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L'histoire se déroule en Octobre 2013.

« Il parait que les personnes âgées se mettent à rapetisser et se tasser
avec le temps. Je ne pensais pas que cela vous arriverait si vite. »
par Ally Brynhild dans À force, cette baraque va finir par s'effondrer

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 Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza

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MessageSujet: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeMar 23 Juil - 13:50




Sun & Jeliza









Hysterical blondie : the come back !.

La vie n'est pas forcément comme on l'attend, on a beau avoir un rêve, penser que celui-ci ne pourrait que se réaliser, souvent cela ne reste qu'un espoir impossible à atteindre. Tout ce qu'avait voulu Mulan s'était de rendre fier son père, rendre honneur à sa famille, mais surement que se déguiser en homme pour rentrer dans l'armée impériale n'avait pas été la bonne décision. Bien sûr qu'elle avait triomphé lors de nombreuses batailles, mais la récompense de ses actes ne fut que le bannissement et alors même qu'elle avait détruit l'armée de Shan-Yu en sauvant l'empereur, rien n'avait changé, elle restait celle qui n'était pas restée à sa place. Mais pour elle, combattre était le but de sa vie. Quand famille et destin ne se suivent pas, il est difficile de tracer son chemin sans en souffrir, la guerrière déterminée à poursuivre sa mission à travers tous les royaumes, s'était fait à l'idée de ne plus jamais les revoir et doucement même si elle ne le souhaitait pas, leurs visages disparaissaient petit à petit de son esprit, tels des fantômes du passé.

Pourtant, quand la malédiction de Régina devient de moins en moins forte, elle se décida avec Shan-Yu de faire une trêve. Ils venaient de retrouver un but en commun, savoir ce qu'était arrivé aux habitants de la forêt enchantée. Mulan se devait de retrouver sa famille et Mushu. Tout avait été si vite, retrouver la chaumière de Facilier, se servir de la magie, la tornade noire qui les emporta et pour finir la douleur de son réveil à l'hôpital. Tout ce qui l'entourait à ce moment-là lui paraissait inconnu, même la personne qu'on disait qu'elle était, Sun Yang, paraissait irréelle. Mais pour toute mission il faut faire des concessions, donc elle rentra dans la peau de cet kiné et petit à petit s'habitua à sa nouvelle vie.

Sun vivait dans un manoir qu'elle partageait avec Nafanaïl, nul autre que Shan-Yu et Lacey, jeune femme qu'elle avait délivré du centre psychiatrique de la ville, elle l'avait rencontrée dans son ancienne vie, son vrai nom était Belle et il était clair qu'à Storybrooke, elle était différente, mais la Kiné n'avait nullement le droit de la juger, après tout ce n'était pas de sa faute, mais bien celle de la malédiction. Tout le monde était une victime, même elle, il fallait se dire qu'elle avait gardé tous les souvenirs de Mulan, sans avoir forcément ceux de Sun. Sans l'intervention d'Even, la Kiné aurait vraiment cru qu'elle était folle, mais fort heureusement à présent elle savait toute la vérité et ne préférait d'ailleurs ne rien révéler à Lacey, attendre le moment propice, sauf que pour l'instant celui-ci n'arrivait pas.

Être Sun devenait de plus en plus facile, sa vie devint routinière entre son boulot à l'hôpital, la maison et le peu d'amis qu'elle s'était fait. N'aillant pas forcément le temps de penser à sa mission de retrouver sa famille, sachant très bien la souffrance que cela engendrait de les revoir sans qu'ils la reconnaissent. Non, elle avait promis d'aider Even pour l'opération Cobra, mais elle voulait aussi passer inaperçu à Storybrooke, c'était pour cela qu'elle avait accepté ce rendez-vous au bar avec plusieurs de ces collègues et une idée de remplir sa garde de robe par des vêtements choisis par ses soins, lui vint en tête.

Voilà pourquoi, après sa journée de boulot, alors qu'elle finissait de bonne heure, elle se dirigea vers une boutique qui lui semblait bien sympathique, espérant qu'elle trouverait très vite son bonheur, car elle avait gardé de mauvais souvenir de ses préparations pour aller à la rencontre de la dame marieuse. Oui, c'était bien une des dernières fois, où on lui avait fait essayer tout un paquet de tenue.
Ouvrant la porte, elle fut surprise de voir autant de vêtements. Comment allait-elle pouvoir trouver celle qui lui fallait ? Et surtout quel était le nom du premier tissu qu'elle attrapa ? Mulan était complètement perdu, elle aurait préféré être entouré d'une horde d'ogre. Ce fut à ce moment-là qu'elle vu une jeune fille avec une longue chevelure blonde venir vers elle et ce fut le choc, jamais elle ne serait attendue de recroiser la fille hystérique du cauchemar et intérieurement elle se dit « oh non pas elle. » Mais aucun sentiment s'afficha sur son visage, tenant toujours le cintre dans sa main.

- Bonjour, je suis venue acheter des vêtements pour une sortie entre collèges !

En fait, elle ne savait pas forcément quoi dire d'autres, hormis "je te jure attrape-moi le bras et je te le coupe".




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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeMar 30 Juil - 18:50





« Hysterical blondie : the come back ! »









J’étais là, au beau milieu de mon magasin entrain de m’extasier face aux quelques personnes de présentes dans mon magasin. Mon projet prenait réellement vie et il y avait de quoi en être tout émoustillé. J’avais réussi et j’en étais fière. Big Daddy aussi était fier. J’avais réussi à faire prendre vie à un projet et je m’y étais investie du début jusqu’à la fin pour voir des clients afflués et acheter des produits. Un magasin de vêtements. Quoi de plus ingénieux ? Surtout quand on savait que les habitants de Storybrooke mettaient ce qui leurs tombaient sous la main… J’étais bien contente de voir que ça allait bientôt changé. Voir tous ces gens avec des vêtements dépassés de mode… Ca me donnait tout simplement de l’urticaire. C’était inconcevable que les gens n’aient pas un minimum de sens de la mode. Comment faisaient-ils pour vivre ? Je me le demandais. Même cette Emma portait des vêtements plutôt ringard, elle qui habitait depuis peu en ville, je m’étais attendue à mieux.

Le Princess wears Prada allait révolutionner le monde. Fini les loques et les vêtements dépassés de mode. Je bannissais ça de la ville et il était temps. C’était à croire qu’il n’y avait que moi qui avais des bonnes idées ici. En même temps, je n’en manquais pas ! Attendez un peu que je devienne Maire de la ville. Tout ça allait vraiment changer. Il y en avait besoin. Même voir plus que besoin ! Storybrooke avait besoin d’une vision neuve. Il fallait innover et ça, notre Maire actuel ne savait vraiment pas faire. Il lui fallait un exemple et j’étais celle qui lui montrerait comme gérer une ville. J’avais les moyens de subvenir à chacun des besoins de celle-ci. Je pouvais même faire construire notre propre Statut de la Liberté sans être en déficit budgétaire. Big Daddy avait les moyens. Ce n’était pas pour rien qu’il était l’homme le plus riche de toute la ville, et surement du Maine tout entier, d’ailleurs !

