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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 [Flashback] J'ai qu'une seule chose à dire, ce n'est pas moi, j'étais au cinéma ☩ John & Lip

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MessageSujet: [Flashback] J'ai qu'une seule chose à dire, ce n'est pas moi, j'étais au cinéma ☩ John & Lip   [Flashback] J'ai qu'une seule chose à dire, ce n'est pas moi, j'étais au cinéma ☩ John & Lip Icon_minitimeMar 24 Juin - 19:51
Monsieur le proviseur Peters ☩ Lip
Rumeurs scandaleuses, Moïra méchante avec une autre élève ? Jamais !

Avant, j'étais qu'un gamin sans cervelle qui pensait qu'à la luxure et à désobéir, mais ça c'était avant. Aujourd'hui, je suis un gamin sans cervelle qui pense qu'à la luxure, à désobéir, à la débauche et à profiter de cette merveilleuse vie qui nous a été offerte. Les chers citoyens de Storybrooke pensaient que l'armée allait me rendre plus mature, meilleur dans un certain nombre de domaines, ils ne s'étaient jamais autant trompés de toutes leurs vies. Autant dire que l'armée ne m'a pas arrangé, elle l'a eu l'effet inverse sur moi. Je ne suis ni discipliné, ni sérieux, ni héroïque, j'ai changé en quelqu'un qui me ressemble plus, comme dirait Nietzsche, deviens ce que tu es. C'est joliment dit pour faire comprendre que les autres ne choisissent pas qui doit-on devenir. L'armée m'a détesté et j'ai détesté l'armée, ce qui était inévitable, c'est comme voir Moïra avec Lilwenn, un carnage. Dans leurs cas, un combat serait vraiment ... intéressant à voir. Ça serait encore mieux dans de la boue, mais je croîs que là, j'en demande trop ou abandonner complètement cette idée aussi. Fantasmé sur une mineure, c'est déjà suffisant et puis, sur deux feraient un peu pédophile. D'ailleurs, en parlant de cette gamine capricieuse, où était-elle ? Dans les situations de crises, on ne quitte pas le bateau, on y reste et on meurt avec. La descendante de la dynastie Nerys était tombée enceinte et c'était un site de potin qui me l'apprenait. J'appelle ça un problème de communication ou alors une mutinerie, mais le problème de communication sonne mieux.

Tout en attendant très patiemment, je cherchais de la nourriture, en l'occurrence du chocolat. Une de mes nombreuses sœurs m'a toujours dit que pour des peines de « cœur », le grand médicament était de manger du chocolat et de regarder un film avec Bridget Jones. Peine de cœur ? Bien sûr que oui, entre Moïra qui s'est trouvé un Jules et Louna qui s'est mariée et qui maintenant est enceinte, rien ne va ! Ce qui est pratique avec ces deux colocataires, c'est qu'elle mange seulement ce qu'elles ont commandé et non ce qui est dans les placards. En cherchant bien, on peut trouver des mines d'or, comme des œufs de pâques pas encore entamé. Contrairement aux femmes qui devaient adorer ce genre de film, je l'avais mis sur pause au bout de vingt minutes. Je ne pensais pas qu'un film pouvait être aussi ... barbant. C'était déjà fantastique que je tienne autant de temps, j'étais plus en train de jouer avec les emballages que de regarder. Je formais de petites boules et les lançais dans la poubelle. Viser avec une arme est beaucoup plus facile que de frapper des boules avec une spatule en bois. Après dix minutes, j'essayais directement avec les œufs de chocolat. Cela expliquait le faite que le sol devenait un champ de mines. Alors que je me décidais à changer définitivement de film et à reprendre un chocolat, une personne frappa à la porte. À cette heure, ça ne pouvait pas être le livreur de pizza. J'écartais quelques « balles » qui étaient sur le sol, il paraissait plus agréable à voir, même si elles ne disparaissaient pas du sol. En ouvrant la porte, je vis un vieux visage que je connaissais, malheureusement. C'était bien la dernière personne que j'aurais crut voir ici, à moins qu'il venait pour la vieille Nerys et qu'il s'était tromper de pièce. Après tout, les vieux aussi ont des besoins.

- Vous êtes venu me réclamer les 10 heures de colle que je n'ai toujours pas faite ? Parce que dans ce cas, je n'ai qu'une chose à dire, vous arrivez quatre ans trop tard.

