce sentiment et être la personne qui méritait son âme soeur.

Je suis sure que tu te débrouilleras très bien dans ce rôle. Et puis, tu seras entouré par les tiens et ils sauront te conseiller pendant tes moments de doute.

Toutes femmes de sa vie, sa mère, Tok et Beth avaient ce pouvoir sur lui, celui de le rassurer, de lui prouver que tout se passerait bien, tant qu'il écoutait son coeur. Il pouvait sentir la frustration le quitter. Il n'avait plus rien à lui avouer, tout avait été mis au clair, elle savait à présent la raison de son départ précipité et de sa haine contre Norman. Mais, il ne lui avait toujours pas avoué, qu'il la voulait près de lui, tout le reste de sa vie, lui attrapant l'autre main, ses yeux plongés dans le sien, ses yeux bleus devinrent envoûtants

- Et tu seras là toi aussi !

Il n'avait pas besoin d'ajouter autre chose, elle devait bien comprendre qu'il la voulait près de lui, qu'il lui apprendrait à sauter de liane en liane. Relâchant ses mains, il posa les siennes sur les hanches de la jeune femme avant de l'embrasser délicatement, lui faisant partager tout son amour, un baiser semblable à celui de sa demande en mariage.

- Je t'aime Jane.

Il venait de lui murmurer ses mots, tandis qu'il avait éloigné leurs lèvres. Elle était sa Jane, elle était sa Beth, elle était la femme de sa vie, n'importe les souvenirs, cette femme avait pris possession de son coeur et une malédiction ne pouvait pas défaire ce genre de sentiment, car elle en était la source. Finalement, il s'éloigna d'elle tout en gardant une de ses mains dans la sienne.

- Allons délivrer les animaux les moins dangereux de leurs cages, par où veux-tu commencer ?








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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeMar 13 Jan - 21:07



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Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


Maintenant que nous savions qui nous étions, il était évident que nous devions tout faire pour libérer les animaux du zoo. Et les libérer voulait dire les ramener dans notre monde d’origine. Ici, ils ne seraient jamais libres. Après tout, la malédiction avait fait d’eux des bêtes de foire. C’était pour cette raison que Beth détestait les zoos. Moi aussi d’ailleurs, je les détestais. Les animaux n’avaient rien à faire dans des cages. Peu de monde semblait être de cet avis. Mais Bran et moi avions la même vision des choses et cela me réconforta. Pour le moment, je ne savais pas trop comment nous pourrions retourner chez nous, mais si nous avions cela comme objectif, je ne vois pas pourquoi est-ce que cela serait impossible. Si on était venu, on pouvait toujours repartir. Rien n’était irréversible ! La preuve, la malédiction avait été brisée. J’étais positive quant à notre réussite.

Quand Bran me fit part de son projet de vivre parmi les siens une fois que nous serions de retour dans notre monde d’origine, je ne ressentis absolument aucune déception parce que je savais que c’était ce qui convenait de faire. Sa famille avait besoin d’un chef et Kerchack l’avait nommé pour prendre sa succession. C’était un peu comme ça que ça se passait dans la royauté. Je voyais bien dans son regard qu’il me laissait le choix de faire ce que je voulais. Et ce que je voulais, moi, c’était être avec lui. Qu’on vive dans une maison ou bien au sommet d’un arbre, très franchement, je m’en moquais. D’ailleurs, je le lui en fis part aussitôt ma décision prise. Et puis, vivre dans la forêt ne changerait pas trop étant donné que depuis que mon père n’était plus l’instructeur des petits frères de Mérida, nous passions plus de temps à l’extérieur de la maison.

