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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 I need a job, can you help me ? [PV Gold]

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Lacey French

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MessageSujet: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeJeu 11 Juil - 18:57




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Allan & Lacey

~ Je connais un moyen très doux pour séduire le loup ~


Quand je me réveillais, la journée était déjà plus que bien avancée. Le soleil était même déjà sur son autre versant quand j’émergeais de mon sommeil. Roulée en boule sous mes draps, je fronçais les sourcils en sentant un rayon de soleil sur mon visage. Surement, j’ouvris un œil pour constater que celui-ci passait entre mes deux rideaux fermés et manque de chance, ça me tombait en plein dessus. Avec un gémissement endormi, je me retournais de l’autre côté pour ne plus l’avoir en pleine figure et fermais à nouveau les yeux pour prendre le temps de bien me réveiller. J’avais, encore une fois, passé toute la nuit au chercher le Rabbit Hole et étais rentrée au petit matin, quand Sun partait travailler. C’était souvent comme ça. Nous n’avions pas du tout le même rythme de vie, mais ça ne semblait pas la déranger. Enfin, c’était ce que je croyais.

Je me souvenais vaguement l’avoir entendu me dire qu’il fallait que je me trouve un travail le plus rapidement possible parce que je commençais à être à sec au niveau argent. Elle était bien gentille, mais ce n’était pas comme si je n’avais pas déjà cherché ! Sauf que rien ne me plaisait. Madame Lucas m’avait proposé de devenir serveuse au Granny’s Diner, mais j’avais refusé aussi sec. A voir la façon dont elle traitait Ruby, ça ne me donnait pas du tout envie d’être serveuse chez elle. Et puis, je n’étais pas faite pour servir les gens. Je préférais consommer. C’était aussi ce que j’avais répondu au propriétaire du Rabbit Hole quand il m’avait fait la proposition d’être serveuse également chez lui. J’avais aussi cherché dans les petites annonces et tout ce que j’y avais vu était plus que barbant.

Le seul endroit qui me bottait bien était fermé et abandonné. Ce qui était bien ma veine parce que je serais bien devenue bibliothécaire, moi. En plus, ce n’était pas un métier trop chiant et qui demandait un effort constant. Je trouvais ça cool, du coup. Et puis j’aurais des livres à disposition plus facilement plutôt que d’en acheter et épuiser tout mon argent. Sauf que ce n’était pas possible : fermée et abandonnée ! J’avais demandé à Sun comme ça se faisait qu’elle soit dans cet état-là, mais elle n’avait jamais su me répondre. D’après ses propos, la bibliothèque avait toujours été fermée. Alors à quoi servait-elle ? Pourquoi n’avait-elle pas été revendue pour être transformée en autre chose ? Je n’en savais absolument rien et apparemment, je n’en aurais jamais la réponse. Donc du coup, voilà la raison pour laquelle je commençais à ne plus avoir un seul rond et sans boulot ! Heureusement que j’avais développé une technique imparable pour me faire offrir des verres, sinon, je resterai cloitrée dans cet appartement.

Avec beaucoup de mal, je réussis à trouver la sortie du lit, mais une fois sur mes deux jambes, ça allait un peu mieux. Je baissais les yeux pour me regarder un peu et constatais que je m’étais couchée toute habillée. Bof, un peu plus ou un peu moins… Au point où on en était… Je n’ouvris pas tout de suite les rideaux de ma chambre. Je sortis de ma pièce et me dirigeais vers la cuisine. J’avais besoin d’une tasse de thé pour me réveiller. D’un geste endormie, je mis en route la bouilloire et ouvris un placard pour en sortir ma boite à thé. Je fis ma petite sélection avant de sortir une tasse et de tout préparer en attendant que l’eau soit chaude. Par la suite, je m’installais sur une chaise de la cuisine, baillant aussi fort que ma mâchoire pouvait s’ouvrir. Je touillais tranquillement le contenu de ma tasse après y avoir mis un sucre et me perdis un peu dans mes pensées jusqu’à ce que j’aperçoive un mot d’accroché sur la porte du frigo portant mon prénom. Intriguée, je me levais et décrochais le morceau de papier.


Lacey,

Etant donné ton état de ce matin, je n’ai pas poursuivi la conversation, mais il faut vraiment que tu trouves un boulot. Vas voir M. Gold à sa boutique, je suis sure qu’il te trouvera un boulot. Et vas-y, s’il te plait, sinon, je te fais embaucher à l’hôpital.

Bonne journée,
Sun.


Je levais les yeux au ciel. Bon et bien je savais quoi faire aujourd’hui, au moins… Sun avait su où taper pour me ‘motiver’ à aller voir ce fameux M. Gold. Elle savait que je ne voulais plus jamais remettre les pieds à l’hôpital donc pour le coup, je n’avais plus le choix. Je froissais le morceau de papier et le laissais tomber dans la poubelle avant d’aller me rassoir sur mon siège et de continuer à boire mon thé. Je me demandais bien ce que ce M. Gold pourrait me trouver comme boulot. D’ailleurs, ça allait être la première fois que je verrais cet homme. On m’en avait énormément parlé depuis que j’étais sortie du service de psychiatrie. Apparemment, c’était lui le propriétaire de toute la vie, ce qui me laissait déjà présumé que ce type devait avoir de l’argent à revendre. Ensuite, on m’avait appris qu’il était sans pitié avec les autres. Ce qui était fortement intéressant en fait. Même s’il ne trouvait aucun boulot pour moi, j’étais curieuse de le rencontrer.

Je terminais ma tasse de thé et partis m’habiller pour me rendre à la boutique de ce M. Gold. Après avoir ouvert rideaux et fenêtre et après avoir pris une bonne douche, je m’habillais avec une jupe noire et une chemise à carreaux bleue. Je relevais mes cheveux avec une pince. Avant de quitter l’appartement, je refermais ma fenêtre de chambre. Sun m’avait répété un bon nombre de fois de ne pas oublier car apparemment  un petit plaisantin s’amusait à voler des trucs. Comme quoi, il y avait des gens qui n’avaient pas grand-chose à faire de leur vie… Sac en main, je quittais mon nouveau chez moi et sortis de l’immeuble. Le temps était vraiment magnifique, le soleil était toujours présent, malgré le fait que nous soyons au beau milieu de l’après-midi et il faisait une chaleur agréable. De quoi vous filer le sourire jusqu’au moment d’aller se coucher !

Je ne mis pas trop de temps à trouver la boutique de M. Gold. Je regardais vite fait la devanture et honnêtement, je fus bien déçue de découvrir qu’à l’extérieur, sa boutique ressemblait à n’importe laquelle de cette ville. S’il était vraiment le propriétaire de Storybrooke, il le cachait très bien ! J’avisais la pancarte avec écrit OUVERT dessus et je tournais la poignée. La petite cloche sonna, manifestant ainsi ma présence. Tout comme l’extérieur, l’intérieur ne montrait rien de l’importance de l’homme dans cette ville. Il y avait des babioles absolument partout. C’était un vide-grenier cette boutique ou quoi ? Lui revendait-on les vieilleries qu’on ne voulait plus ? Comment est-ce qu’il comptait me trouver un boulot avec une boutique pareille ? Bref, je commençais sérieusement à être déçue de ce que je voyais. J’avançais jusqu’au comptoir sans que personne ne se manifeste. Etait-il au moins présent ?

- Il y a quelqu’un ? demandais-je en me penchant légèrement par-dessus le comptoir pour voir s’il y avait quelqu’un à l’arrière de la boutique.


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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeSam 13 Juil - 17:53






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Pour une fois que le soleil brillait dehors, c’était agréable. Il réchauffait délicatement la peau et redonnait le sourire. Ce matin quand  j’ai ouvert mes volets, je suis resté un moment pour profiter de ces quelques rayons de soleil rare en cette période de l’année. Mais ce début de matinée annonçait une belle journée en perspective.

