« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. » par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer
Sujet: Re: An Angel in the Demon's eyes Jeu 12 Sep - 21:53
An Angel in the Demon's eyes
Meme les plus improbables alliances sont possibles
Parfois l'espoir nous abandonne au vu des lourdes souffrances qui pèsent sur nos esprits, l'être humain est ainsi fait. Puis il y a le regard des autres, tellement important que pour y échapper on tente de se convaincre que tout va bien. Alors, on se voile la face et même ceux qui nous sont le plus proche, ne parvienne à percer à jour ce mal qui nous habite. Mais quoique l'on fasse, quoique l'on dise, on ne peut se mentir éternellement et l'on découvre peu à peu que les blessures qui ne se voient pas, nous font bien plus de mal que les autres. On n'a beau les garder rien que pour soi comme un secret que l'on cherche à enterrer. L'on se dit guéri, mais rien n'y fais, car jamais l'on ne guérit d'une blessure. L'on peut toujours espérer que la douleur s'amoindrisse avec le temps, mais au mieux on apprend à vivre avec.
Michael venait de livrer une éprouvante et longue tirade face à la journaliste. Durant la déclaration une certaine tension naquit, la tension palpable et écrasante rendait l'atmosphère encore plus lugubre. Le bruit d'un stylo glissant avec aisance sur la feuille de papier, rythmait l'allocution de Moody. Louna était rapide dans sa prise de notes elle n'en était pas moins attentive aux paroles de son interlocuteur. Michael, bien que désireux de faire éclater la vérité dosait ses effets et réfléchissait constamment afin de trouver les bons mots. Il se pensait épié, observer dans ses faits et gestes, mais surtout écouter attentivement. Il ne voulait pas être prit pour un fou. Certes d'apparence il était plus ou moins inquiétant, mais il savait s'exprimer ce qui injustifié, du moins il l'espérait, sa présence en psychiatrie.
- Des traitements spéciaux ?
Michael fronça les sourcils. « Oui des traitements spéciaux. Souffre-t-elle de problème de surdité ? C'est déjà assez difficile comme ça, alors inutile de me faire répéter les choses » se disait-il intérieurement. Il fit abstraction de cette remarque, ainsi il attendait la prochaine question. Mais à ce moment précis, il sentit quelque chose vibrait dans la poche de sa veste, il y plongea la main et en ressortit le téléphone portable que Regina lui avait offert. Il n'était pas encore tout à fait à l'aise avec l'engin, mais savait néanmoins l'éteindre quand il fallait.
« Excusez-moi ! »
Il vit le numéro de Regina s'affichait sur l'écran. L'espace d'un instant il hésita à décrocher, mais il ne put s'y soustraire. Il devait continuer l'entrevu, oublier Regina pour l'instant et aller de l'avant. Il pressa le bouton rouge et éteignit son téléphone qu'il rangea à nouveau dans la poche de sa veste.
« Un faux numéro surement ! On peut reprendre si vous le voulez bien. On n'en était aux traitements spéciaux » déclara le jeune homme qui reprit sa place. Louna avait lâché son fidèle serviteur à bille, le temps de souffler et de recevoir les informations transmises par son « invité ». Michael prit tout son temps avant de reprendre la parole, il observa Louna et fut surprit de voir une once d'incompréhension dans son regard, incompréhension se mêlant à de la peur.
- Êtes-vous en train de me dire qu'il utilise certain patient comme cobaye ?
Louna Nerys était sur une bonne piste, mais débutant son investigation, elle n'avait encore accès à toutes les informations. Ainsi elle ne pouvait voir la face immergée de l'iceberg et tous les vilains secrets du Docteur Lynch. Face à cette découverte, Moody ne put se retenir, un léger fou rire l'assaillit. L'incrédulité de la jeune femme l'amusait, bien que la situation soit loin d'être amusante. Il attendit quelques secondes, le temps de se reprendre, son regard redevint froid. Michael Moody était certainement la personne la plus insondable de Storybrooke. Aussi sauvage qu'un animal, l'on ne pouvait prévoir ses réactions avec certitude. Lynch s'y était essayé, mais en vain.
