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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 Love is an open door

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MessageSujet: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeMer 8 Juil - 2:19
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Michael é Regina

...




Il fut un temps, la petite bourgade de Storybrooke, était l'une des villes les plus paisibles du Maine, mais ça, c'est une indication qui appartient à ce qui semble être un temps révolu. Comme vous pouvez l'imaginer, les choses tendent à changer et ce même aux alentours des bourgades les plus paisibles du pays.


Le changement, aussi profond soit-il, peut parfois engendrer des résultats on ne peut plus positifs, mais parfois tout s'envenime et rien ne fonctionne comme on aurait pu l'espérer. Le changement s'immisce à l'intérieur de nous, il affecte irrémédiablement le court de nos vies, ce que nous sommes. Il arrive aussi que ce changement nous permette de redevenir ce que nous étions par le passé, ainsi, il peut nous rendre ce que nous avons perdu en route, une odeur, une image, un souvenir, une vie entière. Les événements sont des facteurs de bouleversement et les personnes sont-elles même des facteurs de changement. Ainsi qui aurait pu croire, que l'arrivée d'une blondinette dans une vieille coccinelle jaune, aurait provoqué autant de bouleversements.


Présentement, la température est tout sauf agréable et ce même en remontant le col de mon long manteau. Rien n'y fait, mon corps est secoué par tant de fraîcheur. Il fait nuit, une nuit froide, sombre où le ciel est aussi noir que l'ébène, où les étoiles se meurent cachées dans les ténèbres. La pluie tombe avec véhémence et les éclairs viennent déchirer avec force, le sombre horizon sans fin qui se dessine devant moi. J'avance, désorienté, je doute connaître le chemin que j'empreinte, j'ignore où cette quête me mènera. Ma marche est rapide, peu à peu, je prends connaissance de l'épais manteau neigeux qui recouvre partiellement le sol. Je comprends alors pourquoi j'éprouve tant de difficulté à avancer. Puis il y a cette brume qui épouse avec facilité les ténèbres. Elle avance inexorablement vers moi et engouffre tout sur son passage, telle une vague que l'on ne peut arrêter. Mon regard humidifié par le froid, se perd alors au loin et je découvre alors, les premières lueurs résultant de quelques chaumières qui s'engouffrent dans un village perdu au milieu de nul part. Et j'entends des voix qui répètent inlassablement la même chose.

« -Tu es un monstre ! »

J'avance doucement dans la neige, les voix deviennent plus fortes et me saisissent d'effroi par leur inquiétante omniprésence. Plusieurs gouttes de sang tombent sur la pale neige

« -Elle attendait un enfant ! »

Les voix sont à présent trop proches pour être ignorées, je me retourne alors et je ne peux éviter le coup qui s'abat sur moi. Une silhouette dissimulée sous une capuche, me tient en jonc avec une arme à feu. Nul doute que le barillet détient des balles en argent. Je peux d'ailleurs les sentir malgré la distance. La personne se découvre et à ma grande surprise mon regard croise celui de Maya.

« -Maya! »

« -MEURS ! ! ! » hurle-t'elle en me tirant dessus. Je tombe, surpris de ne pas sentir la balle me percer le cœur. Je pose alors mon regard sur Maya et découvre à mes côtés, dans un bain de sang, le corps de Regina

« -Nooon...Regina. Noooon... NOOOON, pas toi. Aaaaaaah ! ! ! ! »

Encore une fois, je me réveille le souffle coupé, mon torse et mon visage sont couverts de sueur comme à chaque fois que les cauchemars achèvent ma nuit. Je tire l'épaisse couverture et me lève avec difficulté pour rejoindre, sans faire le moindre bruit, la cuisine. Il est tard, la nuit est encore bien profonde, je peux le voir de la fenêtre. Sans plus attendre, je me saisis d'un verre que je remplis d'eau. J'en avale aussitôt le contenu et me délecte de cette petite fraicheur qui me sort peu à peu de ma léthargie. Le visage de Regina ne me quitte plus depuis le retour des souvenirs. Je n'ai de cesse de penser à elle, mais je n'ai pas encore trouvé le courage d'aller la retrouver. Elle se cache, se terre comme un animal traqué. Beaucoup de personnes lui en veulent et n'hésiteront pas à s'en prendre à elle. La manifestation onirique de mon inconscient étaye encore  plus cette théorie qui est loin de me rassurer.

Je ne veux pas réfléchir plus longtemps, je suis un impulsif, je dois agir dans l'instant et pas autrement. Sans plus attendre, je me change, enfile un manteau, une paire de baskets et quitte le domicile de Norman. J'ai en main le bout de papier sur lequel se trouve l'adresse de Madame le Maire. Information récoltée auprès d'un type mal rasé que j'ai croisé au Grann'ys il y a peu de temps. Son nom m'échappe, mais il me semble que dans une autre vie, il était l'un des compagnons de route de cette chère Snow White. Je prends la route, j'ignore où tout ça va mener, mais je n'ai pas l'intention de tourner les talons. Je dois la retrouver, elle a besoin de moi, je dois la protéger de ceux et celles qui veulent assouvir leur vengeance. À mesure que je me rapproche du but, je me sens assailli par tous un tas de vieux souvenirs qui mettent en exergue tous les bons moments que nous avons passés ensemble et je comprends à quel point elle m'a manqué.
Après quelques minutes de marches, sous une pluie fine, me voilà enfin arrivé devant une immense demeure de style victorien. Je prends une grande inspiration et m'arme de courage avant de pénétrer la propriété. Je prends soin de scruter les environs et une fois le périmètre sécurisé, j'ose enfin frapper à la porte.


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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeMer 8 Juil - 11:05


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Michael & Regina
Ces nuits à elle étaient cauchemardesques, Regina n'arrivait plus à dormir paisiblement depuis que la malédiction était levée. Dès que ses yeux se fermaient, elle voyait des massacres, des menaces de vengeances. Du sang et des pleurs. Elle se souvenait de certains villages où elle avait tué, massacré, enfants, femmes et hommes. Les insultes envers elle, son rire démoniaque résonnant dans la forêt en les écoutant blasphémer sa royale personne. Si elle aurait perdu Henry ainsi, Regina aurait eu exactement la même réaction. Mais aujourd'hui, elle ne pouvait que se blâmer elle-même de l'avoir perdu. Maintenant, elle était pour lui, un monstre non la princesse qu'il aimait tant sauver dans ces jeux lorsqu'il était petit. Regina n'a pas compris où elle avait failli dans son éducation, elle avait été tout ce que sa mère n'avait pas été pour elle. Aimante, prévenante, attentive, veillant à son bien-être avant tout. Regina jouait avec lui, ils étaient comme les doigts de la main. Dire qu'il avait été adopté fut sans doute sa plus grande erreur. Elle pensait qu'il était en âge et que leur relation n'allait pas se détériorer. Elle avait eu tort, maintenant les mêmes horribles paroles étaient prononcées par son fils envers elle. A cause de ça, elle avait perdu et elle ne pouvait que s'en prendre à elle-même plutôt qu'à lui. L'amour ne faisait pas tout et elle en avait payé le prix fort en perdant non pas la malédiction , elle se fichait bien peu de ce qu'elle avait perdu dans cette histoire mais elle avait perdu l'être qui avait cru en elle, le seul qui l'avait aimé et qui ne l'avait pas jugé pour ce qu'elle avait fait. Henry. C'était cela le plus blessant dans l'histoire, de plus, elle ne pouvait pas sortir à moins de se prendre des balles ou une émeute sur le dos. Elle allait maintenant qu'à l'épicerie pour remplir son frigo sinon Regina ne sortait pas.

En cette soirée, elle avait décidé de lire un bon lire autour d'un feu pour se relaxer même si c'était peines perdues. A tout moment, elle pouvait perdre la vie. Elle avait été cruelle avec eux, ils le seront avec elle. Savaient-ils ce que Blanche-Neige lui avait fait avant de la juger pour ses actes ? Non, bien sûr, Blanche-Neige se trouvait toujours des excuses bidons pour qu'on la plaigne, elle et non Regina. Savaient-ils ce que sa mère lui avait fait subir durant son enfance ? Ce que Léopold lui avait fait subir ? Regina savait que beaucoup de femmes n'auraient pas pu tenir , elles se seraient jetées. Elle aurait aimé arracher le coeur de Charmant devant elle rien que pour lui faire voir ce qu'elle a subi véritablement comme dommage au coeur. C'était elle qu'on l'avait jugé de monstres mais c'étaient eux qui l'avaient fait devenir ainsi. Pauvre petite princesse trop jeune pour subir de telles dommages psychologiques, elle s'était sauvée elle-même en endurcissant son coeur encore et encore, jusqu'à ce que son horrible éducation  lui fasse oublier ses principes de bonté et de douceur. Notre passé nous rattrapait toujours , il nous poursuivait, nous hantait et nous dominait sans qu'on peut faire quoique ce soit. Les souvenirs horribles qu'elle avait de son enfance et sa jeunesse, étaient ancrés en elle, dans son coeur, marquer au fer rouge. Malgré les années, cela faisait encore mal tout cela. Regina avait déjà mis un mot sur ses souffrances et savait qui les avait causé. Elle avait pris l'injustice et la solitude en pleine bouche à cause de sa mère. Regina n'avait pas aimé, être seule face à son miroir le soir, elle faisait face à elle-même et les questions les plus tordues venaient ramper dans son esprit, les souffrances qu'elle avait déjà vécu  envenimait la situation. Pourquoi personne ne pouvait comprendre, qu'un coeur brisé et rempli de solitude, privé d'espoir et de bonheur pouvait être poussé à la pire des folies. Regina était devenue en quelque sortes, folle, folle et furieuse de cette incompréhension. Que personne ne comprenne ce qu'elle voulait dire, ce qu'elle croyait.

" Le mal ne naît pas, on le devient". C'était ce que Regina croyait, de sa propre expérience. Il était ainsi pour elle. Les douleurs du coeur prenaient le dessus sur la raison d'être et on s'enfermait dans les ténèbres sans qu'on le sache. C'était comme une prison, impossible de s'échapper, impossible de revenir en arrière. Comme un petit animal, Regina s'était sentie traquée et poussée dans cette cage obscure qui lui avait apportée une mince consolation à sa douleur. Alors elle avait continué dans cette voie là. Regina n'avait plus rien à perdre ni à attendre de la vie à part une prophétie sur une certaines âme soeur, mais Regina avait eu trop peur de celle-ci et lorsqu'elle s'était présentée à elle comme une offre de seconde chance, elle n'avait pas pu la saisir. Haythan, le grand méchant loup séduisant. Non, il était mort, elle l'avait perdue lui aussi.Il était partit tout comme Daniel, aucune chance de le revoir, de reprendre cette seconde chance. Quand bien même, elle se représenterait à elle, Regina n'arriverait pas à gérer son trop pleins d'émotions.

Sa lecture se poursuivit même si ses pensées affluaient dans son esprit. Vêtue d'une nuisette noire en soie, pieds nus. Regina lisait encore et encore lorsqu'elle entendit quelqu'un frapper à la porte. La reine déchue se levait aux aguets d'une autre attaque. D'un homme qui aurait préparé sa vengeance contre elle. Regina venait regarder par le trompe l'oeil et son coeur un battement face à ce mirage, ce fantôme du passé. Haythan était là. Elle cligna des yeux mais il était toujours là, son coeur battait à la chamade. Une tromperie, cela ne pouvait pas être réelle à moins que ...Rumplestilsskin.

- Pars Haythan ! S'enquit-elle d'une voix forte et qui se voulait être déterminée pour être sure que tu l'entends.

Mais sa voix ressemblait plus à une supplication, le proverbe était-il donc vrai ? Quand on parle du loup, on en voit la queue.



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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeMer 8 Juil - 23:50
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J'ai quitté les ténèbres un nombre de fois incalculable. Parfois, j'ai l'impression de voguer constamment en pleine tempête. J'ai l'impression d'avoir vécu plusieurs vies, mais aucune d'entre elles ne s'est achevée sur la fin heureuse tant espérée. Je suis un rescapé, je ne vis pas, je survis. Avec toutes les péripéties qui ont égrainé mon existence, je ne parviens à avoir une quelconque notion du temps. Je pourrais avoir cent ans, deux cent voir plus que cela ne m'étonnerait pas. Ma ligne temporelle est aussi brisée que mon esprit et mon esprit est aussi brisé que mon corps. Les effets de toutes ces drogues ingérées durant mon internement, persistent encore. Les migraines, les tremblements et les douleurs fantômes, ainsi que les cauchemars peuplent mes nuits dorénavant. Depuis ma sortie, je ne me suis octroyé aucune nuit entière. Je dors par intermittence dans le canapé du salon. Norman a accepté, avec une sympathie, dont je ne le pensais affubler, de m'héberger le temps que je parvienne à régulariser ma situation, ce qui pourrait prendre du temps.

Depuis le retour des souvenirs, les choses ont pris une toute autre tournure ici, à Storybrooke. Les gentils d'un côté, les méchants de l'autre. Cette opposition quasi-constante confère à la petite bourgade de Maine, une atmosphère délétère. Les alliances qui s'échafaudent d'un côté et les envies de vengeance qui s'étayent d'autre part, me laisse à penser qu'un conflit se prépare et je comprends bien malgré moi, que la personne qui cristallise toute cette révulsion et celle qui des décennies plus tôt, dans un autre monde, m'a congédié alors que nous n'avions de cesse de nous rapprocher l'un de l'autre.

