Beth CyrianAdmin ೨ Jane
♦ Curse : 1517
♦ Coeur : Amoureuse d'un homme sauvage
♦ Personnage de Conte : Jane
| Sujet: La vie est une aventure audacieuse ou elle n'est rien [pv Nayla] Lun 9 Fév - 17:36 | |
Jane & Nayla
Depuis quelques mois, père et moi étions arrivés dans le camp des vipères. Père s’était soudainement pris d’une envie d’étudier le venin dont ils se servaient. Tout ce qui touchait les animaux le fascinait alors ce n’était pas étonnant qu’il ait envie d’en savoir un peu plus là-dessus. Toute sorte d’animaux le passionnait. Cela passait même par la fourmi. Bien sur, il pouvait compter sur moi. Je trouvais toutes ses trouvailles fascinantes et je l’aidais comme je le pouvais. Des fois, il me demandait ce qu’il ferait sans moi et je lui répondais par un sourire aussi large que possible et qui dévoilait toutes mes dents. J’aimais bien quand père me félicitait pour mon travail. Et puis, je dessinais aussi chacune de ses trouvailles pour illustrer ses carnets de voyage. Il était content. Et il me répétait sans cesse que je dessinais aussi bien que mère. Ca me faisait plaisir parce qu’au moins, j’avais quelque chose d’elle. Ce n’était pas toujours facile de ne pas avoir de maman, mais à force, on s’y faisait. Et puis, père s’occupait bien de moi.
En tout cas, moi, j’étais contente d’être dans le camp des vipères. Je pouvais faire plein de dessins. Il y avait plein de paysages jolis à dessiner. Père m’avait même concocté de la peinture pour que je mette des couleurs. Mais il fallait que je fasse attention parce qu’il ne pouvait pas m’en faire tout le temps alors j’essayais de faire des économies. Mais ce n’était pas tout le temps facile. Mais j’y arrivais. Et parfois, père m’en faisait sans que je lui en demande. Je ne savais pas trop comment il faisait, mais il savait plus ou moins quand je manquais de quelque chose. Hormis les dessins, je m’étais aussi faite une amie : Nayla. Elle était gentille. On s’amusait bien ensemble. Elle était marrante. On s’amusait dans le camp, on s’inventait des expéditions donnant aux autres personnes différents rôles. Comme une histoire mais qu’on vivait réellement. Les autres ne comprenaient pas toujours mais ce n’était pas grave. Nous, on rigolait bien. Père rentrait aussi dans le jeu. Une fois, c’était un savant fou et une autre fois, c’était notre informateur.
Mais à force de jouer au même jeu, Nayla et moi, on commençait à ne plus avoir d’idées. Des fois, on continuait notre histoire de la veille, mais quand on s’ennuyait on changeait. J’avais rencontré à Nayla, une fois, que là où j’habitais, il y avait plein d’ours et plein de légende tout autour. Je lui avais aussi montré les dessins que j’avais faits pour père, afin de compléter ses recherches par des représentations. J’aimerais bien qu’un jour, elle vienne avec nous. Mais je ne suis pas sure qu’elle puisse… Ses parents ne voudraient pas… Mais peut-être que je me trompais ? Oh il faudrait que j’en parle à père ! Lui, il pourrait essayer. Juste pour quelques jours. Mais pour l’instant, j’avais eu une idée. Et si aujourd’hui, nous partions réellement à l’aventure ? Cette idée m’avait traversé pendant la nuit. Excitée, je m’étais endormie tard dans la nuit, mais je m’étais levée aux aurores. Excitée comme une puce, je m’étais habillée et avais préparé un baluchon avec de la nourriture pour la journée.
Avant de partir, j’enfilais mon casque d’explorateur que mon père m’avait offert l’an passé pour mon anniversaire. J’avais noué mes cheveux avec un simple ruban orangé. Pleine d’entrain, je m’échappais de la chambre où je dormais et me rendis discrètement chez Nayla. J’évitais que les gens déjà debout me voient. Il fallait faire ça discrètement parce qu’on ne nous donnerait pas l’autorisation de mettre mon idée à exécution. Discrètement, je me rendis chez mon amie. Au niveau de sa chambre, j’attrapais un caillou et le plus discrètement possible, je jetais un petit caillou qui alla cogner sur la fenêtre. Au moment où le caillou retombait sur le sol, j’entendis quelqu’un arriver. Je me jetais dans un buisson et attendis que l’alerte soit passé avant de sortir de ma cachette et de reprendre un caillou pour le jeter, lui aussi vers la fenêtre de la chambre de mon amie. Sauf qu’il n’y avait toujours pas de réaction de son côté… Regardant à gauche puis à droite, je portais mes mains à ma bouche, comme un porte-voix et lâchais discrètement mais assez fort pour qu’elle seule puisse m’entendre :
- Nayla ! Psst ! Nayla !
J’attrapais un dernier caillou et le jetais. Sauf qu’au même moment, la fenêtre s’ouvrit. Je portais mes mains à ma bouche, catastrophée à l’idée que Nayla se prenne le caillou en pleine tête… |
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