Je n'étais pas comme ses personnes hypocrites qui sourient alors qu'ils ne veulent pas voir cette personne sur le pas de sa porte. Mon visage reflétait plus de l'étonnement avec une pointe arrogance.
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MessageSujet: Re: [Flashback] J'ai qu'une seule chose à dire, ce n'est pas moi, j'étais au cinéma ☩ John & Lip   [Flashback] J'ai qu'une seule chose à dire, ce n'est pas moi, j'étais au cinéma ☩ John & Lip Icon_minitimeDim 16 Nov - 17:22



Delinquents, delinquents everywhere!

Ce n’était pas la première fois que cela arrivait. Les bagarres entre lycéennes n’étaient pas à proprement parler courantes, je mettais d’ailleurs un point d’honneur à enseigner les vertus de la diplomatie au sein de mon établissement. Malheureusement certains adolescents semblaient hermétiques à mes enseignements, en particulier une certaine orpheline blonde et son amie alcoolique en devenir. J’étais également forcé de constater que, suivant ce duo de délinquantes sur la voie de la violence gratuite, Lilwenn semblait perdre pied. La jeune rousse autrefois si douce et paisible qui avait été ma seule et unique compagnie lorsque j’avais été maudit avant tout le monde, vivait désormais un combat quotidien non seulement contre sa maladie mais aussi contre ses camarades de classe. Et je ne pouvais laisser faire cela, celle qui s’était autrefois appelée Elaine d’Astolat était sous ma protection. Ce n’était peut-être pas l’attitude que devait avoir un principal, mais c’était sans conteste l’attitude que devait avoir un ami. Et nous avions été amis, bien qu’elle l’ait oublié.

Ce n’était pourtant pas la tendre indulgence que j’avais pour la jeune Chimay qui m’avait poussé à me rendre au manoir Nerys ce jour-là. L’un des surveillants du lycée était venu me rapporter qu’un énième affrontement avait eu lieu entre les trois adolescentes dans les couloirs de l’école. Affrontement qu’il avait été incapable d’arrêter puisqu’il était arrivé trop tard. Il avait cependant remarqué l’état dans lequel se trouvaient Cloé Dusty et Moïra Fisher et j’avais moi-même été forcé de constater que Lilwenn n’était pas mieux. Bien entendu, elles avaient toutes les trois été collées – des jours différents cela allait de soi – car si je restais convaincu que la rouquine n’y était pour rien dans l’altercation, je ne pouvais pas fermer les yeux sur le fait qu’elle s’était manifestement battue. Cela ne m’enchantait guère, mais j’étais déjà passé chez les Chimay pour en discuter avec elle et sa famille. Ils avaient été compréhensifs, et ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait chahuter par ses deux assaillantes.

C’était la raison pour laquelle je retrouvais devant le manoir Nerys. Je devais avoir une sérieuse conversation avec Moïra Fisher avant de rendre visite à Cloé Dusty. Puisque apparemment les heures de colle à répétition ne semblaient pas leur faire changer de comportement à l’égard de leurs camarades, je devais faire quelque chose de plus radical. Car si la brunette et son amie persistaient à enfermer leur victime préférée dans les casiers de l’école, à verser du yaourt liquide dans son sac ou autre ingénieuse idée du même genre, ce n’était plus des retenues mais bien une exclusion aux examens de fin d’année qui leur pendait au nez. J’avais espéré, quand la jeune Fisher avait emménagé chez les Nerys après l’arrivée d’Emma à Storybrooke, que vivre avec une personne aussi bienveillante et douce que Louna la changerait là où Vanellopée avait échoué mais je devais bien admettre que j’avais encore une fois commis une erreur. Décidément, j’avais beau être le grand, le puissant Merlin, je n’en restais pas moins aussi ignorant que les autres lorsqu’il s’agissait des femmes.

J’entrai dans le domaine par la porte en fer forgé qui donnait directement sur la dépendance où vivaient les deux jeunes femmes. Ce n’était que la deuxième fois que je venais, la première datait de la fois où les deux terreurs s’en étaient prises à une autre lycéenne qui avait osé les regarder des travers et qui avait fini par devoir chercher ses affaires de classe des les toilettes des garçons, mais je me souvenais très bien de l’air furieux qu’avait pris Esther Nerys que j’avais osé déranger en passant par le portail principal. Et puis je n’avais pris la peine d’appeler avant de venir, je supposais simplement que Moïra serait chez elle avec Louna. Normalement j’aurais dû en parler avec Alec Nerys qui était le gardien officiel de la jeune Fisher, mais je voulais essayer de calmer les choses avec elle sans lui causer de problèmes auprès de sa famille d’accueil. Arrivé devant la porte, je frappai trois coups clairs et attendis que l’on vienne m’ouvrir.

