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L'histoire se déroule en Octobre 2013.
« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
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| [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] | |
| Auteur | Message |
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Raphaël AbbotAdmin ೨ Le Shérif de Nottingham
♦ Curse : 470
♦ Coeur : Il bat, pourquoi ?
♦ Personnage de Conte : Guy de Gisborne, le Shérif de Nottingham
| Sujet: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Dim 27 Juil - 22:19 | | Maddhen & Raphaël
La fin de la journée était toujours le meilleur moment pour ceux qui travaillaient. Bien sur, il y avait aussi les jours de week-end, mais les soirs de semaine, Raphaël était toujours heureux de les voir arriver. Non pas qu’il n’aimait pas son travail, loin de là. Etre architecte, c’était réellement toute sa vie étant donné qu’il gagnait son argent en exerçant ce travail, mais comme tout travailleur, un instant de décompression était toujours le bienvenu. Et il connaissait précisément les endroits qu’il fallait fréquenter pour passer un bon moment. Raphaël était un fervent habitué des bars, presque tous les soirs, il s’y rendait. L’architecte de la ville y était connu comme le loup blanc. Pas seulement dans un seul bar, mais dans tous ceux de la ville. Chaque jour par semaine, il faisait sa tournée des bars. Bien souvent, malgré tout, bien souvent, il se rendait au Rabbit Hole parce que c’était là-bas qu’il y trouvait les cas les plus intéressants.
En plus d’être connu pour être un fervent habitué des bars, Raphaël était aussi connu pour être un homme à femmes. Très peu étaient les soirs où il rentrait seul chez lui. Quand il avait la chance de croiser Norman, son compagnon de soirée, ils se lançaient des défis pour savoir qui serait ivre en premier, mais aussi qui repartirait accompagner et qui rentrerait chez lui en solitaire. Les deux hommes, ensemble, passaient relativement de bonnes soirées, même s’ils se lançaient des compétitions. Bien qu’il ne le montrait jamais en public, Raphaël était un très mauvais perdant. Du coup, quand ce n’était pas lui qui rentrait accompagner, il fallait absolument qu’il trouve une façon de ne pas rentrer seul, même quand c’était hors jeu. Il fallait qu’il ait la satisfaction de ne pas être seul pour la nuit, c’était plus fort que lui. Cette détermination, peut-être complètement ridicule dans une situation pareille, lui avait été fortement utile dans sa vie car c’était avec ça qu’il avait réussi à s’élever.
A chaque fois qu’il rentrait chez lui, Raphaël avait pris l’habitude de prendre directement une douche. Cela lui permettait de faire le vide dans sa tête. En règle générale, il laissait son boulot en dehors de chez lui et n’y repensait plus avant le lendemain, quand il travaillait. Parfois, cela lui causait tellement de souci que du coup, il n’avait vraiment pas envie d’y penser chez lui. Et à forte raison d’ailleurs. Par moment, il se retrouvait avec des projets de construction tellement farfelus qu’il devait se creuser la tête des heures durant pour espérer trouver une solution. Une fois sa douche prise, l’architecte se sentait mieux. Il se sentait plus libre, plus léger. Il enfila un pantalon en toile noir ainsi qu’une simple chemise blanche. Ce soir, il sortait ! Comme chaque soir quand il pouvait, d’ailleurs. Donc rien de bien étonnant là-dedans, en fait ! Mais avant cela, il comptait bien manger un morceau. Vivant seul dans une villa, Raphaël avait engagé une bonne à tout faire qui faisait le ménage à sa place ainsi que les repas. Comme tous les soirs, elle lui avait préparé un repas.
Regardant les informations, Raphaël dîna assez rapidement. Les actualités n’étaient ni bonnes, ni mauvaises. De toute façon, dans le monde, tout partait à volo. Des guerres, des accidents, des politiciens corrompus… Bref, des nouvelles déprimantes. Une fois son assiette terminée, il la déposa dans l’évier, la laissant pour la bonne quand elle reviendrait le lendemain matin. Parfois, il se demandait comment les gens faisaient pour s’encombrer de toutes les tâches ménagères. Heureusement pour lui, il n’avait pas à s’en occuper parce qu’il était clair qu’une personne de sa condition n’était pas fait pour ça. Il n’allait pas jouer les boniches non plus ! Il écouta d’une oreille distraite le reste des informations avant d’éteindre sa télé et de sortir de chez lui. Cette fois-ci, il ne prit pas sa corvette pour se rendre au Rabbit Hole, il la laissa gentiment garée dans son allée. C’était le mois de juillet et la température le soir était douce. Aucun risque qu’il n’attrape froid en rentrant chez lui.
Allumant une cigarette, il marcha dans les rues de Storybrooke, une main enfoncée dans une de ses poches de pantalon. Sur le trajet le menant jusqu’au bar, il croisa quelques personnes qu’il ignora assez royalement. Si les personnes n’avaient pas un minimum d’intérêt, Raphaël ne s’en préoccupait pas. Il les ignorait même. Au loin, il aperçut William et aussitôt, il sentit une vague de colère monter en lui. Et dire que ce petit imbécile avait épousé deux mois plus tôt sa Louna. Le pire dans toute cette histoire, c’était qu’il avait été obligé d’assister à la cérémonie ! Esther Nerys avait fortement insisté pour qu’il vienne et étant dans les bonnes grâces de cette vieille femme, Raphaël n’avait pas eu le cœur de dire « non » par crainte de la décevoir. Mais directement après la cérémonie, il était parti pour aller faire le vide et aller boire jusqu’à être à la limite du coma. C’était le patron du bar qui l’avait ramené chez lui. Quelque part, c’était tant mieux parce qu’au moins, il n’avait rien vu concernant ce soit disant Dragon et ne s’était reconnecté à la réalité que deux jours plus tard après avoir décuvé complètement.
Arrivé au Rabbit Hole, il jeta sa cigarette dans un cendrier extérieur qui se trouvait là et pénétra dans l’établissement. Aussitôt, la familiarité de l’endroit l’envahit. Il se rendit directement jusqu’au comptoir et fut accueillit par le barman qui sortit immédiatement un verre à whisky tandis que les deux hommes se saluaient poliment. Raphaël n’avait jamais réellement discuté avec lui, mais au moins, ce gars-là savait se montrer sympathique contrairement à d’autre. Une fois son verre servi, l’architecte le remercia et alla s’installer à une table. Il chercha légèrement du regard pour voir s’il ne voyait pas Norman, mais il semblait absent ce soir. Enfin, la nuit était très loin d’être terminée et il pouvait toujours débarquer un peu plus tard. Toujours était-il que pour le moment, Raphaël était seul, mais son intuition lui soufflait que cela ne durerait pas éternellement…
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Jeu 31 Juil - 16:33 | | Raphaël & Maddhen
Le Rabbit Hole, un bar inventé pour eux, pour tous ces débauchés qui non-nulle part ailleurs pour s'amuser. Si vous les chercher, c'est là où ils se trouvent et se retrouvent, tel une secte qui ont leurs membres honoraires. Chaque soir, le barman voyait les mêmes têtes, les mêmes embrouilles, servaient les mêmes boissons, comme une routine et pourtant, pour eux, tout était différent. L'alcool désinhibait chacun de ses clients, ça les rendait plus violents, plus joyeux ou même plus vivant. Cet endroit poussait à la luxure et à la dépravation, c'était sûrement de la faute de ses chasseurs. Ceux qui cherchaient désespérément une fille pour réchauffer leurs lits et ceux qui aimaient ce lancé des paris sur qui ne rentrerait pas seul. Cette brasserie était parfaite pour les addictes aux relations sans lendemain, ce qui était quasiment le cas de toutes les personnes qui s'y trouvaient. Ce type d'endroit avait bien des secrets, ces murs pouvaient en raconter des histoires, celle qui étaient noyé dans des vers et qui était perdu dans leurs trous noirs. Pour Maddhen, c'était certain, si le barman n'était pas là pour surveiller tout le monde, ça ferait bien longtemps qu'il y aurait des orgies sur la piste de danse. Ce n'était pas comme-ci que tout le monde couchait avec tout le monde. Elle aussi était là, même si son travail avait diminué de moitié ces soirs de sortir, elle venait le plus souvent que possible.
Cela faisait déjà trois bonnes heures que Maddy se trouvait dans ce bar, elle en avait perdu une en se préparant et une autre pour convaincre Luz de s'occuper d'Indiana. Depuis que Jeliza l'avait pris en main, elle faisait attention à elle, associant correctement ses tenues, coiffant ses cheveux. Il ne lui restait plus que l'attitude, mais ça, c'était difficile de la corriger. Ce soir, elle portait une de ses robes, c'était donc avec fierté qu'elle dansait avec. À cette heure, elle dansait encore assez nettement, son taux d'alcool était encore respectable. Elle se trouvait dans le seuil d'ivre morte et totalement nette, oui, elle était entre les deux. Joyeuse, c'était le terme parfait pour décrire la croupière sur cette piste, elle était joyeuse. C'était de cette manière qu'elle avait commencée sa soirée, joyeusement. Les personnes qui l'entouraient pouvaient voir une petite blonde, sautiller entre les autres danseurs et ils se prenaient ses cheveux dans leurs visages. Ils étaient loin d'apprécié, mais la plupart des personnes avaient l'habitude, alors ils la laissèrent faire. Madd s'installa difficilement sur la chaise du bar, à force, c'est le barman qui gardait son sac, avec toutes ses affaires personnelles. Elle avait confiance en lui, alors il n'allait pas la voler, c'est surtout qu'il savait qu'elle vivait avec Sasha, une brillante avocate. Alors s'il lui volait quoi que ce soit, elle lui ferait la peau et il ne sera pas près de l'oublier.
Maddhen se leva, son ver dans la main, cherchant ses deux compères. Elle avait regardé dans tous les coins, même dans les toilettes réservées aux hommes. Ils étaient introuvables, de plus en plus qu'elle rayait des coins du bar de sa liste, son mojito se vidait. Il lui restait un endroit à fouiller, sous les tables. C'est ainsi, qu'elle se baissa sous les tables pour voir s'ils se cachaient, c'étaient bien de leurs genres ça. Heureusement qu'elle ne faisait pas attention aux autres, sinon, elle serait morte de honte. Sa main abandonna intentionnellement sa boisson. Où ? Elle ne pouvait pas le dire. Elle était abaissée sous une table quand un couple décida de s'installer, au lieu de se relever et se faire passer pour une voyeuriste, elle continua sa lancé en se traînant sur le sol. Éviter des pieds, ce n'était pas le meilleur des sports. Il ne lui restait plus que de ramper sous une table aussi occupée et elle pourrait se relever pour commander autre chose, mais aussi de réclamer une dame de ménage pour qu'elle nettoie ce sol. Tout en essayant d'être discret, elle se releva, saurait put marcher si sa tête n'avait pas percuté la table. Sa main frotta le derrière de sa tête, alors que sa tête se demandait comment elle allait se sortir de cette situation.
- Heu, salut. J'ai perdu ma tête d'hérisson et mon éclopé, tu ne les auraient pas vu par hasard ? On a tendance à se perdre, je les perds, ils me perdent, ils se perdent, je ne suis pas gâté avec eux. La dernière fois, Az m'a carrément abandonné sur un lampadaire, enfin bref ...
L'alcool lui déliait la langue, du moins, elle parlait un peu plus qu'en temps normal. Sebastian et Az étaient ses compagnons de beuverie et elles sortaient que rarement sans eux. Ils arrivaient souvent ensemble pour se perdent ensuite. Maddhen ne s'était même pas rendu compte qu'elle avait posé ses fesses sur la chaise qui se trouvait près de lui. Son visage ne lui était pas inconnu, elle le connaissait, mais d'où, c'était une bonne question. Elle le regarda de plus près et ce fut un choc de se rendre compte que petit un, lui aussi était un habitué de ce bar, petit deux, il était un de ses chasseur et petit trois, elle le connaissait d'avant, enfin se connaître était un bien grand mot. Elle remonta pour la troisième fois le haut de sa manche sur son épaule, le tissu n'arrêtait pas de glisser et avant de le faire pour une quatrième fois, elle lui essayait de prouver sa théorie.
- Hé, mais tu es l'architecte qui bosse pour Ester. Je t'ai vu quelques fois là-bas quand j'habitais encore chez mes parents. Maddhen Tide, pour vous servir. Elle lui tendit la main et commença à bafouiller. Enfin ... te servir ... c'est vite très vite dit.
Son dernier mojito commençait à renverser sa balance, celle de son alcoolémie. Elle commençait à avoir ses idées embrumées et un léger mal de tête, mais ça, c'était peut-être dû au choc. Avant de se lever, Maddhen pouffa de rire, elle repensa au dragon qui avait interruption le mariage. La tête des invités était le plus amusant, surtout celle de Masha. Elle, elle était terrorisée par le feu, quant à la danseuse de bolas était fasciné par lui. Ses deux pieds étaient sur le sol et le couple qui lui avait donné des coups de pied étaient parti danser, laissant leurs verres sans surveillance. Ça, ce n'est pas bien, on ne laisse jamais son alcool sans surveillance. Maddy prit un des verres et tout en se tenant à sa chaise, elle le siffla l'air de rien. Laisser un ver de rhum tout seul, ça porte la poisse.