Pour le moment, je gérais seule la boutique. Je n’avais besoin d’aucune aide, je me débrouillais très bien toute seule. Peut-être plus tard j’embaucherai quelqu’un, mais si ça devait arriver, je serais ultra sélective. J’avais des critères bien en vue et il était hors de question que j’embauche quelqu’un qui ne correspondait pas à ma vision de la vendeuse parfaite. Déjà que papa embauchait des bonnes à tout faire qui laissaient un peu à désirer… Ce ne serait pas le même scénario dans mon magasin. Là, je faisais ce que je voulais et si j’avais une gueulante à pousser, il n’y aurait personne pour me dire « Jeliza, il faut être gentille avec le personnel ». Moi, je voulais bien l’être, mais face à l’incompétence de certains, parfois, c’était dur d’être gentil. Surtout quand on répétait au moins deux fois la même chose. Une erreur, ça pouvait arriver, mais deux fois… C’était du foutage de gueule, un petit peu.

Récemment, j’avais fait installer des caméras de surveillance quelque fois que certains s’amusent à voler des vêtements. Il y avait des antivols, mais j’avais lu quelque part que même avec des antivols, ceux qui s’y connaissaient pouvaient arriver à piquer un vêtement sans que ça sonne ou quoi que ce soit. On n’était jamais trop prudent et il était hors de question que je perde de l’argent. En plus de ça, j’avais bien précisé au Shérif de notre petite bourgade, Emma, donc, que je ne voulais voir aucun vol ou crime dans ma boutique impunie, sinon, ça irait très mal pour elle. Certes, elle n’était pas censée laisser de crime impuni, mais quelque fois qu’elle soit trop laxiste avec certaines personnes, j’avais préféré mettre avec elle les points sur les I. Ca ne coutait rien. J’étais entrain d’indiquer les cabines d’essayage à une jeune femme qu’une nouvelle cliente entra. Aussitôt, mes yeux se mirent à pétiller. C’était la première fois que je la voyais ici.

Aussitôt, je m’avançais vers elle. Elle était typée asiatique. Chinoise, si j’en jugeais ses traits. C’était toujours assez difficile de dire de quel pays d’Asie venaient certaines personnes, mais j’en mettrais presque ma main à couper qu’elle venait de Chine. Sauf que je n’étais pas là pour parier, ni pour lui demander ses origines. Elle était là et quelque chose me disait qu’elle n’allait pas partir les mains vides. J’étais une excellente vendeuse et je faisais même plus que mon chiffre du jour. De quoi jubiler chaque soir quand je comptais la caisse ! Elle tenait dans ses mains une des tuniques du nouvel arrivage. Ah ! La nouvelle collection lui avait tapé dans l’œil. C’était parfait ! C’était exactement le but recherché. Un sourire se dessina sur mes lèvres quand j’allais l’aborder. Je sentais bien qu’elle avait besoin d’aide pour choisir. En même temps, il y avait tellement de choix que même moi, je passerai surement des heures et des heures avant de me décider.

- Bonjour et bienvenue ! En quoi puis-je vous aider ?

Sans vouloir me venter, j’étais d’excellents conseils. Je baignais dans la mode depuis que j’étais haute comme trois pommes alors je n’avais jamais trop de mal à viser juste. C’était un don chez moi, voilà tout. On a la classe ou on ne l’a pas, c’était ainsi. Mais fort heureusement, chaque cas n’était jamais désespéré. Il y en avait pour qui c’était plus dur que d’autre, mais sinon, on pouvait toujours trouver chaussures à son pied. La jeune femme que j’avais en face de moi n’était pas un cas désespéré. Elle était même très jolie. Ce qui était juste dommage, c’était les vêtements qu’elle portait. Elle donnait l’impression de porter les premiers trucs qui lui tombaient sous la main. Mais ça, c’était souvent le cas des clients qui mettaient les pieds dans ma boutique pour la première fois. Après, on constatait une amélioration. J’écoutais la raison de sa présence ici et opinais du chef. Je voyais parfaitement ce qui lui fallait. Mais avant ça, je ne pouvais pas me jeter tête baissée dans la recherche de ce qui pourrait lui convenir.

- Très bien. Y a-t-il une couleur que vous affectionnez particulièrement ou pas du tout ? Plutôt chic ou décontracté ? Robe, pas robe, jupe, pas jupe ?

Il suffisait simplement qu’elle réponde à ces questions-là et le travail pourrait commencer pour moi. Elle, elle pouvait être certaine que je n’allais pas la lâcher tant qu’elle n’aurait pas trouver chaussure à son pied. Soit on ressortait satisfait, soit on ne ressortait pas. C’était aussi simple que ça. Toujours en souriant, j’attendais la réponse de la jeune femme, tout en faisant mentalement le tour de tout ce qui pourrait aller pour sa sortie entre collègues.




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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 12:30




Sun & Jeliza









 Hysterical blondie : the come back !.

Depuis son arrivée dans cette ville tout lui paraissait étrange à souhait, mais personne n'avait eu l'air d'avoir remarqué son état, surement qu'il mettait ses agissements sur le compte de l'accident de voiture, même elle au début y avait cru. Sauf que non, ce monde n'était pas le sien et ce n'était pas d'un claquement de doigt, digne d'une fée, qu'elle pouvait être totalement à l'aise avec toutes ces technologies, le pire restait le portable, plus d'une fois elle avait rêvé de l'exposer contre le mur et elle le savait sans être devin que ça serait son futur proche s'il continuait de biper pour rien.

Outre, ses soucis d'adaptation, il y avait aussi les personnes qu'elle croisait avec une nouvelle identité, tout souvenir de leur vie dans la forêt enchantée avait disparu de leur esprit, à cause de la malédiction de Régina. Heureusement, Sun savait garder son calme et garder un visage impassible, pour ne pas paraître étonnée, tout cela grâce à son entrainement dans l'armée de l'empereur, mais surtout de sa vie de nomade quand elle fut exilée de son propre royaume.

Sun n'avait jamais été une fille comme les autres, pendant que des petites filles rêvaient de prince charmant, elle, enviait le destin des hommes, pas qu'elle voulait en être un, mais c'était leur liberté d'agir à leur guise sans être obligé de se justifier qui lui plaisait. Au moins àStorybrooke, les femmes semblaient être à l'égale des hommes, s'était bien le seul point positif qu'elle avait trouvé. Hormis cela, ses aventures lui manquaient ainsi que sa précieuse épée, la vie ici était beaucoup trop calme à son goût, même si certaine personne agissait dans l'ombre cela ne valait en rien les péripéties qu'elle avait vécues, au moins elle avait réussi à s'incorporer et avait même été invité à une soirée entre collèges.

Se trouvant dans un magasin de vêtements, elle eut le choc de retrouver une jeune femme qu'elle avait rencontrée dans un cauchemar que beaucoup de personnes avaient eu en commun, elle n'avait jamais su le but de celui-ci, pour s'êtes réveillés ! Oui dès qu'on mourrait dans le rêve, le réveil était immédiat. Mulan ne s'était pas voilé la face et était persuadé que tout ce qu'elle avait vu n'était pas qu'un simple cauchemar, c'était pour cela qu'elle était partie à la poursuite de Triste Sire, à présent qu'elle savait qu'il était bien en vie quelque part. D'ailleurs, elle l'avait retrouvé, ici, à Storybrooke, il travaillait à l'hôpital et espérait ne pas le voir à cette soirée, il serait capable de pourrir l'ambiance rien qu'avec son aura.