Quelle surprise ne fut pas la mienne lorsqu’au lieu d’une jolie brune, ce fut un jeune homme qui apparut dans l’embrasure. Son expression aurait pu refléter la mienne s’il n’y avait pas eu ce petit air supérieur qui semblait s’être greffé à son visage depuis toujours. J’ignorai qui Lip Théouranos avait été avant la malédiction de Regina, mais il paraissait plus qu’évident que déjà à l’époque il devait se prendre pour ce qu’il n’était pas. Je n’avais pas dû lui distribuer beaucoup de cadeaux à celui-là ! Ses paroles transpiraient l’arrogance qui l’avait toujours caractérisé et j’eus un instant l’impression d’être revenu à l’époque inventée où il était lui-même l’un de mes élèves.

_Monsieur Théouranos, dis-je d’un air fermé. Toujours aussi insolent à ce que je vois.

Je regardai derrière lui pour tenter d’apercevoir l’une des vraies habitantes de la maison mais n’en vis aucune. Le jeune homme semblait seul, et plutôt à son aise à en juger par l’état du séjour. Il devait donc avoir l’habitude de rendre visite à Louna et Moïra. Pas étonnant que deux influences aussi positives que celles de l’héritière Nerys et du professeur Bolgan aient aussi peu d’effet sur l’adolescente si cette dernière fréquentait quelqu’un comme l’ex-soldat. Si son patron, Sebastian Hopkins, n’était pas un modèle à suivre, Lip était pire. Ces deux-là auraient pu être de la même famille, et la jeune Fisher se retrouvait au milieu. Un soupir las m’échappa lorsque j’imaginai le travail qui m’attendait pour essayer de recadrer la lycéenne.

_Je ne suis pas venu pour évoquer le passé avec vous, repris-je. Est-ce que madame Knigtwood-Nerys et mademoiselle Fisher sont ici ? Nous devons parler.

La pièce était dans un état épouvantable. Des emballages en tout genre jonchaient le sol, un sillon traçait entre eux un chemin vers la porte comme si quelqu’un, Lip de toute évidence, les avait écarté autant dans le but de passer que dans celui de les cacher aux yeux des visiteurs. De l’autre côté de la pièce, bien que le canapé ne me fit pas face, je pouvais deviner que les coussins étaient dans tous les sens. J’aurais pu mettre ma main au feu que la cuisine n’était pas mieux rangée. En toute honnêteté, je n’étais pas très ordonné moi-même, mais je vivais dans une cabane, faute d’un meilleur mot, si petite que j’étais forcé de ranger au fur et à mesure. Surtout lorsque ce gros coincé d’Archimède décidait que me pincer les doigts avec son bec était la meilleure façon de me faire comprendre qu’il était temps de faire le ménage. Tout était tellement plus simple avant. Je n’avais qu’à chanter mes formules à l’envie pour que ses tâches si fastidieuses se fassent toutes seules. Je réalisai que j’étais toujours à la porte, le jeune Théouranos me bouchant toujours le passage.

_Puis-je entrer ? demandai-je d’une voix qui n’acceptait aucun refus.


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MessageSujet: Re: [Flashback] J'ai qu'une seule chose à dire, ce n'est pas moi, j'étais au cinéma ☩ John & Lip   [Flashback] J'ai qu'une seule chose à dire, ce n'est pas moi, j'étais au cinéma ☩ John & Lip Icon_minitimeSam 27 Déc - 23:52



RUMEURS SCANDALEUSES !

Si un jour, on me demandait ce que j’emmènerais si je devais vivre sur une île déserte, je pense que je dirais une femme. Certes, elles sont chiantes, parlent tout le temps, pleurent devant les films émouvants, sont hystérique une semaine par mois et encore bien d'autres exemples… Je n'ai pas peur de le clamer, les femmes sont énervantes, mais si utiles. Ménage, cuisine, sexe, elles savent tout faire… et si celle qui m'accompagne devient si incontrôlable, je pourrais toujours la manger. Je n'ai jamais eu envie de devenir cannibale, mais la viande humaine ne doit pas être si mauvaise, sinon, les anthropophages n'existeraient pas. La race humaine est étrange quand même, après tout, y a un type qui s'est dit : « et si je mangeais mon père ? ». Le tout premier cannibale devait être totalement dingue et assez influent pour forcer tout un peuple à devenir comme lui !