La matinée se passa tranquillement, Walgrim est venu payer un de ses loyers en retard, entrant timidement dans ma vieille boutique, il avait déposé le chèque sur le comptoir ne se donnant même pas la peine de m’attendre. J’étais comme souvent dans l’arrière boutique et même si le carillon me préviens des éventuels visiteurs je ne peux pas forcement me libéré dans l’instant et même si j’avais pu il n’est pas resté assez longtemps pour que je l’accueille comme il se doit.

Emma aussi est passé ce matin là, pour venir pester sur notre ennemie commune : la mortellement dangereuse Regina mais hormis ses deux visites, rien de spécial ne vint déranger ma routine habituelle. J’ai même eu le temps de mettre dans les gongs de la porte qui avait commencé à grincer, ce qui aurait fait trop peur aux clients, déjà qu’ils ne sont pas rassurés à l’idée de venir me voir.

La grande horloge de Gepetto sonna midi, et je pris ma pause déjeuner, comme tous les jours. Une fois mes affaires emballées pour le midi, je fis une pause devant cette grande horloge qui marquait le temps malgré toutes les années où elle est restée immobile. J’ai du la dépoussiérée un peu, mais les rouages étaient intacts malgré le temps. C’est presque un comble, une horloge subir les marques du temps.

Une fois de retour à la boutique, je vérifiais que rien ne manquait. Hormis Luz je ne connaissais pas d’autres voleurs mais on n’est jamais trop prudent. Une fois cette petite vérification faite, je posais mon sac derrière le comptoir et allait dans l’arrière boutique pour faire un peu de tri dans certains documents...

Les heures passèrent mais personne ne franchit la porte jusque tard. Il restait encore une heure d’ouverture quand le montant de bois frappa le carillon installé au-dessus. Je ne pouvais lâcher tout de suite car je risquais l’erreur sinon et mon visiteur qui s’impatientait de ne voir personne arriver pour l’accueillir demanda :


« Il y a quelqu’un ? »

Je me redressais d’un coup. Cette voix... Non ce n’était pas possible, Elle était morte. Pourtant cette intonation enfantine et ses mots chantant, je ne connaissais personne qui les faisait aussi bien qu’Elle. Cette voix était gravée au fer rouge dans ma mémoire. Il fallait que je vérifie. Regina m’aurait-elle menti ? Elle n’en était pas à son premier mensonge. Mais dans ce cas où était-elle toutes ses années ? Les questions se bousculaient dans ma tête et je remarquais que je m’étais figé. Je secouais pour aller voir, mes muscles étaient raides comme s’ils me disaient de ne pas y aller. Ma jambe me lançait plus que d’habitude, un pas après l’autre je m’avançais vers la pièce principale de ma boutique.

Passant la trouée dans le mur qui servait de porte communicante, je la vis, identique à mon souvenir. Fine, son visage délicat encerclé par ses boucles rebelles, un air curieux dessinait sur ses traits un léger sourire. Je n’arrivais pas à le croire. Je me forçais à continuer à avancer et à cacher les émotions qui m’assaillaient. Impossible, toutes ses années, je l’ai crus morte et la voila qui se tenait devant moi, légèrement penchée sur le comptoir. Elle ne m’avait pas encore vu, j’écrasais une larme solitaire qui avait roulé sur ma joue. Puis je me rappelais qu’elle n’avait aucun souvenir de moi, tous effacés par la malédiction. Je en devais rien montrer. Je pris la place derrière le comptoir, me reposant lourdement sur la surface de bois, ne sachant pas si mes jambes me soutiendraient aussi longtemps.

« Bonjour mademoiselle, que puis-je pour vous ? »

Je fis mine de l’observer, essayant en vérité de la regarder le moins possible pour m’éviter des souvenirs trop douloureux. Je verrouillais mes émotions et pris une grande inspiration. Puis je repris, faussement hésitant.

« Je n’ai pas souvenir de vous avoir déjà vu à Storybrooke. Vous venez d’arriver ? »


Je savais pertinemment que c’était impossible puisqu’elle venait du Royaume enchanté mais je voulais l’amener à me parler, à me dire où et pourquoi, elle avait disparu tout ce temps...


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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeVen 19 Juil - 18:13




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Allan & Lacey

~ Je connais un moyen très doux pour séduire le loup ~


Je comprenais parfaitement bien la nécessité de trouver du travail, mais on ne pouvait pas dire qu’il y avait grand-chose qui me branchait à Storybrooke. Et il était hors de question que je fasse serveuse, même si c’était ce qui était le plus rechercher dans cette petite ville du Maine. Avais-je la tête de la fille qui servait les gens ? Même si j’aurais été payée pour apporter les consommations aux clients et que j’aurais gagné quelques pourboires, si les gens étaient sympas, j’avais la sensation qu’être serveur se rapprochait beaucoup plus de l’esclavage qu’autre chose. Après tout, il m’avait suffit d’aller au Granny’s Diner une fois pour voir comment cette grand-mère traitait sa propre petite fille en l’interdisant de discuter avec quelqu’un pour autre chose que les commandes. Au Rabbit Hole, c’était différent, on avait le droit de discuter avec le client, mais ce n’était pas pour autant que ça retirait ce sentiment d’esclavagisme.

Du coup, je galérais pour trouver quoi faire. Il y avait bien la bibliothèque qui m’aurait plu, mais elle était fermée et semblait abandonnée depuis des années lumières. Pourquoi le métier de bibliothécaire ? Parce qu’au moins, je serais au calme pendant la journée et puis parce que chaque sensation de souvenir que je pouvais éprouver, je les avais quand je voyais un livre. Alors si je me retrouvais au beau milieu d’un millier de bouquins, peut-être que je retrouverais l’intégralité de mes souvenirs avant le secteur de psychiatrie ? Ce n’était que des suppositions, donc ça valait peut-être le coup d’essayer. Et puis dans tous les cas, j’aurais un boulot, Sun serait contente et je gagnerai de l’argent pour pouvoir continuer à m’amuser et à me faire plaisir. Tout le monde était gagnant en fin de compte. Sauf qu’il ne fallait pas trop rêver, la bibliothèque était vraiment abandonnée…

J’avais écouté le conseil de Sun et je m’étais rendue dans la boutique de ce fameux M. Gold. Je m’attendais à beaucoup de choses, sauf à celle de trouver une boutique remplie de vieillerie en tout genre… Il y avait vraiment de tout et n’importe quoi. Sérieusement, il avait vraiment des clients qui venaient acheter ces objets ? Déjà, moi qui n’avais pas de maison à moi, je ne trouverais rien d’utile à acheter là-dedans. Ou alors, il faudrait que je m’appelle Marco pour ça. Lui, il semblait aimer les vieilleries, même s’il tenait le garage Marine. En voyant l’état de cette boutique qui était très loin d’être luxueuse ou même spacieuse, j’avais vraiment du mal à me faire à l’idée que l’ensemble de la ville appartenait à cet homme. Enfin, et puis, il ne semblait pas non plus particulièrement pressé de venir me voir parce que depuis que j’étais rentrée dans la boutique, je n’avais pas senti âme qui vivait.

Peut-être qu’il n’était pas là… Mais en même temps, quel commerçant laisserait l’écriteau « OUVERT » s’il était absent ? Donc cette supposition ne tenait pas debout. Aussi, je me penchais par-dessus le comptoir pour voir si j’apercevais quelqu’un, mais rien. Du coup, je fis le seul truc qui me vint à l’esprit : demander s’il y avait quelqu’un. Aucune réponse immédiate se fit entendre, par contre, j’entendis du bruit provenir de l’arrière boutique. Il y avait bien quelqu’un, ça s’était certain. J’attendis encore un peu, sans rien dire quand enfin le fameux M. Gold apparut. Je lui offris un léger sourire. Je rencontrais enfin l’homme qui faisait peur à tout le monde dans cette ville et je devais bien avouer que je comprenais pourquoi puisqu’il en imposait. Je le regardais s’appuyer sur la surface en bois du comptoir. J’avais remarqué qu’il boitait, mais je ne dis rien là-dessus.

- On m’a dit de venir vous voir pour trouver du boulot. Vous êtes, en quelque sorte mon dernier espoir.