Pour en revenir à la blondinette, jamais elle n'avait vu une personne si hystérique et espérait que la malédiction est changée ce point de son caractère. Tenant un bon de tissu dans sa main, Sun complètement perdu dans cet univers de vêtements lui expliqua la raison de sa venue.


Très bien. Y a-t-il une couleur que vous affectionnez particulièrement ou pas du tout ? Plutôt chic ou décontracté ? Robe, pas robe, jupe, pas jupe ?

Ouvrant grand les yeux, elle n'aurait jamais cru entendre autant de questions à la suite, au moins elle ne perdrait pas son temps, il était plus que clair qu'elle savait ce qu'elle faisait. La jeune femme avait tout de même pris l'habitude de ces personnes qui posent beaucoup de questions sans attendre les réponses. Quand elle n'était encore que Mulan, il avait son petit truc à elle de ne même pas répondre aux interrogations, sauf que là pour le coup, c'était pour l'aider, donc rien à voir.

- Couleur rouge et noir, décontracté et je pensais plutôt pantalon où à voir pour une robe, en fait j'en sais rien !

C'était bien la première fois qu'elle n'était pas sur d'elle, toute façon elle n'avait jamais rien compris à la mode et après avoir passé des années en armure, elle avait aussi perdu l'habitude de porter des vêtements aussi légers. Tout en reposant l'article qu'elle avait attrapé en rentrant, elle se tourna vers la vendeuse et préféra préciser :

- J'aimerais une tenue qui ne me fasse pas remarquer, mais en même temps qui colle à une soirée entre collègues.

Non, car certaines filles de la ville n'avaient vraiment pas honte. Un jour, cela ne l'étonnerait même pas de voir quelqu'un se balader en petite tenue, ici, la pudeur n'existait plus. Ce fut d'ailleurs à cette pensée que son regard tomba sur un article, le prenant en main, elle le regarda sous tous les angles, avant de lire sur l'étiquette « mini-jupe ».

- Ça se porte vraiment ce genre de tenue ?




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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 22:07





« Hysterical blondie : the come back ! »









J’étais réellement plus que contente de voir que ma boutique attirait énormément de monde. Je n’aurais jamais cru qu’autant de monde serait intéressé par la mode. Oui, parce que ceux qui ressortaient de mon magasin devenaient forcément des gens à la mode ou avec un minimum de style. On pouvait clairement dire que je faisais de l’ombre aux autres boutiques de vêtements avec leurs vieilleries que beaucoup avait porté pendant des années. Il fallait vraiment être fou pour porter ce genre de chose. Heureusement pour moi qu’il y avait internet parce que sinon, j’aurais fait une déprime si jamais j’aurais dû porter ce genre de vêtements. Quelqu’un comme moi n’aurait pas pu porter ce genre de loque. Il en était même hors de question. Voir tous ces gens à Storybrooke en portait avait commencé à me donner de l’urticaire.

Je prenais mon boulot vraiment très à cœur et prenais un réel plaisir à conseiller mes clients dans le choix de leurs vêtements. Surtout que je savais poser exactement les bonnes questions pour qu’ils tirent la meilleure des satisfactions. Et puis, peut-être qu’un jour je pourrais embaucher des gens. Bien sur, il y aurait un « casting » d’entrée parce qu’il était hors de question que j’embauche n’importe qui. Il fallait que la personne réponde à un minimum de critère. Mais bien évidemment, si je pouvais trouver plus que du minimum… Je cherchais tout de même la perfection, quelqu’un comme moi, par exemple. Et en qui je pourrais faire confiance, bien évidemment. Pour le moment, cette confiance, je ne l’avais que pour moi-même et pour personne d’autre. Pour le moment, je souhaitais me concentrer sur la nouvelle venue asiatique qui semblait réellement perdue.

Cette dernière souhaitait une tenue pour une soirée avec des collègues. C’était une excellente occasion pour elle d’être la plus classe au cours de cette soirée. Nul doute qu’en achetant ses vêtements ici, elle serait celle que tout le monde regarderait. J’étais réellement contente qu’elle soit venue ici pour trouver ce qui lui convenait. Je lui posais quelques questions afin de savoir tout de même quoi lui proposer. Plus je lui posais des questions, plus la jeune femme écarquillait de grands yeux. Ben quoi ? Il fallait bien que je sache quoi lui proposer plutôt que de perdre mon temps à lui proposer des choses qui ne lui conviendraient pas. Donc si elle voulait que je l’aide, il allait falloir qu’elle me guide parce que je n’étais pas voyante. Du coup, j’attendis le plus patiemment du monde qu’elle me réponde. Quand cela fut fait, j’enregistrais absolument toutes les informations dans un coin  de mon crâne.

Par contre, j’abordais une mine relativement boudeuse quand elle déclara qu’elle ne souhaitait pas se faire remarquer. Ca c’était fortement dommage parce que je pouvais très bien faire d’elle la femme la plus sexy de la soirée et elle ferait tourner des têtes à tous les hommes du coin. Enfin… Le client était roi après tout… Mais quand même. De toute façon, même si elle prenait une tenue pour ne pas se faire remarquer, elle se ferait quand même remarquer puisque c’était difficile de sortir avec des vêtements de ma boutique sans faire tourner des têtes sur son passage. C’était impossible, même. Après, si on y mettait de la mauvaise volonté, peut-être qu’en effet, on passerait inaperçu… Dommage que je ne puisse pas la préparer moi-même pour cette soirée parce que sinon, elle n’aurait pas eu le choix que de faire tourner les têtes.

- Bon très bien, répondis-je. On va voir ce que je peux faire pour vous. Vous satisfaire est ma priorité !

Cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’elle attrape une mini-jupe et me demande si cela se portait réellement. Je faillis lui répondre qu’elles étaient là uniquement pour la décoration, mais je me retenais. Cela ne se faisait pas de dire ce genre de choses. Elle avait tout à fait le droit de ne pas aimer les mini-jupes, mais quand même, de là à demander si ça se portait, c’était un peu à en rire. D’ailleurs après quelques secondes à la regarder comme si elle venait de m’annoncer qu’elle était une extraterrestre débarquée de la planète Mars, j’éclatais de rire. C’était bien la première fois qu’on me la sortait celle-là. Pourtant, j’en avais entendu dans ma vie, mais celle-ci, c’était la première fois et c’était sans aucun doute une des meilleures. Pour éviter qu’elle ne se vexe à cause de mon fou rire, je repris un peu de contenance.

- Désolée, c’était plus fort que moi.

Je toussotais un peu avant de reprendre :

- Oui, ça se porte. Mais si vous n’aimez pas, personne ne vous forcera à en enfiler une. Après, si vous voulez l’essayer, les cabines sont au fond du magasin.

Essayer ne voulait pas dire acheter, bien évidemment. Je ne crachais pas sur les personnes qui repartaient sans rien avoir acheté. Je n’étais pas comme ça. Et puis, je savais très bien que les gens revenaient de toute façon donc qu’ils achètent maintenant ou plus tard… Quelle différence ? Avec l’argent que possédait Big Daddy, nous étions totalement dans nos frais et le serions pendant un très bon moment. Enfin, je n’avais pas oublié tout ce qu’elle m’avait dit à propos de sa tenue aussi, je lui attrapais le bras pour l’attirer vers les rayons qui étaient susceptibles de l’intéresser. J’avais opté comme premier choix les robes. C’était ce que je préférais, mais si jamais il n’y avait rien qui lui convenait, j’aurais toujours les pantalons et les chemisiers qui pourraient lui plaire. Oui, je faisais ça à ma façon, mais après tout, elle avait remis son sort entre les mains, non ?