Regina. Comment oublier un tel nom ? Comment même oublier une telle personne ? Parfois, avec du recul, j'ai l'impression que notre rencontre n'était pas le fruit du hasard. Qui aurait pu prédire, que je me retrouvais précisément à l'endroit où un groupe d'insurgés avait entrepris de mener une attaque meurtrière contre la Reine. À cette époque, si lointaine, je venais une fois encore de recouvrer une liberté perdue. J'errai sur les routes du Royaume. Cette Reine dont tout le monde parlait avec hargne, s'était attiré les foudres de tous les habitants de son royaume. Personne ne voulait la servir, personne ne voulait courber l'échine face à un tel être. Elle avait choisi le mariage entre Snow White et son prince, pour faire part de ses plans funestes. J'ai eu la chance de croisé plusieurs des invités et tous se sont accordé à dire qu'il fallait tout mettre en œuvre pour protéger la seule véritable monarque de ces lieux. Ces personnes étaient prêtes à risquer leur vie pour un être qu'ils avaient tous décidé d'ériger sur un piédestal. Un être intouchable qui accaparé toutes les attentions, à qui l'ont attribué toutes les vertus. Non ! Personne n'est parfait. Cet adage peut paraître naïf de prime abord, mais je pensais à cette époque et le pense encore aujourd'hui, que les êtres vertueux n'existent pas. Tôt ou tard, nous sommes amenés à commettre une erreur, un faux pas, qui nous déleste de notre vertu. Sans même avoir rencontré cette Reine que tous décrié, je sentais au fond de moi, qu'il y avait bien plus, qu'il fallait creuser pour découvrir une vérité que tous semblaient ignoré. Lorsque mon regard à croisé celui de Regina, j'ai tout de suite compris que mon hypothèse était avérée. Cette femme, prise au piège, avait dans le regard, une détresse au moins aussi profonde que la mienne. Elle savait son heure arrivée et ne luttait pas. À terre, elle ne semblait pas aussi menaçante que ça, elle semblait humaine. Le couteau n'eut pas le temps d'atteindre son cœur. Ce soir-là, je n'ai pas hésité à me transformer pour la sauver. Et c'est soir là, qu'un tout nouveau chapitre a débuté dans ma longue histoire sans fin.

J'étais là, toujours fixé au perron de cette imposante demeure devenue le repère d'une mairesse déchue. J'observais les lieux. Aucune lumière n'indiquait une présence, mais je la sentais, un parfum fruité et d'une féminité déconcertante remonta jusqu'à mes narines. Il ne pouvait que lui appartenir. Alors que mon odorat médité sur le parfum qui s'était présenté à lui, mon regard fut happé par un bruissement émanant d'un des nombreux buissons décorant l'allée parfaitement entretenue. Sur mes gardes, j'étais prêt à bondir, si une présence sortait de la végétation. Mais il n'en était rien, le vent m'avait pris en traite. Il s'était écoulé quelques secondes depuis que j'avais pris le temps de frapper à la porte, d'ailleurs, je n'avais toujours aucune réponse. J'allais enchérir quand une voix familière se fit entendre de l'autre côté de la porte.

« - Pars Haythan ! »

Mon corps entier fut parcouru d'un frisson, elle était là, elle me voyait sans que je ne puisse la voir. Sa voix paraissait claire, mais je pouvais me targuer de la connaître suffisamment pour savoir qu'elle cherchait à se donner un courage qu'elle n'avait plus.

« -Je n'ai pas l'intention de m'en aller Regina, du moins pas avant que tu n’aies ouvert cette porte. Je sais que la situation est complexe, je sais aussi que beaucoup de personnes ici, sont après toi, mais crois-moi, je ne suis ni un piège, ni une hallucination. Regina, ouvre-moi, où je serais contraint d'enfoncer la porte »



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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeJeu 9 Juil - 14:31


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Michael & Regina

Il était là. Il était derrière la porte. Regina fermait brièvement les yeux, indécise en ne sachant que faire face à lui. Toutes les femmes auraient ouvert la porte lorsque leurs âmes sœurs étaient derrière, mais pas Regina. Elle avait cette peur inavouable d'aimer à nouveau, c'était même une hantise. Un tourment, et même un fardeau que Regina portait en son coeur. Oui, elle aurait aimé laisser cette peur sur le pas de la porte et l'aimer. Elle aurait aimé embrasser tes lèvres, laissant ta barbe lui picoter les joues. Laisser cette passion sortir au grand jour. Mais d'un autre côté, l'empreinte tragique de Daniel restait ancrée dans son âme. Elle l'avait congédié et Regina s'était sentie quelque peu coupable. Ils s'étaient rapprochés depuis qu'il l'avait sauvé d'un attentat contre elle. Le peuple s'était ligué contre elle parce que Regina avait menacé Blanche-Neige à son mariage. Le peuple ne savait pas ce qu'il faisait la plupart du temps, Blanche était trop douce, trop naïve pour régner sur un tel royaume. Regina avait beau être une femme impitoyable, une reine inflexible, elle avait su régler des problèmes qui traînaient depuis longtemps. Blanche n'était pas faite pour supporter la pression d'un tel poids. Heureusement, Regina s'en était sortie vivante de cette attaque, un loup l'ayant sauvé. Tu l'avais sauvé ! Grâce à toi, Regina avait pu se venger de cette femme infâme et prétentieuse qui avait empoisonnée son coeur. Elle avait eu une sorte de gratitude envers toi. Elle t'avait gardé et tu t'étais rapproché d'elle. Regina s'était sentie en quelque sorte revivre, tout avait été simple avec toi. Tout était bien, tu ne l'avais pas jugé dans cette histoire, bien au contraire . Il a fallu qu'ils se rapprochent assez pour que naissent le désir charnel entre eux, qu'elle te déshabille et qu'elle voit cette maudite cicatrice au niveau de ton coeur. Tout fut plus clair à ce moment-là, cette envie de ne pas te faire du mal, cette passion et ce désir envers toi. C'était presque inné entre eux. Regina avait eu peur et celle-ci avait repris le dessus. La trentenaire t'avait congédiée comme si rien ne s'était passé, mais elle se fourvoyait elle-même pour mieux reprendre son train de vie obscure et sombre.

Suite à cela, elle avait cru que tu aurais refait ta vie avec une autre femme. Tu étais un bel homme, il n'y a pas de doute, mais Rumplestilstskin lui avait annoncé une terrible nouvelle. Tu étais mort, selon ses dires. Cela l'avait affecté plus qu'elle avait osé le dire. Cela l'avait conforté dans sa vengeance. Elle n'avait plus d'âmes soeurs, plus personnes à qui tenir véritablement. Sa peur lui avait fait perdre la seule personne qui l'avait conforté, en quelque sorte l'aimer. Sa malédiction avait été là pour sa vengeance et pour quitter ce monde injuste envers elle. Regina avait retrouvé un semblant d'amour avec Henry. Oui, avec son fils qui l'aimait plus que tout au monde, elle se sentait quelque peu réconforter même si elle s'était sentie coupable d'avoir perdu une deuxième fois un homme qui l'avait peut-être aimé pour ce qu'elle était véritablement. Une femme qui avait tout perdu dans la vie, qui s'était noyée dans les ténèbres afin de mieux survivre à la cruauté de sa vie. Tu avais vu en elle, quelque chose qui lui avait valu la peine d'être sauvée. Lors de cette attaque, ce fut la première fois que quelqu'un se battait pour elle, la défendait, et même la sauvait. Elle ne savait pas pourquoi, et pendant une trentaine d'années, Regina avait cherché une réponse à cette question. Pendant 30 ans, elle avait cherché à comprendre, à vouloir s'expliquer avec toi. Mais maintenant que tu étais "revenu d'entre les morts", elle avait du mal à saisir l'occasion de le faire. A cause de cette maudite peur. Au final, elle était comme Rumplestilstskin, une lâche face à ses sentiments.

Derrière la porte, elle t'écoutait parler pour la première depuis ce qui lui avait semblé une éternité. Ta voix était grave et rauque, mystérieusement envoûtante pour elle. Tu étais là, il n'y avait pas de doutes à cela. Sa magie lui disait que c'était réel, personne à part Rumplestilstskin savait pour toi et elle. Tu étais vraiment là et prêt à exploser sa porte à ce qu'on dirait. Regina hésitait de l'ouvrir, ou de s'enfuir. Mais elle ne pourrait pas tout le temps s'enfuir, ses jambes ne voulaient pas le faire de toute façon, elles restaient figées derrière la porte. Si tu explosais sa porte, tout le monde pourrait venir réclamer sa tête à tout moment. De plus, si tu osais l'attaquer, elle avait de quoi se défendre. Non, il fallait qu'elle soit courageuse et téméraire, que Regina ne laisse pas sa peur reprendre le dessus, c'était le meilleur moyen. Il fallait que Regina te fasse face, pour qu'elle comprenne mieux ce qui se passait. C'était le seul moyen et Regina voulait vraiment te voir. C'était indéniable.

Tout doucement, d'un geste lent. Regina ouvrit la porte pour te faire face. Tu étais là devant elle, toujours aussi beau qu'auparavant. L'air frais la fit frissonner avec sa simple nuisette qui montrait ses belles jambes galbées et ses atouts en valeurs. Regina te fixait, ses mots se coinçaient dans sa gorge, son cerveau embrumé par ton odeur boisé qui l'attirait.

-Je te croyais mort, déclara-t-elle tout simplement en faisant fonctionner ses jambes pour te faire passer.

Elle avait trop froid, et Regina n'attendait que de rejoindre son feu de cheminée pour se réchauffer, mais surtout, elle voulait comprendre, même si elle savait ce qui se passait. Elle voulait que tu le dises pour rendre tout cela réelle.






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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeSam 11 Juil - 2:40
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Je suis un rebelle, je l'ai toujours était et je pense que je le serais jusqu'à la fin. Certains diront que c'est un trait de caractère synonyme d'une forte personnalité. D'autre trouverons toujours à redire et prétendrons que c'est un défaut qu'il faudrait corriger dans les plus brefs délais. Par le passé, dans ce monde qui n'est plus, on ne pouvait se résoudre à tenir tête à ceux et celles, qui se trouvaient au-dessus. Nous devions plier l'échine face aux puissants, sans jamais émettre la moindre hésitation. Il y a ceux d'en haut et il y a ceux d'en bas. Le bas et le haut, sont comme deux mondes qui s'affrontent, deux langages qui coexistent, deux poids deux mesures. Mais ceux qui viennent d'en bas, y sont maintenus pour que ceux d'en haut puissent continuer à rester à leur place. Tel était l'ordre, auquel il fallait se plier. Les gens du peuple devaient subir cet ordre monarchique sinon quoi ils subissaient de sévères réprimandes, si dans le pire des cas, le monarque était un salaud.

Je l'ai vu de mes propres yeux, mais malgré les règles préétablies, je n'ai jamais eu peur de mettre en exergue cette faculté par laquelle mon âme se portait à surmonter les difficultés rencontrées dans la poursuite du bien ou dans la fuite du mal. Oui, mais voyez-vous, même si je m'inclus dans cette masse qu'on appelle le peuple, je ne dois jamais oublier que jamais plus, je ne pourrais prétendre être comme eux, et ce, même avec la meilleure des volontés. Je suis délesté de toute peur... Je suis la peur et à ce titre, je peux me permettre ce que le commun des mortels s'interdit. Je peux être en colère contre les seigneurs, contre les rois et contre les reines. Oui, je suis un rebelle irascible et maintenant que je jouis à nouveau de ma liberté et de mon passé, j'ai bien l'intention de continuer à être ce que je suis, à défier les puissants de ce monde, à leur faire payer d'être ceux d'en haut. Je veux ma vengeance et je l'aurais. Qu'importe le temps, qu'importe la façon, Gold et Lynch payeront et jamais plus, on ne me fera plier l'échine.

« -Je n'ai pas l'intention de m'en aller Regina, du moins pas avant que tu n’aies ouvert cette porte. Je sais que la situation est complexe, je sais aussi que beaucoup de personnes ici, sont après toi, mais crois-moi, je ne suis ni un piège, ni une hallucination. Regina, ouvre-moi, où je serais contraint d'enfoncer la porte »

Un vent léger, caresse mon visage, me rappelant ainsi que j'avais, au préalable, omis de prendre une veste. Et je constate avec incrédulité, que je n'ai sur le dos, qu'une chemise en flanelle rouge agrémentée, en dessous, d'un débardeur blanc. Je me maudis de ne pas m'être d'avantage couvert. Les poils de mes bras tressaillissent sous l'effet du froid. J'ose espérer que mes paroles ont trouvé échos en Regina. Je ne veux pas rester plus longtemps dehors, car si le froid commence à pénétrer mon corps, la désagréable sensation d'être épié s'adjoint à mon trouble. J'ai beau regarder dans tous les sens, mon regard ne capte aucune présence et avant que je ne tourne le dos au perron, la porte s'ouvre. Aussitôt, mes yeux captent le regard sombre d'une femme que je peine à reconnaître sur l'instant. Il me faut quelques secondes d'adaptation pour m'y faire. Ici, Regina semble être une toute autre femme. Ses cheveux sont plus courts, son maquillage moins exubérant et sa tenue... Sa tenue... Je bloque sur le descriptif tant je suis subjugué. Elle porte, ce qui me semble être de la lingerie. Me tromperais-je en affirmant que c'est une nuisette ? Je suis encore peu familier de tout ce qui attrait aux us et coutumes vestimentaires de cette époque. Dois-je vous rappeler que j'ai passé 28 ans, interné en psychiatrie ? Revenons à la nuisette ! Le tissu est fin et laisse entrevoir des formes que je n'avais perçues qu'une seule fois avant d'être congédié. La fraîcheur ambiante de l'extérieur, fait frissonner ma belle et tout son corps en pâtit. Je devine qu'elle ne porte rien sous cette nuisette qui laisse entrevoir sa poitrine. Cette vision me trouble, j'en avale bruyamment ma salive. Mon regard se perd dans le sien et j'oublie tout, comme si nous ne nous étions jamais quittés. Si seulement les choses étaient plus simples

Je ne voulais rien faire, rien dire, juste me contenter de la contempler, de profiter de cet instant. Je ne voulais pas quitter ce doux rêve. Elle était là, elle est là, face à moi à quelques centimètres. Mon cœur ne bat malheureusement plus dans ma poitrine, mais la magie est encore présente entre nous deux. Je voulais m'approcher, mais je craignais son départ. Je voulais la toucher, mais je craignais un rejet. Je me sentais étrangement mal à l'aise, ne sachant quoi faire.