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| | | Raphaël AbbotAdmin ೨ Le Shérif de Nottingham
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Dim 10 Aoû - 16:37 | | Maddhen & Raphaël
Ce qu’il y avait de bien avec le Rabbit Hole, c’était que tous les jours, il pouvait vous réserver des surprises. Il était clair que dans cet endroit, ce n’était pas la monotonie qui l’étouffait ! Il s’y passait tout le temps quelque chose. Parfois qui durait cinq minutes, parfois plus. C’était une des nombreuses raisons pour lesquelles Raphaël adorait venir ici. Il connaissait absolument tous les bars de la ville étant donné qu’il changeait assez souvent d’endroit pour ne pas sombrer dans la lassitude, mais c’était dans celui-là qu’il avait le plus de bons souvenirs. Et puis, c’était là qu’il avait le plus de chance de croiser Norman, son compagnon de beuverie et de jeux, mais pour l’instant, il semblait être aux abonnés absents. Boh, ce n’était pas bien grave, Raphaël s’en remettrait. Il savait se débrouiller tout seul, comme un grand. Et il était certain qu’il ne passerait pas sa soirée complètement seul. Il n’était jamais seul !
En regardant autour de lui, il put constater que certaines personnes étaient déjà fortement enivrées. Et dans le lot, il y avait à peu près de tout : ceux qui ne tenaient plus debout, ceux qui avaient le teint bien verdâtre, ceux qui riaient grassement, ceux qui s’énervaient pour un oui ou pour un non, etc… On trouvait de tout ! Parfois, il faisait des paris pour savoir qui allait s’écrouler en premier. Non, au Rabbit Hole, il n’avait jamais le temps de s’ennuyer. Buvant son verre de Whisky tranquillement, Raphaël regardait un peu partout autour de lui. Cela faisait plusieurs heures qu’il était là et il était temps que l’homme qu’il était se mette en marche. Cherchant une victime potentielle à courtiser et à séduire pour l’espace d’une nuit ou deux, il ne s’attendait pas vraiment à ce que ce soit la victime qui le trouve. En effet, une jeune femme blonde surgit de sous sa table tout en se cognant la tête en se relevant. Il sursauta légèrement tellement il ne s’attendait pas à la voir surgir d’un coup, mais il se reprit très rapidement tandis que la demoiselle commençait à parler.
L’architecte ne comprenait absolument rien à ce qu’elle racontait. Une tête d’hérisson et un éclopé ? Sérieusement ?! Drôle de façon de décrire des personnes, n’est-ce pas ? Cependant, se prenant au jeu de la demoiselle. Il secoua la tête de façon négative. Non, il n’avait vu personne répondant à cette description. Mais cela ne sembla pas la décourager car elle continua de parler, lui racontant un peu sa vie et des anecdotes concernant les deux personnes censées l’accompagner. D’ailleurs, elle s’installa même sur la chaise située à côté de lui. Pendant quelques secondes, Raphaël se demanda s’il n’y avait pas anguille sous roche, mais en continuant d’observer la demoiselle, il put constater que son regard brillait exactement de la même lueur que ceux qui avaient déjà ingurgité plusieurs verres alcoolisés Un sourire bienveillant, mais néanmoins extrêmement vicieux, se dessina sur les lèvres de l’ancien Shérif de Nottingham quand elle eut terminé de parler.
- Et bien si tu le souhaites, tu peux rester en ma compagnie le temps qu’ils te retrouvent, lui proposa-t-il gentiment.
Puis subitement, il la vit l’observer de très près. Il arqua un sourcil, se demandant ce qu’elle pouvait bien lui vouloir à le fixer comme ça. Il n’aimait pas vraiment être ainsi détaillé. Ca l’énervait un petit peu, mais il resta indulgent avec la demoiselle dont il ignorait le prénom. Ne pas brusquer les futures victimes, ça les faisait fuir. Raphaël ne fut même pas surpris qu’après sa longue observation, elle le reconnaisse. Cependant, lui, il avait surtout remarqué que la manche de sa robe ne cessait de glisser le long de son bras. C’était décidé, il repartirait avec cette jeune femme ! Il hocha poliment la tête lorsqu’elle le resitua comme étant un des employés de l’entreprise Nerys. Puis un sourire amusé se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle lui tendit la main tout en se présentant elle-même. Maddhen… Ce prénom lui disait vaguement quelque chose, mais ce n’était pas bien important parce que s’il ne la connaissait pas encore, il allait la connaître. Et sous toutes les coutures en prime !
Délicatement, il prit la main de Maddhen dans la sienne, mais au lieu de la serrer comme elle aurait pu s’y attendre, il déposa un baiser volatile sur le dos de sa main avant de relever les yeux vers elle. Puis avec un demi-sourire de peint sur les lèvres, il se présenta assez rapidement :
- Raphaël Abbot, pout te servir également.
Ce qui n’était pas très loin de la vérité. Il n’y avait rien que Raphaël ne ferait pas pour une femme. Bien sur, à condition que ça remplisse ses avantages à lui aussi. Sinon, il jouait les parfaits égoïstes, mais ça, Maddhen n’avait absolument pas besoin de le savoir. Par moment, la jeune blonde avait des réactions qui dépassaient un peu l’entendement, mais l’architecte ne se posa pas vraiment de question. L’alcool devait commencer à désinhiber ses sens et à la rendre saoule. Remarquez, comme ça, il n’aurait pas grand-chose à faire pour l’attirer à lui comme un rien. Cependant, lorsqu’il la vit voler un des verres laissés sur la table d’à côté, Raphaël n’en fut que plus surpris. Il reposa son verre de whisky sur la table et avant que la jeune femme ne porte le verre à ses lèvres, il posa une main « bienveillante » (car tout était quand même calculé) sur son bras pour l’en empêcher.
- Tu n’imagines même pas le nombre de maladies qu’on peut attraper en buvant dans le verre de quelqu’un qu’on ne connait pas, fit-il. Laisses-moi t’offrir un verre, plutôt.
Sans attendre la moindre réponse de la part de Maddhen il fit signe au barman qui lui adressa un hochement de tête pour lui signaler qu’il avait compris. Il fit un nouveau sourire à l’attention de la jolie blonde, puis il prit le temps à son tour de l’observer. Il avait remarqué que la manche de sa robe avait de nouveau glissé sur son bras et automatiquement, il leva la main pour la lui remettre correctement sans aucune gêne. Entre temps, leur nouvelle commande arriva. Feignant un quelconque intérêt pour la jeune demoiselle, Raphaël demanda :
- Alors que vaut la présence d’une aussi charmante jeune femme au Rabbit Hole ?
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Mar 26 Aoû - 17:38 | | Raphaël & Maddhen
Le Rabbit Hole, c'était un endroit si particulier, emprunt à toute sorte de débauche, mais pourtant, c'était un lieu qui lui tenait à cœur. C'était ici qu'elle aimait danser, qu'elle aimait rire, qu'elle aimait s'amuser sans se soucier des autres. Il était évident que les autres ivrognes ne lui prêtaient pas attention, ils étaient plus occupés à vider leurs verres et à brailler qu'à la regarder. De toute manière, les habitués de ce bar savaient à quoi elle ressemblait, ce qu'elle buvait, elle n'était plus de la viande fraîche, à présent, elle était une vieille charogne. Bien sûr, Maddhen ne ressemblait à pas un déchet, elle était encore adorable avec de belle jambe, son visage n'avait pas de ride, tout était comme il le fallait, mais dans un endroit comme celui-ci, il fallait être nouvelle pour être remarqué. À sa grande joie, elle n'était plus vue comme une cible, mais comme une camarade de beuverie et ça, c'était beaucoup mieux que d'être flatté. Enfin, elle le pensait, pour la simple raison qu'elle n'était pas intéressée par les piliers de ce bar. De ce fait, dès qu'il y avait de la viande fraîche pour elle, tout devenait différent. Le Rabbit Hole était comme sa deuxième maison, enfin ça troisième ou quatrième maison, quelques choses comme ça. Maddy pourrait ranger une brosse à dents, elle était certaine de pouvoir la retrouver plus tard. Bon, la propreté de cet endroit laissait à désirer, mais à quoi ça sert des propres quand tu ne te rappelles pas de tes nuits ? Si elle était encore dans la rue, c'était évident qu'elle serait aussi salle que ce vieux Berni.
La nuit de Maddhen avait bien débuté, elle était en compagnie des deux meilleures ivrognes, elle n'était pas encore tombée une seule fois de la soirée et elle avait eut le droit de monter sur une chaise pour danser. Peu de mots pouvaient d'écrire ce qu'elle ressentait à ce moment, elle était heureuse et c'était tout. Du moins, c'était avant qu'elle se rende compte de sa perte. Quelqu'un lui avait volé sa tête d'hérisson et son éclopé. Ça, ce n'était vraiment pas gentil, comment allait-elle faire pour marcher droit ? Oui, sans eux, elle était perdue ! Il était évident que sans elle, ils étaient perdus, bons, c'était sa certitude à elle. C'est deux alcooliques l'avaient abandonné, encore ! C'était sa dernière hypothèse, puisque tous les deux ne se trouvaient ni dans les toilettes, ni au contoire, ni sous les tables des autres clients. Ils étaient introuvables, heureusement que dans un bar, il y avait toujours de l'occupation. Se prendre une table dans le haut de la tête était une sacrée épopée. Sa tête avait mal et l'homme qui était assis à la table avait eu un sacré sursaut. Pourquoi avait-il eut peur ? Maddhen n'avait pas une tête à faire peur, si ? Il lui restait plus qu'une seule solution, demander aux autres clients s'ils les avaient vues. Apparemment, lui ne les avait pas vus, sa tête bougeait de façon négative. Il paraissait méchant, mais cela ne l'empêchait pas de parler. Ce fut après son bavardage qu'il se mit à sourire, il n'était peut-être pas aussi amer. Son visage était comme un caméléon, elle mimait tout ce qu'elle voyait, comme son sourire.
- Et bien si tu le souhaites, tu peux rester en ma compagnie le temps qu'ils te retrouvent
Il était adorable, après tout, il aurait pu la laisser vagabonder, seule, cherchant désespérément ses deux compères. Il arquait un sourcil alors que Maddhen l'observait avec attention. Elle le connaissait, elle en était certaine, malheureusement, elle n'avait pas la mémoire des visages. Du moins, elle aurait pu le reconnaître plus facilement sans avoir ce taux d'alcoolémie. Toutefois, avec un peu de mal, elle le reconnut. C'était avec étonnement qu'elle se souvint de lui, de son travail, mais pas de son prénom. Ce n'était pas la première chose qu'elle retenait des personnes.
- Hé, mais tu es l'architecte qui bosse pour Ester. Je t'ai vu quelques fois là-bas quand j'habitais encore chez mes parents. Maddhen Tide, pour vous servir. Elle lui tendit la main et commença à bafouiller. Enfin ... te servir ... c'est vite très vite dit.
Cet homme hochait souvent de la tête, pourtant, il avait belle et bien une langue. Elle l'avait entendu parler, heureusement, sinon elle aurait pu croire qu'il était muet, comme Owen. Il se comportait comme lui, hochant de la tête et souriant dès qu'il le pouvait. Il attrapa élégamment sa main, il se présentait comme les nobles d'une cour royale. Il lui fit un baise main, c'était étonnant, très inattendu. Maddy n'était pas habituée à ce genre d'attention, elle fréquentait trop les bars pour avoir cette habitude. Son visage exprimait l'incompréhension, mais elle se ravisa en voyant ses deux yeux la regarder. Elle opta pour un visage souriant, même si elle ne comprenait pas son geste.
- Raphaël Abbot, pour te servir également.
Son nom ne lui disait rien, mais s'il se présentait ainsi, c'est que son nom était bien Raphaël. Il aurait pu se nommer Jules, ça lui irait mieux ce prénom ou plutôt Henry. Peu importait, elle n'était pas ici pour le renommer, mais pour attendre ses amis. C'était un charmeur, même avec un coup dans le nez, elle pouvait s'en rendre compte. Lui, il pouvait se rendre compte que Maddy avait une fâcheuse manie de prendre les verres des autres, après tout, c'est comme ça qu'on reste plus riche. Bien sûr, on ne laisse jamais sans surveillance un verre d'alcool, ce contre nature. Alors qu'elle allait le boire, Raphaël posa sa main sur son bras. Elle reporta alors toute son attention sur lui et non sur le Whisky qui lui embaumait le nez. Celui-ci expliqua son geste pour une simple raison, il avait peur de microbe, c'était obligé ! Sinon, pourquoi voudrait-il lui offrir un verre ? C'était ça, il avait un problème avec les microbes et pour éviter de le gêner, elle lui offrit un sourire. Après tout, pourquoi devrait-elle protesté, il lui offrait un verre. Elle commençait à avoir chaud, du moins, un peu plus qu'auparavant. Elle allait s'éventer avec sa main, mais son bon samaritain fit un geste qui l'empêcha de se rafraîchir. Sa main à lui releva sa manche à elle, elle avait glissé sans qu'elle s'en rende compte. Madd avait arrêté de s'en rendre compte ou est-ce l'alcool qui lui avait fait oublier. Maintenant, c'était instinctif, elle souriait à tout, à un oui ou à un non, elle rigolait pour tout. Les deux verres arrivèrent sur la table, une nouvelle boisson à vider !