Je savais que les choses ne seraient pas aussi simples pour lui, mais je me fis la promesse de l’aider de mon mieux. Certes, je ne connaissais pas autant de chose que lui en ce qui concernait la vie d’une famille gorille, mais mon père et moi les avions étudiés pendant quelques temps et ils avaient un système assez semblable à une vie en communauté. Par contre, s’il y avait bien une chose que je ne voulais pas, c’était qu’il doute de lui. Je m’étais rapprochée de lui pour lui prendre sa main et lui expliquer ma vision des choses. Certes, il avait attenté à la vie de Clayton, mais c’était pour le bien de sa famille. Mais son geste n’avait strictement rien à voir avec le comportement du chasseur. Je lui exposais le fait que contrairement à lui qui vivait mal la situation, Clayton lui dormait sur ses deux oreilles la nuit. Bran n’avait strictement rien à voir avec lui.

Très sincèrement, je savais qu’il ferait un excellent chef de famille. Et puis, il ne serait pas tout seul. J’étais certaine qu’il arriverait à prendre les bonnes décisions pour les siens. Et il pourrait compter sur leur appui en cas de doute. Personne ne naissait avec le manuel du bon dirigeant. Ca s’apprenait au fur et à mesure. Et puis, même le meilleur des rois faisait des erreurs. Un sourire se dessina sur mes lèvres quand il ajouta ma présence à tous ceux qui l’entoureraient le moment venu. Mes mains dans les siennes, je hochais la tête. Je ne m’imaginais nulle part ailleurs qu’avec lui. Ma place était avec lui. Pourquoi en serait-il autrement ? Ma vie sans lui n’avait aucun sens après tout.

- Oui, je serais là, répondis-je.

J’étais rassurée de savoir qu’il acceptait que je le suive dans la forêt. A présent, il n’y avait plus aucune raison qu’on soit séparé. S’il était parti la première fois, c’était quelque part à cause de moi. C’était moi qui lui avais demandé de venir avec nous et c’était aussi en parti de ma faute si Clayton avait su où se trouvait Tarzan et toute sa famille. Nous faisions tous des erreurs, et le pardon était sans aucun doute la plus belle chose qu’on pouvait recevoir. Bran relâcha mes mains pour venir poser les siennes sur mes hanches. Je passais mes mains dans son dos tandis que son visage se rapprochait du miens. Quand sa bouche vint capturer la mienne, j’eus la sensation de faire un bon en arrière. Je me retrouvais propulsée à ce jour où le tournoi avait eu lieu au royaume de Fergus. Ce n’était pas tant le tournoi qui m’avait marqué ce jour-là, c’était surtout que Tarzan m’avait demandé en mariage. Demande à laquelle je n’avais pas mis longtemps à dire oui.

Je lui rendis son baiser avec une douceur similaire à la sienne. Au fond, j’étais heureuse de savoir que la malédiction n’avait pas réellement réussi à nous séparer. Elle nous avait même prouvé que même sans notre identité véritable, nous étions faits pour être ensemble. Mon cœur s’affola lorsqu’il prononça ces trois mots qui avaient le don de me faire chavirer.

- Moi aussi, je t’aime.

Je me sentais vivante et complète. Je hochais la tête quand il proposa d’aller délivrer les animaux. Par contre, par où commencer ? Je n’en savais rien. Le zoo était pas mal grand, quand même… Bien sur, il était évident que nous ne pourrons pas relâcher les lions et autres animaux dangereux, mais les inoffensifs pouvaient être relâchés sans le moindre problème. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure, réfléchissant. Mes mains dans les siennes, j’eus un petit sourire quand une idée me vint.

- Pourquoi pas les girafes ? Les zèbres ? Et le reste des singes aussi ! C’est difficile de choisir, en fait.