-Doux euphémisme mademoiselle Nerys. L'aile psychiatrique, voyez-vous, est vaste très vaste, mais peu d'habitants en on connaissance. En fait peu d'habitants connaissent la vérité sur ce qui se trame sous l'hôpital. Il existe deux types de patient, ceux qui ont la chance d'avoir une identité, de la famille qui leur rend visite de temps à autre. Ils sont incontestablement les mieux lôtis. A la surface, ils ont de bonnes chambres, lumineuses, spacieuses, agréables. Ainsi ces personnes « existent » et échappent à Lynch. Mais il y a les autres, les oubliés. Ils n'ont pas de noms, ils ne sont que des numéros, des ombres parmi les ombres. Nous sommes des cobayes de choix n'est-ce pas ? Après tout, officiellement nous n'avons aucune existence.
Cette fois ces deux mains tremblaient à l'unisson, le sentiment de manque se faisait ressentir et le cachait s'avéré de plus en plus difficile.
-Mais s'il n'y avait que ça ! Avez-vous déjà senti sur vos tempes le métal froid d'une électrode ? La douleur qu'on vous envoie dans le cerveau est tellement insupportable que vous n'attendez qu'une chose, qu'on vous achève. Les séances d'électrochoc font, entre autre partie du traitement de faveur. Lynch utilise aussi diverses sortes de médicaments. Prenez-moi pour un dingue si vous voulez, mais je pense que là dedans *il désigna sa tête*, il y a des choses que certains sont prêts à payer pour ne pas entendre
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Sujet: Re: An Angel in the Demon's eyes Dim 15 Sep - 10:38
Michael ☪ Louna
↘ Même les plus improbables alliances sont possibles
An Angel in the Demon's eyes .
C'est la surprise, l'étonnement qui nous oblige à évoluer. Jamais, la jeune femme ne se serait douté que l'heure de la révélation viendrait et surtout d'un homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Dangereux ? Imperceptible ? Fou ? Elle ne savait par quel mot le qualifié, seulement qui lui emmenait les réponses à ses questions, sur un plateau d'argent. Des répondes très noires, les mots de Michael tournaient en boucle dans son esprit. Elle venait d'ouvrir la porte en or et découvrit qu'il s'y cachait des atrocités, dans un rêve, elle aurait pu se réveiller, sauf que tout était réel, aucun moyen de fuir, d'oublier ce qu'elle savait à présent. Depuis des mois, elle cherchait la vérité et à présent qu'elle la possédait, la peur ne la quittait plus. Quel être pouvait agir ainsi et surtout pour quel but ? Au fond-elle, elle avait toujours su, oui son instinct lui avait soufflé de se méfier de docteur Lynch, mais de là à penser qu'il se servait de ses patients comme cobaye, elle comprenait à présent la peur dans le regard de l'infirmière qui l'avait mis sur la voie. Il y avait-il la même lueur dans le sien à ce moment précis ? Elle espérait que non, voulant surtout pas que l'informateur découvre son trouble et estime qu'elle n'était pas assez digne pour tout lui dévoiler.
Alors qu'elle s'était répétée pour elle-même, L'homme s'excusa en sortant le portable de sa poche, elle put voir l'hésitation dans son regard, la personne au bout était certainement une personne qu'il aimait. Pourtant, celui-ci ne répondit pas, protestant même que c'était un faux numéro. Tout le monde à ses secrets, cela fait partie de la face cachée du monde, même Louna ne parlait pas ses affaires à William, pas peur qu'il devint encore plus protecteur. Un jour, il serait capable de devenir une femme au foyer et elle dépérirait sans aucun doute, l'amour est important, mais l'amour n'est pas tout.