« -Je te croyais mort » finit-elle par dire en se décalant pour me laisser entrer. Ce que je fis sans plus attendre. Si effectivement, mon pressentiment s'avérait exact, je ne voulais pas faire courir le moindre danger à ma belle. Une fois à l'intérieur, toujours face à face, nous ne parvenons à détacher nos regards. Puis conscient que je dois reprendre la parole, je détourne mes yeux des siens et prends une grande inspiration avant de me lancer.

« -Celui que tu as connus est mort en quelque sorte. Regina, je suis désolé de débarquer comme ça chez toi, à une heure aussi tardive, dans de telles circonstances. Depuis le retour des souvenirs, je me suis juré, que je te trouverai pour que tu saches qu'une fois encore, Rumpelstiltskin a menti. Ça a pris plus de temps que prévu, mais je suis là et je suis content de te revoir, malgré le fait que tu m'aies congédié dans un passé pas si éloigné»

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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeDim 12 Juil - 9:44


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Michael & Regina
C'était incroyable ! Impensable, même dans ses rêves les plus fous ! Oui, Regina pensait que cela serait impossible de te voir devant elle, une nouvelle fois ! Mais pourtant, tu étais là, encore devant elle, plus beau que jamais dans les accoutrements de Storybrooke qui t'allaient à merveille. Les yeux rivés sur toi, comme si elle avait peur qu'en un battement de cils, tu t'évaporais loin d'elle. Que tout cela soit un rêve éphémère ! Une douce et cruelle illusion ! Peut-être devrait-elle te laisser une chance ? Regina ne s'était jamais sentie aussi bien de sa vie en tant que reine qu'à tes côtés. À tes côtés, elle n'était plus la grande méchante femme que tout le monde avait peur même dans les contrées les plus lointaines. Elle n'était que Regina, une femme douce et sincère manipulée et torturée par les fantômes de son enfance ou même les fantômes des personnes chères à son coeur, qui n'ont jamais su ce qu'elle pensait vraiment d'eux. Comme par exemple, Daniel, son beau et tendre premier amour, dont elle n'a jamais pu dire au revoir. Il la hante, le fait qu'elle n'ait pu dire ses deux mots la hantent tout autant. Son père, son pauvre et gentil géniteur qui n'avait fait que de la protéger comme pour se rattraper de son absence lorsqu'elle n'était qu'un enfant. Il l'aimait, mais cet amour inconditionnel envers sa fille s'était retourné contre lui. Il en était mort de cet amour. Regina n'était pas faite pour aimer quelqu'un. Sa mère était morte de sa main. Elle avait tué ses propres parents pour se garantir un avenir plutôt serein et ennuyeux dans le Maine. Son fils, Regina l'avait aimé sans le cacher aux yeux du monde, elle l'avait aimé plus que sa propre vie, elle tenait à lui plus qu'à la malédiction qui lui avait coûté ses parents. Mais pourtant, il la fuyait presque comme la peste. Regina faisait fuir les gens qu'elle aimait ou qu'elle commençait à aimer peut-être par peur, ou instinct de conservation ou même par hantise de l'amour. Seras-tu assez solide pour elle ? Regina n'en savait rien, mais dans le doute, valait mieux que tu ne sois pas à ses côtés, même si elle voulait t'aimer ardemment.

Regina ne savait pas quoi penser de cette situation, elle était encore sous le choc de tout cela. La reine te regardait encore, traquant la moindre petite chose qui laisserait paraître cela à une tromperie de mauvais goût, mais qui aurait fait cela pour se venger et risquer sa vie en mettant en colère Regina? Il fallait se rendre à l'évidence que cela n'était pas un rêve illusoire comme ceux qu'elle faisait de temps en temps. Que tu avais voulu la retrouver après ce qu'elle t'avait fait pour éviter qu'elle souffre de cela ! Regina ferma la porte et mit son peignoir noir en soie sur elle pour se tenir chaud face à cette fraîcheur. Son regard de biche te fixait encore d'avantage comme toi, tu dévisageais sa tenue qui ressemblait à de la simple lingerie. C'était une nuisette confortable et douce au toucher. Tu étais encore là ! Tu étais là ! Ces mots martelaient son esprit avec conviction, son coeur sautant même de joie. Il semblait être content et vouloir quelque chose que son esprit lui refusait. Son coeur voulait te toucher, t'embrasser jusqu'à en perdre la raison, te caresser. Continuer ce qu'ils allaient faire 30 ans plus tôt. Regina avait pensé à une multitude de fois, à cette nuit, si elle aurait choisi l'amour plutôt que les ténèbres, à toi plutôt qu'à la malédiction. Rien n'aurait été pareil. Peut-être aurait-elle été heureuse avec toi, mais elle n'aurait pas eu Henry, son petit prince, son fils à elle et à personnes d'autre.

Regina avait levé les yeux au ciel en voyant ton regard planer sur son corps quelque peu dévêtu. Les hommes aussi bons soient-ils, restaient toujours des hommes. Ils ne changeaient jamais. Malgré son air calme, une guerre faisait rage sous cette peau douce. Son coeur et son esprit se faisaient la guerre pour toi. D'un côté, son coeur voulant recommencer à essayer d'être heureuse avec toi, de t'embrasser et de te serrer dans ses bras et de l'autre côté, son esprit revêche face aux commandements de son coeur, voulait s'éloigner de toi, courir à toutes jambes, ne supportant pas la charge des sentiments qu'elle avait pour toi. Son esprit voulait que tu partes loin d'elle, pour éviter que son coeur souffre, mais celui-ci semblait vouloir que tu restes ainsi à tout jamais. Quel curieux sentiment qu'on devait ressentir ainsi, mais elle cherchait encore à ce qu'elle devait faire ! Est-ce que tu lui pardonnais ce qu'elle t'avait fait ? Regina savait maintenant à quel point, elle n'était pas douée avec les sentiments !

Elle te fit un signe de rentrer dans le salon où elle était en train de lire un bon livre sans un mot, tentant de réfléchir à ce qu'elle devait faire. Te congédier ou te garder auprès d'elle. Pleins de doutes venaient s'ajouter à cela. Voulais-tu une seconde chance avec elle ? Arrivera-t-elle à accepter celle-ci ? Regina ne savait rien. Elle t'écouta parler, et eut une grimace en entendant le nom de cet horrible lutin, son professeur. Regina en aurait dû s'en douter. Cela ne l'étonnait même pas venant de sa part. D'autres questions venaient germer dans son esprit, d'autres questions que seules toi, pouvais répondre. Elle haussa les épaules en levant les yeux au ciel, Rumplestilstskin le payera tôt ou tard pour ce mensonge, mais ce n'était pas le moment pour parler de cet énergumène qui ne méritait même pas un millième de ce qu'il avait aujourd'hui !

-Pourquoi ? Demanda-t-elle en allant s'asseoir dans un fauteuil unique pour te laisser le sofa moelleux.

Regina te regardait encore, elle espérait que tu la comprennes, que tu comprennes son sens, même si au vu de l'incompréhension dans ton regard lui disait le contraire. Elle levait les yeux au ciel pour une énième fois.

-Pourquoi tu te l'es juré ? Pourquoi voulais-tu me retrouver ? Est-ce la seule raison pour venir me voir ? S'enquit-elle à nouveau, son regard curieux.

Regina pencha la tête sur son côté gauche avec un air attentif et curieux, son coeur battant à la chamade comme jamais auparavant.





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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeMer 15 Juil - 1:39
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Nous nous sommes rencontrés alors qu’elle était confrontée à la Mort. Nous nous sommes quitté chacun enclin à la colère et désormais, nous nous retrouvons en de bien funestes circonstances. En effet, depuis l’avènement des souvenirs, le peuple tout entier semble s’être ligué contre la mairesse de la ville, anciennement souveraine de notre royaume. Il faut croire que notre lien est bâti sur des fondations branlantes, menacées à chaque fois, par les circonstances, par le Destin. Ce même destin qui, s’il nous a réunis, nous a notamment éloignés l’un de l’autre. Du moins, c'est ce que je voudrais croire, cela m'éviterait de repenser à nos derniers instants. À cette scène où la femme était redevenue le monstre et m'avait congédié sans que je ne sache pourquoi nous étions arrivés à tant de hargne, tant de colère, tant de haine. Alors que dans ses yeux, j'avais cru, l'espace d'un instant, retrouvé ce que je croyais avoir perdu... Oserais-je le dire ? Dire quoi ? Ces mots ont-ils encore une valeur après ça ?

Trop de questions se bousculaient dans ma tête à présent, tellement qu’il m’était impossible de faire le tri pour me délester de mes tourments. Durant cette maudite existence, dans ce monde et dans le nôtre, ma mémoire avait été altérée à plusieurs reprises. Tellement, que je peinais encore à mettre en exergue certain épisodes de ma vie. C'était comme si une personne avait, d'un coup de gomme, effacé plusieurs lignes droites, rendant la figure instable. Ainsi, le visage de l’être qui m’avait donné naissance, c’était altéré à mesure du temps pour disparaitre totalement. Le visage de la créature qui m’avait élevé comme son propre louveteau s’altérait lui aussi. Les bons souvenirs, se sont progressivement évanouis pour laisser place aux plus funestes d'entre eux. Les terres de mon enfance en ruine, le feu, les cadavres d'une dizaine de loups dont celui de ma mère. Je revois encore le visage médisant des lycans qui, satisfaits de m'avoir poussé à la trahison en me transformant, m'avaient rejeté aux premiers signes de faiblesse. Puis le sourire de Maya, ses yeux, son parfum... Même les bons souvenirs avec Regina, se sont ternis avec le temps. En posant ma main sur ma poitrine et en sentant cette atroce cicatrice, je comprends bien malgré moi, pourquoi les meilleurs souvenirs disparaissent progressivement de ma mémoire. Ce cœur qui ne bat plus, ce cœur qui me fait défaut par son absence, efface peu à peu les dernières traces de mon humanité passée. Il me fait oublier le meilleur de mon être pour n'en garder que le pire et accentue l'existence sinistre que je mène depuis un nombre incalculable d'années.

En entrant à l'intérieur de cette sublime demeure, je compris très rapidement que si moi, j'avais vécu l'enfer, Regina s'en était largement mieux sortit. Tout cet afflux de décoration et de meubles en tous genre, laissait paraître une réussite sociale à laquelle je n'avais pu prétendre enfermer dans ma cellule. Je pris le temps d'observer chaque bibelot, chaque objet aussi inutile soit-il. Rien ne m'échappait, je vivais, l'espace de quelques secondes, par procuration cette vie que je n'avais pas eue. Mon regard fut happé par des cadres renfermant quelques photos. J'avais eu vent de l'existence d'Henry par le biais d'Archie. Très vite, j'ai perçu l'importance du petit garçon pour Regina. D'ailleurs, je peux me targuer de savoir ce que représentent les enfants pour elle, qui avait délibérément renoncé à la maternité pour piéger sa mère. Nous n'avions que trop peut évoquer ce sujet par le passé. Je savais que ça éveillait en elle, de douloureux souvenirs que je ne voulais pas alimenter par ma curiosité.

Jamais je n'ai voulu la blesser, et même à présent, je m'y refuse, malgré la petite rancœur que je nourris à son égard. Je ne serais l'expliquer, mais cette femme que bien des personnes affublent des pires crimes, cette femme, cette sorcière, ce monstre, aux yeux de tous, apparaissaient aux miens sous une forme beaucoup plus agréable. Tant de fois, elle m'a fait sourire. Tant de fois, elle m'a fait oublier mes pires travers. Avec elle, bien que nos débuts furent chaotique, j'avais enfin l'impression d'exister pour quelqu'un. Je n'avais plus ressentit ça depuis tellement longtemps. Avec elle, je me sentais vivant tout simplement et ça, je ne parvenais à l'oublier. Tout comme je ne parvenais à oublier le fait qu'elle m'est rejetée avec autant de véhémence alors que nous... Nous.. Non... Autant ne plus y penser, c'est du passé à présent.

Malgré les années écoulées, nos regards avaient la même intensité lorsqu'ils venaient à se croiser. Je parvenais encore à lire en elle avec aisance. Elle était sous le choc. Je pense qu'avec le temps, elle avait fini par accepter l'information délivrée des années plutôt par le crocodile, que je me ferais un plaisir de dépecer, après avoir récupéré mon cœur. Ma mort annoncée, l'avait à ce point ébranlé ? Demande-le-lui directement crétin ! Oui, au risque d'envenimer la conversation et de la mettre mal à l'aise ? Nous venons de nous retrouver, je veux profiter de quelques minutes d'accalmie, voir quelques heures, avant d'aborder les sujets qui fâchent. Alors je continuais à la regarder, à poser mes yeux sur son corps à présent recouvert d'un peignoir en soi. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer que ce corps aurait pu m'appartenir quelques années auparavant. Que nous étions si près de nous offrir l'un à l'autre sans concession. Tout aurait pu changer en l'espace d'une nuit... Mais rien n'est arrivé et il faut l'accepter.

Il faut détourner les yeux de ce corps pourvu de formes sublimes, des courbes pour lesquelles, j'ose imaginer que bien des hommes se sont damné. J'en arrive à me maudire d'être venu jusqu'ici, d'avoir cédé à la tentation avec autant de facilité. Mon cœur n'étant plus dans ma poitrine, j'espérais avoir plus d'aisance à tempérer mes sentiments, mais avec Regina, plus aucune logique ne semblait exister. Passé les formalités d'usage, nous rentrâmes donc dans son salon, aussi bien décoré que le hall d'entrée. D'autres cadres photos décoraient les meubles, une impressionnante bibliothèque attira mon attention. Tout était à sa place, choisit avec goût.