- Alors que vaut la présence d'une aussi charmante jeune femme au Rabbit Hole ?
Maddhen attendait sagement devant la nouvelle commande, elle attendait de voir ses lèvres à lui se tremper dans ce liquide qui était une vraie bénédiction. Luz avait probablement raison, elle était dingue de l'alcool, elle aussi était un ivrogne. Alors qu'elle réfléchissait à son petit problème sur les fêtes, lui commençait de nouveau à parler. Il n'était pas muet ce monsieur-là, non, c'était certain.
- Tellement de choses, boire, rire, chanter, danser, m'amuser, vivre, boire ... heu, je l'ai déjà dit ça, non ? Je suis une personne très occupée vois-tu ?
Maddy avait des petits rires comme ceux d'une adolescente qui venait de découvrir l'euphorie du monde. Ses gestes devenaient moins précis, c'était un peu compliqué pour elle de ne pas paraître saoul. Après tout, il devait bien s'en rendre compte. Toutefois, elle n'était pas assez hivre pour ne plus pouvoir marcher ou à ne plus pouvoir parler. Elle était encore apte pour courir dans la rue, enfin, elle ne courrait pas très vite, elle s'arrêterait souvent, mais elle pouvait encore galoper. Maddy allait lui demander pourquoi il était venu seul, mais une autre question lui vint en tête en entendu la musique. Oui, elle n'était pas le genre de personne à aller seul dans un bar, même si elle perdait ses amis, elle y allait toujours avec eux, mais bon, elle lui poserait cette question plus tard. À ce moment précis, la musique l'appelait, elle allait danser avec ou sans lui !
- Tu sais danser le tango ? Si tu sais danser, je te promets de t'offrir à mon tour un verre.Elle lui souriait à pleine dent et ses yeux lui suppliaient d'accepter. Et puis, si ma tête d'hérisson et mon éclopé reviennent pour me chercher, je te promets de rester avec toi pour continuer à boire, je pourrais même être votre copilote !
C'était décidé, il allait être son occupation de ce soir ! Il allait devenir son acolyte du soir, si seulement elle savait ce qui lui attendait.
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| | | Raphaël AbbotAdmin ೨ Le Shérif de Nottingham
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Mar 16 Sep - 14:36 | | Maddhen & Raphaël
Le début de soirée s’était avéré assez ennuyeux pour Raphaël. Il n’avait que fait surveiller ce qu’il se passait autour de lui, cherchant une distraction quelconque pour embellir le reste de la soirée. Ce qui était dommage pour lui, c’était que Norman n’était pas là. Avec lui, non seulement, il ne se serait pas ennuyé un seul instant, mais en plus de ça, ils auraient pu se lancer des paris tous plus idiots les uns que les autres : genre qui boirait le plus de verres au cours de la soirée, qui draguerait le plus de femmes, qui repartirait accompagné, etc… Ce genre de défi complètement stupide, bien sur, mais tellement amusant après quelques verres d’alcool. Par contre, le seul désavantage qu’il y avait à jouer avec Norman c’était qu’il était aussi mauvais perdant que Raphaël. Alors du coup, cela mettait un peu d’électricité dans l’air. Mais à chaque fois qu’ils se recroisaient, tout était reparti comme en quarante, comme qui dirait.
Autour de Raphaël, à l’heure actuelle, il pouvait voir déjà certains clients du Rabbit Hole déjà bien saoulent. L’architecte ne comprenait vraiment pas comment des personnes qui ne tenaient pas l’alcool pouvait boire jusqu’à être à la limite du coma, sans se douter un seul instant qu’ils offraient plus un spectacle pathétique que drôle ou autre adjectif positif. Raphaël, pour prendre son exemple, pouvait boire plusieurs verres de whisky sans pour autant être bourré au point de ne plus savoir articuler un seul mot ou bien être prêt à vomir tout ce que ses tripes contenaient. En clair, il tenait plutôt bien l’alcool. Après, il y avait les personnes saoules, bien évidemment, mais qui restaient malgré tout « présentables ». Bien sur, les quelques victimes féminines que Raphaël attrapait dans ses filets n’étaient pas ce qu’il y avait de plus sobre, non plus. Elles avaient toutes quelques verres dans le nez, à un moment ou un autre. Elles étaient plus simples à convaincre comme ça. Une technique peut-être malhonnête, mais bon, qui n’avait rien sans rien.
Raphaël attendait patiemment jusqu’à ce qu’enfin, la chance tourne en sa faveur. Ce qui était certain, c’était qu’il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle surgisse de sous la table. Si la jeune femme ne s’était pas cognée ainsi contre, il n’aurait probablement jamais su qu’elle se promenait sous la table et cela aurait été fortement dommage. Surtout qu’elle était plutôt mignonne. Une victime en devenir ? Peut-être, peut-être pas. Cela dépendrait de la façon dont elle réagirait. Lorsqu’elle lui demanda s’il avait vu ses deux compagnons, il secoua négativement la tête. Avec la description qu’elle lui avait donnée, il ne voyait pas du tout de qui elle voulait parler. Si elle lui avait offert des prénoms, il aurait peut-être eu une idée de qui l’avait accompagné jusqu’à présent, mais ce n’était certainement pas lui qui allait chercher à en savoir plus. Surtout qu’à présent, il lui avait proposé de rester avec lui en attendant que ses amis réapparaissent.
Après lui avoir proposé de rester avec lui, la jolie blonde le dévisagea pendant quelques instants. Il n’aimait pas être dévisagé. Il détestait ça, même. Néanmoins, il ne dit rien, il attendit plutôt qu’elle ait terminé. Ce fut quand elle l’identifia qu’il comprit que c’était pour le remettre qu’elle avait fait ça. Il hocha la tête lorsqu’elle le reconnut comme étant l’architecte qui travaillait pour la famille Nerys. Puis, lorsqu’elle lui tendit la main pour le saluer dans les règles, dirons-nous, il lui prit la main et au lieu de la serrer, il lui fit un léger baise-main. Cela faisait parti d’un de ses numéros de charme. Mais Raphaël n’avait pas, non plus, l’habitude de serrer la main à une femme, sauf dans le cadre du boulot parce que là, c’était obligatoire. Il ne pouvait pas faire la bise à une femme qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam. A ce geste, la jeune femme lui fit un sourire magnifique tandis que l’architecte lui rappelait comment il s’appelait.
Raphaël allait un peu de surprise en surprise en ce qui concernait Maddhen car après s’être installée à une chaise, elle vola sans aucune honte un verre d’alcool qui avait été abandonné par son propriétaire. Au début, il ne pensait pas qu’elle allait le boire, mais en la voyant porter le verre à ses lèvres, l’architecte posa son verre de whisky et l’empêcha de poser sa bouche sur le verre. Il lui signala que boire dans les verres de parfaits inconnus était la meilleure façon d’attraper une maladie quelconque. Du coup, il lui proposa de lui offrir un verre, et sans vraiment attendre son accord, il lui retira le verre qu’elle avait entre les mains et adressa un signe au barman qui comprit sa demande. A son tour, il prit le temps de détailler la jeune femme et remarqua que la manche de sa robe avait de nouveau glissé le long de son épaule pour arriver sur son bras. Automatiquement, il remit la manche à sa place.
Le sourire de Maddhen était imprimé sur son visage. Ou elle était contente qu’il ait remonté sa manche, ou alors, l’alcool commençait faire son petit effet. Raphaël avait la sensation que c’était la deuxième possibilité qui était la plus exacte. Un serveur s’approcha pour déposer la nouvelle commande que l’architecte avait effectué et ainsi, la jeune femme se retrouva avec un verre d’alcool non contaminé par la bouche de quelqu’un d’autre. Raphaël termina son verre de whisky avant de demander quelle était la raison de la présence de la demoiselle au bar. Il était réellement curieux de savoir. Certains pouvaient mal le prendre, mais quelque chose lui disait que Maddhen répondrait à sa question sans poser de problème. Elle ne semblait pas être quelqu’un de spécialement farouche. Etait-ce dans son tempérament ou bien était-ce l’alcool qui faisait effet ? Raphaël s’en moquait un peu en fait. Surtout s’il obtenait ce qu’il voulait.
Il écouta sa réponse avec plus ou moins d’attention, mais il retint principalement les mots « boire », « s’amuser » et « vivre ». Sans oublier la répétition de « boire ». La première chose qui vint en tête de l’architecte, c’était qu’ils étaient là pour les mêmes raisons quand on analysait bien. Arquant un sourcil, Raphaël eut un sourire plutôt amusé et il hocha la tête.
- Je vois ça, je vois ça. Ma foi, ce sont là d’excellentes raisons d’être là.
Sans plus attendre, il fit glisser le verre vers Maddhen afin qu’elle puisse boire. Après tout, c’était pour elle qui l’avait commandé, pas pour lui. Raphaël ne buvait que du whisky pratiquement. Il n’aimait pas spécialement les autres alcools, même s’il en buvait lorsqu’on lui en offrait. Comme par exemple, au mariage de Louna. Aussi triste que ce jour avait été pour lui, l’architecte avait bu au moins une dizaine de coupe de champagne afin d’oublier à quel endroit il se trouvait et à quoi il allait assister. Puis finalement, dès la première occasion, il avait pris la poudre d’escampette et était venu au Rabbit Hole pour boire jusqu’à l’oubli, jusqu’à ce que le patron soit obligé d’appeler la femme de ménage de Raphaël pour qu’elle vienne le récupérer. Cette journée, il souhaitait plus que tout l’oublier une bonne fois pour toute, mais malheureusement, cela n’arriverait jamais. A moins de subit un choc tellement grand sur la tête qu’il en oublierait cela. Mais là aussi, il pouvait toujours courir.
Il prit son nouveau verre de whisky et en but une nouvelle gorgée lorsque Maddhen lui demanda s’il savait danser le tango. Il laissa son mouvement en suspend, se demandant pourquoi une telle question. La réponse ne vint pas vraiment, mais les propositions de la jeune femme lui firent un peu oublier cela. Dans tous les cas, il continuerait de se trouver en compagnie de la blonde. Tout ce que Raphaël pouvait espérer, c’était que « tête d’hérisson » et « l’éclopé » ne se présenteraient pas car s’ils venaient, le plan de l’architecte tomberait à l’eau. Il doutait fortement que les compagnons de Maddhen la laisseraient repartir avec lui. Posant son verre, il se leva et tendit sa main à la jeune femme. Si elle souhaitait danser un tango, il faudrait qu’ils ne tardent pas à se rendre sur la piste de danse car la musique ne durerait pas indéfiniment.
- Je sais danser le Tango, annonça-t-il. Dommage pour toi, je crains que du coup, tu ne doives me supporter tout le long de la soirée.
Il lui offrit un nouveau sourire, attendant qu’elle prenne sa main. Lorsque ce fut chose faite, il la conduisit sur la piste de danse et une fois arrivés à destination, il passa un bras autour de la taille de Maddhen et prit la main de celle-ci dans celle qui était libre.
- Au fait, je ne t’ai pas demandé… Tu sais danser le tango, au moins ?
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Mar 23 Sep - 21:18 | | Raphaël & Maddhen
L'architecte des Nerys était un homme bien curieux, celui-ci la questionnait sur sa raison d'être ici. Ce qui pouvait être particulier pour elle, puisqu'elle passait la plupart de ces nuits dans des endroits pareil. Bien sûr, le casino n'était pas de la même trempe, mais il était dans le même esprit, s'amuser, rencontrer des personnes, rires, perdre de l'argent. Maddhen aurait pu lui répondre une toute autre phrase, comme : « La nuit Luz entre par effraction chez des inconnus, alors faut bien que je m'occupes et puis, je suis en voie pour devenir une alcoolique, je ne le suis pas encore hein, mais presque », mais une phrase du genre l'aurait fait fuir. Puis, elle ne trahirait pas la confiance de sa colocataire. À croire qu'il la croyait, il la conforta dans son choix de réponse, en effet, il dit : « Je vois ça, je vois ça. Ma foi, ce sont là d’excellentes raisons d’être là. ». Madd sourit de plus belle, apparemment, il aimait avoir un vieux langage. C'était ça qui la faisait sourire et non sa phrase en lui-même. Il devait trop fréquenter la grand-mère Nerys.