- Alors voyons voir ce qu’on peut trouver pour vous… Y a-t-il déjà un modèle qui vous plaise. Commençons par ça, ce sera plus simple. Ou bien un modèle qui vous inspirerait, quelque chose qui ressemblerait à ce que vous voudriez mais qui n’est tout de même pas ce que vous rechercher. En clair, dites-moi tout !




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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeJeu 22 Aoû - 13:36




Sun & Jeliza









 Hysterical blondie : the come back !.

Tout n'était que perception, L'instinct de Mulan était toujours aux aguets, sauf que pour l'heure cela lui était inutile. L'ancienne Charlotte s'en sortait dans ce lieu où la mode est en premier lieu, où tout ne se joue que sur l'apparence. Est-ce qu'on remarque plus, une fille belle en étant super maquillé ou alors une fille déjà belle au naturel ? En même temps comment réussir à déterminer le terme beauté ? Pour Sun, il n'y avait que des personnes différentes et pourtant pas plus moches qu'une autre, enfin c'était ainsi dans son ancienne vie. Il était clair que maintenant tout se résumait aux filles qu'elle pouvait voir dans les catalogues de sa salle d'attente, la jeune femme qui lui faisait face était un parfait exemple, parfaite de la tête aux pieds, super jolie sous tous les angles, mais était-elle intéressante ? Sun se devait de s'incorporer dans cette culture, même si elle n'arrive pas à saisir certains modes de vie.

Mini-jupe dans la main, elle ne pouvait s'empêcher de détailler du regard cet article. Qui pouvait bien porter une tenue pareille ? Sans rire, elle s'en servirait de fichons et non de vêtement. Le mystère et la pudeur n'hésitaient vraiment plus à son plus grand regret, cela lui paraissait étrange de rencontrer certaines jeunes femmes qu'elle n'avait vu qu'avec de superbes robes de princesse se balader à présent dans des tenues tout sauf digne pour sa part et d'ailleurs fut stupéfiée de voir la blondinette éclater de rire quand elle lui demanda si cela se portait vraiment, une preuve de plus que tout avait changé, même les bonnes manières enfin ce n'était pas sûr que celle-ci en est vraiment eut à jour.

Désolée, c’était plus fort que moi.

Pour le coup, elle ne préféra même pas la regarder, ignorant, cette partie d'égarement. Si elle voulait se moquer, soit qu'elle le fasse. De toute façon il n'était clair que la propriétaire devant en porter de ces mini-jupe.

Oui, ça se porte. Mais si vous n’aimez pas, personne ne vous forcera à en enfiler une. Après, si vous voulez l’essayer, les cabines sont au fond du magasin.

L'essayer ? Non mais c'était hors de question, sans attendre elle reposa l'article où elle l'avait trouvé, porter cela serait une vraie torture pour l'ancienne guerrière, s'imaginant que c'était ce qui pourrait lui arriver de pire. Oui celle qui avait bravé la mort à mainte occasion préférait refaire face au danger que de porter ce bout de tissu.

Se retournant vers la jeune femme, celle-ci lui attrapa le bras, tout ce qu'elle n'aimait pas. C'était très impoli de toucher quelqu'un sans lui demander sa permission, elle n'était pas amie. Pourtant, elle ne préféra rien souligner, encore... Devoir toujours se maitriser pourrait devenir lassant pour certain, mais cela avait toujours été la vie de Mulan, donc bien rien de contraignant pour elle. Puis ce n'était qu'une innocente gentille jeune fille, elle n'allait pas l'agresser, car elle lui avait attrapé le bras, même si c'était certain qu'elle devrait revoir certains points de son éducation. Très vite, elles arrivèrent dans le rayon rober, une tenue qu'elle n'avait plus portée depuis sa fuite de chez ses parents pour rejoindre l'armée.

Alors voyons voir ce qu’on peut trouver pour vous… Y a-t-il déjà un modèle qui vous plaise. Commençons par ça, ce sera plus simple. Ou bien un modèle qui vous inspirerait, quelque chose qui ressemblerait à ce que vous voudriez mais qui n’est tout de même pas ce que vous rechercher. En clair, dites-moi tout !

Regardant autour d'elle, des robes certes superbes, mais serait-elle capable de porter à nouveau, cela ne lui rappellerait pas trop de souvenir perturbant. D'accord elle ne ressemblait en rien à celle qu'elle portait...beaucoup plus...moulante. Elle n'avait pas honte de son corps, mais c'est vieux principe n'arrivait à la quitter, surement que cela serait une bonne épreuve à traverser d'essayer de reporter une robe, mais elle ne devait faire aucun faux pas à ce rendez-vous, ne pas paraître étrange. Ce fut à ce moment qu'elle aperçut un haut, comme si le destin l'avait placé sur son chemin, le montrant du doigt.

- J'aime beaucoup le haut là-bas, il paraît ample, simple, je porte rarement du blanc, ça pourrait changer...

Elle quitta le rayon robé pour l'attraper, rien que le tissu dans sa main, la fit voyager. Fait étrange que tant de vêtements lui rappelle autant de souvenirs, comme si un habit était la base de toute personnalité.

- La matière ressemble aux tuniques en lin que je portais avant...

C'était très rare que Sun parle au passé, il est certain que la vendeuse penserait à la jeunesse de l'asiatique, mais elle parlait bien des tenues qu'elle portait sous son armure, le lin était la base de tout vêtement et c'était rassurant de voir qu'il n'avait pas disparu. L'éloignant pour mieux le voir, il était parfait, des manches mi-longues, un décolleté par forcement plongeant, une bonne coupe. Oui c'est celui-là qu'elle voulait.

- Vous pourriez me trouver un bas qui irait avec ce haut ? Cela qui vous semblera le mieux ?




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Jeliza Rose Blackwood

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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeJeu 29 Aoû - 22:34





« Hysterical blondie : the come back ! »









Me moquer des clients, ça ne m’était jamais venu à l’esprit parce que s’il venait me voir, ça voulait dire qu’ils avaient la volonté de laisser de côté leurs vêtements dépassés de mode. En plus de ça, je sentais que la femme en face de moi avait vraiment envie de trouver la tenue parfaite pour sa soirée entre collègue. Mais je n’avais pas pu m’empêcher d’éclater de rire en l’entendant me demander s’il y avait vraiment des gens qui portaient des mini-jupes. Ce n’était pas d’aujourd’hui que ça datait, du coup, je m’étonnais qu’elle n’ait encore vu personne en porter. Mais enfin, tout le monde ne portait pas des jupes en dessous des genoux ! Il y avait des filles comme moi qui portaient des jupes qui arrivaient mi-cuisse, voir même un peu plus haut. Bon trop haut, cela relevait de la vulgarité et jamais une jeune femme de ma condition ne se lancerait dans une telle obscénité. Il y avait des limites tout de même ! Celles qui acceptaient de montrer leurs fesses n’étaient en rien des filles de bonnes familles, mais des filles dont il valait mieux se méfier.