Sun ne m’avait pas encore menacé de me mettre dehors, donc j’avais peut-être encore du répit. Mais dans tous les cas, il fallait quand même que je trouve un emploi. C’était bien la première fois qu’on me demandait si je venais d’arriver en ville. Jusqu’à présent, beaucoup de gens avaient affirmé me connaître, un peu comme si mon petit séjour en psychiatrie n’avait jamais eu lieu ou comme si j’étais simplement partie en voyage et que je revenais. Du coup, je me demandais si M. Gold avait toujours vécu à Storybrooke ou bien était-il revenu entre temps ? Je n’en savais strictement rien. Il y avait tellement de choses qui m’échappaient que du coup, il allait me falloir encore un peu de temps avant de pouvoir assimiler certains éléments. Heureusement pour moi que j’apprenais assez vite. C’était un avantage pour moi.

- Pas vraiment, non. J’ai toujours été là sans être là.

Je n’avais pas spécialement envie de lui dire que je sortais à peine du service de psychiatrie. D’ailleurs, mis à part Sun, mon père et le Docteur Lynch ne savaient que j’étais récemment sortie de là et je n’avais envie que cela s’ébruite de trop non plus. J’avais un minimum de fierté donc bon. Et puis, il n’y avait rien d’avantageux à dire qu’on sortait d’un asile. Encore moins quand on cherchait du travail parce que c’était l’excuse parfaite pour ne pas m’en donner.



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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeSam 20 Juil - 14:39






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Un sourire. Un simple petit sourire et la journée avait déjà un autre aspect. Ou était-elle passée tout ce temps ? Elle était forcement dans le village mais où ? Peu de choses m’échappaient, comment ai-je pu passer à côté de sa présence ici ? Il est vrai que je ne la cherchais pas particulièrement mais j’aurais du tout de même savoir qu’elle était là. A moins qu’elle n’est était cachée par quelqu’un. Mais qui ? Toutes ses questions se bousculaient dans ma tête et pourtant je dois rester concentré sur la conversation.
Déjà que mes émotions étaient revenues quelques instants, cela ne devait pas se produire et je devais rester calme.


« On m’a dit de venir vous voir pour trouver du boulot. Vous êtes, en quelque sorte mon dernier espoir. »

Un travail, voila qui était original, ce n’était pas souvent que l’on venait me voir. On allait plutôt voir Granny ou Emma ou même Mme la Maire, mais jamais moi ou très rarement. Il est vrai que j’étais le dernier espoir par contre. Elle avait du voir toutes ses personnes avant. Alors qu’avais-je de plus à lui offrir ? Je devais faire appel à des souvenirs que j’avais enfouis. Savoir ce qui lui plaisait ce qu’elle aimerait faire dans ce village. Aujourd’hui je n’aurais surement pas d’information sur sa situation avant qu’elle réapparaisse mais je ne devais pas être trop curieux, de peur qu’elle se referme et que je n’accède jamais à ces informations. D’ailleurs la réponse à ma question resta vague :

« Pas vraiment, non. J’ai toujours été là sans être là. »

Tant pis, je sais être patient. Que pouvais-je donc proposer à Belle ? D’ailleurs s’appelait-elle encore ainsi, nous avons tous changé de nom depuis le sort noir de la Reine Noire. Je fis signe à la brune de me suivre dans l’arrière boutique où se tenait deux chaises et une table, légèrement encombrée mais qui laissait tout de même la possibilité de discuter calmement. Je désignais une des deux chaises et m’assit sur l’autre, en déposant ma canne sur le rebord de la table. Je croisais mes mains sur mes genoux prenant bien le temps. Faisant un peu trainé les choses, je ne voulais pas la laisser partir, maintenant qu’elle était là. Non il ne fallait pas que je laisse ce genre de pensée me gagner. Il est vrai que j’appréciais sa compagnie mais ce n’était pas une raison.

« Comme ça vous venez pour trouver un travail. Voyons ce que je peux vous proposer. »


Je fis une pause théâtrale pour amener la question qui me brulait les lèvres depuis que je l’avais formé dans mon esprit.

« Mais au fait, je ne sais même pas votre nom. Commencez par ça et dites moi, ce que vous aimeriez faire te je verrais si j’ai quelque chose pour vous contenter. »


Je sentais qu’elle n’était pas très à l’aise avec moi, pour une fois la crainte que j’inspirais m’était désagréable mais bon, c’était ainsi et je ne pouvais me changer, je n’en avais pas l’envie non plus, même pour elle, je n’avais pas renoncé à la magie, mais maintenant que la magie n’était plut (enfin pour l’instant), et qu’une deuxième chance m’était offerte avec elle. Quelle sera ma réaction ? Comment dois-je réagir face à elle. C’était la première fois que j’étais aussi déstabilisé et que je ne contrôlais pas la situation. Pourquoi a-t-il fallu qu’elle réapparaisse ? Mon cerveau fonctionnait à plein régime, tout ça à cause d’une personne qui n’aurait pas pu pousser ma porte. Et en face de moi, ce tenait Belle, inconsciente de ce qu’ell provoquait en moi qui gardait un masque impénétrable, neutre.

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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeVen 26 Juil - 18:35




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Allan & Lacey

~ Je connais un moyen très doux pour séduire le loup ~


Ce qu’il y avait de bien avec ce M. Gold, c’était qu’il était direct et me demanda la raison de ma présence dans sa boutique. Je ne savais pas s’il recevait beaucoup de clients ici ou alors, ces derniers devaient aussi venir pour d’autres choses que pour acheter ce qu’il avait en magasin. Se faisait-il réellement de l’argent en vendant toutes ces babioles ? Honnêtement, je me posais des questions parce que ça ne me semblait pas du tout possible. Il fallait aimer les vieilleries pour ça. Ou bien être brocanteur ou que sais-je encore. Enfin, comme il me l’avait demandé, j’exposais ma situation et lui annonçais que je cherchais du travail. Je le pensais sincèrement quand je disais qu’il était mon dernier espoir. Le métier de serveuse ne m’intéressait absolument pas et puis rien ne me faisait réellement envie ici, à Storybrooke. Du coup, je plaçais tous mes espoirs en lui pour me trouver ce qu’il me fallait. Certes, la façon dont je le présentais pouvait faire penser que M. Gold était la dernière roue du carrosse ou que sais-je encore, mais c’était faux. Il était la première personne que j’allais voir réellement pour demander du travail. Les autres fois où on m’avait proposé de servir, c’était uniquement parce que la conversation s’était portée dessus.

Si M. Gold ne me trouvait pas de travail, honnêtement, je doutais fortement que quelqu’un d’autre pourrait m’en trouver un. C’était lui le propriétaire de la ville, du coup, c’était lui qui devait savoir ce dont elle avait besoin, principalement. Et j’étais certaine que nous étions loin d’être ne manque de serveurs. Oh, bien sur, après, il pouvait y avoir Régina Mills pour m’aider, mais quand j’avais vu qui elle était, je m’étais jurée de ne jamais croiser sa route. Le maire de la ville n’était nulle autre que cette femme inquiétante qui était venue m’observer pendant quelques minutes, à plusieurs reprises, par la lucarne de mon ancienne « chambre » à l’hôpital psychiatrique. Je me souvenais parfaitement de son sourire machiavélique qui avait de quoi impressionner le plus grand des dictateurs. Hitler en aurait fait dans sa culotte si elle et lui avaient vécu à la même époque ! Rien que de repenser à ses quelques visites silencieuses, j’en eus un léger frisson. La partie de ma vie qui correspondait au service de psychiatrie, j’essayais de l’oublier à tout prix. Je voulais que ma mémoire ne se souvienne que des bons moments comme cet instant où je m’étais retrouvée en dehors de l’hôpital en compagnie de Sun qui m’avait rendu ma liberté.