Il restait là, à la regarder, puis il lui offrit ce verre. Elle en dégusta quelques goutte avant d’entendre la musique, ah cette musique ! C'était une autre raison de sa venu, ici, la danse était de rigueur. La danseuse de Bolas adorait la danse, cette adoration venait de son ancienne vie, celle d'Hazel. C'était la femme de Poséidon qui lui avait donné le goût des mélodies. Elle mettait tout ses atouts en avant pour qu'il accepte de venir danser avec elle, oui, c'était mal, mais un tango, ça ne se dansait pas seul et puis, il était peut-être le moins ivre de toute la bande. Il délaissa son whisky, se mit sur ses deux jambes et lui tendit sa main. Toutefois, avant qu'elle puisse la saisir, Raphaël prononça les mots les plus gracieux :
- Je sais danser le Tango. Dommage pour toi, je crains que du coup, tu ne doives me supporter tout le long de la soirée.
Il savait danser ! Ce n'était pas avec Az et Sebastian qu'elle pouvait se trémousser sur ce genre de danse, pour que le cousin de Luz accepte de venir avec elle, elle devrait sûrement le payer et pour Sebastian, il lui fallait des solos ou peut-être des valses, une danse qui ne bougeait pas trop. De toute manière, il finissait toujours dans des états pas possibles. Elle lui attrapa la main et lâcha un : « HI ! », une chose était sûr, il avait fait une heureuse. Il l'emmena sur la piste, plaça une de ses mains autour de sa taille et celle qui avait encore le champs libre attrapa la main de la petite blonde.
Maddhen était le genre de femme qui vivait dans un monde de Bisounours, tout le monde il beau tout le monde il est gentil. Il était évident qu'elle faisait parties des personnes naïves, c'était sûrement ce caractère qui l'avait rapprocher de Suzy et sûrement des autres Gusgus, après tout, Bran était sorti avec elle et Robin avec Madd. Étrange non ? Toutefois, selon la strip-teaseuse, ces deux jeunes hommes étaient en couple, si c'était le cas, ils se cachaient bien. Aussi bien que leurs maudites voitures ! Aujourd'hui, le zoologue était avec la journaliste, à croire que le mécanicien ne le satisfaisait plus, à moins que Beth était une façade ? Tout les deux savaient que Suzy était à deux doigts de les voir ensemble et ils ont décidé de la mener en erreur. Si c'était vraiment le cas, ils étaient fort, c'était l'effet Robin, un as en illusion. Lui-même était une autre preuve de la belle vision du monde de Maddy, après tout, il était froid et pour allez plus loin, elle dirait qu'il était agressif, pourtant, elle était sa première fane. Oui, son petit monde était bien particulier et c'est de cette manière qu'elle ne voyait pas la gravité de la situation. La gravité, c'était un bien grand mot, cependant, elle allait quand même confier son corps à un inconnu et ça, ça restait relativement dangereux. Parler et boire avec une personne ne voulait strictement rien dire, mais danser, cela avait un tout autre sens. Malheureusement, sa définition de danser un tango avec un homme comme Raphaël, tombeur de ces dames, alors qu'elle commençait à ne plus savoir épeler correctement son prénom était bien différente des autres. Pour cette jeune femme, ce n'était qu'une danse et cela ne voulait pas signifier qu'elle allait passer la nuit avec lui, oui, avec une fille comme elle, les quiproquos étaient souvent de rigueur.
La piste était beaucoup moins remplit qu'auparavant, un tango, c'était difficile à improviser. Avant de commencer, il lui demanda si elle savait, elle aussi danser cette danse. Cela paraissait logique, après tout, c'était elle qui lui avait proposer, mais elle ne lui en tenait pas rigueur, après tout, il dansait avec elle. Maddhen se mit sur la pointe des pieds et glissa ses deux mains sur ses épaules afin d'avoir plus d’appuis. Elle avait beau croire qu'elle n'était pas ivre, elle l'était quand même, se tenir bien droite, sur la pointes des pieds et sans aide était impossible pour elle. Une fois hissé jusqu'à son oreille, elle laissa son souffle se balader sur sa nuque, ce n'était pas pour le séduire, mais elle cherchait ses mots, à formuler correctement sa phrase. Ses lèvres se rapprochèrent au plus près de son oreille, avec ses musique, il risquait de ne pas l'entendre et elle prononça sa phrase la plus délicatement possible, elle ne voulait pas lui détruire le tympan.
- Cette danse à été inventé pour moi, alors oui, monsieur Abbot, vous allez aussi devoir me supporter toute la soirée, j’essaierais de ne pas trop vous épuiser …
Puis, elle laissa son corps tomber et reprendre sa place initiale. Encore une preuve de son incrédulité, une personne normal n'aurait jamais prononcer cette phrase, surtout s'ils ne voulaient rien de plus. Maddhen le laissa mener la danse. Elle était une marionnette entre ses mains, chaque de ses mouvements étaient dictés par lui. Ses deux corps étaient proches, très proches. Parfois, c'était leurs visages qui étaient à quelques centimètres et puis d'autre fois, c'était leurs peau qui étaient en contact. Elle était en robe, une robe qui volait à chacun de ses mouvements, ainsi, lorsqu'elle relevait sa jambe sur sa hanche, sa main pouvait ressentir la douceur de sa peau. La danseuse de Bolas pouvait ressentir ses battements de cœur, sentir l'odeur du whisky … Cette danse était comme un acte sexuel, ils étaient sensuels, ils étaient complices, tout ce qui changeait d'un vrai acte sexuel, c'est qu'ils avaient encore leurs vêtements. Sa tête tournait, mais elle gardait le cap, l'alcool faisait de plus en plus effet, mais la danse était bien trop importante pour la laisser tomber. La musique changea de rythme, le tango commençait son deuxième acte, elle atterris brusquement sur lui, ses cheveux arrivèrent même sur son visage à lui, avant de reprendre leurs chorégraphies, elle lui glissa une phrase qui lui permit de reprendre son souffle et avant de parler, elle mit sa tête sur son épaule :
- Avoue, tu as appris le tango pour draguer et avoir toute les filles que tu veux, c'est ça ?
Maddhen releva doucement la tête et recommença à sourire. Tout les deux se retrouvèrent au milieu de la piste, elle mit du temps à s'en rendre compte. Tout les regards se portèrent sur eux, comme s'ils étaient des professionnels. Ils se remirent à exécuter les mêmes mouvements qui les mettaient dans des positions digne d'un tango. Au bout d'un moment, ce fut au tour de leurs bouches d'être à quelques millimètres, elle aurait put l'embrasser, après tout, elle était ivre et elle devenait facilement une fille facile. Elle aurait vraiment put le faire, le moment était propice, mais cette spécialiste de la frustration eut une idée lumineuse.
- Han, mais ils sont peut-être dehors, Sebastian fume tellement et … tant pis, ils reviendront bien à un moment …
Maddhen le regarda et explosa de rire, comme à son habitude.
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| | | Raphaël AbbotAdmin ೨ Le Shérif de Nottingham
♦ Curse : 470
♦ Coeur : Il bat, pourquoi ?
♦ Personnage de Conte : Guy de Gisborne, le Shérif de Nottingham
| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Mar 30 Sep - 23:03 | | Maddhen & Raphaël
Certaines personnes avaient tendance à se méfier de Raphaël. Quelque part, ils faisaient bien parce qu’il n’était pas le genre d’homme sympathique qui avait une multitude d’amis et qui était aimé de tous. Pour beaucoup, il était avant tout l’architecte de l’entreprise Nerys. C’était ainsi qu’il apparaissait aux yeux de tous et Maddhen ne faisait pas exception. C’était ainsi qu’elle avait réussi à le reconnaître. Quant à son nom et son prénom, il avait été obligé de les lui fournir afin de lui « rafraîchir la mémoire ». Bien sur, depuis le temps qu’il faisait ça, Raphaël ne s’en offusquait plus. Ce n’était pas comme s’il maintenait l’amitié à peu près partout où il passait. Quant à la confiance qu’il inspirait aux gens au premier abord, c’était surtout par force de belles paroles et de deux ou trois petits tours de charme qu’il arrivait à la gagner.
Il n’arrivait pas encore à définir exactement ce qu’il devait penser de Maddhen. Il la trouvait assez étrange, mais rigolote. Cependant, il la trouvait ‘irresponsable’ en souhaitant boire dans le verre d’un parfait inconnu. La mononucléose, ça ne lui disait rien ? Ca se transmettait comme ça. En mettant sa bouche n’importe où. Foutue maladie qui était assez dure à guérir. L’architecte était vraiment certain qu’en lui offrant un verre, il lui évitait une quelconque maladie. Bien sur, il y avait une chance sur deux pour que l’ancien propriétaire du verre abandonné soit en parfaite santé, mais dans le doute, mieux valait prévenir que guérir. Souhaitant en savoir un peu plus sur la jeune femme, il lui demanda pourquoi elle était là. Les raisons qu’elle lui offrit lui arrachèrent un sourire. Quelque part, c’était parfait parce que ça faciliterait beaucoup de choses.
Maddhen accepta le verre que l’architecte lui offrit et en but quelques gorgées avant d’entendre la musique qui débutait. Un tango. Apparemment, la jeune femme adorait le tango étant donné qu’elle l’invita à danser tout en lui jurant que s’il acceptait, elle resterait avec lui. Si c’était ça, alors c’était une offre que Raphaël ne pouvait pas refuser. Il faudrait être vraiment stupide pour ne pas vouloir passer plus de temps que ça avec une demoiselle aussi attirante. Pour cette raison, il se leva et lui tendit la main tout en lui affirmant qu’il savait danser le tango. Du coup, elle devrait le supporter tout le reste de la nuit. Pour ça, Raphaël la prenait vraiment aux mots. Avec lui, il fallait faire très attention à ce qu’on disait parce que pour le coup, il prenait les choses au premier degré. Après une exclamation de joie, elle le suivit sans faire d’histoire jusqu’à la piste de danse.
En même temps, c’était elle qui lui avait proposé de danser. Qu’il accède à sa demande n’était qu’une confirmation de son savoir de danse sur le tango. Faire partie de la haute société exigeait un certain savoir et la danse en faisait bien sur parti. Il fallait savoir faire bonne figure quand on était invité dans une de ces soirées mondaines où il fallait obligatoirement danser. Une fois sur la piste, il leur fit prendre la position afin de débuter cette magnifique danse à quatre temps. Raphaël aimait bien cette danse car c’était avant tout de l’improvisation puisque les pas n’étaient pas prévus à l’avance pour être répétés séquentiellement, mais c’était une danse où les deux partenaires marchaient ensemble vers une direction impromptue à chaque instant. Même si rien n’avait été décidé, il était évident que se serait Raphaël qui mènerait la danse. Quoi qu’il avait l’impression que Maddhen offrirait malgré tout un grain de nouveauté à cette merveilleuse façon de danser.
Avant qu’ils ne commencent, l’architecte lui demanda malgré tout si elle, elle savait danser le tango. Après tout, proposer une danse ne voulait pas forcément dire qu’on maîtrisait la danse. Il suffisait de suivre les pas du meneur. En guise de première réponse, la jeune femme plaça ses deux mains sur les épaules de Raphaël afin de s’y appuyer pour se hisser sur la pointe de ses pieds. Il s’attendait à ce qu’elle réponde quelque chose, mais au lieu de quoi, il eut le droit à son souffle sur la peau de son cou. Un léger frisson le parcourut aussitôt. Si elle souhaitait l’allumer, elle était sur la bonne voie. Il adorait quand les femmes prenaient les devant parce que ça rajoutait une couche de sensualité non négligeable. Il ne bougea pas d’un pouce quand elle rapprocha ses lèvres de son oreille. Il dut se faire violence pour laisser ses mains posées sur la taille de la jeune femme et les empêcher de se promener sur ses courbes. Ce qui était beaucoup plus facile à dire qu’à faire…
Finalement, elle lui offrit une réponse qui lui arracha un sourire en coin. L’épuiser, lui ? On voyait bien qu’elle ne le connaissait pas. Raphaël était vraiment plein de ressources et il était prêt à danser avec elle dix tangos si ça pouvait lui faire plaisir. Puis, Maddhen se repositionna correctement et ils purent enfin évoluer au rythme de la musique. Comme prévu, ce fut l’architecte qui mena la danse. La jeune femme suivait chacun de ses pas sans le moindre problème. Elle le laissait faire, lui accordait même toute sa confiance. Par moment, leurs corps étaient tellement collés l’un à l’autre que c’était impossible qu’ils soient plus près (tout du moins, pas en possédant des vêtements). L’embrasser aurait été un jeu d’enfant étant donné le nombre de fois où leurs visages avaient été proches.
Une fois, dans il ne se souvenait plus vraiment où, il avait lu qu’il était limite possible de faire l’amour en dansant tellement la sensualité était présente. Lorsque Maddhen tournoyait, Raphaël avait une vue imprenable sur une de ses jambes. L’envie de s’accroupir et y embrasser sa peau était là, mais il n’en fit rien. Même si l’architecte était un fervent coureur de jupons, il n’était pas vraiment fan de l’exubérance public. Etre observé ne lui donnait absolument aucune satisfaction. Cependant, lorsqu’elle venait contre lui pour passer sa jambe autour de sa hanche, il ne résistait pas à la tentation d’y poser une main et d’y effectuer une subtile caresse. Un message qui pouvait ou pas être interpréter puisque ce touché pouvait très bien faire parti de la danse. Cette proximité avec une femme, Raphaël en raffolait si bien que s’il avait pu, il l’aurait gardé contre lui. Mais ce ne serait plus du tango et c’était du tango que Maddhen lui avait demandé.