« -Tu as toujours eu de bons goût » dis-je en faisant mine d'observer le meuble disposé près du canapé. Ce par quoi, ma belle répondit, tout en s'asseyant avec grâce face à moi, dans son fauteuil
« -Pourquoi? »
« -Pourquoi quoi ? » rajoutais-je en m'asseyant dans le sofa. Nos regards s'étaient à nouveau happés avant qu'elle ne lève, une fois encore, les yeux au plafond.
« -Pourquoi tu te l'es juré ? Pourquoi voulais-tu me retrouver ? Est-ce la seule raison pour venir me voir ? »
« -Ca fait beaucoup d'interrogation ! Je ne sais pas si je pourrais apporter une réponse à chacune de tes questions Regina. Tout d'abord, je pense qu'il est primordial de rétablir la vérité et cet acte est encore plus important lorsque la personne visée est celle qui a le plus d'importance dans votre vie. Et puis tu es en danger maintenant, beaucoup de personnes te veulent du mal. La magie n'étant pas revenu, je doute que tu puisses te protéger correctement. Tout ça pour dire que malgré ce qui s'est passé entre nous et malgré la rancœur que j'éprouve à ton égard, je ne peux pas te laisser sans protection. »





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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeMer 15 Juil - 20:43


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Cela faisait des années que le destin ne les avait pas recroisé, voir même une éternité selon Regina. Elle avait été prise en embuscade par des adorateurs stupides de Blanche-Neige, elle aurait sans doute laissé la vie, malgré sa grande puissance et sa capacité à survivre. Ils étaient trop nombreux et l'encerclaient complètement. Elle avait été seule contre une dizaine de paysans vengeurs. Elle aurait peut-être laissé la vie ou elle aurait survécu, mais gravement blessé. Heureusement que tu fus là pour la sauver de cette mort atroce, mais après toute méritée. Oui, Regina savait qu'elle avait mérité ce traquenard après tout, elle n'était plus qu'une méchante sorcière qui voulait tuer leur souveraine bien-aimée. Blanche-Neige avait toujours été la princesse vénérée par sa beauté et sa bonté lors des bals, trop gâtée par ses fervents et son père aveuglé par l'amour qu'il portait à sa fille. Selon elle, Blanche était une enfant pourrie gâtée, et la plupart du temps, elle réprimandait la jeune fille avec ses caprices d'enfant. Oui, Blanche-Neige avait été une enfant capricieuse et très égoïste. Regina le savait plus qu'autre choses. L'élever fut sans doute la pire chose qu'elle avait due faire de sa vie. Bien sûr, le peuple ne voyait pas en cette belle jeune femme aux allures de sainte ni touche ainsi, ils n'avaient vu que la surface de ce joli visage angélique. Ils ne voyaient qu'en la reine Regina, une femme méchante et horriblement narcissique. Narcissique ? Regina ne l'a jamais été, enfin pas vraiment, elle adorait les belles choses et se faire belle, mais de là, à être jalouse de Blanche-Neige. C'était juste ironique et hilarant. Surtout que cela avait toujours été le contraire. Blanche l'avait toujours jalousé pour sa beauté naturelle. De plus, elle ne trouvait pas que Blanche était particulièrement plus belle qu'elle, loin de là même. Ce n'était pas du tout la même beauté. Regina était une beauté sombre, dangereuse tandis que Blanche était une beauté innocente et pure. Cette rumeur sur sa haine envers Blanche, venait de celle-ci, cela prouvait encore une fois qu'elle voulait se faire toute propre devant son peuple. En se persuadant elle-même, qu'elle était blanche comme la neige. Blanche n'avait pas tenu au courant son peuple sur la véritable raison de cette haine, car elle avait peur de ne plus être vue comme la pureté incarnée et qu'on donne raison à La Méchante Reine, qui était au final, la pauvre petite victime de cette histoire.

Leur histoire avait commencé par de la gratitude, puis elle s'était mis à flirter avec toi, se rapprocher de toi, te laisser atteindre son coeur comme elle n'avait plus laisser personne le faire après Daniel. Durant ces quelques semaines, elle s'était ressentie à nouveau elle-même comme si La Méchante Reine n'avait été qu'un mirage, une illusion, un rêve qu'elle faisait depuis des années et que tu étais venu la réveiller de ce rêve sombre et obscur. Pour la première fois depuis de longues années, elle s'était bien, et même enjouée. Elle s'était sentie comme si elle avait remonté le temps. Comme si elle était redevenue jeune et belle. Comme si la Méchante Reine n'était plus qu'un mauvais souvenir éphémère, qu'elle était redevenue Regina, la douce et belle princesse qui ne rêvait que de liberté. Oui, elle avait aimé se sentir ainsi de nouveau, légère sans le fardeau de l'obscurité à porter. Avec toi, elle n'avait pas besoin de porter ce masque de reine méchante et sanguinaire. Elle pouvait être elle-même, pour la première fois depuis longtemps, voir depuis toujours. Cela lui avait fait du bien, de ne pas se cacher pendant un moment. Elle s'était sentie en paix et peut-être même, on peut dire amoureuse en quelque sorte. Même si l'amour restait pour elle, un sentiment prohibé. Regina ne l'avait réservé que pour Daniel et suite au décès de dernier, qu'elle en était immunisée. Enfin, c'était ce qu'elle avait cru. Au départ, elle se mentait, se fourvoyait pour se dire que ce n'était pas de l'amour, mais quand elle avait vu cette cicatrice. Regina avait compris qui tu étais vraiment. La prophétie, elle n'avait pas été prête.

Oui, elle ne s'était pas sentie prête, et même au jour d'aujourd'hui, elle ne savait pas si elle était prête à dire " oui" encore une fois, à ce sentiment qu'était l'amour. Après qu'elle t'avait congédié en te rabaissant. Regina avait appris que t'étais mort, cette perte l'avait touché plus qu'elle n'osait le dire et cela l'avait conforté dans son choix, plus personne ne l'attendrait dans la Forêt Enchantée. Mais tu étais là aujourd'hui, devant elle. À complimenter ses goûts en matière de décoration, ce qui lui arracha un petit sourire, flattée par ce compliment. Oui, Regina avait toujours eu du goût en matière de mode vestimentaire ou même de décoration. C'était un fait, dont elle ne cherchait pas à être modeste. Ils allaient s'asseoir dans la salle où elle était en train de lire, un de ces fabuleux romans, avec un bon feu de cheminée, vêtue de son peignoir pour cacher ses formes de ta vue indécente. Elle te regardait visiter de tes yeux, sa maison, ses trésors et les photos avec son fils. Des souvenirs précieux pour elle. En étant la méchante reine, et stérile dans le monde enchanté, elle avait dit adieu au rêve d'avoir peut-être un enfant. Pour toutes les femmes, c'était un fait important d'en attendre un, ou même d'en avoir. Mais Regina avait d'autres ambitions, entre autres, piégé sa mère. Malgré qu'elle avait voulu le faire pour prouver à sa mère, une détermination, une preuve qu'elle était plus forte que Cora le pensait. Malgré cela, cette stérilité avait créé une cassure chez Regina. Après tout, elle avait toujours aimé les enfants ! Avec Henry, elle avait retrouvé l'espoir d'être mère, de sentir ce sentiment merveilleux qu'était la maternité.

Regina servit deux verres de vins rouges. Après ce choc, elle en avait besoin de l'alcool. Elle but une gorgée en te regardant, son coeur battant à la chamade, cette envie irrépressible d'être tienne était encore présente et semblait même être plus forte que jamais. Lorsque tu lui disais les véritables raisons, elle eut le souffle coupé, encore sous le choc et sur des émotions, qu'elle n'arrivait pas à taire, l'énervement se fit. Elle était perdue et quand Regina était ainsi, deux réactions s'offraient à vous. La première, c'était d'essayer de comprendre en ruminant, la deuxième, c'était de vous faire fuir ou de fuir. Avec le choc, elle avait opté pour la deuxième. Elle se leva, te toisant de son regard sombre, les bras venaient se croiser sous sa poitrine ronde et généreuse. Elle était dans une posture intimidante pour te faire peur. Mais tout ce qui sortit de sa bouche allait être ses questions qui étaient en train de la hanter, de la ronger dans sa tête.

-Pourquoi ? Oui encore un pourquoi, Haythan ? Pourquoi vouloir me protéger malgré ta rancœur ? Je t'ai utilisé, congédié, rabaissé comme un vulgaire minou errant et maintenant te voilà, prêt à me pardonner ! Pourquoi ne me haïs-tu pas comme les autres ? Pourquoi tout doit être compliqué avec toi ? S'exclama-t-elle d'une voix remplie de reproches.

Non, Regina ne comprenait pas pourquoi, vraiment, elle ne savait pas quoi penser. Elle était sous le choc, elle décidait de se détendre, car si cela partait en bagarre avec ton impulsivité, cela n'allait pas être beau à voir. Regina fermait les yeux, et se détendre. Sinon, elle n'allait pas en ressortir vivante de cette discussion.





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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeSam 18 Juil - 0:31
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Elle m'avait percé à jour et je compris alors que malgré les décennies qui s'étaient écoulées, elle n'avait rien perdu de son flegme. Ainsi elle pouvait encore se targuer de pouvoir lire en moi comme on lit dans un livre ouvert. Cependant, je pouvais moi aussi me prétendre affublé de cette capacité. Bien des choses nous on liés par le passé, mais je pense que cette faculté à nous comprendre aussi facilement, a contribué à nous rapprocher peu à peu. Regina voyait en moi ce que je discernais en elle, une part, bien enfouie, d'humanité. Chacun à notre façon, nous l'avions blâmer cette part, nous nous étions efforcer à la faire disparaître, à l'étouffer pour que jamais plus on ne nous voit arborer un tel visage. Pour se pouvoir d'une force incontestable à l'encontre de nos ennemis, nous n'avions pas lésiné sur les moyens visant à mettre un terme à notre plus grande faiblesse. Le monde nous désignait alors comme des montres et à nos yeux nous étions ce que nous avions toujours été, des êtres humains, des personnes brisées par la vie, par le destin. Des âmes esseulées, perdues, incomprises. Je ne cherche pas à me trouver des excuses, rectification, à nous en trouver. Les actes que nous avons commis nous ont condamnés et nous condamnerons encore, mais si j'ai appris une chose, c'est qu'on ne naît pas mauvais, on le devient. C'est une culture qui se développe avec le terreau de la haine, de la peur, de l'abandon, de l'injustice, de la rancœur, de la jalousie... Les monstres se fabriquent, comme les légendes. Ainsi, nous sommes ce que l'on a fait de nous...

L'espace d'un instant, je crus percevoir une once d'espoir suite à l'agissement de Regina. Elle avait récupéré deux verres qu'elle avait rempli de vin. Peut-être que nous nous apprêtions à célébrer nos retrouvailles. En vain, mon espoir ne perdura que quelques secondes avant de se fracasser contre l'infâme réalité. Le vin n'était pas synonyme de célébration, bien au contraire, il se substituait à un désir de fuite, le besoin pour l'ancienne Reine de mon cœur, d'échapper à une réalité qu'elle ne contrôlait plus. L'alcool avait endolorir le choc que je venais de lui faire subir, pour moi, la présence de cet alcool ne faisait qu'atténuer ma culpabilité. Jamais, je n'aurais dû me présenter à elle... jamais je n'aurai dû fouiller le pallier de sa porte... N'est-ce pas plus facile à dire qu'à faire? Plus je la regardais et plus le souvenir de notre ultime nuit, revenait me hanter. Je ne voulais pas baisser les yeux pour masquer mon trouble, je voulais la fixer encore et encore sans la moindre interruption. Délesté de mon cœur, je ne pouvais prétendre à le sentir battre promptement à travers chaque pores de ma peau, mais nul doute qu'il continue à battre où qu'il soit. Même mort, Regina pourrait m'insuffler la vie. Elle est, malgré les ténèbres, ma source de lumière. Elle est malgré le chaos, ma lueur d'espoir. Je ne peux m'arrêter à la rancœur et la condamner pour un geste que je n'ai pas cherché à comprendre. A cet instant et malgré la situation tendue, je comprends enfin ce que je me refusais à admettre. Je suis dévoré par des sentiments que je peine à contrôler sans mon cœur. Ces sentiments que je refusais d'appréhender jusqu'alors, m'avaient déjà enflammé par le passé. Oui, je crois que j'aime cette femme avec au moins autant d'ardeur que j'ai aimé Maya et ça justifie le fait que je sois là, prêt à la protéger du danger malgré la rancœur. Mais l'admettre, le dire à haute voix, serait un aveux de faiblesse et je me refuse d'être faible.

Ainsi dans une optique de confrontation, nous nous jaugions mutuellement, attendons chacun des réponses qui semblaient ne pas poindre à l'horizon. Regina arborait un regard que je ne connaissais que trop bien. Elle cogitait avec ardeur, une réflexion qui prit fin lorsqu'elle opta pour la confrontation. Délesté de toute sa hauteur, car dépourvue de talons, elle se leva et me toisa du regard. Je n'étais plus rien à présent, juste un cafard qu'elle pourrait écraser à loisir. Ce regard me désarçonna, car il laissait réapparaître son masque de froideur. Elle était redevenue la méchante reine, une femme se voulant détestable pour éloigner les quelques malheureux qui oseraient l'approcher d'un peu trop près. Elle voulait me faire peur en adoptant une telle posture et nul doute qu'elle voudrait par la suite me faire fuir.

-Pourquoi ? Oui encore un pourquoi, Haythan ? Pourquoi vouloir me protéger malgré ta rancœur ? Je t'ai utilisé, congédié, rabaissé comme un vulgaire minou errant et maintenant te voilà, prêt à me pardonner ! Pourquoi ne me haïs-tu pas comme les autres ? Pourquoi tout doit être compliqué avec toi ?

Mon regard brillant d'intensité, traduisait une émotion que je ne pouvais plus cacher à présent. Piqué au vif, je ne pouvais me résoudre à rester assis sur le sofa. Debout, je dominais Regina qui délestée de ses talons, avait perdu de sa hauteur. Mon regard, délesté de la moindre colère, épousa le sien. J'espérais ainsi faire disparaître cette infâme expression sur son visage.

-Ca fait tellement longtemps qu'on ne m'a pas appelé Haythan et l'entendre de ta bouche me fait tellement de bien. Vouloir expliquer ce qu'est l'amour, relève de l'impossible. J'aurai pu, j'aurai dû te haïr pour ce que tu as fait, mais je n'y arrive pas. Je pense que tu as fait ça parce que tu as eu peur et si je suis parti sans poser de question, si j'ai accepté tout ça, c'est parce que moi aussi j'avais peur. La dernière fois que j'ai éprouvé autant de sentiments pour une personne, elle est morte par ma faute. J'ai vécu l'enfer durant deux siècles. Sans mon cœur, je pensais que j'arriverai à briser ma malédiction, mais non, je n'ai fait que souffrir davantage. J'ai tellement souffert Regina et je sais que tu as souffert tout autant que moi. Désolé, une erreur est survenue. Veuillez essayer d'actualiser la page. Je ne pourrais jamais te haïr, parce que moi, je vois celle que tu es.