Reprenant le crayon qu'elle avait laissé tomber, elle archiva dans sa tête, le sujet téléphone, estimant que ce n'était pas important pour l'heure. Elle voulait en savoir plus sur Daniel et pour être sur de bien le suivre, lui demanda s'il utilisait certains de ses patients comme Cobaye. Pour toute réaction, Michael se mit à rire, ce qui fit arquer un sourcil à Louna, qui avait-il de drôle ? Et s'il était réellement fou et faisait une de ces crises de paranoïa. Pouvait-elle se fier à lui ? Quand son regard froid remplacer son rire, elle en eut des frissons, espérant qu'il ne s'agissait pas d'un tueur en série. L'imagination de Louna, commençait à la rendre parano pour le coup.
-Doux euphémisme mademoiselle Nerys. L'aile psychiatrique, voyez-vous, est vaste très vaste, mais peu d'habitants en on connaissance. En fait peu d'habitants connaissent la vérité sur ce qui se trame sous l'hôpital. Il existe deux types de patient, ceux qui ont la chance d'avoir une identité, de la famille qui leur rend visite de temps à autre. Ils sont incontestablement les mieux lôtis. A la surface, ils ont de bonnes chambres, lumineuses, spacieuses, agréables. Ainsi ces personnes « existent » et échappent à Lynch. Mais il y a les autres, les oubliés. Ils n'ont pas de noms, ils ne sont que des numéros, des ombres parmi les ombres. Nous sommes des cobayes de choix n'est-ce pas ? Après tout, officiellement nous n'avons aucune existence.
Ses paroles l'amenèrent à penser au petit garçon qu'elle avait vu dans l'asile, aucun nom n'était marqué sur sa chambre, faisait-il partie de ces cobayes ? Daniel Lynch n'avait-il aucun scrupule à torturer de petits humains, enfin à tout âges, ces expériences lui rejetaient l'image des personnes sans moral. Finissant de noter les mots, elle releva les regards et vit, les mains de Michael tremblés, comment avait-il pu douter de sa foi ? Cela se voyait que ce qu'il avait vécu l'avait traumatisé, un jour elle ferait payer le médecin pour ses agissements.
-Mais s'il n'y avait que ça ! Avez-vous déjà senti sur vos tempes le métal froid d'une électrode ? La douleur qu'on vous envoie dans le cerveau est tellement insupportable que vous n'attendez qu'une chose, qu'on vous achève. Les séances d'électrochoc font, entre autre partie du traitement de faveur. Lynch utilise aussi diverses sortes de médicaments. Prenez-moi pour un dingue si vous voulez, mais je pense que là dedans, il y a des choses que certains sont prêts à payer pour ne pas entendre
C'était comme recevoir une flèche en plein coeur, qui coupe le souffle. Entendre pour les tortures lui firent apparaître mille larmes éclatantes dans les yeux, des larmes qui ne coulèrent pas sur ses joues, mais pourtant bien présence. Se concentrant sur son écriture, son rayon dérapa par son choc. Plus elle se retrouvait à troubler, plus sa conviction s'intensifiait. Jamais elle ne laisserait de personne souffrir, elle s'évertuait de protéger les habitants de Storybrooke depuis sont plus jeunes âges, sa mission était toute sa vie, lui avait permis de grandir. Pour finir, il montra sa tête, il croyait que son esprit refermait des éléments que certain voulait garder cacher. Est-ce que tous les cobayes de Daniel avaient des secrets à camoufler ? Arrivant à reprendre son calme de journaliste, elle demanda :
- Il n'agirait pas pour son compte personnel, mais pour d'autres, avez-vous une idée sur leurs identités ?
Comme elle s'était doutée à leur rencontre, une personne influente le protégeait, il n'était pas le style d'homme à agir sans couvrir ses arrières. Louna ne craignait pas de s'attaquer à des personnes puissantes, elle le faisait si souvent face au maire de la ville, mais elle devait savoir à qui elle avait à faire. La question qu'elle avait notée un début de leur entrevue, trouver enfin sa place dans la discussion.
- Est-ce ces personnes qui ont permis à Daniel de devenir le « Grand Maître » ?