Ne croyez pas que je suis comme tous ses hommes ignorants et stupides. La plupart des machos pensent que les femmes ne sont bonnes qu'à satisfaire tous les besoins du mâle dominant. Pour eux, elles sont inférieures à notre magnificence. Pourtant, elles sont bien plus intelligentes que nous le pensons, elles savent simuler et rien que ça mérite mon respect. Le mot femme doit être le synonyme de manipulatrice, tout ce qu'elles veulent, elles l'obtiennent. Pour qu'un homme réussisse à conclure, il lui faut bien du courage, alors qu'une femme qui tente de séduire un homme à juste besoin de montrer sa poitrine. Dans quelques années, elles n'auront plus besoin de nous, avec tous ses gadgets qui se prolifèrent… Elles ont même mis en place des assimilations artificielle. Non vraiment, les femmes sont vraiment une espèce à part, un jour, elles domineront le monde ! Enfin, ce n'était pas pour tout de suite et ce n'était pas Louna et Moïra qui allait devenir les maîtres du monde.

Une personne frappait à la porte, ce qui me dérangea dans mon activité, le lancé de petite boule. C'était avec étonnement que j’aperçus le directeur du lycée devant la porte d'entrée, c'était étrange de le voir en dehors du cadre scolaire, non vraiment…

- Monsieur Théouranos, toujours aussi insolent à ce que je vois.

Ce n'était sûrement pas moi qu'il voulait, d'ailleurs, il le montrait bien. Son regard se baladait derrière mon dos et ce n'était sûrement pas pour chercher la bonne. Si le directeur du lycée se trouvait devant la porte de Louna, c'est que Moïra avait fait une sacrée connerie et qu'il voulait régler cette affaire au plus vite. À la fin de sa phrase, je me mis à sourire, insolent était un compliment pour un mec comme moi. Lorsque Peters me demanda si Louna était ici, il a utilisé son nouveau nom de famille. Knigtwood-Nerys, c'était étrange comme nom de famille et bien trop compliqué à prononcer. William était le seul qui pouvait avoir un nom aussi pourrit ! Enfin, je préférais qu'elle se nomme Knigtwood plutôt qu'Abbot !

- Nope ... elles ne sont pas ici.

Ma réponse était brève, mais je ne pouvais pas lui donner plus d'information. Moi-même, je ne savais pas où elles étaient, ce qu'elles faisaient, avec qui elles étaient… je ne savais même pas si elles étaient ensembles. Louna était un femme surchargé de travail et Moïra une ado surchargé d'hormone sexuelle. Tous les deux, nous étions face à face, comme deux chiens de faïence et apparemment, il ne voulait pas rester à la porte.
Tous les deux, nous étions face à face, comme deux chiens de faïence et apparemment, il ne voulait pas rester à la porte.

- Puis-je entrer ?

Je le laissai passer en ouvrant grand la porte, je détestais les vieux et lui encore plus ! Après tout, qui aime son ancien directeur ? Étrangement, je ne me rappelais plus très bien dans cette époque. Tout ce que je me souvenais, c'est que j'étais souvent collé. Ma mémoire était loin d'être précise, à croire que je passais mon temps à boire et à dormir en cour.

- Vous voulez boire quelques choses ? Insolent peut-être, mais je sais recevoir mes invités, même si … je ne vous ai pas invité.

J'étais un Théouranos avec une mauvaise réputation certes, mais j'avais des principes. Il fallait bien que je montre que ma mère m'avait bien éduqué. Conchita avait fait du chocolat un peu plus tôt et je n'aimais pas du tout le chocolat chaud, Peters allait pouvoir me rendre service finalement ! Je mis la tasse dans le four à micro-onde et le déposai sur la table basse. Puis, je lui fis signe de s’asseoir sur le canapé, il pouvait voir que je regardais un film de fille, malheureusement. Il est vrai que je lui ai servi ce que je voulais et non ce que lui voulait, mais bon, il s'était invité de force, je n'allais pas non plus être à son service. Avant de m'installer dans le fauteuil, je lui tendis le panier qui contenait les œufs en chocolat. Je suis vraiment un gars bien quand même !

- Du chocolat ? Les filles peuvent mettre longtemps à arriver. Je préfère les bleus, alors si vous pouvez ne pas les manger, j'en serai très reconnaissant ! Alors, Moïra a fait quoi ?


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