D’ailleurs, cela n’avait rien d’étonnant que M. Gold me demande si je venais d’arriver en ville. Enfin, si, peut-être un peu puisque s’il était propriétaire de la ville, il était censé connaître tous ses habitants, non ? Même ceux qui étaient à l’hôpital, n’est-ce pas ? Mais il y avait plusieurs théories qui pouvaient expliquer qu’il ne me connaissait pas, tout comme celle qui m’était venue à l’esprit et qui disait qu’il avait sans aucun doute dû être absent de Storybrooke depuis ma naissance jusqu’à mon enfermement. Peut-être que c’était lui le nouvel arrivant ? Je n’en savais rien et puis, peu m’importait en fait, du moment que je ressortais d’ici avec un boulot, autre que celui de serveuse. Du coup, ma réponse à sa question fut évasive. Je n’avais pas envie de m’épancher sur la vie que j’avais eue avant. Peut-être plus tard ? Après tout, depuis quand est-ce qu’on racontait sa vie au premier venu ? Et si je voulais un travail, lui dire que j’étais une échappée du service de psychiatrie ne m’assurait aucune perspective d’avenir. Surement que M. Gold l’apprendrait un jour ou l’autre. Après tout, il était propriétaire de la ville et donc avec un peu de recherche, il devrait trouver. Tout ce que j’espérais, c’était que cela ne me porterait pas préjudice car j’étais tout à fait saine d’esprit.

Fort heureusement pour moi, il ne chercha pas à s’en savoir plus et je le suivi sans rien dire quand il me fit signe. Je pénétrais dans l’arrière boutique où je trouvais une table encombrée et deux chaises. Je restais légèrement sur le côté car après tout, je n’étais que l’invité ici. C’était la première fois que je rentrais dans une arrière boutique. Normal en même temps puisque les clients n’étaient pas censés y entrer. Mais comme c’était M. Gold en personne qui m’avait autorisé à rentrer, je ne dis rien, me contentant d’attendre. Quand il me désigna l’une des chaises, j’obéis et allais m’asseoir dessus tandis qu’il prenait place sur l’autre. Malgré son handicape, M. Gold dégageait tout de même une certaine prestance. Maintenant que je l’avais en face de moi, je comprenais pourquoi il fichait la trouille à tout le monde et que ces derniers souhaitaient avoir le moins possible affaire à lui. Mais malgré ça, je n’arrivais pas à être impressionnée à ce point. En fait, j’éprouvais surtout du respect. Traitez-moi de folle si ça vous chante (après tout, un peu plus ou un peu moins…), mais c’était exactement ce que je pensais. Peut-être que ça n’allait pas durer, allez savoir !

Contrairement à ce que je pensais, M. Gold resta silencieux pendant quelques instants. Machinalement, je me mis à regarder autour de moi tout en me mordillant la lèvre inférieure. L’arrière boutique donnait l’impression d’être une continuité de la boutique en elle-même, ce qui était assez perturbant. Honnêtement, je me serais presque attendue à des boites en cartons avec des stocks etc… Mais non. Je reportais mon attention sur M. Gold quand celui-ci prit enfin la parole. J’étais vraiment ouverte à toutes propositions, du moment qu’on ne me proposait pas le Granny Diner’s ou le Rabbit Hole. J’espérais vraiment qu’il pourrait m’offrir plus que ça. Déjà ça commençait bien puisqu’il me demandait mes ‘critères’. Ca pouvait être fortement utile, en effet.

- Pour commencer, je m’appelle Lacey French. Je suis la fille du fleuriste, si vous voulez tout savoir, mais peu importe puisque mon père et moi, ce n’est pas le grand amour.

En fait, je ne savais même pas ce que mon père pensait de moi puisqu’il n’avait pas daigné donner de nouvelle. Nous ne nous étions pas encore revus depuis que j’étais sortie de l’hôpital et je n’étais pas pressée pour deux sous. Qu’il mène donc sa petite vie comme il l’entendait, je comptais faire de même avec la mienne. Tout le monde serait gagnant, comme ça. Pour en revenir à l’instant présent, M. Gold voulait savoir ce que je voulais faire. Or, ce que moi je voulais faire ne semblait pas vraiment possible. Enfin, essayons tout de même… Après tout, Sun ne m’avait pas envoyé ici pour rien. S’il pouvait réellement m’aider, autant aller droit au but.

- Ce que je voudrais faire ? Et bien à en croire l’état du bâtiment, ça ne me semble pas vraiment possible puisque ça à l’air plus qu’abandonner. Mais bon, si vous tenez tant que ça à le savoir, j’avais pour idée de reprendre la bibliothèque. Mais vu l’état, je suppose que je vais avoir le droit à un non plus ou moins catégorique, n’est-ce pas ?

Je m’étais faite à l’idée que cela ne soit pas possible. Du coup, je m’étais mentalement préparée à ce qu’il m’annonce qu’il allait falloir que je trouve autre chose comme boulot. Il n’y avait pas que moi qui le pensais, il y avait aussi Sun. Je lui en avais parlé, mais elle m’avait répondu que la bibliothèque était fermée depuis le début et qu’il y avait vraiment peu de chance pour qu’on la voit à nouveau ouverte. Ce qui était vraiment plus que dommage parce que j’étais persuadée qu’elle pourrait m’aider dans ma recherche de mémoire que je n’avais plus. Donc il allait falloir que je trouve un autre moyen pour ça, sauf que je ne voyais vraiment pas.


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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeDim 28 Juil - 10:12






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Sa première réaction en entrant dans mon arrière boutique était une grande prudence comme si elle n’avait pas à être là, ce qui était vrai. Mais je l’y avais invité car c’était le seul endroit où il était possible de discuter assis. Et si elle s’asseyait, elle resterait surement un peu plus longtemps. C’est étrange cette manie d’ailleurs. Une conversation dure toujours plus longtemps quand elle se déroule assis. C’est pour ça que je l’avais incitée à s’assoir sur la chaise en face de moi.

« Pour commencer, je m’appelle Lacey French. Je suis la fille du fleuriste, si vous voulez tout savoir, mais peu importe puisque mon père et moi, ce n’est pas le grand amour. »

Lacey… Le prénom tourna dans mon esprit. La malédiction avait changé beaucoup de choses et il était normal que son si beau prénom de Belle avait été changé aussi. Et elle était la fille du fleuriste, ce sort noir avait décidemment un sens de l’humour très particulier. La métaphore que l’on pouvait y voir était amusante. Après tout son père lui a offert la future rose : Gaston, en mariage. Il se faisait fleuriste pour associer deux fleurs. Mais on ne mélange pas deux plantes sans savoir si elles vont ensemble ou non. C’est que ce roi n’a pas su faire puisqu’à la première occasion, elle a quitté le domaine familial. J’avoue y être un peu pour quelque chose mais à peine…

Sortant de ses souvenirs et pensées agréables, je reportais mon attention sur la belle Lacey, puisque c’était ainsi qu’elle se nommait maintenant. Elle reprit la parole et me dit ce qui lui plairait de faire comme métier.

« Ce que je voudrais faire ? Et bien à en croire l’état du bâtiment, ça ne me semble pas vraiment possible puisque ça à l’air plus qu’abandonner. Mais bon, si vous tenez tant que ça à le savoir, j’avais pour idée de reprendre la bibliothèque. Mais vu l’état, je suppose que je vais avoir le droit à un non plus ou moins catégorique, n’est-ce pas ? »

La bibliothèque pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ! Ce vieux bâtiment tombait en ruine, je n’y allais pas car il me rappelait trop de souvenirs douloureux liés à cette personne que j’avais en face de moi et que je croyais morte. Mais maintenant tout changeait. Quelques minutes seulement c’étaient passées depuis le son du carillon qui sonna son entrée dans ma boutique mais il me semblait que cela faisait des heures, voire même des jours entiers. Effaçant toutes ces années d’absence et de solitude. Je ne savais pas ce que serait notre relation mais je pouvais la laisser travailler dans la bibliothèque, elle saurait surement en faire bon usage comme elle l’avait fait avec celle de mon château.

« C’est un très vieux bâtiment mais si vous en avez l’envie et l’énergie vous pouvez le rénover. Je n’ai pas le temps de m’en occuper mais je veux bien vous laisser cette tâche. »

Je réfléchissais aux potentialités de l’ouverture de ce bâtiment dans cette petite ville. Donnerait-elle l’idée à certains de quitter la ville pour voir de nouveaux horizons ou est-ce qu’au contraire, cela suffirait-il à satisfaire leur curiosité de l’extérieur de la ville ?