Lorsque le rythme de la musique changea, ils s’en accommodèrent sans le moindre problème. Ils semblaient presque infatigable alors que d’autres auraient sans aucun doute déjà abandonnés. Le couple de danseur qu’ils formaient transpirait la sensualité de toute part. Pour le coup, l’architecte n’avait d’yeux que pour la jolie blonde qui évoluait au gré de ses pas. Lorsqu’il avait l’occasion de plonger son regard dans le sien, il voyait à quel point les prunelles de Maddhen étaient embrumées. L’alcool ? L’excitation provoquée par la danse ? Un mélange des deux ? En tout cas, une chose était certaine, la jeune femme semblait être dans un autre monde. Quand elle atterrit sur lui de façon brusque, Raphaël maintint son corps contre le sien pendant quelques instants, ce qui permit à la jolie blonde de lui glisser quelques mots à l’oreille. Un sourire vint se dessiner sur le visage de l’architecte.
- Peut-être bien que oui, répondit-il sous le ton de l’humour. Pourquoi ? Ca fonctionne ?
Même si c’était dit de façon humoristique, il était curieux de savoir ce que Maddhen trouverait à répondre à cela. Leurs corps se détachèrent pour reprendre là où ils s’étaient ‘arrêtés’, comme s’il n’y avait jamais eu de courtes pauses. A présent, ils étaient seuls sur la piste. Tout le monde s’était écarté afin de les regarder évoluer dans une perfection quasi surnaturelle. C’était à croire qu’ils avaient fait ça toute leur vie alors que pas du tout. Pour ce qui était de Raphaël, il n’était pas un fervent adorateur de la danse, mais aimant la perfection, il était concentré et faisait tout pour être le meilleur. Quant à Maddhen, il ignorait si la grâce qu’elle possédait était naturelle ou bien si c’était le fruit de nombreuses heures d’entrainement. Quoi que la réponse fût, elle lui importait peu. Ils étaient couverts d’admiration par les autres et Raphaël aimait ça.
Encore une fois, leurs bouches furent proches. Tellement proche qu’on aurait pu jurer qu’ils allaient s’embrasser. Il l’aurait fait, si la jeune femme ne l’avait pas devancé en émettant une hypothèse sur l’endroit où ses amis devaient se trouver. Pour un brusque retour à la réalité, c’était réussi car Raphaël arqua un sourcil. Il avait momentanément oublié l’absence des deux personnes avec qui elle était venue. Oui, peut-être qu’ils étaient dehors. Peut-être pas. Allez savoir. Puis, très sincèrement, ce n’était pas comme si l’architecte en avait quelque chose à faire. Il se contenta d’un simple hochement de tête, signe qu’il avait bien compris alors qu’elle se mettait à rire aux éclats. Il ne chercha même pas à comprendre, mais se concentra plutôt sur le reste de la musique qui ne tarderait pas à jouer ses dernières notes. Pour le final, qui arriva bien assez vite, Raphaël la fit tournoyer sur elle-même un certain nombre de fois avant de la ramener vers lui pour pencher son buste vers l’arrière et la musique cessa.
L’architecte ne bougea pas pendant deux ou trois secondes avant de finalement redresser Maddhen. Ils étaient de nouveau droits tandis que ceux qui les avaient observés les applaudissaient. Au moins, ils avaient mis de l’ambiance ! Même si Raphaël ne portait qu’une chemise, il avait chaud. C’était souvent l’effet que faisait une danse aussi endiablée que le tango. En particulier quand le rythme accélérait et qu’il était du devoir des danseurs de le suivre. Passant un bras autour de la taille de la jeune femme, il la ramena à la table qu’ils avaient occupée. Le DJ venait de passer à une chanson qui n’avait pas besoin de pas de danse spécifiques pour être dansé. Leurs verres étaient toujours là. Personne n’y avait touché et personne ne semblait avoir bu dedans non plus. On pouvait faire confiance à Raphaël pour ça, il avait l’œil. Prenant son verre, il en but une gorgée. Bien que le glaçon ait presque disparu, le liquide était toujours frais et cela fit du bien par-là où ça passait.
- Et bien, je peux dire que tu es une fougueuse danseuse, lâcha-t-il presque aussitôt. Je me demande combien de temps tu peux tenir sans rendre les armes.
Dans la bouche de l’architecte, cela sonnait presque comme un défi. Maddhen étant une bonne cavalière, il pourrait apprécier de voir ce que cela pourrait donner. Beaucoup de femmes d’aujourd’hui ne savaient plus danser. Ou alors, des slows bêtes comme chou où l’homme n’avait même pas besoin de tenir sa partenaire étant donné que celle-ci se pendait à son cou. Une danse à danser les mains dans les poches ? Très peu pour Raphaël. Il jeta un coup d’œil au DJ qui semblait être à fond dans son boulot. En même temps, on ne pouvait pas le lui reprocher étant donné que s’il y avait de l’ambiance, c’était grâce à lui. Quelqu’un qui ne mettait pas de la bonne musique n’obtiendrait sans aucun doute aucun résultat. Reportant son attention sur la jeune femme, il fit :
- Combien crois-tu qu’il prendrait pour être soudoyé ?
Niveau argent, Raphaël n’était pas du tout à plaindre. Il restait juste à savoir ce que Maddhen trouverait à répondre.
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Ven 24 Oct - 11:09 | | Raphaël & Maddhen
La seule personne qui ne voulait pas ouvrir les yeux était Maddhen. Cette soirée était faite pour elle, son taux d'alcoolémie était bien au-dessus de la moyenne, l'ambiance était aphrodisiaque, la musique correspondait parfaitement à ses envies et la cerise sur le gâteau, elle avait un homme qui lui tournait autour. Combien de femmes aimeraient être à sa place ? Un homme comme lui pouvait avoir toutes ou pratiquement toutes les femmes qu'ils voulaient et c'était avec elle qu'il passait la soirée. À danser, à boire et à rire. Pourtant, même si elle le trouvait tout à fait charmant et attentionné, elle ne voyait pas ce qui se passait sous son propre nez. Toutes les personnes avaient bien compris que ces deux danseurs s'intéressaient mutuellement et qu'ils se draguaient ouvertement. Malheureusement, Maddhen ne le voyait pas, elle était dans sa petite bulle et se laissait guider par la musique et par les bras de Raphaël. Elle était comme ça, elle laissait l'environnement la guider et la manipuler à sa guise. Certain dirait que cette petite blonde était influençable, c'était sûrement le cas, elle était influencée par les personnes qui composaient sa vie. À son plus grand plaisir. On pourrait dire que cette femme était totalement centrée sur elle-même, ce qui était loin d'être un fait avéré, Maddy vivait seulement dans un autre monde. Sa petite vie se résumait à profiter de chaque instant, de s'amuser et de ne pas s'occuper des conséquences. Cette insouciance avait tendance à l'amener dans des endroits sordides et à faire des choses dont elle n'était pas fière, comme dormir dans une poubelle. L'alcool, le meilleur ami de l'insouciance.
Il fallait l'avouer, Maddhen était une fille facile, surtout lorsqu'elle avait de nombreux verres à son actif. Tout le monde pouvait l'avoir, même ce stupide de Norman. Du moins, avec cet homme-là, il lui faudrait au moins deux bouteilles de vodka pour pouvoir le supporter. L'alcool avait des pouvoirs, mais ce n'était pas non plus une potion magique. Heureusement, ce soir-là, ce n'était pas dans ses bras qu'elle était, mais dans ceux d'un architecte qui était particulièrement doué pour la manœuvrer. Il savait danser et il n'en fallait pas plus pour la charmer, même si à ce moment précis, elle ne s'en rendait pas encore compte. Ces danseurs se devaient d'être à la hauteur de cette danse, c'était pour cette raison qu'elle donnait le meilleur d'elle-même. Pourtant, elle avait de grande envie de poser sa tête dans un coin et resté assise pour laisser passer cette sensation de tournis. Pour la danse, elle était prête à se faire souffrir de mille façons. Raphaël était le partenaire idéal, elle aimait le sentir son cœur lorsqu'elle était collée à lui, sentir chacune de ses caresses sur sa jambe, même si cela faisait partie de cette danse, elle aimait ça.
Lorsque la musique changea de rythme, Maddhen put enfin souffler, reprendre l'aire qui commençait à lui manquer. Son visage était en feu, son corps était humide de chaleur et ses pieds étaient engourdit par l'effort. Le tango était peut-être une mauvaise idée, elle le remarquait que maintenait. Cette danse lui avait pris toute son énergie, même sa vision commençait à se troubler. Tout ce qui se trouvait au fond de la salle lui était très difficile à décrire, à présent, les détails lui échappaient. Des mouvements aussi brusques avaient sûrement mélangé l'alcool qui se trouvait dans ses veines. Être collé contre lui, pendant que le rythme ralentissait, était une très bonne idée. Elle profita de ce moment pour parler, peut-être que ça lui éviterait de tomber par manque de stabilité. Cette jeune femme voulait savoir si cette danse était un piège à femme et voulait simplement avoir une réponse, sans attendre une phrase précise.
- Peut-être bien que oui. Pourquoi ? Ça fonctionne ?
Comme à son habitude, Maddhen souriait, son sourire était comme figé sur son visage. Elle arqua un sourcil et essayait de ne pas rire. Une deuxième chose était à connaître sur elle, l'alcool la rendait particulièrement joviale, mais aussi un poil enjôleuse.
- Bien plus que tu l'imagines ...
La foule s'était écartée, leur laissant un peu plus d'oxygène et de place. À présent, le couple pouvait évoluer à leurs guises. Une nouvelle fois, elle lui laissa son corps, il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle. Son sang semblait bouillir dans ses veines et l'eau qui la composait s'évaporait facilement. Elle avait besoin de s'hydrater et pour une fois, elle voulait vraiment boire de l'eau. Oui, à ce moment précis, elle ne pensait plus à danser, mais elle voulait boire et une hypothèse lumineuse lui vint à l'esprit. Peut-être que les deux hommes, ses deux amis se trouvaient dehors. Toutefois, son partenaire de danse ne lui confirma n'y infirma son hypothèse, elle se contenta d'acquiescer avec sa tête. Puis, ils reprirent cette danse que Maddhen avait demandée. Sans s'en rendre vraiment compte, la fin de la musique arriva, en tournant sur elle-même, elle sentait sa robe virevoltée, elle se sentait comme Maryline Monroe. Elle adorait cette sensation, mais son tournis s'empira, surtout lorsqu'il pencha son buste. C'était difficile de ne pas fermer les yeux et de ne pas se laisser tomber. Elle luttait difficilement contre cette idée qui lui faisait envie.
Lorsqu'elle revint à elle, droite et sur ses deux pieds, tous les yeux qu'ils les avaient observés danser applaudissaient. Se maintenir aussi droite était difficile, sa tête tournait toujours autant. Raphaël la ramena à leurs tables, elle attrapa son verre sans demander son reste. Oui, mademoiselle avait grand soir ! Lui buvait le sien avec parcimonie. N'avait-il pas soif ? Était-il vraiment infatigable ? Maddhen l'était et à cette heure précise, elle n'en pouvait plus.
- Et bien, je peux dire que tu es une fougueuse danseuse. Je me demande combien de temps tu peux tenir sans rendre les armes.
Cette fois-ci, elle n'eut pas le cœur à rire, elle écarquilla même les yeux. Non, elle ne pouvait plus danser, ce n'était plus possible. Maddy avait trop chaud, trop soif, trop mal, trop de mouvement dans sa tête ... elle trouvait bien trop d'inconvénients pour se remettre à danser. Cette danse était unique et il ne fallait pas abuser des bonnes choses. Avant de répondre, elle enleva ses chaussures, une vraie torture les talons !
- Je les rends tout de suite, oui monsieur, vous êtes plus endurant que moi, enfin ... sur ce domaine. Peut-être que si une musique me motive, je danserai à nouveau.
Même si elle ne se sentait plus capable de faire autant mouvement, elle ferait l'effort pour la danse idéale. Pendant que Raphaël regardait le DJ, Maddhen regarda le Barman. Apparemment, il la connaissait bien. Sur un plateau, il y avait un mojito et un verre d'eau. Et tout en la regardant, il lui fit un clin d'œil et poussa le plateau pour que la serveuse lui amène. Être une habituée de ce bar avait des avantages, il connaissait toutes ses habitudes et ce n'était pas pour lui déplaire. Lorsqu'elle se retourna vers Raphaël, il lui demanda une phrase qui la fit sourire.
- Combien crois-tu qu'il prendrait pour être soudoyé ?
La serveuse échangea les verres, Maddhen ne fit pas attention à elle, elle était bien trop assoiffée pour ça. Le verre d'eau en main, elle commençait à le boire tout en regardant l'architecte, puis, elle le reposa délicatement. Avec un sourire malicieux, elle se pencha sur la table et lui fit signe d'avancée vers elle.