Sans plus attendre, nous nous mîmes à délivrer les animaux inoffensifs. Par moment, j’étais obligée de me pousser pour éviter de me prendre les animaux en plein fouet tellement ils étaient contents de sortir de là. Certes, Bran les laissait sortir la nuit quand il n’y avait plus personne. Mais là, nous étions encore en pleine journée alors ça changeait. Et puis, contrairement à d’habitude, ils ne seraient pas renfermés d’ici quelques heures. Le zoo deviendrait leur refuge tant que nous n’aurons pas trouvé un moyen de les rendre réellement libre. Au bout de plusieurs minutes, nous avions réussi à faire le tour du zoo qui avait pris beaucoup plus de vie que lorsque les animaux étaient enfermés. On croisait des animaux un peu partout. Je retrouvais ensuite Tarzan qui terminait de faire sortir les derniers animaux inoffensifs de leur cage.

- Et voilà, lançais-je. Ils sont tous sortis. Ca fait plaisir de les voir comme ça.







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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeMer 28 Jan - 12:30



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Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


L'amour survit à tout, même au pire, Tarzan et Jane s'étaient retrouvés même sans leurs souvenirs, certes le début fut tumultueux, mais leurs rapprochements semblaient inévitables, comme un aimant qui agit sans cesse, ne cherchant qu'une seule chose qu'ils ne séparent plus. À présent, tout était clair, c'était leurs coeurs qui parlaient, qui essayaient de leur faire se souvenir de leur passé, un passé qui venait de leur être rendus.

Il y avait un doute, surtout de la part de Bran, se souvenir de la raison de sa colère, le tourmentait. L'homme-singe avait ressenti la colère, connaissait les impacts de ce sentiment sur lui, il réalisait qu'il était bien humain, c'est un homme corrompu qui ne pense qu'à eux, pour lui être un singe était tellement plus simple, mais il ne pouvait plus renouer ses racines, il appartenait à deux mondes, même si dans son esprit, il en favoriserait plus un que l'autre, les siens passeraient toujours en premier et il l'expliqua à Beth, celle-ci comprit, souhaitant même rester près de lui. Ensemble, ils allaient commencer une nouvelle vie, leur but ultime étant de ramener tous les animaux dans la forêt enchantée.

Ils s'étaient retrouvés, s'embrassant puis déclarant leurs amours, un vrai rapprochement comme il se passait dans toute la ville, les âmes-soeur se retrouvaient toujours, il fallait le croire. Bran et Beth en étaient le parfait exemple. Après avoir éclairci tout ce qu'il y avait à éclaircir, le propriétaire du zoo lui demanda de l'aider, à délivrer les animaux les moins dangereux, il voulait qu'elle choisisse les premiers à libérer.

Pourquoi pas les girafes ? Les zèbres ? Et le reste des singes aussi ! C’est difficile de choisir, en fait.

Un sourire éclaira son visage, c'est vrai qu'il y avait tant à faire, ce zoo ne ressemblerait plus à une prison pour animaux, bien sûr, il se devait de garder les animaux les plus dangereux en cage, mais il était persuadé que cela ne durait pas longtemps, qu'ils allaient tous pouvoir rentrer chez eux, enfin, il l'espérait en fait. Ils commencèrent à faire le tour du zoo, ouvrant le portail des enclos, les animaux avaient l'habitude de sortir, vu que Bran les libéraient chaque soir, mais là, c'était différent et le vétérinaire leur faisait bien comprendre, cela faisait du bien de pouvoir enfin communiquer avec eux, il se sentait tellement plus à sa place qu'avec les humains. Le jeune homme était concentré dans sa tâche, réfléchissant déjà aux travaux qu'il allait devoir effectuer, mais surtout à son avenir, même s'il avait envie de se battre pour le retour dans la forêt enchantée, il ne pouvait abandonner son cabinet vétérinaire, les animaux avaient besoin d'être soignés et il ne pouvait les laisser. Ce fut la voix de Beth qui le ramena à la réalité.

Et voilà, Ils sont tous sortis. Ca fait plaisir de les voir comme ça.