« Bien entendu, je vous accorderais le budget nécessaire aux travaux et après la rénovation complète, je suppose que vous prendrez le poste de bibliothécaire, non ? »

Je tentais de voir sur son visage un signe disant qu’elle acceptait ma proposition. Une grimace pour son désaccord ou mieux un sourire pour manifester sa joie de recevoir ce travail qu’elle voulait. La rénovation de la bibliothèque ne devait être ce qu’elle préférait mais la perspective d’y travailler ensuite lui donnera peut-être la motivation nécessaire. Je détachais mon regard de sa peau si pâle, si fragile pour chercher dans les piles de paperasse, un papier d’apparence assez ancienne. Couvert d’une encre noire étalée avec une écriture élégante et complexe. Il tendit la feuille et un stylo noir à la belle jeune femme.


« Il vous suffit de signer ce vieux papier pour officialiser cet accord. Excusez son aspect ancien mais il n’en reste pas moins officiel. »

Je lui tendis les deux objets imaginant le futur avec son retour. Mais je devais aussi me pencher sur l’endroit d’où elle sortait. Où Regina l’avait-elle gardée tout ce temps ? Maintenant que je possédais son nom, je pouvais facilement faire des recherches. Me tenir au courant de tout était devenu un art que je cultivais à l’extrême et un nouveau défi se présentait à moi. Storybrooke n’était pas si grand et y cacher quelqu’un n’est pas chose facile. Je le sais pour Michael, ma cave n’avait pas suffit et je l’avais envoyé au service psychiatrie dans lequel il était toujours (n’est-ce pas ?). Même la prison n’était pas suffisante pour ça. Composé seulement de deux cellules au commissariat, rien de très discret. Et cela m’étonnerait que Regina ai choisie sa cave pour la garder car Henri aurait pu tomber dessus. Tandis que je poursuivais mes réflexions sur la vie de Belle… enfin Lacey depuis que j’ai eu connaissance de sa mort, la jeune femme en question lisait les mots que j’avais inscrits à l’encre noire sur le vieux parchemin.

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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeLun 12 Aoû - 22:18




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La boutique de M. Gold n’était pas vraiment le genre de boutique à laquelle je m’étais attendue en venant ici. Surtout après tout ce qu’on m’avait dit à propos du propriétaire de la ville de Storybrooke. D’ailleurs, c’était assez étonnant qu’une personne puisse être le propriétaire d’une ville. Je ne comprenais pas vraiment le principe. C’était original comme concept. Enfin, qui étais-je pour dire ce qui était bien ou pas ? Absolument personne ! Je n’étais qu’une petite citoyenne de plus parmi tant d’autres. Pour en revenir l’instant présent, j’étais assise sur une chaise dans l’arrière boutique. Je ne me sentais pas spécialement à mon aise ici. Peut-être surement parce qu’en tant que ‘cliente’ je n’avais rien à faire ici, mais en même temps, on m’avait invité à y venir donc voilà. C’était un sentiment très contradictoire que je n’arrivais vraiment pas à comprendre.

Je répondis aux interrogations de M. Gold sans la moindre hésitation. Je comprenais parfaitement sa démarche. Au moins, j’étais certaine qu’il ne me proposerait pas quelque chose que je ne voulais pas faire. Tout du moins, c’était ce que j’espérais. Mais j’aurais toujours la possibilité de dire non si vraiment le métier proposé ne me plairait pas. Ce qui m’étonna, c’était qu’il me demanda ce que je voulais faire. Sauf que je considérais ma réponse comme étant assez nulle puisqu’il n’y avait qu’une seule chose qui me trottait dans la tête et c’était cette bibliothèque. Le bâtiment étant délabré, je me doutais bien qu’il y avait très peu de chance que M. Gold me dise oui étant donné l’état des lieux. Enfin, il m’avait demandé alors je lui avais répondu, même si ça ne m’avançait à rien.

A force, je m’étais résignée à l’idée qu’être bibliothécaire ne serait pas possible et qu’on me proposerait autre chose que je serais bien forcée d’accepter à un moment donné puisqu’il fallait bien que je gagne mon propre argent. Je n’allais pas compter à chaque fois sur Sun pour me donner un peu d’argent pour que je puisse faire ce que je voulais. Je savais pertinemment que ce n’était que temporaire cette aide et je m’étais jurée de lui rendre tout son argent. En plus de ça, j’avais Nafanaïl qui était tout le temps derrière mon dos, guettant le moindre faux pas pour m’en mettre plein la figure. Alors imaginez deux secondes si je continuais à emprunter de l’argent à Sun ? Il allait faire une jaunisse, bien que ça allait être dur pour lui d’être plus jaune que ce qu’il n’était déjà. Donc M. Gold pouvait toujours me proposer autre chose, si c’était susceptible de me plaire, je dirais oui.

Du coup, je m’attendais vraiment à ce qu’il me dise une phrase dans le genre « En effet, pour la bibliothèque, il faudra repasser ». D’ailleurs, je m’y étais tellement préparée que du coup, je fus beaucoup plus surprise d’entendre le contraire. Je fixais M. Gold avec deux yeux ronds. Il venait de me dire oui. Bon, je savais d’avance qu’il faudrait peut-être tout remettre en ordre, mais ça, ça n’avait pas vraiment d’importance. Je n’étais pas fainéante pour deux ronds, du coup, ça ne me dérangeait pas du tout de devoir travailler pour pouvoir la remettre en état. Un sourire se dessina sur mes lèvres. J’étais vraiment contente d’apprendre une telle nouvelle. J’aurais une bonne nouvelle à raconter à Sun ! Et une bonne réplique bien sentie à balancer dans les dents de Nafanaïl ! J’avais hâte de voir sa tête à celui-là.

- Oh… Euh… Bien sur pas de problème ! Je suis totalement partante pour tout remettre à neuf si besoin ! J’ignore totalement combien de temps cela prendra bien évidemment, mais je ferais le nécessaire pour que ça se fasse le plus rapidement possible.

Oui, j’étais motivée et non, je ne m’en cachais pas. J’étais plus que contente d’avoir obtenu mon « oui » que j’allais tout faire pour montrer que je n’avais pas eu cette idée-là uniquement parce qu’il me fallait un travail. Et puis, il y avait aussi ma recherche de souvenir. Du coup, je tenais vraiment à ce boulot-là. Aucun autre n’était susceptible de m’aider comme celui-là le ferait peut-être. Bien sur, je n’étais pas sure à 100% que ça ferait quelque chose puisqu’il y avait toujours un risque zéro. Mais si en effet, je retrouvais la mémoire, il pouvait être certain que je lui serais éternellement reconnaissante. Tout du moins encore plus que ce que je n’étais déjà. Pour moi, c’était déjà énorme qu’il m’accorde la possibilité de travailler là-bas et aussi qu’il me fasse assez confiance pour me donner absolument tout le budget que je souhaitais.

- Bibliothécaire, c’est ça, répondis-je en hochant la tête.

Je tenais à peine sur mon siège tellement j’étais contente. Je regardais Gold farfouiller dans ses papiers. Que cherchait-il, je n’en avais pas la moindre idée. J’étais déjà perdue dans mon imagination. J’avais une image très précise de ce que je voulais, de comment je voyais les choses. Bref, mon cerveau s’était déjà mis en route et je m’y voyais déjà. M. Gold n’imaginait même pas combien ce qu’il m’avait annoncé là me rendait heureuse. D’ailleurs, je reportais mon attention sur ce dernier quand il me tendit une feuille de papier jauni. Je fronçais légèrement les sourcils et pris le papier entre mes doigts. Je la regardais quelques instants tout en prenant le stylo noir qu’il me tendait également. C’était un contrat, ça ? Je penchais légèrement la tête sur le côté et commençais à lire ce qui était écrit. Il était hors de question que je signe quelque chose sans en prendre connaissance.

- Oh je ne doute pas de son authenticité, répondis-je. Je m’attendais juste à… non rien, laissez tomber.