- Il est guai, tu peux le soudoyer avec ton corps ... ça pourrait être marrant.
Devinez ce qu'elle a fait directement après avoir élucidé sa question ? Oui, elle rit. Elle imaginait mal voir ces deux hommes ensembles, pour elle s'était une image comique et elle l'imaginait mal se prostituer pour pouvoir lui faire plaisir. Maddy finit son verre d'eau afin de pouvoir commencer son mojito qui, au fur et à mesure que le temps passaient, avaient moins le goût d'alcool. Est-ce le Barman lui mettait moins d'alcool ou est-ce qu'elle était suffisamment saoule pour ne plus rien sentir ? Les deux hypothèses étaient tout à fait possibles. Plus tard, genre 5 seconde plus tard, oui, ça relation avec le temps n'était pas optimal, elle continua sur sa lancée :
- Ça serait du gâchis de te vendre à un type comme lui, croit moi, tu le regretterais !
Bien sûr qu'elle savait de quoi elle parlait. Il lui avait volé son verre, c'est depuis ce jour qu'elle faisait pareille. C'est verre pour verre, besoin pour besoin ! Tous les deux avaient engagé un espèce de jeu sordide, celui qui aura le plus bu dans n'importe qu'elle verre. Pour l'instant, c'était elle qui gagnait, bien oui, ce n'était pas pratique de les voler derrière ses platines ! Maddy ne se sentait pas capable de re danser, alors à la place, elle proposa autre chose :
- Allez viens, on va faire un jeu bien plus intéressant que la danse.
Pour marcher, elle était obligée de se maintenir aux autres chaises, faut croire que le bar avait installé une piste tournante. En arrivant à destination, elle attrapa les instruments utiles et se rapprocha de Raphaël. Elle montra la cible des fléchettes pendant que le Barman la dévisageait. Avait-il peur pour elle ou pour ses autres clients ? Dans tous les cas, elle allait jouer, personne n'aurait pu l'empêcher !
- Si j'arrive à toucher le centre de cette cible avec cette toute petite fléchette, tu m'offres un autre verre, si je perds ... tu veux quoi si je perds ? Je sais, pour épicer le jeu, je mets ma bouche en jeu ! Si je perds, tu auras le plaisir de m'embrasser.
Maddhen le poussa avec un coup de fesse, c'est vrai, elle commençait à comprendre que Raphaël était intéressé par elle et que c'était réciproque de son côté. Ce n'était pas trop tôt ! Elle prit sa fléchette en main, sa cible bougeait de façon anormale, apparemment la cible aussi était mouvante. Sa trajectoire ne fut pas si bonne que prévue, elle se planta dans le poster d'à côté. La perdante se tourna vers Raphaël et se mordit la lèvre ...
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Jeu 6 Nov - 17:08 | | Maddhen & Raphaël
Dans le domaine de la danse il existait deux types de personnes : ceux qui étaient faits pour danser et ceux qui ne l’étaient pas. Il suffisait d’analyser les pistes de danse pour ça. C’était à croire que la sélection naturelle avait opéré parce que ça fonctionnait exactement pareil. Dans les forêts, les papillons blancs étaient plus détectables que les noirs, donc plus facilement capturable. Raphaël avait eu l’occasion de voir les deux styles d’être humain : ceux qui savaient utiliser leurs corps pour donner de la beauté et de la finesse à leurs gestes et ceux qui étaient trop étriqués et qui ne savaient pas bouger leurs différentes parties du corps en même temps. Fort heureusement pour lui, la sélection naturelle avait été clémente avec lui parce qu’il savait danser. N’importe quelle danse qui relevait de son rang. Non parce que si on lui demandait de se trémousser au rythme d’une musique qui faisait plus mal aux oreilles qu’autre chose, il ne fallait pas compter là-dessus. D’ailleurs, il n’appelait même pas ça de la danse. C’était juste du grand n’importe quoi !
Cependant, il devait bien avouer que danser un tango avec Maddhen relevait beaucoup plus du sport. Dès les premiers pas, il avait su que la jeune femme savait parfaitement maîtriser cette danse et du coup, il prenait du plaisir à la faire tournoyer dans ses bras et à prendre le contrôle de son corps. Personne ne semblait voir à quel point la jolie blonde était imbibée d’alcool et pour cause, elle ne manquait vraiment pas de grâce dans ses mouvements. Si Raphaël n’avait pas eu le loisir de l’observer un peu avant tout ça, il aurait juré qu’elle était sobre. Comme quoi, il fallait toujours se méfier des apparences. En tout cas, s’il y avait bien une chose qui ne laissait aucun doute, c’était la passion que le couple mettait dans ce tango endiablé. Si les gestes de Maddhen étaient involontaires, ceux de l’architecte, eux, n’étaient pas aussi innocents que ça. Car il était bien évident que ce que Raphaël voulait, Raphaël l’obtenait – tout du moins, la plupart du temps ! Il y avait encore quelques petits détails qui lui résistaient, mais il comptait bien arranger le problème rapidement !
Pour l’instant, il était bien trop tôt pour le dire, mais il jurerait qu’avec encore un ou deux verres, il pourrait faire de Maddhen absolument tout ce qui lui chantait. Etait-ce mal ? Non ! Bien sur que non ! Raphaël avait fait pire. Si cette pauvre Suzy savait, elle pourrait en témoigner. Mais jusqu’à présent, elle lui trouvait de nombreuses excuses alors que lui la laissait « espérer », lui servait des phrases à coucher dehors, du style « Je suis certain que nous sommes fait l’un pour l’autre, je le sens, juste là », tout en désignant son cœur. Puis quand il avait obtenu quelque chose, il lui sortait cette sempiternelle phrase : « Je pense qu’on a besoin de temps pour que les choses se fassent à leur rythme ». Et hop ! C’était dans la poche. La manipulation était un don inné chez lui. Mais pour certaines personnes, il n’en avait pas besoin. Il suffisait d’un sourire et c’était aussi dans la poche. Comme avec ces stupides jumelles Heelsman. Plus bêtes que ces deux-là, il ne devait pas y avoir, mais en attendant, elles avaient leur utilité. En plus de ça, elles voyaient en lui le prince charmant idéal. Allez comprendre !
Quand la musique fit une brève pause, tous les deux avaient le souffle court. Il regarda pendant quelques instants, profitant de cet arrêt d’une ou deux secondes pour reprendre un semblant de souffle. Raphaël avait chaud. Il faisait une chaleur à « mourir » dans ce bar, tout à coup, non ? Enfin… C’était surement parce qu’il effectuait une danse endiablée avec une charmante demoiselle. Lorsqu’elle lui demanda si savoir danser était un moyen pour lui de draguer ou pas, l’architecte prit cela avec humour mais ne lui offrit aucune réponse exacte. Néanmoins, il était curieux de savoir si cela fonctionnait ou pas. Le sourire de Maddhen lui offrit déjà un élément de réponse. Ou peut-être pas après tout parce que s’il fallait, elle allait lui répondre un magnifique « non » et là, elle aurait mis un coup dans son égo masculin surdimensionné ! Cependant, ce fut au tour de Raphaël de sourire. Plus le temps passait, plus il avait la sensation qu’elle lui tombait tout droit dans la poche.
Enfin, la musique cessa. La chaleur s’était faite omniprésente. Il redressa Maddhen alors que des applaudissements résonnaient autour d’eux. Ils avaient offert un spectacle des plus fascinants. Un bras passé autour de sa taille, l’architecte reconduisit la jeune femme à la table qu’ils avaient occupée précédemment. L’un comme l’autre ils prirent leur verre respectif et Raphaël but une bonne gorgée de son whisky qui lui brula légèrement la gorge. Mais étant donné que le breuvage avait été maintenu au frais par les glaçons, cela lui fit aussi un peu de bien. Du coin de l’œil, il regarda Maddhen boire son verre avec précipitation. Elle était sans aucun doute dans un pire état que lui. Il l’avait bien senti quand elle s’était abandonnée dans ses bras. Il semblerait qu’elle soit nettement moins endurante que lui. Ou plus saoule… Oui, c’était sans doute ça parce que pour savoir danser un tango, il fallait avoir un minimum d’endurance. En tout cas, Raphaël espérait qu’il ne l’avait pas trop épuisée parce qu’il était très loin d’avoir fini avec elle. Elle était venue à lui, il ne comptait pas la lâcher !
Quand il lui demanda combien de temps elle mettrait à rendre les armes, il vit bien dans son regard que c’était déjà le cas. Une danse lui avait suffit. Pour Raphaël aussi, soit dit en passant, mais il ne le dirait pas parce que si elle lui avait demandé une seconde danse, il aurait accepté à cause de son égo surdimensionné. La voir retirer ses talons fit naître un petit sourire en coin sur son visage et ses paroles terminèrent par faire grandir son sourire. Il avait gagné. L’architecte adorait gagner ! Et il était très mauvais perdant aussi ! Pour cette raison, si jamais elle lui disait qu’elle voulait danser à nouveau, il la suivrait. Ca ne faisait aucun doute ! Mais si elle ne lui proposait rien, ce n’était pas lui qui allait la trainer jusqu’à la piste de danse.
- Et bien nous verrons le moment venu, répondit-il avec un léger sourire.
Jetant un coup d’œil au DJ, Raphaël se demandait si celui-ci pouvait être soudoyé pour passer le genre de musique qui donnerait envie à Maddhen de retourner sur la piste de danse. Il fit par de sa réflexion à la jeune femme qui ne tarda pas à lui révéler ses penchants en matière de gout, ce qui fit apparaître une grimace sur le visage de Raphaël. Il n’avait rien contre les homosexuels, mais seulement les homosexuels qui ne s’intéressaient pas à lui. Il n’ignorait rien de son charisme naturel, mais ce charisme était fait pour les femmes, pas pour les hommes. Jamais encore, pour l’instant, il n’avait été approché par un homme dans ce sens-là, et il espérait bien que ça continue comme ça jusqu’à la fin. Il était hors de question qu’il laisse faire ça. En tout cas, si un gay venait l’accoster, il serait bien reçu et repartirait aussi rapidement qu’il était arrivé. Raphaël voulait bien être gentil, mais il y avait des limites à ne pas franchir.
- Très peu pour moi, finalement !
L’architecte était prêt à beaucoup de chose, mais il y avait des limites à ne pas franchir. Draguer un homme était une limite qu’il ne franchirait jamais, même si sa vie en dépendait. Et Maddhen trouvait ça drôle. Comme à son habitude, il se retint de la fusiller du regard. Raphaël n’aimait pas montrer trop ses sentiments aux autres, encore moins quand il ressentait de la colère ou quoi que ce soit d’autre. Du coup, il continua d’afficher un air neutre tandis qu’elle se remettait de la vision dégoutante qu’elle venait sans aucun doute d’avoir. Même lui n’osait pas y penser parce que ça lui filerait des cauchemars jusqu’à la fin des temps. Mais enfin, après ça, Maddhen sembla se ranger de son avis : lui avec un homme serait un pur gâchis. Il était on ne peut plus d’accord avec elle. Ca là-dessus, il n’allait certainement pas la contredire. Néanmoins, elle semblait très bien connaître ce gars-là. Peut-être avait-elle déjà essayé de le draguer et qu’elle y avait laissé ses dents parce qu’il n’était nullement intéressé par les femmes ? Raphaël préférait ne pas savoir !
Il terminait à peine son whisky quand la jeune femme lui proposa une autre occupation. Oh, un jeu plus intéressant que la danse ?! Mais Raphaël était totalement partant ! Lui, il avait un tas d’idée en tête du coup, il la suivit, restant tranquillement derrière elle alors qu’elle se tenait aux chaises pour marcher plus ou moins correctement. L’architecte était entrain de se monter tout un film quand il la vit attraper des fléchettes. Il arqua un sourcil, sans comprendre. Ils allaient jouer aux fléchettes ?! Non, ça n’allait pas du tout avec les plans de Raphaël ça ! Lui qui croyait que les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer… C’était à croire que Maddhen faisait exprès de le faire tourner en rond ! Il espérait bien que non parce que si elle ne le savait pas encore, elle allait découvrir qu’un homme avec qui on jouait ses nerfs était plus dangereux qu’un homme qu’on savait satisfaire à temps. Légèrement frustré, il l’écouta d’une oreille distraite imposer ses règles quand un élément attira son attention. Elle lui donnait le droit de l’embrasser ? Oh mais ça changeait tout ! Si elle voulait y aller lentement mais surement, il était son homme ! Tout à coup, un sourire revint se peindre sur le visage de Raphaël.
- Très bien, je te suis !