Sujet: Re: An Angel in the Demon's eyes Lun 16 Sep - 16:07
An Angel in the Demon's eyes
Meme les plus improbables alliances sont possibles
- Il n'agirait pas pour son compte personnel, mais pour d'autres, avez-vous une idée sur leurs identités ? Est-ce ces personnes qui ont permis à Daniel de devenir le « Grand Maître » ?
Cette question résonna longuement dans la tête de Michael Moody avant qu'il ne sorte un semblant de réponse à la jeune femme. C'était-il au moins posé la question, à savoir si Lynch agissait seul ? Bien-sûr que oui. Était-il parvenu à trouver une réponse ? Non et avec tous les traitements affligés l'on ne pouvait blâmer sa mémoire pour quelques défaillances.
Il fixa Louna un court instant avant de se forcer à replonger dans son passé et d'y trouver un semblant de preuve, un nom ou même un détail incriminant une autre personne. Il l'ignorait encore, mais il s'embarquait sur une route tortueuse où des puissances supérieures sévissaient. Louna en avait-elle conscience ? Probablement pas, d'ailleurs qui pouvait se douter de ce qui se tramait derrière les mûrs de cette charmante petite bourgade du Maine?
- Si je me souviens bien, la mutation de Lynch a pris effet peu de temps après mon arrivée. Je pense que quelqu'un de haut placé l'a couvert ou continue de le faire ?
Des images firent alors leur apparition dans la tête de l'homme, des flashbacks, les souvenirs de détails susceptibles de le guider sur une piste sérieuse que la jeune journaliste pourrait ainsi explorer sans plus attendre.
-Je crois que je me souviens de certaines choses...
Il vit alors du brouillard, c'était juste avant que le soleil ne se lève sur Storybrooke. Le brouillard avait alors assaillit les lieux. Le lac baignait dans ces ténèbres nuageux, l'étendue d'eau insondable et d'un calme olympien ne laissait entendre que son écoulement, l'écume quant à lui, mourait sur les bords de la plage située à quelques mètres de là. A cette heure là, le peuple de Storybrooke était encore aux prises avec Morphée, du-moins pour la plupart, mais l'on ne pouvait nier qu'il y avait cependant quelques résistants.
Une vieille voiture sombre s'arrêta près du lac. Son propriétaire ouvrit la portière du véhicule, sortit sa canne qui lui permit de s'extraire plus facilement de l'automobile. L'homme en question avança prudemment vers la grève, savourant le spectacle qui s'offrait à lui. Tout semblait si paisible, si tranquille malgré le fait qu'une malédiction venait de s'abattre sur les lieux. L'homme à la canne se mit à sourire, laissant apparaitre une dent en or. Il avait le contrôle et cette sensation de puissance lui conférait un incroyable bien être. Mais n'allez pas croire qu'il s'était déplacé jusqu'ici pour admirer les lieux. Monsieur Gold comme il se fait appeler ici, attendait patiemment l'arrivée d'un invité qui à coup sûr, pourrait lui être utile à la condition sine qua non que ce dernier soit enfermé.
-Je me souviens d'une étendue d'eau un lac peut-être, puis c'est brouillé...
Gold traîna le corps inconscient de Michael hors du lac, la pluie se mit alors à tomber rendant la tâche encore plus difficile que prévu. Gold rentra jusqu'à sa demeure et l'air de rien, il cacha Michael dans une cave où il prit soin de l'attacher.
-Tout ça c'était surement avant que je ne sois interné. Je ne serais dire combien de temps il s'est écoulé avant que je ne quitte cette cave, une semaine tout au plus. C'est cette même personne qui m'a ramené à l'hôpital, par la porte arrière, celle qui vous conduit directement à l'aile psychiatrique. Il me semble qu'il faut un code pour ça...
Michael continuait sa plongée dans le passé espérant découvrir l'identité de la personne responsable de son internement. Il se souvient alors de son arrivée en psychiatrie. Ce soir l'a Gold l'avait bourré de sédatif et traînait jusqu'au bureau de Lynch.