Conscient que mes mots venaient de la toucher, je ne pus m'empêcher de m'approcher un peu plus

-Je ne sais ce qui se passe entre nous, mais c'est réel et on ne peut le nier. Avec toi, je suis capable de ressentir des choses alors que je n'ai plus de cœur. Je me sens irrésistiblement attiré par toi et franchement je n'ai pas envie de partir parce que tu essayes de me faire fuir. Je suis là et je vais rester.

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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeDim 19 Juil - 20:36


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L'espoir était le sentiment le plus dangereux de tous les mondes. L'espoir, un sentiment qu'il avait mis dans un sale pétrin. Il y a longtemps, elle s'était mis à espérer que sa situation allait s'améliorer, que son mariage allait être beaucoup mieux après quelques années. Que cette douleur au coeur suite à la perte de Daniel allait partir, s'atténuer au fil du temps. Elle avait l'espoir d'être heureuse un jour, mais tout cela n'était qu'un leurre. Il ne fallait pas croire en l'espoir. Ce sentiment pouvait nous briser encore et toujours, encore plus que la douleur. Elle avait eu l'espoir d'être heureuse avec Daniel, mais ses rêves avec lui furent détruits comme le coeur de l'homme qu'elle avait aimé jusqu'à la folie, jusqu'à commettre les pires choses à sa cause. Regina avait tué, torturé, décimé des villages, pour réclamer de la justice. Une horrible vengeance pour un homme doux, bon envers tout le monde qui répondait au nom de Daniel. Daniel n'aurait pas aimé ce qu'elle serait devenue, il n'aurait pas aimé La Méchante Reine. Il n'aurait peut-être pas supporté cette femme horrible, aigrie et sans coeur, aucune pitié envers les autres. Il voulait qu'elle devienne une bonne personne aimante et douce à l'instar de sa mère. Mais la vie, la détresse, la solitude, la faiblesse l'avaient fait devenir ainsi. Parfois, Regina s'était étonné de prier pour lui, pauvre âme pure dans ce monde. Il avait été la seule âme qui avait vu sa détresse lorsqu'elle était jeune, la seule personne à se préoccuper vraiment d'elle. Mais il fut mort malgré l'importance de ses sentiments et de son espoir qu'elle portait dans cette relation. L'espoir l'avait brisé en mille morceaux. Regina ne portait plus d'espoir en elle, elle ne voulait pas. Bien qu'elle espérât beaucoup de choses sans qu'elle le sache.

Plusieurs fois, elle s'était étonné d'avoir eu l'espoir d'un avenir meilleur. Un avenir qui était éphémère pour elle. Henry , son fils était la meilleure chose qui lui était arrivé, qui lui avait redonné l'espoir. Tu lui avais redonné aussi l'espoir, mais elle n'était pas prête, elle n'avait pas été prête à ce moment. Henry était tombé comme un cadeau du ciel. Avec lui, ce fut comme si toutes ses blessures s'étaient évaporées. Elle avait tout fait pour lui et grâce à lui, elle avait redonné une chance à l'espoir, mais un autre espoir fut brisé avec la malédiction. Devait-elle espérer que son fils lui pardonne ? Peut-être, mais l'espoir devait faire les preuves. Cependant, tu fus sa plus belle surprise depuis quelque temps. Tu étais dans son top 10, des plus belles surprises qu'elle avait eues, le reste restait dédié à son fils. Son plus beau cadeau même s'il l'avait trahi en quelques sortes. Regina se demandait ce qu'elle devait faire en ce moment, prendre les jambes à son cou ou au contraire, dire oui à l'espoir, à l'amour et à la passion, qu'elle ressentait en te voyant. Qu'elle dit adieu aux ténèbres, au passé. C'était facile, dis comme ça, mais à le faire, Regina ne se sentait pas capable. Dire adieu pour ce qu'elle s'était battu si ardemment pendant des années. Regina le voulait, mais en même temps, c'était tellement compliqué de dire adieu à tout cela. Dire adieu à ce pourquoi elle avait survécu toutes ces années, était trop compliqué pour elle. Dire une bonne fois pour toute , adieu à Daniel. Oublier cet homme bon , l'oublier comme on oubliait une ancienne conquête d'un soir, ce n'était pas son truc. Regina ne pouvait pas oublier Daniel. Debout devant toi, elle te jaugeait. Elle n'arrivait pas encore à croire que quelqu'un pouvait encore croire en elle, au point de vouloir la protéger alors qu'elle t'avait fait plus de mal.

Tes mots la touchèrent beaucoup plus qu'elle ne le laissait paraître, ils se faisaient face, ses yeux marrons chocolaté se plantèrent dans les tiens pour voir toute la sincérité dans tes paroles. C'était intense, cette promiscuité, d'être proche ainsi. Elle se mordit la lèvre, piquée à l'envie de t'embrasser passionnément. Ses yeux quittèrent les tiens, glissant sur ton visage pour venir fixer avec envie tes lèvres. Son coeur battait à la chamade, la poussant à le faire. Son coeur cognait douloureusement contre sa poitrine tandis que ton odeur embrumait son esprit. Elle n'était plus la Méchante Reine, elle était Regina , la jeune face à son âme soeur. Tout doucement, elle venait embrasser chastement tes lèvres, son front glissant contre ta joue. Ce baiser fut bref mais intense, il y avait de la passion, de la chasteté et cette envie de t'aimer derrière mais elle ne pouvait pas, elle n'arrivait pas . Regina eut un sourire mais elle venait cacher son visage dans ton torse. Respirant doucement cette odeur alléchante qu'était la tienne. Une odeur boisée qui l'attirait complètement. La reine voulait continuer, te coucher sur le canapé et te monter dessus pour te montrer combien elle voulait t'aimer.

La belle reine se cachait, et même là, elle hésitait doucement. Fuir ou pas ? Dire oui à l'espoir et non aux ténèbres ou pas ? Oublier toutes ses douleurs passées pour toi ? Oublier les douleurs qui avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui ? Elle ne se pensait pas être capable de le pouvoir, de ne pas pouvoir le faire. Il fallait que tu le comprennes, que l'amour l'avait brisé et ressentir ce sentiment à nouveau la terrifiait bien plus qu'elle n'y paraît.

-Je ne peux pas, je ne peux pas Haythan ! Murmura-t-elle doucement .

Une fois, les paroles qui étaient sortis de sa bouche, Regina trouvait la force de te pousser avec ses bras et de reculer d'un pas.  

-Je ne peux pas, s'enquit-elle un peu plus fort.



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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeVen 24 Juil - 23:07
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Je ne sais pas, je ne sais plus. Tout me paraît tellement obscur, dans ma tête plus que dans mon cœur. Un cœur qui ne bat plus en moi depuis tellement longtemps. Il me manque, sans lui j'ai l'impression d'être incapable de savoir comment interpréter les différents sentiments qui me traversent. J'aimerais aimer, je le peux, mais je n'y arrive pas. Je ne ressens rien, même si mon âme tout entière rétorque le contraire. Mes yeux brillent lorsqu'ils se posent sur les siens, elle m'attire vers elle comme un aimant en attire un autre. Avec elle, tout paraît si simple alors que tout est impossible. Je la désire avec ardeur, mais je suis incapable d'aller de l'avant. Sans mon cœur, j'ai l'impression d'être incapable de pouvoir lui offrir ce qu'elle veut. Ce trouble accapare de plus en plus mon esprit et la douleur est inévitable. C'est une douleur qui émane d'une blessure invisible à l'œil nu, une blessure fantôme, qui renvoie à la non existence d'un membre aussi fantôme que la blessure qui l'égraine.



Cette proximité est elle aussi douloureuse, elle éveille mes sens, réactive un passé auquel je ne pensais plus avoir accès. Regina laisse émaner d'elle tant de volupté, tant de sentiments contradictoires. Elle est si près de moi et pourtant si loin. Avec les années, notre lien semble avoir changé, à tel point que je me demande où sont passés les fondements même de notre relation, si relation il y a eu. Son regard, intense et fragile à la fois, m'accapare de toute son attention. Le désir, la tristesse, la peur, la colère, tant de sentiments contradictoires se font échos, je suis perdu, elle m'a semé depuis bien longtemps. Je suis faible, tellement que j'en arrive à me maudire et à regretter la période la plus sombre de mon histoire. Une période où mon alter-égo vivait pleinement à travers et bien malgré moi. L'histoire s'écrit dans le sang et la mienne baignait dedans. J'étais alors celui que l'on surnommait le Grand Méchant Loup. Les enfants me craignaient autant qu'ils craignaient le Croquemitaine qui s'abreuvait de leur peur alors que je me contentais, dans les bons jours, de leur chair fraîche. J'étais une légende, un monstre dont le nom suffisait à faire trembler les âmes innocentes. L'humanité me faisait défaut, mais je n'étais pas aussi faible.



L'amour est une faiblesse et j'en prenais la pleine mesure dès à présent. J'étais faible et je voulais être lâche, je voulais tourner les talons et fuir m'enterrer je ne sais où. Je voulais effacer de ma mémoire, ces derniers instants. Je m'en voulais également d'avoir cédé aussi vite à une pulsion résultant du peu d'humanité qu'il me restait encore. Je suis le Grand Méchant Loup que diable ! Je ne suis pas un joli cœur, près à faire la cours à sa Majesté. Je dois me reprendre, effacer de ma mémoire cet être qui ronge mon âme à défaut d'accaparer mon cœur. Je suis un méchant et les méchants ne peuvent se résoudre à tant de faiblesse. A mesure que ma réflexion se prolonge, le regard intense de Regina m'hypnotise. Il est emplit de tristesse, de colère, de peur, de tout un tas de sentiments contradictoires qui mettent en exergue la complexité de l'être qui me fait face. Je voudrais la fuir, mais je ne puis. Je voudrais l'éloigner, mais j'en suis incapable. Ses lèvres m'obsèdent à présent et je ne peux m'empêcher d'apercevoir cette petite cicatrice qui habille sa lèvre supérieure. Notre promiscuité est telle que je parviens à sentir son souffle sur ma peau, son cœur cognait dans sa poitrine et son parfum qui ensorcelle mes sens.



Elle brise alors les derniers remparts et comble la petite distance qui nous séparait l'un de l'autre. Sur la pointe des pieds, elle vient déposer ses lèvres voluptueuses sur les miennes. Je ferme ainsi les yeux pour m'abreuver chastement de ce baiser, tant redouté, mais tant attendu. Son parfum achève de m'ensorceler, le passé m'accapare à nouveau et un sentiment étrange m'interpelle de l'intérieur. Je ne saurais décrire la chose, des picotements, peut-être même une vague de chaleur qui réchauffe mon âme et mon corps. Je ne pense plus, ma tête est vide et tout me renvoie à ce baiser que j'aimerais intensifier davantage, mais il s'arrête bien avant que la passion me consume. Surpris, j'observe ma belle qui esquisse un léger sourire avant d'enfouir son visage sur mon torse. Même si j'exècre ma faiblesse, j'aimerais tant, à cet instant pouvoir sentir mon cœur battre, pourvoir sentir à pleine mesure tous mes sentiments, toutes mes exaltations, toutes mes peurs, tout l'amour qu'un être peut éprouver, mais je ne peux m'y résoudre... C'est tellement douloureux !



"-J'aimerais tant pouvoir sentir mon cœur battre contre le tien" dis-je dans un murmure pour ne pas la brusquer et ainsi brisé cette proximité.



"-Je ne peux pas, je ne peux pas Haythan ! dis-elle à mi- mot. Je fronce alors les sourcils, priant d'avoir mal interprété les choses. Mais le recul de Regina ne fait qu'accréditer ce que je craignais. Elle me pousse à présent et met fin à notre proximité.



"-Tu ne peux pas quoi?" dis-je avec insistance, trouvant ainsi la force de la défier du regard.



"-Je ne peux pas" réitéra-elle avec plus de force.



"-Je ne comprends pas ! Qu'est-ce que tu me fais là ? Pourquoi ? Tu me repousses encore après toutes ces années? Je savais que je n'aurais pas dû venir. Pourquoi ai-je été aussi faible ?"



Je n'ai pas la force de lutter davantage, alors je tourne les talons puis lance une dernière réplique



"-L'amour est une faiblesse, comme tu le dis !"



Sur ces dernières paroles, j'ose quitter le salon pour rejoindre le hall et m'en aller, ne me souciant pas des éventuels assaillants qui pourraient se tenir aux alentours de la demeure.

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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeDim 26 Juil - 0:01


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Regina ne savait plus quoi faire. Elle était indécise dans cette situation, perdue dans tout cela. Il y a même pas une heure, elle te pensait mort dans d'atroces souffrances mais tu étais bel et bien là. Ton odeur boisé s'infiltrait dans ses narines. C'était comme une addiction, une chose qu'elle n'arrivait pas  à s'arrêter de faire. Ton odeur l'apaisait, la rassurait. Ta chaleur lui donnait une certaine force dans sa décision. Dans tes bras, Regina se sentait en paix. C'était quelque chose qu'elle n'arrivait pas à expliquer. Avec tout ce qu'elle avait fait, la mairesse ne pouvait l'être, mais en ce moment, dans tes bras. Avec son baiser chaste et passionné qu'elle avait partagé avec toi. Elle avait en quelque sorte de l'espoir en elle. Quelque chose avait changé mais pouvait-elle laisser cet espoir rentrer dans son cœur. Leur laisser une chance aussi facilement après toutes ces années. Regina n'était sûre de rien,  même dans tes bras musclés. Elle se sentait tellement bien dans cet endroit malgré qu'elle ne pouvait pas te garder auprès d'elle, tu méritais mieux. Tout le monde méritait mieux qu'elle, de toute façon. Ce n'était pas pour rien que son fils l'avait quitté, que son père l'abandonnait presque tout le temps lorsqu'elle était toute petite. Que Léopold l'emprisonnait dans le palais tandis qu'il allait faire la fête sans elle dans un autre royaume, qu'il la laissait seule pendant un mois. Regina avait une peur iraisonnée de l'abandon mais cela allait de paire avec sa souffrance. Alors oui, elle avait peur d'aimer, peur d'être abandonnée de nouveau.