Je m’excusais tout de même pour ce manque de sérieux de ma part. Je fis de gros efforts pour reprendre mon sérieux et une fois que ce fut chose faite, je lui expliquais que oui, les mini-jupes se portaient et que non, ce n’était pas obligatoire d’en porter. Néanmoins, comme je voyais bien que ça l’intriguait, je lui proposais tout de même d’essayer, quelque fois que ça vienne à lui plaire en l’essayant. Il n’y avait absolument aucune obligation. A croire que ma proposition lui fit peur étant donné la précipitation avec laquelle elle reposa l’article là où elle l’avait trouvé. Un léger sourire compatissant se dessina sur mes lèvres. Je me doutais bien que cette femme était encore loin de l’étape de l’extravagance, du coup, je saurais me montrer patiente. Ca en valait peut-être la peine après tout. Néanmoins, je continuais de penser que ça pourrait lui aller, avec ses fines jambes. C’était loin d’être moche quand on avait la silhouette adéquate. Du coup, je préférais me concentrer sur ce qu’elle m’avait dit et l’attrapait par le bras pour l’entrainer avec moi là où nous pourrions trouver ce qu’il lui fallait.

Je préférais d’abord savoir ce qui lui plaisait ou bien le style qui pourrait lui plaire mais qui n’était pas encore tout à fait ce qu’elle recherchait. Bref, tout indice pourrait m’aider à lui choisir une tenue pour sa soirée, même si le critère sobre et pas trop voyant ne faisait pas encore partie de mon vocabulaire. Sauf que je n’avais pas le choix que de la satisfaire, même si j’aurais bien aimé n’en faire qu’à ma tête et l’habiller comme une poupée. Une poupée asiatique, ça ne pourrait qu’être original, non ? Bref, je voulais tout savoir de ce qu’elle pourrait me dire. J’avais un peu fait exprès de l’emmener dans le rayon des robes. J’étais plus adeptes de ces vêtements-là que des pantalons, il fallait bien que je l’avoue. Si ça n’avait tenu qu’à moi, il n’y aurait que ça ici, mais tout le monde n’en portait pas tout le temps et puis pour l’hiver, il fallait bien se protéger les jambes. Je savais choisir mes pantalons, comme le reste de mes vêtements d’ailleurs, avec grand soin. Du coup, ici, il n’y avait que de la qualité. Il était hors de question que ma boutique ressemble aux secours populaires.

Je laissais l’asiatique, dont j’ignorais totalement l’identité, regarder autour d’elle. Peut-être repérerait-elle quelque chose. J’attendais le plus patiemment du monde quand je fus interpellée par une autre cliente qui voulait savoir si j’avais encore un t-shirt à sa taille. Je m’excusais un petit instant auprès de la femme dont je m’occupais pour disparaître en arrière boutique juste l’espace de trente secondes pour aller chercher ce qu’il lui fallait. Je revins avec le t-shirt puis retournais auprès de celle que j’avais abandonnée. Elle était toujours à l’endroit où je l’avais laissé. Alors que j’espérais qu’elle avait repéré quelque chose dans le rayon, celle-ci pointa le doigt sur un t-shirt qui ne se trouvait pas du tout dans le rayon robe. Je tournais la tête vers ce dernier tandis qu’elle se dirigeait déjà vers lui. Je fis une petite moue de déception, mais ne tardais pas à la suivre. En effet, si elle ne portait quasiment jamais de blanc, ça allait sans aucun doute faire un changement. Je ne pouvais qu’être d’accord avec elle, mais ça aurait été un changement aussi si elle prenait une robe…

J’arquais légèrement un sourcil quand elle parla de « tunique en lin qu’elle portait avant ». Alors cela voulait dire qu’elle avait déjà porté des robes ?! Mais… Pourquoi ne voulait-elle pas en reporter ? J’étais sure et certaine que ça lui allait même très bien. J’aurais bien aimé voir ça. Du coup, j’étais entrain de chercher comment faire pour lui faire enfiler une robe. J’étais certaine que j’allais trouver à un moment donné. Je ne manquais absolument jamais d’imagination. Pour le moment, je ne disais rien, il fallait bien que je la laisse observer le vêtement comme elle le souhaitait. Enfin, personnellement, je n’aurais pas choisi ça pour une soirée… M’enfin bon, ce n’était pas moi qui allait porter ce haut. Si c’était vraiment son choix, après tout… Elle m’offrit la possibilité de choisir ce qui irait avec son haut qui, apparemment, était son coup de cœur. Mmh… Ca je pouvais le faire ! Avec un sourire, je hochais la tête puis, rapidement, je refis le tour des vêtements qui se trouvaient dans ma boutique. Je n’avais pas encore trouvé de bas qui irait avec ce t-shirt, mais c’était l’occasion.

- Mmh… Alors puisqu’apparemment, vous n’aimez pas les jupes, je crains que je ne doive vous orienter vers un pantalon. Ce qui est fortement dommage d’ailleurs !

Enfin, nous étions tout de même en février, du coup, ça pouvait se comprendre qu’elle préfère un pantalon. Me mordillant légèrement la lèvre inférieure, je réfléchissais tranquillement. Il fallait bien que je remplisse ses satisfactions, non ? J’étais là pour ça. Je me tapotais légèrement le menton tout en regardant brièvement autour de moi. Je reportais mon attention sur ma cliente et lui offris un léger sourire avant de répondre :

- Je suppose que vous restez porté sur le pantalon ? Je pourrais vous donner un pantalon noir basique pour aller avec ce haut blanc. Mmh… il faut que je vois ça ! Ne bougez pas d’ici !

Je me dirigeais vers les rayons des pantalons et me mis à farfouiller, exactement de la même façon que lorsque c’était moi qui faisais du shopping. La situation était tellement différente, bien sur, mais j’y mettais autant de cœur que si c’était pour moi. Et pourtant, j’étais très exigeante comme personne. Je ne portais pas n’importe quoi. Aussi, je trouvais le pantalon qu’il fallait. Tout du moins que je supposais qu’il fallait. Je choisis la taille qui me semblait être celle de la jeune femme. A force de conseiller les gens, j’avais le coup d’œil pour deviner les tailles. J’attrapais le ceinte correspondant et retournais vers la femme aux traits asiatiques qui m’avait parfaitement écouté en ne bougeant pas de là où elle se trouvait. Aussi, je la conduisis vers les cabines d’essayage et lui attribuait la cabine numéro trois. Je la laissais donc se changer pendant que j’allais m’occuper des autres clients. Je n’allais tout de même pas les oublier !

Après dix minutes passées en caisse, je pus enfin retourner aux cabines pour retrouver ma poupée du jour afin de voir ce que ça donnait. J’étais plutôt confiante, mais je devais bien avouer que j’avais été au plus simple, ce qui n’était pas mon habitude. Du coup, je craignais qu’une fois la vision des choses correctement établie, je serais déçue. Cela ne m’étonnerait pas d’ailleurs… Enfin, mieux valait ne pas retarder l’échéance !

- Alors, qu’est-ce que ça donne ? demandais-je.




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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeDim 1 Sep - 14:33




Sun & Jeliza









 Hysterical blondie : the come back !.