Il regarda autour de lui et les vit en liberté, courir dans les allées, la vie allait être si différente. La première chose qu'il avait à faire, était de prévenir ses employées que leur travail ne sera plus pareil, mais aussi la ville que le zoo fermait ses portes, c'était fini de venir admirer des animaux prisonniers, ce n'était pas un loisir et surtout, ses amis n'avaient pas mérité de se retrouver dans un tel lieu. Reprenant la main de sa Jane, il exclama :

- C'est vrai, ceci sera notre refuge, jusqu'à trouver un moyen de rentrer chez nous.

Ces yeux brillaient de bonheur, cela faisait si longtemps qu'il n'y avait pas eu cette étincelle, et même s'il n'était plus du tout le même, beaucoup moins naïves, Bran était heureux. Avec sa main, il montra à Beth certaines choses et ajouta :

- Il va falloir que je fasse des travaux pour améliorer les grilles qui entourent le zoo.

La sécurité, autant des animaux que des humains, devait être assurée, puis il n'oubliait pas que Clayton se trouvait en ville. Il était hors de question que l'homme pénètre avec son fusil dans ce refuge. Continuant à avancer main dans la main, Bran ramenait sa dulcinée auprès de sa famille gorille et tout en regardant droit devant lui, demanda :

- Est-ce que tu aimerais t'installer chez moi ?







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MessageSujet: Re: Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth   Viens dans mes bras je te ferais une île. Feat Beth Icon_minitimeVen 13 Fév - 13:08



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Beth x Bran



« Deux mondes, une seule famille.  »


Malgré la malédiction, nous avions été plus forts. Séparés, mais retrouvés et ce, sans les souvenirs qui nous liaient réellement, même si au début, c’était plus tumultueux qu’autre chose. Mais je ne pouvais nier être contente que nous aillons retrouver nos souvenirs. Au moins nous nous souvenions de qui nous étions et de comment nous nous étions rencontrés, comment on en était venus à s’aimer etc… Néanmoins, c’était évident que les choses allaient changer. Absolument rien ne serait réellement comme avant. Nos sentiments étaient toujours là mais la situation était profondément différente. Nous n’étions pas dans notre monde, mais nous avions un objectif à accomplir : libérer les animaux. C’était un objectif que lui et moi ne pouvions avoir qu’en commun. Même si nous avions une approche différente des animaux, ils restaient un monde qu’on souhaitait protéger. Et ils seraient beaucoup plus à l’abri dans le monde d’où nous venions que dans celui-ci.

Après avoir mis les choses à plat entre nous sur ce que nous deviendrions une fois que nous serions de retour là-bas. Il était évident que je voulais vivre avec lui, mais je savais aussi que la façon dont nous nous y étions pris avant n’était pas la bonne manière. Lui demander de venir avec moi n’avait pas été la chose la plus intelligente que j’avais faite, mais c’était aussi lui qui avait accepté. Nous nous étions trompés sur toute la ligne, mais nous apprenions de nos erreurs et c’était ce qui comptait. Nous allions changer les choses. Tarzan devait reprendre son rôle de chef de famille et moi, j’étais prête à le suivre dans sa nouvelle vie. Après tout, avant la malédiction, père et moi étions plus souvent en vadrouille plutôt que chez nous. « Chez nous », c’était plutôt un point d’attache où nous revenions après chaque expédition. Nous aurions pu être des nomades, mais il nous fallait bien un endroit où ranger toutes nos connaissances et observations.

Le moment venu de libérer tous les animaux non dangereux de leurs cages était arrivé. C’était impossible pour moi de choisir qui nous devrions libérer en premier. J’avais dit les premiers animaux qui me venaient en tête, mais je n’avais aucune préférence. Chacun d’entre eux méritaient de pouvoir à nouveau vagabonder librement en attendant qu’on retourne dans notre monde. Bran comprenait parfaitement mon désarroi. Lui-même aurait été incapable de choisir. Enfin, il avait choisi de libérer les gorilles en premier, mais c’était légitime parce qu’il s’agissait de sa famille. Mais passé sa famille, qui libérer ? D’un commun accord, nous décidâmes de faire le tour du zoo et d’ouvrir chaque enclos. Ce qu’il y avait bien, c’était que les animaux comprenaient tout de suite qu’ils pouvaient sortir. Soit ils avaient compris qu’on les libérait, soit c’était à cause de l’habitude que Bran leur avait donné en les libérant chaque soir, une fois la fermeture du zoo arrivée.