-Ma tête était lourde, mon corps l'était tout autant. Je me souviens plus vraiment ce qui s'est passé après, les voix sont inaudibles, les formes incompréhensibles...
La difficulté de se souvenir était réelle, Louna observa son invité intriguait. L'homme était excessivement concentré à tel point que ses tremblements avaient cessé. Il fouillait avidement les recoins de sa mémoire pour trouver une réponse à la question posée. Il se massa à nouveau les tempes, l'exercice devenait de plus en plus difficile....
-Promenez-vous dans les bois...promenez-vous dans les bois, promenez-vous dans les bois...Murmura Michael en redressant la tête lui-même surprit par ses propres paroles.
-Ca vous parle ? Je me souviens que je n'arrêtais pas de prononcer cette litanie adossé au mur capitonné pendant que Lynch parlait avec cet homme. Il me regardait en souriant, presque comme de la provocation. Sa dent en or était mise en valeur par les néons qui éclairaient le couloir. Je n'arrive pas à me souvenir de son nom...
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Sujet: Re: An Angel in the Demon's eyes Mer 18 Sep - 12:25
Michael ☪ Louna
↘ Même les plus improbables alliances sont possibles
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- Si je me souviens bien, la mutation de Lynch a pris effet peu de temps après mon arrivée. Je pense que quelqu'un de haut placé l'a couvert ou continue de le faire ?
Se dire quand dans cette ville, certains n'avaient aucun scrupule n'avait rien de rassurant. Il ne s'agissait plus de psy à présent, mais de la personne qui pourrait le couvrir. Voilà, pourquoi il avait toujours son air d'homme sûr de lui, il se pensait intouchable, surement imperceptible, mais c'était surement qu'il n'avait jamais croisé une personne aussi têtue que Louna, une âme pure qui ne se bat que pour la justice. Certes, elle employait des méthodes plus ou moins légales pour y parvenir, mais elle était journaliste, n'était-ce pas courant dans son milieu ?
- Mais qui ?
Ce fut comme un murmure ! Oui qui pouvait bien le couvrir, il devait bien le savoir, avoir vu quelque chose qui les aiderait. Elle devait à tout prix savoir qui était l'homme qui se camouflait dans l'ombre, Serait-il capable d'abandonner le médecin dans sa chute ? Il n'y a pas plus traite que ce genre de personne, une raison pour laquelle il était plus facile de blesser une personne juste, qui ne laisserait pas tomber son partenaire. Sauf que Lynch n'appartenait pas à ce style et par logique, son partenaire aussi.
-Je crois que je me souviens de certaines choses...
Elle ne pouvait plus le quitter du regard, essayant de comprendre les moindres facettes des mouvements de son visage, oubliant totalement qu'elle faisait face à un ancien patient du centre physchatrique de la ville. Elle serait tout de suite méfié de le voir en pleine crise, de ne pas savoir le calmer. Et pourtant, elle était pour le moment sereine, face à lui, attendant le moindre de ses mots.
-Je me souviens d'une étendue d'eau un lac peut-être, puis c'est brouillé...
Un lac ? Il y avait bien une rivière ou encore la mer à Storybrooke, mais elle n'avait jamais vu de lac. En même temps si celui-ci se trouvait dans la forêt, elle n'était pas près de le savoir, durant ses jours de repos, elle n'était pas du style à faire des randonnées, mais bien à trouver à travailler encore. Les journées se trouvaient beaucoup trop courtes, pour son emploi du temps chargé.
-Tout ça c'était surement avant que je ne sois interné. Je ne serais dire combien de temps il s'est écoulé avant que je ne quitte cette cave, une semaine tout au plus. C'est cette même personne qui m'a ramené à l'hôpital, par la porte arrière, celle qui vous conduit directement à l'aile psychiatrique. Il me semble qu'il faut un code pour ça...