Un réel coup de coeur, Sun n'aurait jamais pensé que ça puisse exister pour un vêtement et pourtant face à ses hauts en lin, elle ressentait exactement ce sentiment incompréhensible. C'était bien la première fois qu'elle craquait pour une chose aussi futile de son point de vue, sans aucun doute une petite part de Sun qui ressortait ne voulant surtout pas admette qu'elle pourrait en venir à ressembler à toutes ses filles qui changent de vêtements au grès de leur humeur. Pendant des années, elle avait porté la même armure et les mêmes vêtements sans jamais en avoir honte. Quand la mission était de ramener des hors la -loi face à la justice on se fichait un peu de sa tenue, temps que celle-ci était à l'aise et pouvait la protéger des attaques. Cette époque était révolue à présent, ne sachant même pas si elle retrouvait cette vie un jour, la nostalgie de la forêt enchantée ne la quittait que très rarement, surtout en sachant dans quel état, elle se retrouvait. Les ogres avaient pris le dessus sur le peu de personnes qui étaient restés bloqués avec elle et Shan-Yu, une image d'horreur qu'elle épargnerait aux habitants de Storybrooke qui avait toute façon, oublié leur terre d'origine.

Sun était tout de même ravi d'avoir trouvé un haut, mais elle n'avait vraiment aucune idée pour le bas qui irait avec, elle préféra demander l'avis de l'ancienne charlotte, après c'était son métier, cela ne devrait pas trop être difficile pour elle. La jeune blondinette eut l'air ravi de cette proposition.

Mmh… Alors puisqu’apparemment, vous n’aimez pas les jupes, je crains que je ne doive vous orienter vers un pantalon. Ce qui est fortement dommage d’ailleurs !

En quoi c'était dommage qu'elle n'aime pas les jupes ? Pour Sun, c'était de voir autant de femmes en pantalon qui la changeait, alors pourquoi devoir retourner à la jupe. Quand elle pouvait être égale aux hommes. Enfin, elles n'étaient pas là pour discuter de la condition de vie de la femme, Sun était persuadé de se retrouver perdu sur ce sujet. Lire un tas de livres ne lui apportait pas le savoir d'une vie passée ici, donc souvent elle évitait les thèmes épineux, la faisant souvent paraître pour une personne très froide, ce qui n'était pas forcément incorrect. La blondinette avait l'air plonger dans ses pensées, surement qu'elle cherchait si elle possédait un vêtement adéquat. Un sourire vint s'afficher sur son visage :

Je suppose que vous restez porté sur le pantalon ? Je pourrais vous donner un pantalon noir basique pour aller avec ce haut blanc. Mmh… il faut que je vois ça ! Ne bougez pas d’ici !

Sans attendre celle-ci se mit en excursion dans sa boutique, Sun préférait ne pas bouger, vu la tonne de vêtements qui se trouvaient dans cette boutique, elle était persuadée que la propriétaire des lieux trouverait son bonheur sans son aide, c'était pire que d'être dans un labyrinthe, plus tu tournais la tête, plus tu voyais des vêtements en tous genres. C'était le but d'une boutique après tout, fort heureusement que la malédiction ne l'avait pas fait vendeuse, pour le coup, elle appréciait vraiment son métier à l'hôpital.

Très vite celle-ci revint vers elle avec un pantalon noir dont elle avait parlé et l'emmena vers une partie de la boutique, ou se trouvait un bon nombre de petites pièces. Sun comprit très vite qu'elle allait devoir essayer les vêtements dans celle qui portait le numéro 3.

Refermant le rideau derrière elle, elle commença à enlever ses vêtements pour enfiler délicatement le haut en lin, puis le pantalon noir. Sans lui avoir prise les mensurations de sa taille, Charlotte avait réussie à lui en trouver un qui lui allait à la perfection et épousaient ses jambes minces et musclées. Se regardant dans le miroir, c'était bien la première fois qu'elle portait des vêtements qui la mettaient en valeur et dans laquelle, elle se sentait bien.

Alors, qu’est-ce que ça donne ?

Elle ignorait combien de temps s'était passée, mais cela lui avait semblé passer très vite. Sortant de la cabine, elle tomba nez à nez avec la blondinette, se reculant légèrement elle se dit qu'elle aurait simplement dû ouvrir le rideau au lieu d'avancer, mais que n'importe, à présent elle pouvait voir comment lui allait la tenue et surement donner son avis.

- Je me sens très à l'aise. Tout à fait le style que je cherchais !

Réellement, elle n'avait pas du tout de style en tête, mais elle ne comptait pas non plus passée tout son après-midi dans la boutique, sa tenue elle était persuadée l'avoir trouvé, la mission était donc accomplie. Alors, pourquoi allait-elle continuer à parler, un vrai mystère que Sun allait surement vite regretter.

- J'imagine que vous auriez imaginé une autre tenue n'est-ce pas ?



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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeLun 16 Sep - 16:43





« Hysterical blondie : the come back ! »









La jeune femme semblait avoir trouvé chaussure à son pied, comme qui dirait. J’étais bien contente pour elle, mais ce n’était décidemment pas ce que j’aurais choisi pour une soirée, même une soirée entre collègues. Mais j’étais bien déterminée à ce qu’elle soit la plus classe de tous. De toute façon, en sortant d’ici, c’était impossible de sembler banale aux yeux des autres. Pour ça, il aurait fallu qu’elle aille dans une autre boutique, mais c’était la mienne qu’elle avait choisi, donc ce serait avec les vêtements de ma boutique qu’elle repartirait. Qu’elle porte le haut qu’elle voulait, elle me laissait quartier libre pour le reste. Et croyez-moi, j’allais m’en donner à cœur joie. Je savais d’avance qu’elle allait vouloir un pantalon, plutôt qu’une jupe. D’ailleurs, je ne lui cachais pas que c’était dommage.

Je me mis donc en quête d’un pantalon noir et très basique. Rien de très pimpant, mais cela n’empêcherait pas qu’on la regarderait. Et puis, j’étais certaine que si elle se mettait un peu en valeur, la jeune femme pourrait être très attirante et ferait tourner des têtes. Sauf qu’elle ne semblait pas vraiment intéressée par les regards qu’elle pouvait attirer. C’était dommage. Elle pourrait avoir du succès. Mais bon, elle faisait ce qu’elle voulait, et moi, j’allais indirectement la rendre séduisante. Même avec des vêtements banals, on pouvait être jolie. Et j’allais le lui prouver. Je partis donc chercher le pantalon auquel je pensais. Je n’avais pas trente-six pantalons de ce genre-là. Du coup, je savais pertinemment où chercher. Quand je revins vers elle, elle n’avait pas bougé de là où je l’avais laissé. Je lui tendis le pantalon afin qu’elle l’essaie.