C'était cette peur qui avait parlé lorsqu'elle t'avait poussé en murmurant puis en le disant d'une voix forte qu'elle ne pouvait pas. Regina avait ressenti un froid s'insuffler en elle, un vide horrible lorsqu'elle t'avait poussé forcément à quitter tes bras. Un sentiment horrible d'abandon et de vide. Regina détestait cela, elle voulait revenir dans tes bras, ressentir encore cette chaleur, ce corps la combler, t'embrasser avec passion. Te dire que rien n'avait changé même si cela était faux. La belle mairesse le savait que cela était faux. Autrefois, Regina était seulement la méchante Reine, une âme esseulée remplie de haine et de vengeance, une âme perdue et qui souffrait de tout cela. Oui, elle était encore cela mais elle était aussi une mère, une mauvaise mère certes. Elle avait dit oui, une fois à l'amour avec ce petit garçon et il était maintenant avec celle qui l'avait abandonné à sa naissance. Alors oui, elle avait peur mais elle était seule, tellement seule. C'était fou ce qu'elle avait pu détester  son palais et cette trop grande maison. Regina se sentait terriblement seule maintenant qu'elle était seule ici, qu'il n'y avait personne, qu'elle n'entendait plusdes pas se diriger vers sa chambre, qu'elle n'avait plus à préparer un petit-déjeuner à quelqu'un d'autres qu'elle. Même parler à quelqu'un d'aimable avec elle, rire avec elle. Oui, tout cela lui manquait. La compagnie de Henry lui manquait terriblement.  

Avoir de la compagnie qui la comprenait, Regina n'avait plus rien depuis que cette malédiction fut brisée. De plus, Henry était parti sans un regard pour elle, comme si elle ne valait rien du tout, comme si ce ne fut pas elle qui l'avait élevé, qui l'avait éduqué, qui l'avait aimé d'une façon inconditionnelle mais jamais elle n'abadonnerait son fils. Même si il l'avait abandonné et c'était ce qui comptait faire. Regina te voyait à ton visage que tu avais été blessé même sans cœur, tu semblais ressentir quelque chose, même minime, tu le ressentais. Regina connaissait par cœur cette magie. Sans mauvais jeu de mots. La mairesse avait été tenue au courant de cette magie dès sa naissance. Cora lui avait gâché la vie, elle l'avait mis aux côtés des ténèbres d'une façon permanente. Personne ne l'avait aidé à s'ens ortir des ténèbres. En même temps, lorsqu'elle était petite, elle ne voyait pas les ténèbres mais plus elle grandissait, plus elle voyait où elle vivait. Les ténèbres l'avaient accompagné pendant toute sa vie. Au final, elle avait fini par comprendre qu'elle pouvait faire tout ce qu'elle pouvait pour être la gentille dans cette histoire, elle ne serait qu'au final, celle qui allait le plus souffrir encore. A quoi bon de continuer à être bonne et gentille si cela ne t'avait apporté que du malheur ? Rien, cela ne servait strictement à rien de le faire. Alors Regina avait laissé sortir les ténèbres qui régnaient dans son cœur, la conquérir peu à peu pour la rendre mauvaise.

La magnifique reine te regardait t'en aller, non, elle ne voulait pas être seule, elle ne voulait pas te laisser partir, elle ne voulait pas que ces grands murs de sa maison se renfermaient sur elle et qu'elle reste seule dans ce manoir trop grand pour elle, toute seule. Non, elle voulait qu'on lui tienne compagnie et qui de mieux que l'homme qui avait réussi à la comprendre, à la vouloir après tout ce qu'elle lui avait fait comme horreur ? Peut-être que cela leur changerait les idées. À eux deux, ils se comprenaient, ils avaient les mêmes tourments, la même souffrance qui se lisait dans le visage. Elle te voulait à ses côtés, peut-être pas en amour mais au moins pour ne plus être seule. Regina te regardait et s'élançait derrière toi, en te tirant par le bras pour te retourner vers elle. Regina te regardait droit dans les yeux, c'était tellement intense entre eux. Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine. Ses doigts sur ton bras tremblaient et serraient ta veste pour t'empêcher de partir loin d'elle. Car tu étais la seule personne dans cette ville qui l'appréciait encore , tu étais la seule personne qui voulait rester avec elle dans ce monde et même dans les autres mondes.

Regina se mordit la lèvre, non, elle ne voulait pas que tu partes, et cela ne servait à rien de se mentir. En une soirée, elle pouvait oublier ses principes, ses peurs, ses démons,  pour ne plus être seule, un moment. Doucement mais fermement, elle recula en te tirant le bras pour te ramener dans la pièce chaleureuse avec le feu. Elle espérait que tu comprennes ce qu'elle voulait te dire par là. Mais tu devais être aussi perdu qu'elle. En même temps, elle était indécise, elle ne se comprenait pas elle-même. Regina ne comprenait pas ce qu'elle faisait. Peut-être devait-elle  se laisser aller rien qu'un moment ! D'avoir son moment de faiblesse, d'arrêter de faire sa forte et de prendre des risques dans sa vie. D'avoir un moment, où elle devait oublier ses peurs, ses doutes et de profiter d'une compagnie rassurante.

-Reste, ordonna-t-elle d'une voix douce , ses yeux bruns de dardant d'un regard intense et quelque peu implorant. Reste, je t'en prie, je ne veux pas être seule, j'en ai marre d'être seule, ajouta-t-elle sur le ton de confidence.

Elle espérait que tu acceptes de rester avec elle, Regina ne voulait plus être seule dans cette grande maison, qu'elle n'avait plus que pour elle. Non, elle voulait que tu restes avec elle, elle ne voulait pas que tu la quittes !  



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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeSam 1 Aoû - 1:17
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J'aurai tant aimé prétendre à la normalité, n'être associé à aucun récit qu'il soit héroïque, onirique ou que sais-je. J'aurai voulu être un lambda parmi les lambdas. Si seulement celle qui m'a donné le jour, avait accepté sa maternité au lieu de m'abandonner dans la forêt, me promettant à une mort certaine. Si seulement je m'étais contenté d'obéir à celle qui m'a élevé. Si seulement... Avec du recul, je ne peux que constater les failles de mon existence, ma vie est peuplée de tellement de regrets, tellement de mauvaises décisions. Je n'ai que très rarement fait le bon choix. Dominé par la colère, j'ai choisi la facilité, passant à côté de tant de choses. J'ai perdu ma seule famille, mon premier amour, ma vie, ma liberté. Je suis devenu un monstre, un paria aux yeux d'un nombre conséquent de personnes. Je n'ai été jusqu'alors qu'une créature indigne de vivre, exempte de toute repentance. On le sait, il n'y a pas d'espoir pour les mauvais, ni de fins heureuses, nous devons l'accepter, c'est écris et je pense que cette règle est immuable. J'ai souffert toute ma vie et je continuerai à souffrir tant que je vivrais. Je dois payer pour mes crimes, c'est ainsi, et même si la femme qui me fait face éveille en moi, des sentiments que je pensais à jamais détruis, je ne peux prendre le risque de me laisser l'espoir s'immiscer en moi, pour ensuite disparaître. J'en souffrirai beaucoup trop, mais elle plus que moi et s'il y a bien une personne que je ne veux pas blesser dans ce monde, c'est elle. Je veux la préserver au mieux en m'éloignant. Je n'ose imaginer la douleur qui entraverait ma poitrine si mon cœur y battait encore. Une douleur au moins aussi intense que celle éprouvée au moment où il m'avait fallu dire au revoir à mon premier amour. Un poison qui coule dans vos veines et asphyxie la moindre parcelle de joie... Voilà ce qu'on ressent lorsque l'on quitte une personne que l'on aime profondément.

Poings et mâchoire serrés, je m'avance vers la porte, vidé de toute ma vitalité, du peu d'espoir que j'avais encore. Triste, sans en prendre la pleine mesure, car délesté de mon cœur. Sans lui, tous ces sentiments ne sont plus que des échos, les souvenirs d'une humanité enfouie au profit d'une terrible bestialité. Mes sentiments sont comme des membres fantômes, encore douloureux d'une certaine façon, alors qu'ils ne sont plus là. Je dois me reprendre maintenant, savourer ma nouvelle liberté, oublier toutes ces années de captivité. J'ai la chance d'avoir retrouvé mon... Norman ( à noter que j'ai encore du mal à concevoir qu'il est mon père). Il n'est pas celui que j'espérais, mais il me suffit. Je suis forcé de reconnaître qu'il fait quelques efforts et c'est tout à son honneur. Il est là pour moi et je suis sûr qu'à nous deux, nous parviendrons à nous en sortir. Mais Regina, je ne peux pas l'oublier comme ça, la faire sortir de mes pensées. Non, je ne peux faire comme si rien ne s'était passé, je ne peux oublier ce que nous avons vécu, je ne peux me résoudre à tourner une page sur laquelle presque rien n'a été écrit. Peut-être que c'est dingue, peut-être que rien de tout cela n'a lieu d'être, peut-être qu'il faut que j'arrête de me voiler la face, de me mentir pour me préserver.

Nous ne sommes pas dans notre monde, ici, c'est une toute autre histoire. Oserais-je le dire ? ! Oui, ici tout est possible. Je prends une grande inspiration, mais j'ai à peine le temps de me retourner que je sens sa main se posait sur mon bras pour e ramener vers elle, dans la pièce que je pensais avoir quittée quelques secondes auparavant. Le feu est toujours aussi ardent et les flammes continuent à exécuter le ballet dans l'âtre de la cheminée. À nouveau, le contact visuel est établi, sans mal, je perds mes yeux dans les siens. Je n'arrive pas à comprendre, enfin, j'essaie de ne pas comprendre ce qui est une évidence inavouable. Son cœur bat tellement fort que j'arrive à le sentir de là où je me trouve.

« -Regina, je... » commençais-je

« Reste ! dit-elle d'une voix douce. Reste, je t'en prie, je ne veux pas être seule, j'en ai marre d'être seule. »

Je l'observe avec ardeur et reste interdit face à cette révélation. À cet instant, je n'ai plus le moindre doute, la Regina que j'ai connue est là, face à moi, vulnérable à souhait. Puis prit d'une pulsion que je ne parviens à dompter, je comble la distance qui nous sépare l'un de l'autre et me précipite sur elle. Je prends son visage entre mes mains et capture ses lèvres. Cette fois, le baiser est moins chaste que le précédent. Le désir me consume doucement, mais progressivement. Je veux la sentir près de moi, je veux sentir son corps contre le mien, je vais dévorer ses lèvres, je veux être à elle... À bout de souffle, nous sommes contraints de mettre un terme à ce baiser ardent. J'arrive malgré tout à articuler.

« - Ça ne sert plus à rien de se mentir. Oublie tout Regina, oublie tes peurs, oublie tes démons… Oublie tout. Laisse-moi panser tes blessures, comme je l'ai fait par le passé. Redeviens celle que tu es vraiment, même si ça n'est que pour une nuit. Je serais m'en contenter. Redeviens celle dont je suis...tombé amoureux... » dis-je à mon tour sur le ton de la confidence.


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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeSam 1 Aoû - 20:14


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Michael & Regina

Regina aurait tant aimé être normale, tant aimé de ne pas être la fille de Cora, d'être rejetée depuis son enfance à cause de ce lien de parenté. Non, elle ne voulait pas devenir une reine encore mois celle qu'elle a été, crainte et haïe par tous. Elle aurait tellement préféré être une simple paysanne. Elle aurait vécu pauvre mais heureuse. Malgré son apparence de reine conquérante, Regina n'avait jamais couru après le pouvoir, la gloire. Elle avait couru à la vengeance, à la haine mais jamais, elle n'avait voulu la gloire. Regina l'avait eu grâce à la crainte des paysans, on lui avait donné une image des plus funestes dans tous les mondes. Celle d'une reine monstrueusement puissante, crainte mais aussi belle que diabolique. Une femme sans cœur, une femme narcissique aux valeurs malsaines. Dans tous les royaumes, dans quasiment tous les mondes, Regina faisait peur, elle était crainte régnait en maître dans la terreur. Regina était partie de la forêt enchantée pour fuir son passé, sa vie, sa solitude dans ce monde car elle n'avait plus personne à attendre là-bas, ni qui croyait en elle. Mais même ici, dans ce monde, elle était dépeinte comme la Reine du mal, comme une personne horrible, les enfants la craignaient. Ils avaient peur de la Méchante Reine, de cette femme sans cœur qui ne s'aimait qu'elle et sa beauté. Ils avaient peur, même ici, on la craignait. Elle était la méchante la plus connue des enfants, du monde entier. Ils voyaient tous le mal en elle, pas le mal qu'on a bien pu lui faire. Un dur rappel de sa vie passée dans la forêt enchantée mais ici, il n'était pas aussi présent.  Mais son passé était là et maintenant que la malédiction était brisée. Son repos était terminé, elle n'était plus la mairesse qui avait dirigé avec droiture la ville mais leur reine qu'ils haïssaient, la personne qu'on devait éliminer qu'importe les conséquences. Après tout, ils croyaient tous Blanche-Neige, ne s'interrogeant même pas sur leur histoire. Tu étais le seul avec Henry à savoir qu'elle pouvait être gentille, que derrière cette méchanceté , il y avait une femme avec  des démons et qui ne savaient pas comment les battre.