Les paroles de l'homme n'étaient pas tout à fait claires, il passa du lac à une cave. Les souvenirs enfouis étaient si difficile à expliquer, qu'elle lui pardonna ce manque de précision et fit tout en oeuvre pour suivre ses mots tout en les inscrivant sur son bloc-note. Notant en gros le mot lac, cave. Cette personne pouvait donc se faufiler sans trop se faire remarquer dans l'hôpital, pour être passée par cette porte codée, elle savait qu'il n'était pas si facile d'y passer et pourtant elle avait réussi avec Masha.
-Ma tête était lourde, mon corps l'était tout autant. Je me souviens plus vraiment ce qui s'est passé après, les voix sont inaudibles, les formes incompréhensibles...
Relevant la tête, il paraissait comme être en transe. Qu'est-ce qu'on lui avait fait ? Louna détestait lire de la souffrance sur n'importe quel visage, son coeur saignait sans compter pour eux. De plus en plus l'était de Michael commençait à l'inquiéter, elle réalisait enfin le danger de cet exercice.
-Promenez-vous dans les bois...promenez-vous dans les bois, promenez-vous dans les bois...
Des mots murmurés, des mots comptés, des mots qui appartenaient à son enfance comme celle de beaucoup. Que pouvait-il bien signifier pour lui ? Quel était le rapport avec son enfermement ? Surement un lien qu'elle ne pouvait comprendre, mais qu'elle s'évertuerait à rechercher la signification. Alors qu'il avait lui-même relever la tête, il la regardait d'un air surpris par ses propres paroles.
-Ca vous parle ? Je me souviens que je n'arrêtais pas de prononcer cette litanie adossé au mur capitonné pendant que Lynch parlait avec cet homme. Il me regardait en souriant, presque comme de la provocation. Sa dent en or était mise en valeur par les néons qui éclairaient le couloir. Je n'arrive pas à me souvenir de son nom...
Alors qu'elle allait lui répondre à sa question, elle le laissa continuer à parler et ravala doucement sa salive quand il lui expliqua dans quelle condition il avait prononcé ses paroles. Sans vraiment le réaliser elle prit un peu plus de recul avec l'homme qui lui faisait face. Qui pouvait chanter, alors qu'il se faisait enfermer ? À qui avait-elle à faire ? La peur pénétrait tout son être et cela ne s'arrangea pas quand elle reconnut l'homme qu'il avait décrit. Devant garder son calme, elle préféra tout d'abord répondre à sa première question.
- C'est une comptine pour les enfants « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y 'était il nous mangerait. Mais comme il n'y est pas, il nous mangera pas. Loup y es-tu ? Que fais-tu ? Entends-tu ?»
Dans la nuit noir, le journal vide, hormis deux personnes autour d'un bureau, la jeune journaliste chantonnait la comptine qu'elle avait souvent chantée durant son enfance, la peur du loup qui vient manger les enfants avaient traversé les époques, même si à présent cela semblait dérisoire. Si Louna prenait conscience qu'elle faisait face à un vrai loup, surement qu'elle aurait compris l'importance de ce qu'elle venait de dire. Oui, le loup était là et l'entendait. Une longue hésitation la parcourut, cela put se lire dans son regard. Posant son bloc-notes sur la table, elle plongea ses yeux dans ceux de Michael.
- Je pense connaître l'homme que vous décrivez, il pourrait être assez puissant pour protéger Lynch, il fait partie des hommes de la ville le plus craint par tous, un coeur noir servi pour un sourire faux.
Jamais, elle ne lui avait fait confiance et cela ne l'étonnait même pas qu'il soit celui qui protégeait le psy, le même venin coulait dans leur veine. Cela se montrerait plus difficile de prouver son implication et l'affaire venait de prendre un niveau supérieur. Prenant une grande aspiration, elle avait peur qu'en dévoilant son nom, Michael face une erreur, mais il l'avait aidé et elle lui devait bien cela.
- C'est Mr Gold l J'essaie de ne jamais le côtoyer et vous devriez faire de même, la vengeance ne sert à rien, laissez-moi faire mon enquête, trouver des preuves et il coulera en même temps que Daniel Lynch !