Je n’avais pas vraiment de doute sur la taille que j’avais choisi. J’observais assez bien les gens, en règle générale et j’avais plus ou moins deviné quelle taille de vêtements elle usait. Une fois aux cabines d’essayage, je lui attribuais la cabine numéro trois. Je la laissais essayer les vêtements tranquillement pendant que moi, j’allais aussi m’occuper un peu des autres clients. Ben oui, la jeune femme n’était pas toute seule dans la boutique. J’encaissais les clients qui commençaient à faire la queue pour payer. Je ne mis pas excessivement longtemps à faire payer les articles aux clients et quand tout fut encaissé, je retournais auprès de la femme asiatique qui était toujours dans la cabine d’essayage. J’espérais qu’elle n’était pas entrain de changer d’avis ou bien entrain de se demander comment on enfilait un pantalon parce que là… Bon, je n’allais pas la blâmer parce que je passais toujours beaucoup de temps dans les cabines d’essayage, mais contrairement à elle, j’avais plus de vêtements avec moi. Enfin…

Je lui demandais ce que ça donnait car je ne la voyais pas sortir. Apparemment, ma question la fit réagir car elle sortit de la cabine. Le pantalon noir lui allait à la perfection, ce qui fit naître un sourire de satisfaction sur mon visage. J’avais l’œil et il semblerait que plus ça allait, plus j’étais douée pour deviner la taille de vêtement des gens. Bref, j’étais contente de voir qu’à nouveau, j’avais réussi à deviner. J’eus un petit hochement de tête quand elle m’affirma qu’elle se sentait à l’aise. Ca, je voulais bien le croire. Après tout, j’avais répondu aux critères qu’elle souhaitait. Rien de moins professionnel. Satisfaire mes clients était ma principale priorité. Néanmoins, elle avait raison en disant que j’imaginais autre chose comme tenue. Je ne pouvais pas le nier. Tout simplement parce que ce n’était pas mon style, mais si elle, elle était contente, pourquoi pas ? Du moment qu’elle était contente. Et puis, je n’allais pas faire la fine bouche. Elle porterait des vêtements de ma boutique et non pas les vêtements démodés d’un autre magasin.

- Je dois bien l’avouer, répondis-je. Si ça ne tenait qu’à moi, vous porteriez une robe à l’heure actuelle. Mais vous m’avez demandé autre chose alors j’ai été à votre sens.

Quoi de plus normal pour une vendeuse ? Quel genre de commerçante je ferais si je n’en faisais qu’à ma tête ? Même si je continuais de penser qu’elle serait nettement plus jolie dans une robe ou une jupe. Enfin… Elle avait voulu un pantalon, elle portait un pantalon. Mais comme tout achat effectué, il ne fallait jamais oublier un élément très important qui complétait la tenue. C’était un élément qui la rendrait réellement parfaite. D’ailleurs, il était temps de passer à cette dernière étape. Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres et je fis signe à la jeune femme de me suivre dans la boutique. Je pariais qu’elle ne savait pas du tout pourquoi je lui demandais de me suivre, mais elle le saurait très rapidement. Je nous menais jusqu’à un des côtés de la boutique, révélant ainsi  plusieurs paires de chaussures donc chaque modèle possédait des pointures différentes.

- Une tenue n’est pas une bonne tenue sans LA paire de chaussures qui va avec. C’est une des nombreuses lois qui font qu’une séance de shopping est réussite. C’est comme à chaque fois qu’on achète une robe, il faut acheter la paire de chaussures qui va avec, sinon, la robe n’est pas totalement mise en avant.




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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeMer 18 Sep - 16:07




Sun & Jeliza









 Hysterical blondie : the come back !.

La mission du jour était totalement accomplie, l'ancienne guerrière qui avait parcouru les royaumes à pourchasser les personnes rechercher par la justice, c'était trouvé une tenue pour aller au rendez-vous donner par Andrew, loin d'un repas en tête-à-tête, non beaucoup de collègue était convié pour cette soirée, un bon moyen pour connaître de nouveaux visages, de s'incorporer à ce monde à laquelle elle n'appartenait pas, mais qui pouvait devenir sa nouvelle maison. Mulan n'avait aucun espoir de retour dans la forêt enchantée, les ravages des ogres ne la quittaient pas faisant réapparition chaque nuit. C'est tout de même étrange de se dire qu'ici les habitants étaient sans doute plus en sûreté, même si cela voulait dire que Regina aurait gagné, enfin beaucoup croyaient en Emma, là soi-disant sauveuse, elle n'aurait plus qu'à observer ce qui se passerait. On pourrait se demander si elle avait perdu la foi, si le fait de se retrouver dans un endroit sans véritable lutte à l'épée, ne lui pas piquer l'étincelle qui battait dans son coeur. Après tout, elle avait sauvé Belle et payée sa dette, Shan-Yu recherchait l'empereur sans savoir que celui-ci se trouvait à l'hôpital dans un coma profond et briser la malédiction en rendant les souvenirs n'était pas forcément une bonne idée, il n'y avait plus rien à sauver dans leur monde.

Quand la vendeuse était revenue vers elle pour lui demander ce que cela donnait, l'Asiatique sortie de la cabine d'essayage pour qu'elle puisse voir par ses propres yeux. Il fallait le dire elle appréciait cette nouvelle tenue, au moins une qu'elle aurait vraiment choisie et qui ne faisait pas une de ces filles vulgaires qu'elle pouvait croiser dans les rues de Storybrooke. Se sentant totalement à l'aise, elle alla poser une question qui n'était pas dans les habitudes de l'ancienne guerrière, surement que la vie ici commençait à la toucher, plus qu'elle pouvait le penser.

Je dois bien l’avouer. Si ça ne tenait qu’à moi, vous porteriez une robe à l’heure actuelle. Mais vous m’avez demandé autre chose alors j’ai été à votre sens.

Vu ce qu'elle rappelait d'elle dans les contes, elle s'était attendue à une crise d'hystérie en allant pas vers ce qu'elle voulait. Sun se retrouvait bien surprise devant la charlotte qui avait subi la malédiction, l'aurait-elle fait mûrir ? Elle ne l'avait surement pas assez côtoyer pour vraiment le dire, mais il était certain qu'elle était différente. Une sourire s'afficha sur le visage de la vendeuse, lui faisant signe de la suivre. D'abord, surprise, elle regretta de lui avoir posé la question, si elle devait refaire le tour du magasin pour regarder les robes qu'elle aurait pu choisir, elle n'y survivrait pas. Non, Sun avait dépassé sa dose faire des emplettes et par pur étonnement, elle se retrouva devant un rayon de chaussure, plein de modèle, trop de modèle, s'il avait une chose dont avait horreur la jeune femme, c'était bien les ustensiles de torture qui se trouvait face à ses yeux.

Une tenue n’est pas une bonne tenue sans LA paire de chaussures qui va avec. C’est une des nombreuses lois qui font qu’une séance de shopping est réussite. C’est comme à chaque fois qu’on achète une robe, il faut acheter la paire de chaussures qui va avec, sinon, la robe n’est pas totalement mise en avant.

Ses yeux s'écarquillèrent, non il était hors de question qu'elle essaye, la dernière fois qu'on lui en avait enfilé par dizaines, c'était le jour où elle devait rencontrer la dame marieuse, un jour qu'elle s'était évertuée de chasser de son esprit surtout en sachant que la nuit qui suivit, elle prit la décision de prendre la place de son père dans l'armée. Pour une fois une certaine panique l'envahit, celle qu'on avait fini par choisir pour elle, était d'une part trop petite et lui avait fait des brûlures, dont elle avait eu du mal à soigner. Saleté de chaussure, celle qu'elle avait dans ces pieds lui suffisaient.

- Sauf que je ne prends pas de robe !