Personnellement, je penchais plus sur leur compréhension. La journée venait de commencer et ils avaient cette notion. Contrairement à Tarzan, je ne possédais pas la capacité de communiquer avec les animaux. Je n’avais que mon propre langage pour leur faire comprendre qu’ils étaient libres et ne seraient plus enfermés. Les animaux étaient intelligents. Je leur faisais assez confiance pour qu’ils comprennent d’eux-mêmes ce que je leur disais. Après tout, les chiens et les chats comprenaient quand on leur parlait, pourquoi pas des animaux considérés comme « non domestique » ? Concentrée dans ma tâche, je remarquais à peine que nous avions libéré chaque espèce pouvant vivre sans qu’il n’y ait de massacre. Tout en faisant le tour, Bran et moi nous nous étions rejoints. Aillant terminé de libérer tout mon beau monde quelques secondes avant lui, j’allais le rejoindre. J’étais contente de les voir libre.

Je hochais la tête à sa remarque. J’étais certaine qu’ici, ils seraient heureux. Bien sur, cela n’aurait jamais rien à voir avec leur condition de vie passée, mais ce n’était qu’une question de temps. J’avais foi en ceux qui avaient un jour pratiqué la magie. Ce ne serait pas grâce à des gens comme moi, qui n’y connaissais rien, qu’on allait y arriver. Ma main calé dans la sienne, je regardais les animaux qui semblaient doté d’une seconde vie. Ca faisait vraiment chaud au cœur tout ça. Son sourire était communicatif parce que cela fit naître un sourire sur mon visage. Puis, Bran m’expliqua ses idées nouvelles. Je hochais la tête à chacune d’entre elles. Il était évident qu’il fallait repenser à la structuration. Les animaux ne seraient plus enfermés dans leurs enclos donc il fallait bien revoir certaines choses.

- Je t’aiderai du mieux que je pourrais, fis-je.

Je n’étais pas une bricoleuse, mais je savais monter un camp au beau milieu des bois, donc ça ne devait pas être sorcier à ce point. Mais une chose était certaine : je donnerai le meilleur de moi-même et ça, Bran ne pouvait que le savoir puisqu’il connaissait mon profond intérêt pour les animaux. Toujours ma main dans la sienne, je le suivais, sachant qu’il me ramenait auprès des siens qui profitaient également de leur liberté retrouvée. Avançant auprès de lui, je m’arrêtais soudainement lorsque sa question fusa. Surprise, je levais les yeux dans sa direction. Il avait continué de regarder droit devant lui en me parlant.

- Je… wow… en vrai ?

Ma réponse me semblait on ne peut plus débile parce que depuis le temps, je savais que Bran ne demandait jamais rien sans réellement y penser. C’était bête de ma part de lui demander s’il parlait sérieusement ou pas. Mais la demande tombait si soudainement que du coup, j’étais profondément surprise. Je restais silencieuse pendant encore quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Un large sourire se dessina sur mes lèvres.

- Oui ! Bien sur que j’aimerai !

Il faudrait que je sois folle pour refuser une telle demande ! Revivre sous le même toit que lui, je ne pouvais que dire oui ! J’allais déposer un dernier baiser sur ses lèvres avant de permettre qu’on reprenne notre chemin en direction des gorilles. Je me sentais la femme la plus heureuse du monde. Vraiment ! Ma main chaudement enfermée dans celle de Bran, j’avais la sensation qu’une nouvelle vie s’offrait à nous.







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