Je lui adressais un léger sourire avant de continuer ma lecture. Je lisais assez rapidement si bien que j’avais parfois l’impression que mes yeux ne faisaient que survoler les lignes sans vraiment les lire. Pourtant, j’imprimais totalement ce qui était écrit. Enfin, encore un mystère qui s’ajoutait à ma longue liste. Il fallait vraiment que je commence à avoir des réponses parce que j’allais réellement finir par devenir folle et retourner aux bons soins du Docteur Lynch qui n’attendait que ça. Sauf que je ne comptais pas lui faire ce plaisir. Tout ce temps que j’avais passé avec lui m’avait suffit pour le restant de mes jours. Finalement, tout ce que j’avais lu m’avait semblé correct si bien que je signais la feuille en bas de la page avant de la rendre à M. Gold qui devait attendre avec impatience ma signature.

- Vous n’imaginez même pas combien ça tenait à cœur cette histoire de bibliothèque, fis-je. J’espère réellement que mes attentes seront satisfaites. Et si ce n’est pas le cas, ne vous en faites pas, je ne passerai pas la clé sous la porte. Je me sens bien au milieu des livres.

Devais-je lui dire que je passais la quasi-totalité de mes soirées au bar ? Non, peut-être pas ! Sinon, il allait bruler ce contrat et faire comme s’il ne s’était jamais rien passé.


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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeVen 16 Aoû - 20:57






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Tandis qu’elle lisait les premiers mots du parchemin et que j’étais perdu dans mes pensées sur son passé à Storybrooke. Celui au Royaume Enchanté était évident, elle avait été retenue par La Reine noire dans une de ses caves humides mais passée dans cette ville, il était plus difficile de la cacher. La réponse tardive de la brune, me surprit un peu. Se souvenait-elle de quelque chose qui appartenait à un passé qu’elle avait normalement oublié à cause de la malédiction.

« Oh je ne doute pas de son authenticité. Je m’attendais juste à… non rien, laissez tomber. »

J’imaginais très bien que ce n’tait pas le genre de contrat que l’on présentait habituellement mais je n’avais pu me détacher de ces vieux parchemins qui me rappelais le royaume enchanté. On ne se débarrasse pas facilement des vieilles habitudes. Et tendit que Lacey lisait le contrat, je me permis de l’observer, elle n’avait presque pas changé.  Le léger sourire qu’elle m’avait offert en relevant la tête des mots encrés, me rappela les jours où je la surprenais en train de lire un livre. Elle avait toujours cette expression, ce demi-sourire, un peu gêné comme si je l’avais surprise à faire quelque chose qu’elle n’aurait pas du faire alors qu’elle avait eu mon autorisation pour consulter tous les ouvrages qui l’intéressait. Sa vitesse de lecture m’étonne toujours autant et quelques minutes seulement après avoir tendu le parchemin et la plume à la belle, elle apposa sa signature au bas de la feuille vieillie. Ce temps trop court où j’avais pu l’observer sans paraitre impoli m’avait semblé à la fois une éternité et un instant trop bref.

« Vous n’imaginez même pas combien ça tenait à cœur cette histoire de bibliothèque. J’espère réellement que mes attentes seront satisfaites. Et si ce n’est pas le cas, ne vous en faites pas, je ne passerai pas la clé sous la porte. Je me sens bien au milieu des livres. »

Je récupérais le parchemin et la plume, que je glissais parmi les nombreux qui s’amoncelais sur mon bureau. Je ne doutais pas de la ténacité de Lacey, ni de ce sentiment de bien-être qu’elle avait à être entourée de livres. Je ne savais pas si elle avait beaucoup changé à cause de la malédiction mais ce sort noir n’avait pas effacé son amour pour les livres et j’en étais ravi. Je passerais surement du temps dans le vieux bâtiment, maintenant que les souvenirs se feraient plus réels, en espérant que petit à petit, un lien se crée entre nous. Mais je ne devais pas trop espérer, ni m’attacher à elle car je risquais de lui faire plus de mal que de bien et j’appréhendais l’avenir. C’était la première fois et j’aurais aimé me débarrasser de ce sentiment indésirable. Je m’efforçais donc à ne pas y penser me contentant de l’instant présent.

« Je vous fais confiance, je vais vous chercher une somme de départ et vous commencerez quand vous voudrez. Si vous voulez bien me suivre Mademoiselle French. »


Je me levais puis repassais du côté boutique. Je sortis de sous mon comptoir une fiche de virement. C’était le moyen le plus simple de faire transvaser une grande somme d’argent. Je posais le papier plus récent et un stylo plume noir.

« Si vous voulez bien remplir ce bordereau que je vous fasse un virement pour que vous puissiez acheter les premiers matériaux. Ceci n’est pas votre salaire. Je vous propose de vous le verser vers la fin du mois. Qu’en dites-vous ? A moins qu’une autre date ne vous convienne mieux. »

Je lui laissais le temps d’assimiler toutes ses informations. Je ne savais pas ce qu’elle faisait avant et si je devais lui expliquer tout en détail ou si ce genre d’explication et ces détails passés en revue rapidement suffisait. Une fois, ces formalités terminées, je ferais des recherches sur elle.

« Il me faudrait aussi un moyen de vous contacter, un numéro de téléphone ou une adresse comme vous préférer. »

De cette manière, j’aurais un point de départ pour commencer mes recherches. Et un moyen de la contacter en cas de besoin ou pour prendre des nouvelles de l’avancement des travaux. Je savais que cela faisait beaucoup à digérer et à me donner mais c’était des formalités nécessaires pour officialiser notre accord.

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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeSam 24 Aoû - 17:00




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Le papier était tellement vieilli que j’avais l’impression qu’il avait été fait il y avait des années de cela. Il avait surtout l’apparence des parchemins qu’on pouvait trouver à l’époque du Moyen-Âge. Oh bien sur, je n’en avais jamais vu de toute ma vie puisque je n’étais pas née à cette époque et que depuis le temps, les parchemins avaient été retranscrits dans une version moderne ou bien dans les livres. Enfin, même si je n’avais plus aucun souvenir d’avant mon entrée dans le service psychiatrique, toutes ces choses que je voyais ne m’étaient pas étrangères. Je ne m’étais pas stupéfaite quand j’avais vu un MP3 ou un téléphone portable, alors que je ne me souvenais pas en avoir déjà vu auparavant. Bref, tout était réellement très complexe et j’essayais de découvrir la vérité sur tout ceci.

Je me doutais bien que le côté vieillot de ce contrat ne voulait pas dire qu’il n’était pas officiel et ma réflexion s’était faite à voix haute. Sauf que je ne pouvais pas exprimer ce que je ne comprenais pas. L’espace d’un instant, j’avais cru que ma mémoire m’avait révélé quelque chose, mais ceci avait disparu aussi rapidement que c’était apparut, ce qui me déstabilisa un peu. J’essayais d’oublier cette sensation tout en continuant de lire le contrat et ce qu’il stipulait exactement. C’était la première fois que j’allais en signer un et quelque chose au fond de moi me disait qu’il ne fallait négliger absolument aucun détail. On m’avait dit de me méfier de M. Gold et je ne prenais jamais aucun conseil à la légère. Finalement, je n’y vis rien à redire à ce qui était inscrit sur ce parchemin assez étrange. J’apposais donc ma signature en bas de la page et le lui remis.