Sujet: Re: An Angel in the Demon's eyes Lun 23 Sep - 12:57
An Angel in the Demon's eyes
Meme les plus improbables alliances sont possibles
L'insupportable altérité que dire de plus ? L'homme par sa nature est dramatiquement belliqueux, mais il sait aussi être généreux, heureux et ambitieux. La seule chose aujourd'hui qui réunirait les hommes, serait de trouver un ami ou un ennemi en commun, voir même une cause commune. Tout est prétexte à la réunion et aux alliances, même les plus improbables quand on y pense.
-Promenez-vous dans les bois...promenez-vous dans les bois, promenez-vous dans les bois. Ça vous parle ? Je me souviens que je n'arrêtais pas de prononcer cette litanie adossé au mur capitonné pendant que Lynch parlait avec cet homme. Il me regardait en souriant, presque comme de la provocation. Sa dent en or était mise en valeur par les néons qui éclairaient le couloir. Je n'arrive pas à me souvenir de son nom...
- C'est une comptine pour les enfants « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y 'était il nous mangerait. Mais comme il n'y est pas, il nous mangera pas. Loup y es-tu ? Que fais-tu ? Entends-tu ? » Je pense connaître l'homme que vous décrivez, il pourrait être assez puissant pour protéger Lynch, il fait partie des hommes de la ville le plus craint par tous, un coeur noir servi pour un sourire faux.
Michael qui ne semblait avoir entendu les dernières paroles de la jeune femme, se renferma à nouveau sur lui. D'abord dans un souffle, il reprit la comptine. Il l'a murmura à plusieurs reprises ne se souciant pas de Louna. Il cherchait ainsi des réponses, peut-être que les paroles de cette chanson représentaient quelque chose, ne serait-ce qu'une infime pièce du puzzle.
-C'est étrange, c'est tellement familier et pourtant je suis incapable de comprendre d'où ça sort. C'est comme si une partie de ma vie avait été effacé. Je ne me souviens même pas de mes parents, de leurs prénoms. De mon enfance je n'ai aucun souvenir, rien... J'en arrive même à me demander si finalement mon internement n'était pas justifié. Lynch est très fort pour vous brisez et vous faire croire ce qu'il veut vous faire croire.
Il regarda dans le vide comme s'il cherchait à se convaincre lui-même de ce qu'il disait.
-C'est comme si dans une vie antérieure j'avais commis des actes répréhensibles, des actes justifiants une telle punition. Vous ne vous êtes jamais posé la question, à savoir si avant d'être Louna Nerys, vous n'étiez pas quelqu'un d'autre ? Ca ne vous arrive jamais de rêver de choses complètement absurdes ?
Louna Nerys était en ça, la troisième personne à qui Michael posait la question, ça en devenait presque une habitude. L'homme était ainsi habité par la conviction profonde qu'avant de vivre cette vie, il en avait vécu une autre, ce qui pouvait, à ses yeux, expliquait ses troubles de mémoire. Certes à ce moment précis on pouvait aisément le prendre pour un fou, mais la conviction qu'il avait dans le regard pouvait néanmoins laissé planer le doute. D'autant plus qu'il n'était pas le seul en ville à tenir ce genre de propos. Louna posa son bloc-notes sur le bureau et plongea son regard azur dans les yeux amande de Michael.
- Je pense connaître l'homme que vous décrivez, il pourrait être assez puissant pour protéger Lynch, il fait partie des hommes de la ville le plus craint par tous, un coeur noir servi pour un sourire faux.
L'attention de Michael à l'égard de Louna, était toute entière. La jeune femme détenait une pièce du puzzle et la plus convoitée qui plus est. Tout pouvait se jouer maintenant, ici, dans ce bureau. Un nom, voilà ce qu'attendait Michael, juste un nom pour célébrer les prémisses d'une impérieuse vengeance, légitime et incontestable.
- C'est Mr Gold ! J'essaie de ne jamais le côtoyer et vous devriez faire de même, la vengeance ne sert à rien, laissez-moi faire mon enquête, trouver des preuves et il coulera en même temps que Daniel Lynch !