Il bougea à peine quand elle lui mit un coup de fesses au niveau de ses hanches. Il en fallait plus pour envoyer valser l’architecte. Cependant, il ne fut pas complètement statique non plus, du coup, il ne fit qu’un léger pas sur le côté, laissant de la place à la jeune femme pour qu’elle ajuste son tire et ne soit pas influencée par sa présence. Manquerait plus qu’elle dise qu’elle avait raté le centre de la cible juste parce qu’il était trop près et du coup, il louperait l’occasion de l’embrasser. Il s’appuya légèrement contre le comptoir, et attendit qu’elle tire. Il la fixait sans rien dire mais quand elle loupa son coup pour aller planter la fléchette dans le poster d’à côté. Pauvre gars… en pleine tête ! Quand elle se tourna vers lui, l’architecte se décolla de là où il s’était appuyé et s’approcha lentement, comme il avait l’habitude de le faire quand il avait réussi son coup.
- Je me demande ce que ce pauvre gars a pu te faire pour que tu lui plantes cette fléchette dans la tête ! Mais dans tous les cas, tu as perdu, ajouta-t-il en souriant.
Prenant le menton de la jeune femme entre ses doigts, il leva son visage vers le sien. Par ce geste, il ne lui demandait pas réellement la permission, étant donné que cela faisait parti du jeu qu’elle avait elle-même lancé, mais simplement pour la prévenir de ses attentions. Elle le lui devait, non ? Sans vraiment attendre plus en avant, il captura les lèvres de Maddhen des siennes pour lui offrir un baiser. Raphaël apprécia la douceur des lèvres de la jeune femme contre les siennes pendant quelques instants avant d’entamer une note plus fougueuse et plus profonde qu’un simple baiser. Cependant, il n’abusa pas d’avantage de ce droit qu’elle lui avait donné et sépara leurs bouches au bout de quelques instants. Il se recula sagement, abordant un sourire. Cependant, ne souhaitant pas s’extasier plus en avant, il attrapa à son tour une fléchette. Il était inutile de rester là-dessus plus en avant. Se tournant vers la blonde, il lança :
- Si je perds, je te dois un verre, c’est bien ça ? Si jamais tu veux changer la mise, c’est le moment !
Il attendit quelques secondes avant de lancer à son tour la fléchette qui n’alla pas se planter dans le poster, mais dans la cible, loupant malheureusement son centre. On ne pouvait pas gagner à tous les coups, après tout ! S’il y avait bien un jeu que Raphaël détestait, c’était celui-là. Gagner était une question de hasard. Or lui, il préférait les jeux où la logique était de mise. Enfin bon, c’était elle qui avait choisi et il avait accepté donc… Il se retourna vers la jeune femme, un léger sourire de peint sur les lèvres.
- Un verre, alors ?
Il fit un signe au barman pour qu’il prépare ce qu’elle souhaitait boire. Elle choisissait ce qu’elle voulait, lui payait ! C’était aussi simple que ça. fiche codée par Empty Heart |
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Dim 28 Déc - 18:04 | | Raphaël & Maddhen
Maddhen pouvait croire n'importe quoi et elle était facilement influençable. Le premier venu pouvait l'acheter, surtout avec de l'alcool. Ainsi, tout le monde pouvait lui faire faire ce qu'il voulait. Toutefois, Raphaël ne semblait pas fonctionner sur les mêmes principes. Il ne voulait pas coucher avec un homme pour avoir ce qu'il voulait, mais elle était sûre que si c'était un DJ femelle, il sauterait sur l'occasion ! La danse, c'était fini pour elle, mais elle pouvait faire un autre jeu qui serait moins compliqué, et plus marrant. Du moins, c'est ce qu'elle croyait, puis qu'après tout, elle avait loupé sa cible et puis lamentablement en plus ! Sa fléchette se retrouva sur le poster et non sur la cible.
- Je me demande ce que ce pauvre gars a pu te faire pour que tu lui plantes cette fléchette dans la tête ! Mais dans tous les cas, tu as perdu
Maddy regarda le poster, elle ne connaissait pas son visage, mais elle avait réussi à le tuer. Si c'était dans la vie réelle. Raphaël était délicat avec elle, il leva son visage et déposa un léger baisser sur ses lèvres. Elle était presque déçue, il était bien, mais ce n'était pas assez long. Tous les deux souriaient niaisement, comme deux adolescents qui avaient enfin eu leurs tout premiers baisers. Puis, il la quitta pour récupérer une autre fléchette.
- Si je perds, je te dois un verre, c'est bien ça ? Si jamais tu veux changer la mise, c'est le moment !
La main de Maddhen lui fit signe de tirer, pour le moment, elle ne voulait pas faire d'autres paris, elle voulait voir s'il était doué aux fléchettes et apparemment, il ne l'était pas non plus. Elle lâcha une onomatopée exclamant sa joie. Premièrement, elle avait droit à son verre, deuxièmement, il était aussi ridicule qu'elle. Bien sûr, il avait réussi à toucher la cible, mais pas dans le mil ! Raphaël fit signe au Barman de la servir. Il savait ce qu'elle voulait et elle préférait le laisser faire, après tout, Maddy venait suffisamment pour qu'il la connaisse bien. L'ancienne sirène récupéra une autre fléchette, elle laissa sa première dans le crâne du monsieur, elle était très bien où elle était.
Le regard de Maddhen fixait sa première fléchette, puis celle de Raphaël. C'était difficile de garder son attention sur elles. Le peu de stabilité qu'elle avait lui permet de rester debout, mais parfois, elle devait s'appuyer sur le bar pour se redresser. Elle releva son bras, l'ajusta, inspira un bon coup et tira. Encore une fois, la flèche manqua sa cible. Un sentiment de frustration vient la titiller, pas parce qu'elle ne voulait pas être embrassée par l'architecte de la ville, mais parce qu'elle était vraiment nulle à ce jeu. Heureusement qu'elle ne pariait pas de l'argent, sinon, elle finirait encore une fois à vivre dans la rue. Elle se mit face à lui, le regardant dans les yeux, ses deux mains attrapèrent le col de sa chemise, cette fois, c'était à elle de prendre les choses en main. Maddy était loin d'être une personne délicate, très loin, surtout lorsqu'elle avait ingéré beaucoup d'alcool. Ses lèvres se scellèrent aux siennes, elle le poussa violemment contre le mur et recommença à l'embrasser, un vrai French kiss. Puis, elle s'éloigna légèrement de son visage, leurs bouches étaient très proches de l'une de l'autre. Sans bouger, elle lui murmura quelques mots, les plus importants de toute sa soirée.
- A toi de jouer ...
Avant de s'éloigner de lui, pour le laisser jouer, Maddhen déposa un baiser dans son cou. Étonnement, elle reprit de la stabilité et monta sur le siège qui était face à la cible. Raphaël avait enclenché le mode séduction de Maddy, maintenant, il devait assumer. Elle attrapa son ver, apparemment, le barman ne voulait plus lui faire des mojitos. Il était peut-être l'heure d'un martini. De manière élégante, elle attrapa l'olive avec sa bouche et croqua dedans, puis elle reposa le cure-dent dans le cocktail.
- Tu veux peut-être changer les règles ? Changer la mise ?
Elle arqua un sourcil et avala sa deuxième olive. Maddhen lui sourit, un sourire plein de promesses. Elle se leva et alla retirer la fléchette de la cible et avant de se rasseoir, elle lui annonça la chose suivante :
- Je ne voudrais pas qu'elle te gêne ... ça serait bête de gâcher ton deuxième tir.
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| | | Raphaël AbbotAdmin ೨ Le Shérif de Nottingham
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Jeu 8 Jan - 14:53 | | Maddhen & Raphaël
Des proies faciles, Raphaël avait déjà eu affaire à plusieurs d’entre elles au cours de sa vie, mais cette Maddhen dépassait l’entendement. Certes, elle avait déjà pas mal d’alcool dans le sang et du coup, ça aidait à l’obtention de ce qu’il voulait : une nuit avec elle. Il ignorait ce que ça pouvait donner quand elle était sobre, mais dans l’absolu, il s’en moquait totalement. Pour l’instant, c’était le présent qui l’intéressait. Il semblerait que la jeune femme était plutôt réceptive au contact de l’architecte puisqu’elle ne l’avait pas encore repoussé. Bon, c’était un peu elle qui lui avait demandé de danser avec elle et de jouer aux fléchettes, mais quand il lui avait demandé de lui tenir compagnie le temps que ses amis réapparaissent, elle n’avait pas dit non. Donc c’était positif ! Et surtout, presque dans la poche.
D’un simple hochement de tête, Raphaël avait accepté les règles imposées par la jeune femme. Il faudrait être idiot de refuser ses lèvres. Il n’avait émis absolument aucune objection quand elle lui avait demandé un verre si jamais il perdait. Oh, elle aurait pu demander autre chose, mais plus elle avait d’alcool dans le sang, plus elle serait facilement exploitable, même si jusqu’à présent, elle n’avait montré absolument aucune résistance. D’ailleurs, s’il se rappelait bien, elle s’était aussi mise à jouer avec lui quand ils avaient dansé sous le rythme du tango. Du coup, il aurait déjà pu lui proposer de quitter le Rabbit Hole pour passer à l’étape suivante, mais l’architecte aimait aussi jouer avec ses proies avant de les consommer. Enfin bref, quand Maddhen se concentra pour viser la cible, il la laissa faire, reculant même de quelques pas pour qu’elle ne lui reproche pas sa proximité.
Pour jouer aux fléchettes, il fallait une certaine dextérité et un bon coup d’œil. Généralement, c’était facile de tirer sur la cible elle-même. Viser le centre, c’était autre chose. Mais de là à viser carrément à côté… Il fallait le faire. Ou être fortement sous l’emprise de l’alcool. Peut-être que la jeune femme avait bu beaucoup plus de verres d’alcool que ce qu’il croyait. En même temps, Raphaël ne savait pas depuis combien de temps elle était au bar avant qu’elle ne surgisse de sous sa table. Enfin, il n’allait pas s’en plaindre. Par contre, quand il vit que le pauvre homme du poster venait de prendre cher, il n’avait pas pu s’empêcher de faire une petite remarque à ce propos. En tout cas, heureusement que ce n’était pas une personne en chair et en os, sinon, il serait peut-être mort. Ou au mieux… Gravement blessé.
En tout cas, Maddhen avait perdu et du coup, elle lui devait un baiser. C’était elle qui avait décidé cela après tout. Simplement pour la prévenir de ce qu’il allait faire, Raphaël prit le menton de la jolie blonde entre ses doigts avant d’aller déposer un baiser sur ses lèvres. Tout d’abord, c’était un simple baiser puis, petit à petit, il accentua leur échange pour donner plus de profondeur. Il aurait pu continuer comme ça pendant un petit moment, mais il choisit de ne pas profiter d’avantage de ce droit qui lui avait été donné. Il relâcha la jeune femme et lui offrit un léger sourire. Pour finir, il attrapa à son tour une fléchette. S’installant devant la cible, il prit tout de même le temps de l’informer si elle souhaitait changer la donne, il était encore temps pour elle de le faire. Maddhen lui adressa un signe de main, preuve même qu’elle tenait à son verre.
Il haussa simplement les épaules avant de se concentrer pendant quelques secondes et de tirer sa fléchette. Celle-ci n’atteignit pas le centre, mais alla quand même se planter dans la cible. Le poster était sauf ! Enfin, en ce qui le concernait parce que si Maddhen décidait de continuer de jouer, il ne donnait pas cher de l’image. En tout cas, la jolie blonde semblait plus que ravie qu’il ait raté son coup. Raphaël savait qu’il n’était pas bon à ce jeu. Il était plus penché sur les jeux de logique. Là, il devait remettre tout au hasard. L’architecte fit un geste en direction du barman qui se mit directement à préparer le cocktail que la jeune femme avait l’habitude de boire. Il ne pouvait pas prétendre la connaître assez pour savoir ce qu’elle buvait, même si elle avait donné l’impression de boire n’importe quoi du moment qu’il y avait de l’alcool, en piquant des verres par-ci, par-là.
Le jeu ne semblait pas être terminé car Maddhen se précipita vers une fléchette pour viser à nouveau. Pauvre poster… Pour le coup, l’architecte s’attendait à la voir planter à nouveau l’image. Après la tête, peut-être qu’elle viserait le cœur ? Raphaël remarqua qu’elle ne se tenait pas spécialement droite sur ses deux jambes, mais il ne tenta pas une approche parce que si elle loupait sa cible elle allait dire que c’était de sa faute et réclamerait un autre tir. Elle tira et la fléchette manqua sa cible. Elle avait de nouveau perdu et comme elle n’avait exprimé aucune autre mise, l’architecte avait de nouveau le droit à un baiser. Cependant, avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit, Maddhen le prit par surprise en l’attrapant par le col de sa chemise pour l’embrasser. La surprise ne dura pas vraiment longtemps car presque aussitôt, il répondit à son baiser.