Cette histoire de bibliothèque m’avait réellement tenu à cœur et j’étais plus que ravie d’apprendre que j’obtenais exactement ce que je voulais. J’espérais pouvoir également retrouver la mémoire, comme je le pensais. Mais si cela ne se faisait pas, et bien tant pis pour moi. Je pourrais toujours trouver un autre moyen de retrouver mes souvenirs qui avaient disparu comme par magie. Bien sur, la magie n’existait pas, mais c’était la seule expression que j’avais trouvé pour expliquer ma perte soudaine de mémoire. Du coup, je ne pouvais qu’assurer à ce M. Gold que même si mes attentes n’étaient pas honorées comme je le pensais, cela ne changerait rien au fait que je continuerai à prendre mon travail à cœur. Cela ne pouvait pas en être autrement, de toute façon. Bien que cela me paraisse étrange d’aimer la compagnie des livres alors que ceux qui me connaissaient n’auraient jamais songé à ce que je sois du genre à me plonger dans un roman…

J’étais surprise qu’il souhaite déjà me donner l’argent nécessaire. Je m’étais un peu attendue à ce qu’il veuille réfléchir à tout cela avant, même si j’avais compris que ce serait lui qui financerait les réparations nécessaires à la remise en état de la bibliothèque. Néanmoins, c’était son choix de vouloir me donner l’argent tout de suite, du coup, je hochais la tête quand il me demanda de le suivre. Je me levais de ma chaise et la remis correctement avant de le suivre. Nous retournâmes dans la boutique. Je repassais de l’autre côté du comptoir, là où aurait dû se trouver n’importe quel client. J’observais M. Gold sortir une feuille qu’il déposa sur le comptoir. Légèrement intriguée par ce nouveau morceau de papier, qui était moderne cette fois, je penchais la tête dans sa direction pour voir ce qui c’était.

Pour la première fois depuis ma sortie du service psychiatrique, je ne comprenais absolument rien à ce que M. Gold me demandait. Il fallait que je remplisse ce morceau de papier pour un virement. Je fronçais légèrement les sourcils parce que je ne voyais pas vraiment comment il comptait me verser l’argent, moi qui n’avais aucun compte en banque, ni rien de ressemblant… Pourquoi donc n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure avant de lever un regard désolée vers lui. Il allait falloir trouver une autre solution et j’ignorais totalement si M. Gold serait d’avis à donner l’argent en liquide. J’avais l’impression que j’allais trop en demander, mais je ne voyais aucune autre possibilité pour avoir l’argent, en ce moment.

- Je suis navrée de vous dire ça, mais… Je n’ai pas de compte en banque. J’ignore même comment en avoir un, d’ailleurs.

Avec ce que je lui annonçais là, je n’étais plus vraiment en position d’exiger une date de versement de salaire, même si cela me semblait logique qu’il soit versé en fin de mois. Enfin, peu importait. J’étais une véritable impasse à cause de ça. Moi qui pensais m’être familiarisé avec la vie quotidienne, j’avais complètement oublié ce qui concernait l’argent. C’était surement parce que depuis que j’étais libre, c’était Sun qui m’avait fourni de l’argent de main à main. Du coup, ce détail m’avait échappé. Je me sentais parfaitement idiote pour le coup. Mais pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Je me le demandais ! Ce n’était pas mon genre de négliger les détails pourtant, mais cette fois-ci… Et bien personne n’était infaillible. Moi la première ! Enfin, j’espérais sincèrement que cet oubli ne compromettrait rien.

- J’habite chez Sun Yang et Nafanaïl Law, répondis-je. Par contre, je… j’ai un téléphone : 207 327 860. Je préférerai que vous m’appeliez si vous avez besoin. J’ai quelques soucis avec Nafanaïl, ce n’est pas le grand amour depuis que je suis arrivée chez eux, je dois l’avouer.

Depuis le début, c’était électrique. Ce que je lui avais fait ? Allez savoir ! Même moi je ne le savais pas, mais en tout cas, il avait une dent contre moi et je le lui rendais plutôt bien puisque je ne me laissais pas marcher dessus. Enfin, peu importait, il n’y avait de raison que cela se passe mal si M. Gold acceptait de m’appeler plutôt que de venir à l’improviste à la maison. Surtout pour tomber nez à nez avec cet asiatique constamment de mauvaise humeur. Et quand il s’agissait de moi… Dieu seul savait ce qu’il serait capable d’aller dire et qui me mettrait dans une position délicate. Je ne doutais pas un seul instant que si Nafanaïl voulait me « détruire », il y mettrait toute son énergie. Or je n’avais pas envie de mêler qui que ce soit d’autres que nous deux dans cette guerre domestique.

- Pour cette histoire de versement, je peux toujours essayer de faire le nécessaire afin de me créer un compte en banque le plus rapidement possible. Ce n’est pas grave si le projet de la bibliothèque ne se fait pas dans l’immédiat, même si j’aurais aimé commencer le plus rapidement possible. Mais cela ne doit prendre trop de temps pour avoir un compte, je me trompe ?

Ce contretemps m’ennuyait vraiment beaucoup parce que je tenais à rembourser Sun le plus rapidement possible et je n’avais pas envie qu’elle me donne encore plus d’argent pour pouvoir profiter de ma liberté retrouvée. Enfin, j’espérais que cette nouvelle ne ferait pas changer d’avis à M. Gold. J’avais fait un pas en avant, je n’avais pas envie d’en faire deux en arrière. J’attendais une réponse de sa part assez nerveusement d’ailleurs si bien que machinalement, je me mis à tapoter le comptoir en verre du bout des ongles, exactement comme je le faisais à chaque fois que j’étais nerveuse.


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MessageSujet: Re: I need a job, can you help me ? [PV Gold]   I need a job, can you help me ? [PV Gold] Icon_minitimeSam 24 Aoû - 20:29






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Au fur et à mesure de mon explication, je sentais qu’elle lâchait prise. Ne savait-elle pas de quoi je parlais ? Elle était nerveuse et je mordillais la lèvre. Je pouvais lui donner l’argent en espèces, j’avais ce qu’il fallait mais pour se genre d’opération, je préférais laisser la banque faire son travail.

« Je suis navrée de vous dire ça, mais… Je n’ai pas de compte en banque. J’ignore même comment en avoir un, d’ailleurs. »


Pas de compte de banque, elle avait du rester enfermé longtemps et coupée du reste du village. De plus sans compte en banque les moyens de retracer sa vie me seraient plus réduits. Et elle devait être sortie depuis pour qu’elle n’a pas encore fait les démarches nécessaires à la création d’un compte. Comment vivait-elle sans ça ? Quelqu’un l’aidait-il à subvenir à ses besoins ? Des questions que je devais laisser de côté pour le moment. L’important était de rester attentif et d’aider de mon mieux ma Belle... Non Lacey, je devais me sortir de la tête qu’elle était ma Belle, elle avait changée. Malgré les nombreux points communs avec celle que j’ai connue, ce n’était pas elle. Pas tout à fait. Tandis que je réfléchissais à pleine vitesse, elle poursuivit me donner une adresse et un numéro que je pris la peine de noter dans un carnet qui trainait toujours sur mon comptoir.

« J’habite chez Sun Yang et Nafanaïl Law. Par contre, je… j’ai un téléphone : 207 327 860. Je préférerai que vous m’appeliez si vous avez besoin. J’ai quelques soucis avec Nafanaïl, ce n’est pas le grand amour depuis que je suis arrivée chez eux, je dois l’avouer. »

Je répondis machinalement :

« Bien sur, je vous appellerais. »


Chez Nafanaïl et Sun voilà qui était intéressant dans mes souvenirs, ils étaient ennemis tous les deux, d’où venait se revirement de situation. Surtout que le Un était l’une des rares personnes à se souvenir de son passé dans le royaume enchanté. Tout cela était très étrange et je me pencherais sur cette question. Cela cache surement quelque chose.


« Pour cette histoire de versement, je peux toujours essayer de faire le nécessaire afin de me créer un compte en banque le plus rapidement possible. Ce n’est pas grave si le projet de la bibliothèque ne se fait pas dans l’immédiat, même si j’aurais aimé commencer le plus rapidement possible. Mais cela ne doit prendre trop de temps pour avoir un compte, je me trompe ? »


C’était effectivement dans les possibilités mais il me restait aussi l’option de lui donner l’argent en liquide. Lacey était nerveuse, je ne savais pas si c’était à cause de ma présence un peu gênante ou si cela venait du fait que tout ne se déroulait pas comme elle l’imaginait. Elle se mit à pianoter sur mon comptoir. Le bruit me dérangeait et par réflexe pour stopper le bruit, je saisis la main de Belle. Son contact m’avait manqué. Mais je ne devais pas m’arrêter à ça. J’attardais ma main une seconde de trop sur celle de Lacey puis ajoutais :


« S’il vous plait. Ne faites plus ça. Nous allons trouver une solution, il y en a toujours une. Je peux vous donner l’argent sous une forme si vous êtes si pressée de commencer. »

Je retournais dans l’arrière boutique pour aller chercher une des clés de la bibliothèque ainsi qu’une modique somme pour démarrer aujourd’hui si elle le souhaitait. De ma démarche boitillante, je me replaçais derrière le comptoir, posant la clé et une enveloppe à l’intention de la brune. Je les poussais dans sa direction. C’était suffisant pour commencer mais elle devrait tout de même créer un compte en banque par simplicité. Quoi que si elle ne prenait pas la peine de le créer, elle viendrait plus souvent me voir. Non je ne devais pas penser comme ça. Je me l’étais interdit il y a si longtemps que je ne vais pas céder maintenant.