Son ton très strict allait surement faire comprendre à Charlotte que jamais les pieds de Sun, n'iraient dans une seule des chaussures exposés, l'excuse ne valait rien, mais elle n'avait rien de trouver mieux pour expliquer son refus. Par précaution et bien lui faire saisir la situation, elle ajouta :

- Je pense que je vais me passer de chaussures !

Sans lui laisser le temps de réagir, elle retourna dans la cabine où elle avait laissé ses vêtements pour pouvoir les remettre. Fin prêt, elle prit les vêtements qu'elle allait acheter pour les déposer sur la sorte de table bizarre qui permettait de finir les achats, tout était tellement électronique à présent qu'elle en perdait son Chinois. Par encore habituer à devoir attendre que la machine, calcule elle demanda :

- Je vous dois combien pour les affaires ?



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MessageSujet: Re: Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza   Hysterical blondie : the come back !feat Jeliza Icon_minitimeJeu 3 Oct - 13:37





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Je ne pouvais pas nier avoir une préférence pour les robes et les jupes, mais puisque la jeune femme avait clairement laissé sous-entendre qu’elle ne voulait pas de ce genre de vêtements là, je n’avais pas eu d’autres choix que de me résigner à aller lui trouver un pantalon. C’était dommage parce qu’elle devait être extrêmement jolie avec une robe. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne voulait pas essayer. Avait-elle trop peur ? Que redoutait-elle ? Je n’en savais rien et en même temps, j’étais sure et certaine que je ne le saurais peut-être jamais… En bonne vendeuse, je gardais ma curiosité là où elle était. Je n’avais pas envie qu’on me reproche que je ne me mêlais pas de ce qui me regardait pas. La réputation de ma boutique en dépendait ! J’avais tellement travaillé dur pour celle-ci qu’il était hors de question que je brise tout ça.

En tout cas, même si elle ne portait pas le genre de vêtements que je lui aurais fait enfiler avec joie, je devais bien avouer que j’avais de nouveau réussi mon coup. C’était dommage que cette femme là ne soit pas de la même trempe que Maddhen. A cette dernière, je pouvais faire enfiler n’importe quoi, elle le faisait sans rechigner. C’était ma poupée, en quelque sorte. Et puis, elle m’aidait aussi beaucoup parce qu’au moins, je pouvais me faire un véritable avis sur l’association des vêtements. Un mannequin, ça aidait beaucoup, mais ça ne montrait pas ce que ça pouvait donner sur un être vivant. Mais on faisait avec ce qu’on avait. Ce qui était sur, c’était qu’au prochain arrivage, j’allais kidnapper de nouveau Maddhen pour lui faire enfiler pleins de trucs, si bien qu’on en aurait encore pour la journée.

Enfin, maintenant que la jeune femme asiatique était habillée, il ne restait plus qu’une seule et dernière étape à remplir. Outre les bijoux à porter, mais si je lui en proposais, j’étais certaine qu’elle allait me balancer un non catégorique. Or, si je lui proposais des chaussures… Et bien je ne savais pas. Soit elle pouvait dire oui, soit elle pouvait dire non. Et comme il n’y avait pas trente-six façon de découvrir ce qu’elle allait me répondre, je lui fis signe de me suivre jusqu’à un des coins de la boutique où s’alignaient plusieurs paires de chaussures ainsi que les boites contenant les différentes pointures. Les chaussures étaient une idée qui m’était arrivé légèrement après le premier arrivage de vêtements. Mais c’était une idée de génie. Des chaussures comme celles que je vendais, on ne les trouvait pas dans les boutiques de Storybrooke. La nouveauté était à l’ordre du jour dans le coin !

Je pris le temps de lui expliquer la nécessité d’acquérir une nouvelle paire de chaussure à chaque fois qu’on trouvait un ensemble parfait. J’utilisais le mot « robe » afin de lui donner un exemple plus concret de la chose. A chaque robe, il fallait une paire de chaussures. C’était ainsi, cela ne s’expliquait pas. Bien sur, il n’y avait aucune obligation d’achat, mais comme elle avait remis « son destin » entre mes mains, j’allais faire les choses jusqu’au bout. En voyant ses yeux s’écarquiller, je jugeais qu’elle ne s’attendait pas vraiment à découvrir ça. Ouais, ça avait l’air impressionnant comme ça, mais on prenait vite l’habitude. Si elle voyait mon dressing, elle tomberait dans les pommes étant donné le nombre de chaussures que je possédais. D’ailleurs, je possédais déjà chacune des paires qui se trouvaient ici. Je les avais achetées au passage. Je ne résistais jamais à la mode.

Sa réponse eut l’effet d’une gifle sur moi. Jamais on ne m’avait parlé aussi sèchement de toute ma vie ! Pas même mon père. Je restais interdite plusieurs secondes. Il n’y avait réellement pas besoin de parler aussi sèchement pour refuser une paire de chaussures. A ce que je sache, je ne lui avais pas imposé une paire. Peut-être que j’aurais dû finalement, au moins, elle aurait eu une bonne raison de parler de cette façon. Non mais… Quelle antipathique cette fille ! Vraiment… Pour le coup, je manquais de lui balancer que c’était étonnant qu’elle se soit faite inviter par ses collègues à cette soirée, mais je conservais le silence. Tandis qu’elle disparaissait surement pour retourner en cabine, je fermais les yeux et comptais lentement jusqu’à dix avant de les rouvrir et de me diriger d’un pas ferme jusqu’au comptoir pour reprendre mon boulot là où je l’avais laissé.

- L’amabilité ne l’étouffera jamais ! grommelais-je pour moi-même.

Dire que j’avais usé de mon temps pour répondre à ses besoins, et voilà comment on se faisait remercier. Bref, des imbéciles, on en croisait tous les jours, à n’en pas douter. Je retournais derrière mon comptoir et commençais  à encaisser les gens qui avaient trouvé leur bonheur. J’en étais presque venue à oublier la femme asiatique quand elle se pointa devant mois avec le haut et le pantalon qu’elle avait décidé d’acheter. Je la fusillais légèrement du regard avant de prendre ses vêtements qu’elle avait déposé sur le plateau puis passais les codes barres et finalement, le prix s’afficha sur le petit écran prévu pour les clients. Mais en bonne commerçante, j’annonçais le prix :

- Ca vous fera quatre-vingt dollars et soixante-dix-huit cents.

Je lui proposais de payer par carte de crédit, mais elle refusa, préférant la monnaie. J’attendis donc patiemment qu’elle sorte l’argent avant de ranger ce dernier dans le tiroir-caisse et de lui mettre son ticket dans le sac où j’avais rangé les vêtements. Même si cette femme n’était pas la plus sympathique au monde (et je doutais qu’elle connaisse la signification de ce mot, personnellement), au moins, je pouvais me consoler en me disant qu’elle allait porter des vêtements qui sortaient tout droit de ma boutique et non de celle d’un autre. Disons que c’était une maigre consolation face à la façon dont elle m’avait parlé. Si nous n’avions pas été dans mon magasin, je lui aurais exprimé ma façon de penser, mais comme je tenais à ne pas ternir l’image de la boutique, j’avais préféré le silence, bien que cela m’ait couté plus que de raison. En lui remettant son sac, je lui souhaitais une bonne journée tout en lui offrant le meilleur de mes sourires hypocrites. D’ailleurs, je ne la regardais pas partir, préférant me concentrer sur les autres clients.




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