Ce baiser là avait un goût amplement différent des autres parce que cette fois-ci, la jeune femme ajouta un élément qu’il n’y avait pas la fois suivante. En tout cas, s’ils avaient attiré l’attention, Raphaël n’y fit pas du tout attention. Sa cible du jour était Maddhen, pas les autres. Donc, elle avait toute son attention. Quand elle mit elle-même fin au baiser, leurs visages restèrent assez proches jusqu’à ce qu’elle lui rappelle que c’était à son tour de jouer. Oui, c’était à son tour. Mais là tout de suite, l’architecte n’avait pas du tout envie de continuer à tirer des fléchettes. Il avait plutôt envie de tirer autre chose… Sans mauvais jeu de mots ! Surtout après qu’elle ait eu l’audace de déposer un baiser dans son cou. L’un comme l’autre semblait à présent dans les charbons ardents. Ils se séparèrent et presque aussitôt, la jolie blonde se précipita sur son verre qui l’attendait.
D’assez mauvaises grâces, Raphaël prit une fléchette. De mauvaises grâces ? Oui, jusqu’à ce que Maddhen ouvre à nouveau la bouche pour lui proposer quelque chose de fortement intéressant. Un demi-sourire se dessina sur les lèvres de l’architecte qui se tourna très légèrement vers elle. Le vent tournait, il le sentait. Et puis, il voyait bien que la jeune femme était tout aussi intéressée que lui. Ma foi, c’était tant mieux, non ? Mieux valait cela qu’une fille qui hésitait. Raphaël n’était jamais à court d’argument, il savait amadouer ses proies quand c’était nécessaire, mais c’était du temps de gaspiller.
- Très bien, fit-il. Si je mets la fléchette dans le centre de la cible, je te veux, toi, pour la nuit.
C’était peut-être présomptueux de la part de Raphaël d’affirmer qu’il pourrait mettre cette fléchette dans le centre de la cible, mais pour l’instant, il n’avait plus du tout envie de jouer, ni de tourner autour du pot plus en avant. Ses amis, Maddhen pouvait toujours les retrouver le lendemain matin ou un autre jour. Enfin bref. L’architecte aurait pu se traiter d’idiot parce qu’il ne gagnait jamais à ce jeu. Le mieux qu’il avait pu faire, c’était de s’approcher du centre de la cible, mais jamais il n’était rentré dans le petit rond rouge. Du coup, il n’avait plus qu’à croiser les doigts pour y arriver. Et prier Dieu, si Dieu existait, bien sur. Il se voyait déjà louper le centre de la cible et entendre le rire de la jolie blonde qui se moquait de lui. Et ça, ça l’énerverait. Raphaël détestait les défaites, cela ne faisait pas parti de son vocabulaire.
Il se concentra un maximum, faisant le vide autour de lui. Il ne pensait qu’au centre de la cible. Rien d’autre. Il ne devait pas penser à autre chose. Juste se concentrer. Si d’autres personnes y arrivaient, il n’y avait pas de raison qu’il échoue. Il fallait juste qu’il se concentre un peu plus. Il prit une grande inspiration, puis au bout de quelques secondes, il lança sa fléchette qui atterrit au bord du cercle rouge. Un soupire de soulagement s’échappa des lèvres de l’architecte. Il avait réussi. Certes, c’était tout juste, mais il avait réussi et c’était tout ce qui importait. Il se tourna vers Maddhen, une lueur de convoitise dans le regard tandis qu’un sourire victorieux se dessina sur ses lèvres.
- Il me semble avoir remporté la victoire, déclara-t-il.
L’architecte sortit son portefeuille et tendit sa carte de crédit au barman qui lui fit régler leurs additions respectives. Raphaël n’avait absolument aucun souci d’argent, du coup, il pouvait presque se permettre de régler les additions de toutes les personnes présentes dans ce bar. Sauf qu’il ne le ferait pas. Il n’était pas assez altruiste pour ça ! Et ce serait le prendre pour un pigeon ! Une fois qu’il eut repris sa carte de crédit, il se tourna vers la jeune femme, toujours assise sur son tabouret.
- Je n’attend plus que toi.
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| Sujet: Re: [Flashback] L'alcool est le meilleur moyen de se désinhiber [pv Maddhen] Mer 4 Fév - 12:22 | | Raphaël & Maddhen
Un jour, alors que Maddhen se retrouvait dans ce même bar, assise à la même chaise, elle s'était promis une chose, une toute petite promesse qui pouvait changer toute sa vie. Pour elle, s'était finit de sortir avec des hommes qu'elle ne connaissait à peine. Apparemment, elle n'était pas douée pour tenir ce genre de promesse. Puisque après tout, elle se retrouvait, ce soir précis, dans ce même bar, assise sur cette même chaise, à draguer un homme qu'elle connaissait que de vue. Elle pouvait se justifier de nombreuses façons, la première étant qu'elle était totalement ivre ce soir-là, la deuxième qu'elle n'arrivait pas à garder un secret, alors une promesse ... Sa troisième justification était bien plus subtile, avec un inconnu, elle n'avait pas besoin de connaître son nom, ni de le voir plusieurs fois pour enfin avoir ce plaisir irrésistible. Cette fille était un pur produit de la dépravation américaine, alors pourquoi ne pas accepter tous les regards méprisants des gens bien comme il faut. N'importe qui pourrait la traiter de tous les noms, notamment ceux qui commencent par un P ou par un S. Madd avait remarqué que la plupart des insultes finissaient par un E, avec le temps, elle pourrait être une professionnelle de tous ces petits mots doux. Cette fille était un pur produit de la dépravation américaine, alors pourquoi ne pas accepter tous les regards méprisants des gens bien comme il faut. C'était ce même regard qui arpentait le visage du barman, elle ne savait pas ce qu'il pensait et elle ne voulait pas le savoir.
Ce barman en avait vu des choses, de très nombreuses choses ... Il avait vu des adultères, des soirées entre filles, des choses banales comme étrange. Il avait même pu assister à la baston qui opposé Sebastian à son frère. Oui, la famille Tide ne pouvait pas passer inaperçu. C'était même lui qui était présent le soir où Maddhen avait simulé un évanouissement à l'annonce de sa paternité. Il était tout le temps-là quand elle voulait vomir dans les toilettes, quand elle voulait danser sur les tables du bar. Oui, toujours là quand il ne fallait pas. Il l'avait même vu à quatre pattes, se faufilant entre les tables pour chercher son ami. Il avait pu assister à un tango majestueux entre elle et Raphaël. Évidemment, il était aussi là, à la fixer alors que sa fléchette se planta dans son poster. La vie d'un barman était passionnante et lui, il pouvait devenir un bon corbeau. Avec tout ce qu'il pouvait voir, il pourrait même faire chanter les habitués !
Maddhen aimait bien des choses, mais ce qu'elle aimait par-dessus tout, c'était d'être désiré, même si parfois, elle m'était longtemps à s'en rendre compte. Pourtant, ce soir-là, Raphaël avait tout fait pour lui faire comprendre. Sa manière de la regarder, sa façon de lui parler, ses caresses subtiles durant leurs danses, ses manies de toujours lui offrir de l'alcool. Oui, elle aurait dû s'en rendre compte, mais elle était longue à la détente, très longue et son taux d'ivresse ne l'aidait pas. Toutefois, cela ne l'empêchait pas de continuer à boire, non, elle continuait. Si Raphaël voulait aller plus loin, il devrait l'obliger à arrêter de boire. Trop saoule, elle pourrait lui vomir dessus et apparemment, il voulait aller plus loin.
- Très bien, fit-il. Si je mets la fléchette dans le centre de la cible, je te veux, toi, pour la nuit.
Il la voulait, elle, entre toutes les femmes de ce bar, c'était elle qu'il avait choisie. Maddhen n'était pas une fille compliquée, surtout pas quand elle avait autant bu. À leurs premier baiser, elle savait comment cette soirée allait finir, il y avait seulement quelques zones d'ombre. Avec cette seule phrase, il éclaircissait les points qui lui manquaient. Une fois avoir payé, il se tourna vers elle et prononça les cinq mots les plus importants de toute cette soirée. L'ancienne sirène ne prononça aucun mot, elle le laissa prendre leurs destins en main. C'est très facile de perdre à ce jeu, mais apparemment, Raphaël était beaucoup plus doué qu'elle. Son visage ne reflétait pas du mépris, mais de la victoire. Il pouvait l'avoir, du moins, si elle acceptait de partir avec lui. D'ailleurs, il l'avait lui-même déclaré. Maddhen le détaillait du regard, elle ne perdait pas une miette, surtout lorsqu'il se tournait pour payer sa commande. Un tabouret pour donner des angles de vus très intéressants. Une fois avoir payé, il se tourna vers elle et prononça les cinq mots les plus importants de toute cette soirée.
- Je n'attends plus que toi.
Sans aucune hésitation, elle se leva et d'un pas décidé, elle se mit à marcher vers lui. Dans son esprit, elle marchait parfaitement bien, mais dans la réalité, elle marchait de gauche à droite. Maddhen attrapa le bras de son cavalier, s'il voulait vraiment coucher avec elle, il avait intérêt à la retenir. Tomber était si facile pour une fille pour elle, tout comme atterrir à l'hôpital. Encore une fois, elle oublia son sac, comme d'habitude ! Son esprit était si embrumé que le lendemain, elle ne se rappellera même pas si c'était sa voiture ou un taxi. Pourtant, elle gardait de nombreux souvenirs de cette soirée, mais elle avait éliminé de nombreuses informations futiles, un peu comme l'acteur qui se trouvait sur le poster.
Maddy n'était pas le genre de fille à être patiente, ni à être douce et délicate. La porte fut à peine fermée qu'elle laissa glisser sa robe au sol. Ce n'était pas si compliqué, elle était facile à enlevé. Après tout, sa manche avait glissé toute la soirée. Lorsqu'il se retourna face à elle, il pu la voir, à moitié nue, enlevant brusquement ses chaussures. Il ne fallait pas attendre longtemps pour que l'un comme l'autre se rapproche. Elle se rappelait de ses mains chaudes qui caressaient sa peau, de ses baisers. Elle se revoyait lui enlever sa chemise, d'une manière peu habile, mais tout aussi efficace et ce fut à son tour d'être abandonné. Sa tête tournait, certains de ses gestes étaient désordonnés, mais elle n'avait pas besoin de lucidité pour sentir ses pieds quitter le sol. Raphaël l'avait porté cette nuit-là, en réalité, il l'avait fait plusieurs fois, mais celle-ci était son souvenir le plus net. Son dos humide se colla contre un mur froid, elle ne pouvait pas dire où elle se trouvait, mais peu importait pour elle. Il la laissa glisser et elle retrouva la terre ferme. Les mains de Raphaël retournèrent son corps et cette fois, ce fut autour de son visage de ressentir la fraîcheur de son meilleur ami du moment. Elle s'était délectée de toutes ses caresses, de tous ses baisers. Maddhen avait été forcé de s'accrocher à lui, ses jambes commençaient de ne plus pouvoir la porter. Il avait été trop lent pour désagrafer son soutien-gorge, alors, elle l'avait fait elle-même, comme une grande. Il l'avait relevé une fois encore, elle aimait être portée de cette manière, prendre de la hauteur. Maddhen s'était retrouvé, d'une manière très délicate, sur une espèce de table, enfin, elle n'était pas sûre du meuble, ce qui n'était pas réellement utile. Ce qui, à ce moment précis, l'avait tellement aidé à ne pas se retrouver au sol.
Elle avait eu chaud, très chaud. Tous les deux partagèrent plus qu'une simple danse et bien plus que de simple baiser dans un bar. Elle avait connu sa délicatesse et lui sa souplesse. Tant qu'elle n'était pas debout, elle pouvait faire beaucoup de choses. Toutefois, même si c'était l'adrénaline qui l'avait maintenu réveillé et efficace, elle n'avait pas pu ouvrir ses yeux. Elle n'avait pas besoin d'avoir les yeux ouverts pour faire ce qu'elle faisait, ni de la manière dont elle le faisait. Maddhen n'était pas le genre de fille à se demander si elle avait réussi à satisfaire son partenaire, dans le sexe, elle pouvait être égoïste, mais cette fois, elle était certaine d'avoir réalisé sa part du boulot. Et cette part du boulot, elle l'avait fait à plusieurs endroits et sur différent meuble, ou quoi que ce soit ... L'ancienne sirène ne s'était pas préoccupée de ça, elle avait eu bien des choses à faire et réfléchir n'était pas le moment adéquat. Maddy ne se rappelait plus comment elle avait atterri dans son lit, mais au final, c'est ici où elle se réveilla, le lendemain matin.
C'était avec une sacré migraine qu'elle se leva et ce fut avec grande difficulté qu'elle se leva. Son partenaire d'une nuit dormait encore, ce qui ne l'étonnait pas, après tout, c'était avec elle qu'il avait passée la nuit. En observant la chambre, elle ne trouva aucun de ses vêtements, ce n'était pas ici qu'elle avait perdu ses vêtements. Elle enfila une de ses chemises et avança dans les lieux. Madd se retrouva face à face d'une jeune femme et c'était très facilement qu'elle reconnut une femme de ménage. Toutes les gouvernantes se ressemblaient, elle était bien placée pour le savoir, elle était fille de gouvernante. La dame lui donna sa pile de vêtements et détourna les talons. C'est comme ça qu'elle retrouva le regard méprisant des autres et une fois encore, elle se promit de ne plus jamais recommencer.
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