Pourquoi les gens ne s'intéressaient pas à elle dela même manière que Blanche-Neige ? Pourquoi personne croyait qu'elle pouvait être gentille, que ce n'était pas vraiment elle, la méchante de cette histoire ? C'était bien connu, l'innocence pouvait devenir le mal incarné. C'était ce qui s'est passé pour Regina. Elle avait été une princesse déchue en duchesse bienveillante et bien aimé dans son territoire. Bien qu'elle ne régnait pas, elle avait été généreuse envers des personnes et du bouche à oreilles sur elle se fit. Des compliments, des éloges sur elle qui lui avaient fait plaisir mais au fil des années sur son mariage avec Léopold, les compliments se firent rares partout, on la dénigrait comme une reine laxiste, voir inexistante. Ils ne l'avaient pas aimé car ils disaient, qu'elle remplaçait Eva, qu'elle était une usurpatrice de trône, plusieurs rumeurs ont été jetés sur elle. Elle se sentait blessée et esseulée. Isolée car Léopold la gardait bien sagement dans sa tour dorée, pour l'empêcher de fuir ce mariage car il savait qu'elle voulait plus que ça, plus que cette vie de solitude, à tourner en rond dans ses appartements. Regina savait qu'il avait fait exprès, qu'il la gardait prisonnière pour rendre sa fille chérie heureuse, en rendant la reine malheureuse. Il ne l'aimait pas et il lui avait fait bien montrer, des promesses non tenues, des anniversaires seules, des mois seule, des repas sans personne avec qui parler. Des tromperies, des manipulations, des gifles qui partaient lorsqu'elle osait ouvrir la bouche bien qu'en soit, il n'était pas mauvais avec elle. C'était pourquoi, elle n'accordait plus les mêmes valeurs au mariage.

Oui, elle aurait aimé être avec Daniel . Se marier avec lui, fonder une famille, cela avait été son plus beau rêve, son plus cher désir dans son cœur mais il s'était envolé dans les mains cruelles de sa mère. Et sa vie n'avait été que celle d'un monstre sans cœur au lieu d'une belle jeune femme qui avait tout réussi dans sa vie. Non , ce ne fut pas ce joli sourire chaleureux, qu'elle arborait lorsqu'elle était jeune. Non, ce fut ce rictus mauvais, ce rire diabolique et d'un froid démentiel. La solitude l'avait poussé à la folie, à la pure démence. Mais en cette soirée, elle ne voulait pas. Elle voulait te regarder encore et encore, sentir que tu étais là, bien vivant depuis des années où elle t'avait cru mort et parti à tout jamais. Regina ne voulait pas te voir partir, pas en cette soirée où la solitude lui pesait depuis que la malédiction fut brisée.

Tu venais l'embrasser ardement, et Regina répondit à ton baiser. Son cœur vibrait sous ce baiser intense. Il semblait revivre sous tes lèvres. Regina avait presque oublié qui elle était , et ce qu'elle avait fait sous tes lèvres. Elle répondit à ton baiser, l'approfondissant encore et encore. Regina voulait ressentir ton corps contre le tiens, pour que tout cela soit bien réel. Elle colla son corps contre le tiens, passant ses bras sous ta nuque, caressant les cheveux sur ta nuque. Un feu ardent commençant à naître dans son bas-ventre. C'était si grisant, enivrant de se sentir ainsi, si fébrile, mais tout simplement bien. Regina se sentait en paix, apaisée par ta respiration, tes lèvres se mouvant contre les siennes avec harmonie, comme si elles étaient nées pour compléter les siennes. Elle n'avait plus rien à cacher derrière ce baiser, tous ses véritables sentiements ressortaient mais au bout de quelque minutes de baiser intense. Ils se séparèrent pour respirer. Aussitôt, elle ressentit ses vieux démons qui lui disaient de fuir mais tes mains la retenaient pour le faire. Tes mots la touchaient, oui, elle aimerait faire cela.

-C'est plus facile à dire qu'à faire, murmura-t-elle encore chamboulée par le baiser intense qu'elle venait de vivre. Mais je vais essayer rien que pour une fois, te laisser entrer dans mon cœur, juste le temps d'une soirée, ajouta Regina doucement.

C'était une promesse qu'elle venait te faire et elle décidait de marquer le coup, son cœur battant la chamade, elle eut un sourire. Guidée par le désir intense et de tenir sa promesse, Regina venait sceller une nouvelle fois ses belles lèvres sur les tiennes, dans un baiser passionné rempli de passion et d'amour retenu depuis plus de 30 ans.



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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeSam 22 Aoû - 14:21
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Michael é Regina

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Cet océan de passion déferle dans mes veines et emporte d'un coup de vent les derniers remparts de ma raison. Ainsi les mots interdits, avaient franchis le seuil de mes lèvres sans que je ne parvienne à dompter leur ardeur. Je l'avais dit haut et fort et délesté de mon cœur, je me féliciter d'être encore capable d'avoir des sentiments après tant d'années dans les ténèbres. Bien-sûr, je ne pouvais prétendre ressentir pleinement les sensations et les sentiments, ils me laissaient l'impression de n'être qu'un écho lointain, mais leur souvenir était vivace et me permettais de ne pas oublier totalement ce que pouvait ressentir un être humain "normal". Ah, j'aimerais tant n'être assujettit qu'à ça et tant pis pour les banalités quotidiennes d'une vie normale. Si seulement je pouvais prétendre à ça. J'aurai tant voulu être normal, jouir d'une vie tout aussi simple. Si seulement l'histoire avait été écrite différemment. Si seulement ma mère biologique ne m'avait pas abandonné. Si seulement, mon géniteur l'avait aimé...Mais on ne refait pas le monde avec des "si" et même si je suis alourdi de regrets, je sais qu'on ne peut changer le passé. Il nous faut l'accepter, tout comme il faut accepter d'être ce que l'on est et renoncer à ce que l'on ne pourra être.

Je n'arrivais plus à me détacher de son regard. Je ne voulais plus partir, plus la quitter, mais pouvant prétendre la connaître, je savais que cette promiscuité ne pourrait s'étirer sans la durée. Regina n'est pas ce genre de femme, j'entends par là, celles qui acceptent qu'un homme envahisse leur espace et s'y installe. Elle a besoin de liberté, d'espace pour diriger sa vie. Elle n'est pas de celle qui s'étouffe dans la niaiserie de l'amour comme bon nombre de princesse. Elle est une femme forte, indomptable, qui n'a peur de rien. Mais je sais, qu'elle est aussi une femme blessée, solitaire non pas par choix, mais par obligation. La souffrance est l'une de ses plus fidèles amies. Mais dans cette poitrine, bat à un cœur, le rappel d'une humanité, qu'elle nie. Foutaise ! Je sais que ce cœur n'est pas totalement sombre, qu'il subsiste une parcelle de lumière, que l'espoir d'une rédemption à venir, n'est pas vain. Je n'en doute pas, car je crois autant en elle, que je ne crois en moi. Il me suffit de poser mon regard sur le sien, pour le comprendre.

A court d'argument, je décidais ainsi de poser ma main sur sa joue, que je ne pus m'empêcher de caresser avec mon pouce. Les mots venant à manquer, je préférais opter pour le silence, sans jamais cesser de la regarder pour autant. Instinctivement, ma main se posa ensuite sur sa poitrine, à l'endroit où son cœur battait avec vigueur. Fermant les yeux, l'espace d'une seconde, je pus appréhender ses battements, dont j'étais moi-même privé depuis tellement d'années.

"-Je n'arrive plus à me souvenir, ce que ça fait d'avoir un coeur qui bat." dis-je d'une voix teintée de nostalgie. Déjà en manque de ses lèvres, je ne pus attendre plus longtemps avant de les sentir à nouveau contre les miennes. La passion se mêla à la douceur, le coeur de Regina explosa dans sa poitrine, la température n'avait de cesse de grimper. Nos souffles se mélangèrent, nos langues s'unirent avec sensualité. Nos deux corps trop loin l'un de l'autre, s'épousèrent sans plus attendre. Je ne pus que constater l'harmonie parfaite de ses formes, en laissant mes mains caressaient la courbure de ses hanches. Ses mains quant à elles, se perdirent dans mes cheveux. La magie n'avait de cesse d'opérer entre nous, mais malgré ce besoin presque vital, d'être l'un contre l'autre, bouche contre bouche, nous dûmes à regret nous séparer pour reprendre notre souffle. Ne voulant pas la voir fuir, une fois encore, mes mains la retinrent captive de mon étreinte.

Elle me regarde sans fard, sans carapace, juste elle, la femme que j'ai aimé, que j'aime et que j'aimerais jusqu'à mon dernier souffle, j'en avais la certitude à présent. Elle venait d'accepter de me laisser entrer dans son coeur et même si c'était juste pour cette nuit, j'acceptais. Nos lèvres se retrouvèrent. Je ne pouvais résister plus longtemps au désir et à la passion qui flambaient de concert mes entrailles. Mes mains soulevèrent le corps léger de Regina pour la conduire jusqu'au canapé et l'y déposer délicatement avant de me placer au-dessus d'elle et de déposer mes lèvres sur son cou. Je voulais la parer de multiples caresses et baisers, lui offrir tout de moi sans retenue, n'être qu'à elle juste pour cette nuit. Ma langue s'enivra de sa peau exquise et dessina une ligne invisible jusqu'à sa gorge. Mais avant d'aller plus loin, je pose une dernière fois mon regard sur elle.

"-Tu es prête?" dis-je d'une voix douce avant de lui caresser à nouveau la joue.


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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeLun 24 Aoû - 0:10


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Si elle était née dans une autre famille aimante ? Si elle avait été bien éduquée avec amour et gentillesse de la part de sa mère ? Si son père avait été plus présent pour la défendre contre la cruauté de la vie ? Si elle n'avait pas été rejetée par ses oncles et ses tantes ? Si seulement, elle avait pu vivre sa vie normalement avec Daniel ? Si elle avait pu fonder une famille avec lui, être heureuse ? Si seulement, elle avait pu vivre au gré du jour sans se poser des questions sur ses doutes, sur ses incertitudes ? Si seulement, elle avait refusé l'appel des ténèbres ? Refuser les cours de magie ? Si seulement, elle n'avait pas épousé ce roi ?  Si, celui-ci ne l'avait pas empoisonné pour qu'elle fasse une fausse couche douloureuse ? Ce qui l'avait conforté dans son choix de continuer la magie. Sans tous ces facteurs, la Méchante Reine ne serait jamais née. On pouvait refaire le monde avec des «  si », on pouvait avoir une autre vie. La même qu'elle avait eu dans ses rêves. Si seulement, elle n'avait pas eu peur en voyant cette cicatrice sur ton cœur ? Elle n'aurait pas lancé cette malédiction, même si cela lui aurait coûté Henry. Elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans Henry, même si , maintenant, elle devrait se faire à une maison vide et silencieuse. Regina devrait se faire à l'idée qu'elle n'entendrait plus ses petits pas le matin, que plus jamais il viendrait la réveiller la matin avec un câlin dans son lit, une bataille d'oreillers ou des jeux avec lui. Elle n'était plus sa maman à ses yeux, elle était maintenant la Méchante Reine. Elle n'était plus la maman super chouette, mais la maman oubliée.

On pouvait dire que Regina n'avait jamais eu de chances. On ne lui avait jamais donné une chance, on lui avait arraché ses chances pour les donner à ce monnstre qu'est Blanche-Neige.  Cora, Léopold. Et elle ? Dans cette histoire, on lui arrachait tout. Tout pour Blanche-Neige. Elle avait perdu un enfant qui était maintenant dans le néant, dans les oubliettes. Personne ne savait ce que le roi lui avait fait. Aux yeux du monde, Regina était juste malade, un peu souffrante aux yeux du royaume alors qu'au fait, elle attendait un heureux événement, un héritier ou une héritière. Mais le souvenir de son ventre arrondi était parti. L'image d'une petite fille qui l’appellerait « maman » s'était envolée comme un oiseau effrayé tandis qu'une vive douleur au bas-ventre l'avait pris soudainement et du sang imprégnant le tissus de sa robe sur ses jambes.  Elle se souvenait d'avoir lancé un regard à Léopold qui l'avait fixé sans ciller face à elle, qui agonisait lentement en hurlant qu'elle ne pouvait pas perdre ce bébé. Doucement, elle chassait ce lourd secret dans sa tête pour le remettre  dans son cœur. Personne ne devrait savoir ce qu'on avait réservé à elle et à cet enfant, en cette tragique soirée. Ce bébé était mort en agonisant, n'ayant jamais vu le visage de sa mère, personne connaissant son existence. Seulement elle, Léopold et le médecin qui avait enterré ce secret dans sa tombe. Peut-être, c'était ce qu'elle devrait faire aussi , tout comme Léopold et le médecin, l'enterrer et oublier ce petit être innocent qui n'avait rien demandé, tué par la propre cruauté de son père.

En cette soirée, Regina devait oublier les malheurs de sa vie. Henry, son bébé, Léopold, Blanche-Neige et Emma, ainsi que Cora. Elle devait les oublier, oublier ce qu'ils lui ont fait. Car en cette soirée, elle était juste Regina. Non la méchante reine. Cette effroyable sorcière qui pouvait tuer une personne juste pour un regard de travers.  Cette femme méchante et diabolique qui cachait la jeune fille brisée, torturée par la tragique vie qu'elle menait. Cette vie remplie de solitude, de rêves brisés, de promesses envolées. L'incompréhension, la joie amère qu'elle avait, devait disparaître pour toi. Après tout, en ce moment, tu étais la seule personne qui la comprenait, qui pensait à elle. Le seul, qui croyait encore à elle malgré tout ce qu'elle avait bien pu te faire, était-cela le véritable amour ? Frissonner lorsqu'il te touchait, se sentir quitter Terre lorsque tu touches ses lèvres avec les tiennes. Que tu vois en son cœur ce que les autres ne pouvaient pas voir, que tu la comprennes sans qu'elle dit un mot. C'était si bon, de ne plus être seule. Ta main sur son cœur, fit emballer celui-ci. Etrange cette révélation , Regina aurait aimé naître sans cœur comme sa mère, avoir que du désintérêt pour les autres, ne pas ressentir la douleur de sa horrible vie mais elle savait l'importance d'un cœur pour des personnes, même son cœur complètement noir avait une importance capitale. Il était là pour lui rappeler ce que les autres lui ont fait, la cruauté de sa vie et de ses désillusions.  