Un nom, voilà tout ce à quoi se résumer les choses. Ainsi le responsable se nommait Monsieur Gold. L'homme à la dent en or, l'homme à la canne, l'homme propriétaire... Michael se tue un instant, il cessa de réfléchir, le nom qu'on venait de lui délivrer résonnait encore dans sa tête, comme une rengaine grinçante que l'on tente d'oublier par tous les moyens, un mal qui vous ronge sans que l'on ne puisse en comprendre l'origine... Michael déglutit bruyamment, en un quart de seconde tout avait changé et désormais plus rien ne comptait à part la vengeance... L'homme se reprit très vite et l'air de rien il entama ses dernières répliques face à la jeune femme qui avait pris le temps de recueillir ses dires.
-Vous êtes-vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage sur terre ? Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance ? Moi je crois que oui et je crois qu'une seule personne est capable de changer la vie de beaucoup d'autres pour le meilleur ou pour le pire.
Il se leva et serra la main de Louna pour mettre un terme à leur entretien. Il semblait être un peu plus apaisé que lorsqu'il avait passé le pas de la porte. Ses tremblements avaient cessé et son regard semblait un peu plus vivant. En apparence l'homme semblait délivré de ses démons...seulement en apparence.
-Merci de m'avoir écouté. Vous n'imaginez même pas ce que vous venez de faire pour moi. Ah oui j'ai failli oublier!
Il prit en main le bloc-note de la jeune femme, lui demanda son crayon qu'elle lui tendit non sans hésitation. Michael se baissa et commença à griffonner quelques choses sur le papier.
-Vous trouverez sur le papier les substances employées par Lynch. Si ma mémoire est bonne il utilisait du Halcion à base de Triazolam en faible dose. Il me donné aussi des médicaments dont le nom m'échappe. Il y avait aussi du fentanyl je crois, par injection en cas de crise violente. Pour le reste je suis incapable de vous donnez les dosages précis, c'est tout ce dont je me souviens. Bonne chance pour votre article mademoiselle Nerys et mes félicitations pour votre futur mariage. L'amour le plus beau des trésors, mais aussi la plus grande des faiblesses...
Il lui sourit franchement, Louna fut interloquée par son attitude, c'est comme si elle faisait face à un tout autre homme, comme si sa personnalité venait de se dédoubler sous ses yeux. Michael inclina la tête, tourna les talons et s'en alla sous le regard de Louna.
*fond musical Street Map-ATHLETE*
Nous sommes si nombreux si terre, près de 7 000 000 000 d'âmes dans le monde. Et pourtant l'on peut parfois se sentir si seul, si différent des autres.
Le calme régnait sur Storybrooke plongé dans les ténèbres de la nuit. Michael souffla sur ses deux mains, dévala les escaliers du journal et retrouva le trottoir.
Il y a certaines personnes qui prennent peur...
Louna était encore debout sous le choc des révélations délivrées par ce parfait inconnu. Elle se posait bien des questions à présent...
Certains rentrent chez eux...
Granny aidait de Ruby rangea les menus qui traînaient dehors et se prépara à fermer le restaurant.
Certains racontent des mensonges pour s'en sortir...
Regina éteignit la lumière de son bureau, le coeur lourd elle regagna sa voiture
Et d'autres font simplement face à la vérité.
Michael continuait d'avancer dans les rues de Storybrooke...
Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien...
Il passa non loin de la boutique de Mr Gold encore présent au vu de l'éclairage.
Et certains sont bons et luttent contre le mal.
Non loin de là Mary Margareth, qui avait passé la soirée avec ses amies, retrouva elle aussi son véhicule et croisa au passage le regard de madame le Maire qui roula devant elle.
7 000 000 000 milliards de personnes, 7 000 000 000 d'âmes et parfois, il ne vous en faut qu'une...
Michael vit la voiture de Regina passer juste devant lui, il se cacha dans l'ombre, le coeur serrait. Désormais plus rien ne serait comme avant...
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