« C’est juste un début, mais il serait préférable que vous passiez à la banque vous créer un compte. Cela les gens cela prend pus ou moins de temps. Mais je vous conseille de prendre rendez-vous avant. En tout cas, j’espère vous revoir bientôt. Soit pour parler de ce que vous comptez entreprendre dans la bibliothèque, soit pour me donner vos coordonnées bancaires, ou pour n’importe quoi d’autre. On trouve de tout dans ma boutique... »

Je sentais venir le moment où elle devra repasser la porte de ma boutique, faisant tinter la clochette provoquant un son aussi délicat que son rire. Quel dommage que je n’ai plus de raison de l’entendre...


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~ Je connais un moyen très doux pour séduire le loup ~


J’avais presque honte d’avouer que je n’avais pas de compte en banque pour accueillir l’argent que M. Gold voulait me donner pour renouveler la Bibliothèque comme je l’entendais. Ce qui était vraiment problématique d’ailleurs parce que le compte en banque était tout de même une mesure de sécurité car d’une certaine façon, c’était un moyen de s’assurer que l’argent ne serait pas dépensé n’importe comment. Jusqu’à présent, je n’y avais jamais pensé puisque Sun m’avait prêté de l’argent en me le donnant en liquide. Pour donner l’argent de cette façon, il fallait tout de même une certaine confiance et M. Gold et moi nous ne connaissions pas donc il n’avait aucune raison de me donner de l’argent autrement qu’en faisant un virement ou bien en me donnant un chèque.

Contrairement à ce que je pensais, M. Gold ne répondit rien là-dessus dans un premier temps. Ca ne semblait même pas le choquer que je lui annonce ça. Ou alors, s’il était surpris, ça ne se voyait pas. Du coup, je bifurquais sur un autre sujet : là où j’habitais et mon numéro de téléphone. Ce dernier, je l’énumérais tout de même assez lentement pour qu’il puisse prendre note sur son carnet. J’espérais vraiment qu’il ne se déciderait pas à passer à l’improviste à la maison à cause de Nafanaïl. La dernière fois que nous nous étions retrouvés seuls tous les deux, cela avait presque fini en troisième guerre mondial tellement nous y avions mis du cœur. Cet homme et moi ne pouvions tout simplement pas nous supporter. Au départ, je n’avais pas spécialement compris ce qu’il avait contre moi, mais petit à petit, à force de répliquer à chacune de ses paroles, j’en étais venue à le détester autant qu’il me détestait. Mais je ne savais toujours pas pourquoi.

Je fus extrêmement soulagée que M. Gold accepte de m’appeler plutôt que de passer à la maison. Ce serait nettement plus simple ainsi. Ce petit problème était donc résolu, mais cela ne changeait absolument rien au problème de l’argent. Il faudrait que je passe à la banque pour ouvrir un compte. Tout ce que j’espérais, c’était que je n’aurais pas besoin de mon père pour ça. Techniquement, j’étais majeure depuis quatre ans maintenant, du coup, je ne devrais pas avoir besoin de lui, mais parfois l’administration pouvait être tellement bizarre… Je songeais à demander à Sun de m’accompagner. Elle était la seule personne en qui j’avais assez confiance pour m’accompagner. Ouvrir un compte en banque, ça ne se faisait pas avec n’importe qui. Du coup, reporter le projet bibliothèque était la seule solution que je voyais. D’ailleurs, attendre une confirmation de M. Gold me rendit nerveuse au point que je me mette à pianoter le comptoir du bout des ongles.

Sa réaction me surprit car il saisit ma main. Surprise, je me figeais instinctivement avant de baisser les yeux vers sa main qui tenait la mienne. Il n’y avait rien de méchant dans son geste, mais l’espace d’un instant, je revis le Docteur Lynch attraper les miennes pour que je me tienne tranquille et aussitôt, je ressentis une espèce de boule d’angoisse grandir en moi. Mes yeux rivés sur la main de M. Gold, je crus qu’il ne la lâcherait jamais et quand il le fit, je pus me mettre à respirer et à me concentrer pour faire disparaitre ce sentiment de malaise qui commençait à m’envahir progressivement. Non ! Il ne fallait pas que je repense à ça ! J’étais libre ! Je n’étais plus enfermée dans cet hôpital et je n’avais plus affaire au Docteur Lynch et à ses traitements et expériences bizarres. J’ignorais totalement si M. Gold avait fait attention à ce qui m’arrivait, car il reprit la parole. Je l’entendis parler, mais j’étais totalement ailleurs. Quand je repris une forme de conscience, il me proposait de l’argent en liquide si bien que la seule chose que je pus dire fut :

- Euh… Ouais… Ok.

Ce ne fut que quelques secondes après, quand M. Gold avait disparu dans l’arrière boutique que je compris exactement ce qu’il venait de me demander. Allait-il vraiment me donner l’argent en liquide ? Il fallait vraiment avoir confiance en une personne pour faire une telle chose. Du coup, je fus surprise de le voir revenir avec les clés de la bibliothèque ainsi qu’une enveloppe qu’il déposa sur le comptoir à mon attention. Je les regardais toujours aussi surprise parce que mon cerveau avait mis un petit moment avant de comprendre que je ne repartirai pas les mains vides mais bien avec ce que je voulais en main. Je hochais la tête quand il insista sur la nécessité de créer un compte en banque. J’écoutais absolument chacun de ses judicieux conseils, mais cela ne m’empêcherait pas d’emmener Sun avec moi, histoire que si on voulait me faire un truc pourri, que ça ne me tombe pas dessus parce que je n’y connaissais vraiment rien et étant donné l’urgence de la situation, je n’avais pas trop le temps de me pencher sur chaque chose.

- Merci beaucoup en tout cas. Je passerai quand j’aurais fait le nécessaire pour vous donner tout ça. Et n’hésitez pas à m’appeler ou à passer à la bibliothèque pour voir comment ça avance. Je pense que j’aurais besoin de votre avis pour savoir si cela convient ou pas.

J’avais déjà une idée précise de ce que je voulais faire, mais il fallait tout de même que ça lui convienne. C’était lui le propriétaire, du coup, je ne pouvais pas me permettre de tout faire dans son dos et refuser le moindre changement exigé par la suite. Avec un sourire, je pris l’enveloppe et les clés que je rangeais dans mon sac. J’aurais bien aimé me rendre directement à l’hôpital pour voir Sun, mais je craignais d’y croiser le Docteur Lynch et je n’avais pas envie de le revoir pour le moment. Tout cela était tellement frais dans ma tête que du coup, je ne pouvais pas me résoudre à le croiser. Un jour, peut-être ? Quand je me serais totalement remise de tout ça. Quand je cesserai une bonne fois pour toute de faire ce cauchemar ? Quoi que cela faisait déjà plusieurs nuits que je passais sans rêver de ce serpent. Bref, le moment était venu pour moi de m’en aller. Je n’avais aucune raison de rester plus longtemps. Je saluais donc M. Gold avant de quitter sa boutique, faisant tinter une deuxième fois la clochette qui se trouvait au dessus de la porte. J’avais enfin un boulot, j’allais pouvoir rembourser Sun et une fois que se serait chose faite, je pourrais aller de l’avant et me construire une vie.


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