-On le retrouvera , je te le promets ! Déclara-t-elle doucement en te regardant.

Suite à cela, elle se laissait aller  complètement. Laissant libre court à ses sentiments intenses pour toi. Depuis tellement d'années, elle avait regretté de t'avoir viré de son lit, de t'avoir dit non. Maintenant, Regina n'allait pas se dégonfler, non, elle allait le faire. Elle pouvait le faire, pour elle , pour toi, pour Henry, pour ses sentiments trop longtemps enfouis. Elle répondit à ton baiser avec passion, d'une passion si intense que cela lui brûla les lèvres. Une chaleur se diffusa en elle, tandis que son cœur se mit à battre d'une façon douloureuse dans sa poitrine, son bas-ventre commençait à s'enflammer face à tant d'intensité, tant de sentiments trop refloués. Son cerveau s'embrumait d'un désir ardent, ne pensant qu'à plus, toujours plus. En ce moment, la Méchante Reine n'avait jamais existé, c'était juste Regina. Une  femme remplie de désir, de plaisir juste pour cet homme au dessus d'elle qui enflammait son corps, faisant frissoner celui-ci. Elle était électrisée , grisée par les sensations que tu lui offrais. Inconsciemment son dos et son bassin s'étaient cambrés pour coller encore plus ton corps, comme si il était devenu une drogue dont elle en était accro. Un feu brûlait en elle.

-Plus que prête, répondit-elle en se mordant la lèvre.  

D'un habile coup de bassin, Regina venait  renverser la situation, elle se retrouvait au dessus de toi, ses dents venaient  te mordiller la lobe de ton oreille avant de descendre  sur ton cou et le mordiller avec insistance. Elle se redressait quelque peu, son doigt à l'ongle parfaitement manucuré et verni de rouge glisser sur ton torse encore habillé en se mordillant la lèvre.

-Je me suis toujours demandée ce que Le Grand Méchant Loup avait dans le ventre autre que le petit chaperon rouge, lança-t-elle sensuellement en te taquinant quelque peu sur ce que tu étais.

Ses lèvres venaient rejoindre les tiennes dans un baiser rempli de passion, fébrile par le désir ardent qui montait encore et encore en elle, comme une lave en fusion. Cela en était divin, absolument divin.




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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeMer 9 Sep - 0:36
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Michael a souffert. Dire cela pourrait s'accommoder à un euphémisme, mais c'est une réalité et la preuve impartiale que même les méchants de l'histoire peuvent souffrir et en éprouver de la douleur. Lui pourrait se targuer de décrocher la palme. Sa vie entière n'était que souffrance et désolation et quand bien même, le bonheur osait poindre à l'horizon, jamais il ne durait. Telle était sa malédiction. Dès sa naissance, Michael s'était vu condamner à fuir le bonheur dont il aurait pu être détenteur, si son indigne mère n'avait pas daigné tomber sous le charme d'un odieux chasseur.Il se fichait de la malheureuse, il ne voulait qu'assouvir ses pulsions masculines. Mais elle, pauvre petite fleur à peine dé-fleurée, elle rêvait du prince charmant, de la belle histoire d'amour marbrée d'une impossible éternité. Elle n'aspirait qu'à ça et amoureuse de son preux chasseur, elle aurait pu tout quitter pour le suivre. Mais l'histoire ne devait s'écrire de la sorte, cette femme n'aurait jamais ce qu'elle voulait et elle devait s'y faire. Alors, quand elle apprit que la vie perdurait en elle, elle n'hésita pas une seule seconde. Cet enfant, elle ne le garderait pas une fois né. Bien-sûr elle avait, au préalable pensé à le tuer avant qu'il ne se développe davantage, mais il était coriace et très rapidement la femme due se résoudre à faire preuve de patience. Elle devait attendre que les mois défilent et que l'enfant naisse pour ensuite le faire disparaître.

Les jours et les mois passèrent difficilement pour la femme et la venue au monde de cet enfant dont elle ne voulait pas se substitua au calvaire qu'elle avait jusqu'alors mener tant bien que mal en le portant en elle. Délestée de tout l'amour qu'une mère se doit d'avoir pour son enfant, la femme désespérée tenta de réprimer cette vie qu'elle venait de donner, mais en vain. Les échecs se succédèrent, tout comme les tentatives pour tuer le nourrisson. Le bébé voulait vivre autant qu'elle voulait le voir mort. A bout, elle préféra renoncer à le faire par elle-même. Elle s'était dès lors convaincue que Mère Nature, serait plus apte à tuer ce "bâtard". Alors, un jour de pluie, à l'abri des regards, elle se rendit en forêt et y déposa sans une once de remord, le nouveau-né. C'est ainsi que commença l'histoire d'un survivant de la souffrance.

Il cherchait son regard, comme l'un cherche une lumière dans le noir et quand enfin il capta ses belles perles chocolats, dans un souffle, elle lui lâcha ce qu'il voulait entendre depuis une éternité. Elle était prête, prête à s'abandonner à lui, prête à lui livrer son corps, prête à n'être qu'à lui et lui seul. Il l'a retrouvé enfin, elle-même, sans phare, sans ce masque qui, jadis faisait frissonnait tous les êtres qui osaient se mettre sur la tortueuse route de son carrosse sombre.L'humanité, la perfection, la sensualité émanait d'elle avec un tel rayonnement, que le Grand-Méchant loup se retrouva ébranler l'espace d'une seconde. Une faiblesse dont Madame le Maire profita. En effet, habillement, elle venait de reprendre le contrôle et se retrouvait à présent à califourchon sur l'ancien patient de Lynch.

Irrésistiblement attirée, Regina mit un terme à la séparation et vint se frotter à lui. Elle approcha sa bouche pulpeuse de son oreille et s'empara langoureusement de son lobe, un contact qui fit frissonner le loup. L'ancienne Reine continua ainsi à savourer la peau de son amant. Lorsqu'elle posa un doigt sur son torse, l'audacieux ne put s'empêcher d'avaler bruyamment sa salive. Elle continuait à éveiller en lui le feu d'un vieux volcan.
"-Je me suis toujours demandée ce que Le Grand Méchant Loup avait dans le ventre autre que le petit chaperon rouge."

Et avant même que le malheureux ne puisse étayer sa réponse, l'ancienne Reine écrasa ses lèvres contre les siennes. Une fois encore l'ardeur fut inhérente à ce contact. La chaleur, la passion, le manque d'air dut au besoin presque vital de ce contact... Il faisait chaud, très chaud. Les mains protectrices de l'ancien loup, glissèrent le long des hanches de sa Milady. Cette dernière n'avait de cesse de faire onduler son bassin sur celui de son amant d'un soir.Cette friction excita le désir de Michael et éveilla sa virilité. La chaleur n'avait de cesse de monter dans la pièce, à tel point qu'à présent, les deux amants commençaient à se déshabiller progressivement.

"-Regina" dit-il dans un murmure en lui prenant le visage. Il posa ses yeux azurs sur cette femme qu'il regardait comme s'il avait face à lui l'une des sept merveilles du monde. Son pouce caressa sa joue, toucha la cicatrice qu'elle arborait sur sa lèvre supérieure. "-On ne peut pas faire ça... pas tant que je n'aurais pas récupéré mon coeur. Je veux tout ressentir et pas juste des ersatz de sentiments. Je veux être à toi, rien qu'à toi...Pardonne-moi" Il lui caressa à nouveau la joue.

"Je veux changer, je veux me racheter, tu comprends ?"


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MessageSujet: Re: Love is an open door   Love is an open door Icon_minitimeVen 11 Sep - 23:25


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Michael & Regina
Regina savait que son éducation avait joué pour son futur. Si elle était devenue aussi horrible, aussi méchante, aussi meurtrière. Elle n'avait pas eu une mère attentive, une mère douce et aimante. Au contraire, son père lui avait raconté lorsqu'elle était une jeune reine , sa naissance et ses premières années à leurs côtés. Cora n'avait montré qu'un profond désintérêt pour elle. A sa naissance, selon les dires de son père, Cora ne l'avait regardé qu'une seule petite minute avant de confier Regina à la nourrice. S'était-elle déjà lassé d'elle, à peine née ? Selon les dires de son père, c'était le cas. Cora n'avait été qu'un fantôme, elle n'avait été peu présente pour sa fille durant ses premières années. Regina avait fait ses premiers pas en compagnie de son grand-père dans le jardin fleuri du palais royal. Cora n'avait jamais été fière d'elle.  Pas même, lorsqu'elle avait prononcé son premier mot, pas même lors de ses premiers pas. Cora ne l'avait pas aidé du tout, à devenir une bonne personne avec une bonne moralité. Son éducation avait été faite de privations, et de punitions sordides et cruelles. Comme cette maudite cicatrice sur sa lèvre supérieure.  Il y avait eu du rejets, de la froideur de la part de sa mère. Elle venait voir sa fille que pour la réprimander, la punir ou même encore pour lui montrer à quel point, elle était faible. L'intérêt était le centre même de la relation, Cora l'emmenait souvent dans des parties de thé, non pas parce qu'elle adorait passer du temps avec sa fille mais juste par intérêt pour une possible alliance. Regina avait mal vécu son enfance, tellement qu'elle avait fini par avoir  peur de sa mère. Maintenant Cora reposait en paix, mais même au fond de sa tombe,  Regina était encore terrifiée par cette femme.

Son père avait déserté la plupart des fois, même si ils étaient proches, il n'avait été qu'un fantôme  dans son éducation. Il s'était effacé et malgré tout l'amour que Regina pouvait lui porter, elle le tenait en rancoeur. Il avait été lâche. Regina avait été une enfant effrayée par sa mère. Celle-ci n'hésitait à démontrer ses talents de magie sur elle, ou encore lui montrer la cruauté du monde avant l'heure. Cora avait été un monstre et Regina pensait , que cela aurait été mieux sans cette femme. Sans Cora, elle ne serait jamais devenue cette horrible femme ! Elle ne serait sans doute pas aussi lâche que son père face à l'amour. Elle ne serait sans doute pas aussi apeurée par le rejet, la solitude et même à l'amour. Sans ses parents, Regina serait devenue une belle femme. Tout le monde avait pensé qu'elle avait eu une belle vie, car elle était une princesse, qu'elle habitait dans un domaine immense, qu'elle avait de jolis robes, un cheval et des cadeaux à n'en plus finir. Les préjugés que les paysans faisaient preuve face à elle, l'avaient rendu incomprises aux yeux des autres.

Regina haïssait la solitude plus que tout. Mais on l'avait confronté à ce sentiment depuis sa naissance. Sa mère passait du temps avec elle uniquement pour des reproches ou par intérêt sur des alliances. Non parce qu'elle le voulait. Regina s'était sentie  maudite. Son mariage avec Léopold n'avait pas arrangé les choses.  Il partait et  était souvent absent, qu'elle commençait à se poser des questions. Est-ce que ça clochait chez elle ? Regina savait que Léopold ne l'aimait pas et d'ailleurs, il la trompait tellement souvent que cela avait fini par ne plus la blesser. Mais il avait été malgré elle, quelqu'un important dans sa vie qui l'avait encore une fois rejetée pour une raison qui lui était inconnue bien que Regina avait quelques idées de la question. Une d'entre elles, Cora, semblait la plus probable mais elle ignorait ce que sa mère avait bien pu faire à cet homme. Une pression, une menace. Regina ne savait et s'interdisait de penser à Léopold la plupart du temps. Cet homme lui avait laissé bien plus de cicatrices qu'on le croyait.

Tu étais une des seules personnes qui ne l'avait jamais rejeté avec Daniel. Tu étais là pour elle, à caresser son cœur, à la regarder droit dans les yeux. De la chaleur, de l'amour et une sincérité qui se voyait dans leurs yeux. C'était ce qu'elle avait voulu, ce qu'elle avait toujours voulu dans le regard de ses parents, de Léopold. Mais, il n'y avait que toi qui comptait à ses yeux, en cette belle soirée. Toi et ton corps. Leurs corps se mêlant dans un vas-viens passionné. Elle en avait des frissons et son bas-ventre se serra d'appréhension et de plaisir. Tu étais là, l'embrassant, l'aimait comme elle était. Leurs baisers étaient ardents, de cette passion qui a été trop longtemps contenue en eux. Regina ne devait pas avoir peur, elle devait surmonter cette peur et en faire face aux conséquences. Oui, elle t'aimait mais elle avait peur de ce sentiment, comme si elle sentait que ce n'était pas mérité. C'était grisant et enivrant. Dans tes bras, elle ne ressentait plus cette peur, cette méchante femme qui se cachait au fond de son cœur. Elle n'avait plus de doutes, de craintes. Elle ne pensait qu'à toi, respirait que toi, ne sentait que toi. Regina commençait à te déshabiller, avide de te sentir en elle, de t'appartenir quand tu l'arrêtas. La mairesse venait à te regarder dans les yeux. Elle ne comprenait pas. Regina venait à poser une main sur son cœur comme pour le ralentir face à ce regard rempli d'admiration. Les paroles que tu lui sortis la figea. Oh non, le cauchemar recommençait ! Elle venait à s'asseoir sur le sofa, se retirant et se rhabillantde son peignoir qui commençait à partir.

Regina avait le visage pincé. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Tu te moquais d'elle, ce n'était pas possible ! Regina voulait s'ouvrir et quand elle le faisait, tu l'interrompais dans son moment de vérité. Passant une main dans ses cheveux pour les recoiffer. Son cœur se serrait, elle était à la fois touchée que tu veuilles attendre mais à la fois vexée de l'avoir fait espérer. Pourquoi tout devait être compliqué avec toi ?

-Pourquoi tout doit être compliqué avec toi ? Demanda-t-elle sans te regarder, les yeux rivés sur le feu de cheminée, les lèvres serrées.

Sa voix était calme et froide, comme si tout ce qui venait de se passer, n'avait jamais existé. C'étaient les seuls mots qui avaient réussi à sortir. Elle aurait dû s'en douter, qu'au final, c'était toujours la même rengaine avec elle. Regina ne savait pas comment réagir. Tes paroles avaient jeté un froid, et lui avait du froid même si cela la touchait quelque peu.



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